Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
CHAPITRE7.
EQUILIBRE MACROECONOMIQUE EN ECONOMIE OUVERTE
Il s’agit ici de faire ressortir les biens qui s’établissent entre l’équilibre intérieur
et l’équilibre extérieur d’une économie, le modèle de l’équilibre
macroéconomique en économie ouverte qui est le plus connu et le plus utilisé « est
le modèle de « MUNDELL-FLEMING » (Économistes Anglo-Saxonne).
Ce modèle n’est qu’une extension du modèle IS-LM dans lequel on introduit la
contrainte liée à l’équilibre de la BP (=38 équations). Sachant que la BP saisie les
transactions entre 2 pays et les autres pays (RDM). Ces transactions impliquent
les mouvements des (capitaux et de transactions courantes), il se pose un problème
de monnaie.
i
LM
E
i BP
IS
0 Y
Y*
D. Les effets d’une politique budgétaire change flexible en économie ouverte
Partant d’un point d’équilibre E qui rencontre les courbes IS, LM et BP et que,
l’économie est supposée être en sous-emploi. C’est un équilibre des sous-emploi
jugée par le gouvernement. Il faut des politiques conjoncturelles.
LM
i A
E
i* BP
IS’
IS
O Y Y
Pour stimuler l’économie, le gouvernement
Y* 1
entreprend une politique budgétaire
expansionniste G c'est-à-dire on augmente les dépenses publiques, les impôts sont
maintenus « T » inchangés et la courbe IS se déplace vers le haut, la production
(Y) augmente et le taux d’i aussi et l’équilibre allait s’établir au point A avec un
taux d’i>i*(=cet équilibre est transitoire en économie ouverte, passager (A). i>i*
Il y aura une entrée massive des entrées des capitaux spéculatifs (il y aura
beaucoup de devises) qui va se traduire par un excèdent de la balance des capitaux
et à l’application du taux de change. L’appréciation du taux de change rend les
produits locaux moins compétitifs que les produits étrangers ; les M↗ et les X↘.
Cours d’Analyse macroéconomique. Doctorant MPIA Patrick Page 4 sur 18
E A’
i*
A
i
IS’
IS
Y
0 Y0 Y1
7.2.2. MODELISATION EN REGIME DE CHANGES FIXES
A. Principe
En régime de changes fixes, la banque centrale choisit d’ancrer la valeur du taux
de change à un niveau donné (E=E) et à, conséquence, de prendre des mesures de
manière à maintenir constante cette valeur là (E).
Par exemple : s’il peut avoir un écart…….
Cours d’Analyse macroéconomique. Doctorant MPIA Patrick Page 5 sur 18
Les mouvements des marchandises des capitaux en fixant son taux de change. Un
pays se prive d’un puissant instrument de correction de déséquilibre de la BP pour
des stimulations de l’activité économique.
A cet effet, les pays concernés abandonnent le contrôle de son taux d’i, il doit
suivre les variations du taux d’i échangés, au risque et effet non désiré sur
l’économie.
Les pays concernés conservent tout de même le contrôle de sa politique budgétaire
dont l’efficacité est renforcée.
∆𝑒
La condition du taux d’i s’écrit : i+ix(Et+1-Et)/Et+1-Et)/Et la variation du taux
𝑒
de change anticipé.
i :c’est le taux de change local ;
ix : c’est le taux de change international.
(Et+1-Et)/Et : c’est la variation du taux de change anticipé.
Question : Dans un régime de change fixe (c'est-à-dire le taux change est fixé à
un niveau), le niveau de change anticipé= au taux de change courant. Pourquoi ?
Réponse : étant donné que le taux de change est fixe, le de change actuel=taux de
change anticipé. (Et+1-Et)/Et =0 cecei implique que i =iX C’est le cas de la
mobilité parfaite des capitaux car le taux d’i domestique= au taux d’i étranger.
