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M2 GE

TP1 Apprentissage du Logiciel PV syst


Bilan et Diagnostique Energétique

Responsable du module : Etudiants :

Eric Moreau  CASSULE Délcio


 MVONDO Herman
Table de matières
Introduction……………………………………………………………………………………………………………………………………..3

1-Analyse du gisement solaire………………………………………………………………………………………………………….3

1.1-Comparaison de l’irradiation globale mensuelle entre PVGIS et PV Syst…………………………………….3

1.2-Comparaison de l’irradiation globale mensuelle avec PVGIS……………………………………………………..6

2-Création du projet………………………………………………………………………………………………………………………..8

2.1-Courbe du rayonnement cumulé en fonction de l’inclinaison des panneaux…………………………….11

2.2-Visualisation de la trajectoire du soleil……………………………………………………………………………………..12

2.3-Dimensionnement du champ en faisant varier les nombre de modules……………………………………12

3-Simulation et optimisation du projet…………………………………………………………………………………………..19

3.1-Résultats principaux…………………………………………………………………………………………………………………19

3.2-Calcul du rendement de l’installation……………………………………………………………………………………….20

3.3-Affichage du rapport…………………………………………………………………………………………………………………21

3.4-Energie produite par chaque mois…………………………………………………………………………………………….25

3.5-Détermination du jour où la consommation a été maximum……………………………………………………26

3.6-Détermination des tensions mini et maxi fournies par le champ PV………………………………………….27

4-Optimisation de l’installation avec une surface de 10000m2 ……………………………………………………….27

5-Production annuelle en fonction des latitudes…………………………………………………………………………….29

Conclusion………………………………………………………………………………………………………………………………………31

2
Introduction
Ce travail pratique nous permettra de nous familiariser avec le logiciel PV Syst. Ce dernier
est un logiciel de dimensionnement de panneaux solaires permettant d'obtenir diverses
informations telles que la production d'énergie, l'irradiation, le coût de l'installation, la
surface nécessaire, ou la production annuelle d'énergie. Un mode avancé permet d'obtenir
beaucoup plus d'informations pour une étude plus complète. Dans ce travail nous allons
dimensionner et optimiser la production d’une installation de panneaux photovoltaïques
couplés au réseau à Tours, on se servira de PVGIS pour effectuer des comparaisons avec PV
Syst sur les irradiances mensuelles.

1. Analyse du gisement solaire

1.1 Comparaison de l’irradiation globale mensuelle entre PVGIS et PV Syst


La comparaison entre les irradiations globales sera réalisée sur la ville de tours une
commune de l’ouest de la France dans le département d'Indre-et-Loire, sur PVGIS l’angle
d’inclinaison est donné 35° une fois qu’on entre les caractéristiques de la ville alors que sur
PV Syst nous devons jouer sur l’orientation afin de trouver l’angle optimum. Le logiciel PV
Syst contient une base de données météorologique dans laquelle les données sont captées
de méteonorm ou par la NASA. Ci-dessous les valeurs des irradiances mensuelles durant
toute l’année sur le site de Tours donné par PVGIS :

Fig. 1 : Irradiance globale mensuelle obtenue avec PVGIS sur le site de Tours

3
𝑯𝒉 C’est l’irradiation globale en 𝑤ℎ/𝑚2 /𝑗𝑜𝑢𝑟
H(35) ça représente l’irradiation sur un plan incliné optimale 35
𝑰𝒑𝒐𝒕 C’est l’Inclinaison optimale
𝑻𝟐𝟒𝒉 Température moyenne journalière

Nous avons obtenus aussi les irradiances avec PV Syst elles sont données en Kwh/m2 /jour
donc nous avons dû convertir celles obtenues avec PV GIS afin de mieux les comparer.

