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MINISTÈRE DES TRANSPORTS MINISTÈRE DE L´ÉCONOMIE

Direction générale Commission centrale des marchés.


des transports Intérieurs.
Groupe permanent d´étude
des marchés de travaux.
Direction des routes
et de la circulation routière.

MARCHÉS PUBLICS

Cahier des clauses techniques générales


applicables aux marchés de travaux publics

FASCICULE N° 28
Exécution de chaussées en béton de ciment.
(Circulaire n° 78-160 du 15 décembre 1978.)

Tous renseignements ou observations au sujet du présent fascicule


doivent être adressés :
- soit au secrétariat général de la commission centrale des mar-
chés, 41, quai Branly, 75700 Paris (tél. : 550-71-11, poste 31-85) ;
- soit au président ou au secrétariat du GPEM/T, conseil général
des ponts et chaussées, ministère de l´environnement et du
cadre de vie, 246, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris
(tél. : 544-39-93, postes 40-06 et 40-14).
ET 78/51 ter . - 1.

Ressaisie DTRF
MINISTÈRE DE L´ENVIRONNEMENT ET DU CADRE DE VIE
MINISTÈRE DES TRANSPORTS. - TEXTES OFFICIELS

MINISTÈRE DES TRANSPORTS 136-0

Direction générale des transports intérieurs. Non parue JO


Direction des routes et de la circulation routière.
(78-51 ter )

CIRCULAIRE N° 78-160 DU 15 DECEMBRE 1978


relative au fascicule 28 « Exécution de chaussées en
béton de ciment » du cahier des clauses techniques
générales applicables aux marchés de travaux publics
(CCTG - Travaux).

Textes annexés :

I. - Décret n° 78-960 du 9 août 1978.

II. - Textes et commentaires du fascicule 28.

III. - Annexe aux commentaires du fascicule 28. - Fabrication


du béton.

IV. - Documents types pour l´application du fascicule 28.

V. - Documents techniques généraux applicables aux marchés


de travaux publics passés au nom de l´Etat. - Recti-
ficatif à l´annexe V à la circulaire n° 78-10 du 13 jan-
vier 1978 (1).

Textes annulés :
- Circulaire n° 73-99 du 22 mai 1973 et les 4 pièces jointes
à elle (2).

(1) Fascicule spécial n° 78-3 bis.


(2) Fascicule spécial n° 73-44 bis.

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-2-

Le ministre des transports


à
Messieurs les directeurs et chefs de service de l´adminis-
tration centrale ;
Messieurs les ingénieurs généraux des ponts et chaussées,
chargés d´une circonscription ou d´une mission d´ins-
pection générale ;
Messieurs les directeurs régionaux de l´équipement (sous
couvert de Messieurs les préfets de région) ;
Messieurs les directeurs départementaux de l´équipement
(sous couvert de Messieurs les préfets) ;
Messieurs les chefs des services maritimes (sous couvert
de Messieurs les préfets) ;
Messieurs les chefs des services de navigation ;
Messieurs les directeurs des ports autonomes de Dun-
kerque, Le Havre, Rouen, Nantes - Saint-Nazaire, Bor-
deaux, Marseille, Strasbourg, Paris et la Guadeloupe ;
Messieurs les ingénieurs en chef des services spéciaux
des bases aériennes de l´Ile-de-France, de la Gironde
et des Bouches-du-Rhône;
Monsieur le chef du service technique des bases aériennes
à Paris ;
Messieurs les chefs de service de l´aviation civile à
Djibouti, Moroni, Nouméa et Papeete ;
Messieurs les directeurs et chefs de service des travaux
maritimes de Toulon, Brest, Lorient, Cherbourg et
Rochefort ;
Monsieur le directeur général de l´aéroport de Paris ;
Messieurs les directeurs des services techniques centraux ;
Monsieur le directeur du laboratoire central des ponts
et chaussées;
Messieurs les directeurs des centres d´études techniques
de l´équipement d´Aix-en-Provence, Lille, Rouen,
Nantes, et de l´Est.

Le décret n° 78-960 du 9 août 1978 a approuvé le fascicule 28


« Exécution des chaussées en béton de ciment » du cahier des
clauses techniques générales applicables aux marchés de tra-
vaux publics passés au nom de l´Etat.
Vous trouverez donc, annexés à la présente circulaire, les
textes suivants :
Annexe I. - Décret n° 78-960 du 9 août 1978 ;
Annexe II. - Texte et commentaires du fascicule 28 ;
Annexe III. - Annexe I aux commentaires du fascicule 28 « Fabri-
cation du béton » ;
Annexe IV. - Documents types pour l´application du fascicule 28 ;
Annexe V. - Documents techniques généraux applicables aux mar-
chés de travaux publics passés au nom de l´Etat.
- Rectificatif à l´annexe V à la circulaire n° 78-10 du
13 janvier 1978.
*
**

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-3-

Ces textes appellent les commentaires ci-dessous :

1. CCTG et CPC.
Le fascicule n° 28 est le deuxième fascicule paru du CCTG
applicable aux marchés de travaux publics passés au nom de
l´Etat, prévu par le décret n° 76-88 du 21 janvier 1976 modifiant
le code des marchés publics.
Il annule et remplace le fascicule n° 28 du cahier des prescrip-
tions communes applicables aux marchés de travaux publics rele-
vant des services de l´équipement (CPC) approuvé par l´arrêté du
22 mai 1973. Un arrêté ultérieur modifiera donc l´arrêté du 6 sep-
tembre 1978 relatif aux prescriptions techniques applicables aux
marchés de travaux publics.

2. Fascicule 28.
2.1. Chaussées fortement sollicitées et chaussées
autres que fortement sollicitées.
Le fascicule 28 comprend deux sections :
- la section I, relative aux chaussées fortement sollicitées ;
- la section II, relative aux chaussées autres.
Le commentaire de l´article liminaire définit ces deux caté-
gories.
L´attention est attirée sur le dernier alinéa dudit article, en
vertu duquel, sauf stipulation contraire du CCAP, c´est la section II
qui s´applique. Cette prescription a été introduite afin que les
maîtres d´œuvre pèsent bien toutes les conséquences d´un choix
éventuel en faveur de la section I.

2.2. Rédaction des sections I et II.


La section I est rédigée comme un ensemble de clauses complètes
par elles-mêmes.
En revanche, la section II est rédigée sous forme de clauses
complémentaires ou rectificatives de celles de la section I.
2.3. Chaussées de très forte épaisseur sans couche de fondation.
Le fascicule 28 est rédigé pour pouvoir s´appliquer à l´exécution
de telles chaussées.
Toutefois, compte tenu de leur caractère expérimental, il est recom-
mandé de consulter les services techniques centraux avant d´envisager
la réalisation de chaussées de ce type.
2.4. Annexe I au commentaire du fascicule 28. - Fabrication du béton.
Elle est identique à l´annexe de même nom de l´ancien fascicule 28.

3. Documents types.
Pour chacun des types de chaussées indiqués ci-dessus, vous
trouverez :
- un CCTP type ;
- un bordereau des prix type.
Ces documents constituent les annexes 2 à 5 aux commentaires
du fascicule 28.

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-4-

4. Documents SETRA - LCPC.


Pour la conception des chaussées, il y aura lieu de se référer
(sauf en ce qui concerne les chaussées épaisses) au « catalogue
des structures types de chaussées neuves », édition 1977 (1).
Pour la surveillance des travaux, on pourra se référer au
« Guide de chantier à l´usage des surveillants et conducteurs de
travaux pour la construction des chaussées en béton hydraulique »,
en y apportant les modifications éventuelles rendues nécessaires en
cas de chaussées ressortissant de la section II, ou de chaussées
épaisses (2).
5. Documents techniques généraux.
L´annexe V à la circulaire n° 78-10 du 13 janvier 1978 (3) don-
nait, à la demande de la commission centrale des marchés, une réca-
pitulation des principaux textes techniques devant ou pouvant, sui-
vant le cas, être utilisés pour la rédaction et l´utilisation des
marchés.
L´annexe V à la présente circulaire donne les rectifications
à faire à ladite récapitulation à la date de la présente circulaire.

Par délégation :
Le directeur des routes et de la circulation routière,
MICHEL FÈVE.

(1) Document 10.197 du catalogue des publications du SETRA,


septembre 1978 (adresse : SETRA (bureau des ventes), BP 100,
92223 Bagneux, tél. : 664-14-77, postes 464 et 469.
(2) Document 05.172 du même catalogue.
(3) Fascicule spécial n° 78-3 bis.

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-5-

ANNEXE I
à la circulaire n° 78-160 du 15 décembre 1978.

DECRET N° 78-960 DU 9 AOUT 1978


approuvant le fascicule n° 28 du cahier des clauses techniques
générales applicables aux marchés de travaux passés au nom de
l´Etat.
(Journal officiel du 17 septembre 1978.)

Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l´économie,
Vu le code des marchés publics, notamment ses articles 12,
22 à 25, 112 et 113 ;
Vu le décret n° 76-1069 modifiant des fascicules du cahier des
perscriptions communes applicables aux marchés de travaux publics
passés au nom de l´Etat ;
Vu l´avis de la commission centrale des marchés en date du
30 mai 1978,

Décrète :
er
Article 1 .
Est approuvé le fascicule n° 28 (Exécution des chaussées en
béton de ciment) du cahier des clauses techniques générales appli-
cables aux marchés de travaux publics passés au nom de l´Etat,
tel qu´il est annexé au présent décret.

Article 2.
Est interdite, à compter de la date fixée à l´article 3, l´insertion
dans les marchés de l´Etat de toute clause se référant à un cahier
des prescriptions communes ou à un cahier des clauses techniques
générales particulier à un département ministériel et relatif à des
prestations couvertes par le fascicule n° 28 visé à l´article 1er
ci-dessus.
Article 3.
Le ministre de l´économie est chargé de l´exécution du présent
décret, qui est applicable aux marchés pour lesquels la consultation
sera engagée à compter du premier jour du troisième mois suivant
celui de sa publication au Journal officiel de la République fran-
çaise.
Fait à Paris, le 9 août 1978.
RAYMOND BARRE.
Par le Premier ministre :
Le ministre de l´économie,
RENÉ MONORY.

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Page laissée intentionnellement blanche

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-7-

ANNEXE II
à la circulaire n° 78-160 du 15 décembre 1978.

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES GENERALES (CCTG )


applicables aux marchés de travaux.

FASCICULE N° 28

EXECUTION DES CHAUSSEES EN BETON DE CIMENT

Texte et commentaires.

ET 78/51 ter . - 2.

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-8-

SOMMAIRE

Pages.

Table des matières 9

ART ICLE L IM IN A IR E 15

SECT ION I. - Chaussées fortement sollicitées 15

SECT ION II. - Clauses complémentaires ou rectificatives pour


les chaussées non fortement sollicitées 79

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-9-

TABLE DES MATIERES

PAGES

Commentaires. Texte.

ARTIC LE L IMI N A I R E 14 15

SECTION I. - Chaussées fortement sollicitées.


er
CH A P IT R E I . - Provenance et qualité
des matériaux.
er
Article 1 . - Ciment :
1.1. Qualité du ciment 14 15
1.2. Contrôle de la qualité 18 19
1.3. Transport et stockage sur chantier. Véri-
fication avant emploi 18 19
1.4. Modes opératoires des essais 20 21
Article 2. - Granulats 20 21
Article 3. - Aciers 26 27
Article 4. - Produits pour films de protection. 26 27
Article 5. - Produits pour joints 28 29
Article 6. - Eau de gâchage 28 29
Article 7. - Adjuvants 30 31

CH A P IT R E II. - Mode d´exécution des travaux.


Article 8. - Etude et composition du béton:
8.1.Caractéristiques du béton 30 31
8.2.Composition du béton 32 33
8.3.Epreuve d´étude 32 33
8.4.Epreuves de convenance 34 35
8.4.1. Epreuves de convenance de fabri-
cation 34 35
8.4.2. Epreuves de convenance de mise
en œuvre 36 37
8.5. Epreuves de contrôle 36 37
8.5.1. Epreuves de contrôle de fabrica-
tion sur béton frais 39
8.5.2. Epreuves de contrôle de résis-
tance 38 39
8.5.3. Teneur en eau des granulats 39
8.6. Essais de surveillance et d´alerte 38 39
Article 9. - Laboratoire et moyens d´essai 40 41

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- 10 -
PAGES

Commentaires. Texte.

Article 10. - Programme des travaux et jour-


nal de chantier :
10.1. Programme des travaux 42 43
10.2. Journal de chantier 44 45

Article 11. - Transport et stockage des maté-


riaux :
11.1. Transport et stockage des granulats 44 45
11.2. Stockage du ciment 44 45
11.3. Stockage des adjuvants 46 47

Article 12. - Fabrication du béton :


12.1. Généralités 46 47
12.2. Matériel des centrales de malaxage sur
chantier 48 49
12.3. Emploi du matériel 48 49
12.4. Béton provenant d´une usine fabriquant
du béton 50 51
Article 13. - Transport du béton :
13.1. Transport du béton malaxé 50 51
13.2. Transport des gâchées sèches 50 51
Article 14. - Reconnaissance de la fondation et
implantation :
14.1. Reconnaissance de la fondation 52 53
14.2. Implantation 52 53
14.2.1. Piquetage général 53
14.2.2. Piquetage complémentaire 53
Article 15. - Répandage et mise en place entre
coffrages fixes 54 55
Article 16. - Répandage et mise en place par
machine à coffrages glissants 54 55
16.1. Machines non asservies en nivellement 54 55
16.2. Machines asservies en nivellement 54 55
16.3. Vibration et surfaçage du béton 56 57

Article 17. - Traitement de surface du béton 56 57


Article 18. - Dispositions particulières de béton-
nage et protection du béton pen-
dant la prise 58 59
18.1. Dispositions particulières de bétonnage 58 59
18.1.1. Bétonnage par temps froid 59
18.1.2. Bétonnage par temps chaud 59
18.1.3. Cas de pluies violentes 61
18.2. Protection du béton pendant la prise 60 61

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- 11 -
PAGES

Commentaires. Texte.

Article 19. - Exécution des joints :


19.1. Indications générales 60 61
19.2. Joints longitudinaux de construction et
de retrait-flexion 62 63
19.2.1. Joints longitudinaux de construc-
tion 62 63
19.2.2. Joints longitudinaux de retrait-
flexion 62 63
19.3. Joints transversaux de construction et
de retrait-flexion 64 65
19.3.1. Joints transversaux de construc-
tion 64 65
19.3.2. Joints transversaux de retrait-
flexion 64 65
19.4. Sciage des joints longitudinaux et trans-
versaux de retrait-flexion 66 67
19.5. Garnissage des joints 66 67
Article 20. - Contrôle de la qualité des travaux :
20.1. Contrôle du béton de chaussée 66 67
20.1.1. Caractéristiques du béton 67
20.1.2. Résistance du béton 67
20.2. Contrôle de l´épaisseur de revêtement 68 69
20.2.1. Répandage par machine à cof-
frages glissants 69
20.2.2. Carottages dans le béton durci 68 69
20.3. Régularité de surface 70 71
20.3.1. Contrôle à la règle roulante sur
béton durci 70 71
20.3.2. Contrôle du profil en long à
l´appareil viagraphe ou contrôle
analogue 70 71
20.3.3. Contrôle du profil en travers des
dalles 70 71
20.4. Fissures 72 73
20.5. Epaufrures des joints 72 73
Article 21. - Obligations de l´entrepreneur pen-
dant le délai garanti 72 73

CH A P I T R E III. - Réfections pour insuffisance


de qualité.
Article 22 :
22.1. 74 75
22.2. Résistance du béton 74 75
22.3. Epaisseur du revêtement 74 75

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- 12 -
PAGES

Commentaires. Texte.

22.4. Régularité de surface 76 77


22.4.1. Contrôle à la règle roulante sur
béton durci 77
22.4.2. Contrôle à l´appareil viagraphe
ou analogue 76 77
22.4.3. Contrôle du profil en travers 77
22.5. Fissures 76 77

SECTION II. - Clauses complémentaires ou rec-


tificatives pour les chaussées non fortement
sollicitées.

er
CHA PI TRE I . - Provenance et qualité
des matériaux.
er
Article 1 . - Ciment 79

CHA PI TR E II. - Mode d´exécution des travaux.


Article 8. - Etude et contrôle du béton :
8.1. Caractéristiquesdu béton 78 79
8.2. Composition du béton 78 79
8.3. Epreuve d´étude 78 79
8.4. Epreuve de convenance 80 81
8.4.1. Epreuve de convenance de fabri
cation 81
8.4.2. Epreuve de convenance de mise
en œuvre 81
8.5. Epreuve de contrôle 80 81
8.5.1. Epreuve de contrôle de fabrica-
tion 81
8.5.2. Epreuve de contrôle de résistance. 81
Article 12. - Fabrication du béton 83
Article 14. - Reconnaissance de la couche sup-
port et implantation 83
Article 15. - Répandage et mise en place entre
coffrages fixes :
15.1. Nature et approvisionnement des cof-
frages 82 83
15.2. Pose des coffrages 82 83
15.3. Vérification et préparation de la couche
support 84 85
15.4. Dépose et transfert des coffrages 84 85
15.5. Mise en place et serrage du béton 84 85
15.6. Finition de surface 84 85

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- 13 -
PAGES

Commentaires. Texte.

Article 16. - Répandage et mise en place par


machines à coffrages glissants :
16.1. Machines non asservées en nivellement 87
Article 19. - Exécution des joints :
19.3. Joints longitudinaux et transversaux de
retrait-flexion 86 87
19.5. Garnissage des joints 88 89

Article 20. - Contrôle de la qualité des travaux :


20.1. Contrôle du béton de la chaussée 88 89
20.1.2. Résistance du béton 89
20.2. Contrôle de l´épaisseur du revêtement 88 89
20.3. Régularité de surface 88 89

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COMMENTAIRES - 14 -

ARTICLE LIMINAIRE
Le terme chaussée recouvre aussi bien les chaussées routières que
celles des aérodromes.
En l´état actuel de nos connaissances, l´exécution de chaussées en
béton armé ou en béton précontraint n´est pas justifiée économi-
quement.
Sur les chaussées fortement sollicitées les prescriptions de la
section I sont les seules à s´appliquer, sans les modifications ou complé-
ments qui leur sont apportés par la section II. Le rédacteur du
CCAP devra donc y mentionner que la section II du présent fascicule
n´est pas applicable.
Les chaussées fortement sollicitées sont les chaussées de l´aire de
mouvement des aérodromes, celles des autoroutes et celles des routes
à fort trafic.
Pour la définition des routes à fort trafic, on se reportera au
catalogue de structures de chaussées neuves de la direction des routes
et de la circulation routière du ministère de l´équipement et de
l´aménagement du territoire, 2e édition 1977. La classe de trafic est
déterminée à partir de ce que sera, l´année de mise en service, le
trafic journalier moyen des poids lourds de charge utile égale ou
supérieure à 5 tonnes sur la voie la plus chargée de la chaussée dans
l´hypothèse d´un taux de croissance géométrique annuel de 7 p. 100.

On définit ainsi cinq classes T 0 à T 4 :


750 < T 0 ø 2 000
300 < T 1 ø 750
150 < T 2 ø 300
50 < T 3 ø 150
25 < T 4 ø 50
ainsi qu´une classe exceptionnelle dont le trafic T est T > 2 000 et
une classe dont le trafic T ø 25.
Les routes à fort trafic sont celles de la classe exceptionnelle et
des classes T 0 à T 2 incluses.
Les chaussées non fortement sollicitées sont celles des classes T 3
et T 4 et de la classe la plus basse.

er
CHAPITRE I
Provenance et qualité des matériaux.
er
Art. 1 . - CIMENT.
1.1. Qualité du ciment.

Ressaisie DTRF
- 15 - TEXTE

ARTICLE LIMINAIRE
Le présent fascicule s´applique à l´exécution des chaussées en
béton de ciment. Il traite des problèmes relatifs aux dalles de
béton des chaussées exécutées sur couche de fondation, y compris
joints entre dalles.
Il ne s´applique pas aux chaussées en béton armé, ou en béton
précontraint.
S´il est rendu applicable aux chaussées en béton de ciment, de
très forte épaisseur, sans couche de fondation, les pièces particu-
lières du marché y apportent les adaptations nécessaires.
Dans la suite du texte le cahier des clauses techniques générales
et le cahier des clauses techniques particulières sont désignés
respectivement par CCTG et CCTP.
Sauf stipulation différente du CCAP, les clauses applicables sont
celles de la section I, telles qu´elles sont modifiées et complétées
par la section II.

SECTION I
CHAUSSEES FORTEMENT SOLLICITEES

er
CHAPITRE I
Provenance et qualité des matériaux.
er
Art. 1 . - CIM E N T
1.1. Qualité du ciment.
Les ciments sont soumis aux prescriptions générales du fascicule 3
du CCTG, sous réserve de ce qui est dit dans le présent fas-
cicule.
Les ciments doivent être choisis parmi les ciments normalisés
inscrits à la marque NF de conformité aux normes.

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COMMENTAIRES - 16 -

Catégories de ciments.
Les différentes catégories de ciments qui peuvent être utilisés sont
(par référence aux normes enregistrées en août 1976) :
- les ciments Portland artificiels (CPA) ;
- les ciments Portland composés (CPJ) dont la teneur en ajouts
inertes est inférieure à 3 p. 100. Dans le cas des ciments aux
pouzzolanes, l´activité pouzzolanique de ces ciments devra être
vérifiée par un laboratoire ; le LCPC peut être utilement
consulté à cette fin. Dans le cas de chaussées importantes,
il sera généralement profitable de limiter la teneur des ajouts
à moins de 15 p. 100.
Pour des raisons techniques le ciment CLK ne peut être retenu
pour un béton routier.

Classe de résistance.
La classe de résistance 450 (1) est donnée par référence à la
norme P 15-301 enregistrée en août 1976. Le CCTP peut, dans le cas
où les délais de mise en circulation l´exigent, prévoir l´emploi d´un
ciment de classe 550 (1). Ceci concerne notamment le cas où les
chaussées en construction croisent une autre route.

Provenance du ciment.
Les risques de fausse prise du ciment doivent être évalués au
moment du choix de l´usine.

Caractères du ciment.
Le CCTP définira certaines caractéristiques et leurs valeurs
extrêmes admissibles, savoir, en l´état actuel des connaissances :
a ) Pour toutes les classes de ciments :
- la teneur potentielle en aluminate tricalcique (C 3 A) du clinker
constitutif du ciment ; son maximum sera fixé à 8 p. 100, sauf
si la vitesse maximale de retrait d´hydratation du ciment est
inférieure ou égale à 1.10-5 /h ;
- le temps de prise ; son minimum sera fixé à 20 °C, à trois heures,
et à 30 °C, à deux heures;

(1) La norme P 15-301 dans sa version enregistrée utilisait le bar,


alors que la même norme, dans sa version ultérieure, homologuée,
utilise le mégapascal (MPa). Les classes de résistance deviennent
alors : 45 et 55.

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- 17 - TEXTE

L´entrepreneur est tenu d´imposer dans ses conventions avec


son fournisseur de ciment les clauses du CCTG et du CCTP
relatives aux ciments.
Le ciment est défini par sa catégorie et sa classe de résistance.

Catégorie du ciment.

Classe de résistance.
Sauf stipulation différente du CCTP, le ciment est un ciment
Portland, de classe 450.
Lorsque l´emploi d´un ciment à durcissement plus rapide que
celui prévu pour l´ensemble du chantier est nécessaire, l´étude
complémentaire rendue indispensable est à la charge du maître
d´ouvrage.
Provenance du ciment.
La provenance du ciment est soumise à l´acceptation du maître
d´œuvre ; l´entrepreneur lui communique à cet effet tous rensei-
gnements nécessaires sur les caractéristiques du ou des ciments
proposés, ainsi que la copie des engagements pris par le fabri-
cant en ce qui concerne la qualité et la régularité des caractéris-
tiques des fournitures.
L´utilisation de ciment provenant d´usines différentes n´est admise
que sur des sections de chantier nettement différenciées.

Caractères du ciment.

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COMMENTAIRES - 18 -

- la régularité de maniabilité du mortier normal ; ses limites


seront fixées à :
- ± 20 p. 100 de la valeur moyenne indiquée par le fabricant si
celle-ci est supérieure ou égale à 10 s ;
- ± 2 s par rapport à la valeur moyenne indiquée par le fabricant
si celle-ci est inférieure à 10 s.
b ) Pour les ciments de classe 55, le retrait à 28 jours ; son
maximum sera fixé à 800 µ m/m (cette caractéristique étant fixée par
la norme pour les ciments de classe 45, il est inutile de la prévoir
dans le CCTP pour ces derniers).
1.2. Contrôle de qualité.
1.2.1. Les essais de réception du fascicule n° 3 impliqueraient
une conservation du ciment en silo, soit en usine, soit sur chantier,
pendant toute la durée des essais. Ce silotage pourrait être impos-
sible à réaliser, compte tenu de la cadence de consommation des
chantiers de chaussées en béton.
Les renseignements fournis par le fabricant sur les résultats
d´essais, au cours de fabrications antérieures, peuvent être exprimés
sous forme statistique, notamment en précisant les fourchettes à
l´intérieur desquelles se sont tenus 90 p. 100 des résultats.

1.2.2. Ce prélèvement est destiné à vérifier les caractéristiques du


ciment proposé avant choix définitif et à servir d´échantillon de
référence pour la suite des approvisionnements.

1.2.3. Ces essais peuvent être, soit la mesure du temps de prise,


soit la mesure de la maniabilité LCPC à raison d´une par jour.
Les progrès des techniques de contrôle pourront faire apparaître
des essais mieux adaptés à un contrôle rapide.
Les essais d´identification rapide sont effectués à raison d´un par
jour au début du chantier. Ils peuvent être espacés par la suite mais
tout résultat aberrant doit entraîner une augrnentation de leur
fréquence.

1.3. Transport et stockage sur chantier. - Vérification avant emploi.

Ressaisie DTRF
- 19 - TEXTE

1.2. Contrôle de qualité.


1.2.1. Lorsque le ciment provient directement d´une cimenterie
ou d´un centre de distribution appartenant au fabricant, il n´est
pas effectué d´essais de réception à condition que l´entrepreneur
ait obtenu du fabricant, les engagements suivants :
- indication des valeurs moyennes et des variations maximales,
que le fabricant s´engage à respecter pour les caractéristiques
du ciment énumérées au CCTP ;
- en ce qui concerne ces caractéristiques :
. communication, sous forme d´histogrammes, des résultats
des essais de contrôle et d´autocontrôle du ciment, tant
en ce qui concerne la production antérieure du ciment,
s´il est couramment fabriqué, qu´en ce qui concerne la
période des fournitures ;
. autorisation, pour les agents de l´entrepreneur et ceux du
maître d´œuvre, d´assister en usine aux opérations de
contrôle et de vérification, et accès de ces agents aux
registres d´essais.
1.2.2. Un échantillon de 50 kg au moins du ciment est prélevé
contradictoirement en usine, conservé dans des récipients hermé-
tiquement fermés, et adressé à un laboratoire désigné par le maître
d´œuvre en vue d´essais éventuels de vérification, immédiats ou
ultérieurs, indiqués par le maître d´œuvre.
1.2.3. Si le CCTP le précise, l´entrepreneur exécute, sur chaque
fourniture de ciment ou à des cadences fixées, des essais simples
et rapides, choisis en accord avec le maître d´œuvre, susceptibles
de l´alerter immédiatement en cas de changement de qualité. En
tous cas des essais d´identification rapide sont effectués pour détec-
ter toute erreur de livraison ou toute pollution accidentelle.

1.3 . Transport et stockage sur chantier. - Vérification avant emploi.


L´entrepreneur est responsable de la bonne conservation du ciment
jusqu´à son utilisation (transport, stockage sur chantier...). Les
dispositions qu´il prend à ce sujet sont préalablement soumises
à l´acceptation du maître d´œuvre.
Sauf stipulation différente du CCTP, des prélèvements du ciment
sont effectués contradictoirement au lieu d´emploi, en vue d´essais
de vérification, a posteriori, dans un laboratoire choisi par le maître
d´œuvre.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 20 -

1.4. Modes opératoires des essais.

Les modes opératoires du LCPC sont publiés par la librairie Dunod


et peuvent être consultés, en particulier, dans les laboratoires
régionaux des ponts et chaussées.

Article 2. - GRANULATS.

Le CCTP indiquera les valeurs des caractéristiques des granulats


non précisées dans le fascicule n° 23 du CCTG ou celles y
dérogeant.
En principe, pour les voies routières, les valeurs numériques
des spécifications fonctions du trafic que supportera la chaussée
(cf. définition des classes dans le préambule) sont indiquées dans
les tableaux suivants :

2.1. Sables.

2.2. Granulats gros et moyens.

2.2.1. Le CCTP fixe les valeurs des trois coefficients :


- Los Angeles (LA);
- Micro-Deval humide (MDH) ;
- de polissage accéléré (CPA),
en fonction du trafic retenu au projet pour la chaussée.

Ressaisie DTRF
- 21 - TEXTE

1.4. Modes opératoires des essais.

Les modes opératoires des essais sont ceux définis par les
normes ou, à défaut, ceux du laboratoire central des ponts et
chaussées, approuvés par le ministre dont relève ce laboratoire.

Art. 2. - GRANULATS

Les granulats répondent aux spécifications du fascicule 23 du


CCTG sous réserve des stipulations du présent fascicule.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 22 -

Le tableau suivant indique les valeurs qui seront généralement


retenues :

Si le CCTP prescrit un mode de traitement de surface pour


garantir que les granulats de la dalle n´apparaîtront pas en surface
à terme (cloutage du béton frais, enduit à haute performance avant
usure importante du mortier de surface), les valeurs suivantes
seront adoptées en fonction du trafic :

2.2.2. Pour les chaussées d´aérodromes, le CCTP se bornera en


général à imposer les valeurs suivantes :
- pour les sables, les caractéristiques de propreté et de régu-
larité définies ci-dessus pour les voies routières To ;

- pour les granulats gros et moyens, le coefficient Los Angeles


qui devra être inférieur à 30, avec une préférence pour
les granulats calcaires qui permettent d´obtenir une meil-
leure résistance mécanique et un retrait moindre, et faci-
litent le sciage et le rainurage.

