Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DTE3 - Assemblages À Plans de Cisaillement Multiples - V7 - 2013-01-11 PDF
DTE3 - Assemblages À Plans de Cisaillement Multiples - V7 - 2013-01-11 PDF
www.plateforme-
www.plateforme-eurocode5.fr
contact@plateforme-eurocode5.fr
Document Technique
Assemblages bois-mé tal à plans
de cisaillement multiples
Version de travail V7
11/01/2013
Assemblages à plans de
cisaillement multiples version de travail V7
1 Introduction
Les assemblages à plusieurs plans de cisaillement sont des assemblages qui transmettent en général
des efforts importants par cumul de résistance de systèmes parallèles. Les modes de rupture à l’état
limite ultime sont très souvent fragiles. Leur fonctionnement bien compris fait donc appel à des
principes qui garantissent ce bon fonctionnement jusqu’à la rupture. Nous limiterons notre propos à
aux configurations d’assemblage bois/métal. Les mêmes principes peuvent s’appliquer pour le calcul
des assemblages bois/bois.
2 Avertissement
Cette note explicative et complémentaire, ne se substitue en aucun cas aux textes de références
qu’ils soient règlementaires, normatifs, règles de l’art, etc.…. . Elle donne des pistes de solutions et
de réflexions mais ne saurait en aucun cas se substituer à une analyse mécanique appropriée pour
appréhender toutes les subtilités de chaque cas particulier.
3 Domaine d’application
Le sujet étant très vaste et pouvant faire appel, très vite, à des méthodes de calculs complexes et/ou
des calibrations par essais, nous limiterons fortement le domaine d’application, pour pouvoir utiliser
les outils « Eurocode 5 » et des méthodes calculatoires simples.
L’article 8.1.3 de l’Eurocode 5-1-1 [1]donne les deux grands principes fondamentaux pour calculer les
assemblages à plans de cisaillement multiple:
1 Déterminer la résistance de chaque plan de cisaillement individuel :
2 Combiner la résistance de chaque plan dans les modes de ruptures compatibles
Nous allons voir que ces deux principes limitent déjà fortement le domaine d’application. Mais pour
permettre une maitrise parfaite de la distribution des charges, sans connaître parfaitement les
propriétés des matériaux (raideur des assemblages, du bois, etc..) et sans partir sur des
modélisations complexes qui ne sont pas l’objet de cette note, nous allons encore restreindre le
domaine d’application.
Tous d’abord la géométrie de l’assemblage est doublement symétrique. Ensuite les efforts transmis
par l’assemblage sont uniquement des efforts normaux ou tranchant (pas de moment de flexion).
Pour les broches §10.4.4, les tolérances de perçage dans les plaques métalliques ne sont pas
décrites. Nous conseillons un perçage supérieur à d+1mm pour les ouvrages courants et à
d+0,5mm pour les assemblages dont les jeux ont des conséquences fortes au niveau du
comportement ou des déplacements de la structure (joints de continuité...).
.
relative du bois et du métal, dans un rapport compris entre 0,67 et 1,5.
0,67 1,5
. é
Avec Ebois ≈ 11 500 Mpa et Emétal=210 000 Mpa, on obtient :
12,2 27,4
é
La mise en œuvre est plus aisée compte tenu des jeux réduits dans les assemblages et le
nombre de plan de cisaillement.
L’article 8.2.3 (3) de l’Eurocode 5 [1] défini tous les modes de rupture des assemblages bois métal.
Nous ne prendrons donc en compte, pour nos calculs, que les modes de rupture qui appartiennent à
une série d’assemblages à 3 éléments, soit les modes f, g, h, j, k et m.
Pour des raisons de compréhension, la résistance caractéristique de chaque mode de rupture va être
explicitée et sa notation sera allégée. Par exemple, Fv,1,f,Rk, la résistance caractéristique de
cisaillement, d’un plan de cisaillement de l’élément 1, pour le mode de rupture f, sera notée f(t1).
Les dimensions t1 et t2 sont les épaisseurs de bois à prendre en compte dans les calculs. La zone non
grisée correspond au plan de cisaillement étudié.
