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Les fonctionnaires sont des agents publics nommés dans un emploi public permanent et
titularisés dans un grade des différents corps hiérarchisés formant les cadres d’une
administration publique.
Section 2- La notion de fonctionnaire
Le personnel administratif non fonctionnaire de l’Administration est régi non pas par un
statut, mais par des textes règlementaires isolés ou par des contrats.
Ce personnel se trouve dans une situation générale qui tend à le rapprocher de celle des
fonctionnaires à cause des efforts d’assimilation par la jurisprudence. Il comprend : les
contractuels, les collaborateurs requis, les collaborateurs bénévoles, les fonctionnaires de fait.
§1 : Les contractuels ou les agents contractuels de l’Etat
Ils sont liés à la collectivité par une convention mais restent soumis aux exigences supérieures
du service public. En d’autres termes, l’intérêt général du service public passe avant leur
intérêt particulier.
Leur situation n’est en principe contractuelle que dans les matières régies par les contrats.
CE 22 Juil. 1937 VERCHERE, RDP 1938 p. 819
CE 30 Sept. 1955 VILMAIN, REC 458
Les points les plus fréquemment régis par le contrat sont ceux relatifs à la durée de la
convention et aux conditions de son expiration.
CE15 Février1950 Dlle PHILIPPON, REC 107
Par contre, tout le reste de la situation de l’agent contractuel est fixé unilatéralement par
l’Administration : qu’il s’agisse des obligations de service et des mutations, des avantages
statutaires, du régime disciplinaire, du régime des congés.
L’agent contractuel se trouve ainsi dans une situation hybride. Il n’est ni pleinement soumis
au droit des fonctionnaires notamment en ce qui concerne les formes et la durée de son
engagement et sa carrière,
CE 31 Juil. 1948 BARTHELEMY, REC. 377
ni au régime ordinaire du salariat puisque la juridiction administrative lui impose de sévères
obligations dans l’intérêt du service public.
§2 : Les collaborateurs requis
Ce sont de simples particuliers auxquels les agents publics ou les autorités publiques font
appel pour les aider en cas de graves calamités publiques.
Des textes prévoient expressément de tels appels et rendent obligatoire pour ces particuliers la
collaboration avec le service public sous peine de sanction pénale.
Les requis dans les services publics sont soumis à un statut proche de celui des
fonctionnaires à savoir :
- obligation de rejoindre l’emploi indiqué ;
- obligation de non abandon et de non interruption du service ;
- obligation d’obéissance aux prescriptions générales de l’autorité requérante et aux
ordres du supérieur hiérarchique sous peine de sanctions disciplinaires ou pénales.
§3 : Les collaborateurs bénévoles
La situation de ces agents résulte de textes qui organisent leur participation à l’activité
administrative ; ils sont soumis à une législation autoritaire qui les place dans une situation
totalement objective (c’est-à-dire générale et impersonnelle).
§4 : Les fonctionnaires de fait
Ils constituent une catégorie de collaborateurs. Ce sont des individus qui ne sont pas
régulièrement investis d’une fonction publique, mais qui exercent des attributions et des
compétences afférentes à une telle fonction.
Il y a 3 catégories de fonctionnaires de fait :
- les fonctionnaires qui réalisent une véritable usurpation de la fonction (le
comptable de fait) ;
- les agents publics qui ne sont pas encore nommés ou qui se trouvent désinvestis et
qui néanmoins exercent ;
- enfin les particuliers qui en période de crise se substituent aux autorités régulières
défaillantes.
La règle fondamentale qui régit les rapports entre l’Administration et le fonctionnaire, c’est le
principe statutaire en vertu duquel le fonctionnaire est vis-à-vis de l’administration dans
une situation statutaire et règlementaire.
§1 : La nature du lien entre le fonctionnaire et l’Administration
Le principe statutaire est le résultat d’une évolution qui s’est déroulée sous la triple action de
la jurisprudence, de la doctrine et du législateur.
1 : Le lien entre l’Administration et l’agent, un lien contractuel
A un moment donné, la jurisprudence a analysé le lien entre le fonctionnaire et
l’Administration comme un lien contractuel résultant d’un contrat « sui generis » ayant le
caractère soit d’un mandat, soit d’un louage de service, soit d’un contrat de droit public ou de
fonction publique.
