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COURS DE STRUCTURE
Tome II
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Statique - p 2
Statique - p 3 -
Sommaire
2. POUTRES 6
2.1. Définition
2.2. Caractéristiques géométriques des section droites
2.2.2. Théorème de HUYGHENS
2.2.3. Exemples&exercices
9.2.3. Remarque: Forme des sections adaptée aux poutres dont la sollicitation
prépondérante est une flexion
9.3. Cas de la flexion composée (N=0, Mf=0, V=0)
9.3.1. Expression de la contrainte normale en un point
9.3.2. Condition de résistance d'une poutre à la flexion composée
9.4. Cas du cisaillement (V = 0, N qcq, Mf qcq)
9.4.1 Condition de résistance de la section
Statique - p 5 -
Lorsqu'un maître d'ouvrage fait bâtir une construction, il espère (et même exige pour
les constructions habituelles) qu'elle rende le service attendu durant une période au moins
égale à la durée d'amortissement du coût de cet ouvrage.
Le constructeur doit donc garantir la bonne tenue du bâtiment face à tous les
événements pouvant raisonnablement survenir au cours de son existence (résistance de
l'ouvrage).
Entre autres choses, il est aussi amené à garantir la durabilité de l'ouvrage. Le choix
des matériaux ainsi que leur mise en oeuvre doivent être adaptés à la situation géographique et
à l'usage particulier du bâtiment.
Il doit aussi assurer l'aptitude du bâtiment à remplir sa fonction (par exemple, une
piscine ou un bassin doivent demeurer étanches).
Pour mener à bien cette tâche, il fait appel à diverses connaissances (savoirs), qui ne
sont pas exclusives.
Avec une approche plus physique, il est aussi possible d'utiliser certains modèles de
calcul, qui eux aussi ont été validés par l'expérience et donnent satisfaction tant que les
hypothèses constitutives sont respectées.
Son objectif est la détermination des contraintes régnant dans le matériau constituant
la structure (et donc de vérifier qu'elles demeurent admissibles), et de prévoir les déformations
(et déplacements) de la structure sous son chargement.
b ≤ h <10.b
y
L
Une courbure faible, c.a.d d'un rayon h
supérieur à 5 fois sa hauteur. R
R >> 5 . h b
La section droite d'une poutre peut être de forme quelconque, et ses dimensions
transversales variables tout au long de la poutre.
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R.d.M - p 8 -
Remarque:
S= ∫∫ ds Unité : m2
ds Σ
- La POSITION DU CENTRE DE
y SURFACE G de la section droite, telle que:
G z
∫∫ y.ds =
Σ
∫∫ z. ds = 0
Σ
- Le MOMENT QUADRATIQUE de la
Σ section, noté IGZ (par rapport à l'axe Gz).
∫∫ y . ds Unité : m4
2
IGZ =
Σ
2.2.1. Rappels
Section rectangulaire h
IGZ = b.h3/12
b
R.d.M - p 9 -
Σ1
Le moment quadratique est une quantité
Σ3 G z additive.
Σ2
∑ = ∑1 + ∑2 + ∑3
G
G: Centre de gravité de ∑.
(Σ)
z
S: Aire de la section ∑.
d
O: Point quelconque du plan.
0 z
GZ , OZ : Axes du plan,
distants de d.
IOZ = IGZ + S . d2
6
100
G z 100 G z
5
10
50 100
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R.d.M - p 10 -
A B
Une poutre peut être isolée,
G H
ou n'être qu'un des éléments d'une structure
D E F plus complexe (pour l'exemple ci-contre, en
général 8 poutres encastrées entre elles ou sur
A B C leurs appuis).
Les charges agissant sur les poutres peuvent être ponctuelles ou réparties, mais
doivent impérativement être situées dans le plan moyen de la structure (si la structure est
plane et chargée dans son plan, il n'y a aucune torsion dans les poutres).
Les liaisons entre les poutres constituant la structure ou avec l'extérieur peuvent être:
A
- des appuis simples
B
- des articulations
C - des encastrements
Un système (ou structure) est dit isostatique si les seules équations de la statique
permettent de déterminer toutes les inconnues de liaison de la structure.
l'extérieur. Le degré d'hyperstatisme, noté Ns, est égal au nombre des inconnues de liaison
surabondantes.
n s =1
ns= 3
ns =3 n s =1
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R.d.M - p 12 -
A B
A B
A B
A B
A B C
A B C D
A C
A C
A B
A D B
A D B
(Syst équivalent)
R.d.M - p 13 -
L'application d'un chargement mécanique sur une poutre génère en son sein des
"efforts" qui, à défaut de plus de précision peuvent dans un premier temps être qualifiés
d'internes.
On pourra dire qu'il y aura "rupture" dans une poutre lorsque les "efforts" au sein du
matériau constitutif de la poutre en un point de cette poutre auront dépassé les forces
moléculaires de cohésion entre les particules du matériau. Cette décohésion locale des grains
dans la matière se propagera sous forme d'une fissure et amènera la rupture de la poutre.
Pour déterminer ces "efforts internes" au moyen du P.F.S., il faut les rendre
"externes" en effectuant une coupure fictive transversale plane (coupure confondue avec une
section droite) de la poutre et écrire l'équilibre du tronçon de poutre situé à droite de la
coupure fictive.
Ce plan de coupure fictif est repéré par son abscisse x et il est noté Π. Les "efforts
internes" sont donc des fonctions de l'abscisse x de la section droite dans laquelle ils sont
évalués.