Ressaisie DTRF
- 23 - TEXTE

Sauf stipulation du CCTP, les principales caractéristiques à


prendre en compte pour le choix des granulats sont :
Pour les sables :
- la granularité ;
- la propreté ;
- le coefficient de friabilité.

Four les granulats gros et moyens:


- le coefficient « Los Angeles » (LA) ;
- le coefficient « micro Deval humide » (MDH) ;
- le coefficient de polissage accéléré (CPA).

ET 78/51 ter. - 3.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 24 -
Il est préférable, lorsque cela est possible, de contrôler et de
vérifier les matériaux au cours de la production, ce qui évite
de transporter des granulats qui ne conviendraient pas. Cela sup-
pose que les conditions de transport et de déchargement peuvent
être contrôlées.
Si la réception et le contrôle sont effectuées à l´approvisionnement
sur chantier, il est recommandé de scinder le stock de chaque
granulat en deux tas distincts de façon à permettre les vérifica-
tions des granulats déposés sur un tas pendant que l´on appro-
visionne l´autre.

B. - Granulats fournis par le maître de l´ouvrage.


Le CCTP précisera si les granulats sont fournis par le maître de
l´ouvrage ou par l´entrepreneur. L´attention des maîtres d´œuvre
est attirée sur la précision des renseignements que doit donner le
CCTP sur la nature et la qualité du granulat. Tout résultat utile
provenant d´études en laboratoire, de chantiers expérimentaux ou
de chantiers antérieurs de bétonnage ayant utilisé ces granulats, doit
être communiqué à l´entrepreneur.
Pour chacun des granulats fournis, le CCTP doit préciser la
nature, la provenance et les caractéristiques du granulat, les essais
de laboratoire auxquels il a été soumis, ainsi que l´emplacement
et l´importance des dépôts et les méthodes utilisées pour les
constituer.
L´entrepreneur doit donc recevoir copie du marché de fourniture et
transport de granulats.
La vérification à laquelle l´entrepreneur est tenu n´est pas
une réception des matériaux, laquelle a été faite ou est faite
(sauf disposition particulière du CCTP) par le maître de l´ouvrage,
mais une identification au cours de l´exploitation des dépôts.
Les corrections peuvent être des brassages complémentaires (en
cas de ségrégation ou d´hétérogénéité), des apports de nouveaux
granulats ou de fines (en cas de granulométrie défectueuse), la modi-
fication de la formule de composition.

Ressaisie DTRF
- 25 - TEXTE

Les granulats font l´objet, par la partie qui a la charge de la


fourniture, de vérifications dans les conditions suivantes :

A. - Granulats fournis par l´entrepreneur.


Un lot est constitué, pour chaque catégorie de granulat, par la
quantité approvisionnée (ou produite) en une journée, ou si néces-
saire, en plusieurs journées successives jusqu´à ce que soit atteinte
une quantité de l´ordre de 1 000 tonnes. Les prélèvements sont
effectués soit sur le tas approvisionné, soit en cours de production,
suivant le lieu de vérification. Les prélèvements utilisés aux dif-
férents essais proviennent d´emplacements dans le tas ou de moments
de production distincts et choisis de façon aléatoire.
Sauf stipulation différente du CCTP, le nombre d´essais par lot
est le suivant:
Granulats moyens et gros :
- granularité 2;
- propreté 2.
Granulats fins :
- granulats (analyse complète par voie humide) 2;
- équivalent de sable 2;
- teneur en calcaire 2.
Lorsque les granulats sont fournis par l´entrepreneur, les résul-
tats des contrôles sont communiqués au maître d´œuvre, lequel se
réserve en outre d´effectuer à ses frais des contrôles complé-
mentaires.
Les résultats de tout contrôle peuvent être invoqués par le
maître d´œuvre pour imposer les mesures permettant de porter
remède aux défauts constatés, ces mesures pouvant aller jusqu´à
l´interruption des fournitures et au changement de fournisseur.

B. - Granulats fournis par le maître de l´ouvrage.


L´entrepreneur est tenu de vérifier, avant utilisation, que les
granulats sont conformes aux marchés de fournitures et de trans-
port, notamment en ce qui concerne la granularité, la propreté et
l´équivalent de sable, et d´informer par écrit le maître d´œuvre des
anomalies qu´il aurait constatées.
Lorsque des granulats sont approvisionnés avant la notification
des marchés, un délai de un mois à partir de cette notification est
accordé à l´entrepreneur pour formuler éventuellement ses obser-
vations.
Lorsque des granulats sont approvisionnés en cours de chantier,
l´entrepreneur assiste aux essais de réception si le marché ne lui
donne pas délégation pour y procéder.
L´entrepreneur est tenu d´effectuer les opérations de correction
que le maître d´œuvre prescrirait pour corriger les anomalies
constatées.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 26 -

Le CCTP peut modifier le nombre et la cadence des essais en


fonction de l´importance de la chaussée, de la régularité de la
production, de l´importance de la fourniture des granulats et des
moyens et délais disponibles pour effectuer les vérifications.
L´attention des maîtres d´œuvre est attirée sur l´importance que
revêtent l´acceptation de la provenance et des installations de pro-
duction des granulats (cf. art. 11, § 2, et art. 14, § 4, du fascicule
n° 23 du CCTG) et un renforcement massif des contrôles pendant
la première phase des livraisons ou de la production. La régularité
des caractéristiques des granulats est en effet essentielle pour
obtenir une bonne exécution de la chaussée.
De plus la livraison à partir d´installations bien conçues et de
production régulière, surtout si elles font l´objet d´un autocontrôle
efficace, peut permettre de diminuer la cadence du contrôle.
Les stipulations sur la prise en charge des matériaux fournis
par le maître de l´ouvrage figurent à l´article 26 du cahier des
clauses administratives générales applicables aux marchés de
travaux.
Le CCTP fournira toutes indications sur les dépôts où les gra-
nulats sont stockés, sur leur nature, leur provenance, les essais
effectués et sur les conditions dans lesquelles le stockage et s´il
y a lieu le gerbage ont été réalisés.
Il va de soi que l´entrepreneur ne serait pas responsable des
défauts de qualité des bétons au cas où ces défauts proviendraient
exclusivement de granulats fournis par le maître de l´ouvrage sur
lesquels il aurait présenté des observations dont les motifs seraient
reconnus justifiés.

Art. 3. - ACI ERS

La technique actuelle n´utilise pas le goujonnage qui est coûteux


et complique les opérations de mise en œuvre du béton.
Sur certaines voies de circulation d´aérodromes, soumises au
passage d´avions gros porteurs, on peut utiliser des treillis d´aciers
à haute adhérence pour armer les joints longitudinaux.

Art. 4. - PRODUI TS POUR FILMS DE PROTECTION

Il est conseillé d´appliquer les dosages recommandés par le fabri-


cant du produit.
Le LCPC peut utilement être consulté par le maître d´œuvre
lors de l´acceptation de ces produits. L´efficacité, et par conséquent
la qualité du produit, est absolument essentielle pour la protection
du béton au jeune âge et pour le bon comportement ultérieur du
béton.
Lorsque le chantier se déroule dans une région où des pluies
fréquentes et modérées sont probables, il est recommandé d´utiliser
un produit tel que la membrane superficielle formée s´oppose au
délavage de la usrface du béton. De telles membranes ne peuvent
toutefois pas empêcher les dégradations provoquées par les pluies
d´orage.

Ressaisie DTRF
- 27 - TEXTE

Art. 3. - ACI ERS

Sauf stipulation différente du CCTP, les aciers lisses pour goujons


éventuels sont de la nuance Fe E 22, et les aciers à haute adhérence
pour fers de liaison éventuels sont de nuance Fe E 40. Ils répondent
aux spécifications du fascicule 4, titre I.

Art. 4. - PROD UI TS POUR FI LM S DE PROT E CT I ON

Les produits que l´entrepreneur envisage d´employer et les dosages


qu´il propose d´appliquer sont soumis à l´acceptation du maître
d´œuvre. Les produits proposés doivent figurer sur la liste des
adjuvants agréée par le ministre chargé de la réglementation tech-
nique en matière de travaux.
Le coefficient d´efficacité déterminé suivant le mode opératoire
du LCPC doit être au moins égal à :
- 90 p. 100 à 6 heures ;
- 85 p. 100 à 24 heures.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 28 -

Ces vérifications peuvent être réalisées dans les mêmes conditions


que celles relatives aux adjuvants (cf. commentaires de l´article 7
ci-après).

Art. 5. - PRODUI T S P OUR JOI N T S

Le CCTP précisera les types et catégories de produits exigés et,


dans le cas des chaussées des aires de mouvement des aérodromes,
l´identification des produits de déverglaçage susceptibles d´être
utilisés et les exigences en matière de sensibilité aux hydrocarbures.
Suivant le procédé d´application, les produits pour joints sont
classés en :
- produits coulables à chaud;
- produits coulables à froid;
- produits préformés avec emploi d´une colle lubrifiante telle que
polychloroprène, époxy (actuellement, les produits préformés
ne peuvent être utilisés que dans les joints sciés).
Suivant les conditions de service, les produits pour joints sont
classés en :
- produits de catégorie A, qui n´ont pas besoin d´être insensibles
aux hydrocarbures (routes, pistes d´envol et voies de circula-
tion, à l´exclusion des zones réservées aux stationnements
d´attente avant décollage) ;
- produits de catégorie B, insensibles à l´attaque des hydrocar-
bures ne contenant pas de fractions aromatiques (parkings,
aires de stationnement, gares routières) ;
- produits de catégorie C, insensibles aux carburants type « avia-
tion » contenant des fractions aromatiques (aire de station-
nement ou d´entretien des avions, ainsi que pour les aires
d´attente avant décollage sur pistes d´envol et voies de
circulation).

Art. 6. - EAU DE GAGNAGE

Au cas où l´origine de l´eau pourrait donner lieu à quelques


craintes, on exécutera, avec cette eau, le ciment et le sable prévus
pour les travaux, un mortier au 1/3 (sable 1 350 g, ciment 450 g,
eau 225 g).
Les résistances moyennes à la flexion et à la compression à 2, 7
et 28 jours de ce mortier devront être supérieures aux 90/100 des
résistances moyennes à 2, 7 et 28 jours d´éprouvettes de mortier
confectionnées avec le même ciment, le même sable et de l´eau
distillée.
La présence de détergents peut rendre l´eau impropre à tout emploi
dans le béton.
Le mode opératoire de prélèvement d´échantillons d´eau pourra
utilement être exécuté dans l´esprit de celui décrit par le « guide
du préleveur » édité par le ministère de l´équipement et de
l´aménagement du territoire (1977).

Ressaisie DTRF
- 29 - TEXTE

La constance de la composition des produits pour films de pro-


tection est vérifiée au fur et à mesure de leur approvisionnement.
Les produits doivent être teintés par un pigment blanc, ou à défaut
de couleur claire. Le liquide doit adhérer à la surface du béton
frais en formant un film continu qui doit être sec au bout de
quatre heures.

Art. 5. - PRODUI TS POUR JOI NT S

Les produits pour joints sont proposés par l´entrepreneur à l´accep-


tation du maître d´œuvre. La proposition est assortie d´une notice
technique précisant notamment :
- le mode de préparation des produits ;
- les conditions de livraison (conditionnement, marquage) ;
- la préparation du logement des joints avant garnissage ;
- le mode d´emploi et les limites d´emploi des produits (tempé-
rature, humidité, durée de conservation du mélange avant
emploi) ;
- le type de matériel envisagé pour la mise en place, en indiquant,
pour les produits à plusieurs composants, la précision avec
laquelle ce matériel permet de respecter les proportions
prévues pour le mélange ;
- les tolérances de dosage des produits à l´intérieur desquelles
le respect des spécifications de l´agrément est assuré, avec
les valeurs correspondantes des caractéristiques physiques
d´identification.
Préalablement à toute livraison, des « essais préalables » sur un
échantillon témoin seront effectués suivant les modes opératoires du
laboratoire central des ponts et chaussées.
En cours de livraison, l´entrepreneur communique les résultats
des contrôles qu´il aura effectués au maître d´œuvre qui vérifie
si ces résultats concordent avec ceux des essais préalables.
En cas d´emploi de joint préformé, l´acceptation porte sur le joint
lui-même et sur les lubrifiants.

Art. 6. - EAU DE GA CHA GE

La teneur en sels dissous de l´eau de gâchage doit être inférieure


à un gramme par litre (1 g/l) dont moins de 0,5 g de chlorures
(exprimée en CL 2 C a) et la teneur en matière en suspension doit
être inférieure à 0,5 p. 100.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 30 -

Art. 7. - ADJU VANTS


Le LCPC peut utilement être consulté par le maître d´œuvre lors
de l´acceptation des adjuvants.
En plus des entraîneurs d´air qui protègent le béton contre le
gel, les adjuvants employés peuvent être:
- des plastifiants (diminution de teneur en eau pour une même
maniabilité) ;
- exceptionnellement des accélérateurs de prise (bétonnage par
temps froid) ou des retardateurs de prise (bétonnage par
temps particulièrement chaud).
Il convient de ne pas employer comme entraîneur d´air un adju-
vant dont la fonction principale est autre, du fait des variations
d´effets provoqués par les compositions diverses des bétons et des
qualités différentes des ciments et des granulats.
La constance de composition des adjuvants est vérifiée par ana-
lyse chimique. La proportion des prélèvements analysés peut, par
exemple, être d´une analyse pour 10 prélèvements.
Il y a lieu de se reporter, pour l´acceptation et les contrôles
d´adjuvants, aux circulaires annuelles d´agréments et de se rensei-
gner s´il y a lieu auprès du secrétariat de la commission perma-
nente des liants hydrauliques et des adjuvants du béton (LCPC,
58, boulevard Lefebvre, 75732 Paris CEDEX 15).

CHAPITRE II
Mode d´exécution des travaux.

Art. 8. - ETUD E ET CONT RÔLE D U B ÉT ON

8.1. Caractéristiques du béton.


L´étude de la composition et le contrôle des caractéristiques du
béton présentent la plus grande importance pour la réussite des
chantiers de chaussées en béton.
La résistance à la flexion est le résultat brut de l´essai non
affecté du coefficient 0,6 (destiné dans d´autres cas à déduire la
résistance à la traction de la résistance à la flexion).
Le CCTP peut prévoir des valeurs différant de celles indiquées
dans le texte dans certains cas, tels que l´emploi de matériels parti-
culiers ou la construction de chaussées d´aérodromes en épaisseur
supérieure à 30 cm. Dans ce dernier cas la résistance convention-
nelle à la flexion peut être plus importante, notamment si on
emploie des granulats calcaires et/ou si l´affaissement au cône est
inférieur à 1 cm aux essais d´étude et de convenance.
Lorsqu´un sable broyé est utilisé, les limites d´affaissement au
cône doivent être adaptées ; dans ce cas, la fourchette qu´il est
souhaitable d´obtenir pour la composition type, au moment de
l´étude, doit correspondre à un temps d´écoulement de 15 à 20 s
au maniabilimètre LCL étalon, du laboratoire central des ponts et
chaussées.

Ressaisie DTRF
- 31 - TEXTE

Art. 7. - ADJ UV AN T S
L´entrepreneur soumet au maître d´œuvre les adjuvants qu´il
envisage d´employer. L´utilisation d´un adjuvant dont la fonction
principale est celle d´entraîneur d´air est obligatoire.
Les adjuvants sont choisis sur les listes de ces produits agréées
par le ministre chargé de la réglementation technique en matière
de travaux. Lorsque plusieurs adjuvants sont utilisés simultanément,
l´entrepreneur doit obtenir l´assurance des fabricants qu´ils sont
compatibles entre eux.
La constance de la composition des adjuvants fait l´objet de
vérifications au fur et à mesure de leur approvisionnement. A cet
effet, des prélèvements conservatoires d´environ 1 kg mis en bocaux
de verre étanches sont réalisés à chaque approvisionnement sur le
chantier et conservés pendant toute la durée de celui-ci.
L´entrepreneur fournit toutes justifications prouvant l´identité
des adjuvants approvisionnés sur le chantier.

CHAPITRE II
Mode d´exécution des travaux.

Art. 8. - ETUDE ET CON T R ÔL E D U BÉ TON

8.1. Caractéristiques du béton.


Le béton doit présenter les caractéristiques suivantes :
- la résistance à la flexion du béton satisfait aux stipulations
des articles 8.3 (étude), 8.4 (convenance) et 8.5 (contrôle) ;
- la teneur en air occlus est comprise entre 3 p. 100 et 6 p. 100 ;
- sauf disposition différente du CCTP, l´affaiblissement au cône est
compris :
. entre 2,5 cm et 5 cm pour tout essai des épreuves d´étude
et de convenance, ainsi que pour la moyenne journalière
des épreuves de contrôle,
. entre 1 et 7 cm pour tout essai des épreuves de contrôle.
Les essais sont conduits suivant les modes opératoires du labo-
ratoire central des ponts et chaussées.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 32 -

8.2. Composition du béton.


Les épreuves d´étude, de convenance et de contrôle sont desti-
nées à donner les caractéristiques intrinsèques du béton. En parti-
culier les résistances sont déterminées dans les conditions normali-
sées de confection d´éprouvettes, de conservation et d´essai.
Les éprouvettes des épreuves d´étude, de convenance et de contrôle
sont conservées :
- dans des moules pendant 24 h, à la température de 20 °C
± 4 °C, jusqu´au démoulage;
- ultérieurement dans l´eau maintenue à une température de
20 °C ± 2 °C.
En revanche, des épreuves d´information peuvent être réalisées
sur des bétons ayant suivi la même évolution hygrothermique que
le revêtement. Elles peuvent ainsi être effectuées sur des carottes
prélevées dans le revêtement lui-même, la résistance à la trac-
tion étant obtenue par fendage.
8.3. Epreuves d´étude.
Le respect des résistances spécifiées à l´article 8.1 pour chacune
desdites formules définies dans le présent article (composition type
de l´étude, variation de ± 10 % de sa valeur du rapport sable/gra-
nulats de la composition type, augmentation ou diminution de
10 litres de volume d´eau entrant dans la composition type) doit
normalement permettre d´obtenir sur le chantier les résistances
attendues.
Dans tous les cas, le CCTP fixera le dosage minimal en ciment
à respecter quelle que soit la composition du béton qui sera fina-
lement retenue. Le dosage en ciment est compris entre 300 kg et
360 kg de ciment par mètre cube. Les dosages qui sortiraient de
cette fourchette ne pourront être admis qu´après avis d´un labo-
ratoire compétent et agréé.
Pour les chantiers importants, il est souhaitable que le maître
de l´ouvrage ait étudié préalablement à la mise en concurrence
plusieurs compositions du béton. Le CCTP indiquera alors, outre
la composition retenue, la nature, la provenance, la granularité et
le dosage des granulats, la nature, la provenance et le dosage du
ciment ; la quantité d´eau totale, la nature, la provenance et le
dosage des adjuvants, la maniabilité du béton, la résistance moyenne
à la flexion à 28 jours, la résistance moyenne à la flexion à 7 jours.
L´emploi d´un plastifiant peut éventuellement justifier la diminu-
tion du dosage en ciment sous réserve qu´il reste supérieur à
300 kg/m 3 et que la maniabilité du béton et la résistance du mortier
en surface soient conservées.
Normalement, un béton routier doit contenir environ 400 kg/m 3
de fines inférieures à 80 microns (c´est-à-dire : ciment + fines du
sable + ajouts tels que les cendres volantes).
Lorsque l´expérience régionale, complétée par une étude appro-
fondie du béton, permet d´affirmer que le seuil de 55 bars fixé
ne pourra être atteint avec les matériaux disponibles, le CCTP peut
prescrire un seuil de 50 bars pour la résistance moyenne à 28 jours
de la composition type. Dans ce cas, le CCTP prescrit la manière
dont toutes les étapes d´étude et de fabrication depuis les épreuves
de convenance jusqu´au contrôle seront renforcées, de façon que
cette composition moins performante ne conduise pas à des risques,
pour la chaussée, supérieurs à ceux pris en compte dans le cas
normal.

Ressaisie DTRF
- 33 - TEXTE

8.2. Composition du béton.


Sauf disposition différente du CCTP, l´entrepreneur propose à
l´approbation du maître d´œuvre une composition du béton résultant
d´une étude ayant permis de vérifier que les maniabilités et les
résistances obtenues sont optimales et que les tolérances de fabri-
cation sont suffisantes,
Avant les travaux, la composition du béton est éventuellement
ajustée après les épreuves de convenance ; au cours des travaux,
elle est vérifiée par les épreuves de contrôle.

8.3. Epreuve d´étude.


L´épreuve d´étude donne l´affaissement au cône, la teneur en air
occlus et les résistances moyennes à 3, 7 et 28 jours. L´étude définit,
en outre, la dispersion de la résistance moyenne pour des dosages
en eau différents du dosage théorique de ± 10 litres et des dosages
en sable faisant varier de ± 10 p. 100 le rapport sable/granulats.

Le nombre des éprouvettes est précisé dans le tableau suivant :

L´étendue arithmétique de ces 6 ou 3 valeurs obtenues par écra-


sement, à une même échéance, d´éprouvettes issues d´un même pré-
lèvement doit être inférieure à 20 p. 100 de la moyenne obtenue.
Sinon la confection des éprouvettes considérées doit être recom-
mencée.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 34 -

(Il est signalé que la multiplication des pervibrateurs permet de


mettre en œuvre des bétons légèrement plus secs, et donc plus
résistants.)
De plus, dans ce cas, les variations maximales des caractéristiques
du ciment, définies à l´article 1.2, devront être telles que la rela-
tion suivante soit vérifiée :

c
où : R min représente le seuil de résistance à la compression à
28 jours du ciment défini à l´article 1.2,
R cE représente la résistance à la compression à 28 jours du ciment
utilisé pour l´étude.
D´une façon générale, il est souhaitable crue l´étude de béton soit
exécutée avec un ciment dont les caractéristiques sont aussi proches
que possible des moyennes déclarées par le fabricant.
Les essais portant sur les compositions déduites de la composi-
tion type, plus ou moins 10 litres d´eau, sont destinés à connaître
les conséquences des variations du dosage en eau sur la maniabilité
et la résistance.
Il est souhaitable que les deux valeurs des maniabilités corres-
pondantes soient comprises dans la fourchette 7 s - 40 s.

8.4. Epreuves de convenance.


Les épreuves de convenance (fabrication et mise en œuvre) doi-
vent être nettement distinctes de façon à régler les matériels indé-
pendamment les uns des autres sans faire varier la composition.
Les épreuves de convenance sont mises à profit pour recueillir
des renseignements qui pourront être utiles dans le déroulement
du chantier ; par exemple, la répartition de l´air occlus, l´évolution
dans le temps de la vitesse du son dans le béton et la variation de
la densité du béton suivant la profondeur.

8.4.1. Epreuves de convenance de fabrication.


L´épreuve de convenance de fabrication permet de vérifier qu´avec
le personnel, le matériel et les matériaux du chantier, la composi-
tion retenue permet d´obtenir des caractéristiques au moins égales
à celles de l´étude.
Le programme des essais est demandé dans le but de planifier
les épreuves et pour avoir l´assurance que le matériel sera préala-
blement préparé et prêt.
Le prélèvement, en début, milieu et fin de vidange du malaxeur
peut, par exemple, être exécuté par utilisation de trois récipients
solidement fixés au camion qui avance lentement pendant que la
gâchée se déverse. Afin d´éviter tout accident, la présence d´une
personne dans le camion au cours du versement de la gâchée doit
être proscrite.
Dans le cas d´une centrale continue, la gâchée sera considérée
comme étant le volume de béton transporté par un camion.

Ressaisie DTRF
- 35 - TEXTE

Sauf stipulation différente du CCTP :


- la résistance moyenne à 28 jours sur 6 éprouvettes corres-
pondant à la composition type (R E28 ) doit être supérieure
ou égale à 55 bars ;
- les résistances moyennes à 28 jours sur 3 éprouvettes corres-
pondant aux compositions déduites de la composition type
par variation de ± 10 p. 100 du rapport sable/granulats
doivent être supérieures à 0,9 RE.
Les résistances à la compression à 7 et 28 jours du ciment ayant
servi à l´étude sont déterminées.
Si les études ont été faites par le maître de l´ouvrage, l´entre-
preneur peut proposer une ou plusieurs variantes pour la composi-
tion du béton sous réserve d´effectuer les études complètes de
composition correspondantes et d´obtenir pour le béton des carac-
téristiques au moins égales à celles du béton étudié par le maître
de l´ouvrage.
Si les études sont à la charge de l´entrepreneur, les résultats
en sont remis au maître d´œuvre dans un délai de 50 jours après
la signature du marché. Ils indiquent la composition proposée, la
nature, la provenance, la granularité et le dosage du granulat, la
nature, la provenance et le dosage du ciment, la quantité totale
d´eau, la nature, la provenance et le dosage de l´entraîneur d´air,
la maniabilité du béton et les résultats des essais indiqués ci-dessus.
Si l´entrepreneur propose l´emploi d´un produit plastifiant, il
doit avoir préalablement effectué une étude de composition sans
plastifiant, puis une étude avec l´emploi de plastifiant.

8.4. Epreuves de convenance.

8.4.1. Epreuves de convenance de fabrication.


L´entrepreneur soumet au moins six (6) jours à l´avance le pro-
gramme des essais, au maître d´œuvre.
Sauf stipulation différente du CCTP, le béton destiné aux éprou-
vettes est prélevé :
- sur trois gâchées dont la composition est celle déterminée
par l´étude (composition type) ;
- en début, au milieu et en fin de vidange du malaxeur, pour
chaque gâchée ;
- et à raison de trois éprouvettes par prélèvement.
L´épreuve est réputée satisfaisante si les trois conditions sui-
vantes sont réalisées :
1° Les résultats d´essais d´affaissement au cône sur les neuf
prélèvements précités sont conformes aux spécifications de l´arti-
cle 8.1.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 36 -

8.4.2. Epreuve de convenance de mise en œuvre.


La longueur optimale sur laquelle doit porter l´épreuve de conve-
nance est de 200 m.
Cette épreuve peut se faire sur la chaussée à réaliser, sous
réserve que les convenances de fabrication aient été satisfaites.
Elle est très importante. Quand il s´agit du premier chantier de
l´entrepreneur, ou si celui-ci utilise un matériel nouveau, il est
souhaitable que les essais aient lieu en dehors de la chaussée
de circulation proprement dite.
L´épreuve de convenance de mise en œuvre a pour but: de
régler la machine de répandage et de vérifier son bon fonction-
nement ; d´ajuster la composition du béton dans les limites fixées
par l´épreuve d´étude ; de mettre au point les opérations annexes
de finition de surface (marquage, répandage du produit de cure)
ainsi que les méthodes et cadences de confection des joints.
Il faut éviter de multiplier les bandes d´essai, qui seraient la
cause de retards à la mise en route du chantier.

Par caractéristiques de la bande de référence, il faut entendre


celles du béton et sa composition ainsi que les caractéristiques
géométriques de la bande.

8.5. Epreuves de contrôle.

Ressaisie DTRF
- 37 - TEXTE

2° La résistance moyenne à la flexion à 7 jours, calculéesur les


27 résultats obtenus (R 7c ), est au moins égale à celle de l´étude.
Lorsque la résistance à la compression à 7 jours du ciment
utilisé pour l´épreuve de convenance est inférieure à celle du
ciment utilisé pour l´épreuve d´étude, tout en restant dans la
limite des variations maximales que le fabricant s´est engagé à
respecter, le maître d´œuvre peut considérer les résultats de
l´épreuve de convenance de fabrication comme satisfaisante si la
différence entre les deux résistances n´excède pas 5 bars.
3° L´écart type calculé sur les résistances à la flexion à 7 jours
de ces 27 éprouvettes est inférieur à 6 bars.
Les résistances à la compression à 7 et 28 jours du ciment ayant
servi à la convenance sont déterminées.
Les résultats sont consignés en détail sur le cahier de chantier
et la formule exacte de béton est arrêtée.
8.4.2. Epreuve de convenance de mise en œuvre.
L´épreuve de convenance de mise en œuvre ne peut commen-
cer que quand l´épreuve de convenance de fabrication est réputée
satisfaisante, ce que le maître d´œuvre précise par ordre de
service.
L´épreuve de convenance de mise en œuvre consiste en la réali-
sation d´une bande d´essai d´au moins 200 mètres de longueur. Au
cours de l´épreuve, il est vérifié que toutes les prescriptions concer-
nant le profil, l´uni et la rugosité de la chaussée sont remplies,
que le béton est correctement mis en œuvre et en particulier que
les moyens de vibration permettent une bonne compacité, que les
joints sont réalisés correctement.
Le programme détaillé de ces essais de convenance de répan-
dage est soumis au visa du maître d´œuvre au moins trois (3) jours
à l´avance.
Si les résultats ne sont pas satisfaisants, d´autres bandes d´essai
sont réalisées jusqu´à obtention du résultat cherché.
En cas de nécessité, après réglage des matériels, la composition
du béton, tout en restant dans les limites fixées par l´épreuve
d´étude, est ajustée en faisant varier la teneur en eau, le dosage
en sable et le dosage en ciment.
Au vu des résultats de l´épreuve de convenance de mise en
œuvre, le maître d´œuvre peut imposer un rendement journalier
limitée à 200 mètres pendant les trois premières journées de
bétonnage.
Des essais seront effectués pour vérifier que le béton utilisé
pour cette épreuve de convenance de mise en œuvre doit, à la
dispersion près des essais, présenter une résistance au moins égale
à celle obtenue dans l´épreuve de convenance de fabrication.
La dernière bande d´essai réalisée sert de référence pour les
contrôles de réception et l´application éventuelle des pénalités. La
situation et les caractéristiques de la bande de référence sont
notifiées à l´entrepreneur par ordre de service.