Nous distinguerons 2 zones particulières dans la série des plans de cisaillement. La zone de rive de
l’assemblage correspondant au premier et au dernier plan de cisaillement et la zone centrale pour les
plans de cisaillement intermédiaires.
f "#,! . . $
peut se produire uniquement sur les rives de l’assemblage
, , , !
j - 0,5. "#,! . - . $
rives ou en partie centrale de l’assemblage
,5,-, !
On caractérise un assemblage par sa raideur aux états limites de service (Kser), sa résistance
caractéristique (Fu) et sa ductilité D (D=Uy/Uu).
La ductilité n’est définie, aujourd’hui, que de manière qualitative, en 3 classes : Faible, Moyenne et
Elevée (Eurocode 8-1 [2] à l’article 8.3(3). Plus la ductilité est élevée, plus l’assemblage va s’adapter
aux déformations de manière plastique. Quand la ductilité tend vers 1, l’assemblage présente une
rupture fragile.
La résistance totale d’une fixation de type tige est le minimum des résistances combinées de chaque
plan de cisaillement. Les combinaisons sont calculées conformément au deuxième principe énoncé
dans l’Eurocode 5-1-1 [1] article 8.1.3(2) :
« (2) Afin de pouvoir combiner la résistance de chaque plan individuel de cisaillement dans un
assemblage à plans multiples, il convient que les modes de rupture déterminants des organes
d'assemblage dans les plans de cisaillement respectifs soient compatibles entre eux et ne consistent
pas en une combinaison de mode de rupture (a), (b), (g) et (h) selon la Figure 8.2 ou de modes (c), (f) et
(j/l) selon la Figure 8.3 avec les autres modes de rupture. »
Une combinaison compatible doit répondre aux 3 conditions suivantes
Les modes de rupture des plans de cisaillement symétriques sont identiques. La symétrie
résulte de l’application d’un effort de traction ou compression et du fonctionnement de
l’assemblage.
Les modes de rupture (c) et (j) ne peuvent pas être combinées avec les autres modes. Il en
résulte une conception d’assemblage devant permettre l’obtention d’une ductilité assez
homogène entre les différents plans de cisaillement, en jouant notamment sur leurs
positions.
f )j - g )j -
, ! 2 . 89: ; g )m - 2. 89: ; h )j -
h )m - f )m -
f t1
, , ! min ;g t1
h t1
Pour l’élément d’épaisseur t2
j t2
2. min ?
, -, !
m t2
Nous savons définir la liste des combinaisons compatibles et autorisées. Nous avons calculé la
résistance caractéristique d’une fixation de l’assemblage. Est-elle juste ? Est-ce que les modes
ruptures surviennent à un niveau de déformation identique? Rien, ne nous l’indique.
Il est nécessaire de prendre en compte la raideur globale de l’assemblage (K) et des différentes
raideurs des sous assemblages (Ki). Alors, les niveaux de résistances dans les différents éléments
seront liés de manière linéaire. La résistance caractéristique des fixations pourra être calculée à
partir du plan de cisaillement qui arrive le premier à son premier mode de rupture.
Aujourd’hui, la définition normalisée des raideurs d’assemblage par plan de cisaillement dans
l’Eurocode 5.1.1 [1] article 7.1(1), ne dépend que du diamètre de la fixation et de la masse volumique
moyenne du bois assemblé. Ainsi, nos plans de cisaillement ont une raideur identique (Kf) .
En ce qui concerne la raideur des éléments bois (Kbi), elle est directement proportionnelle aux
épaisseurs de ces éléments.
@ 2. @1 ) @2
Avec A )! ) -.!
B ACB D AE ACE D
et
Et avec @ @ I 2.
AC . F JCKFL . M JCKFL . M
∑H H PO
NR P.Q0 S
et
min T Z ∑5 @5 . min T Z
UV,WF,XY.∑H AH UV,WF,XY.