Ainsi lorsque le fonctionnaire se mettait en grève, il rompait de lui-même par la grève le
contrat qui le rattachait à l’administration.
CE 17 Avril 1909 WINKELL, REC 720
Section II : Les structures dans lesquelles se déroule la carrière des APE
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Art. 5 de la loi N° 86-013 du 26 février 1986 portant du Statut général des Agents Permanents de l’Etat
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Le cadre se définit comme « l’ensemble des emplois réservés aux agents soumis aux mêmes conditions de
recrutement et de carrière. Corps et cadre se justifient par référence à des emplois à assurer, mais le corps est un
ensemble de personnes physiques, tandis que le cadre est un ensemble de postes de travail et en même temps
d’emplois budgétaires. Le cadre étant défini par rapport aux emplois, pour faire avancer les membres d’un cadre,
il faut les faire passer à un emploi de responsabilité supérieure, ce qui n’est pas toujours possible, sauf à créer
des dénominations d’emplois nouvelles sans changement réel de fonctions. Le corps n’étant pas directement
défini par rapport aux emplois permet de garantir une progression de carrière même sans changement de
fonctions. Par exemple, en France, en 1945, l’ancien cadre supérieur des administrations centrales, composé
d’emplois de rédacteurs, de chefs de bureau et de sous-directeurs (qui représentaient en fait des grades et des
fonctions) fut remplacé par le corps des « administrateurs civils ». A la différence de leurs prédécesseurs, les
administrateurs civils peuvent accéder au grade le plus élevé de leurs corps (« administrateur hors classe ») sans
avoir jamais eu le titre ou les fonctions de sous-directeur.
La fonction publique béninoise compte de nos jours, plus de 170 corps répartis entre une
trentaine de statuts particuliers. Le statut qui a le plus de corps est celui du personnel des P et
T et celui qui a le moins de corps est celui de l’enseignement supérieur et universitaire. (A
actualiser???)
§2 : Les catégories
Les corps de fonctionnaires sont répartis en cinq catégories A, B, C, D et E 4 selon leur niveau
hiérarchique. Le statut particulier de chaque corps doit indiquer à quelle catégorie ce corps est
rattaché. Le classement des corps entre les catégories dépend du niveau de recrutement.
Chaque catégorie correspond à la fois à un groupe de fonctions, à un degré de
qualification et à un niveau de recrutement :
-La catégorie A, catégorie des agents dont les emplois correspondent aux fonctions d’études,
de conception et de direction (c’est-à-dire la préparation des décisions de l’autorité politique)
ou de contrôle ; elle comprend des corps dont les membres doivent être titulaires de diplômes
de l’enseignement supérieur5 ;
-La catégorie B, catégorie des agents dont les emplois correspondent aux fonctions
d’encadrement, d’élaboration et d’application c’est-à-dire de mise en œuvre des décisions
prises au niveau supérieur ; ses membres sont recrutés au niveau du baccalauréat de
l’enseignement secondaire ;
-La catégorie C, catégorie des agents dont les emplois correspondent à des tâches d’exécution
spécialisée : le niveau de recrutement est celui du brevet d’études primaires du premier cycle ;
-La catégorie D, catégorie des agents dont les emplois correspondent aux fonctions
d’exécution simple et le niveau de recrutement est celui du certificat d’études primaires ;
-La catégorie E, catégorie des agents dont les emplois ne nécessitent pas une qualification
particulière (catégorie supprimée par la loi n ).
Le principal intérêt pour le fonctionnaire est qu’elle commande le niveau de rémunération
§3 : Les échelles
L’échelle représente un niveau de qualification dans une catégorie. Elle est déterminée par le
diplôme de base et le nombre d’années d’études après ce diplôme. C’est l’équivalent chiffré
des corps dans uns catégorie.
Selon l’art. 4 du SG/APE, les catégories sont subdivisées en échelles. La répartition des
échelles à l’intérieur d’une catégorie est fixée par décret (art. 3 du SG/APE). L’échelle
correspond à un niveau de qualification. Elle détermine le niveau de traitement et indique
l’indice de base (de départ) à toute entrée dans toute catégorie de la fonction publique. Les
échelles sont désignées par les chiffres 1, 2, 3.