8.5. Epreuves de contrôle.


On distingue les épreuves de contrôle de fabrication, sur béton
frais, les épreuves de contrôle de résistance, et la mesure de la
teneur en eau des granulats.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 38 -

8.5.2. Epreuves de contrôle de résistance.


Chaque groupe d´éprouvettes est prélevé au hasard de manière
à définir conventionnellement le tiers du travail journalier auquel
il se rapporte.

Les moyens de contrôle continu visés sont le wattmètre et éven-


tuellement les enregistrements de pesée.

8.6. Essais de surveillance et d´alerte


.
Leur choix est particulièrement adapté aux cas suivants :
- chaussée à trafic exceptionnellement fort (supérieur à T0) ;
- volume de béton très important mis en œuvre journellement ;
- résistances juste suffisantes aux études ;
- circonstances rendant difficile ou matériellement impossible la
réfection complète d´une zone de béton ne satisfaisant pas
aux clauses de résistance ;
- expérience régionale du contrôle non destructif des bétons
au jeune âge.

Ressaisie DTRF
- 39 - TEXTE

8.5.1. Epreuves de contrôle de fabrication sur béton frais.


Sauf stipulation contraire du CCTP, les épreuves de contrôle de
fabrication sur béton frais incombent à l´entrepreneur.
Le laboratoire vérifie près de la machine de mise en œuvre :
- la consistance du béton au moyen de l´affaissement au cône à
raison d´un essai par 200 m 3 de béton fabriqué ou, au moins,
toutes les deux heures ;
- le pourcentage en air occlus à raison d´une mesure par 200 m 3
de béton fabriqué ou, au moins, toutes les deux heures.
Tous ces résultats sont tenus à la disposition du maître d´œuvre
et sont consignés sur un registre spécial.
8.5.2. Epreuves de contrôle de résistance.
Sauf stipulation contraire du CCTP, les prélèvements, la confec-
tion des éprouvettes et les essais pour les épreuves de contrôle de
résistance sont à la charge du maître de l´ouvrage.
Le béton pour les essais de résistance à la flexion est prélevé au
lieu de fabrication, chaque éprouvette provenant d´une gâchée
distincte.
Sauf stipulation différente du CCTP, il est confectionné chaque
jour trois groupes de trois éprouvettes prismatiques.
Si au bout de deux semaines, les indications fournies par les
moyens de contrôle continu de fabrication sont satisfaisants, le
nombre de prélèvements est ramené à 3 éprouvettes par jour.
Mais si, ultérieurement, une dérive est mise en évidence par les
moyens de contrôle continu ou le résultat des essais sur prismes, la
cadence de trois groupes de trois éprouvettes par jour est reprise.
La moyenne des résultats à 7 jours de chacun des groupes de
trois prismes ne doit pas être inférieure de plus de 7 bars à la
plus grande des valeurs suivantes : moyenne des résultats à 7 jours
des essais de convenance de fabrication calculée sur 27 éprouvettes
et moyenne des résultats à 7 jours des essais de l´étude pour la
composition type.
Si cette condition n´est pas remplie les mesures prévues à
l´article 20.1.2 sont appliquées.
8.5.3. Teneur en eau des granulats.
Le laboratoire de l´entrepreneur mesure la teneur en eau des
granulats. Cette mesure s´effectue au moins une fois par jour et
elle est recommencée chaque fois que la teneur en eau a pu
varier au cours de la journée du fait des circonstances météoro-
logiques.

8.6. Essais de surveillance et d´alerte


.
Le maître d´œuvre peut prescrire des essais de surveillance et
d´alerte portant sur la résistance du béton. Il en définit le type et
la cadence.
Au vu de la comparaison entre :
- les résultats de ces essais au jeune âge obtenu à l´épreuve de
convenance de fabrication ;
- les résultats de cette épreuve de convenance de fabrication à
l´échéance de 7 jours ;
- les résultats, au jeune âge, à 7 et à 28 jours de l´épreuve
d´étude.
ET 78/51 ter . - 4.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 40 -

Ces essais, s´ils ne sont pas prescrits par le CCTP, sont à la


charge du maître de l´ouvrage en application des articles 24 b et
38 du cahier des clauses administratives générales applicables aux
marchés de travaux.
Les essais au jeune âge étant, en pratique, plus dispersés que
les essais à 7 et 28 jours, ils ne peuvent pas se substituer à ceux
prévus à l´article 8.5. Ils diffèrent également des essais d´infor-
mation dont les éprouvettes sont conservées à la même tempéra-
ture que le revêtement, et dont l´objectif est d´informer le maître
d´œuvre de l´évolution des résistances en fonction des conditions
atmosphériques du site afin, par exemple, de choisir la date de
remise en circulation d´un revêtement construit en période froide.
Le choix du type d´essai, la fixation des seuils et leur ajuste-
ment nécessitent que le maître d´œuvre recueille l´avis d´un labo-
ratoire compétent. L´ajustement doit notamment être fait chaque
fois que des modifications importantes seraient apportées aux consti-
tuants de béton, notamment ciment et adjuvants, ou aux matériels
de fabrication.
Dans de tels cas, cet ajustement est déterminé sur la base des
résultats comparatifs au jeune âge et à 7 et 28 jours pour le même
béton.
Parmi les types d´essais qui peuvent être envisagés, les princi-
paux sont :
- mesure de la vitesse du son par transparence à 2 ou 3 jours
sur les prismes de contrôle qui doivent être cassés à 7 jours
d´âge ;
- mesure de la résistance à la compression sur cylindre D 16-
H 32 cm à 2 ou 3 jours ;
- mesure de la résistance à la traction par fendage sur cylindre
D 16 - H 32 cm à 2 ou 3 jours;
- mesure à la résistance à la flexion sur prisme 14 × 14
× 56 cm à 2 ou 3 jours.
Le choix du type d´essai peut dépendre des moyens de mesure
disponibles sur le chantier.
Pour que les résultats de ces mesures puissent donner les
indications attendues, une attention particulière doit être portée aux
conditions de conservation des éprouvettes (température notamment).

Art. 9. - LAB ORA TO I R E ET MOY E N S D ´ ES S A I

9.1. Il est indispensable que l´entrepreneur exerce lui-même un


contrôle de la qualité sur les travaux dont il est chargé et qu´il
dispose, à cet effet, des moyens nécessaires en matériel et en per-
sonnel qualifié. Cette raison justifie l´obligation faite à l´entrepreneur
de disposer au minimum des moyens permettant d´effectuer les
essais indiqués dans le texte.
Cependant, il est entendu que le CCTP peut compléter les essais
visés dans le texte et imposer, par exemple, à l´entrepreneur de
disposer des moules nécessaires à la confection des prismes pour
essais de flexion, des moyens normalisés de conservation et d´essai
pour déterminer les résistances à la flexion ou à la traction par fen-
dage, étant observé que ces essais complémentaires exigent un per-
sonnel plus qualifié et des matériels plus importants et plus coûteux.
Sur certains grands chantiers, il sera bon d´exiger également les
moyens permettant d´effectuer les essais de mesure de maniabilité
au maniabilimètre LCPC.

Ressaisie DTRF
- 41- TEXTE

Le maître d´œuvre définit :


- le seuil de surveillance ;
- le seuil d´alerte.
Lorsque les résultats d´essai sont inférieurs au seuil de surveil-
lance tout en étant supérieurs au seuil d´alerte, l´entrepreneur doit
procéder à une vérification des constituants du béton et du pro-
cessus de fabrication, de manière à identifier les causes de cette
baisse probable de résistance, puis il doit y porter remède.
Lorsque les résultats d´essais sont inférieurs au seuil d´alerte,
l´entrepreneur procède immédiatement à une recherche approfondie
des causes et des remèdes ; il propose ces derniers à l´approbation du
maître d´œuvre. Celui-ci, au cas où ces remèdes paraîtraient
insuffisants, peut exiger l´arrêt de la fabrication dans l´attente des
résultats à 7 jours.
Le maître d´œuvre peut réviser les seuils de surveillance et
d´alerte au cours du chantier.

Art. 9. - LA B OR AT O I R E ET M OY ENS D´ ESSAI

9.1. L´entrepreneur est tenu de disposer sur le chantier de moyens


permettant d´effectuer, au moins, les essais suivants :
- analyse granulométrique des granulats ;
- équivalent de sable ;
- teneur en eau des granulats ;
- mesure d´affaissement au cône du béton ;
- détermination de la teneur en air du béton frais.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 42 -

Le CCTP ou le CCAP peut aussi désigner le ou les laboratoires


dans lesquels les divers essais d´épreuve et de contrôle seront
effectués.
Les exigences du CCTP seront, bien entendu, en rapport avec
l´importance des travaux, les conditions de leur exécution et leur
éloignement d´un laboratoire permanent auquel l´entrepreneur pour-
rait confier les essais.
9.2. Le CCTP fixera la surface de l´aire à aménager ; une surface
de 200 m2 peut être considérée comme satisfaisante.

Art. 10. - PROGRA M M E DES TRAVAUX ET JOURNAL DE CHANTIER

10.1. Programme des travaux


.

Il est indispensable que le maître d´œuvre connaisse suffisamment


tôt ces différents éléments pour juger du bien-fondé des dispositions
prévues et éventuellement orienter les études ; en particulier, la
composition des bétons, la constitution des stocks et les méthodes
d´approvisionnement sont fonction des matériels employés.
Le cas échéant, le CCTP précisera si le programme d´exécution est
remis sous forme de diagramme PERT ou analogue.

Ressaisie DTRF
- 43 - TEXTE

9.2. Le maître d´œuvre se réserve d´installer son propre labora-


toire de chantier. Dans ce cas, si les pièces particulières du marché
le prescrivent, l´entrepreneur construit pour cet usage une aire
bétonnée sur un emplacement agréé par le maître d´œuvre et
dessert cette aire pour les différents réseaux (eau courante, élec-
tricité, téléphone, etc.).
9.3. Les essais sont effectués suivant les modes opératoires du
laboratoire central des ponts et chaussées.

Art. 10. - PR OG RAM M E DES TRAVAUX ET JOURNAL DE CHANTIER

10.1. Programme des travaux


.
Sauf stipulation différente des pièces particulières du marché,
le programme d´exécution à soumettre par l´entrepreneur au visa du
maître d´œuvre, dans les trente jours suivant la notification du
marché, définit :
- si les granulats ne sont pas fournis par le maître de l´ouvrage,
leur provenance, leur nature, la cadence et le mode de leur
approvisionnement ;
- la provenance du ciment ou des ciments, les caractéristiques
garanties par le fabricant, la cadence et le mode d´approvi-
sionnement ;
- la provenance, la nature, les caractéristiques et le dosage
prévisible des adjuvants, des produits de cure et produits pour
joints et de l´eau ;
- la nature, la marque, le type et le nombre des matériels de
fabrication, de transport et de mise en œuvre du béton et
de traitement de surface, en donnant une description précise
de la centrale et une définition détaillée du cycle de fabri-
cation ;
- le plan des installations de chantier (comprenant l´implantation
de la station de lavage) ;
- le plan d´autocontrôle de l´entreprise ;
- la méthode et les matériels d´exécution et de garnissage des
joints ;
- les dispositions prises pour assurer la transmission rapide des
informations entre l´atelier de fabrication et l´atelier de
répandage ainsi que la liaison avec l´équipe de sciage ;
- les dispositions prises pour la mise en place du laboratoire et
des moyens d´essai ;
- la désignation du laboratoire effectuant les études pour le
compte de l´entreprise ;
- les cadences d´exécution des différentes parties de l´ouvrage.
Ce programme est accompagné de toutes pièces justificatives utiles
(procès-verbaux d´essais relatifs aux différents constituants, réfé-
rences, échantillons, etc.).
Le maître d´œuvre est réputé avoir visé le programme s´il n´a pas
formulé d´observation dans un délai de trente jours à partir de la
remise du document.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 44 -

10.2. Journal de chantier.

Ce document est d´une grande importance et le maître d´œuvre


doit veiller à sa bonne tenue car les renseignements qu´il fournit,
confrontés avec les procès-verbaux d´essais, permettent d´apprécier
les conditions de marche du chantier et la qualité des travaux.

Art. 11. - TRANSPOR T ET STOCKAGE DES MATÉRIAUX

11.1. Transport et stockage des granulats.

Une épaisseur de 15 cm de grave-ciment ou de grave-laitier peut


être considérée comme convenable pour les cas courants.
Le maître d´œuvre peut être amené à interdire la circulation des
camions sur les tas ; de même, il peut prescrire une reprise à la
benne preneuse des sables, pour constituer un stock intermédiaire
destiné à régulariser les teneurs en eau.
Lorsque le coefficient Los Angeles des granulats est supérieur
à 25, une attention toute particulière doit être apportée à toutes les
opérations, notamment en imposant des essais de propreté des
granulats moyens et gros à la reprise des stocks, au moment du
changement dans la centrale.
Les quantités stockées peuvent être nuancées compte tenu notam-
ment de la puissance et de la proximité de la carrière et de
l´importance du chantier.
Sur les aérodromes, compte tenu de la concentration du chantier
dans le temps, le stock minimal demandé est généralement de :
- 50 p. 100 de la totalité des matériaux avant le démarrage du
chantier ;
- 50 p. 100 des matériaux restant à mettre en œuvre en cours de
chantier.

11.2. Stockage du ciment.

Ressaisie DTRF
- 45 - TEXTE

10.2. Journal de chantier.

L´entrepreneur est tenu d´ouvrir dès le démarrage des travaux


un journal de chantier sur lequel seront consignés tous les rensei-
gnements sur la marche du chantier et, en particulier :
- la nature et le nombre des engins en fonctionnement ou en
panne ;
- la durée et la cause des arrêts et tout incident de chantier ;
- toutes les prescriptions imposées par le maître d´œuvre au cours
du chantier ;
- les dispositions prises et les mesures effectuées par l´entre-
preneur pour régler son matériel et contrôler les réglages.
Ce journal est à la disposition permanente du maître d´œuvre
qui le vise au moins une fois par semaine. Il est remis en fin de
chantier au maître de l´ouvrage.

Art. 11. - TRANSPORT ET STOCKAGE DES MATÉRIAUX

11.1. Transport et stockage des granulats


.

Sauf stipulation différente du CCTP, les granulats sont stockés


sur des aires constituées de graves traitées d´épaisseur suffisante,
avec des pentes et des fossés permettant d´évacuer les eaux de
ruissellement.
Les stocks de granulats différents sont écartés suffisamment ou
séparés par des cloisonnements pour éviter tout mélange. Il en est
de même des granulats de même granularité théorique, mais de
provenances différentes.
Les engins utilisés au chargement, au transport, au stockage, au
gerbage et à la reprise des granulats doivent être tels qu´ils ne
polluent pas les matériaux et qu´ils modifient le moins leur
granularité par ségrégation ou attrition. Le maître d´œuvre peut
interdire à l´entrepreneur l´emploi d´engins qui ne satisferaient pas
à ces conditions.
Sauf stipulation différente du CCTP, il est prévu un stock initial
correspondant à un mois de consommation et un stock de sécurité
correspondant à deux semaines de consommation,

11.2. Stockage du ciment


.
Sauf stipulation différente du CCTP, la capacité minimale de
stockage du ciment sur chantier correspond à la consommation de la
centrale pendant deux jours à rendement normal. Les dispositions
que compte prendre l´entrepreneur sont soumises à l´acceptation
du maître d´œuvre.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 46 -

11.3. Stockage des adjuvants


.

Art. 12. - FABRI CAT ION DU BÉTON

12.1. Généralités.

Le CCTP désignera le ou les modes de fabrication du béton qui


pourront être acceptés sur le chantier.
En règle générale, il s´agit de centrales discontinues. Une centrale
continue peut cependant être utilisée, en raison de sa grande mobilité,
pour plusieurs chantiers simultanés, mais chacun de moyenne
importance.

L´annexe I au présent fascicule donne les différentes classes des


centrales discontinues. Le rédacteur du CCTP y définira la classe
de la centrale en fonction de la quantité de béton mise en œuvre et de
l´importance du trafic supporté par la chaussée.

Dans les cas de centrales discontinues de malaxage, le CCTP


définira la classe minimale de ce matériel. A titre indicatif, on peut
se référer au tableau suivant :

La centrale de fabrication doit être munie de moyens de contrôle


en continu :
- teneur en eau des sables ;
- enregistrement graphique de la puissance absorbée par le
malaxage.

Il est également conseillé, pour des chantiers d´au moins 500 m 3


de béton par jour, d´avoir un enregistrement des pesées des divers
constituants.

Ressaisie DTRF
- 47 - TEXTE

Les colonnes montantes des silos sont munies de dispositifs


de prélèvements.

11.3. Stockage des adjuvants.

Les adjuvants doivent être convenablement protégés des intem-


péries et mis à l´abri de toute souillure. En particulier, les sacs de
produits pulvérulents sont stockés sous abri et sur plancher isolant.

Art. 12. - FABRI CAT I ON DU BÉTON

12.1. Généralités.

Sous réserve des prescriptions du CCTP, le béton peut :


- être produit sur chantier en centrale discontinue de malaxage ;
- être produit sur chantier en centrale continue de malaxage ;
- provenir d´une usine fabriquant du béton.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 48 -

12.2. Matériel des centrales de malaxage sur chantier


.
Le CCTP précisera le débit nominal de la centrale.
Le maître d´œuvre doit, avant d´accepter un matériel, apprécier
son aptitude aux travaux et son bon état d´entretien.
Les « vérifications » des bascules doivent être comprises dans
le sens que leur donne le service des instruments de mesure :
- la vérification primitive est celle qui est faite à la mise en
service de la bascule ;
- une vérification périodique est la comparaison de la valeur
lue sur l´indicateur de la bascule avec la valeur des masses
marquées disposées sur le réceptacle de pesage. Cette véri-
fication réglementaire est obligatoirement réalisée par le
service des instruments de mesure après tout déplacement de
la bascule, en particulier à chaque installation de chantier ;
- les appareils de dosage sont contrôlés par comparaison du
poids d´une gâchée, mesurée à la sortie de la centrale par
pesage du camion sur un pont bascule (vérifié depuis moins de
deux ans), avec la somme des pesées des constituants.
Ce contrôle peut être réalisé plus fréquemment, par exemple, une
fois par semaine, en cas de doute sur la régularité de marche des
appareils de dosage.
Il est rappelé que l´eau de dilution des adjuvants doit être prise
en compte pour le calcul de l´eau totale du béton.

12.3. Emploi du matériel.


Lorsqu´on constate qu´un appareil de dosage est défectueux, on
procède à une vérification périodique.
S´il n´existe pas d´enregistreur de la puissance consommée, l´entre-
preneur doit prendre des mesures spéciales de surveillance en cas
de marche manuelle (vérification fréquente des indicateurs des
bascules par exemple). Bien entendu, le maître d´œuvre doit
surveiller que ces mesures sont prises.

Ressaisie DTRF
- 49 - TEXTE

12.2. Matériel des centrales de malaxage sur chantier


.
Le matériel des centrales de malaxage est soumis à l´acceptation
du maître d´œuvre.
Si la centrale figure sur la liste d´aptitude arrêtée par le
ministère chargé de la réglementation technique en matière de
travaux, elle ne donne lieu qu´aux vérifications des réglages et du
bon état du matériel.
Si la centrale ne figure pas sur cette liste, l´entrepreneur doit:
- soit posséder une autorisation temporaire d´emploi signée par
le président de la commission du matériel du ministère
précité ;
- soit soumettre au maître d´œuvre son matériel pour une véri-
fication détaillée.
Le dosage des granulats et du ciment est pondéral ; le ciment est
dosé séparément.
Si le dosage des granulats est discontinu, il peut être cumulatif ;
chaque granulat distinct est alors pesé séparément.
Les bascules, d´un modèle approuvé par le service des instruments
de mesure, doivent avoir fait l´objet d´une « vérification primitive ».
Elles sont vérifiées à chaque installation de chantier. Les dispo-
sitifs de tarage des bascules sont plombés ; ils ne peuvent être
déplombés qu´avec l´autorisation du maître d´œuvre.
Le dosage des adjuvants est toujours réalisé en solution, chaque
adjuvant disposant d´une ligne de dosage distincte. Les adjuvants
sont introduits dans l´eau de gâchage, par piquage sur la canalisa-
tion d´eau primaire, avant le mélangeur.
Des dispositifs de prélèvement permettent d´étalonner les doseurs
de solution d´adjuvants et de vérifier leur fonctionnement au
moins une fois par semaine.
Les dispositifs de commande des centrales discontinues comportent
des sécurités interdisant :
- tout début de pesage si toutes les bascules ne sont pas revenues
à zéro;
- l´ouverture des casques d´alimentation des trémies de pesage si
les obturateurs de vidange ne sont pas fermés ;
- la manœuvre des obturateurs de vidange des trémies de
pesage si les poids affichés ne sont pas atteints pour chacun
des constituants.

12.3. Emploi du matériel


.
Les dosages de granulats et de ciment sont contrôlés au minimum
une fois par mois par pesage de séries d´au moins trois camions.
La concentration des solutions d´adjuvants est vérifiée au moins
deux fois par jour.
Le passage en marche manuelle des centrales automatiques
discontinues ne peut avoir lieu qu´après autorisation du maître
d´œuvre, à moins que la centrale ne soit munie d´un dispositif
enregistreur d´une grandeur représentative de la puissance consom-
mée pour le mélangeur.
La durée de malaxage des centrales discontinues de malaxage
(comptée à partir du moment où tous les constituants sont présents
dans le mélangeur) ne doit pas être inférieure à cinquante secondes,
à moins que des essais ne prouvent que l´homogénéité peut être
obtenue en un temps moindre.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 50 -

12.4. Béton provenant d´une usine fabriquant du béton.

Art. 13. - TRAN SPORT DU BÉTON

13.1. Transport du béton malaxé.

Le transport du béton est normalement assuré par des camions-


bennes. C´est une phase de la mise en œuvre parfois négligée dans
les prévisions, et la majorité des arrêts de répandage est due au
manque de camions. La régularité du répandage exige que l´on
dispose d´un parc de camions suffisant et homogène ; il est souhai-
table d´avoir une réserve d´environ 10 p. 100 du nombre de camions
en service. Le nombre de camions nécessaires peut être approché
par la formule :

N = Nombre de camions.
T = Production journalière (tonnes).
C = Charge utile d´un camion (tonnes).
t = Nombre d´heures de travail.
d = Distance moyenne de transport (km).
Le CCTP pourra fixer le nombre minimal de camions.
Ce nombre de camions ne pourra jamais être inférieur à trois,
quelles que soient la production de la centrale et la cadence du
chantier.
La durée limite de 45 mn s´entend pour des températures du béton
de l´ordre de 20 °C. Une augmentation de 10 °C de cette température
peut amener à réduire ce temps de moitié.
Le CCTP prescrira les précautions à prendre pendant le transport
contre la dessication du béton ou contre le froid (bâchage des
camions par exemple) et les périodes pendant lesquelles ces précau-
tions doivent être prises.
De plus, il peut être important de limiter la charge des camions,
notamment dans le cas de fondations légères.

13.2. Transport des gâchées sèches


.

Ressaisie DTRF
- 51 - TEXTE

12.4. Béton provenant d´une usine fabriquant du béton.


Si l´entrepreneur fait venir le béton d´une usine fabriquant du
béton, celle-ci devra figurer en première catégorie sur les listes
d´agrément du ministère chargé de la réglementation technique en
matière de travaux.

Art. 13. - TRANS PORT DU B É TON

13.1. Transport du béton malaxé.

Le transport du béton fabriqué en centrale de malaxage de


chantier ou en usine est réalisé dans des conditions telles qu´à
l´arrivée sur chantier le béton réponde aux caractéristiques exigées.
Dans le cas de centrale discontinue le béton est transporté
par camions dont le chargement représente un nombre entier de
gâchées compatible avec le poids total en charge autorisé du
véhicule.
L´entrepreneur soumet au visa du maître d´œuvre les dispositions
prises pour transporter le béton en cas de risque de dessication.
Sauf stipulation différente du CCTP les bennes sont lavées au
moins tous les trois jours dans une station de lavage installée sur le
chantier.
Lorsque le temps compris entre le malaxage et le répandage est
supérieur à 45 mn, il est fait usage de bétonnières portées (camions
malaxeurs). Les camions malaxeurs fonctionnent en agitateur pendant
le transport du béton. Ils fonctionnent en vitesse de malaxage
pendant au moins 3 mn avant déchargement.

13.2. Transport des gâchées sèches


.

Lorsque le malaxage du béton est effectué sur le chantier dans


une bétonnière mobile, le transport des gâchées sèches entre la
centrale de dosage et le chantier de mise en œuvre est effectué à
l´aide de camions à compartiments permettant d´éviter tout mélange
des gâchées entre elles durant le transport.
Le système d´ouverture des trappes des camions lors du chargement
de la bétonnière doit être conçu pour éviter l´évacuation simultanée
de deux gâchées sèches.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 52 -

Art. 14. - R ECON NAISSA N CE DE LA COUCHE SUPPORT ET IMPLANTATION

14.1. Reconnaissance de la couche support


.
La couche support est soit une couche de fondation, soit dans le
cas de dalle épaisse, une couche de forme. Sa qualité est très impor-
tante pour la durabilité de la chaussée. En effet, il importe qu´au
droit des joints et des bords de dalle elle soit convenablement
drainée, insensible à l´eau (érosion ou affaiblissement des caracté-
ristiques mécaniques) et n´entraîne pas de risque de « pompage ».
Les défectuosités qui doivent être signalées sont les défauts
géométriques, planéité ou épaisseur, et, également, les défauts de
portance ou d´homogénéité de résistance de la couche de fondation.
Il est important que la surface supérieure de la fondation soit assez
dure et non érodable.
Les défauts de planéité qui doivent être signalés sont ceux qui
sont en dehors des tolérances suivantes : + 0,5 cm ; - 2 cm.
La mise en place des potences supports de fil, qui fait partie du
piquetage complémentaire, est définie à l´article 16.2 du présent
fascicule.
Le repérage des points hectométriques peut compléter utilement
dans certains cas celui des profils normaux, en particulier si
l´espacement de ces derniers dépasse 100 m. Il peut permettre
également de renseigner instantanément sur la position de la
machine de répandage par rapport à l´origine, donc sur les arrêts
éventuels de bétonnage.
14.2. Implantation .

Ressaisie DTRF
- 53 - TEXTE

Art. 14. - RECONNAI SS A N CE DE LA COUCHE SUPPORT ET IMPLANTATION

14.1. Reconnaissance de la couche support


.
Lorsque le marché ne comprend pas l´exécution de la couche
support, l´entrepreneur procède, avant tout début de travaux, à la
reconnaissance de cette couche et remet au maître d´œuvre la
liste détaillée des défectuosités constatées, au moins 5 jours avant le
début de l´exécution des travaux.

14.2. Implantation .
14.2.1. Piquetage général.
Les dispositions fixées à l´article 27.2 du CCAG sont complétées
comme suit :
Dans un délai de trente (30) jours après la notification des
repères du piquetage général, l´entrepreneur devra vérifier les
cotes fournies par le maître d´œuvre, en donner acte ou faire
part de ses observations, faute de quoi lesdites cotes seraient consi-
dérées comme acceptées par lui.
En cas de désaccord, un lever topographique contradictoire serait
exécuté.
14.2.2. Piquetage complémentaire.
Les dispositions fixées à l´article 27.5 du CCAG sont complétées
comme suit :
L´entrepreneur assurera, à ses frais, la permanence du repérage
des profils normaux et des points hectométriques de la manière
suivante :
- repérage des profils indiqués sur le profil en long par la mise
en place de planchettes rectangulaires de vingt (20) centi-
mètres de hauteur et trente (30) centimètres de largeur
sur lesquelles seront peints en noir et sur fond jaune les
numéros des profils ;
- repérage des points hectométriques par la mise en place de
planchettes rectangulaires de vingt (20) centimètres de hau-
teur et quarante (40) centimètres de largeur sur lesquelles
sont peintes en rouge sur fond blanc les distances à l´ori-
gine du projet.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 54 -

Art. 15. - RÉPANDAGE ET MISE EN PLACE ENTRE COFFRAGES FIXÉS

Art. 16. - RÉPANDAGE ET MISE EN PLACE


PAR MACHINE A COFFRAGES GLISSANTS

Une bonne précaution consiste à changer et à réviser chaque jour


un des pervibrateurs par permutation circulaire.
Le maître d´œuvre pourra se référer utilement aux recommanda-
tions détaillées pour les vérifications des matériels qui figurent en
annexe aux circulaires citées à l´article 12.1.
Pour la construction de chaussées d´aérodromes d´épaisseur supé-
rieure à 30 cm dont les joints longitudinaux sont à rainure et
languette, il est conseillé d´assurer le coffrage de la rainure à
l´aide d´un feuillard placé automatiquement par la machine et
restant en place après le passage du coffrage glissant.

16.1. Machines non asservies en nivellement


.
Les machines pouvant être asservies sur fil, mais fonctionnant
vérins bloqués, sont considérées comme non asservies en nivellement.

16.2. Machines asservies en nivellement


.

Ressaisie DTRF
- 55 - TEXTE

Art. 15. - RÉPANDAGE ET MISE EN PLACE ENTRE COFFRAGES FIXES

Le répandage et la mise en place entre coffrages fixes est interdit


sauf pour des éléments spéciaux de chaussées tels que raccorde-
ments, aires de repos, etc. Dans ces limites les prescriptions de la
section II, article 15, sont applicables.