On trouve ci-dessous le tableau comparatif entre les irradiances obtenues avec le logiciel PV
Syst et PVGIS :

PV Syst PVGIS
Irradiance globale Irradiance globale
Mois (𝑲𝒘𝒉/𝒎𝟐 /𝒋𝒐𝒖𝒓) Température (°C) (𝑲𝒘𝒉/𝒎𝟐 /𝒋𝒐𝒖𝒓) Température (°C)
Janvier 1,01 4,8 1,03 4,6
Février 1,77 5,3 1,86 4,1
Mars 3,08 8 3,35 8
Avril 4,39 10,7 4,71 11,3
Mai 5,35 14,5 5,33 14
Juin 6,01 18,2 6,04 17,7
Juillet 5,81 19,6 6,03 20,1
Août 5,11 19,5 5,15 19,4
Septembre 3,76 16 4,02 16,5
Octobre 2,16 12,7 2,32 13,1
Novembre 1,19 7,8 1,26 9,1
Décembre 0,82 4,7 0,915 5,9
Fig. 2: Comparaison de l’irradiance et température sous forme de tableaux entre PV syst et PVGIS sur le site de Tours

Comparaisons des irradiances mensuelles


7
Irradiances globale (kwh/m2/jour

6
5
4
3
Pv syst
2
PV gys
1
0

mois de l'année

Fig. 3: irradiance globale mensuelle

4
La comparaison entre PVGIS et PV Syst a été réalisée pour un angle fixe de 35°(PVGIS). Les
données obtenues sont assez proches dans l’ensemble et ils correspondent à ce que l’on
attendait, c’est-à-dire que l’irradiation est plus importante en été qu’en hiver. Sur
l’ensemble si nous faisons une moyenne on note que PVGIS donne des résultats légèrement
supérieurs à ceux de PV Syst, PVGIS obtient ses valeurs à partir « CM SAF » (Satellite
Application Facility on Climate Monitoring) alors que PV Syst les obtient par la meteonorm
ou par la NASA. Nous avons jugé important de récolter aussi les valeurs des températures
comme nous l’avons illustré dans notre tableau car elle influence beaucoup sur le
rendement d’un panneau solaire comme nous avons vu l’année dernière en cours
l’augmentation de la température entraine une diminution du gap optique le courant
augmente faiblement et la tension chute plus sensiblement par conséquent le rendement de
la cellule diminue. On rappelle qu'au-delà de 25°C, les panneaux photovoltaïques perdent
0.4% tous les degrés.

1.2 Comparaison de l’irradiation globale mensuelle avec PVGIS

Fig.4 : courbes de l’irradiance globale et diffuse en été

Ce graphe représente les courbes de l’irradiation globale et diffuse en jour de l’été, la courbe
bleue représente la courbe de l’irradiation globale idéale et la noire qui est la réelle, se
rapproche de plus en plus de la bleue, on note que la courbe idéale est très stable et son pic
est atteint vers 13h 30min à peu près, sans présence de nuage (clear sky) contrairement à la
courbe réelle qui varie beaucoup dû aux nuages et aux obstacles (bâtiments) qui cachent le
soleil et font que la valeur de l’énergie lumineuse réelle reçue du le soleil à la surface de la
terre (Irradiance) varie.

5
Fig.5 : courbes de l’irradiance globale et diffuse en hiver

Nous avons observé aussi l’irradiation diffuse en hiver, la courbe idéale est représentée en
noir pointillé sans présence de nuages tandis que la courbe réelle est obtenue avec la
présence de nuage. On remarque que l’irradiation diffuse horizontale est logiquement moins
importante en hiver qu’en été car on a un rayonnement plus important en été. On peut aussi
voir sur cette courbe météo que l’irradiation diffuse horizontale est importante durant la
première partie de la journée, de 9h à 13h puis diminue brusquement durant la période
allant de 13h à 18h. Le début de cette journée était ensoleillée puis des nuages sont venus
obscurcirent le ciel durant le reste de la journée.

Fig6. Indice de clarté

6
Nous avons observé aussi l’indice de clarté, ça représente le rapport entre le rayonnement
global reçu au sol et la valeur correspondante reçue au-dessus de l’atmosphère. On constate
sur le graphe que l’indice de clarté est beaucoup plus élevé en été, cela est dû au fait qu’en
été la présence des nuages est moins importante que dans les autres saisons. Comme
l’indice de clarté est plus élevé en été cela veut dire que l’irradiance globale directe est plus
importante que la diffuse car il n’y a pas présence de nuage contrairement en hiver l’indice
est trop bas cela s’explique par la présence de nuage qui cachent le soleil et l’irradiance
diffuse sera plus élevée qu’en été.

