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Colle 10 E2 + E3A + E3B-Cours Le 04/12/17

Éléments de corrections
Exercices de cours

Exercice 1 : Réponse d'un circuit (R, L, C) - Niveau 1/4

1. Utilisez la continuité des variables dans la bobine et le condensateur et tout se trouve assez
aisément.
2. On applique une loi des noeuds et une loi des mailles que l'on dérive.
3. Rééchissez au type de régime.

Exercice 2 : Circuit RC à deux mailles - Niveau 1/4

1. Attention aux conventions


2. On dérive la première des équations précédentes et on utilise la relation i = −Cb dv
dt
. Puis, on
élimine i et dt
di
.
3. On calcule Q, puis en fonction de sa valeur, on se trouve soit en régime apériodique, soit en
régime pseudo-périodique (valeur limite : 0, 5 correspondant au régime paériodique critique).
Pour trouver les conditions initiales, on utilise la continuité de u (condensateur) et celle de
v.

Exercice 3 : Condensateur en parallèle sur une bobine et alimenté par un échelon de


courant - Niveau 1/4

1. Une loi des mailles et des noeuds vous donneront la solution.


2. On détermine la valeur de Q ou de ∆.
3. i(0+ ) = i(0− ) = 0 et u(0+ ) = u(0− ) = 0.

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Exercices d'application

Exercice 1 : Décharge d'un condensateur monté en parallèle avec une diode - Niveau
4/4

1. (a) Au début de l'expérience, UAB = −U0 < 0 .


(b) La diode va changer de comprotement lorsque UAB = Us , soit u(t1 ) = −Us .
(c) Pour t > t1 , la diode devient passante.
2. (a) Pour t < t1 , on a un circuit équivalent sans diode. Puis, on fait une loi des mailles donne
et on pense à dériver l'expression obtenue.
(b) On résoud comme dans le cours en faisant attention aux conditions initiales.
3. (a) La diode va redevenir bloquée lorsque iA→B = 0. Mais, quelle est l'intensité aux bornes
du condensateur ?

Exercice 2 : Circuit alimenté par un hacheur - Niveau 4/4

1. (a) Faits une loi des mailles.


(b) L'énoncé permet de supposer que la tension Vc est constante.
(c) On applique l'expression précédente au temps t = αT .
2. (a) Le générateur est maintenant remplacé par un l.
(b) Vc est constant et i est continue dans la bobine à l'instant αT .
(c) Le régime périodique impose Im = i(0) = i(T ).
3. (a) Beaucoup de calculs mais rien de très astucieux. Pour calculer < i(t) >, il faut décom-
poser sur deux intervalles de temps.
(b) Pensez à réutiliser l'expression de IM − Im .
4. Déduction immédiate.

Exercice 3 : Circuit RL alimenté par une tension créneau, - Niveau 3/4

1. On utilise la loi d'Ohm pour une résistance et la relation tension-courant pour une bobine.
2. (a) On fait une loi des mailles et on utilise les conditions initiales.
(b) La relation tension-courant pour une bobine donne uL = L dt di
.
(c) En régime permanent, certaines valeurs sont constantes.
3. On fait une loi des mailles et on utilise les conditions à t = T /2.
4. On détermine la période du créneau et τ .

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Exercice 4 (supplémentaire) : Deux condensateurs en série avec une résistance - Ni-


veau 2/4

1. Simple loi des mailles. On exprimera les conditions initiales en fonction de Q0 .


2.
dQ1 dQ2
i= =
dt dt
 
3. La puissance reçue par un condensateur est P = iuC = d
dt
Q2
2C
. Puis, on intègre.
4. L'énergie reçue par la résistance pendant dt est δW = Ri2 dt. Puis, on intègre.