On en déduit Fv,rk : , ! AF AF
Nota : Si t2=2.t1, la répartition des efforts se simplifies et ne dépend plus des propriétés des
matériaux. On a alors : K2=2.K1 et F2=2.F1. Ainsi, la résistance caractéristique en cisaillement de
l’assemblage doit être prise comme la résistance minimum des différents modes multipliée par le
nombre de plan de cisaillement.
7 Résistance de l’assemblage
La résistance caractéristique de l’assemblage à plans de cisaillement multiples est le minimum de la
résistance caractéristique des différents modes de rupture de l’assemblage. Il faudra également
vérifier, pour les assemblages bois/métal, que chaque tôle métallique reprenant 1 ou 2 plans de
cisaillement soit dimensionnée en conséquence, conformément à l’Eurocode 5-1-8 [2].
& ,[, ! , !. \ : ,
]
Avec : Fgv,Rk : Résistante caractéristique en cisaillement du groupe de fixations
Fv,Rk : Résistante caractéristique en cisaillement d’une fixations
nef,i : nombre efficace de la file i
On peut également calculer la résistance caractéristique du groupe de fixations pour les différentes
,^], ! . \ :
épaisseurs ti :
& ,[,^], ! ,
]
Les modes de rupture de l’assemblage agissant en traction parallèle au fil du bois sont au nombre de
4. La résistance caractéristique de l’assemblage est le minimum de la résistance caractéristique des
différents modes de rupture : FRk=minimum (Fgv,0,Rk ; Ft,0,Rk ; Fbs,Rk ; Frs,Rk)
, !. \ :
fil se calcule de la même manière que pour un assemblage agissant en compression parallèle au fil.
& ,[, ! ,
]
Avec : Fgv,0,Rk : Résistance caractéristique en cisaillement du groupe de fixations
Fv,Rk : Résistante caractéristique en cisaillement d’une fixations
nef,i : nombre efficace de la file i
, , ! . ∑5 @5 , , !.
min b c \ @5 . min d e
, !
@ @
5
j , , k\ l , m.
. lj ,
conformément à l’annexe A de l’Eurocode 5-1-1
q .l tuvw xyz 8u$yz { ) {, | ) |, 8 ) 8, | ) 8
o j , tuvw xy 8u$yz "
o
o 4. *+, ! lj ,
r . r(2 ) . 1s ) s . lj tuvw xy 8u$y }∗
"#,! . $. - 2 ,
p
j , ,
o
o *+, ! lj ,
or2(" . $ ) 2 s . lj , tuvw xy 8u$y •∗
n #,!
De la même manière que pour la rupture en cisaillement de bloc, il convient de combiner les
résistances caractéristiques de cisaillement en ligne des différentes épaisseurs ti avec les résistances
caractéristiques du groupe de fixations des autres épaisseurs au prorata du niveau d’effort atteint en
rupture par cisaillement en ligne de l’élément considéré. Le minimum des valeurs de combinaisons
€ , , ! . ∑5 @5 € , , !.
obtenues est la résistance caractéristique en cisaillement en ligne de l’assemblage.
min b c \ @5 . min d e
€ , !
@ @
5
avec : Frs,Rk : Résistante caractéristique en cisaillement en ligne de l’assemblage
Frs,ti,Rk : Résistante caractéristique en cisaillement en ligne de l’épaisseur ti
Ki: Raideur du sous-assemblage de l’épaisseur ti
. lj ,
conformément à l’annexe A de l’eurocode 5-1-1
q .l tuvw xyz 8u$yz { ) {, | ) |, 8 ) 8, | ) 8
o j , tuvw xy 8u$yz "
o
o 4. *+, ! $
r . r(2 ) . 1s ) s . lj tuvw xy 8u$y }
"#,! . $. - 2 ,
p
j , ,
o
o *+, ! $
tuvw xy 8u$y •
or2(" . $ ) 2s . lj ,
n #,!
d : diamètre de perçage
Les modes de rupture de l’assemblage agissant en traction perpendiculaire au fil du bois sont au
nombre de 2. La résistance caractéristique de l’assemblage est le minimum de la résistance
caractéristique des 2 modes de rupture : FRk=minimum (Fgv,Rk ; Fg90,Rk)
& , ! n. , !
