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La Jurisprudence
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- Les sources d’origine professionnelle
Les conventions collectives et accords collectifs
Le règlement intérieur
Le contrat individuel du travail
Les usages de travail
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Le contrat de travail d’un travailleur de nationalité étrangère doit avant tout
commencement être visé par le ministre chargé du travail art 27 al4 CT.
- Le contrat à durée indéterminée art 25b du CT. Il n’est pas limité dans le
temps. Sa durée n’est pas prévue à l’avance. Chaque partie a la faculté de le
rompre mais en respectant certaines formalités (art 34 CT). Il peut être conclu
verbalement ou par écrit.
- Contrat à durée déterminée art 25 CT. C’est un contrat donc le terme est
fixé à l’avance par la volonté des deux parties. Son terme peut être subordonné
à la survenance d’un évènement futur et certain dont la réalisation ne dépend
uniquement de la volonté de l’une des parties mais qui est indiqué avec
précision art 25 al1 CT. Il peut être conclu pour une période supérieure à 2 ans
et ne peut être renouvelé que pour la même durée. Il ne peut être renouvelé
plus d’une fois avec la même entreprise lorsqu’il s’agit d’un travailleur de
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nationalité camerounaise dans le cas contraire, le contrat deviendra à durée
déterminée art 25 al3 CT.
PARAGRAPHE 2 : LES NOUVELLES FORMES DU CONTRAT
A- LE CONTRAT DE FORMATION.
Art 28 al3 CT : contrat s’adressant aux personnes qui après une formation
scolaire, universitaire se trouve en période de pré emploi qui peut plu tard
conclure avec eux un contrat définitif si leur formation est concluante. Ce
contrat peut être résilié par chacune des parties et à tout moment. La
résiliation du contrat d’apprentissage avant le terme suppose un motif
grave laissé à l’appréciation du juge.
B- L’ENGAGEMENT A L’ESSAI
Art 28 al1 CT : Période pendant laquelle l’employeur se réserve le droit
d’apprécier les attitudes professionnelles du travailleur et le travailleur le droit
d’apprécier les conditions de travail, de vie, de rémunérations, d’hygiène, de
sécurité ainsi que la nature des relations dans l’entreprise.
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- L’art 2 arrêté N° 17/MTPS du 26 mai 1993 fixe la durée de l’engagement
à l’essaie selon la catégorie professionnelle du travailleur.
1 à 2ème Catégorie 15 jours
ère
Il s’agit ici du promoteur d’une affaire qui souhaite s’associer à un tiers dont il
ne peut rémunérer les services ce dernier peut donc traduire son
investissement par son savoir-faire et sa force de travail et sa rémunération se
traduira par une part sur les bénéfices
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TRAVAIL
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blâme, réprimande), les sanctions pécuniaires selles qui touchent au
portefeuille du travailleur c’est le cas de la mise à pied qui est une suspension
de l’exécution du contrat de travail décidée unilatéralement par l’employeur.
Elle est admise à certaines conditions (avoir une durée minimale de 8jours
ouvrables, notifiée par écrit avec motivation, être communiquée dans les 48h à
l’inspecteur du travail du ressort) art 30 al1 CT. Les sanctions professionnelles
c’est selles qui frappent le travailleur dans sa carrière professionnelle (le retard
à l’avancement, l’affectation, la mutation, la rétrogradation, le licenciement)
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L’employeur doit : loger le travailleur (le travailler déplacer hors de sa
résidence habituelle à défaut de logement doit bénéficier d’une
indemnité compensatrice dont le montant est de 25% du salaire de base
majoré de la prime d’ancienneté. Les aliments pour les travailleurs loger
par leurs employeurs et qui ne peuvent se procurer des aliments.
L’habillement pour des travailleurs effectuant des travaux pénibles
salissants. Les œuvres sociales (l’infirmerie ou le travailleur peut recevoir
des soins gratuitement et l’économat qui lui assure un ravitaillement en
produit de première nécessité).
2-les accessoires en espèces
Ils sont assez nombreux : la prime d’ancienneté elle est obligatoire et bénéficie
au travailleur réunissant au moins 2 ans de service dans l’entreprise son
taux est de 4% du salaire de base pour les 2 premières années et de 2%
par année supplémentaire. La prime de rendement (prime de
productivité ou d’efficience) ; la gratification (qui représente le 13eme
mois). Prime d’assiduité. Prime transport. Prime de risque (pour les
emplois représentant un danger particulier pour le travailleur…
3-le paiement du salaire
-les modalités de paiements : le salaire est payé en monnaie ayant cours
dans le pays, la périodicité de paiement est la quinzaine ou le mois. Le
paiement mensuel doit être effectuer un jour ouvrable au plus tard 8
jours après le mois du travail. Il peut être payer au trésor public, par
virement bancaire ou au sein de l’entreprise
-l’action en paiement : en cas de non-paiement du salaire le travailleur
peut intenter une action en revendication de son salaire contre
l’employeur. Cette action se prescrit au bout de 3ans art 74 CT.