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Correction détaillées
Exercices de cours

Exercice 1 : Réponse d'un circuit (R, L, C) - Niveau 1/4

1. Par continuité, i(0+ ) = 0 .


Puis, uC (0+ ) = 0 ⇒ iR = 0 pour chaque résitance. Le circuit est donc assimilable à la bobine
en série avec le générateur.
Donc, uL (0+ ) = E .
À l'inni, le condensateur est équivalent à un interrupteur et la bobine à un l. Donc,
uL (∞) = 0 et le circuit est assimilable aux deux résistances en série : 2Ri(∞) = E ⇒
E
i(∞) = .
2R
2. On applique la loi des noeuds :
uC duC
i= +C
R dt
Pour les deux mailles qui contiennent le générateur, la loi des mailles s'écrit :
di
E=L + Ri + uC
dt
ce qui donne en dérivant :
d2 i di duC
0=L 2
+R +
dt dt dt
Tout ceci donne, en cherchant à éliminer uC :
di
d2 i di i uC d2 i di i E − L dt − Ri
0=L 2 +R + − =L 2 +R + −
dt dt C RC dt dt C RC

d2 i
 
E L di i
⇒ =L 2 + R+ +2
RC dt RC dt C

d2 i
 
R 1 di i E
⇒ + + +2 =
dt2 L RC dt LC LRC
r s r √
2 2 2 2
⇒ ω0 = = L
= 2
⇒ ω0 =
LC R
RC τ τ

ω0 2 1 √ 1
= ⇒ = 2⇒ Q= √
Q τ Q 2

3. On a donc un régime pseudo-périodique, d'où la courbe suivante :

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Exercice 2 : Circuit RC à deux mailles - Niveau 1/4

1.
dv u−v
Cb = iN →M =
dt Rb

du u
i = i1 + i2 = Ca +
dt Ra

2. On dérive la première des équations précédentes et on utilise la relation i = −Cb dv


dt
:
d2 v 1 du 1 dv di 1 du 1
Cb 2
= − ⇒− = + i
dt Rb dt Rb dt dt Rb dt Rb Cb

On utilise la deuxième équation ainsi que son expression dérivée pour éliminer i et di
dt
dans
l'expression précédente. Il vient :
d2 u
 
1 du 1 du 1 du u
−Ca 2 − = + Ca +
dt Ra dt Rb dt Rb Cb dt Ra
soit en regroupant les termes :
d2 u
 
1 1 du 1
+ + + u=0
dt2 Ra Ca Rb Cb dt Ra Ca Rb Cb

On obtient bien l'équation demandée avec :


1 1
ω02 = ⇒ ω0 = √
Ra Ca Rb Cb Ra Ca Rb Cb

et,

ω0 1 1 Ra Ca Rb Cb
= + ⇒ Q=
Q Ra Ca Rb Cb RaCa + RbCb

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3. On calcule Q, puis en fonction de sa valeur, on se trouve soit en régime apériodique, soit en


régime pseudo-périodique (valeur limite : 0, 5 correspondant au régime paériodique critique).
Pour trouver les conditions initiales, on utilise la continuité de u (condensateur) et celle de v .
Le circuit initial est équivalent au condensateur du bas en série avec la résistance de gauche.
du V0
Et, i2 = 0. Donc, i1 = Ca = .
dt Rb

Exercice 3 : Condensateur en parallèle sur une bobine et alimenté par un échelon de


courant - Niveau 1/4

On se réfère aux notations de la gure ci-dessous. La loi des noeuds donne I0 = iC + i pour
t > 0.

1. On peut aussi écrire ic = C du


dt
et u = L dt
di
+ Ri. Ainsi :

du d2 i di d2 i R di 1 1
I0 = C + i = LC 2 + RC + i ⇒ 2
+ + i= I0
dt dt dt dt L dt LC LC
r
1 Lω 1 L
Par identication des termes on obtient : ω0 = √ et Q = 0 = .
LC R R C
2. L'équation caractéristique est
ω0
r2 + r + ω02 = 0
Q
 
Le discriminant ∆ = ω02 Q12 − 4 = ω02 R2 CL − 4 est négatif d'après la condition de


l'énoncé ; on en déduit que les racines sont complexes et que la solution pour i(t) est pseudo-
périodique. On dénit : r
1
Ω = ω0 1 −
4Q2
 