Comme i=ix, l’équilibre sur le marché financier peut être représenté par la relation
𝑀
suivante : = L(Y,i)
𝑃
C’est pour dire que la BC ne peut plus choisir, la Qté de marchandise offerte (=il
n’a pas le contrôle de sa politique monétaire), il reste qu’avec les instruments de
politique budgétaire). En ce moment-là, il y a une règle de politique qui est violée
« c’est la règle de Mundell il faut avoir plusieurs instruments de politiques et
affecter celui qui a l’efficacité la plus élevée ».
Congo Brazzaville ; Togo ; Burkina Faso ; Côte d’Ivoire.
Les pays ont le taux de change fixe peuvent le modifier, mais ces changements
sont rares.
- Une hausse de E est appelée (dévaluation).
- Une baisse de E est appelée (réévaluation).
Question : Quand est-ce qu’un pays arrive à dévaluer sa monnaie ou modifier le
taux de change ?
Supposons un déficit de la BTC c'est-à-dire les M˃X dans ce cas la demande de
devise sera plus forte par rapport à l’offre de devise. Ce qui va conduire la hausse
de prix de devise qui va baisser le cours de la monnaie nationale. Le taux de
change doit donc intervenir en se portant comme vendeuse contre la monnaie
nationale afin de maintenir la parité à son niveau initial.
Si le déficit devenait chronique, cela va limiter l’intervention de la de la BC en ce
sens que elle va épuiser ces réserves. En ce moment, là, il faut modifier la parité
de monnaie, on procédera alors à une dévaluation pour faire face à une situation
prolongée de la BC. A’ l’inverse, pour éviter que perdure l’excédent de la BC, on
procédera à une réévaluation.
B. La Politique Budgétaire en change fixe
LM
i LM ‘
A
i
E A’ BP
i*
iX
IS’
IS
Y
0 Y0 Y1
Cours d’Analyse macroéconomique. Doctorant MPIA Patrick Page 7 sur 18
LM’
E
ix BP
A’
IS
Y
0 Y0
Cours d’Analyse macroéconomique. Doctorant MPIA Patrick Page 8 sur 18
𝐿𝑀
𝐿𝑀′
𝐸0 𝐸1
𝑖∗ 𝐵𝑃
𝐴
𝐼𝑆 ′
𝐼𝑆
𝑦
0 𝑦0
Avec : y = production et i = taux d’intérêt.
Le gouvernement estime que le niveau d’activité 𝑌0 est bas (équilibre 𝐸0 ), et il
entreprend une politique monétaire expansionniste (relance de l’activité) qui
consiste à augmenter l’offre de monnaie (M). L’augmentation de M déplace la
courbe LM vers la droite ; le taux d’intérêt (i) baisse et la production augmente.
L’économie passe en A, ce qui a deux effets de même sens sur le marché de
changes :
La production augmente, le pays va importer plus, soit les intrants, soit les
biens d’équipements, ce qui élève l’offre de monnaie nationale contre
devises ;
Le taux d’intérêt baisse, ce qui engendre la sortie des capitaux, et donc élève
également l’offre de monnaie nationale sur le marché de changes.
Ces deux effets se conjuguent pour créer une situation d’offre excédentaire
(monnaie locale) sur le marché de changes. Ce qui tend à déprécier la monnaie
nationale (accroissement du taux de change, dans une cotation à l’incertain).
En changes fixes : La banque centrale (BC) intervient pour maintenir la parité
en achetant la monnaie nationale contre devises. La défense du taux de change
engendre une contraction de la masse monétaire, la courbe LM se déplace vers le
haut jusqu’à ce que 𝑖 = 𝑖 ∗ (l’économie retrouve finalement la position initiale en
𝐸0 ). Conclusion : La politique monétaire n’est pas efficace en changes fixes,
elle ne permet pas de relancer l’économie.