Avec : Fgv,Rk : Résistante caractéristique en cisaillement du groupe de fixations
Fv,Rk : Résistante caractéristique en cisaillement d’une fixations
n: Nombre total de fixation
•[, ! . 1 ) „
l’assemblage :
&•[, !
8 Exemple de calcul
L’exemple de calcul, d’un assemblage à plans multiple, porte sur un assemblage d’un
contreventement en bois lamellé collé GL24 de section 200x200 assemblé avec 4 broches de
diamètre 12 mm et de classe 4.6 sur 2 plats métalliques en âme d’épaisseur 5 mm suivant la
configuration du schéma ci-dessous. Les efforts tranchants sont négligeables.
$ 12
l’Eurocode 5.1.1 [1]
@ €,…j † ,‡ . 440 ,‡ . 4815,4 ‰/88
23 23
La raideur aux ELU, Ku,f= 2/3 . Kser,f= 2/3 . 38 523 = 25682 N/mm
!. 9400.200.200
La raideur de la section totale de bois Ku,b
@…, 2. 2. 8 355 556 ‰/88
l 90
Il convient de prendre en compte dans le modèle de calcul le jeu de perçage de 0,5mm dans
les plats métalliques (1mm/2) ou de calculer le module sécant avec l’effort maximum Fd trouvé
aux états limites de service (ELS).
Si le calcul est fait en intégrant le jeu de perçage (calcul non linéaire), aucun problème, les
efforts réels seront directement trouvés dans la résolution du modèle. Si le calcul est fait par
module sécant (ufin= j + Fd/Kser => K’ser= Fd/ufin), il faudra s’assurer, par au moins, 1 itération,
que l’effort maximum Fd, pris en compte correspond, à peu prés, à la valeur du nouvelle effort
maximum trouvé dans la résolution du modèle.
} "#,[,! . . $. Œ32 ) . 1‘
•.Ž•,XY
•,R,Y.Q. B
E
Nombre efficace
f t1 16452
Résistance caractéristique du groupe de broches pour l’épaisseur t1
j t2 14478
Résistance caractéristique du groupe de broches pour l’épaisseur t2
: . ,^-, ! : . 2. min ? 2,94 . 2 . 89: ¦
& ,[,^-, !
m t2 11558
š›œ,•,ž¢, ¡ £§ ¨£Ÿ ¥
Nota : La rupture est déterminé par le mode g(t1) sur les éléments d’épaisseur t1, pour une
résistance caractéristique 26142 N. Pour cette résistance caractéristique, l’élément central
d’épaisseur t2 à un niveau de résistance de 52203 N (104487-2 . 26 142) bien inférieure à la
résistance caractéristique de son premier mode de rupture m(t2) (67961N).
lj , . 80 . 12 . 50 3400 88²
Section résiduelle perpendiculaire au fil pour t1
j , ,
. Œ32 ) . 1‘ 50 . Œ32 ) . 1‘
•.Ž•,XY
27 88
4 . 76745
•,R,Y.Q. B
E 27,42 .12 .502
. ²lj ) 2. ³
S°±W,V
j , , - ,
2. 160 . 12 . 6
. 80 . 12 ) 2.27 17324 88²
2
8´µ ? 8´µ ?
, , !
0,7. j , , . " ,! 0,7 . 17324 . 2,7 32742 ‰
š¶·,¬Ÿ, ¡ «¤ Ÿ-• ¥
lj , . - 80 . 12 . 88 5984 88²
Section résiduelle perpendiculaire au fil pour t2
j , -,
84150
Résistance caractéristique en cisaillement de bloc de l’assemblage
336 341 ‰
101 474. 89: ¸25388 89: ¦
, ! 148104 296 436 ‰
50698
š¶·, ¡ ¢¨£ ¤¹£ ¥
. Œ32 ) . 1‘ 50 . Œ32 ) . 1‘
•.Ž•,XY
27 88
4 . 76745
•,R,Y.Q. B
E 27,42 .12 .502
lj . T - ) Z
Q
j , , ,
12
2.2. 160 . 12 . 6 . d) 27e 18744 88²
2
25304
Résistance caractéristique en cisaillement en ligne de l’assemblage
101 138 ‰
101 474. 89: ¸25388 89: ¦
, ! 67478 135 060 ‰
50698
š¶·, ¡ Ÿ•Ÿ Ÿ¹« ¥
104 487 ‰
8.6 Résistance caractéristique de l’assemblage
q
& ,[, !