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Cette catégorie a été supprimée par la loi n°
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Pour la répartition des corps entre les catégories :
- La catégorie A comprend par exemple les corps suivants : administrateurs civils, membres de la
Chambre des comptes, de l’Inspection des Finances, des tribunaux administratifs, des corps
diplomatiques, du corps préfectoral, des ingénieurs, des professeurs de l’enseignement supérieur. A un
niveau indiciaire inférieur, toujours dans la catégorie A : les professeurs de l’enseignement secondaire,
les attachés d’administration centrale, les attachés de préfecture, les conseillers et les attachés
d’administration scolaire et universitaire, les commissaires de police et les inspecteurs du Trésor, des
Impôts, des douanes ou des PTT.
- Appartiennent à la catégorie B : les secrétaires administratifs, les contrôleurs du Trésor, des Impôts ou
des PTT, les techniciens de travaux publics ;
- Appartiennent à la catégorie C : si l’on fait abstraction de l’Education nationale, elle regroupe par
exemple les préposés des P et T, les agents en tenue de la police nationale, les adjoints administratifs,
les secrétaires dactylographes ;
- Appartiennent à la catégorie D : les agents de service, les agents de bureau, les huissiers
- Appartiennent à la catégorie E :
Il y a un rapport hiérarchique entre les agents d’un même corps, d’une même catégorie mais
d’échelles différentes. Et cette différence tient à leurs diplômes, à leur niveau de qualification
ou de formation.6
Aux échelles sont associés les échelons pour donner les échelons indiciaires.
§4 : Les échelons
L’échelon représente l’indicateur de l’avancement et de l’ancienneté absolue ou relative de
l’agent dans son corps.
Il correspond pour un agent d’un grade donné à la partie la plus mobile des éléments de base
pour déterminer son évolution et sa rémunération.
Les échelons sont aussi les marches de l’échelle. Les différentes échelles d’une catégorie sont
divisées en douze (12) échelons. Les échelons sont répartis entre quatre grades: le grade initial
compte quatre échelons, le grade intermédiaire compte trois échelons, le grade terminal en
compte aussi quatre mais subdivisés en grade terminal normal avec trois échelons et en grade
terminal exceptionnel avec un échelon, enfin le grade hors classe avec un échelon unique.
Les avancements d’échelons sont automatiques. Le temps à passer dans chacun des
échelons est fixé à deux (2) ans pour tous les corps.
Mais l’ancienneté de l’agent dans le corps ne se calcule pas toujours automatiquement par
rapport au nombre d’échelons existants. Elle est relativisée par le système d’avancement de
grade qui n’obéit pas au principe d’automaticité de l’avancement d’échelons et peut donc
entraîner des retards d’avancement. De même, l’agent peut avoir une ancienneté à la Fonction
publique qui ne correspond pas à l’échelon où il se trouve.
Pour déterminer la position de l’agent dans la hiérarchie de son corps on se réfère à son grade.
§5 : Les grades (Art. 5 et 9)
Deux notions de grade sont présentes en droit de la fonction publique :
●Selon une première notion, le grade se définit comme le titre qui ‘’confère à son titulaire
vocation à occuper un emploi d’une qualification déterminée’’7 (article 5 al 3). Le grade est
une combinaison du corps, de l’échelle et de l’échelon.
Dans un corps, le nombre de grades est en relation avec la différenciation et la hiérarchie des
emplois. Ce qui fait qu’il y a des corps à grade unique et des corps à grades multiples.
●Selon une seconde notion, le grade est une structure de répartition des échelons d’un corps.
Chaque corps comporte douze (12) échelons répartis en trois (3) grades normaux et un grade
hors classe. Les trois grades normaux étant : le grade initial, le grade intermédiaire et le grade
terminal (article 9 du SG / APE) :
Le grade initial ou 2ème classe :
Comprend quatre (4) échelons à franchir en huit (8) ans conduisant, en principe, à une
ancienneté de 8 ans et dans le grade et dans le corps, le passage d’un échelon à l’autre se
faisant tous les deux (2) ans et de manière automatique.
2- le grade intermédiaire ou 1ère classe :
Comprend trois (3) échelons, conduisant en principe à une ancienneté de six ans dans ce grade
et de quatorze (14) ans dans le corps.
3- le grade terminal ou classe principale :
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Par exemple, les administrateurs sont de la catégorie A. Mais ils sont répartis en deux échelles. A ces échelles
correspondent deux échelonnements indiciaires différents. Certains sont à l’échelle 1 et les autres à l’échelle 2.