Autonomie de la
Autarcie financière politique monétaire Changes flexibles
Ce triangle veut dire qu’un pays ne peut pas à la fois avoir un régime de changes
fixes, la mobilité parfaite des capitaux, et une autonomie de la politique monétaire.
En changes flexibles : La dépréciation de la monnaie nationale améliore la
compétitivité prix des produits locaux ; les exportations augmentent et les
importations baissent, et le solde de la balance commerciale est amélioré si la
condition de Marshall-Lerner (M-L) est satisfaite. Les exportations augmentent et
les importations baissent, et les revenus internes augmentent, la courbe IS se
déplace vers la droite, et l’économie atteint l’équilibre au point 𝐸1 . Au final,
l’activité économique a été relancée : l’expansion monétaire en changes
flexibles est efficace.
7.2.2. Politique budgétaire
Considérons également le cas d’une politique budgétaire expansionniste ou
expansion budgétaire. L’économie se trouve initialement au point E. Le
gouvernement juge le niveau d’activité 𝑌0 très bas. Il entreprend une politique
budgétaire expansionniste (↑ 𝐺).
Graphique 3. Politique budgétaire expansionniste (expansion budgétaire)
𝑖
𝐿𝑀
𝐿𝑀′
𝐴
𝐸0 𝐸1
𝑖∗ 𝐵𝑃
𝐼𝑆 ′
𝐼𝑆
𝑦
0 𝑦0 𝑦1
𝐿𝑀
𝐸1
𝑖1∗ 𝐵𝑃′
𝐸0
𝑖∗ 𝐵𝑃
𝐼𝑆
𝑦
0 𝑦1 𝑦0
Avec : y = production et i = taux d’intérêt.
La naissance de ce différentiel du taux d’intérêt va provoquer la sortie massive
des capitaux et tend à exercer une pression à la baisse du cours de la monnaie
nationale (augmentation du taux de change ou dépréciation de la monnaie
nationale).
En changes fixes
La banque centrale doit maintenir la parité et doit se porter acheteuse de la
monnaie nationale, ce qui engendre une réduction des réserves officielles et une
contraction de la masse monétaire nationale. Le taux d’intérêt domestique
augmente, ce qui déprime la demande globale et conduit à une récession interne.
En changes flexibles
La dépréciation de la monnaie stipule (stimule) la demande étrangère (les
exportations augmentent et les importations baissent). Graphiquement, on a :
Graphique 5. effet d’une augmentation du taux d’intérêt extérieur (𝑖 ∗ ) en
changes flexibles
𝑖
𝐿𝑀
𝐸1
𝑖1∗ 𝐵𝑃′
𝐸0
𝑖∗ 𝐵𝑃
𝐼𝑆 ′
𝐼𝑆
𝑦
0 𝑦0 𝑦1
Avec : y = production et i = taux d’intérêt.
Le revenu interne augmente, et la courbe IS se déplace vers le haut à droite.