Fig.7 temeprature pendant moyennes pendant les mois de l’année

Le graphe ci-dessus c’est l’illustration de la température moyenne pendant le mois de


l’année. On observe que la température est élevée au mois de juillet et Août, mais sans
aucun risque pour les panneaux car la température est en dessous de 25°C. Sachant que les
performances des panneaux diminuent lorsque la température commence à dépasser 25°C
la tension de la cellule perd 2mv/°C et a puissance diminue de 0.5 % par °C (cours M1 SEDD).

7
Fig.8 temeprature pendant moyennes pendant les jours de l’année

Une fois qu’on a observé la température moyenne tout au long de l’année on voulait voir si
pendant un jour de l’année les performances des panneaux diminueraient on a trouvé 4
jours où la température dépassent 25°C notamment en juin, juillet et Août ceci veut dire que
pendant les jours correspondant au mois cité dernièrement le rendement des modules
chuteraient de 0.5 par °C.

A partir de ces différentes figures, on peut conclure que le site de Tours présente une forte
instabilité d’irradiation sur l’année, l’irradiation globale diffuse idéale (sans couverture
nuageuse) est en dessous de l’irradiation diffuse réelle ce qui indique une présence quasi-
permanente des nuages dans le ciel de Tours.
La température moyenne de l’année au site de Tours fluctue beaucoup sans grandes risques
pour l’installation photovoltaïque. Elle croît en début d’année, avant de passer par un
maximum en juillet et août, puis décroît jusqu’en fin d’année. La moyenne de cette
température est de 11°, donc Tours est dans la moyenne admissible de température
ambiante favorable à une installation photovoltaïque.
Enfin, on peut dire que le gisement solaire de Tours est instable sur l’année.

2. Création du projet
Notre panneau est incliné de 37 ° et d’azimut 0 ° (Sud) pendant toute l’année, on observe
que l’irradiation globale moyenne reçue par le panneau est de1456Kwh/m2 . Après avoir
joué sur l’angle et l’azimut, nous avons trouvé l’optimum du rayonnement sur l’année puis
en hiver et en été à Tours. Nous avons fait une inclinaison saisonnière on a obtenu un angle
optimum de 27° correspondant à une irradiation 1004 Kwh/m2 en été à Azimut nul et 58°

8
avec une irradiation de 493 𝐾𝑤ℎ/𝑚2 en hiver Azimut nul. Finalement, on remarque donc
qu’on a un gain d’environ 3.5 % pour une installation avec un ajustement saisonnier.

Fig.9 inclinaison du panneauxchanger

Nous avons pu déterminer l’albédo ci-dessous la figure obtenue de PV Syst

Fig.10 détermination de l’albedo

L’albédo c’est la partie d’énergie lumineuse qui est réfléchie vers le sol sa valeur est
comprise entre 0 et 1 plus la surface est réfléchissante plus l’albédo est élevé. L’albédo est
déterminé en fonction du milieu dans lequel les panneaux seront installés dans notre cas
c’est une herbe fraiche de valeur de 0.26.

9
En faisant varier l’angle de 0° de 90°, nous avons obtenu le rayonnement cumulé sur l’année
qui passe par un maximum, quelle que soit la saison. Nous avons trouvé l’optimum du
rayonnement sur l’année puis en hiver et été à Tours. Ci-dessous nous avons les tableaux des
variations de ces derniers paramètres :
Irradiation Globale Irradiation Globale
inclinaison (°) (kWh/m²) inclinaison (°) (kWh/m²)
0 1234 0 929
10 1336 10 976
15 1375
15 991
20 1407
20 1000
25 1431
30 1447 27 1004
35 1455 30 1002
37 1456 35 996
40 1454 40 983
45 1444 45 964
50 1426 50 940
55 1400 55 911
60 1366
60 876
65 1325
65 836
70 1276
75 1220 70 793
80 1157 75 746
90 1013 80 695
Fig.11 irradiation globale sur l’année 90 582

Fig.12 irradiation globale en été

Irradiation Globale
inclinaison (°) (kWh/m²)
0 305
10 360
15 385
20 408
25 428
30 446
35 461
40 473
45 482
50 489
55 492
58 493
65 490
70 484
75 475
80 464
90 433
Fig.13 irradiation globale en hiver

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2.1 Courbe du rayonnement cumulé en fonction de l’inclinaison des panneaux

Nous avons tracé le rayonnement cumulé sur l’année en fonction de l’angle des panneaux,
pour un angle fixe sur toute l’année, puis avec un ajustement saisonnier de l’angle :