Ils diffèrent par leur indice de rémunération : Celui du traitement de base de l’échelle 1 est à 425 et celui de
l’échelle 2 à 375.
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Il faut distinguer le grade de l’agent du grade en tant que structure de répartitions des échelons.
Comprend quatre (4) échelons conduisant en principe à une ancienneté de huit (8) ans dans ce
grade et de vingt deux (22) ans dans le corps.
Le grade terminal se caractérise par une subdivision interne. Il y a un grade terminal normal
ou classe principale normale à trois (3) échelons entraînant en principe un séjour de six (6)
ans dans le grade et une ancienneté de vingt (20) ans dans le corps. Il y a ensuite un grade
terminal exceptionnel ou classe principale exceptionnelle à échelon unique avec une
ancienneté de deux (2) ans dans le grade et de vingt deux (22) ans dans le corps.
4- le grade hors classe
Comprend un seul échelon.
Si le passage d’un échelon à l’autre est automatique, celui d’un grade à un autre ne l’est pas.
Il se fait par ancienneté et au choix et un agent peut passer un peu plus de temps qu’un autre
dans le dernier échelon d’un grade parce qu’il n’aura pas avancé pour diverses raisons (par
ex la pénalisation par l’application de la règle de péréquation, ou en raison de sanction
disciplinaire). Le passage d’un grade à un autre constitue une promotion.
Chaque grade a un effectif maximum d’agents calculé par référence à l’effectif total du corps
concerné et selon un pourcentage prévu par le SG / APE (article 9 à 4)
Les pourcentages servant à la détermination du nombre maximum des APE de chaque grade
sont fixés comme suit :
Grade initial 40%
Grade intermédiaire 30%
Grade terminal 30%
La gestion moderne de la fonction publique est le résultat d’une lente évolution. D’une
gestion disparate où chaque entité administrative s’occupait de son propre personnel,
procédait aux recrutements, organisait les carrières, définissait les statuts, payait les agents
avec par exemple pour conséquence l’inévitable disparité de traitement entre les différentes
fonctions publiques sectorielles, on est arrivé à l’unification, à la création d’un service
interministériel avec pour charge d’établir pour l’ensemble du personnel de l’administration
des règles communes.
La gestion moderne de la fonction publique repose sur des organismes centraux, des
organismes ministériels et des organismes locaux de gestion du personnel.
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Cf Décret n°163/PR/MFPT du 26 mai 1967 portant délégation de certains pouvoirs du PR au ministre de la FP
en matière d’administration des personnels de l’Etat
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A actualiser
financier (DCOF), de la Direction de la solde et de la dette viagère (DSDV), de la Direction
du trésor et de la comptabilité publique (DTCP).
Le ministère des finances et ses directions techniques (DT) sont des passages obligés à tous
les actes de gestion du personnel de l’Etat. Les visas de la DB et de la DCOF apprécient la
conformité de tous les actes de gestion avec les dépenses autorisées et votées (un emploi
public est un poste budgétaire prévu par la loi des finances).
Toutefois, c’est la Direction du Budget qui constitue l’organe central essentiel dans la gestion
du personnel.
- La direction du budget :
Par la Direction du Budget, le ministère des finances contrôle deux éléments essentiels de
toute politique de la fonction publique, à savoir d’une part les effectifs et d’autre part les
rémunérations dans la mesure où les dépenses en personnel sont constituées par la
multiplication de l’un de ces facteurs (les effectifs).
Le Budget de l’Etat est par définition un acte de prévision : il prévoit les effectifs à utiliser au
cours de l’année à venir en reconduisant les effectifs autorisés pour l’année précédente et en
étudiant l’opportunité de créer de nouveaux postes et de déterminer leur nombre. Il s’en suit
donc que la DB joue un rôle primordial dans le cadre du contrôle des effectifs des agents de
l’Etat.
Il devrait être aisé de suivre l’évolution régulière des effectifs du personnel de l’Etat puisque
les visas de ces Directions Techniques sont nécessaires et indispensables à toutes nominations
et à la prise de tous les actes de gestion de carrière desdits agents.
En utilisant le budget primitif ou le collectif budgétaire, le cas échéant les états d’effectifs et
les fiches d’engagement comme instruments de contrôle, la DB approuve ou rejette les
dossiers de nomination ou tout autre acte de gestion.