} "#,[,! . . $. Œ32 ) . 1‘
•.Ž•,XY
•,R,Y.Q. B
E
f 15465 ‰
, ! 4 . 89: ; g 4. min ™ 8604 ‰ 34416 ‰
h 11558 ‰
Nombre efficace
: . , ! 2,94 . 34416
Résistance caractéristique du groupe de broches
& ,[, !
š›œ,•, ¡ Ÿ•Ÿ Ÿ«¹ ®
4 . lj , . 4 . 80 . 12 . 47 12784 88²
Résistance caractéristique en cisaillement de bloc de l’épaisseur 4xt1
j ,• ,
lj ,
4. . ²lj , ) 2. ³
j ,• ,
2
4. 160 . 12 . 6 . 80 . 12 ) 2 .26,1 68273 88²
2. lj . T - ) Z
Q
Résistance caractéristique en cisaillement en ligne de l’épaisseur 4 t1
j ,- , ,
12
4.2.2. 160 . 12 . 6 . d ) 26,1e 72932 88²
2
€ ,- 0,5. j ,- , . " ,!
, ! 0,5 . 72932. 2,7
šº·,¢¬Ÿ, ¡ ¨« ¤-« ¥
Cette vérification n’étant pas normalisée dans Eurocode 5 et concernant un assemblage
« classique », cette valeur n’est pas retenue.
101 183 ‰
Résistance caractéristique de l’assemblage
& ,[, !
, ! 89: ; ,[, ! 89: ™545 952 ‰ 101 183 ‰
, ! 316 404 ‰
š»··, ¡ Ÿ•Ÿ Ÿ«¹ ¥
} "#,[,! . . $. Œ32 ) . 1‘
•.Ž•,XY
•,R,Y.Q. B
E
f 31916 ‰
, ! 2 . 89: ; g 2. min ™14325 ‰ 23116 ‰
h 11558 ‰
Nombre efficace
: . , ! 2,94 . 23116 N
Résistance caractéristique du groupe de broches
& ,[, !
š›œ,•, ¡ £§ ¨£Ÿ ®
2 . lj , . 2 . 80 . 12 . 97 13192 88²
Résistance caractéristique en cisaillement de bloc de l’épaisseur 2xt1
j ,- ,
lj , *+, !
2. . rlj ) 2.2( s
j ,- ,
2 ,
"#,! . $
2. lj . T - ) Z
Q
Résistance caractéristique en cisaillement en ligne de l’épaisseur 2 t1
j ,- , ,
12
2.2.2. 160 . 12 . 6 . d ) 30,5e 41464 88²
2
€ ,- 0,5. j ,- , . " ,!
, ! 0,5 . 41464. 2,7
šº·,¢¬Ÿ, ¡ -- ¨§£ ¥
Cette vérification n’étant pas normalisée dans Eurocode 5 et concernant un assemblage
« classique », cette valeur n’est pas retenue.
67 961 ‰
Résistance caractéristique de l’assemblage
& ,[, !
, ! 89: ; ,[, ! 89: ™563 376 ‰ £§ ¨£Ÿ ¥
, ! 326 502 ‰
j 32 904 ‰
2 . 89: ? -
2. min ¦ 19928 ‰
, !
k - 9 964 ‰
Nombre efficace
: . , ! 2,94 . 19928 N
Résistance caractéristique du groupe de broches
& ,[, !
š›œ,•, ¡ -« -«« ®
58 588 ‰
Résistance caractéristique de l’assemblage
& ,[, !