Art. 16. - RÉPANDAGE ET MISE EN PLACE


PAR MACHINE A COFFRAGES GLISSANTS

Si la machine de répandage figure sur la liste d´aptitude publiée


par le ministère chargé de la réglementation technique en matière
de travaux, elle ne donne lieu qu´aux vérifications des réglages et
du bon état du matériel.
Si la machine ne figure pas sur cette liste l´entrepreneur doit :
- soit posséder une autorisation temporaire d´emploi signé par le
président de la commission du matériel du ministère précité ;
- soit soumettre au maître d´œuvre son matériel pour une véri-
fication detaillée.
Les machines peuvent être asservies ou non en nivellement. Quel
que soit le type de machine pour des chaussées non armées, l´ali-
mentation normale de la machine de répandage est réalisée par
vidage de camion-benne devant celle-ci, l´accès des camions se fai-
sant sur la couche support de la section en construction.
Les machines à coffrages glissants doivent faire l´objet des véri-
fications suivantes :
- alignement et suspension des divers organes. de mise en place
et de lissage de béton ;
- pincement correct des coffrages ;
- fonctionnement correct des organes de vibration et de pervi-
bration (fréquence notamment).
La vitesse d´avancement de la machine doit être réglée en fonc-
tion du débit réel de la centrale.

16.1. Machines non asservies en nivellement.


La cote des chemins de roulement après fin réglage est réalisée
en tout point avec une tolérance de plus ou moins un centimètre
(± 1 cm) par rapport au profil théorique.
Les flaches ou bosses mesurées avec une règle roulante de trois
mètres sur les chemins de roulement doivent être inférieures à
cinq millimètres (5 mm).

16.2. Machines asservies en nivellement


.
Sauf stipulation différente du CCTP, dans le cas d´asservissement
sur fil :
- chaque potence porte-fil est réglée à sa cote théorique ;
- l´espacement entre ces supports n´est pas supérieur à 10 m en
alignement droit et 5 m en courbe prononcée ;
- la flèche du fil entre deux supports est inférieure à 1 mm.
ET 78/51 ter. - 5.

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COMMENTAIRES - 56 -

16.3. Vibration et surfaçage du béton


.

Une pervibration correcte des bords de dalle est indispensable


pour leur tenue après décoffrage. Cela peut être obtenu en dispo-
sant un pervibrateur à moins de 0,15 m du coffrage.
Les zones enrichies en laitance ou mortier constituent en effet
des points faibles de la chaussée.
Tout talochage provoque un enrichissement en laitance de
la surface et un départ d´air occlus qui réduisent la résistance à
l´usure et aux sels de déverglaçage.

Art. 17. - TRAI TEM ENT DE SURFACE DU BÉTON

La rugosité géométrique est actuellement déterminée par l´essai


de profondeur au sable qui fait l´objet d´un mode opératoire du
LCPC.
Le traitement de surface est généralement effectué :
- par la combinaison du passage longitudinal d´une toile de jute
humidifiée et d´un striage mécanique transversal profond
à l´aide de strieurs métalliques ou plastiques; afin d´éviter
un effet de bruit pour une fréquence particulière, le CCTP
peut prescrire que les intervalles entre stries seront (en mm) :
. pour une hauteur au sable de 1 mm : 27, 18, 23, 32, 36,
27, 32, 23, 27, 32, 23, 27, 18, 32, 23, 36, 23, 32, 23 ;
. pour une hauteur au sable de 1,5 mm : 18, 12, 15, 21, 24,
18, 21, 15, 18, 15, 21, 18, 12, 21, 15, 24, 15, 21, 15
;
- ou par un cloutage à l´aide de gravillons naturels ou artificiels
appropriés.
Pour les aérodromes, lorsqu´il est prévu un rainurage dans le
béton durci (cas particulier de certaines pistes d´envol et amorces
de voies de circulation pour combattre les effets d´hydroplanage),
il n´est pas exécuté de striage transversal mais il est recommandé
d´imposer une finition longitudinale, par exemple à la toile de
jute, de façon à faciliter l´écoulement de l´eau vers les rainures.
Pour les chaussées routières à circulation rapide, le CCTP
prescrira d´obtenir une profondeur au sable minimale de 1,5 mm
lors de la construction.
Quel que soit le type de traitement, il doit être homogène et
ne pas altérer le profil. Il importe, pour les toiles de jute, de
surveiller leur propreté, leur usure et, pour les strieurs, de veiller
à l´homogénéité de leur usure et d´éviter leur rebond sur le
béton frais du bord de dalle.
Le striage longitudinal est à proscrire sur les chaussées supportant
une circulation notable de deux roues .

Ressaisie DTRF
- 57 - TEXTE

Dans les autres cas, l´entrepreneur indique les conditions remplies


par le système de guidage sur lequel est asservie la machine à cof-
frages glissants, en particulier en ce qui concerne l´espacement des
points réglés à leur cote théorique, les vérifications dont ils font
l´objet et les tolérances sur le dispositif entre ces points.

16.3. Vibration et surfaçage du béton.

Pendant les arrêts de répandage, les moyens de vibration doivent


être arrêtés.
La surface de la chaussée telle qu´elle résulte du fonctionnement
de la machine ne doit pas être retouchée, sauf en cas d´insuffisance
du nivellement.
Tout apport de mortier en vue de remédier aux insuffisances de
surfaçage de béton est interdit.

Art. 17. - TRAIT EM E N T DE SURFACE DU BÉTON

Quel que soit le mode de mise en œuvre, la surface du béton doit


subir un traitement avant tout début de prise en vue d´assurer la
rugosité indispensable.
Sauf stipulation différente du CCTP ce traitement consiste en un
striage transversal tel que la rugosité géométrique mesurée par
l´essai de profondeur au sable soit au minimum de 1 millimètre.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 58 -

Art. 18. - DI SPOS I T I O NS PARTICULIÈRES DE BÉTONNAGE


ET PROTECTION DU BÉTON PENDANT LA PRISE

Les conditions de conservation du béton aux premières heures, et


donc les conditions météorologiques, peuvent avoir des conséquences
importantes sur les qualités du béton, à court terme pour la fissu-
ration, et à long terme pour la résistance à l´usure de surface.
Les clauses du présent article 18 peuvent donner lieu à des
variations, pour les adapter aux conditions locales.

18.1. Dispositions particulières de bétonnage


.

Il est recommandé au maître d´œuvre de faire appel à un


laboratoire spécialisé pour juger de l´efficacité des dispositions
proposées.
Parfois même il est nécessaire d´arrêter le chantier. Au cas où
des impératifs nécessiteraient la poursuite des travaux, certaines
modifications de la préparation des constituants du béton ou
de sa formulation peuvent apporter une solution. Lorsque de telles
circonstances météorologiques difficiles peuvent être prévues à
l´avance (chantier en période hivernale ou estivale très chaude)
il y aura intérêt à envisager, dès l´étude de la formule de béton
en laboratoire et dès l´essai de convenance de fabrication, les
moyens propres à permettre de poursuivre le chantier.

Par exemple, le chauffage des constituants ou l´utilisation d´un


accélérateur de prise.

L´arrosage de la fondation permet d´éviter un essorage du béton.

Ressaisie DTRF
- 59 - TEXTE

Art. 18. - DI SPOS I T I ONS PARTICULIÈRES DE BÉTONNAGE


ET PROTECTION DU BÉTON PENDANT LA PRISE

18.1. Dispositions particulières de bétonnage


.

Lorsque des conditions atmosphériques particulières risquent de


nuire à la qualité du béton de la chaussée, l´entrepreneur soumet
au maître d´œuvre les dispositions qu´il compte adopter.
Sauf stipulation contraire du CCTP, il incombe à l´entrepreneur
d´installer un enregistreur de température et d´hygrométrie à
un mètre au-dessus du sol, à un emplacement du chantier agréé
par le maître d´œuvre.
Une liaison étroite avec les services locaux de la météorologie
est établie.

18.1.1. Bétonnage par temps froid.


L´utilisation de granulats de température égale ou inférieure
à 0° C ou contenant des particules de glace est interdite.
La température du béton frais avant mise en œuvre doit être
supérieure à 5 °C.
Lorsque la température extérieure risque de descendre en
dessous de 0 °C pendant les 24 premières heures de durcissement
du béton, l´entrepreneur soumet au maître d´œuvre les dispositions
qu´il compte prendre.

18.1.2. Bétonnage par temps chaud.


La température du béton frais avant mise en œuvre doit être
inférieure à 30 °C.
Lorsque la température ambiante est supérieure à 20 °C et le
taux d´hygrométrie de l´air inférieur à 50 p. 100, l´entrepreneur
doit assurer l´arrosage de la couche support.
Lorsque la température ambiante est égale ou supérieure à 25°
et le taux d´hygrométrie de l´air inférieur à 50 p. 100, on renforce,
en outre, la dose de produit de cure ou l´on exécute deux répan-
dages successifs du dosage prévu initialement.
En cas de risques importants de fissuration, le maître d´œuvre
peut imposer de ne bétonner que l´après-midi.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 60 -

18.2. Protection du béton pendant la prise .


Dans le cas de joints sciés et garnis ultérieurement, la réparation
du film de protection endommagé par le sciage est déconseillée
pour ne pas nuire au garnissage.
L´exception ne vise que les machines portant les scies; les
machines portant l´eau doivent circuler hors de la chaussée.
Le changement de dosage d´un même produit, pour renforcer
la cure lorsque les circonstances le nécessitent, présente en général
moins d´aléas que le changement de produits.
Le changement de modalité est à réaliser, pour des durées suf-
fisantes d´emploi, en fonction des prévisions météorologiques.
Les fortes évaporations sont à redouter du fait :
- des températures élevées ;
- des faibles hygrométries ;
- de l´action du vent,
ou d´une combinaison de ces éléments.
Pour certaines circonstances exceptionnelles (vent violent, forte
insolation, très faible hygrométrie), une protection complémentaire
du béton contre la dessication pourra être prévue par le CCTP
par des dispositifs tels que pulvérisateurs de brouillard d´eau, pail-
lassons humides, etc.

Art. 19. - EXÉCU T I ON DES JOINTS

19.1. Indications générales.


Le CCTP fixera l´emplacement, les dimensions et le mode d´exé-
cution des joints de construction, de retrait-flexion et, le cas
échéant, des joints de dilatation.

L´exécution des joints est une opération délicate, à laquelle les


maîtres d´œuvre doivent porter toute leur attention.

Les contraintes de compression susceptibles de se développer


dans les dalles non librement dilatables restent limitées à des
valeurs acceptables pour le béton : des joints de dilatation ne sont

Ressaisie DTRF
- 61 - TEXTE

18.1.3. Cas de pluie violente.


En cas de pluie violente, le chantier est arrêté et les dispositions
suivantes sont prises.
a ) Pour le béton encore frais, mis en œuvre par des machines
à coffrages glissants, des coffrages latéraux doivent être immé-
diatement mis en place ;
b ) Pour le béton dont le striage a disparu, un striage mécanique
sera exécuté ultérieurement lorsque le béton aura durci ;
c ) A la fin de la pluie, lorsque le béton reprend sa teinte mate,
un nouveau répandage du produit de cure est effectué sur les
zones dégradées ou non traitées ;
d ) Si le béton est très dégradé, il est immédiatement remplacé.

18.2. Protection du béton pendant la prise .


Sauf stipulation différente du CCTP, après les opérations de
finition des dalles, au moment où l´eau de surface disparaît, le
béton est protégé contre toute évaporation excessive par répandage
d´un produit spécial, appelé produit de cure, constituant un film
superficiel imperméable.
Le liquide utilisé est pulvérisé en brouillard fin, d´une manière
continue et uniforme, au moyen d´un engin vaporisateur d´un
type agréé par le maître d´œuvre et muni de dispositifs assurant
une protection efficace contre l´action du vent. Le dosage varie
suivant la nature des produits et doit être indiqué dans le
programme des travaux remis par l´entrepreneur. L´application
du produit de cure est également effectuée sur le flanc des
dalles.
Pendant la période de protection, qui sauf stipulation différente
du CCTP est fixée à trois jours, la circulation des engins de
chantier, à l´exception des machines des sciage, est interdite sur
la chaussée ; si le film protecteur est endommagé pour une raison
quelconque, autre que le sciage des joints ou le passage de la
règle roulante, l´entrepreneur doit recouvrir à ses frais la zone
en cause par un nouveau traitement.
Sauf stipulation différente du CCTP deux dosages différents du
produit de cure sont prévus afin de pouvoir faire varier les moda-
lités de cure selon les conditions atmosphériques prévisibles.

Art. 19. - EXÉCUT ION DES JOI NTS

19.1. Indications générales.


On distingue :
- les joints longitudinaux de construction ;
- les joints longitudinaux de retrait-flexion ;
- les joints transversaux de construction ;
- les joints tranversaux de retrait-flexion ;
- les joints de dilatation, longitudinaux ou transversaux.
Par définition, une dalle est une fraction de chaussée ne compor-
tant aucun joint et délimitée en plan, soit entièrement par des
joints, soit par des joints et le bord de la chaussée.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 62 -
donc pas systématiquement nécessaires. De tels joints sont utilisés
lorsqu´on veut éviter des poussées dangereuses à l´intersection
de deux ouvrages de nature différente :
- sur les aérodromes, il convient d´en prévoir aux jonctions
entre pistes et voies de circulation, aux jonctions de ces voies
entre elles et le long des caniveaux de bords de pistes ainsi
qu´aux abords des ouvrages d´art ;
- sur les routes, ces joints doivent être prévus aux points singu-
liers de la chaussée, notamment dans les courbes de petit
rayon et aux abords des ouvrages d´art.

19.2. Joints longitudinaux de construction et de retrait-flexion.

19.2.1. Joints longitudinaux de construction.


Ces joints sont prévus entre deux bandes de bétonnage contiguës.
Le CCTP définira les emplacements possibles des joints de construc-
tion en fonction des élargissements prévus.
Dans le cas du renforcement d´une ancienne chaussée en béton,
il convient dans toute la mesure du possible de faire coïncider
les joints de la chaussée existante avec ceux du revêtement de ren-
forcement de manière à éviter l´appparition de fissures sur la
nouvelle chaussée.
L´attention des maîtres d´œuvre est attirée sur l´intérêt de limiter
le nombre des joints de construction et sur la nécessité de conserver
les largeurs courantes des bandes de bétonnage.
Cette disposition a pour but d´éviter de petites épaufrures pos-
sibles des lèvres du joint, sans gravité sur les routes, mais toujours
gênantes sur les pistes fréquentées par des avions à réaction.
Sur les routes, le trait de scie peut être remplacé par la mise
en place d´un dispositif réservant une fente de même dimension.

19.2.2. Joints longitudinaux de retrait-flexion.

Ainsi, sur une chaussée à deux voies, on exécutera un joint


longitudinal central et, sur une chaussée à trois voies, il y aura
deux joints longitudinaux. Cette disposition a pour but de faire
coïncider les joints longitudinaux et la signalisation horizontale.
Sauf dans les cas où les couches de forme et de fondation peuvent
présenter des défauts de portance, les fers de liaison sont
déconseillés.
En ce qui concerne la profondeur du joint longitudinal, il est
recommandé de la porter au quart de l´épaisseur lorsque le béton
présente des risques très accentués de fissuration (granulats très
silicieux notamment) et dans le cas de renforcement de chaussées
déformées où l´on prendra en compte l´épaisseur maximale que
peut atteindre la dalle de béton.
Les procédés d´exécution des joints de retrait-flexion autres
que le sciage ne donnent pas satisfaction dans l´état actuel de
la technique. Jusqu´à nouvel ordre il convient donc de ne les
autoriser qu´avec la plus grande prudence.

Ressaisie DTRF
- 63 - TEXTE

19.2. Joints longitudinaux de construction et de retrait-flexion.

19.2.1. Joints longitudinaux de construction.


Les joints de construction longitudinaux présentent les carac-
téristiques suivantes :
a ) Emboîtement des deux bandes l´une dans l´autre par rainure
et languette. Dans le cas de chaussées d´épaisseur supérieure à
20 cm, le profil de la languette a une forme trapézoïdale ayant au
moins 3 cm de hauteur, 4 cm de petite base et 6 cm de grande
base. Ces dimensions peuvent être augmentées à peu près propor-
tionnenllement de telle façon que celle de la grande base soit
amenée à rester légèrement inférieure au tiers de l´épaisseur de
la dalle. La languette est placée au milieu de l´épaisseur de la
dalle ;
b ) Toutes dispositions doivent être prises pour que le béton placé
le long du joint soit homogène et correctement serré au cours
de la mise en place, afin de garantir que la languette jouera son
rôle pour le transfert des charges.
En outre, sur les chaussées d´aérodromes, le joint est scié, et
les lèvres de la partie supérieure du joint peuvent être chanfreinées
à la meule, suivant un angle de 45° sur 6 mm de hauteur.

19.2.2. Joints longitudinaux de retrait-flexion.

a ) Sauf stipulation différente du CCTP, de tels joints sont


exécutés aux emplacements suivants :
- pour les chaussées routières de façon qu´ils soient à la limite
de deux voies de circulation ;
- pour les chaussées d´aérodromes, au milieu de la bande de
bétonnage lorsque la largeur de cette dernière excède :
. 5 m pour une épaisseur de revêtement inférieure ou égale
à 30 cm ;
. 7,5 m pour une épaisseur de revêtement supérieure ou
égale à 30 cm.
b ) La largeur minimale de ces joints est de 5 mm.
c ) Ces joints ne comportent pas de fer de liaison et sont exécutés
par sciage avant toute ouverture à la circulation ; la profondeur
du joint longitudinal est égale au cinquième de l´épaisseur de la
dalle.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 64 -

19.3. Joints transversaux de construction et de retrait-flexion.


19.3.1. Joints transversaux de construction.
Les joints transversaux de construction correspondent aux joints
d´arrêt de chantier.

19.3.2. Joints transversaux de retrait-flexion.


Le transfert de charge au niveau des joints est assuré en partie
par l´engrènement des lèvres de la fissure aux joints et, en partie,
par la fondation. L´efficacité de ce transfert exige donc :
- une fondation traitée et de bonne qualité, qui « transmette »
en partie les charges et qui, surtout, atténue les risques
d´érosion et d´expulsion d´éléments fins à travers les joints ;
- une fondation d´accotement également traitée sur toute la
hauteur afin que l´érosion, qui risque d´entraîner une déni-
vellation systématique des dalles, au droit des joints, ne
puisse se produire à partir de l´interface dalle de béton-
fondation de l´accotement.
Cette séquence améliore le confort au roulement et permet une
numérotation régulière des dalles avant sciage.
Le délai à partir duquel le sciage doit être effectué peut varier
sensiblement (6 à 34 h) suivant les conditions climatiques (vent,
insolation, hygrométrie).
En ce qui concerne la profondeur des joints transversaux, il est
recommandé de la porter à 1/4 de l´épaisseur lorsque le béton
présente des risques très accentués de fissuration (granulats très
silicieux notamment) et dans le cas de renforcements de chaussées
déformées où l´on prendra en compte l´épaisseur maximale que
peut atteindre la dalle de béton.
En l´état actuel de la technique le pas du sciage en escalier
est de 2,5 pour les machines quadrilames.
Dans le cas de joints d´espacement égal ou inférieur à 6 m,
et si on ne dispose pas de moyens suffisants de sciage, on peut
commencer par ne scier qu´un joint sur 3 ou 4, c´est-à-dire tous
les 15 à 25 m ; les joints intermédiaires sont alors sciés aussi tôt
que possible.
En France, actuellement, la technique des joints moulés dans
le béton frais n´est pas considérée comme satisfaisante (risque de
remaniement du béton, d´altération du profil longitudinal et d´écail-
lage ultérieur). Le CCTP ne devra prévoir leur utilisation qu´après
des études et des essais poussés.

Ressaisie DTRF
- 65 - TEXTE

19.3. Joints transversaux de construction et de retrait-flexion.


19.3.1. Joints transversaux de construction.
Des joints transversaux de construction sont exécutés aux arrêts
de fin de journée ou dans le cas d´interruption assez longue pour
que le béton risque de commencer sa prise ; par temps chaud, des
interruptions de plus de 30 mn sont considérées comme telles
Ils sont exécutés de préférence à l´emplacement d´un joint de
retrait-flexion ou de dilatation. Lorsque cela n´est pas possible,
le joint de retrait-flexion doit être situé à une distance d´au
moins 1,5 m du joint de construction.
Le tracé du joint est perpendiculaire à l´axe longitudinal.
Les joints de construction doivent comporter un dispositif à
rainure et languette pour assurer le transfert des charges. Sauf
disposition contraire du CCTP, les fers de liaison sont espacés
de 0,75 m, sont en acier lisse de 16 mm de diamètre et ont 60 cm
de long ; ils ne sont ni peints ni graissés.
19.3.2. Joints transversaux de retrait-flexion.
Sauf stipulation différente du CCTP :
a ) Les joints transversaux de retrait-flexion présentent les dispo-
sitions suivantes :

- pour les routes et autoroutes, ils sont inclinés de 1/6 par


rapport à la perpendiculaire à l´axe de la route de telle façon
que la roue gauche traverse le joint avant la roue droite.
Ils sont espacés selon une séquence du type suivant : 4 -
5 - 4,5 - 6 - 5,5 - 4 - 6 - 5 - 5,5 - 4,5 mètres ;
- pour les chaussées d´aérodromes, sauf stipulation différente
du CCTP, les joints de retrait-flexion sont perpendiculaires
à l´axe de la bande et leur espacement est de :
5 mètres lorsque l´épaisseur du revêtement est inférieure ou
égale à 25 centimètres ;
7,5 mètres lorsque le revêtement a une épaisseur supé-
rieure ou égale à 30 centimètres.
b ) Les joints de retrait-flexion transversaux sont sciés sur une
largeur minimale de 5 millimètres et une profondeur égale au 1/5
de l´épaisseur de la dalle. Toutefois :
- dans le cas des aérodromes, la profondeur du joint peut être
réduite jusqu´à 1/6 de l´épaisseur de la dalle ;
- dans le cas de dalles d´épaisseur variable :
. ou bien le sciage est de profondeur variable, égale au 1/5
de l´épaisseur ;
. ou bien le sciage est en escalier dont le pas est fonction
du matériel utilisé.
béton est suffisant pour éviter tout arrachement mais assez tôt
pour éviter toute fissuration par retrait.
Le sciage ne doit commencer que lorsque le durcissement du

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 66 -
19.4. Sciage des joints longitudinaux
et transversaux de retrait - flexion.

19.5. Garnissage des joints.


Le garnissage des joints peut ne pas être exigé dans un délai
aussi court, mais il convient dans ce cas de prévoir un colma-
tage provisoire (ficelle de chanvre, sisal, etc.) de manière à
éviter l´introduction dans le joint de cailloux ou de corps
étrangers. Lors du garnissage, la ficelle doit être placée dans le
fond du joint de façon à éviter l´adhérence du produit pour
joints aux lèvres de la fissure.
La méthode de mise en œuvre doit éviter, en particulier, la
surchauffe des produits mis en œuvre à chaud.

Art. 20. - CONTRÔL E DE LA QUALITÉ DES TRAVAUX

20.1. Contrôle du béton de la chaussée .


En cas de résultats non satisfaisants, la surveillance du déroule-
ment des opérations de dosage (remplissage et vidange) des consti-
tuants (granulats, ciment, eau et adjuvants) et plus particulière-
ment les enregistrements de puissance de malaxage ainsi que,
éventuellement, les pesées des constituants, peuvent révéler rapi-
dement la provenance des anomalies.

20.1.2. Résistance du béton.


Les contrôles de résistance sont réalisés de façon que les sanc-
tions éventuelles soient progressives et basées sur les caracté-
ristiques du béton en place dans la chaussée.
Les contrôles de résistance sur prismes constituent la première
phase de la prise de décision ; si les résultats sont bons, on consi-
dère qu´il y a une probabilité suffisante que le béton de la
chaussée soit correct.
Si les résultats des essais de flexion donnent des résultats
inférieurs aux limites prescrites, on compare les valeurs obtenues
sur la section de chaussée en cause à celles obtenues sur la bande
de référence (dernière bande de l´essai de convenance de répan-
dage) en effectuant des carottages en nombre suffisant.

Ressaisie DTRF
- 67 - TEXTE

19.4. Sciage des joints longitudinaux et transversaux


de retrait-flexion .
Le parc à matériel de sciage doit permettre de scier la totalité
des joints dans un délai maximal de huit (8) jours et disposer
de suffisamment de machines en réserve pour remédier à tout
arrêt ou réduction de cadence du chantier de sciage.
Le sciage ne doit être commencé que lorsque le durcissement
du béton est suffisant pour éviter tout arrachement et assez tôt
pour éviter toute fissuration par retrait.

19.5. Garnissage des joints


.

Préalablement au garnissage, les joints sont décapés par bros-


sage puis soufflés.
Sauf autorisation du maître d´œuvre, le garnissage doit être
réalisé pendant la période de protection (soit en principe soixante-
douze heures) ou immédiatement après.
La méthode de mise en œuvre doit éviter toute altération du
produit.
Une fois les joints garnis, les dalles sont nettoyées de façon que
leur aspect soit net.

Art. 20. - CONT R ÔLE DE LA QUA L I T É DES TR AVAU X

20.1. Contrôle du béton de la chaussée.

20.1.1. Caractéristiques du béton frais.


Sauf stipulation différente du CCTP, lorsque les épreuves définies
à l´article 8.5.1 montrent que le pourcentage d´air occlus n´est pas
compris entre 3 et 6 p. 100 ou que l´affaissement au cône n´est pas
compris entre 1 et 7 cm, ou 1 et 4 cm s´il s´agit de la construction
de pistes d´aérodrome de forte épaisseur à l´aide de machines
à coffrages glissants, la gâchée de béton sur laquelle a porté l´essai
est rejetée hors du chantier et les épreuves de l´article 8.5.1 sont
effectuées sur chacune des gâchées suivantes jusqu´à l´obtention
d´un béton satisfaisant.
20.1.2. Résistance du béton.
Lorsque les contrôles effectués au titre de l´article 8.5.2 montrent
que les valeurs minimales spécifiées ne sont pas atteintes, le maître
d´œuvre prélève des carottes pour le contrôle des résistances.
Sauf stipulation différente du CCTP, l´extraction des carottes
s´opère selon les modalités suivantes :
a ) Cas où il avait été prélevé dans la journée pour les épreuves
de l´article 8.5.2 plus d´un groupe de trois primes.
Si l´un des trois groupes de trois prismes prélevés dans la
journée a donné de mauvais résultats, six carottes sont extraites
à l´intérieur de la partie correspondante réputée litigieuse, les
emplacements des carottes sont situés à plus de 50 cm des bords

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 68 -

b-c ) Les cas b et c ne peuvent se produire en principe que


pendant les périodes transitoires entre cadences allégées et
cadences renforcées.
La vérification des résistances des zones incriminées est faite
en comparant les résultats à ceux obtenus à âge égal, sur le
béton de la bande de référence.
Cet âge doit être suffisant pour que les conditions de conser-
vation, par ailleurs voisines, aient une faible influence.

20.2. Contrôle de l´épaisseur du revêtement


.

Le passage d´un gabarit constitué d´un cordeau et de tiges métal-


liques espacées de 30 à 50 cm, tendu sur les potences de guidage
des machines asservies au nivellement, constitue un excellent moyen
de vérification préalable du respect des épaisseurs.

20.2.2. Carottages dans le béton durci.


Le contrôle a posteriori de l´épaisseur des dalles par prélève-
ment de carottes dans le revêtement est un procédé relativement
onéreux qui présente cependant l´avantage de fournir des échan-
tillons sur lesquels il est possible d´effectuer des essais d´informa-
tion (essais de traction pure ou essais brésiliens sur carottes...).
Il est souhaitable que les carottes aient un diamètre de 10 cm pour
les chaussées d´épaisseur inférieure à 30 cm et un diamètre de
20 cm pour les épaisseurs supérieures.
Pour les dalles minces d´épaisseur inférieure à 18 cm, le CCTP
indiquera les tolérances d´épaisseur à prendre en compte.

Ressaisie DTRF
- 69 - TEXTE

de dalles, à raison d´une carotte par dalle, chaque dalle étant


choisie par tirage au sort parmi toutes celles de la zone litigieuse.
b ) Cas où il avait été prélevé dans la journée un seul groupe
de trois prismes.
Six carottes sont extraites de la section correspondant à la
journée complète de travail. Elles sont réparties de façon égale
par analogie avec le cas précédent.
c ) Cas où il n´avait pas été prélevé au moins un groupe de
trois prismes par jour.
On considère la longueur exécutée depuis la journée corres-
pondant aux derniers essais satisfaisants, jusqu´à celle correspon-
dant aux résultats insuffisants. Cette longueur sera divisée en
autant de sections qu´il y a de journées de travail.
Six carottes sont extraites par sections journalières, les empla-
cements étant choisis par analogie avec les cas précédents.
Comparaison avec la bande de référence : il est extrait au hasard,
sur la bande de référence, six carottes, dont on détermine la
résistance moyenne à l´essai de fendage diamétral.
Les carottes définies ci-dessus en a, b ou c sont extraites et
essayées en fendage diamétral, à des dates telles que leurs âges
lors de l´extraction et lors de l´essai soient identiques à ceux des
carottes de référence.
Si la résistance moyenne à la traction par fendage ainsi obtenue
est inférieure à 85 p. 100 de la résistance moyenne des carottes
de la bande de référence, le maître d´œuvre applique les dispo-
sitions de l´article 22.2 ci-après.

20.2. Contrôle de l´épaisseur du revêtement.

20.2.1. Répandage par machine à coffrages glissants.


En cas d´utilisation de machine à coffrages glissants, on contrôle
la cote en altitude de la chaussée finie aux points où en application
de l´article 14 a été contrôlée la cote de la couche support et avec
les mêmes repères.