Ainsi, le contrôle effectué par la DB permet de dégager les effectifs et les traitements prévus,
les mises en disponibilité, les détachements, les abandons de poste, les décès et les départs à
la retraite.
La DB constitue un des éléments de la puissance du Ministère des Finances et de l’Economie
dans le système administratif et politique béninois. Cependant la place du Ministère de la
Fonction Publique n’est pas à négliger comme on va le voir. Il est l’organe central de la
politique de la Fonction Publique.
Les pouvoirs de ce ministère lui sont dévolus par le décret N° 163/PR/MFPT du 26 Mai 1967
portant délégation de certains pouvoirs du Président de la République au Ministre de la
Fonction Publique en matière d’administration des personnels de l’Etat.
Ce ministère a le pouvoir exclusif de placement des APE. Il est seul à détenir la compétence
juridique (légale) de leur recrutement.
Même lorsque certains ministères recrutent directement du personnel, ils ne le font que par
délégation de pouvoir. En effet, ils demandent ou sont tenus de demander a posteriori au
ministère chargé de la Fonction Publique la mise à leur disposition de l’agent nouvellement
recruté.
- S’il y avait eu une telle volonté politique, on n’en serait peut être pas aujourd’hui
au P.A.S.
- Cela s’appelle au Bénin dans le langage courant la «régularisation».
L’article 2 du D. N° 163/PR/MFPT du 26 Mai 1967 définit les pouvoirs du ministère de la
fonction publique. En application de l’article premier, il prend les actes suivants :
-La nomination dans les corps nationaux, la titularisation, la mise à la disposition des
ministères techniques des agents.
-Les avancements
-Les détachements
-Les sanctions disciplinaires
-Les disponibilités pour exercer une activité dans une entreprise privée ou publique.
-La position hors cadre
-La cessation définitive de fonction.
L’organe de ministère chargé d’exécuter cette mission de gestion du personnel de l’Etat est la
Direction de la Fonction Publique.
-La direction de la fonction publique :
C’est un organe beaucoup moins puissant que la DB à cause du privilège du ministère des
finances et de l’économie de tenir le cordon de la bourse. Elle joue néanmoins essentiellement
un rôle d’étude et de coordination.
Pour le rôle qu’elle doit jouer, elle a peu de moyens, peu de personnel et surtout peu de
moyens de pression pour faire prévaloir ses vues.
La DFP, Direction Technique du MFPRA 10 se distingue peu de son prédécesseur la DGPE.
C’est depuis le D. N° 92-36 du 17 février 1992 portant création du MFPRA qu’elle a pris la
nouvelle dénomination. (DGPE=Direction de la Gestion du Personnel d’Etat. Cf. D. n° 90-
85 du 04 déc. 1990 portant création du MTAS.
Elle a pour attributions :
▪ En ce qui concerne les fonctionnaires : l’élaboration des actes relatifs :
-au recrutement et à l’organisation de la carrière
-à la nomination, la titularisation, la mise à la disposition des ministères utilisateurs
-à l’avancement d’échelon et de grade
-à l’affectation d’un département à un autre
-au détachement
-aux sanctions disciplinaires de sd degré
-à la présentation devant le Conseil de discipline
-à la position hors cadre
-au changement de cadre
-à la cessation définitive de fonction ;
-à la mise en disponibilité ;
-à la mise à la retraite ;
-à l’organisation des tests, examens et concours en rapport avec les départements intéressés ;
-à la centralisation et à la coordination des activités des responsables du personnel auprès des
différents ministères et des institutions d’Etat.
▪En ce qui concerne les agents contractuels de l’Etat et les agents temporaires :
La mise en œuvre des procédures de recrutement ;
Le suivi des carrières conformément aux textes réglementaires ;
▪En ce qui concerne la formation en matière de gestion du personnel ;
Procéder à la formation et au recyclage du personnel de direction, du personnel chargé de la
gestion et du suivi des carrières des agents de l’Etat des autres ministères.
Pour accomplir sa mission, la DFP dispose de 7 services :
-un service du personnel de conception et d’application ;
-un service du personnel d’encadrement ;
-un service du personnel d’exécution et de service ;
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A actualiser
-un service des archives et des retraites ;
-un service du contentieux et des affaires disciplinaires ;
-un service des tests, examens et concours ;
-un service Organisation et Méthode (SOM)11