, ! 89: ; ,[, ! ™
89: 580 800 ‰ -« -«« ¥
, ! 326 502 ‰
$ 16
9.1.2 Raideur d’un plan de cisaillement
@ † ,‡
. 480 ,‡ . 7315 ‰/88
€,…j
23 23
La raideur aux ELU, Ku,f= 2/3 . Kser,f= 2/3 . 204820 = 136 546 N/mm
!. 10200.405.315
La raideur de la section totale de bois Ku,b
} "#,[,! . . $. Œ32 ) . 1‘
•.Ž•,XY
•,R,Y.Q. B
E
Nombre efficace
f t1 45 184
Résistance caractéristique du groupe de broches pour l’épaisseur t1
j t2 28 240
Résistance caractéristique du groupe de broches pour l’épaisseur t2
: . ,^-, ! : . 2. min ? 10,87 . 2 . 89: ¦
& ,[,^-, !
m t2 24 111
š›œ,•,ž¢, ¡ -¢¤ Ÿ§¹ ¥
Nota : La rupture est déterminé par le mode g(t1) sur les éléments d’épaisseur t1, pour une
résistance caractéristique 239 868 N. Pour cette résistance caractéristique, l’élément central
d’épaisseur t2 à un niveau de résistance de 439 845 N (919581-2 . 239868) bien inférieure à
la résistance caractéristique de son premier mode de rupture m(t2) (524 173N).
. ²lj ) 2. ³
S°±W,V
j , , - ,
2. 760 . 16.4 . 8
. 160 . 16.2 ) 2 . 49 155488 88²
2
8´µ ? 8´µ ?
, , !
0,7. j , , . " ,! 0,7 . 155488 . 3,2 348293 ‰
š¶·,¬Ÿ, ¡ ¤«£§¢• ¥
8´µ ? 8´µ ?
, -, !
0,7. j , -, . " ,! 0,7 . 172000 . 3,2 385280 ‰
š¶·,¬¢, ¡ ¹«- ¢«• ¥
486720
Résistance caractéristique en cisaillement de bloc de l’assemblage
479 515 . 89: ¸ 125 079 89: ¦1865937 ‰
, ! 385280 805502 ‰
229 357
š¶·, ¡ «•- -•¢ ¥
lj . T - ) Z
Q
j , , ,
16
3.2. 760 . 16.4 . 8 . d ) 49e 235296 88²
2
376474
Résistance caractéristique en cisaillement en ligne de l’assemblage
479 515 . 89: ¸ 125 079 89: ¦1 443 287 ‰
, ! 550400 1 150 717 ‰
229 357
š¶·, ¡ Ÿ Ÿ-• §Ÿ§ ¥
919 581 ‰
9.6 Résistance caractéristique de l’assemblage
q
& ,[, !
89:
,[, !
89: ;2 004 502 ‰
805 502 ‰
, !
p , ! 805 502 ‰
n €, ! 1 150 717 ‰
Nota : Suivant les essais menés par le CUST de Clermont Ferrand [4], la résistance caractéristique
estimée par essais de cet assemblage (C2) est de 960 000 N
10 Bibliographie
[1] Norme, NF EN 1995-1-1 - Calculs des structures en bois: règles générales et règles pour les
batiments, AFNOR, 2008.
[2] Norme, NF EN 1993-1-8 - Calcul des structures en acier - Calcul des assemblages, AFNOR, 2005.
[4] J.-P. BIGER, J.-F. BOCQUET et P. RACHER, «Testing and designing the joints for the pavilion of
Utopia,» chez World Conférence Timber Engineering, paper 4.3.3, Whistller, Canada, Aout 2000.
[5] J.-F. BOCQUET, C. BARTHRAM et A. PINEUR, L Block failure of dowelled connections subject to
bending reinforced with threaded rods, 45-7-5, CIB W18- Meeting 45 - Växjö, Sweden, Aout 2012.
[6] G. STAPF, S. AICHER et N. ZISI, Block shear failure of wooden dowel connections, 45-7-4, CIB W18
- Meeting 45 - Växjö, Sweden, Aout 2012.
[7] Norme, NF EN 1998-1 - Règles générales, actions sismiques et règles pour les batiments, AFNOR,
2005.
11 Auteurs
Jean-François BOCQUET, Professeur au département Génie Civil de l’université de Loraine