Malgré qu’il y a hausse de i (taux d’intérêt domestique), il y a eu un effet
Cours d’Analyse macroéconomique. Doctorant MPIA Patrick Page 13 sur 18
Ecrivons les trois équations en 2 (le modèle Mundell-Fleming est une adaptation du modèle ISLM en économie
ouverte) :
𝒀 − 𝒄(𝒚) = 𝐼(𝑖, 𝑦) + 𝐺 + 𝑋(𝑥) − 𝑥𝐽(𝑥, 𝑦) → 𝒔(𝒚) = 𝐼(𝑖, 𝑦) + 𝐺 + 𝑋(𝑥) − 𝑥𝐽(𝑥, 𝑦) … … (5𝑑)
𝑋(𝑥) − 𝑥 𝐽(𝑥, 𝑦) = −𝐻(𝑖) … … (5𝑒)
Soit :
𝑠𝑦 − 𝐼𝑦 𝐻𝑖 − 𝐼𝑖 𝑑𝑦 𝑑𝐺
( )( )=( )
𝐿𝑦 𝐿𝑖 𝑑𝑖 𝑑(𝑀⁄𝑃 )
𝑑𝑦 𝑑𝐺 𝐿𝑖 𝐼𝑖 − 𝐻𝑖
𝐴̃
( ) =A𝐴 −1
( ) , 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝐴 −1
= , 𝐴̃ = ( )
𝑑𝑖 𝑑(𝑀⁄𝑃 ) det 𝐴 −𝐿𝑦 𝑠𝑦 − 𝐼𝑦
𝑑𝑦 𝐿𝑖 𝐼𝑖 − 𝐻𝑖 𝑑𝐺
1
( )= ( )( )
𝑑𝑖 det 𝐴 −𝐿 𝑠𝑦 − 𝐼𝑦 𝑑(𝑀⁄𝑃 )
𝑦
𝐿𝑖 𝐼𝑖 − 𝐻𝑖
𝑑𝑦 = 𝑑𝐺 + 𝑑(𝑀⁄𝑃 )
|𝐴| |𝐴|
−𝐿𝑦 𝑠𝑦 − 𝐼𝑦
𝑑𝑖 = 𝑑𝐺 + 𝑑(𝑀⁄𝑃 ) … … … … 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 3
|𝐴| |𝐴|
𝑑𝑦 𝐿𝑖 𝐿𝑖 𝐿𝑖 1
𝑘𝐺 = = = → ∗ 𝑘𝐺 = = 𝑘𝐺
𝑑𝐺 |𝐴| 𝐿𝑖 (𝑠𝑦 − 𝐼𝑦 ) + 𝐿𝑦 (𝐼𝑖 − 𝐻𝑖 ) 𝐿𝑖 𝐿𝑦
(𝑠𝑦 − 𝐼𝑦 ) + (𝐼𝑖 − 𝐻𝑖 )
𝐿𝑖
Avec l’hypothèse de mobilité parfaite des capitaux (𝐻𝑖 → ∞), on a :
1
𝐻𝑖 → ∞ ∶ 𝑘𝐺 = = 0 : la politique budgétaire est inefficace en changes flexibles.
∞
𝑑𝑦 𝐼𝑖 − 𝐻𝑖 𝐼𝑖 − 𝐻𝑖 𝐼𝑖 − 𝐻𝑖 1
𝑘𝑚 = = = → ∗ 𝑘𝑚 =
𝑑(𝑀⁄𝑃 ) |𝐴| 𝐿𝑖 (𝑠𝑦 − 𝐼𝑦 ) + 𝐿𝑦 (𝐼𝑖 − 𝐻𝑖 ) 𝐼𝑖 − 𝐻𝑖 𝐿𝑖 𝐿𝑦
(𝑠 − 𝐼𝑦 ) + (𝐼 − 𝐻𝑖 )
𝐼𝑖 − 𝐻𝑖 𝑦 𝐼𝑖 − 𝐻𝑖 𝑖
1
= = 𝑘𝑚
𝐿𝑖
(𝑠𝑦 − 𝐼𝑦 ) + 𝐿𝑦
𝐼𝑖 − 𝐻𝑖
1
Si 𝐻𝑖 → ∞ ∶ 𝑘𝑚 = = vitesse de circulation de la monnaie.
𝐿𝑦
Appliquons la règle de Mundell qui impose la comparaison des instruments de politique économique. Pour ce
faire, trouvons :
𝑑𝑦 𝐿𝑖 𝑑𝑦 𝐼𝑖 − 𝐻𝑖
𝑘𝐺 = = … … (6𝑎) ; 𝑘𝑚 = = … … (6𝑏)
𝑑𝐺 |𝐴| 𝑑(𝑀⁄𝑃 ) |𝐴|
De (6𝑎), on a :
𝐿𝑖 𝐼𝑖 − 𝐻𝑖 𝑘𝐺 𝑰𝒊 − 𝑯𝒊
|𝐴| = … … (6𝑐) ; (6𝑐) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (6𝑏) → 𝑘𝑚 = = (𝐼𝑖 − 𝐻𝑖 ) → 𝒌𝒎 = ( ) 𝒌𝑮.