20.2.2. Carottages dans le béton durci.


Le maître d´œuvre peut faire exécuter aux frais du maître
de l´ouvrage des contrôles a posteriori par carottages. Dans les dalles
d´épaisseur supérieure ou égale à 18 cm, si une carotte révèle
une sous-épaisseur supérieure à 15 mm, on exécute immédiatement
deux autres carottes à 10 m de la précédente de part et d´autre
de celle-ci, suivant une direction parallèle à l´axe longitudinal
du revêtement. Si l´on obtient encore des sous-épaisseurs supé-
rieures à 15 mm, on poursuit les carottages à des intervalles suc-
cessifs de 20 m, jusqu´à ce que l´on obtienne des résultats satis-
faisants. L´entrepreneur peut, s´il le désire, extraire d´autres carottes
à intervalles plus rapprochés, toujours suivant la même direction.
Ces carottages sont à sa charge quel qu´en soit le résultat, mais
il en est tenu compte pour la délimitation des surfaces litigieuses.
La surface litigieuse est définie comme suit :
- largeur égale à celle de la dalle entre joints ;
- longueur limitée, de part et d´autre de la carotte d´épaisseur
insuffisante, à la moitié de la distance avec la carotte
voisine.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 70 -

20.3. Régularité de surface.


20.3.1. Contrôle à la règle roulante sur le béton durci.
Le rabotage des dalles doit conserver un striage équivalent à
celui du reste de la chaussée.
Si le CCTP prescrit un traitement de surface spécial donnant
une rugosité supérieure à 1 mm, il doit également préciser, par
dérogation au présent article, les tolérances à prendre en compte
pour le contrôle à la règle roulante.

20.3.2. Contrôle du profil en long à l´appareil Viagraphe ou


contrôle analogue.
Si le CCTP prévoit un contrôle de la surface avec un autre
appareil que le viagraphe, il doit préciser les conditions d´exécution
du contrôle.

20.3.3. Contrôle du profil en travers des dalles.


On peut se servir utilement pour le contrôle du profil en travers
d´une règle rigide comportant à ses deux extrémités des cales fixes
de même hauteur permettant de mesurer aussi bien les bosses que
les creux.
La règle peut être posée en tout point de la dalle sans déborder
celle-ci.

Ressaisie DTRF
- 71 - TEXTE

Le maître d´œuvre applique aux surfaces reconnues défectueuses


les dispositions de l´article 22.3 ci-après.
Les trous de carottes doivent être soigneusement rebouchés
avec du béton correctement pervibré et surfacé. Il est recommandé
de prévoir un collage à l´ancien béton ou une couche de mortier
aux résines en surface.
Ce rebouchage est dans tous les cas exécuté par l´entrepreneur
et à ses frais.

20.3. Régularité de surface.

20.3.1. Contrôle à la règle roulante sur le béton durci.


Un contrôle est exécuté sur toute la surface des dalles y compris
les joints, 24 h au plus tard après leur exécution. On utilise à
cet effet une règle rigide de 3 m comportant deux roulettes
extrêmes et une roue palpeuse intermédiaire associée à un bras
de levier approprié. On fait passer cet appareil dans l´axe de
chaque voie de circulation pour une route et dans l´axe de chaque
bande de bétonnage sur une chaussée d´aérodrome. Les bosses
supérieures à 3 mm sont immédiatement délimitées et, s´il y a
lieu, rabotées de façon à rentrer dans les tolérances et un nouveau
contrôle est fait après l´exécution de ces corrections.
Après corrections éventuelles, si la dénivellation finalement
constatée est supérieure à 3 mm, les dispositions de l´article 22.4.1
ci-après sont appliquées à la surface comprise entre les deux joints
transversaux adjacents à la dénivellation et de largeur égale à
celle contrôlée par la règle.
20.3.2. Contrôle du profil en long à l´appareil Viagraphe ou
contrôle analogue.
Le contrôle global du profil en long est effectué sur toute
la longueur du revêtement au moyen de l´appareil Viagraphe de
base égale à 10 m et à roues munies de bandages caoutchoutés, en
effectuant sur les résultats bruts les corrections et neutralisations
éventuelles résultant de la définition géométrique du profil en
long.
On exécute un relevé dans l´axe de chaque voie de circulation
pour une route et de chaque bande de bétonnage pour une chaussée
d´aérodrome. Les coefficients Viagraphe sont calculés pour chaque
longueur de bande de 100 mètres. Les résultats sont arrondis à
l´unité la plus voisine.
Pour les longueurs de bandes dont le coefficient Viagraphe est
supérieur à 3, le maître d´œuvre applique les dispositions de l´ar-
ticle 22.4.2 ci-après.
20.3.3. Contrôle du profil en travers de dalles.
Sauf stipulation différente du CCTP, le profil en travers de chaque
dalle est contrôlée sur le béton durci au moyen d´une règle rigide
de trois mètres de longueur, 24 h au plus tard après exécution. En
cas de dénivellation supérieure à 5 mm, on exécute des corrections
de surface comme pour le profil en long. Elles sont toujours suivies
d´un nouveau contrôle.
ET 78/51 ter . - 6.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 72 -

Le maître d´œuvre doit veiller particulièrement, aussi bien au


stade du projet qu´à l´exécution, à ce qu´il n´y ait pas de flache ou
de contrepente nuisant au bon écoulement des eaux. Dans le cas de
surfaces devant présenter une grande planéité et lorsque les pentes
transversales sont faibles, le mode de vérification de la surface,
les tolérances de planéité et le mode éventuel de sanctions sont
adaptés à chaque cas d´espèce.

20.4. Fissures.
Dans l´état actuel de la technique il convient d´injecter sous basse
pression des résines époxydiques fluides. Cette opération doit être
réalisée aussitôt que possible afin d´éviter la pénétration d´eau et
de poussière dans la fissure, qui nuit à la pénétration de la résine
et à l´efficacité du collage. Le LCPC peut être utilement consulté
pour ces réparations.
Les fissures d´angles peuvent présenter des inconvénients nota-
bles pour la durabilité des chaussées lorsqu´elles sont situées sur la
voie supportant une circulation lourde. Cela peut conduire à imposer
un sens de sciage (de la voie lourde vers la voie rapide) et à
démolir partiellement les dalles comportant une fissure d´angle sur
la voie de droite.
Pour les fissures d´angles situées sur les voies sans circulation
lourde, il est possible de les traiter comme des joints et de rebou-
cher alors la partie non active du joint adjacent par un mortier
époxy.

20.5. Epaufrures des joints.


Il faut trouver, parfois, un compromis entre la nécessité d´un
sciage précoce pour éviter tout risque de fissuration et l´attente d´un
durcissement suffisant pour limiter les épaufrures des bords de
joints lors du sciage.
Si plus du 1/20 du nombre des joints sciés en un jour sont épau-
frés, le bétonnage est arrêté et l´entrepreneur doit informer le
maître d´œuvre des dispositions prises pour éviter ces défauts. Si ces
derniers se reproduisent, la méthode d´exécution des joints est
réexaminée.

Art. 21. - OB LIGATIONS PARTICULIÈRES DE L´ENTREPRENEUR


PENDANT LE DÉLAI DE GARANTIE

L´attention des maîtres d´œuvre est attirée sur le fait que le


maître de l´ouvrage a en charge les sujétions d´entretien normal et
de police, dès l´ouverture à la circulation publique.

Ressaisie DTRF
- 73 - TEXTE

Si le revêtement comporte plusieurs bandes longitudinales bétonnées


successivement, le contrôle doit porter sur chacune des bandes
indépendamment des autres. Ce contrôle est complété par une véri-
fication de la dénivellation entre bandes aux joints longitudinaux,
qui doit rester inférieure à 5 mm, faute de quoi l´entrepreneur sera
tenu de raboter les dalles jusqu´à ce qu´elles respectent les tolérances
de profil imposées.
Si après correction il subsiste des dalles comportant des dénivel-
lations transversales supérieures à 5 mm, le maître d´œuvre applique
les dispositions de l´article 22.4.3 ci-après.

20.4. Fissures.
Les dalles ne doivent pas présenter de fissures. Un faïençage
n´intéressant manifestement que la surface de la dalle n´est pas
considéré comme une fissure.
Si une dalle présente une fissure unique et non ramifiée sensible-
ment orthogonale à l´une des directions de joints, le maître d´œuvre
peut accepter cette dalle sous les conditions suivantes :
- si le joint le plus proche de la fissure n´est pas ouvert, la
fissure sera traitée comme un joint et obturée par un produit
pour joint après régularisation et approfondissement des
lèvres (notamment au jet de sable) ;
- si le joint le plus proche de la fissure est ouvert, la fissure
sera injectée aussitôt que possible à l´aide d´une résine de
collage destinée à rétablir la continuité de la dalle.
Dans les deux cas, les frais entraînés par le traitement des fissures
sont à la charge de l´entrepreneur. En outre, le maître d´œuvre
applique les dispositions de l´article 22.5 ci-après.
En cas de fissure d´une nature différente, telle qu´une fissure
d´angle, le maître d´œuvre peut soit prescrire la démolition totale
ou partielle de la dalle et sa réfection aux frais de l´entrepreneur,
soit l´accepter. S´il y a démolition partielle, aucun des éléments de
la dalle subsistant après réfection ne doit avoir une de ses dimensions
inférieure à 1,50 m. Si la dalle est conservée, la fissure est traitée
et le maître d´œuvre applique les dispositions de l´article 22.5 ci-après.

20.5. Epaufrures des joints.


Le sciage doit être réalisé de façon à éviter dans la mesure du
possible toute épaufrure des joints.
Si, de façon systématique, un nombre important de joints comporte
des épaufrures de grande dimension (plusieurs centimètres), le maître
d´œuvre peut prescrire un changement du dispositif de sciage.
La réparation des épaufrures importantes est réalisée aux frais
de l´entrepreneur, à l´aide d´un mortier de résine époxy.

Art. 21. - OBLI G AT I ON S PARTICULIÈRES DE L´ENTREPRENEUR


PENDANT LE DÉLAI DE GARANTIE

En cas de dégradation ou de désordre la responsabilité de l´entre-


preneur est mise hors de cause quand il est établi que ces dégra-
dations résultent de défaillances des couches sous-jacentes ou de
circonstances imprévisibles au moment de l´exécution des travaux.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 74 -

L´entrepreneur a la charge du traitement des fissures pendant


le délai de garantie, dans les conditions définies par l´article 20.4.
Il doit également réparer les défauts de surface, notamment les
écaillages lorsqu´ils résultent d´une mauvaise exécution.
La réparation des écaillages superficiels ou des petites cavités
peut être réalisée à l´aide de mortier de résine époxy.
Dans ce cas, l´entrepreneur doit supporter toutes les conséquences
de la mauvaise exécution et, en particulier, prendre à sa charge
toutes les nouvelles fournitures nécessaires aux travaux.

CHAPITRE III
Réfactions pour insuffisance de qualité.

Art. 22.
Normalement, l´occasion d´appliquer les moins-values prévues
en cas d´insuffisance notoire de qualité ne doit pas se présenter,
l´entrepreneur devant disposer d´un personnel compétent et d´un
matériel normal en bon état d´entretien.
La mise en œuvre comprend la fabrication du béton, son
transport et sa mise en place.
Suivant la part des fournitures faites par le maître de l´ouvrage
le taux pour le calcul du prix de mise en œuvre peut être compris
entre 20 et 100 p. 100 du prix du mètre carré de dalle ; si toutes
les fournitures ne sont pas comprises dans le prix du revêtement,
le CCAP ou le CCTP préciseront le taux d´après lequel est calculé
le prix de mise en œuvre.

22.2. Résistance du béton.

22.3. Epaisseur du revêtement.


Pour les dalles minces (d´épaisseurs inférieures à 18 cm), le CCTP
fixera les réfactions de prix à appliquer.

Ressaisie DTRF
- 75 - TEXTE

Au cas où, pendant le délai de garantie, une fissure s´est aggravée


ou a entraîné la détérioration d´une dalle voisine, les dalles fissurées
sont démolies et refaites par l´entrepreneur à ses frais, y compris
les frais résultant des sujétions tenant à l´exploitation des ouvrages.

CHAPITRE III
Réfaction pour insuffisance de qualité.

Art. 22.
22.1. Dans le cas où il est fait application de l´article 41.7 du
cahier des clauses administratives générales, les réfactions calculées
à partir du prix de mise en œuvre du revêtement bétonné seront les
suivantes, étant spécifié que, sauf stipulations différentes des pièces
particulières du marché, le prix de mise en œuvre à prendre en
compte est égal à 20 p. 100 du prix total du mètre carré de revêtement
lorsque le prix de celui-ci comprend la totalité des fournitures.

22.2. Résistance du béton.


Dans le cas où le rapport des résistances moyennes, défini à l´ar-
ticle 20.1 est compris entre 0,70 et 0,85 on applique au prix de mise
en œuvre de la surface défectueuse une moins-value de :
20 p. 100 si ce rapport est compris entre 0,85 et 0,80 ;
50 p. 100 si ce rapport est compris entre 0,80 et 0,75 ;
100 p. 100 si ce rapport est inférieur à 0,75.
Dans le cas où ce rapport est inférieur à 0,70, le maître d´œuvre
peut, soit exiger la démolition de la surface défectueuse aux frais
de l´entrepreneur et sa reconstitution dans les conditions générales
du marché, soit accepter la surface en cause qui ne sera pas payée.
22.3. Epaisseur du revêtement.
Sauf stipulations différentes des pièces particulières du marché
les sous-épaisseurs constatées sont sanctionnées de la façon suivante,
pour les dalles d´épaisseur supérieure ou égale à 18 cm :
- si la sous-épaisseur en un point est supérieure à 15 mm et
inférieure à 10 p. 100 de l´épaisseur nominale, la surface
correspondante délimitée dans les conditions fixées à l´ar-
ticle 20.2.3 précédent, fait l´objet d´une moins-value égale à
20 p. 100 du prix de mise en œuvre ;
- si la sous-épaisseur dépasse 10 p. 100 de l´épaisseur nominale,
la surface reconnue défectueuse n´est pas payée. En outre,
le maître d´œuvre peut en exiger la démolition aux frais de
l´entrepreneur et la reconstitution dans les conditions géné-
rales du marché.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 76 -

22.4. Régularité de surface.

22.4.2. Contrôle à l´appareil Viagraphe ou analogue.


Dans le cas où le CCTP prévoit un contrôle de la surface avec
un autre appareil que le Viagraphe, il précisera les conditions
d´application des moins-values.

22.5. Fissures.

Ressaisie DTRF
- 77 - TEXTE

22.4. Régularité de surface.

22.4.1. Contrôle à la règle roulante sur le béton durci.


Sauf stipulations différentes des pièces particulières du marché,
les zones où des irrégularités supérieures à 3 mm et inférieures à
6 mm sous la règle de 3 m subsistent après l´opération de régulari-
sation visée à l´article 20.3.1 sont frappées d´une moins-value égale
à 10 p. 100 du prix de mise en œuvre. Dans le cas où cette irrégularité
excède 6 mm et où le maître d´œuvre n´a pas exigé l´a démolition des
dalles, les surfaces correspondantes ne sont pas payées à l´entre-
preneur.
Pour l´application de ces clauses la surface à prendre en compte
pour chaque dénivellation est limitée à une longueur égale à la
distance entre les joints transversaux adjacents et à la largeur
contrôlée par la règle.

22.4.2. Contrôle à l´appareil Viagraphe ou analogue.


Pour les longueurs de bandes où le coefficient Viagraphe, déterminé
dans les conditions fixées à l´article 20.3.2, est supérieur à 3 et
inférieur à 5, on applique aux surfaces des bandes correspondantes
une moins-value égale à 1 p. 100 du prix de mise en œuvre du revê-
tement par point de coefficient au-dessus de 3. Cette pénalité est
portée à 2 p. 100 du prix de mise en œuvre du revêtement par point
de coefficient égal ou supérieur à 5.

22.4.3. Contrôle du profil en travers.


Dans le cas où, malgré les corrections indiquées à l´article 20.3,
il subsiste en profil transversal des dénivellations supérieures à 5 mm
et inférieures à 10 mm sous la règle de 3 m, les surfaces font l´objet
d´une moins-value égale à 5 p. 100 du prix de mise en œuvre du
revêtement.
La surface à laquelle est appliquée cette réfaction est celle des
bandes dont les bords sont dénivelés comprise entre les joints trans-
versaux adjacents à la dénivellation.

22.5. Fissures.
Lorsque, dans les conditions de l´article 20.4, les dalles fissurées
sont conservées, elles font l´objet d´une moins-value égale à 10 p. 100
du prix de mise en œuvre du revêtement.
Si le nombre de dalles fissurées et cependant conservées, non
compris les dalles démolies partiellement, est supérieur :
- à 2 p. 100 du nombre de dalles construites au cours de la journée
considérée ;
- à 0,5 p. 100 du nombre total de dalles de l´ouvrage, la moins-
value est portée à 20 p. 100 du prix de mise en œuvre du
revêtement.
Dans ces deux cas, cette dernière moins-value s´applique au nombre
de dalles excédant le nombre correspondant aux pourcentages limites
admis.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 78 -

Pour l´applicabilité de la section II, voir le dernier alinéa de


l´article liminaire en tête du fascicule.

Art. 8. - ETU D E E T CO N T R ÔL E D U B É T ON
8.1. Caractéristiques du béton.
L´essai de fendage (norme NF 18407) doit être préféré en raison
de la simplicité de fabrication des éprouvettes.
La résistance à la traction par fendage est obtenue par compres-
sion suivant deux génératrices sur cylindre, Elle est égale à :

où :
F est la charge de rupture exprimée en décanewtons ;
d et h sont respectivement le diamètre et la hauteur du cylindre
exprimés en centimètres.
Les éprouvettes doivent être confectionnées dans des moules
métalliques.

8.2 et 8.3. Composition du béton et épreuve d´étude.


Une telle réduction est possible dans des cas particuliers tels
que :
voies supportant une très faible circulation ;
- formulation adaptée du béton, notamment en ce qui concerne
les particules fines.

Ressaisie DTRF
- 79 - TEXTE

SECTION II

CLAUSES COMPLEMENTAIRES OU RECTIFICATIVES


POUR LES CHAUSSEES AUTRES QUE FORTEMENT SOLLICITEES

er
CHAPITRE I
Provenance et qualité des matériaux.
er
Art. 1 . - CI MENT.
1.1. Qualité du ciment.
L´article 1.2.1 de la section I est complété par la stipulation
suivante :
« Si le ciment ne provient pas directement d´une cimenterie, ou
d´un centre de distribution appartenant à un fabricant ayant souscrit
aux conditions du paragraphe 1.2.1 ci-dessus, il est procédé aux essais
de réception prévus au fascicule n° 3 du CCTG. Toutefois, si des
essais préalables ont permis d´établir des corrélations satisfaisantes
entre les valeurs des caractères à 7 jours et à 28 jours, seuls les essais
à 7 jours sont exigés pour les réceptions. »

CHAPITRE II
Mode d´exécution des travaux.

Art. 8. - ET UDE ET CONTRÔLE DU BÉTON

8.1. Caractéristiques du béton.


L´article 8.1 de la section I est remplacé par le suivant :
« Le béton doit présenter les caractéristiques suivantes :
« a ) La résistance moyenne est :
« - soit de 28 bars aux essais par fendage sur cylindres à
28 jours ;
« - soit de 45 bars aux essais par flexion sur prismes à 28 jours.
« Elle est celle de 3 ou de 6 éprouvettes suivant les prescriptions
des articles 8.3 et 8.4.
« b ) L´affaissement au cône est dans tous les cas compris entre
1 cm et 7 cm. Il est compris entre 2,5 cm et 5 cm pour les épreuves
d´étude et de convenance.
« c ) La teneur en air occlus est comprise entre 3 et 6 p. 100. »
8.2 et 8.3. Composition du béton et épreuve d´étude.
Il est ajouté à l´article 8.2 :
« Le dosage minimal au ciment est de 330 kg/m 3 de béton. Toute-
fois, il peut être réduit, après avis favorable du laboratoire qua-
lifié, jusqu´à 300 kg/m 3 . »

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 80 -

Le reste de l´article 8.2 et l´article 8.3 de la section


I conviennent
lorsque aucun autre chantier de même nature n´a encore été réalisé
dans la région. Dans le cas contraire, le CCTP pourra substituer
aux stipulations du texte des clauses visant à tirer parti de la
connaissance de la formule du béton utilisé antérieurement.
La relative complexité de l´étude de béton demandée, même
pour les chantiers de chaussées secondaires, est justifiée par
l´importance du risque encouru en cas de défaut grave de résistance
des bétons répandus. De plus, l´entrepreneur d´un chantier de cette
nature peut ne pas être familiarisé avec l´emploi d´un adjuvant
entraîneur d´air. Cette utilisation doit donc être entourée de
précautions.
8.4. Epreuve de convenance.

8.4.2. Epreuve de convenance de mise en œuvre.


La longueur optimale sur laquelle doit porter l´épreuve de conve-
nance est de 200 m.
Cette épreuve peut se faire sur la chaussée à réaliser, sous réserve
que les résultats des épreuves de convenance de fabrication aient
été satisfaisants. Elle est très importante. Quand il s´agit du
premier chantier de l´entrepreneur, ou si celui-ci utilise un maté-
riel nouveau, il est souhaitable que les essais aient lieu en dehors
de la voie de circulation proprement dite.

8.5. Epreuve de contrôle.

8.5.2. Epreuves de contrôle de résistance.


Les enregistrements sont nécessaires pour des chantiers de plus
de 500 m3 de béton par jour en moyenne. Ils constituent un excel-
lent outil de travail et peuvent, lorsqu´un étalonnage précis a été
fait, compléter avantageusement les essais classiques nécessaires
mais ponctuels.

Ressaisie DTRF
- 81 - TEXTE

8.4. Epreuve de convenance.


8.4.1. Epreuve de convenance de fabrication.
Il n´est pas procédé aux essais de convenance de résistance méca-
nique prévus dans la section I aux alinéas 8.4.1.2 et 8.4.1.3
lorsque :
- soit la durée totale du bétonnage est inférieure ou égale à
deux semaines ;
- soit le volume total du béton pour le chantier est inférieur à
5 000 m3.
8.4.2. Epreuve de convenance de mise en œuvre.
Le troisième alinéa du paragraphe 8.4.2 est remplacé par le texte
suivant :
« Cette épreuve porte sur longueur fixée par le OCTP. L´entre-
preneur soumet, au moins 3 jours à l´avance, le programme des
essais au maître d´œuvre. »
Le sixième alinéa du paragraphe 8.4.2 est remplacé par le texte
suivant :
« Pendant les trois premières journées de bétonnage, le rende-
ment journalier est limité à 200 m. »

8.5. Epreuve de contrôle.


8.5.1. Epreuves de contrôle de fabrication.
Dans le texte de l´article 8.5.1, les mots « ou, au moins, toutes
les deux heures » sont remplacés par « ou, au moins, par demi-
journée ».
8.5.2. Epreuves de contrôle de résistance.
Les alinéas 3, 4 et 5 de l´article 8.5.2 sont remplacés par le
texte suivant :
« Lorsque la production de béton est supérieure à 500 m 3 par
jour, il est confectionné une série de trois éprouvettes par jour ;
dans le cas contraire, il est confectionné une série de trois éprou-
vettes tous les 500 m 3. Cette cadence peut être renforcée si les
résultats de contrôle ou les enregistrements des données de la
fabrication du béton mettent en évidence une dérive dans le temps
ou une variabilité notable de la qualité du béton.
« Ces enregistrements doivent être tenus à la disposition du maître
d´œuvre.
« Dans le cas d´utilisation de l´essai de fendage, la tolérance dé
7 bars, indiquée au 6e alinéa de l´article 8.5.2, est à remplacer par
une tolérance de 4 bars. »

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 82 -

Art. 15. - RÉPA N D A G E ET MISE EN PLACE ENTRE COFFRAGES FIXES

15.1. Nature et approvisionnement des coffrages.


La rigidité des éléments de coffrage, la rigidité de l´assemblage
des éléments entre eux et la continuité de l´appui des coffrages sur
la fondation sont les conditions principales de l´obtention d´un bon
profil de la chaussée terminée.
Il n´a pas paru utile de fixer, soit le poids minimal du mètre de
coffrage, soit la flèche maximale du coffrage placé sur deux appuis,
sous la charge la plus lourde qu´il ait à supporter, étant donné la
diversité du matériel utilisé et notamment du matériel de réparti-
tion du béton frais entre coffrages qui peut, selon les cas, imposer
des efforts horizontaux importants aux éléments de coffrage.

15.2. Pose des coffrages.


Dans le cas de pose systématique sur cales (couche support
traitée ou bétonnage sur chaussée ancienne), on utilisera, par élé-
ment de coffrage, au moins trois cales d´une surface unitaire, supé-
rieure à 400 cm 2. Les vides entre les coffrages et la fondation seront
soigneusement comblés avec du sable.

Ressaisie DTRF
- 83 - TEXTE

Art. 12. - FA BRI CA T I O N DU BÉTON

12.4. Béton provenant d´une usine fabriquant du béton.


Dans ce paragraphe, remplacer les mots: « en première caté-
gorie » par : « ou au moins en classe 2 ».

Art. 14. - RE CON NA I S S A NC E DE LA FONDATION ET IMPLANTATION

14.1. L´alinéa suivant est ajouté à la fin de l´article 14.1 : « Si la


couche support n´est pas traitée, l´entrepreneur assure le réglage
fin et le compactage de finition, dans les conditions décrites à
l´article 15.3.

Art. 15. - RÉPA ND A GE ET MISE EN PLACE ENTRE COFFRAGES FIXÉS

L´article 15 de la section I est remplacé par le texte suivant :

« Art. 15. - R ÉPA N DA G E E T MISE EN PLACE ENTRE COFFRAGES FIXES

« 15.1. Nature et approvisionnement des coffrages.


« Les coffrages sont constitués par des éléments en tôle d´acier
d´une hauteur égale à celle de la dalle.
« Chaque élément a une longueur d´au moins 3 m. La zone de
roulement ne doit présenter aucun défaut de plus de 3 mm sous
la règle de 3 m.
« L´emploi des coffrages déformés, tordus ou sales est interdit.
« La rigidité verticale et transversale des coffrages doit être
suffisante pour que, sous le passage des machines à pleine charge,
il ne se produise aucune déflexion préjudiciable au surfaçage du
béton frais (le déplacement de la zone de roulement du coffrage
sous le passage des machines doit rester inférieur à 3 mm en niveau
et à 6 mm en plan). Le talon des coffrages doit avoir au moins
20 cm de largeur. Chaque élément de coffrage doit pouvoir être
fixé au sol par des fiches dont l´espacement n´est pas supérieur à
1 m.
« Les éléments de coffrages sont assemblés bout à bout par un
système d´éclissage rigide qui doit assurer un transfert efficace des
charges au passage des machines de mise en œuvre du béton.
« Sauf stipulation différente du CCTP l´approvisionnement en
coffrages sera calculé pour un décoffrage du béton à 12 heures.

« 15.2. Pose des coffrages.


« Les coffrages sont posés directement en contact avec la couche
support. Une fois les coffrages posés, éclissés et fichés, on doit
assurer un appui parfait, soit en effectuant un calage continu avec
du sable si la couche support est traitée, soit en bourrant de part
et d´autre cette couche si elle n´est pas traitée.
« On vérifie que l´alignement des coffrages tant en plan qu´en
profil est correct. On ne doit observer ni écart en hauteur ni
écart en plan supérieur à 1 cm par rapport à l´alignement théorique.
En outre, on ne doit en aucun point observer de flèche supérieure
à 3 mm sous une règle de 3 m posée sur le boudin de roulement
du coffrage, Tout écart excédentaire constaté doit être corrigé par
démontage du ou des éléments de coffrages, remise en place et
bourrage.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 84 -

15.3. Vérification et préparation de la couche support.

15.4. Dépose et transfert des coffrages.


Le décoffrage pourra intervenir dès que le durcissement du béton
sera suffisant et que les risques d´épaufrures seront écartés.

15.5. Mise en place et serrage du béton.


Il appartient au maître d´œuvre de s´assurer que le matériel pro-
posé par l´entrepreneur permet de répartir, régler et serrer le
béton d´une manière satisfaisante.
La vibration peut être effectuée à l´aide de poutres vibrantes pour
des épaisseurs inférieures à 25 cm. Au-delà, il devient nécessaire
d´utiliser la pervibration (vibration interne).

15.6. Finition de surface.


La régularité de surface (uni), toujours importante dans le cas
des chaussées à circulation rapide, ne doit pas être obtenue au
détriment de la qualité du béton en surface.
En particulier, tout traitement qui conduirait à un enrichissement
du béton en eau, laitance ou mortier (talochage ou vibration pro-
longée) doit être prohibé.

Ressaisie DTRF
- 85 - TEXTE

« Les coffrages doivent être huilés sur leur flanc intérieur avant
toute mise en œuvre du béton.
« Il doit y avoir en permanence à l´avancement une longueur
minimale de coffrages, posés et réglés, correspondant à une heure
de mise en place du béton.

« 15.3. Vérification et préparation de la couche support.


« On vérifie par passage d´un gabarit entre coffrages que la sur-
face de la couche support se trouve à une distance du niveau supé-
rieur de la dalle, matérialisé par la génératrice supérieure des cof-
frages, au moins égale à l´épaisseur prescrite pour le revêtement.
« Dans le cas de couche support non traitée, la surface en est
régularisée, si besoin est, après mise en place des coffrages, par
enlèvement du matériau en excès ou par apport de matériaux
complémentaires après scarification de la surface dans les zones qui
présenteraient accidentellement des lacunes. Cette opération est
dans tous les cas suivie d´un compactage complémentaire de la
couche support.
« Immédiatement avant la mise en place du béton, la couche sup-
port est arrosée d´eau, en quantité suffisante, pour s´opposer à la
dessication du béton, mais en évitant la formation de flaques.
« 15.4. Dépose et transfert des coffrages.
« Après dépose des éclisses et des fiches, les éléments de cof-
frages sont ôtés en prenant toutes précautions pour éviter des
épaufrures du béton.

« 15.5. Mise en place et serrage du béton.