Courbes des rayonnements cumulés en fonction


de l'inclinaison des panneaux
1600

1400

1200
Irradiation (kwh/m²)

1000

800 Irradince globale sur l'année


Irradiance globale en été
600
Irradiance globale en hiver
400

200

0
0 20 40 60 80 100
Inclinaison des panneaux

Fig 14. Evolution du rayonnement cumulé en fonction de l’inclinaison

D’après les courbes obtenues on constate que le rayonnement cumulé est beaucoup plus
important sur l’année, après avoir trouvé l’angle optimum en été de 27° si on met les
panneaux à cette inclinaison pendant toute l’année nous allons gagner en été et perdre dans
les autres saisons de même si on garde l’angle optimum en hiver. Ceci veut dire que
l’irradiation pour un plan fixe annuel est largement mieux que prendre les angles optimums
de chaque saison. Finalement, on remarque qu’on a un gain d’environ 3.5 % pour une
installation avec un ajustement saisonnier, ce qu’un gain d’énergie n’est pas suffisant pour
rentabiliser l’investissement sur un tel système.

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2.2 Visualisation de la trajectoire du soleil

Fig. 15 trajectoire du soleil

Ce diagramme nous montre la course du soleil durant toute l’année. On peut voir que le
soleil atteint sa hauteur maximale de 67°.5 à midi en été solstice d’été. Néanmoins en hiver
sa hauteur n’atteint que 20°.

2.3 Dimensionnement du champ en faisant varier les nombres de modules

Dans cette étape nous avons procédé au dimensionnement de notre champ en jouant sur les
nombres de modules en série et le nombre de strings, pour une première phase nous avons
entré la valeur de notre puissance désirée de 1000 KWc, la surface disponible proposée par
PV Syst est de 6560 𝑚2 , ensuite nous avons choisi le panneaux solar Energy de 250Wc
faisant un total de 4000 panneaux nécessaire à l’installation c’est logique car nous désirons
installer une puissance de 1000 KWc et 250*4000 ça nous donne bien 1000 KWc puis un
choix d’onduleur a été effectué nous avons choisi deux onduleurs de puissance 500 KWc
tout chacun faisant un total de 1000 KWc (puissance désirée) ci-dessous est illustré l’image
du premier essais sur le dimensionnement du champ.

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Fig. 16 dimensionnement du champ

Nous avons essayé une disposition avec 17 panneaux en série et 220 chaînes, il faut alors
3740 modules PV couvrant une surface de 6134𝑚2 . Cette disposition présente une perte sur
puissance de 0,0% avec un rapport de puissance nominale de 0,94. Dans les STC le champ
délivre une puissance nominale de 935 kW. La tension MPP à 20°C est de 521 V et le courant
MPP (STC) est de 1855 A. Cet essai n’est pas du tout optimum on n’atteint même pas la
puissance désirée et l’onduleur est surdimensionné la puissance des deux onduleurs est
supérieure à la puissance nominale du champ.

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Fig. 17 courbe caractéristique du premier essai

On peut remarquer que pour un rapport de puissance nominale de 0.94, la courbe de


distribution d’énergie du champ au MPP ne se situe pas dans la même zone que celle de
l’énergie à la sortie de l’onduleur avec limitation de puissance. On peut aussi voir que la
distribution d’énergie du champ au MPP et l’énergie à la sortie de l’onduleur avec limitation
de puissance ne sont pas trop importantes dans ce cas.

Ensuite nous avons effectué un deuxième essai : 21 en série et 226 chaînes, il faut alors 4746
modules PV couvrant une surface de 7783 m2. Cette disposition présente une perte sur
puissance de 0.1% avec un rapport de puissance nominale de 1,19. Dans les STC le champ
délivre une puissance nominale de 1187 kW. La tension MPP à 20°C est de 644 V et le
courant MPP (STC) est de 1905 A.
On remarque que la puissance du champ PV est supérieure à la puissance nominale de
l’onduleur avec un très grand écart ce qui engendre de très grande perte sur puissance. Ici
on a de perte sur puissance de 0.1%. La tension V0c du champ à -10° est aussi plus grande
que la tension maximale admissible à l’entrée de l’onduleur cet essai nous a permis de voir à

14
partir de quel nombre des panneaux on observe les pertes de puissance. Donc cette
combinaison n’est pas optimale illustré ci-dessous.

