RAMALANJAONA Mickael Hermon ITLS n°30

PRINCIPES ET DROITS FONDAMENTAUX AU TRAVAIL

CAS N°1

_Le cas présenté ici concerne la Convention n°29 sur le travail forcé ou obligatoire de 1930.

_La pratique de ce pays est incompatible avec cette convention sur la base que l’exercice du travail
est astreint sous la menace d’une peine pénale ajouté d’une privation de droit, à savoir le droit au
travail.

_Arguments :

*la convention interdit toute forme de coercition quant à l’exécution d’un service exigé ; ici il y a des
peines pénales prévues à ceux qui s’y refusent avec une sanction d’ordre civique de privation à
l’emploi

*la convention défend aussi l’idée que l’exécutant du service doit s’offrir de plein gré ; dans ce pays
celui-ci n’a pas ce choix devant la dissuasion des peines encourues. Toujours dans ce cas, il n’a
également pas l’option de quitter librement cet emploi obligatoire.

CAS N°2

_Ce cas concerne la Convention N°98 sur le droit d’organisation et de négociation collective.

_La pratique de la société W est incompatible avec la dite convention sur le fait qu’on y soulève un
acte de discrimination antisyndicale à l’embauche.

_Arguments :

*la convention n°98 protège contre les actes de discrimination antisyndicale commis par l’employeur
à l’embauche ;ici il intervient encore dans les activités de l’agence de placement

*la convention défend l’égalité de chances à l’emploi ;par ses pratiques la société W à empecher la
réalisation de ce principe. La compétence meme du travailleur syndicaliste se trouve ignorer.

_La mesure appropriée pour réparer ce préjudice est de contraindre par voie judiciaire le
recrutement de Monsieur X par la société W ,en abandonnant sa décision antérieure d’embaucher
Monsieur T. Et ce sur la base de la valorisation de ses réelles compétences prouvées par les tests.

CAS N°3

_Définition de la discrimination selon la convention n°111 : « Toute distinction, exclusion ou

préférence fondée sur certains motifs qui a pour effet de détruire ou d’altérer l’égalité de chance ou
de traitement en matière d’emploi ou de profession ».

_C’est une discrimination directe avec une énonciation claire de faveur conféré au genre féminin
contenue dans la convention collective à laquelle adhère cette société ;ajoutée du rejet pur et simple
par la Direction des Ressources Humaines de la demande de retraite anticipée par l’intéressé.
_Le motif de de la discrimination est centré sur le genre :au profit du sexe féminin.Seules les femmes
salariées peuvent bénéficier d’une retraite anticipée à partir de 55 ans.

_Selon mes appréhensions l’esprit de la convention n°111 concernant la discrimination à l’emploi et

la profession est d’éradiquer tout moyen utilisé tendant à empecher tout individu à faire prévaloir
ses droits au travail en se basant uniquement sur des critères subjectifs. Egalité de chance pour tous,
sans distinction ni stigmatisation en dehors des conditions de capacités devant les opportunités
d’emploi et de travail.