« Le béton est réparti, réglé et serré à l´aide de machines d´un
type accepté par le maître d´œuvre.
« Sauf stipulation différente du CCTP, le béton est mis en place
en une couche.
« Dans le cas d´exécution en deux couches, la mise en place de la
seconde couche doit suivre immédiatement celle de la première
couche, avant tout commencement de prise du béton de celle-ci.
« La vibration est effectuée à l´aide d´engins à poutres vibrantes
ou aiguilles montées sur châssis. Le matériel doit assurer un ser-
rage uniforme en profondeur et en plan.
« Dans tous les cas, le long des coffrages longitudinaux et trans-
versaux, le béton est pervibré de façon à éviter la formation de
nids de cailloux.
« On doit éviter de laisser en action les poutres vibrantes plus
de 30 secondes au même endroit.
« Pour les surfaces de faible importance, le maître d´œuvre peut
autoriser l´emploi d´engins vibrants individuels à main. L´entre-
preneur doit disposer d´un nombre suffisant de vibrateurs.
« Les ouvriers doivent avoir à leur disposition des passerelles
mobiles pour éviter de circuler sur le béton frais.

« 15.6. Finition de surface.


« Le béton est réglé en surface, d´abord transversalement, à l´aide
d´engins d´un type accepté par le maître d´œuvre et en nombre
suffisant.
« La finition longitudinale est ensuite effectuée mécaniquement
ou à la main.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 86 -

Art. 16. - RÉ PANDAGE ET MISE EN PLACE PAR MACHINES


A COFFRAGES GLISSANTS

Pour les chantiers d´une longueur supérieure à 5 km ou concer-


nant des chaussées devant supporter une circulation dont la
vitesse de base est d´au moins 60 km/h ou encore si un confort
maximum est recherché, le CCTP maintiendra les limites de tolé-
rance prévue à l´article 16.1 de la section I : ± 1 cm par rapport
au profil théorique de ± 5 mm sous la règle de 3 m.

Art. 19. - EXÉCUT I ON DES JOINTS

19.3. Joints longitudinaux et transversaux de retrait-flexion.


Les réservations peuvent être constituées de joints minces ou
épais, mis automatiquement en place, ou de joints épais, plinthes,
par exemple, mis en place manuellement. Le choix est fonction de
l´importance du chantier : les joints épais mis en place manuelle-
ment ne sont pas à employer sur les chantiers dont l´avancement
quotidien est de plus de 200 m.
Lorsque l´entrepreneur propose au maître d´œuvre une technique
d´exécution des joints dans le béton frais, le maître d´œuvre
prendra l´avis du laboratoire compétent avant de donner son
accord provisoire.

Ressaisie DTRF
- 87 - TEXTE

« Chaque lisseuse mécanique doit pousser devant elle un bourre-


let de béton d´une hauteur suffisante pour éviter toute dépression.
« En outre, le contrôle du profil longitudinal obtenu est réalisé
immédiatement après la finition du béton par passage dans le sens
transversal d´une règle d´une longueur minimale de 3 m placée
longitudinalement.
« Si un apport s´avérait nécessaire, en particulier après passage
de la règle de 3 m, cet apport serait constitué de béton frais, à
l´exclusion de tout mortier ou béton différent de celui de la dalle;
sur toute la zone intéressée, le serrage et le réglage doivent être
repris. »

Art. 16. - RÉPANDAGE ET MISE EN PLACE PAR MACHINES


A COFFRAGES GLISSANTS

16.1. Machines non asservies en nivellement.


Les stipulations de l´article 16.1 de la section I sont remplacées
par les suivantes :
« Sauf stipulation contraire du CCTP, la cote des chemins de
roulement est réalisée en tout point avec une tolérance de plus ou
moins 2 centimètres (± 2 cm) par rapport au profil théorique. »

Art. 19. - EX ÉCUT I ON DES JOINTS

19.3. Joints longitudinaux et transversaux de retrait-flexion.


Le c de l´article 19.2.2 de la section I est remplacé par le texte
suivant :
« Les joints longitudinaux de retrait-flexion sont réalisés par sciage
ou par réservation dans le béton frais.
« La méthode utilisée est soumise au visa du maître d´œuvre au
vu des résultats obtenus sur la bande d´essai par les mesures d´uni
et les vérifications d´absence de décompactage du béton au bord
du joint. »
L´article 19.3.2 de la section I est remplacé par le texte suivant :
« Sauf stipulation différente du CCTP, les joints transversaux de
retrait-flexion sont exécutés tous les 5 m, perpendiculairement à
l´axe longitudinal. La profondeur du joint sera au minimum de
4 cm et au moins égale au 1/5 de l´épaisseur de la dalle.
« Ces joints sont réalisés par sciage ou par réservation dans le
béton frais. La méthode utilisée est soumise au visa du maître
d´œuvre au vu des résultats obtenus sur la bande d´essai par les
mesures d´uni et les vérifications d´absence de décompactage du
béton au bord du joint.
« S´il y a sciage, celui-ci ne doit commencer que lorsque le
durcissement du béton est suffisant pour éviter tout arrachement,
mais assez tôt pour éviter fissuration par retrait. »
ET 78/51 ter . - 7.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 88 -

19.5 Garnissage des joints.


Le garnissage étanche des joints, sciés ou non, n´est pas obli-
gatoire dans l´un au moins des cas suivants :
- circulation très faible, inférieure à 50 véhicules/jour ou
absence presque totale de poids lourds ;
- terrain naturel drainant ;
- utilisation d´un film plastique entre la fondation et la dalle ;
- climat méditerranéen.
Dans ces cas la largeur du joint doit être la plus réduite
possible.

Art. 20. - CONT R ÔL E DE LA QUALITÉ DES TRAVAUX

20.1. Contrôle du béton de la chaussée.

20.2. Contrôle de l´épaisseur du revêtement.


Dans le cas de renforcement d´une ancienne chaussée déformée,
l´épaisseur présente concerne l´épaisseur minimale de béton dans
tout profil en travers.
Le carottage est plus ponctuel que la méthode préconisée.

20.3. Régularité des surfaces.

Pour des chantiers d´une longueur supérieure à 5 km ou concer-


nant des chaussées devant supporter une circulation de vitesse de
base supérieure ou égale à 60 km/h, ou encore si un confort
maximum est recherché, le CCTP maintiendra applicables les stipu-
lations de l´article 20.3.2 de la section I.
L´exigence concernant les dénivellations du profil en travers en
cas de construction par bandes multiples peut être abandonnée si
la nature du trafic prévu sur la chaussée le justifie.

Ressaisie DTRF
- 89 - TEXTE

19.5. Garnissage des joints.


Il est ajouté au début de paragraphe le texte suivant :
« Sauf stipulation différente du CCTP les joints ne sont pas
garnis. Si le CCTP prévoit leur garnissage, les stipulations suivantes
sont applicables. »

Art. 20. - CONT R Ô L E DE LA QUALITÉ DES TRAVAUX

20.1. Contrôle du béton de la chaussée.


20.1.2. Résistance du béton.
L´article 20.1.2 de la section I est applicable en remplaçant, si
nécessaire, le terme « prisme » par celui de « cylindre ».

20.2. Contrôle de l´épaisseur du revêtement.


L´article 20.2.1 de la section I est remplacé par le texte suivant :
« Le contrôle de l´épaisseur par rapport à l´épaisseur minimale
fixée par le CCTP se fait par mesure de la hauteur libre, avant
et après bétonnage, sous un fil tendu en travers de la chaussée
entre deux repères. La tolérance admise lors de ces vérifications
est de 15 mm. »
Au début de l´article 20.2.2 sont ajoutés les mots : « En cas de
litige ».

20.3. Régularité de surface.

Les stipulations de l´article 20.3 de la section I sont remplacées


par les suivantes :
« - Le contrôle du profil en long est exécuté à la règle de
3 m. Toute irrégularité de surface pouvant permettre la création
d´une flaque d´eau est rectifiée par rabotage ;
« - Le contrôle du profil en travers est exécuté à la règle de
3 m. La dénivellation doit être inférieure à 8 mm en pleine dalle et
à 10 mm sur les bords. De plus, en cas de construction par bandes
multiples, cette dénivellation sera telle qu´elle ne puisse permettre la
création de flaques d´eau. »

Ressaisie DTRF
- 91 -

ANNEXE III
à la circulaire n° 78-160 du 15 décembre 1978.

ANNEXE N° 1
AUX COMMENTAIRES DU FASCICULE 28 DU CCTG

Fabrication du béton.
Pages.

I. - Centrales discontinues de malaxage 92


II. - Centrales discontinues de dosage avec malaxage en
bétonnières mobiles 95
III. - Centrales continues de malaxage 96

Ressaisie DTRF
- 92 -

Fabrication du béton.

I. - Centrales discontinues de malaxage.

1. Ces centrales sont réparties en quatre classes :


Classe 1. - Les centrales de cette classe comportent des dispo-
sitifs de pesage de précision ordinaire et ne sont pas automatiques.
Elles ne sont munies d´aucun moyen de contrôle continu en cours
de fabrication.
Classe 2. - Ce sont des centrales automatiques à dispositifs de
pesage de précision ordinaire.
Classe 3. - Ce sont des centrales automatiques à dispositifs de
pesage de précision moyenne, munies d´un dispositif d´entregistre-
ment de l´énergie de malaxage.
Classe 4. - Ce sont des centrales automatiques à dispositifs de
pesage de précision moyenne, munies de dispositifs d´enregistrement
des pesées et de l´énergie de malaxage.
Pour les travaux soumis aux prescriptions du titre I et concernant
des volumes supérieurs à 5 000 m3 , la centrale doit être au moins de
classe 3. Toutefois, les pièces particulières du marché peuvent
admettre exceptionnellement des centrales de classe 2 à condition
qu´elles soient munies d´un dispositif d´enregistrement de l´énergie
de malaxage.
2. Il ne faut pas confondre :
- la classe de précision des appareils de mesure (bascules,
compteurs ou débimètres) faisant l´objet des prescriptions
réglementaires portant sur l´écart maximal entre l´indication
lue et les masses ou les volumes étalons utilisés (cf. Bulletin
de liaison des laboratoires routiers n° 38, p. 33 et 34) ;
- avec la précision du dosage terminé qui tient compte des
écarts dus à l´automatisme, aux relais, aux fermetures des
casques ou des vannes, etc.
3. Les casques des trémies et silos doivent être tenus en bon
état pour éviter les fuites de matériaux et obtenir des précisions
de dosage convenables. Un entretien insuffisant peut conduire à
des écarts de dosage importants, notamment dans le cas du ciment.
4. Les bascules doivent avoir une portée en rapport avec la
capacité du mélangeur, afin que les pesées soient faites dans les
zones de bonne précision des bascules. Si C est la capacité du mélan-
geur exprimée en mètres cubes, la portée maximale des bascules est :
- pour le ciment : 0,6 C tonne ;
- pour les granulats : 3 C tonnes en cas de pesage cumulatif
et 1,5 C tonne en cas de pesage sur bascules séparées ;
- pour l´eau d´apport (si elle est pesée) : 0,3 C tonne.
En cas d´utilisation de sable fin d´apport, celui-ci est soit incorporé
au sable principal au lieu de production, soit dosé sur une bascule
séparée de portée 0,2 C tonne. Il est fortement déconseillé de doser
le sable fin d´apport sur la bascule principale à granulats.

Ressaisie DTRF
- 93 -
5. Le dosage en eau est celui qui est le plus difficile à réaliser
avec une bonne régularité.
L´eau totale comprend :
- l´eau contenue dans les granulats que l´on ne sait pas encore
mesurer de façon précise sur chantier ;
- l´eau programmée (eau primaire d´apport) dont le dosage peut
être assuré dans de bonnes conditions soit par pesage, soit à
l´aide d´un compteur volumétrique ;
- l´eau ajoutée par commande manuelle (eau secondaire d´apport)
pour ajuster la consistance et dont l´emploi doit rester
exceptionnel. Il est nécessaire néanmoins d´en connaître le
dosage d´une manière précise, ne serait-ce que pour modifier
éventuellement les quantités d´eau primaire d´apport ou de
plastifiant, la ligne de dosage doit donc comporter un
compteur particulier ;
- l´eau de dilution des adjuvants.
Une attention particulière doit être portée aux premier et troisième
points ci-dessus pour respecter la tolérance de dosage de l´eau
totale.
Les appareils de mesure continue de la teneur en eau des gra-
nulats ne permettent encore actuellement que de détecter les varia-
tions notables.
Il est nécessaire :
- de les étalonner souvent ;
- de placer des sondes dans les zones actives des trémies ;
- de les entretenir soigneusement.
6. Le dosage des adjuvants peut être réalisé soit par pesage
sur une bascule particulière, soit à l´aide de dispositifs à volume
constant, soit par pompes de type volumétrique associées à une
minuterie (les pompes centrifuges ne sont pas du type volumétrique).
Les systèmes de dosages d´adjuvants et tous les dispositifs annexés
(vannes, filtres, etc.) doivent être soigneusement entretenus et
vérifiés quotidiennement. Le mélange intime de l´adjuvant et de
l´eau de gâchage (réalisé par piquage de la canalisation d´adjuvant
sur celle d´eau primaire, immédiatement à l´aval du dispositif de
dosage de l´eau) est indispensable pour obtenir une bonne homo-
généité de l´adjuvant dans la gâchée.
7. Les caractéristiques et les tolérances particulières à chaque
classe de centrale sont résumées dans le tableau suivant.

Ressaisie DTRF
Ressaisie DTRF
- 95 -
Les tolérances sont les écarts, exprimés en pourcentage, des
quantités affichées entre celles-ci et les quantités lues sur les
appareils de mesure. Toutefois, pour l´eau totale, la tolérance est
l´écart, exprimé en pourcentage du dosage théorique, entre ce dernier
et le dosage en eau du béton frais déterminé par brûlage ou toute
autre méthode donnant une précision équivalente.
Le dispositif d´enregistrement de la puissance de malaxage peut
être un wattmètre différentiel enregistreur type LR de Bordeaux ou
tout autre dispositif équivalent.

8. L´homogénéité des mélanges peut être vérifiée de la façon


suivante : trois prélèvements de béton sont réalisés, à la fin du
premier sixième du temps de déversement de la gâchée au milieu de
ce temps et au commencement de son dernier sixième.
Pour les centrales de types 2, 3 et 4, les étendues des mesures
sur les trois prélèvements ne doivent pas dépasser :
- 1 point (1 p. 100) pour l´air occlus ;
- 2 cm pour l´affaissement au cône ;
- 0,03 mm pour le rapport du poids mortier au poids total du
béton, le mortier étant considéré comme l´ensemble du pas-
sant au tamis de 5 mm.
Il n´y a aucun intérêt à prolonger le malaxage au-delà du temps
optimal et cela peut même être contre-indiqué.

9. Il importe d´organiser les transport et le répandage pour éviter,


autant que possible, les arrêts de fabrication.

II. - Centrales discontinues de dosage avec malaxage


en bétonnières mobiles.

Le terme « bétonnière mobiles » correspond aux « pavers » à


l´exclusion des bétonnières portées (sur camions ou remorques)
appelées aussi camions malaxeurs (truck-mixers ou toupies).
Les indications relatives à la portée des bascules restent valables,
le terme « C » étant dans ce cas la capacité de la bétonnière mobile
et la trémie tampon jouant le rôle du mélangeur en ce qui
concerne les diverses sécurités de fonctionnement.
Les tolérances de dosage des éléments solides peuvent être
déterminées par analogie avec celles des centrales de malaxage.
Le dosage de l´eau et des adjuvants est généralement réalisé
sur les bétonnières mobiles par des moyens volumétriques moins
précis que les dispositifs utilisés sur les centrales fixes, ce qui peut
conduire à une régularité moins satisfaisante des caractéristiques
du béton produit.

Il n´est pas possible actuellement d´utiliser des contrôles continus


en cours de fabrication sur les bétonnières mobiles. Il est donc
recommandé de multiplier les mesures d´affaissement au cône et de
teneur en air occlus du béton frais.

Ressaisie DTRF
- 96 -

III. - Centrales continues de malaxage.

1. Les centrales continues de malaxage comportent un dosage


pondéral continu, réalisé au moyen de bascules intégratrices et un
malaxeur continu (généralement à double arbre à palettes). Les
dosages volumétriques doivent être en l´état actuel de la technique
interdits pour les granulats et le ciment.

2. L´ensemble des doseurs doit être asservi pour délivrer un


béton de composition constante.
Les débits de chacun des constituants sont enregistrés et des
sécurités doivent avertir le conducteur, puis, après temporisation d´au
plus 30 secondes, arrêter le fonctionnement de la centrale en cas
d´écarts de dosage supérieurs aux limites indiquées ci-dessous:
± 3 p. 100 pour chaque granulat élémentaire ;
± 2 p. 100 pour la totalité des granulats ;
± 2 p. 100 pour le ciment ;
± 5 p. 100 pour l´eau totale ;
± 2 p. 100 pour chaque adjuvant.
Les tolérances sont les écarts entre les débits instantanés lus et
les débits prescrits, écarts exprimés en pourcentage des débits
prescrits, toutefois, pour l´eau totale, la tolérance est l´écart entre le
dosage en eau du béton frais, déterminé par brûlage ou toute
autre méthode donnant une précision équivalente et le dosage
théorique, écart exprimé en pourcentage du dosage théorique.
3. On doit s´assurer que l´homogénéisation réalisée par le malaxeur
est suffisante, quel que soit le débit de la centrale.
L´homogénéisation peut être jugée satisfaisante lorsque, sur
5 prélèvements espacés de 30 secondes, les étendues des mesures
sont, au plus, de :
- 1 point (1 p. 100) pour l´air occlus;
- 2 cm pour l´affaissement au cône ;
- 0,03 pour le rapport du poids du mortier au poids total du
béton, le mortier étant considéré comme le passant au
tamis de 5 mm.
Ce type de centrale est encore peu répandu et il est recommandé
de multiplier, au moins au début de la fabrication, les contrôles de
teneur en air, d´affaissement au cône, de composition granulomé-
trique et de résistance.
4. Il importe d´organiser les transports et le répandage pour
limiter au minimum les arrêts de fabrication.

Ressaisie DTRF
- 97 -

ANNEXE IV
à la circulaire n° 78-160 du 15 décembre 1978.

DOCUMENTS TYPES
pour l´application du fascicule 28 du CCTG

ANNEXES 2 A 5
AUX COMMENTAIRES DU FASCICULE 28

Table des matières.


Pages.

Annexe n° 2 aux commentaires du fascicule 28 :


CCTP type pour l´exécution des chaussées en béton
de ciment fortement sollicitées 98
Annexe n° 3 aux commentaires du fascicule 28 :
Bordereau des prix type pour l´exécution des chaussées
en ´béton de ciment fortement sollicitées 122
Annexe n° 4 aux commentaires du fascicule 28 :
CCTP type pour l´exécution des chaussées en béton de
ciment non fortement sollicitées 136
Annexe n° 5 aux commentaires du fascicule 28 :
Bordereau des prix type pour l´exécution des chaussées
en béton de ciment non fortement sollicitées 160

Ressaisie DTRF
- 98 -

ANNEXE N° 2
AUX COMMENTAIRES DU FASCICULE 28 DU CCTG

Cahier type des clauses techniques particulières pour l´exécution


des chaussées en béton de ciment fortement sollicitées.

Objet et mode d´utilisation du présent CCTP type.


Ce CCTP type est destiné à servir de cadre pour la rédaction des
cahiers de clauses techniques particulières des marchés à passer pour
la construction de chaussées en béton de ciment fortement sollicitées.
Complémentaire de la section I du fascicule n° 28 du CCTG, il
comporte des clauses types assorties de commentaires. Pour établir
le CCTP, on supprimera le texte des options non retenues et on
remplira les blancs. Toute autre modification apportée au CCTP
par rapport au présent document sera justifiée dans le rapport de
présentation du marché.
Les commentaires sont destinés à faciliter l´intelligence du texte et
le choix des options ; bien entendu ils ne sont pas à reproduire
dans les CCTP.
Le rédacteur du marché pourra, d´autre part, se référer utilement
à la directive élaborée conjointement par le SETRA (Service d´études
techniques des routes et autoroutes) et le LCPC (Laboratoire
central des ponts et chaussées).

Ressaisie DTRF
- 99 -

Nota : les numéros et les désignations des articles sont les mêmes
que ceux du fascicule n° 28 du cahier des clauses techniques
générales.
PAGES

Commentaires, Texte.
Descriptions des travaux.
Généralités 100 101
Conditions générales d´exécution des travaux 100 101
CHA P ITR E I. - Spécifications des matériaux
et des produits.
Provenance 104 105
Article 1. - Ciment 104 105
Article 2. - Granulats :
A. Fournis par le maître de l´ouvrage 106 107
B. Fournis par l´entrepreneur 108 109
Article 3. - Acier - 111
Article 4. - Produits pour films de protection - 111
Article 5. - Produits pour joints 110 111
Article 6. - Eau de gâchage 110 111
Article 7. - Adjuvants 110 111

CHA P ITR E II. - Mode d´exécution des travaux.


Article 8. - Etude et contrôle du béton 112 113
Article 9. - Laboratoire et moyens d´essais 114 115
Article 10. - Programme des travaux. - Journal
de chantier - 115
Article 11. - Transport et stockage des maté-
riaux :
A. Granulats fournis par le maître de l´ou-
vrage 114 115
B. Granulats fournis par l´entrepreneur 116 117
Article 12. - Fabrication du béton 116 117
Article 13. - Transport du béton 116 117
Article 14. - Reconnaissance de la couche sup-
port et implantation 118 119
Article 15. - Répandage et mise en place entre
coffrages fixes 118 119
Article 16. - Répandage et mise en place du
béton par machine à coffrages glissants - 119
Article 17. - Traitement de surface du béton 118 119
Article 18. - Dispositions particulières de béton-
nage 118 119
Article 19. - Exécution des joints 120 121
Article 20. - Contrôle de la qualité des travaux. - 121
Interdiction de circulation pour les besoins du
chantier 120 121

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COMMENTAIRES - 100 -

La rédaction de l´article 2 b du CCAP indiquera, pour les réfé-


rences au CCTG : « Cahier des clauses techniques générales
(CCTG) applicables aux marchés de travaux publics passés au nom
de l´Etat, étant précisé qu´en ce qui concerne le fascicule n° 28,
seule sa section I est applicable ».
Le présent CCTP peut aussi être utilisé pour les aires de mou-
vement et de stationnement des aérodromes.
Le cahier des clauses administratives particulières (CCAP) doit
comporter un article sur les restrictions de circulation (art. 8.4.6
du CCAP type). L´attention du maître d´œuvre est appelée sur le
fait que le durcissement du béton nécessite un certain temps,
variable selon les conditions météorologiques. Les délais d´interrup-
tion de la circulation devront prendre ce temps de durcissement
en compte en plus de la durée d´exécution du chantier.

Reprendre dans la colonne « Désignation du béton » la désignation


qui sera adoptée à l´article 8.
Dans le cas de renforcements indiquer dans la colonne « Epais-
seur moyenne » l´épaisseur minimale calculée, majorée d´un coef-
ficient tenant compte de la déformation de la chaussée qui servira
de support.

Simplifier ce paragraphe dans le cas où un seul profil en travers


type suffit pour définir les travaux.

Ressaisie DTRF
- 101 - TEXTE

GENERALITES
Le présent cahier des clauses techniques particulières (CCTP)
définit les spécifications des matériaux et produits et les condi-
tions de fabrication, de transport et de mise en œuvre de béton
de ciment pour l´exécution (de la) (des) chaussée(s) de :
- l´autoroute.................................... n° ..................., section(s) ................
- la route ....................................... n° .................., section(s) ................
..............................................................................................................
dans le(s) département(s) de ......................................................................
Les travaux et les déviations d´itinéraire à réaliser sont définis
par les documents n os ...... ...... ............. ci-joints. Les prescriptions
concernant les restrictions de circulation sont données par le cahier
des clauses administratives particulières (CCAP).

CONDITIONS GENERALES D´EXECUTION DES TRAVAUX

1. Etat prévisionnel des travaux.


Le volume de béton à réaliser est approximativement de
........... mètres cubes (m 3 ) se décomposant comme suit :

2. Profils en travers types.


La mise en œuvre du béton devra réaliser les divers profils
en travers types du document n° ................ ci-joint, conformément
aux indications du tableau ci-après.

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COMMENTAIRES - 102 -

Enumérer ici les travaux inclus dans le marché et qui, plus ou


moins souvent, ne font pas partie d´un marché de ce genre. Ce
peut être le cas, par exemple :
- de la préparation de l´aire de stockage des granulats et de
fabrication du béton ;
- de l´exécution des travaux de remise en état de la fondation.

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- 103 - TEXTE

3. Travaux annexes compris dans l´entreprise.

ET 78/51 ter . - 8.

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COMMENTAIRES - 104 -

Dans la colonne « Provenance des matériaux » :


- indiquer si les granulats sont fournis par le maître d´œuvre
ou l´entreprise ;
- définir avec précision la (ou les) carrière(s) d´où proviennent
les granulats ;
- indiquer pour les produits pour film de protection et pour
adjuvants la circulaire ministérielle en vigueur au moment
de l´appel d´offres.

Le tableau ci-contre qui définit certaines caractéristiques et


leurs valeurs extrêmes admissibles est extrait du commentaire
de l´article 1.1 de la section I du fascicule n° 28 du CCTG.
L´emploi éventuel, en raison de considérations locales, d´un
ciment contenant des pouzzolanes devra être soumis à l´avis du
LCPC.
La teneur en ajout doit être :
- inférieure à 15 p. 100 pour les trafics T 0 et T 1 ;
- inférieure à 30 p. 100 pour les trafics T 2 (pour les définitions
des classes de trafic, cf. l´article liminaire du fascicule n° 28
du CCTG).
Les limites inférieure et supérieure de temps de maniabilité
sont arrondies par défaut, respectivement par excès (ex. : 7 ± 1,4 s
conduira à une fourchette 5 - 9 s).

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- 105 - TEXTE

CCAG er
CHAPITRE I
Spécifications des matériaux et des produits.
Art . 21 PROVENANCE
et 22
Les provenances des matériaux autres que celles désignées dans
le paragraphe ci-dessous devront être soumises au visa du maître
d´œuvre.
Les matériaux désignés ci-après auront les provenances suivantes :

Art . 23 Art. 1. - CI MENT


1.1. Qualité du ciment.
Le ciment doit répondre aux spécifications suivantes :

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COMMENTAIRES - 106 -

Suivant le cas, l´un des chapitres A ou B doit être supprimé.


Les granulats sont généralement à fournir par l´entrepreneur mais
lorsqu´il y a pénurie régionale de granulats, il peut être néces-
saire que le maître de l´ouvrage en assure l´approvisionnement.

Lorsque les stocks sont réalisés avant l´appel d´offre, les valeurs
à inscrire dans le tableau ci-contre résultent des essais effectués à
la réception.
Lorsque la constitution des stocks n´est pas terminée avant l´appel
d´offre, les valeurs à inscrire dans le tableau sont les spécifications
du marché de fourniture des granulats.
L´attention est appelée sur le commentaire de l´article 2.2.1. du
fascicule n° 28 du CCTG qui indique que, dans le cas de chaussées
d´épaisseur supérieure à 25 cm, le diamètre maximal des gros gra-
nulats peut être porté à 60 mm.

Le sable pourra être un sable unique ou un mélange de deux


sables : dans ce cas il s´agit alors de la granularité résultante.
Le fuseau de fabrication est, par définition, celui qui contient
95 p. 100 des courbes granulométriques du matériau.

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- 107 - TEXTE
CCAG

Art . 24 1.2. Contrôles de qualité.


Art . 24-4 1.3. Transport et stockage sur chantier. Vérification avant emploi.
Indépendamment des prélèvements en usine visés à l´article 1.2.2
du fascicule n° 28 du CCTG des prélèvements conservatoires de 5 kg
sont effectués contradictoirement au rythme minimum de 2 pré-
lèvements par jour et d´au moins 2 prélèvements par 500 tonnes de
ciment. Ces prélèvements restent à la disposition du maître d´œuvre.

Art. 2. - GRANUL ATS


Art. 23 A. - Granulats fournis par le maître de l´ouvrage.
à 26
inclus
a ) Caractéristiques des granulats.
La nature et les caractéristiques des granulats sont les suivantes :

b ) Fuseaux de fabrication de sable.


La granularité du granulat fin est celle définie ci-après :

Les procès-verbaux d´essais des granulats sont tenus à la dispo-


sition de l´entrepreneur.

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COMMENTAIRES - 108 -

Indiquer pour la granularité les seuils inférieurs et supérieurs


arrêtés pour les granulats moyens et gros ou prévoir que ces défi-
nitions pourront être arrêtées ultérieurement par le maître d´œuvre,
sur propostion de l´entrepreneur, de façon que la courbe granulo-
métrique du béton s´inscrive dans un fuseau spécifié au CCTP ou
proposé par l´entrepreneur après ses essais préliminaires de béton.

Le fuseau de spécification de sable est celui dans lequel devra


figurer le fuseau de tolérance, ce dernier étant défini comme étant
la zone dans laquelle doivent se situer 95 p. 100 des courbes obte-
nues au cours du contrôle.
Lorsque les granulats fins répondent au fuseau de spécification
ci-contre, le béton obtenu est, de ce point de vue, satisfaisant.
Toutefois, lorsqu´une expérience régionale est déjà acquise avec
des bétons utilisant des granulats fins de granularité différente, il
est possible, après accord du laboratoire compétent, de remplacer,
dans le CCTP, ce fuseau type par un autre fuseau. Cette solution
nécessite cependant un contrôle adapté aux risques découlant des
différences de granulométrie entre le fuseau adopté et le fuseau
type.

Indiquer les valeurs exigées pour les coefficients LA, MDH et


CPA en se référant aux commentaires du fascicule n° 28, section I,
suivant le trafic à supporter par la chaussée à construire.