ω0
Alors, i(t) = I0 + exp − t (A cos(Ωt) + B sin(Ωt)) .
2Q

3. i(0+ ) = i(0− ) = 0 et u(0+ ) = u(0− ) = 0 . Or,

di di di
u=L + Ri ⇒ u(0+ ) = L (0+ ) + 0 ⇒ L (0+ ) = 0
dt dt dt

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Exercices d'application

Exercice 1 : Décharge d'un condensateur monté en parallèle avec une diode - Niveau
4/4

1. (a) Au début de l'expérience, UAB = −U0 < 0 . La diode est donc bloquée et peut être
remplacée par un interrupteur ouvert. Elle ne modie donc pas la tension u(t) dans un
premier temps.
(b) La diode va changer de comprotement lorsque UAB = Us , soit u(t1 ) = −Us .
 
−λt1 λU0
⇒ e U0 cos(Ωt1 ) + sin(Ωt1 ) = −Us

Graphiquement, on trouve t1 = 0, 3 ms
(c) Pour t > t1 , la diode devient passante. On a alors u = −Us .

2. (a) Pour t < t1 , on a un circuit équivalent sans diode. La loi des mailles donne :
d2 u 0 d2 u d2 i 1 di R du0 1 0 R du0
u + Ri − u0 = 0 ⇒ = + R = − = − u −
dt2 dt2 dt2 C dt L dt LC L dt

d2 u0 R du0 1 0
⇒ 2
+ + u =0
dt L dt LC
Pour t < t1 , on a un circuit où la diode est équivalente à un générateur de f.e.m
constante. La loi des mailles donne :
0 du0 di du0 du0 R 0
Us − Ri + u = 0 ⇒ −R ⇒ = + u
dt dt dt dt L

(b) r
1 L 1
Q= >
R C 2
Donc,
r
R 1 R2
u0 (t) = e−λt (A0 cos(Ωt) + B 0 sin(Ωt)), avec λ = et Ω = − 2
2L LC 4L
Pour t < t1 ,
Les conditions initiales imposent : i(0+ ) = 0 et u(0+ ) = U0 . Donc, u(0+ ) + Ri(0+ ) −
u0 (0+ ) = 0 implique que u0 (0+ ) = U0 . Et,

du0 du0 di i(t = 0+ ) R 0


(t = 0+ ) = (t = 0+ ) + R (t = 0+ ) = − u (t = 0+ ) = −2λU0
dt dt dt C L

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Ainsi, A0 = u0 (0+ ) = U0 et,


du0 λ
(t = 0+ ) = −λA0 + ΩB 0 = −2λU0 ⇒ B 0 = − U0
dt Ω
 
0 −λt λ
⇒ u (t) = U0 e cos(Ωt) − sin(Ωt)

Pour t > t1 ,
L t t1
u0 (t) = Ae− τ avec τ =
t
− τ1
⇒ u0 (t+
1 ) = Ae ⇒ A = u0 (t+
1 )e
τ
R
1
⇒ u0 (t) = u0 (t+
1 )e
− τ (t−t1 )

3. (a) La diode va redevenir bloquée lorsque iA→B = 0. Or, entre t1 et t2 , la tension aux
bornes du condensateur est constante, donc, son intensité est nulle, et donc, l'intensité
qui traverse la diode est la même que celle qui traverse la bobine. Par continuité de
l'intesnité, i(t2 ) = 0, donc, par une loi des mailles, u0 (t2 ) = −Us .
Or,

u0 (t+
   
0 0 − τ1 (t2 −t1 ) 1 −Us L 1)
−Us = u (t2 ) = u (t+
1 )e ⇒ − (t2 −t1 ) = ln ⇒ t2 = ln + t1
τ u0 (t+
1) R −Us

A.N : t2 ≈ 0, 7 ms .
La diode redevient alors bloquée.