Fig. 18 dimensionnement deuxième essai

15
Fig. 19 courbe caractéristique du deuxième essai

On peut remarquer que pour un rapport de puissance nominale de 1.19, la courbe de


distribution d’énergie du champ au MPP ne se superpose pas à celle de l’énergie à la sortie
de l’onduleur avec limitation de puissance. On peut aussi voir que la distribution d’énergie
du champ au MPP et l’énergie à la sortie de l’onduleur avec limitation de puissance sont
beaucoup plus importantes dans ce cas.

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Nous avons fini par choisir le troisième essai ci-dessous pour optimiser le fonctionnement de
notre système et répondre au cahier de charge comme on peut voir sur la figure :

Fig. 20 dimensionnement du champ troisième essai

La figure 17 montre le troisième essais que nous avons réalisé pour dimensionner le champ
avec 21 modules en série et un nombre de chaines de 225 donc 4725 modules pour une
surface de 7749 𝑚2 cette disposition présente une perte en puissance de 0% avec un rapport
de puissance nominale de 1.18 et une puissance de champ de 1181 KWc avec cette
disposition la production annuelle d’énergie est de 1445 MWh/ les STC le champ délivre une
puissance nominale de 1181 kWc. La tension MPP à 20°C est de 644 V et le courant MPP
(STC) est de 1897 A. Dans cette combinaison, la puissance du champ PV est légèrement
supérieure à la puissance nominale de l’onduleur ce qui est acceptable. Les tensions sont
admissibles à l’entrée de l’onduleur. Donc cette combinaison est optimale.

17
Fig. 21 courbe caractéristique du troisième essai

On constate que pour un rapport de puissance nominale de 1.18, la courbe de distribution


d’énergie du champ au MPP se superpose parfaitement à celle de l’énergie à la sortie de
l’onduleur avec limitation de puissance. On peut aussi voir que la distribution d’énergie du
champ au MPP et l’énergie à la sortie de l’onduleur avec limitation de puissance sont
importantes dans ce cas. Donc pour optimiser le dimensionnement du champ par rapport à
l’onduleur, on doit beaucoup plus tenir compte du rapport de puissance nominale 𝑃𝑛𝑜𝑚 qui
est ici une très bonne référence pour l’optimisation car c’est ce rapport qui lie la puissance
nominale du champ et la puissance nominale de l’onduleur. Face à la quasi-impossibilité
d’atteindre la puissance en STC, il est mieux de sous-dimensionner l’onduleur par rapport au
champ. Il ne faut pas sur-dimensionner l’onduleur car son rendement est faible quand il
fonctionne en-deçà de sa puissance nominale. D’où l’intérêt de le sous-dimensionner par
rapport au champ ou surdimensionné le champ par rapport à l’onduleur. Et sans oublier
aussi que plus le champ est surdimensionné par rapport à l’onduleur, plus on a des pertes
sur puissance. Donc pour réduire ces pertes, on doit jouer sur le rapport de puissance
nominale 𝑃𝑛𝑜𝑚 . Plus ce rapport est élevé plus il y a de pertes. Il faut trouver un compromis
entre ces deux situations extrêmes. Généralement, il faut avoir un rapport puissance
nominal du champ sur celle de l’onduleur de l’ordre de 1,25.

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3- Simulation et optimisation du projet
Nous avons effectué la simulation en sauvant la variante et on a obtenu le tableau suivant :

3.1 Résultats principaux

 Production du système : correspond à l’énergie produite par notre système


par an ou l’énergie injectée au réseau que dans notre cas est de
1445MWh/an
 Productible : 1224 KWh/ kWc /an ça représente l’énergie produite par kWc
par an par notre système par an.
 Indice de performance : correspond à l'indice de performance (Performance
Ratio) ou facteur de qualité désigne le rapport entre le rendement réel et le
rendement théorique de notre système 0.857 pour notre installation
 Production normalisée : 3.35 KWh/ kWc /jour correspond à la production
normalisée (énergie utile produite) par kWc par jour par notre système.
 Pertes champ : 0.45 KWh/ kWc /jour correspond aux pertes d’énergie par
kWc par jour au niveau du champ de notre système.
 Pertes système : 0.11 KWh/ kWc /jour correspond aux pertes d’énergie par
kWc par jour de notre système.