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- 109 - TEXTE
CCAG

B. - Granulats fournis par l´entrepreneur.

a ) Caractéristiques des granulats.

La nature et les caractéristiques des granulats sont les suivantes :

b ) Fuseau de spécification des granulats fins.

c ) Caractéristiques mécaniques et de polissage.

Ces caractéristiques sont vérifiées lors des essais préliminaires


exécutés au titre de l´étude du gisement et contrôlées à la demande
du maître d´œuvre en cas de modification du front de taille.

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COMMENTAIRES - 110 -

Compléter ce tableau et porter dans la colonne des résultats à


obtenir les chiffres qui ont été imposés à l´article 2 a .

Les produits pour joints sont, outre le produit de garnissage défi-


nitif :
- la colle pour les profilés préformés ;
- éventuellement, le fond de joint et/ou le primaire d´accrochage
pour les produits coulés.
L´emploi des profilés préformés ne doit être envisagé qu´après
avoir pris l´avis du laboratoire central des ponts et chaussées ou
du service d´études techniques des routes et autoroutes.
Supprimer les mentions inutiles (sauf si le maître d´œuvre pré-
fère laisser le choix du produit à l´entreprise, auquel cas on suppri-
mera tout ce qui concerne le type).
L´étude du remplacement de ces essais par les essais des récentes
spécifications (respectivement: S.SS 1401 b, S.SS 1614 et S.SS 200 d )
est en cours.
Les produits de verglaçage sont à prévoir seulement dans le cas
des chaussées des aires de mouvement des aérodromes.

L´attention est appelée sur les risques de pollution accidentelle


de l´eau, par des détergents par exemple (se reporter au commen-
taire de l´article 6 de la section I du fascicule n° 28 du CCTG).
Pour l´emploi d´adjuvants autres que l´entraîneur d´air, se reporter
au commentaire de l´article 7 de la section I du fascicule n° 28
du CCTG. L´emploi d´un agent plastifiant présente généralement un
grand intérêt. L´étude de formulation peut le préciser.

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- 111- TEXTE

CCAG
d ) Essais de contrôle et de réception.
Les essais à réaliser sont les suivants :

Les résultats des contrôles de réception seront dans un délai


de ...................... jours ouvrables communiqués à l´entrepreneur, qui
devra enlever immédiatement de l´aire de stockage tout lot refusé
par le maître d´œuvre.

Art. 23 Art. 3. - A CIE RS

Art. 23 Art. 4. - PRODUITS POUR FILMS DE PROTECTION

Art. 23 Art. 5. - PRODUI TS POUR JOINTS

Le produit de garnissage définitif des joints est de catégorie :


...........................................
........................ et du type :
- coulable à chaud ) le produit pour fond de joint et/ou pour
- coulable à froid ) le primaire d´accrochage est ...................
- préformé : la colle est ................................................................
Les essais préalables auxquels sont soumis les produits sont les
essais de spécifications américaines :
- S.SS 164 : pour les produits coulés à chaud ne résistant pas à
la présence d´hydrocarbures ;
- S.SS 167 b : pour les produits coulés à chaud résistant au
kérosène ;
- S.SS 200 c : pour les produits coulés à froid résistant au
kérosène.
Les produits de déverglaçage pouvant être utilisés sont les sui-
vants : ...............................................................................................................
.

Art. 6. - EAU DE GACHAGE

Art. 23 Art. 7. - ADJ UV A NT S

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 112 -

L´alinéa a n´est à retenir que si la composition du béton est fixée


dans le marché. Il est à supprimer et l´alinéa b à retenir si la
composition du béton doit être proposée par l´entrepreneur.

Après consultation du LCPC, le maître de l´ouvrage peut abais-


ser ce dosage à moins de 330 kg/m3 sans descendre toutefois au
dessous de 300 kg/m 3 minimum impératif.
En raison de l´importance technique et économique de cette clause
boute spécification différente de 330 kg/m 3 doit être particulière-
ment signalée à l´attention des soumissionnaires dans le RPAO.

Les clauses du CCTG peuvent être complétées ici afin que les
épreuves de convenance de fabrication soient bien adaptées au
chantier considéré.
Supprimer deux des trois mentions et préciser la troisième.
L´épreuve de convenance de mise en œuvre peut se faire sur la
chaussée à réaliser, sous réserve que les convenances de fabrication
aient été satisfaisantes, lorsqu´on ne dispose pas d´autres endroits
pour la réaliser (aires de repos, par exemple).
Cette épreuve de convenance est très importante et, en particulier,
quand il s´agit du premier chantier pour une entreprise, ou si elle
utilise un matériel nouveau, il est souhaitable que les essais aient
lieu en dehors de la voie de circulation proprement dite.

Supprimer, selon le cas, le premier ou le second alinéa.


Le fait d´annexer au journal de chantier (cf. art. 10-2 du CCTG)
les résultats graphiques et (ou) numériques des enregistrements des
données de la fabrication du béton est obligatoire car les résultats
du contrôle constituent un excellent outil de travail et peuvent,
lorsqu´un étalonnage précis a été fait, compléter avantageusement
les essais classiques, qui sont nécessaires mais ne sont que ponctuels.

Ressaisie DTRF
- 113 - TEXTE
CCAG

CHAPITRE II
Mode d´exécution des travaux.

Art. 24 Art. 8. - ET UDE ET CONTRÔLE DU BÉTON


1-38
8.1. Caractéristiques du béton.
8.2. Composition du béton.
a ) Le béton pour dalles a la composition suivante :
...........................................................................................................................
...........................................................................................................................
...........................................................................................................................
b ) L´entrepreneur propose à l´approbation du maître d´œuvre une
composition de béton basée sur une étude telle que l´on ait vérifié
que les maniabilités et les résistances obtenues sont optimales et
que les tolérances de fabrication sont suffisantes ; le dosage minimal
en ciment est fixé à trois cent trente (330) kilogrammes par mètre
cube (m3 ) de béton.

8.3. Epreuve d´étude.

8.4. Epreuves de convenance.


8.4.1. Epreuve de convenance de fabrication.

8.4.2. Epreuve de convenance de mise en œuvre.


Elle a lieu sur :
- l´aire de repos ;
- la voie de raccordement ;
- sur la section de démarrage du chantier.
Elle porte sur une longueur de 200 mètres au minimum. Le pro-
gramme détaillé de ces essais de convenance de répandage est
soumis au visa du maître d´œuvre au moins trois (3) jours à l´avance.
Au vu des résultats de l´épreuve de convenance de mise en œuvre,
le maître d´œuvre peut imposer que le rendement journalier soit
limité à 200 mètres par jour pendant les 3 premières journées
de bétonnage.
8.5. Epreuves de contrôles.
Les essais de contrôles sont à la charge du maître de l´ouvrage.
L´entrepreneur doit exécuter dans son laboratoire de chantier, à
ses frais, les essais de contrôle de fabrication. Les essais de résis-
tance sont à la charge du maître de l´ouvrage y compris la confec-
tion et la conservation des éprouvettes. Le laboratoire de l´entre-
preneur vérifie une fois par jour et à chaque fois qu´elle peut
varier la teneur en eau naturelle des granulats. Tous ces résultats
sont tenus à la disposition du maître d´œuvre et font l´objet d´une
consignation sur le journal de chantier.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 114 -

L´article 8.4.2 du CCAP devra être rédigé en harmonie avec


l´article 9.

Suivant le cas, l´un des chapitres (A) ou (B) doit être supprimé.
L´article 11 a pour objet de fournir aux soumissionnaires tous
renseignements sur les stocks approvisionnés, pour leur permettre
de chiffrer leurs offres, notamment en ce qui concerne :
- les cadences et délais d´approvisionnement ainsi que les lieux
de dépôt qui conditionnent l´organisation du chantier et le
planning des travaux ;
- la préparation des aires de stockage, qui donne une indication
à la fois sur les conditions de chargement et les pertes en
stocks ;
- la méthode utilisée pour la constitution des stocks et leur hau-
teur qui renseignent sur les risques de ségrégation et les
conditions d´exploitation à prévoir.
Compléter éventuellement le paragraphe a par les indications qui
ne peuvent figurer sur le plan de situation des stocks
: possibilités
de construction de pistes de desserte, etc.

Indiquer en b , notamment pour chaque aire de stockage :


- les dimensions de l´aire (longueur, largeur), qui dépendent des
quantités de granulats à stocker préalablement : l´attention
est attirée sur la nécessité de prévoir des surfaces largement
suffisantes ;
- la nature (terrain compacté, grave traitée, etc.) et les caracté-
ristiques (épaisseurs du revêtement, nivellement préalable du
terrain, etc.) de l´aire, notamment le dispositif de drainage
mis en place ;
- les dispositions prises pour assurer la protection des granulats
contre les eaux de ruissellement.
Préciser en c , outre la méthode utilisée pour constituer les stocks
(par couches horizontales où autre), les types d´engins employés à
cette fin et la hauteur maximale des dépôts.

Ressaisie DTRF
- 115 - TEXTE

CCAG

Art . 24 Art. 9. - LAB ORATOI RE ET MOYENS D´ESSAIS

Le laboratoire chargé des divers essais d´études et de contrôles


est le laboratoire de ...................................................................................
L´entrepreneur est tenu d´aménager une aire bétonnée de 200 m 2
et un local pour laboratoire alimenté en eau, électricité et télé-
phone et de les mettre à la disposition du maître d´œuvre.

Art. 28 Art. 10. - PROGR A M M E DES TRAVAUX ET JOURNAL DE CHANTIER

Art. 26 Art. 11. - TRANSPORT ET STOCKAGE DES MATÉRIAUX

A. - Granulats fournis par le maître de l´ouvrage.

a ) Lieux et volumes des dépôts :


Les dépôts des granulats sont situés à :
- le dépôt n° ........ .... contient (ou contiendra) ............. mètres cubes
de granulats ;
- le dépôt n° .............. contient (ou contiendra) .......... mètres cubes
de granulats ;
.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
b ) Aires de stockage :

c ) Méthodes utilisées pour la constitution des stocks :

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 116 -

Il est vivement recommandé de constituer la totalité des appro-


visionnements de granulats avant l´ouverture du chantier de mise
en œuvre. Il est en effet difficile de remplacer dans les délais
réduits un lot de granulats et l´on pourrait être conduit, pour ne
pas arrêter le chantier, à accepter une fourniture ne répondant
pas aux caractéristiques demandées dans le cas où les approvision-
nements ne seraient pas assurés en totalité avant le démarrage des
travaux.

L´aire de stockage peut donner utilement lieu à l´établissement


d´un document graphique contractuel.
Une carrière à faible débit ou lointaine conduit à augmenter le
stock préalable prévu à l´article 11.1 du fascicule 28 du CCTG.
Le stock existant dans une carrière proche permet au contraire de
le diminuer.
Lorsque le coefficient Los Angeles (LA) des granulats est
supérieur à 25, une attention toute particulière doit être apportée
aux opérations de stockage, notamment en raison des risques
d´attrition.
Lorsque les granulats gros ou moyens comportent des particules
fines (même dans la limite imposée à l´art. 2 du fascicule 28)
l´ensemble des opérations de chargement, de transport et du
déchargement devra faire l´objet d´une attention particulière afin
d´éviter toute concentration anormale de fines, sans quoi le maître
d´œuvre pourra imposer des essais de propreté à la reprise des
stocks au moment du chargement dans la centrale.

Normalement, pour les travaux relevant du présent CCTP, la classe


minimale est 3 (ou 2 avec enregistrement de la puissance de
malaxage).

Il est très souhaitable que la température du béton à la mise en


œuvre soit supérieure à 10 °C et il faut qu´elle soit inférieure
à 30 °C.
Lorsque le transport du béton se fait sur une distance égale ou
supérieure à 20 km, ou dans un temps de transport supérieur à
45 mn, cette limite supérieure de 30 °C sera ramenée à 25 °C.

Ressaisie DTRF
- 117 - TEXTE

CCAG

d ) Cadence et délais d´approvisionnement :


Le maître d´ouvrage met à la disposition de l´entrepreneur les
quantités de granulats suivantes :

B. - Granulats fournis par l´entrepreneur.

Conditions de stockage des granulats :


- les granulats sont stockés sur des aires constituées de grave
traitée ;
- l´aire totale pour le stockage et le poste de fabrication a une
superficie de : ................................................................................

Art. 12. - FABRI CAT I O N DE BÉTON

Le béton est produit en centrale de malaxage :


- discontinue de classe : ............................. ;
- continue.
Le débit nominal minimum de cette centrale sera de ............... m 3/h.

Art. 26 Art. 13. - TRA N S P OR T DU BÉTON

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 118 -

L´article 14 n´est à remplir que si l´entrepreneur chargé de la


construction de la chaussée est distinct de celui chargé des travaux
de terrassement et/ou d´établissement de la couche support. Préciser
alors la nature de la couche support: couche de fondation ou couche
de forme (dans le cas des chaussées épaisses).

La mise en place et le repérage des potences supports de fil,


qui fait partie du piquetage complémentaire, sont traités à l´arti-
cle 16 ci-après (cf. art. 16 du fascicule n° 28 du CCTG).
Le repérage des points hectométriques peut compléter utilement
dans certains cas celui des profils normaux, en particulier si
l´espacement de ces derniers dépasse 100 m. Il peut permettre égale-
ment de renseigner instantanément sur la position de la machine
de répandage par rapport à l´origine donc sur les arrêts éventuels
de bétonnage.
Selon les prescriptions de l´article 15 du fascicule n° 28, cet arti-
cle 15 du CCTP concernera seulement certains éléments spéciaux
de la chaussée tels que raccordements, aires de repos.

La profondeur minimale au sable doit être de :


- 1,5 mm pour les chaussées rapides (autoroutes) ;
- 1 mm dans les autres cas.
Les intervalles entre les stries doivent respecter les séquences
décrites dans les commentaires de l´article correspondant du fascicule
n° 28.

Supprimer l´un des deux alinéas.

Ce film est constitué en polyane ou matériau similaire.


Lorsque le matériau de la couche support est constitué en grande
partie de particule fines, il est préférable d´adopter la solution
du polyane qui isole le béton au moment de son répandage et
évite certains mouvements de fines au cours de la vie de la chaussée.
Lorsque le matériau sous la dalle présente un squelette granulaire
sans trop de fines, l´arrosage de la couche support peut être
suffisant ; il évite que l´eau du béton frais ne soit absorbée par cette
couche avant l´hydratation du ciment. Cette précaution est notam-
ment importante par temps chaud ou sec.

Ressaisie DTRF
- 119 - TEXTE

CCAG

Art. 27 Art. 14. - RECON N A I SS AN CE DE LA COUCHE-SUPPORT ET IMPLANTATION


et 43

14.1. Piquetage général.

14.2. Piquetage complémentaire.


Les planchettes de repérage sont supportées par des chevrons
solidement ancrés dans le sol, de part et d´autre de la plate-forme.

Art. 15. - RÉPANDAGE ET MISE EN PLACE ENTRE COFFRAGES FIXES

Art. 16. - RÉPANDAGE ET MISE EN PLACE DU BÉTON PAR MACHINE


A COFFRAGES GLISSANTS

Art. 17. - TR AI T E M E N T DE SURFACE DU BÉTON

Le béton est strié transversalement de façon que la rugosité


géométrique de la chaussée mesurée par l´essai de profondeur du
sable soit de .................. mm. Les intervalles entre les stries sont
de : ......................................

Art. 18. - DI S POS I T I O N S PARTICULIÈRES DE BÉTONNAGE

Dispositions particulières à prendre suivant la nature de la cou-


che support.
Lorsque le matériau de la couche support peut absorber l´eau du
béton :
- un film de matériau imperméable est interposé entre la couche
support et le béton. Ce film ne doit former aucun pli sous
le béton. Il est soit déroulé devant l´approvisionnement du
béton, soit déployé à l´avant et solidement fixé à la couche
support ;
- il est procédé à un arrosage de la couche support juste avant
le répandage du béton. Cet arrosage doit humidifier les pre-
miers centimètres de ladite couche sans laisser de flaques
d´eau.

ET 78/51 ter. - 9.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 120 -

La rédaction du CCTP et celle du CCAP s´inspireront des recom-


mandations suivantes :
1° La durabilité de la structure nécessite une étanchéité efficace ;
comme il est difficile de contrôler parfaitement l´exécution des
joints, le maître d´œuvre exigera en particulier des résultats finaux
satisfaisants ; pour ce faire, il devra vérifier l´efficacité de l´étan-
chéité au moment de la réception et éventuellement prévoir dans la
rédaction du CCAP une garantie sur l´efficacité de l´étanchéité pour
une période variant de 2 ans à 5 ans suivant la nature des produits
(les valeurs limites de perméabilité à l´époque de la réception et aux
différentes échéances étant précisées au CCTP).
2° Au moment de la réception, l´étanchéité des joints sera contrôlée
à l´aide du perméamètre dit « de Saint-Brieuc ». Il sera pris deux
mesures de perméabilité par section de 1 000 m de joint.
Si, pour chaque lot de 10 000 m de joint, le nombre des mesures
ayant une perméabilité supérieure à celle fixée au CCTP est
égale ou supérieure à 4, l´entrepreneur doit procéder, à ses frais,
à une révision complète des joints. Après quoi il est procédé à un
nouveau test jusqu´à l´obtention de résultats satisfaisants.

Les délais normaux de mise en circulation sont respectivement de


28 et 14 jours. Ils peuvent cependant être réduits moyennant quelques
mesures particulières explicitées à l´article 1.2.1 de la troisième
partie de la directive pour la réalisation des chaussées en béton de
ciment, éditée par le laboratoire central des ponts et chaussées et le
service d´études techniques des routes et autoroutes.

Ressaisie DTRF
-121- TEXTE

CCAG

Art. 19. - EX ÉC U T I ON DES JOINTS


a ) Sciage:
Le sciage des joints longitudinaux et transversaux de retrait-
flexion est obligatoire.
La profondeur de sciage des joints transversaux de retrait-flexion,
fixée par l´article 19.3.2 du fascicule n° 28 du CCTG au 1/5 de
l´épaisseur de la dalle, variera en fonction de cette épaisseur :
- soit linéairement ;
- soit en escalier, dont le pas est déterminé en fonction du
matériel.
b ) Garnissage des joints :
Préalablement au garnissage, les joints doivent être exempts de
toute souillure et de toute poussière et secs (éventuellement séchés
à l´air comprimé) ;
Le nettoyage est assuré par l´enlèvement du colmatage provisoire
éventuel et par le passage d´une brosse métallique rotative de puis-
sance suffisante ;
Le remplissage du joint par des produits coulés doit être complet ;
La température de chauffe des produits coulés à chaud doit être
celle indiquée sur la notice technique du produit proposé par l´entre-
preneur ;
Le mélange des produits à plusieurs composants doit être homogène
et ses proportions doivent être conformes aux prescriptions du
fabricant ;
Si, après garnissage, le produit dépasse le niveau des dalles, il est
arasé et les dalles sont nettoyées.

Art. 38 Art. 20. - CON T R ÔL E DE LA QUALITÉ DES TRAVAUX

20.1. Contrôle du béton de la chaussée.


20.2. Contrôle de l´épaisseur du revêtement.
20.3. Contrôle de la régularité de la surface.
20.4. Fissures.
20.5. Epaufrures.
20.6. Contrôle de l´étanchéité des joints.
Art. 34 Interdictions de circulation pour les besoins du chantier.
La circulation lourde et celle des véhicules de tourisme et assimilés
(essieux de classe inférieure à 1 tonne) sont interdits sur la chaussée
nouvelle avant l´expiration de délais fixés respectivement à .............
jours et ............. jours après la mise en œuvre du béton.

Ressaisie DTRF
- 122 -

ANNEXE N° 3
AUX COMMENTAIRES DU FASCICULE 28 DU CCTG

Bordereau des prix types pour l´exécution


des chaussées en béton de ciment fortement sollicitées.

Ressaisie DTRF
- 123 -

Commentaires à l´usage des rédacteurs du bordereau des prix.

Le bordereau des prix est une pièce du marché. Les chefs de


chantiers et les représentants du maître d´œuvre sur le chantier
doivent l´avoir en leur possession.

Conformément à l´article 10 (§ 1) « Contenu et caractère des prix »


du Cahier des clauses administratives générales (CCAG) les prix sont
réputés comprendre toutes les dépenses résultant de l´exécution des
travaux, y compris les frais généraux, impôts et taxes (sauf la
TVA), assurer à l´entrepreneur une marge pour risques et béné-
fices et couvrir toutes les sujétions d´exécution normalement prévi-
sibles dans les conditions de temps et de lieu où s´exécutent les tra-
vaux, à l´exception des seules sujétions mentionnées expressément
comme n´étant pas couvertes par le marché.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 124 -

Prix n° 01. - Eliminer ce prix dans le marché définitif si l´entre-


preneur retenu n´a pas prévu dans son offre d´installer sur le
chantier une centrale temporaire de fabrication des bétons.

Prix n° 03. - Eliminer les mentions inutiles en fonction des options


retenues à l´article 8.4.2 du CCAP.

Prix n° 04. - Supprimer ce prix si les granulats sont fournis par


le maître d´ouvrage, qui dans ce cas aura procédé lui-même à
l´aménagement de l´aire de stockage.

Ressaisie DTRF
- 125 - TEXTE

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 126 -

Prix n° 05. - Ce prix sera supprimé quand le maître d´ouvrage


se chargera de la totalité de la signalisation temporaire des chan-
tiers, tant pour sa fourniture que pour sa mise en place, ses
déplacements éventuels et son repliement (c´est généralement le
cas sur autoroute).
Un prix spécial pourra être établi pour rémunérer, s´il y a lieu,
un marquage au sol temporaire effectué conformément aux instruc-
tions contenues dans les livres I et II sur la signalisation routière
et en particulier dans la 8 e partie du livre I.

Enumérer ici les travaux qui sont réputés constituer un chan-


tier nécessitant une signalisation temporaire ; par exemple :
- pour les travaux neufs : intersections et raccordements à la
voirie existante ;
- pour les travaux réalisés sous circulation : construction des
dalles de béton sauf sur les sections ci-après :
...........................................................................................................................
...........................................................................................................................

Ressaisie DTRF
- 127 - TEXTE

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 128 -

Prix n° 11. - Eliminer ce prix lorsque la composition du béton


a été fixée par le maître d´œuvre au CCTP.

Prix n° 13. - Eliminer ce prix lorsque tous les contrôles de


fabrication et mise en œuvre sont à la charge du maître
d´ouvrage et que les agrégats ont été fournis par lui. Moduler la
rédaction de ce prix si certains contrôles seulement sont à la
charge du maître de l´ouvrage.

Prix n° 21. - Eliminer ce prix si la couche de fondation a été


réalisée par l´entrepreneur au cours de la même campagne.

Ressaisie DTRF
- 129 - TEXTE

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 130 -

Prix n° 22. - Ce prix sera en général à ne pas faire figurer au


bordereau, étant donné la difficulté de définir, au moment de
l´appel à la concurrence, l´importance des travaux en cause. Mieux
vaudra, si des défectuosités sont constatées au cours des opéra-
tions de reconnaissance faisant l´objet du prix n° 21, rémunérer
les travaux de remise en état qui peuvent normalement être
demandés à l´entrepreneur par un ou des prix nouveaux établis
en application de l´article 14 du CCAG.

Prix n° 23 b . - Film polyane : cette technique est employée


lorsque la fondation est réalisée en béton maigre et que l´on
craint une transmission des fissurations dans la couche supérieure
à cause de défauts de surface de cette fondation.
Ce prix sera supprimé si cette éventualité n´est pas envisagée au
CCTP ; de plus lorsque le marché comprend également l´exécution
de la couche de fondation, ce prix est supprimé car le film est
à la charge de l´entrepreneur qui a exécuté une fondation avec
des défauts de surface localisés.

Prix n° 31. - Si le marché ne porte que sur soit des chaussées


neuves et des élargissements, soit des renforcements, supprimer
les mentions entre parenthèses ainsi que celui des deux alinéas
qui ne convient pas.
S´il porte à la fois sur les deux catégories de travaux, supprimer
les parenthèses en conservant les mentions qu´elles renferment.

Les camions dont le béton a été refusé devant la machine de


répandage à la suite d´une non-conformité ne sont pas comptés.

Supprimer la mention ci-contre si l´entrepreneur est chargé de


la fourniture des granulats.

Ressaisie DTRF
- 131 - TEXTE

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 132 -

Prix n os 31 a et 31 b . - Si le marché ne porte que sur, soit des


chaussées neuves et des élargissements, soit des renforcements, ne
conserver qu´un seul prix n° 31 sans mention entre parenthèses.
S´il porte à la fois sur les deux catégories de travaux, maintenir
les deux prix et supprimer les parenthèses en conservant les men-
tions qu´elles renferment.

Prix n° 32. - Eliminer les mots qui ne conviennent pas suivant le


cas :
- fixé à : lorsque l´entrepreneur est chargé de l´étude de compo-
sition du béton ;
- résultant de : lorsque la composition du béton est indiquée au
CCTP.
Prix n° 33. - Supprimer cette plus-value si aucun adjuvant plas-
tifiant n´est prévu au marché.

Prix n° 37. - L´option « non compris garnissage définitif »


n´est à retenir que dans les cas (très rares) où il n´est pas prévu
de procéder au garnissage définitif immédiatement après l´exé-
cution des joints. Ce garnissage fait alors l´objet de prix séparés
38 a et/ou 38 b.

Ressaisie DTRF
- 133 - TEXTE

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 134 -

Prix n° 38. - Se référer au commentaire du prix n° 37.

Ressaisie DTRF
- 135 - TEXTE

ET 78/51 ter. - 10.

Ressaisie DTRF
- 136 -

ANNEXE N° 4
AUX COMMENTAIRES DU FASCICULE 28 DU CCTG

Cahier type des clauses techniques particulières


pour l´exécution des chaussées en béton de ciment
non fortement sollicitées.

Objet et mode d´utilisation du présent CCTP type.

Ce CCTP type est destiné à servir de cadre pour la rédaction des


cahiers des clauses techniques particulières des marchés à passer
pour la construction de chaussées en béton de ciment non fortement
sollicitées.
Complémentaire des sections I et II du fascicule n° 28 du CCTG,
il comporte des clauses types assorties de commentaires. Pour établir
le CCTP on supprimera le texte des options non retenues et on
remplira les blancs. Toute autre modification apportée au CCTP par
rapport au présent document sera justifiée dans le rapport de présen-
tation du marché.
Les commentaires sont destinés à faciliter l´intelligence du texte
et le choix des options ; bien entendu ils ne sont pas à reproduire
dans les CCTP.
Le rédacteur du marché pourra, d´autre part, se référer utilement
à la directive élaborée conjointement par le SETRA (service d´études
techniques des routes et autoroutes) et le LCPC (laboratoire central
des ponts et chaussées).

Ressaisie DTRF
- 137 -

SOMMAIRE

Nota : les numéros et les désignations des articles sont les mêmes
que ceux du fascicule n° 28 du cahier des clauses techniques
générales.
Pages.

Commen- Texte.
taires.
DES CR IP T ION DES TRAVAUX

Généralités 138 139


Conditions générales d´exécution des travaux. 138 139
CHAPIT RE I. - Spécifications des matériaux
et des produits.
Provenances 140 141
Article 1 er . - Ciment 140 141
Article 2. - Granulats
:
A. Fournis par le maître de l´ouvrage 144 145
B. Fournis par l´entrepreneur 144 145
Article 3. - Acier - 149
Article 4. - Produits pour films de protection. 148 149
Article 5. - Produits pour joints 148 149
Article 6. - Eau de gâchage 148 149
Article 7. - Adjuvants - 149
CHA P IT R E II. - Mode d´exécution des travaux.
Article 8. - Etudes et contrôle du béton 148 149
Article 9. - Laboratoire et moyens d´essais 150 151
Article 10. - Programme des travaux et jour-
nal de chantier - 151
Article 11. - Transport et stockage des maté-
riaux :
A. Granulats fournis par le maître de l´ouvrage . 150 151
B. Granulats fournis par l´entrepreneur 152 153
Article 12. - Fabrication du béton 154 155
Article 13. - Transport du béton 154 155
Article 14. - Reconnaissance de la couche sup-
port et implantation 154 155
Article 15. - Répandage et mise en place du
béton entre coffrages fixés 154 155
Article 16. - Répandage et mise en place du
béton par machines à coffrages
glissants - 155
Article 17. - Traitement de surface du béton. 154 155
Article 18. - Dispositions particulières de béton-
nage 156 157
Article 19. - Exécution des joints 156 157
Article 20. - Contrôle de la qualité des travaux. 158 159
Interdictions de circulation pour les besoins des
chantiers 158 159

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 138 -

Le terme « chaussée » désigne ici uniquement des chaussées des-


tinées à la circulation automobile.
La plupart des renseignements fournis par cet article peuvent
être reportés sur un plan de situation générale qu´il est recommandé
d´inclure dans les pièces du marché. Les indications relatives aux
points kilométriques sont approximatives.
La rédaction de l´article 2 b du CCAP indiquera, pour la référence
au CCTG : « Cahier des clauses techniques générales (CCTG) appli-
cables aux marchés de travaux publics passés au nom de l´Etat,
étant précisé qu´en ce qui concerne le fascicule n° 28, s´appliquent
les clauses de la section I telles qu´elles sont modifiées ou complé-
tées par celles de la section II ».
Le cahier des clauses administratives particulières (CCAP) doit
comporter un article sur les restrictions de circulation (art. 8.4.6,
si le CCAP est conforme au CCAP type). L´attention du maître
d´œuvre est appelée sur le fait que le durcissement du béton néces-
site un certain temps, variable selon les conditions météorologiques.
Les délais d´interruption de la circulation devront prendre ce temps
de durcissement en compte en plus de la durée d´exécution du
chantier.

Dans le cas de renforcements, l´épaisseur moyenne est l´épaisseur


minimale calculée majorée d´un coefficient tenant compte de la
déformation de la chaussée qui servira de support.

Donner les caractéristiques principales des profils en travers sous


forme de tableau.