Exercice 2 : Circuit alimenté par un hacheur - Niveau 4/4

1. (a) En position (1) le circuit est fermé sur le générateur de f.e.m. E . La loi des mailles
entraîne :
di
E=L + Vc
dt
(b) L'énoncé permet de supposer que la tension Vc est constante. L'intégration de l'équation
précédente donne alors :
E − Vc
i(t) =
t + cte
L
Sachant qu'à t = 0, l'intensité est égale à Im , on obtient :

E − Vc
i(t) = t + Im
L

(c) En appliquant l'expression précédente au temps t = αT , on obtient :

E − Vc
i(αT ) = IM = αt + Im
L

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2. (a) Le générateur est maintenant remplacé par un l, d'où l'équation :


di
0=L + Vc
dt

(b) En considérant Vc constant et comme i est continue dans la bobine à l'instant αT , on


obtient :
Vc
i(t) = − t + cte
L
avec i(αT ) = IM ⇒ i(t) = IM − VLc (t − αT )
et en remplaçant IM par son expression :
EαT Vc
i(t) = + Im − t
L L

(c) Le régime périodique impose Im = i(0) = i(T ), soit :


EαT Vc
i(t) = + Im − T = Im ⇒ Vc = αE
L L
3. (a) La relation tension-courant pour le condensateur donne ic = C dVdtc si ic est l'intensité
dans C avec une convention récepteur. Si l'on considère Vc constante alors ic = 0. Si
cependant on tient compte des (légères) variations de Vc , sachant que c'est une fonction
périodique de période T, on peut alors écrire :
Z αT Z T 
C dVc dVc
< ic >= dt + dt
T 0 dt αT dt
soit après intégration :
C
< ic >= (Vc (αT ) − Vc (0) + Vc (T ) − Vc (αT )) = Vc (T ) − Vc (0) ⇒ < ic >= 0
T
On note iR l'intensité dans R. La loi des noeuds entraîne i = iC + iR , donc < i >=<
iC > + < iR >, soit < i >=< iR >=< Vc > /R. Or Vc est considérée constante donc
< Vc >= Vc ; ainsi < i >= Vc /R. On peut d'autre part, calculer directement < i(t) >.
On sait que c'est une fonction triangle passant de Im à IM entre t = 0 et t = αT et
de IM à Im entre t = αT et T . Sur l'intervalle [0, αT ], on peut écrire i(t) sous la forme
−Im
i(t) = IMαT t + Im . Le calcul de l'intégrale donne :
αT
1 IM − Im (αT )2
   
IM − Im
Z
1 Im + IM
t + Im dt = + Im αT = α
T 0 αT T αT 2 2

De même sur [αT, T ], on trouverait (1 − α) Im+IM


2
. En sommant les deux résultats, on
obtient :
Im + IM
< i(t) >=
2
Des deux résultats pour < i >, on déduit :
IM + Im Vc αE
= =
2 R R

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(b) On a donc deux équations pour Im et IM :


αE E(1 − α)
IM + Im = 2 et IM − Im = αT
R L

αE E(1 − α) αE E(1 − α)
⇒ IM = + αT et Im = − αT
R 2L R 2L

2L
4. Pour que Im > 0, l'expression déterminée précédemment impose R < .
(1 − α)T

Exercice 3 : Circuit RL alimenté par une tension créneau, - Niveau 3/4

1. On utilise la loi d'Ohm pour une résistance donc [R] = [u] [i]
et la relation tension-courant pour
une bobine u = L dt di
d'où [L] = [u][t]
[i]
. On en déduit que α = 1 et β = −1 .
2. (a) Pour 0 ≤ t ≤ T /2, la loi des mailles donne : u(t) = Ri + L dt di di
⇒ dt + τi = EL ⇒ i(t) =
A exp(−t/τ ) + E R
.
L'intensité est continue dans une bobine donc i(0+ ) = i(0− ). On suppose que pour t < 0
  