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3.2 Calcul du rendement de l’installation

Fig : 22 Diagramme d’entrée et sortie journalier

𝐄𝐣
𝛈=
𝛙𝐣 ∗ 𝐒

𝛈 C’est le rendement moyen de l’installation

𝐄𝐣 C’est l’énergie injectée par le réseau par jour en KWh/jour

𝛙𝐣 Irradiation globale incidente par jour en KWh/𝑚2 *jour

S c’est la surface en 𝑚2

𝟕𝟓𝟎𝟎KWh/jour
𝛈=
𝟖KWh/𝑚2 ∗ jour ∗ 𝟕𝟕𝟒𝟗𝑚2

Donc le rendement moyen de notre installation est de : 12.09%

20
3.3 Affichage du rapport

21
Ce rapport contient les données nécessaires de notre installation de la création de la
localisation et du gisement solaire jusqu’à la création du projet.
Sur la 1ière page du rapport, nous avons comme nouvelle information les facteurs de pertes
du champ PV qui se répartissent comme suit :
 Facteurs de pertes thermique 20 W/m².K à Uc (const) et 0 W/m².K/m/s à Uv
(vent)
 Perte ohmique de câblage 1,5% aux STC
 Perte de qualité module 1,5% au MPP
 Perte de « mismatch » modules 1% au MPP

22
Au niveau de la deuxième page du rapport, nous avons comme nouvelle information la
production normalisée et l’indice de performance mensuelle de notre installation :

La figure de gauche, indique que notre installation produit par jour 3,35 kWh/kWc ce qui
correspond à la production normalisée ou l’énergie utile produite (sortie de l’onduleur) avec
des pertes de collection (champ PV) de 0,45kWh/kWc par jour et des pertes système
(onduleur,…) de 0,11kWh/kWc par jour. A travers la même courbe, on peut remarquer que
plus l’énergie produite est grande, plus on a de pertes et en plus les pertes sont beaucoup
plus importantes aux mois de fort ensoleillement.
La figure de droite, indique que notre installation a un indice de performance 0.857 sur
l’année. A travers la même figure, on peut remarquer que cet indice de performance est
faible pendant les mois de fort ensoleillement et élevé en hiver d’où l’influence de la
température sur la performance de notre système. Donc plus il fera chaud, plus l’indice de
performance en sera faible.
Sur la 3ème page du rapport, nous avons comme nouvelle information le diagramme des
pertes sur l’année entière ci-dessous le tableau des pertes :

23
Dans ce diagramme, nous partons d’une irradiation globale horizontale de
1234kWh/m² avec un apport de 15,6% de global incident plan capteurs et une perte de
3,1% (facteur d’IAM sur global), on obtient 1383 kWh/m². Avec une surface totale de champ
de 7749 m² et une efficacité aux STC des PV égale à 15,41%, on obtient donc une énergie du
champ égale à 1652 MWh. 0,8% de cette énergie sera perdue par manque d’irradiation
suffisante sur l’année. A cela viennent s’ajouter les pertes dues à l’élévation de la
température des cellules 5,8%, les pertes dues à la qualité des modules 1,5%, pertes dues au
champ 1% et les pertes ohmiques de câblage 0,9%. Ce qui conduit à obtenir une énergie en
sortie du champ de 1493 MWh. Enfin, au niveau de l’onduleur, on a une perte de 3,2% dues

24
à son fonctionnement et son efficacité. Donc à la sortie de l’onduleur, on une énergie de
1445 MWh. C’est cette énergie qui est produite par notre système par an ou l’énergie
injectée dans le réseau par an. Le surdimensionnement du champ par rapport à l’onduleur
nous a permis d’annuler les pertes de surpuissance. D’où l’intérêt du sous-dimensionnement
de l’onduleur par rapport au champ.

3.4 Energie produite par chaque mois

Fig : 23 Energie mensuelle

A partir de ce tableau on remarque que la production mensuelle de notre système est


importante lors du mois d’avril à septembre mais beaucoup plus importante au mois d’août.