𝑘𝐺 𝐿𝑖 𝐿𝑖 𝑳𝒊
𝑘𝐺
De (6𝑏), on a :
𝐼𝑖 − 𝐻𝑖
|𝐴| = … … (6𝑑)
𝑘𝑚
𝑑𝑖 −𝐿𝑦 𝐿𝑖 𝒅𝒊 −𝑳𝒚 𝑳𝒚
= , 𝑜𝑟 |𝐴| = … … (6𝑐), 𝑑 ′ 𝑜ù ∶ = = − 𝒌𝑮
𝑑𝐺 |𝐴| 𝑘𝐺 𝒅𝑮 𝑳𝒊 𝑳𝒊
𝒌𝑮
𝑑𝑖 𝑠𝑦 − 𝐼𝑦 𝐼𝑖 − 𝐻𝑖 𝒅𝒊 𝒔𝒚 − 𝑰𝒚 𝒔𝒚 − 𝑰𝒚
= , 𝑜𝑟 |𝐴| = … … (6𝑑), 𝑑 ′ 𝑜ù ∶ = =( ) 𝒌𝒎
⁄
𝑑(𝑀 𝑃 ) |𝐴| 𝑘𝑚 ⁄
𝒅(𝑴 𝑷 ) 𝑰𝒊 − 𝑯𝒊 𝑰𝒊 − 𝑯𝒊
𝒌𝒎
D’où, pour le taux d’intérêt, l’effet total est calculé comme suit :
𝒅𝒊 𝒅𝒊 𝑳𝒚 𝒔𝒚 − 𝑰𝒚
𝒅𝒊 = + = 𝒌𝑮 + ( ) 𝒌𝒎
𝒅𝑮 𝒅(𝑴⁄𝑷) 𝑳𝒊 𝑰𝒊 − 𝑯𝒊
CAS PRATIQUE
Considérons une petite économie ouverte sur l’extérieur. La propension marginale
à consommer est de 0,50 ; le gouvernement ne lève aucune taxe. L’investissement
est composé d’une partie fixe de 245 millions, et d’une partie décroissante du taux
d’intérêt : −500𝑖. Les dépenses publiques de l’Etat s’élèvent à 30 milliards.
L’offre de monnaie est de 395 milliards, et la demande de monnaie est constituée
de deux composantes : la delande de transaction est de 0,5𝑌 et la demande de
spéculation de 150 − 100𝑖. Les exportations comportent une partie fixe de 40
milliards et une partie croissante par rapport à la compétitivité de 10𝑥 ; et, les
importations constituent 10% de la production (0,1𝑌). On suppose que l’indice
des prix du pays et de l’extérieur est 1. La balance des capitaux est équilibrée et
les capitaux immobiles.
Au regard des informations ci-dessus, il est demandé de :
RESOLUTION
Données :
𝐶 = 0,5𝑌 ; 𝐼 = 245 − 500𝑖 ; 𝐺 = 30 ; 𝑀 𝑠 = 395 ; 𝐿 = 0,5𝑌 + 150 − 100𝑖 ; 𝑋 = 40 + 10𝑥 ;
𝐽 = 0,1𝑌 ; 𝑋 − 𝐽 + 𝐻𝑖 = 0 ; 𝐻𝑖 = 0 → 𝑋 − 𝐽 = 0.
