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Exercice 1.
1
9) Le groupe Gal(K1 /Q) ' Z/4Z contient un unique sous-groupe d’ordre
2. Il s’agit du sous-groupe engendré par la conjugaison complexe. On a donc
le résultat en utilisant la correspondance de Galois. Ensuite, K1 ∩R est bien
l’ensemble des points fixes de K1 par la conjugaison complexe.
10) Considérons α = ξ + ξ −1 = 2cos(2π/5) √ ∈ K1 ∩ R. On a 0 =
2 3 4 2
1 + ξ + ξ + ξ + ξ et √ donc α + α = 1 et α = ( 5 − 1)/2. Donc α ∈ / Q et
K1 ∩ R = Q[α] = Q[ 5].
11) L est le corps des invariants de K pour la conjugaison complexe,
donc d’après la correspondance de Galois [L : Q] = 20/2 = 10. De plus, L
contient K2 et L1 de degrés respectifs 5 et 2 sur Q, premiers entre eux. Le
corps qu’ils engendrent est donc L. √
12) Si c’était le cas, on aurait deux extensions de degré 2 Q[i] et Q[ 5]
dans K. Donc Gal(K/Q)
√ admettrait deux sous-groupes G1 = Gal(K/Q[i]), √
G2 = Gal(K/Q[ 5]) d’ordre 10. Ils admettent le sous-groupe S = Gal(K/Q[i, 5])
d’ordre 5. Ce sous-groupe est distingué dans Gal(K/Q) et il est égal à S =
Gal(K/K1 ) d’après l’indication. On peut donc considérer le morphisme de
surjection canonique π : Gal(K/Q) → Gal(K/Q)/S. Alors π(G1 ) ' G1 /S
et π(G2 ) ' G2 /S sont d’ordre 2. Mais Gal(K/Q)/S ' Gal(K1 /Q) est
cyclique d’ordre 4. Il admet donc un unique sous-groupe d’ordre 2. Donc
G1 = G2 , contradiction.
Exercice 2.
2
7) Si Q a une racine dans k, alors G stabilise cette racine, donc est dans
un sous-groupe d’ordre 8 d’après la question 2). Réciproquement, soit H
un sous-groupe de S4 d’ordre 8 contenant G. Alors d’après 4), les sous-
groupes maximaux sont d’ordre 6, 8 ou 12. Donc H est maximal égal à un
sous-groupe stabilisateur de la question 3). Donc une racine de Q est dans
k.
8) Le coefficient de X 2 est
−(x1 x3 + x2 x4 + x1 x2 + x3 x4 + x1 x4 + x2 x3 ) = −c2 = 0.
Le coefficient de X est
(x1 x3 +x2 x4 )(x1 x2 +x3 x4 )+(x1 x3 +x2 x4 )(x1 x4 +x2 x3 )+(x1 x2 +x3 x4 )(x1 x4 +x2 x3 )
X X X
=− xi /xj = − xi x−1
k
1≤i6=j≤4 1≤i≤4 k6=i
= −(x−1 −1 −1 −1
1 + x2 + x3 + x4 )c1 + 4 = 4.
Notons que x1 +x2 +x3 +x4 = 0 et x1 x2 +x1 x3 +x1 x4 +x2 x3 +x2 x4 +x3 x4 = 0
et donc x21 + x22 + x23 + x24 = 0. Le coefficient constant est
= −x21 − x22 − x23 − x24 − (x21 x22 x23 + x21 x22 x24 + x21 x23 x24 + x22 x23 x24 )
= −(x21 x22 x23 + x21 x22 x24 + x21 x23 x24 + x22 x23 x24 )
= 2c2 c1 − (x21 x22 x23 + x21 x22 x24 + x21 x23 x24 + x22 x23 x24 ) = c23 .
9) On montrer d’abord que R n’a pas de racine dans Q : il suffit d’écrire
que x = a/b est racine, puis a4 = b4 (ap + 1), donc b = 1 et x ∈ Z. Alors
d’après le Lemme de Gauss, R est le produit de (X − x) par un polynôme
à coefficients entiers. En regardant les termes constants, on obtient que
x = ±1, qui ne serait être racine. Maintenant, si Q n’est pas irréductible,
c’est le produit de deux polynômes de degré 2 à coefficients entiers, donc
R = (X 2 + aX + 1)(X 2 − aX − 1). Le terme de degré 2 donne a = 0,
contradiction.
10) L’action du groupe de Galois sur les racines est transitive. Il suffit
donc de montrer que Q(X) = X 3 + 4X − p2 n’a pas de racine dans Q.
Supposons qu’on en a une x = a/b. Alors a(a2 + 4b2 ) = p2 b3 et b3 divise
a2 + 4b2 donc b divise a2 et b = 1. Alors a(a2 + 4) = p2 donc a = ±1 ou ±p.
Contradiction dans tous les cas.
3
11) Une étude de la fonction montre qu’il y a 2 racines réelles (la dérivée
ne s’annule qu’une seule fois et la valeur en 0 est strictement négative).
12) La conjugaison complexe donne une transposition dans le groupe de
Galois. Ce n’est donc pas un sous-groupe de A4 . Il est donc isomorphe à
S4 .
Exercice 3.