Supprimer la rédaction entre parenthèses et celle qui suit « ci-


joint » dans le cas où un seul profil en travers type suffit pour
définir les travaux.

Enumérer ici les travaux inclus dans le marché et qui, plus ou


moins souvent, ne font pas partie d´un marché de ce genre. Ce
peut être le cas, par exemple :
- de la préparation de l´aire de stockage des granulats et de
fabrication du béton ;
- de l´exécution des travaux de remise en état.

Ressaisie DTRF
- 139 - TEXTE

CCAG

Description des travaux.

GENERALITES
Le présent cahier des clauses techniques particulières (CCTP)
définit les spécifications des matériaux et produits et les conditions
de fabrication, de transport et de mise en œuvre de béton de ciment
pour l´exécution de la (des) chaussée(s) de
- la route .....................
..... n° .................. section(s) .............
...........................................................................................................
dans 1e(s) département(s) de ...................................

Les travaux et les déviations d´itinéraire à réaliser sont définis


par les documents n os .................. ci-joints. Les prescriptions concer-
nant les restrictions de circulation sont données par le cahier
des clauses administratives particulières (CCAP).

CONDITIONS GENERALES D´EXECUTION DES TRAVAUX

1. Etat prévisionnel des travaux.


La longueur du revêtement à réaliser est approximativement de
................ mètres, sur ............. mètres de largeur. Le volume approxi-
matif du béton à mettre en œuvre est de .......... m 3 sur une
épaisseur de ................... cm.

2. Profils en travers type.


La mise en œuvre du béton devra réaliser le(s) (divers) profil(s)
en travers type du document n° ................... ci-joint conformément
aux indications du tableau suivant :

3. Travaux annexes compris dans l´entreprise :

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 140 -

Dans la colonne « Provenance des matériaux » :


- indiquer si les granulats sont fournis par le maître d´œuvre
ou l´entrepreneur ;
- définir avec précision la (ou les) carrières d´où proviennent les
granulats ;
- indiquer pour les produits pour film de protection et pour
adjuvants la circulaire ministérielle en vigueur au moment
de l´appel d´offres.

Pour la qualité du ciment se référer aux commentaires de l´arti-


cle 1.1 de la section I du fascicule n° 28 du CCTG.
S´il est prévu des parties de dalles de faibles dimensions deman-
dant une mise en service plus précoce, un ciment de classe 55 ou
45 R peut être prescrit.
Le tableau ci-contre qui définit certaines caractéristiques et leurs
valeurs extrêmes admissibles est extrait du commentaire de l´arti-
cle 1.1 de la section I du fascicule n° 28 du CCTG.

Sur les chaussées dont le trafic est particulièrement agressif du


point de vue de l´usure ou (et) si la construction de la chaussée
risque de se réaliser en période froide, le pourcentage de teneur
en ajout peut être ramené à 20 p. 100.

Ressaisie DTRF
- 141 - TEXTE

CCAG

er
CHAPITRE I
Spécification des matériaux et des produits.

Art. 21 PROVENANCES
et 22
Les matériaux désignés ci-après auront les provenances suivantes :

Les provenances des matériaux autres que ceux désignés ci-dessus


sont soumises au visa du maître d´œuvre.

Art. 1. - CI M E N T

1.1. Qualité du ciment.


Art . 23 Le ciment utilisé est un ciment ................................. répondant
aux spécifications suivantes :

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 142 -

Ou bien supprimer le premier alinéa, ou bien le conserver, mais


supprimer le reste du texte.

Dans le deuxième alinéa ne conserver que le mode de contrôle


retenu.

Ressaisie DTRF
- 143 - TEXTE

CCAG

Art . 24 1.2. Contrôle de qualité.

L´entrepreneur n´est pas tenu de procéder à des contrôles de


qualité des fournitures de ciment.

Les contrôles de qualité sur les fournitures sont effectués par


l´entrepreneur à la cadence de ......................, et ils portent :

- sur la mesure du temps de prise ;


- sur la mesure de maniabilité « LCPC ».

Les essais d´identification rapide sont effectués à raison de


un par jour pendant ....................... jours.
Ils seront ensuite espacés à la cadence de un tous les ............. jours,
sauf si un résultat aberrant entraîne une augmentation de leur
fréquence, laquelle est fixée par le maître d´œuvre.

Art . 24-4 1.3. Transport et stockage sur chantier. Vérification avant emploi.

Indépendamment des prélèvements en usine visés à l´article 1.2.2


du fascicule n° 28 du CCTG, des prélèvements conservatoires de
2 kg sont effectués contradictoirement au rythme minimum de
un prélèvement tous les deux jours et d´au moins un prélèvement
par 300 tonnes de ciment. Ces prélèvements restent à la disposition
du maître d´œuvre.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 144 -

Suivant le cas. l´un des chapitres A ou B doit être supprimé.


Les granulats sont généralement à fournir par l´entrepreneur, mais,
lorsqu´il y a pénurie régionale de granulats, il peut être nécessaire
que le maître de l´ouvrage en assure l´approvisionnement.
- Lorsque les stocks sont réalisés avant l´appel d´offres, les
valeurs à inscrire dans le tableau ci-contre résultent des
essais effectués à la réception.
- Lorsque la constitution des stocks n´est pas terminée avant
l´appel d´offres, les valeurs à inscrire dans ce tableau sont
les spécifications du marché de fourniture des granulats.
L´attention est appelée sur le commentaire de l´article 2.2.1 du
fascicule n° 28 du CCTG qui indique que, dans le cas de chaussées
d´épaisseur supérieure à 25 cm, le diamètre maximal des gros
granulats peut être porté à 60 mm.

Le sable pourra être un sable unique ou un mélange de deux


sables : il s´agit alors de la granularité résultante.
Le fuseau de fabrication est, par définition, celui qui contient
95 p. 100 des courbes granulométriques du matériau.

Les fines sont les éléments passant à 80 microns.

Ressaisie DTRF
- 145 - TEXTE

CCAG Art. 2. GRA N U L A T S


Art. 23 A. - Granulats fournis par le maître de l´ouvrage.
à 26 a ) Caractéristiques des granulats.
inclus . La nature et les caractéristiques des granulats sont les suivantes :

b ) Fuseaux de fabrication de sable.


La granularité du granulat fin est celle définie ci-après :

Les procès-verbaux d´essais des granulats sont tenus à la dispo-


sition de l´entrepreneur.
B. - Granulats fournis par l´entrepreneur.
a ) Caractéristiques des granulats :
La nature et les caractéristiques des granulats sont les suivantes :

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 146 -

Le fuseau de spécification de sable est celui dans lequel devra


figurer le fuseau de tolérance, ce dernier étant défini comme étant
la zone dans laquelle doivent se situer 95 p. 100 des courbes
obtenues au cours du contrôle.

Dans le cas général, on se reportera aux commentaires de l´article


correspondant au fascicule n° 28 pour renseigner les inégalités
du tableau.

Dans les cas très particuliers de routes à faible circulation


mais dont les caractéristiques du trafic peuvent conduire à une
usure notable de la chaussée: passage d´engins chenillés, passage
de véhicules munis de pneus à clous (route de montagne), les
granulats de coefficient Los Angeles LA ø 20 peuvent être préférés.
Dans ce cas, la formulation du béton et la mise en œuvre tendront
à maximaliser la proportion des granulats moyens et gros en
surface. De plus, lorsque la vitesse de circulation de base prévue
sur de telles chaussées est supérieure à 60 km/h, les granulats
devront satisfaire à la caractéristique : CPA ù 0,50 (CPA = coef-
ficient de polissage accéléré). Pour les trafics strictement infé-
rieurs à T4, et en cas de nécessité, les résultats à obtenir pour
la régularité du module de finesse, l´ES, et le coefficient de
friabilité des granulats fins peuvent être réduits respectivement
à ± 0,6, 65 et 30.

Ressaisie DTRF
- 147- TEXTE

CCAG

b ) Fuseau de spécification des granulats fins :

c ) Caractéristiques mécaniques :

Ces caractéristiques sont vérifiées lors des essais préliminaires


exécutés au titre de l´étude du gisement et contrôlées à la demande
du maître d´œuvre en cas de modification du front de taille.

d ) Essais de contrôle et de réception :


Les essais à réaliser sont les suivants :

Les résultats sont communiqués dans un délai de 48 heures


à l´entrepreneur qui devra enlever de l´aire de stockage tout lot
refusé par le maître d´œuvre.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 148 -

Pour ce point délicat, il est recommandé de s´adresser à un


laboratoire spécialisé.
Supprimer les mentions inutiles, sauf si le maître d´œuvre préfère
laisser le choix du produit à l´entreprise, auquel cas on sup-
primera tout ce qui concerne le type. L´emploi des profilés pré-
formés ne doit être envisagé qu´après avoir pris l´avis du labora-
toire central des ponts et chaussées ou du service d´études techniques
des routes et autoroutes.

L´étude du remplacement de ces essais par les essais des récentes


spécifications (respectivement SS.S 1401 B, SS.S 1614 et SS.S 200 d
est en cours.

L´attention est appelée sur les risques de pollution accidentelle


de l´eau, par des détergents par exemple. (Se reporter aux commen-
taires de l´article 6 de la section I du fascicule n° 28 du CCTP.)

Supprimer l´un des deux paragraphes 8.1 ou 8.2.

Ressaisie DTRF
- 149 - TEXTE
CCAG

Art. 23. Art. 3. - ACI ERS .

Art. 4. - PRODUITS POUR FILMS DE PROTECTION.

Art. 23. Art. 5. - PROD U I TS POUR JOINTS.

Le produit de garnissage définitif des joints est de catégorie


........................................
..... et de type ................................................. :
- coulable à froid ;
- coulable à chaud ;
- préformé.
Les essais préalables auxquels sont soumis les produits sont
les essais des spécifications américaines :
- S.SS - 164: pour le produits coulés à chaud ne résistant
pas à la présence d´hydrocarbures ;
- S.SS - 167 b : pour les produits coulés à chaud résistant au
kérosène ;
- S.SS - 200 c : pour les produits coulés à froid résistant au
kérosène.

Art. 6. - EA U DE GACHAGE

Art. 7. - ADJ U V A N T S
Art. 23 L´emploi d´un entraîneur d´air est obligatoire.

CHAPITRE II
Mode d´exécution des travaux.

Art. 8. - ET U DE ET CONTRÔLE DU BÉTON

Art. 24 8.1. Caractéristiques du béton.


et 38
8.2. Composition du béton.
Le béton pour dalles a la composition suivante :
...........................................................................................................................
...........................................................................................................................
...........................................................................................................................
Le dosage minimum en ciment est fixé à .................. kg par
mètre cube de béton.

8.3. Epreuve d´étude.


8.4. Epreuves de convenance.
8.4.1. Epreuve de convenance de fabrication.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 150 -

Il est rappelé que la longueur optimale est de 200 m (cf. fasci-


cule 28, section II, art. 8.4.2 commentaires).

Supprimer l´une des deux mentions.


Si le volume du chantier, en béton, est inférieur ou égal à 5 000 m 3
il est fortement conseillé de choisir la solution où tous les essais
sont à la charge du maître de l´ouvrage.
Si ce volume est supérieur à 5 000 m3, il est possible de choisir
entre le maître de l´ouvrage et l´entrepreneur. La solution retenue
doit en priorité viser à l´efficacité du système de contrôle. Dans tous
les cas, les essais de résistance demeurent à la charge du maître
de l´ouvrage.
Dans le cas d´une fourniture effectuée par une usine fabriquant
le béton prêt à l´emploi, l´entrepreneur présente de plus au maître
d´œuvre les résultats de l´autocontrôle auquel l´usine est tenue de
procéder par les textes de la commission d´agrément des usines
de cette nature.

La clause relative à l´aire bétonnée peut être supprimée pour des


chantiers peu importants. Si elle est maintenue, l´article 8.4.2 du
CCAP devra être rédigé en harmonie avec elle.

Suivant le cas, l´un des chapitres (A) ou (B) doit être supprimé.
L´article 11 a pour objet de fournir aux soumissionnaires tous
renseignements sur les stocks approvisionnés, pour leur permettre
de chiffrer leurs offres, notamment en ce qui concerne :
- les cadences et délais d´approvisionnement ainsi que les lieux
de dépôts qui conditionnent l´organisation des chantiers et
le planning des travaux ;
- la préparation des aires de stockage, qui donne une indication
à la fois sur les conditions de chargement et les pertes en
stock ;
- la méthode utilisée pour la constitution des stocks et leur
hauteur qui renseignent sur les risques de ségrégation et
les conditions d´exploitation à prévoir.

Ressaisie DTRF
- 151 - TEXTE
CCAG

8.4.2. Epreuve de convenance de mise en œuvre.

L´épreuve de convenance de mise en œuvre a lieu :


- sur la voie de raccordement : ......................... ;
- lieu : .......................... ;
- distance : ........................... ;
- au démarrage du chantier sur une longueur de : .....................

8.5. Epreuves de contrôle.


Les essais de contrôle sont à la charge :
- du maître de l´ouvrage ;
- de l´entrepreneur.

Art. 24 Art. 9. - LAB OR ATO I R E ET MOYENS D´ESSAIS

Le laboratoire chargé d´exécuter les divers essais d´étude et


contrôle est le laboratoire de : ........................................
L´entrepreneur est tenu d´aménager une aire bétonnée de 50 m 2
et un local pour laboratoire, alimenté en eau et en électricité,
et de les mettre à la disposition du maître d´œuvre.

Art. 28 Art. 10. - PROGRAMME DES TRAVAUX ET JOURNAL DU CHANTIER

Art. 11. - TRAN S PORT ET STOCKAGE DES MATÉRIAUX

A. - Granulats fournis par le maître de l´ouvrage.


Stockage des granulats.

ET 78/51 ter. - 11.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 152 -

Compléter éventuellement le paragraphe a par les indications


qui ne peuvent figurer sur le plan de situation des stocks : possi-
bilités de construction des pistes de desserte, etc.

Indiquer notamment en b, pour chaque aire de stockage :


- les dimensions de l´aire (longueur, largeur), qui dépendent des
quantités de granulats à stocker préalablement. L´attention
est attirée sur la nécessité de prévoir des surfaces largement
suffisantes ;
- la nature (terrain compacté, grave traitée, etc.) et les carac-
téristiques (épaisseurs du revêtement, nivellement préalable
du terrain, etc.) de l´aire, notamment le dispositif de drainage
mis en place ;
- les dispositions prises pour assurer la protection des granulats
contre les eaux de ruissellement.
Préciser en c , outre la méthode utilisée pour constituer les stocks
(par couches horizontales ou autre), les types d´engins employés à
cette fin et la hauteur maximale des dépôts.
Il est vivement recommandé de constituer la totalité des appro-
visionnements de granulats avant l´ouverture du chantier de mise
en œuvre : il est en effet très difficile de remplacer dans des délais
réduits un lot de granulats et l´on pourrait être conduit, pour ne
pas arrêter le chantier, à accepter une fourniture ne répondant
pas aux caractéristiques demandées dans le cas où des approvision-
nements ne seraient pas assurés en totalité avant le démarrage des
travaux.

L´aire de stockage aura une superficie d´au moins un hectare


pour les chantiers de 5 000 m3 et plus.

Le stock initial est en général prévu pour une durée de 15 jours.


Dans le cas où les exploitations pouvant livrer les granulats sont
à faible débit ou lointaines, il est nécessaire d´augmenter cette
durée ; dans le cas contraire, il est possible de la diminuer.

Ressaisie DTRF
- 153 - TEXTE

CCAG

a ) Lieux et volumes des dépôts :


Les dépôts des granulats sont situés à :
- le dépôt n° ......... contient (ou contiendra) .............. tonnes
de granulats ;
- le dépôt n° .......... contient (ou contiendra) .............. tonnes
de granulats ;

b ) Aires de stockage :

c ) Méthodes utilisées pour la constitution des stocks :

d ) Cadence et délais d´approvisionnement :


Le maître d´ouvrage met à la disposition de l´entrepreneur les
quantités de granulats suivants :

B. - Granulats fournis par l´entrepreneur.

Conditions de stockage des granulats :


- Les granulats sont stockés sur des aires simplement nivelées
et compactées. L´aire totale pour le stockage et le poste
de fabrication a une superficie de ................................................
- il est prévu un stock initial correspondant à .................... jours
de fabrication et un stock minimum correspondant à trois
jours de consommation.

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 154 -

En règle générale, il s´agit de centrale discontinue. Dans le cas


de chantiers nombreux et individuellement de moyenne importance,
une centrale continue peut être utilisée en raison de son débit
important et de sa grande mobilité.
En ce qui concerne les usines fabriquant du béton, l´attention
est appelée sur la nécessité de bien considérer les possibilités de
débit et les problèmes de transport (surtout en zone urbaine).

Il est très souhaitable que la température du béton à la mise en


œuvre soit supérieure à 10 °C, et il faut qu´elle soit inférieure à
30 °C. Lorsque le transport du béton se fait sur une distance égale
ou supérieure à 20 km, ou dans un temps de transport supérieur à
45 mn, cette limite supérieure de 30 °C sera ramenée à 25 °C.

L´article 14 n´est à remplir que si l´entrepreneur chargé de la


construction de la chaussée est distinct de celui chargé des travaux
terrassement et/ou de l´établissement de la couche support. Préciser
alors la nature de la couche support : couche de fondation ou couche
de forme (dans le cas des chaussées épaisses).

La mise en place et le repérage des potences supports de fil,


qui fait partie du piquetage complémentaire sont traités à l´article 16
ci-après (cf. art. 16 du fascicule n° 28 du CCTG).
Le repérage des points hectométriques peut compléter utilement,
dans certains cas, celui des profils normaux, en particulier si l´espace-
ment de ces derniers dépasse 100 m. Il peut permettre également
de renseigner instantanément sur la position de la machine de
répandage par rapport à l´origine et donc sur les arrêts éventuels
de bétonnage.

A supprimer si n = 12 (nombre fixé par l´article 15, de la


section II du fascicule n° 28 du CCTG).
La vibration par poutre manœuvrée manuellement n´est admise
que pour les chantiers de faible importance.

Supprimer la mention non retenue. Lorsqu´il faudra éviter un


bruit de roulement excessif, le pas sera défini, selon la hauteur
au sable, par une des séquences décrites dans les commentaires
de l´article 17 de la section I du fascicule n° 28 du CCTG.

Ressaisie DTRF
- 155 - TEXTE

CCAG

Art. 12. - FABRI CAT I ON DU BÉTON

Le béton est produit en centrale de malaxage :


- discontinue de classe ;
- continue
;
- en usine fabriquant du béton.

Art. 26 Art. 13. - TRANSPORT DU BÉTON

Art. 27 Art. 14. - RECONN A I SS ANC E DE LA COUCHE SUPPORT ET IMPLANTATION


et 43

14.1. Piquetage général.


14.2. Piquetage complémentaire.
Les planchettes de repérage sont supportées par des chevrons
solidement ancrés dans le sol, de part et d´autre de la plate-forme.

Art. 15. - RÉPANDAGE ET MISE EN PLACE DU BÉTON


ENTRE COFFRAGES FIXES

L´approvisionnement en coffrages est calculé pour un décoffrage


à .................... heures.

La mise en œuvre avec une vibration du béton par poutre


vibrante, manœuvrée manuellement :
- est autorisée ;
- n´est pas autorisée.

Art. 16. - RÉPANDAGE ET MISE EN PLACE DU BÉTON PAR MACHINES


A COFFRAGES GLISSANTS

Art. 17. - TRAI TE M EN T DE SURFACE DU BÉTON

Le béton est strié transversalement avec :


- un pas de 25 mm ;
- un pas variable de ...................

Ressaisie DTRF
COMMENTAIRES - 156 -

En tout état de cause, le maître d´œuvre agrée le mode de striage


au vu des essais de convenance. Généralement le diamètre des
dents du peigne est de 5 mm et un contrôle simplifié de la
rugosité peut être assuré en vérifiant que la profondeur des stries
est de 5 mm.

Supprimer l´un des deux alinéas.


Ce film est constitué en polyane ou matériau similaire.
Lorsque le matériau de la couche support est constitué en grande
partie de particules fines, il est préférable d´adopter la solution du
polyane qui isole le béton au moment de son répandage et évite
certains mouvements de fines au cours de la vie de la chaussée.
Lorsque le matériau sous la dalle présente un squelette granu-
laire sans trop de fines, l´arrosage de la couche support peut être
suffisant ; il évite que l´eau du béton frais ne soit absorbée par
cette couche avant l´hydratation du ciment. Cette précaution est
notamment importante par temps chaud ou sec.

Supprimer les mentions non retenues.

L´espacement des joints transversaux est habituellement de 5 m ;


il peut être réduit à 4 m voire 3,5 m lorsque des tassements ou
des gonflements du sol sont possibles.

Ressaisie DTRF
- 157 - TEXTE

CCAG

Art. 18. - DI SPOSI TI ONS PARTICULIÈRES DE BÉTONNAGE

Dispositions particulières à prendre suivant la nature de la couche


support.
Lorsque le matériau de la couche support peut absorber l´eau du
béton :
- un film de matériau imperméable est interposé entre la couche
support et le béton. Ce film ne doit former aucun pli sous
le béton. Il est soit déroulé juste devant l´approvisionnement
du béton, soit déployé à l´avance et solidement fixé à la
couche support ;
- il est procédé à un arrosage de la couche support juste avant
le répandage du béton. Cet arrosage doit humidifier les
premiers centimètres de ladite couche sans laisser de flaques
d´eau.

Art. 19. - EXÉCUT I ON DES JOINTS

Les joints longitudinaux et transversaux de retrait-flexion sont


réalisés par :
- sciage ;
- réservation dans le béton frais.
Les joints transversaux sont exécutés tous les .... mètres perpen-
diculairement à l´axe longitudinal.
Leur largeur est de ....................................
Les joints:
- ne sont pas garnis ;
- sont garnis.
Préalablement au garnissage, ils doivent être exempts de toute
souillure et de toute poussière et secs (éventuellement séchés
à l´air comprimé).
Le nettoyage est assuré par l´enlèvement du colmatage provisoire
éventuel et par le passage d´une brosse métallique rotative de
puissance suffisante.
Le remplissage du joint par des produits coulés doit être complet.
La température de chauffe des produits coulés à chaud doit être
celle indiquée sur la notice technique du produit proposé par
l´entrepreneur.
Le mélange des produits à plusieurs composants doit être homo-
gène et ses proportions doivent être conformes aux prescriptions
du fabricant.
Si, après garnissage, le produit dépasse le niveau des dalles, il est
arasé et les dalles sont nettoyées.

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COMMENTAIRES - 158 -

Prévoir, si nécessaire, la possibilité d´ouvrir la voie à la circu-


lation avant que le béton ait 28 jours (cf. art. 20.1.2 de la section II).

La tolérance qui est normalement fixée à 15 mm par l´article 20.2


de la section II du fascicule n° 28 du CCTG n´est diminuée que pour
les dalles d´épaisseur inférieure à 18 centimètres.

Les délais normaux de mise en circulation sont respectivement


de 28 et 14 jours. Ils peuvent cependant être réduits moyennant
quelques mesures particulières explicitées à l´article 1.2.1 de la
3 partie de la directive pour la réalisation des chaussées en béton
de ciment, éditée par le laboratoire central des ponts et chaussées
et le service d´études techniques des routes et autoroutes.

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- 159 - TEXTE

CCAG

Art. 20. - CONTR ÔL E DE LA QUALITÉ DES TRAVAUX

20.1. Contrôle du béton de la chaussée.


20.2. Contrôle de l´épaisseur du revêtement.
L´épaisseur minimale absolue de la dalle est fixée à ................ cm.
La tolérance d´épaisseur est de .................................

20.3. Contrôle de la régularité de surface.


20.4. Fissures.
20.5. Epaufures.
Interdictions de circulation pour les besoins des chantiers.
La circulation lourde et celle des véhicules de tourisme et
assimilés (essieux inférieurs à une tonne) sont interdits sur la
chaussée nouvelle avant l´expiration des délais fixés respectivement
à ........................ jours et ......................... jours après la mise
en œuvre du béton.

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- 160 -

ANNEXE N° 5
AUX COMMENTAIRES DU FASCICULE N° 28 DU CCTG

Bordereau des prix types pour l´exécution


des chaussées en béton de ciment non fortement sollicitées.

Est applicable le bordereau des prix types des chaussées en béton


de ciment fortement sollicitées sous réserve des modifications sui-
vantes :
A. - Les prix 01 et 02 sont remplacés par le prix 01 bis.
Prix 01 bis : amenée, montage, démontage et repliement des maté-
riels de fabrication et de mise en œuvre... Forfait.
B. - Les prix 21 et 22 sont remplacés par le prix 21 bis.
Prix 21 bis : opérations de reconnaissance de la couche support et
travaux éventuels de remise en état (1) (le mètre carré).
C. - Est introduit le prix 22 bis.
Prix 22 bis : réglage fin de la couche support (2) (le mètre carré).
D. - Les prix 31 sont remplacés par les prix 31 bis.
Prix 31 bis : béton de revêtement...
Prix 31 a bis : béton pour chaussées neuves et élargissements (le
mètre cube théorique) (3).
Prix 31 b bis : béton pour renforcement de chaussée existante (le
mètre cube) (4).

E. - Le prix n° 36 est remplacé par le prix n° 36 bis.


Prix 36 bis : joints de construction y compris la fourniture et la
mise en œuvre des fers de liaison et goujons éventuels :
- y compris garnissage définitif ;
- non compris garnissage définitif (5).
Prix 36 a bis : joints longitudinaux (le mètre).
Prix 36 b bis : joints transversaux (le mètre).

(1) A ne prévoir que dans le cas de marchés séparés pour la


préparation de la couche support et la construction de la chaussée.
(2) A ne prévoir que dans le cas d´utilisation de coffrages fixes.
(3) Le volume de béton exprimé en « mètres cubes théoriques » se
calcule sur la base de la largeur de la chaussée, de sa longueur et
des coupes en travers, notamment lorsque ces dernières ne pré-
sentent pas une épaisseur constante.
(4) Dans le cas de renforcements, l´unité de mesure est le mètre
cube de béton fabriqué à la centrale et accepté devant la machine
de répandage.
(5) Cette option n´est à retenir que dans les cas où il n´est pas
prévu de procéder au garnissage définitif immédiatement après
l´exécution des joints. Ce garnissage fait alors l´objet des prix
séparés 39 a et/ou 39 b.

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- 161 -

F. - Les prix 39 et 40 sont ajoutés.


Prix 39 : garnissage définitif des joints de construction (1).
Prix 39 a : joints longitudinaux (le mètre).
Prix 39 b : joints transversaux (le mètre).
Prix 40 : joints de retrait flexion moulés dans le béton frais.
Prix 40 a : joints longitudinaux (le mètre).
Prix 40 b : joints transversaux (le mètre).

(1) Cf. (5).

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Page laissée intentionnellement blanche

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- 163 -

ANNEXE V
à la circulaire n° 78-160 du 15 décembre 1978.

DOCUMENTS TECHNIQUES GENERAUX


applicables aux marchés de travaux publics passés au nom de l´Etat.

RECTIFICATIF
A L´ANNEXE V A LA CIRCULAIRE N° 78-10 DU 13 JANVIER 1978 (1)

1. Au paragraphe 6 a « Fascicule du CCTG. - Travaux publics »


(p. 203) :
- mettre un « s » à fascicule ;
- ajouter, après le fascicule 35 :

Fascicule | Exécution des chaussées en béton de | ET 78-51 ter


28 | ciment. |

2. Au paragraphe 6 c « Fascicules du ministère de l´équipement » :


- supprimer le fascicule n° 28 du 22 mai 1973 (p. 205) ;
- supprimer le fascicule n° 30 (p. 205) ;
- supprimer le fascicule n° 61, titre Ier (p. 206) ;
- supprimer le fascicule n° 61, titre IV (p. 206).
3. Au paragraphe « Textes complémentaires du ministère de l´équi-
pement » :
- supprimer les « articles du cahier du 8 avril 1958 demeurent
valables » (ils ont été annulés en totalité par arrêté du
6 septembre 1978) ;
- ajouter
: « Instruction provisoire du 26 décembre 1977 trai-
tant des granulats routiers à employer sur les chantiers
relevant de la direction des routes et de la circulation
routière. - Référence brochure EAT 77-103 bis , 3,50 F ».

(1) Fascicule spécial n° 78-3 bis.

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- 164 -

4. Au paragraphe 6 d « Décision du GPEM-TP » (p. 207), ajouter :

5. Au paragraphe 6 e « Fascicules établis par le ministère de


l´agriculture », ajouter à l´alinéa relatif aux documents édités
par Berger-Levrault (p. 207) un renvoi : « adresse : 229, bou-
levard Saint-Germain, 75007 Paris. Tél. : 705-56-14 ».
6. Au paragraphe g 1 « Documents types établis par le ministère
de l´agriculture, ajouter :
« Boues des stations d´épuration. - Numéro de cata-
logue 44 051 ».
7. Modifier ainsi qu´il suit le paragraphe g 4 « Documents établis
par le ministère de l´équipement » :
- Supprimer les indications de ce paragraphe à partir de
« CPS types diffusés par le SETRA » ;
- Les remplacer par : « Publications SETRA ou SETRA-
LCPC ».
Le catalogue des publications du SETRA (septembre 1978) donne
la liste des publications effectuées par ce service en collaboration
éventuellement avec le LCPC.
On y trouve les rubriques suivantes :
- Ouvrages de référence. - Lexiques.
- Cahiers des charges types.
- Instructions. - Directives. - Recommandations.
- Guide technique.
- Textes sur l´environnement.
- Statistiques.
- Cartes.
- Documents relatifs aux ouvrages d´art.
- Documents relatifs aux équipements de la route.
- Programme de calcul.
Dans le renvoi (1) relatif au SETRA, ajouter : « Bureau des ventes,
postes 464 et 469 (tél. : 664-14-77).

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