25
3.5 Détermination du jour où la consommation a été maximum :

Fig : 24 Energie journalière

Le jour où la consommation a été maximum correspond au 15 mai d’après ce graphe, on voit


que le du pic de production est atteint le 15 mai, ce qui correspond au jour de l’année où la
production a été maximum dû à l’irradiation solaire et la température de ce mois de l’année,
ce jour présente de bonnes conditions climatiques. Ce qui peut justifier l’importante
production d’énergie de ce jour malgré le fait que le mois d’Aout on a beaucoup pus de
rayonnement mais la température dépasse quelque fois le 25°C baissant ainsi le rendement
des panneaux

26
3.6 Détermination des tensions mini et maxi fournies par le champ PV

Pour trouver les tensions mini et maxi fournies par le champ PV, nous avons utilisé le graphe
ci-dessous :

Fig : 25 Distribution de la tension du champ

Ce graphe de distribution des tensions du champ montre un pic de tension de 680 V et un


minimum d’environ 513V. La distribution est plus importante pour des tensions allant de
590V à 630V car on dépasse les 80 heures de fonctionnement dans cette zone par an. Ce qui
correspond à la plage de fonctionnement de l’onduleur.

4- Optimisation de l’installation avec une surface de 10000𝑚2


On cherche maintenant à optimiser l’installation avec une surface disponible de 10 000𝑚2
dans le but d’observer l’influence des différents paramètres d’entrés de fonctionnement,
notamment les types de panneaux, la puissance nominale du champ, l’énergie produite,
l’indice de performance etc. L’angle d’inclinaison des panneaux a un ajustement saisonnier
ayant un angle de 27° pour l’été et de 58°pour l’hiver et 37 sur l’année. Pour cette étude
nous avons pris différents types de panneaux mono-si, poly cristallin nous les avons

27
comparés tout en regardant celui qui a la production annuelle la plus importante. Le tableau
ci-dessous résume les choix les plus pertinents que nous avons faits :

technologie des cellules mono-si 2010 Poly-si 2012 mono-si 2013


Puissance PV 300W-30V 300W-30V 360W-50V
Puissance d'entrée 1629,6KW 1560,3KW 2207,5KW
PV en série 15 14 12
PV en parallèle 349 371 511
Tension PV (60°) 457V 425V 629V
Tension PV (-10°C) 751V 698V 611V
tension de l'onduleur 450-700V 320-700V 596-850V
nombre d'onduleur 42 3 2
Type d'onduleur 30KW 500KW 1000KW
P champ stc 1571KW 1558KW 2208KW
rapport nominal 1,25 1,04 1,1
Production annuel 1842 MWh/ans 1937 MWh/ans 2802 MWh/ans
Indice de performance 0,822 0,871 0,89
2
surface de l'installation 9637 𝑚 10000 m² 10000 m²
0,191138321 0,1937 0,2802
Production du système MWh/ans/m² MWh/ans/m² MWh/ans/m²
Fig.26 : test pour le dimensionnement

 Pour l’inclinaison des panneaux on constate un gain quand on a angle unique


annuelle qui représente un angle intermédiaire entre l’angle de l’hiver et celui de
l’été.

 Pour observer l’influence des onduleurs dans la production du système, nous avons
fait une simulation prenant 42 onduleurs de 30 KW et une simulation prenant 3
onduleurs de 500 KW. On constate que la production du système est plus faible
lorsqu’on utilise 42 onduleurs. Cela est dû à la somme des pertes des petits
onduleurs qui sont supérieurs aux pertes des 3 onduleurs à 500KW

 Pour constater l’influence du nombre de string et du nombre de modules en série


nous avons réalisé une simulation avec 14 modules en séries et 371 en parallèles et
une autre avec 20 modules en séries et 259 en parallèles. On remarque qu’on a une
meilleure production quand on met plus de modules en série, car la tension du
champ de PV augmente, ce qui fait que les onduleurs (500KW) fonctionnent
beaucoup plus à leurs tensions nominales

 Concernant la technologie des cellules, on constate que les panneaux monocristallins


produisent plus que la technologie polycristalline, ça c’est dû au fait que la
technologie monocristalline se compose à base d’un seul et même cristal de silicium
de grande taille alors que le poly cristallin composé de plusieurs, augmentant ainsi les
pertes lors de la fabrication. nous n’avons pas étudié les autres technologies de
panneaux nommément la technologie amorphe car elle présente un rendement très
faible.