a) Déterminons les niveaux d’équilibre de la production, du taux d’intérêt et de la productivité
A l’équilibre, on a :
(i) 𝑌 = 𝐶 + 𝐼 + 𝐺 + 𝑋 − 𝐽 , avec : 𝑋 − 𝐽 = 0 → 𝑌 = 𝐶 + 𝐼 + 𝐺
(ii) 𝑀 𝑠 = 𝐿(𝑌, 𝑖) = 𝐿𝑦 𝑌 + 𝐿0 − 𝐿𝑖 𝑖
(iii) 𝑋 − 𝐽 + 𝐻𝑖 = 0 ; 𝐻𝑖 = 0 → 𝑋 − 𝐽 = 0
D’où :
𝑌 = 0,5𝑌 + 245 − 500𝑖 + 30
395 = 0,5𝑌 + 150 − 100𝑖 𝐼𝑆 | 0,5𝑌 + 500𝑖
= 275
Si l’on fait : 𝐼𝑆 = 𝐿𝑀, on a : 𝒊𝒆 = 𝟎, 𝟎𝟓 𝒐𝒖 𝟓% 𝑒𝑡 𝒀𝒆 = 𝟓𝟎𝟎 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒂𝒓𝒅𝒔.
Pour ce qui est de la compétitivité (taux de change) 𝐿𝑀|
: 𝑋 −0,5𝑌
𝐽 = 0−→
100𝑖
40 + 10𝑥 − 0,1𝑌 = 0 → 40 +
∗
10𝑥 − 0,1(500) = 0 → 𝒙 = 𝟏. = 245
𝑌 = 𝑐𝑌 + 𝐼0 − 𝑖𝐼𝑖 + 𝐺
𝑀 𝑠 = 𝐿𝑦 𝑌 + 𝐿 0 − 𝐿𝑖 𝑖
𝑑𝑌 = 𝑐𝑑𝑌 − 𝐼𝑖 𝑑𝑖 + 𝑑𝐺 (1 − 𝑐)𝑑𝑌 + 𝐼𝑖 𝑑𝑖 = 𝑑𝐺
𝑑𝑀 𝑠 = 𝐿𝑦 𝑑𝑌 + 𝐿𝑖 𝑑𝑖
𝐿𝑦 𝑑𝑌 − 𝐿𝑖 𝑑𝑖 = 𝑑𝑀 𝑠
Sous forme matricielle, on a :
(1 − 𝑐) 𝐼𝑖 𝑑𝑌 𝑑𝐺 1−𝑐 𝐼𝑖
( )( )=( )→𝐴=( )
𝐿𝑦 −𝐿𝑖 𝑑𝑖 𝑑𝑀 𝑠 𝐿𝑦 −𝐿𝑖
𝑐 = 0,5𝑌 → 𝑑𝑐 = 0,5𝑑𝑌
𝐽 = 0,1𝑌 → 𝑑𝐽 = 0,1𝑑𝑌
𝑑𝑖 1−𝑐 0,5 −1 −1 −1 −𝟏
= = = → 𝒅𝒊 = 𝑑𝑀 = ∗ 10 = (𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑜𝑛é𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒)
𝑑𝑀 |𝐴| −300 600 600 600 𝟔𝟎
Ainsi, on a :
Politique budgétaire : 𝑑𝐿 = 0,5(5⁄3) − 100(𝟏⁄𝟏𝟐𝟎) = 𝟎.
Politique monétaire : 𝑑𝐿 = 0,5(50⁄3) − 100(−𝟏⁄𝟔𝟎) = 𝟏𝟎.
𝑋 = 40 + 10𝑥.
0,1 1
𝑑𝑥 = 𝑑𝑌 = 𝑑𝑌 (𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑜𝑛é𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑏𝑢𝑑𝑔é𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒)
10 100
𝑋 = 40 + 10𝑥 → 𝑑𝑋 = 10𝑑𝑥
𝑑𝑌 5⁄3 50⁄3
𝑑𝑐 5⁄6 50⁄6
𝑑𝐽 1⁄6 50⁄3
𝑑𝐿 𝟎 𝟏𝟎
𝑑𝐼 −25⁄6 25⁄3
𝑑𝑥 1⁄75 1⁄6
𝑑𝑋 2⁄15 5⁄3