E t
l'intensité est nulle, donc i(0 ) = 0 et A = −E/R. Donc,
+
1 − exp − .
R τ
(b) La relation tension-courant pour une bobine donne uL = L dt
di
, d'où :
      
E 1 t t
uL = −L − exp − ⇒ uL = E exp −
R τ τ τ

(c) Le régime permanent correspond à t → ∞, donc en régime permanent :


E
i→ et uL → 0
R
En ce qui concerne les tangentes à l'origine : di
dt
= uL
L
donc à t = 0+ :
di E
=
dt L
Pour déterminer duL
dt
, on dérive l'expression trouvée précédemment :
  
duL E t duL + E
=− exp − ⇒ (0 ) = −
dt τ τ dt τ

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3. Pour l'intervalle de temps T /2 ≤ t ≤ T , la loi des mailles conduit à l'équation diérentielle :


 
di i t
+ = 0 ⇒ i(t) = A exp −
dt τ τ
Cette fois-ci, la constante est déterminée par la continuité de i dans la bobine à l'instant
t = T /2 soit :
T+ T−
        
T E T
i =i ⇒ A exp − = 1 − exp −
2 2 2τ R 2τ
     
E T t
⇒ i(t) = exp − 1 exp −
R 2τ τ
Pour déterminer uL , on dérive i soit :
     
di T t
uL = L ⇒ uL = −E exp − − 1 exp −
dt 2τ τ

4. Détermination de la période du créneau : T = 1/f = 1 ms.


Détermination de τ : τ = L/R = 1 ms. Étant donné que τ = T , les courbes exponentielles
sont loin de leurs asymptotes lors des changements de valeur de u(t). On obtient donc les
courbes suivantes :

Un régime permanent semble s'installer.

Exercice 4 (supplémentaire) : Deux condensateurs en série avec une résistance - Ni-


veau 2/4

1. On oriente les deux condensateurs en conventions récepteur :


duC1 duC2
= C2
i = C1
dt dt
La loi des mailles donne : uC1 + uC2 + Ri = 0. On dérive l'équation diérentielle et on utilise
les relations entre i et les tensions ; on obtient alors :
 
1 1 di di i
i + +R =0⇒ + =0
C1 C2 dt dt τ
La résolution donne i(t) = A exp(−t/τ ). La tension aux bornes du condensateur est continue,
donc, uC1 (0+ ) = Q0 /C1 et uC2 (0+ ) = 0. La loi des mailles donne i(0+ ) = Q0 /R. D'où,
 
Q0 t
i(t) = exp −
RC1 τ

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2.
dQ1 dQ2
i= =
dt dt
soit, en intégrant,
   
Q0 τ t Q0 τ t
Q1 = − exp − + cte1 et Q2 = − exp − + cte2
RC1 τ RC1 τ

Or les charges sont continues dans les condensateurs donc à t = 0+ , Q1 = Q0 et Q2 = 0. On


en déduit après calcul :
   
2C2 + C1 C1
cte1 = Q0 et cte2 = Q0
C1 + C2 C1 + C2
 
3. La puissance reçue par un condensateur est P = iuC = dtd 2C , d'où l'énergie reçue pendant
Q 2

l'intervalle de temps dt : δW = P dt. Pour avoir l'énergie totale reçue, on intègre δW entre
ti = 0 et tf :
tf tf
Q2 Q21 (t)
Z   
d 1  2
Q1 (tf ) − Q20

W1 = dt = ⇒ W1 =
0 dt 2C1 2C1 0 2C1

1 2
De même, W2 = Q (tf ) puisque Q2 (0) = 0.
2C2 2
4. L'énergie reçue par la résistance pendant dt est δW = Ri2 dt, d'où l'énergie reçue entre ti = 0
et t : t
t t
Q20 Q20 τ −2t0
   
−2t
Z Z
WR = Ri2 dt0 = exp dt0 = − exp
0 RC12 0 τ RC12 2 τ 0
soit nalement :
Q20 C2
   
2t
− exp − −1
2C1 (C1 + C2 ) τ

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