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 Trois tests ont été effectués avec 3 puissances d’onduleurs différentes et nous avons
remarqué qu’il vaut mieux utiliser un seul onduleur de grande puissance plutôt que
plusieurs onduleurs de puissance inférieure car si nous utilisons 3 onduleurs ou plus,
la somme des pertes sur chaque petit onduleur entrainent des pertes beaucoup plus
importantes. En revanche si l’onduleur tombe en panne on ne produit plus rien alors
qu’avec deux onduleurs, si l’un tombe en panne on continue de produire la moitié de
la production. La solution à un onduleur sera préféré aux deux onduleurs
précédemment choisie.

 Nous avons choisi le panneau monocristallin comme étant la configuration optimum


car c’est la configuration qui nous donne une production annuelle et une production
de système plus élevée avec les caractéristiques suivantes : puissance du panneau de
360Wc, avec un rendement des modules à 22.10% et une tension d’entrée de 50V.
Deux onduleurs de 1000KW ayant une plage de tension de 596-850V ce
dimensionnement est composé de 12 modules en série et 511 en parallèle. Cette
configuration permet d’atteindre une production annuelle de 2802MW et une
production du système de 0.2802 2802MW/an/m².

5- Production annuelle en fonction des latitudes


Nous avons gardé la configuration optimum afin de déterminer la production annuelle pour
les 10 villes du nord au sud de l’Europe en optimisant à chaque fois l’angle. Ci-dessous le
tableau des essais de la production annuelle en fonction de latitude.

Pv syst PVGIS
angle production angle production
pays ville latitude optimum annuelle(MWh) optimum annuelle(MWh)
suède Stockholm 59,4 47 2395 44 2280
Danemark Copenhague 55,73 40 2306 40 2190
R-czech Prague 50,1 38 2379 34 2100
Allemagne Munich 48,35 40 2726 36 2260
France limoge 45,7 39 2876 36 2560
France Marseille 43,5 38 3703 37 3250
Espagne Madrid 40,3 38 3671 36 3430
Portugal Lisbonne 38,72 34 3932 34 3220
Malte Qrendi 35,83 32 3946 31 3610
Fig.27 production annuelle en fonction des latitudes

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Comparaison des production annuelle en
fonction des latitudes

4500
4000
roduction annuelle (MWh/an)

3500
3000
2500
2000 Prod. Annuelle PV Syst

1500 Prod. Annuelle PVGIS

1000
500
0
59,4 55,73 50,1 48,35 45,7 43,5 40,3 38,72 35,83
Latitudes des villes (° )

On constate que plus on s’approche du sud (faible latitudes), plus on la quantité de soleil
que reçoit l’installation est grande, plus la production est élevée. L’angle d’inclinaison des
panneaux diminue ce qui est compréhensible car plus on s’approche de l’équateur, plus les
rayons du soleil arrive perpendiculairement et donc l’angle des panneaux diminue. Ci-
dessous le graphe comparatif entre les productions annuelles.

On constate que les productions annuelles avec PVGIS sont moins importantes car ils
considèrent beaucoup plus des pertes que PV syst. En plus PVGIS ne prend en compte ni la
technologie des panneaux ni celle des onduleurs, dont même en partant des données
d’irradiations presque similaire il est difficile d’aboutir aux mêmes résultats

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Conclusion
Ce premier projet nous a permis de comprendre le fonctionnement de PVsyst. Plus
précisément l’étude d’un système couplé au réseau. Nous avons également regardé les
caractéristiques des différents composants du système permettant par la suite d’optimiser
l’installation pour avoir une production importante tout en réduisant les pertes du système.
Nous avons également pu regarder les différents graphes et tableaux fournis par PVsyst,
nous permettant de constater l’étendu des données qu’il est possible d’exploiter. Un
paramètre très important pour la production d’énergie c’est l’angle optimum, qui est
déterminé automatiquement par PVGIS, sur PV syst on doit le trouver soit en été, en hiver
ou en faisant l’ajustement saisonnier on constate que dans l’ensemble l’ajustement
saisonnier produit plus que l’angle optimal sauf au mois de Mars Avril et Septembre qui sont
des saisons entre l’été et l’hiver et donc durant cette période l’angle optimal assure une
meilleur production. PVsyst étant un logiciel prenant en compte plus de paramètres que
PVGIS, on considère que les résultats obtenus à partir de PVsyst sont beaucoup plus fiables
que ce de PVGIS

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