4-la protection du salaire
Le travailleur ne peut céder l’intégralité de son salaire à son créancier. Le
salaire ayant un caractère alimentaire, la règlementation fixe un quota
de cessibilité du salaire (décret N°94/197/PM du 29 mai 1994 relatifs au
retenu sur salaire).
PARAGRAPHE 2 : OBLIGATIONS DANS LE DOMAINE DE LA PREVOYANCE
SOCIALE
Ils sont fixés par décret et varient suivant les branches des prestations sociales
ou branches des prestations familiales.
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L’employeur doit déclarer à la CNPS tous les risques frappants ses
travailleurs et constituer un dossier pour leurs permettre de bénéficier des
prestations qui sont au nombre de 3
Art 1 CT est considéré comme travailleur quel que soit son sexe et sa
nationalité toute personne qui s’est engagée à mettre son activité
professionnelle moyennant une rémunération sous la direction et l’autorité
d’une personne physique ou morale publique ou privée.
E- LE DEVOIR D’INTEGRITE
Il doit être loyal et intègre art 312 du code pénal le punit ici en cas de faute
d’un emprisonnement de 1 à 3 ans ou d’une amende allant de 50000 à 500000
FCFA
Le contrat de travail étant un contrat a exécution successive qui lie les parties
pendant de nombreuses années, il ne peut donc rester immuable. Il peut en
cours d’exécution connaitre des modifications.
Ce cas de figure n’est possible que dans les contrats de travail à durée
déterminée exception faites des cas de forces majeures, de faute lourde ou
d’accord constaté entre les parties par écrit dans le cas contraire la rupture
anticipée doit être judiciaire art 38 al 1CT
Elle est pour les travailleurs qui ont attends un certain Age fixé à 60 ans LOI DE
1969
Elle est un droit reconnut au travailleur en Age d’y adhérer. Elle ne peut être
qualifiée de licenciement.
B- LA RETRAITE ANTICIPEE
Elle est prévue par la loi de 1969 modifié par la LOI N°90/063 DU 19 OCTOBRE
1990 ces deux textes distinguent 2 types de retraites anticipées.
1- L’invalidité
Art9 loi de 1969 l’Age de la retraite peut être fixé à 50 ans si le travailleur est
atteint d’une maladie qui l’empêche de travailler. Une maladie ou un accident
qui n’est pas d’origine professionnelle. Ce retraité bénéficie aussi d’une
pension retraite.
1- La faute du travailleur
Avant toute faute justifiait le licenciement maintenant il faudrait que la faute
soit suffisamment grave et lourde. La faute grave selle qui rend intolérable le
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maintien des relations de travail mais sans nécessité le départ du travailleur qui
bénéficie toujours de son droit au préavis or la faute lourde rend intolérable le
maintien des relations de travails et justifie son départ immédiat sans préavis
elle est une faute intentionnelle.
2- L’inaptitude professionnelle
C’est l’incompétence du travailleur dans l’exercice de ses fonctions elles peut
nuire à la rentabilité et à la compétitivité de l’entreprise. C’est un motif de
licenciement (travailleur lent négligeant commettant des erreurs)
1- Hypothèses
Art 40 CT c’est tout licenciement non inhérent a la personne du travailleur
résultant d’une suppression ou transformation d’emploi ou modification du
contrat de travail consécutives a des difficultés économiques a des mutations
technologiques ou des restructurations internes.
2- Procédure de licenciement
La procédure du licenciement pour motif économique s’effectue en 3 étapes
art 40 CT.
A- LICENCIEMENT LEGITIME
Il est légitime lorsqu’il répond aux différents motifs justifiés de licenciement :
faute lourde, faute grave, inaptitude professionnelle, le motif économique.
Cependant la faute lourde est mise à part par l’art 36 al2 CT car elle fait perdre
au travailleur le droit au préavis ou à l’indemnité compensatrice de préavis.
B- LE LICENCIEMENT ILLEGITIME
On distingue 2 cas :
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