Π
SG SD
x
G0 G
Σ0 x Σ Σ extrémité
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R.d.M - p 14 -
1) SG + SD = 0
Si l'on note SG/D l'action au travers de la section fictive ∑ du tronçon de gauche sur
le tronçon de droite (respectivement SD/G de droite vers la gauche), l'équilibre du tronçon de
poutre à droite de Π se traduit par :
2) SG/D + SD = 0
+
La résultante R est décomposée en:
y
x
Une composante normale au plan de
section, notée N. Mf
G
Une composante tangente au plan de N
section, notée V
R
V
R =Nx+Vy
MG = Mf
R.d.M - p 15 -
y +
V Mf
x N Tronçon à
G droite de Σ
M -
Si dans une section de poutre fléchie le
moment fléchissant est positif, alors au droit de la
M +
section :
Fibre allongée
La fibre supérieure est comprimée.
Fibre allongée
Compression
Raccourcissement Mf > 0 Mf < 0
des fibres
Flèche
Traction
Allongement
des fibres
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R.d.M - p 16 -
4.1.1. Terminologie
Sollicitation de TRACTION/COMPRESSION
compression Mf = 0 , V = 0 et N > 0
N
traction Mf = 0 , V = 0 et N < 0
Σ
Sollicitation de FLEXION : Mf ≠ 0
V
flexion pure : si N = 0 et V = 0 Mf
flexion simple si N = 0 et V ≠ 0
Σ
V
Mf
flexion composée N≠0
N
Σ
F
-Compression-
-Flexion- Poteau
chargé
ζ :: flèche au centre
de la poutre N
R.d.M - p 17 -
Nous allons écrire l'équilibre du tronçon de poutre compris entre les sections ∑1 et ∑2.
Equilibre du tronçon:
Projection sur y:
q (x) -dV - q(x).dx = 0
M(x) M(x) + dM
G1 G2
V(x) V(x) + dV Moment en G2:
Σ1 dx Σ2
-dMf + V(x).dx - q(x).dx2/2 = 0
infiniment petit
du 2˚ ordre
Donc
dV
= -q(x)
dx
et
dMf
= V(x)
dx
En dehors des points d'application des charges concentrées, les relations ci-dessus sont
vérifiées. On en déduit:
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R.d.M - p 18 -
F FxL F
A
Calcul
B des
L réactions F
d'appui.
y
x
FxL F Soit une section fictive plane ∑ repérée par
son abscisse x.
F x On considère tous les efforts agissant sur le
Σ tronçon de poutre situé à gauche de ∑.
SG
Résultante: R = F.y
==> N(x) = 0
0 x x
L 0
- L
- FxL
V (x)
+
x
0
L
R.d.M - p 19 -
A B
F
A B
α
L
19
R.d.M - p 20 -
A B
c
A
B
L
R.d.M - p 21 -
F
A
L
A
L
21
R.d.M - p 22 -
c
A B
c c
A B
A B
L
R.d.M - p 23 -
CA CB
q q Charge élémentaire n˚1
=
CA
+
Charge élémentaire n˚2
CB
+
En général, les moments fléchissant sur appuis MfA et MfB sont négatifs (poutre
continue). La courbe ci-dessous est tracée pour ce cas.
Elle est obtenue par sommation des trois courbes élémentaires correspondant aux
trois chargements simples :
- Charge uniforme appliquée en travée.
- Couple agissant au droit de l'appui de gauche.
- Couple agissant au droit de l'appui de droite.
Mf(X)
Mf1(x)
Mf(X)
= Mf1 + Mf2 + Mf3
L/2
O L
X
Mf2(x)
M fA
Mf3(x)
M fB (Mf2 + Mf3) (x)
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R.d.M - p 24 -
c
A
a
L
q
q
A B
a L c
R.d.M - p 25 -
A
a L
25
R.d.M - p 26 -
A B
a L a
R.d.M - p 27 -
y
x
Les efforts internes Mf, N, V qu'exerce le
tronçon à gauche de ∑ sur le tronçon de poutre
z situé à droite de ∑ transitent par la surface ∑
Σ (x)
Σ0
en se répartissant sur toute son aire.
G
P
x
Soit ds l'élément d'aire de ∑ centré sur un
point P quelconque de la section droite. La
y partie de l'action de G/D transitant par ds est
x une petite force notée dF (force incrémentale).
Σ dF
G T τ
P P
P z
n d
n σ
s ds
T= lim dF/ds
ds-->0
Unité : Pascal
T= σn + τt
\__/ \__/
Contrainte Contrainte
normale tangente ou de cisaillement
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R.d.M - p 28 -
F F
R0 R1
L0
F=0 L
F>0
Palier Rupture
σe
240 Plastique
E ACIER DOUX TYPE Fe E240
%
0
0.2 5 25
σ = F/S
(MPa)
σe Rupture
400 Zone de déformations
plastiques et ACIER NATURELLEMENT DUR
d'écrouissage
E
%
0
15 %
R.d.M - p 29 -
Tant que σ < σe: On observe un retour élastique après déchargement de la barre, sans
déformations permanentes. C'est dans ce domaine qu'il faut
normalement faire travailler l'acier des constructions.
Depuis l'origine jusqu'à la limite élastique, la courbe de traction
peut être assimilée à une droite.
Si σ ≥ σe: Le palier plastique est atteint et il subsiste dans le matériau, après déchargement,
des déformations permanentes (déformations plastiques). Une
telle situation peut amener l'effondrement de la construction.
σ = E. ε
En effet, l'acier dans les constructions ne subit que des déformations "faibles", ce qui
permet de se contenter d'un comportement simplifié dit élastique-plastique (comportement
élastique linéaire suivi immédiatement d'un palier plastique).
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R.d.M - p 30 -
σ σ
1 E
σe σe E A
σM A
0 0 B
e p M
σ=F/S σ rupture
450 bars
45 MPa
ε = (L - Lo) / Lo
φ _~ 16 cm F
H_~ 32 cm
F
10-3 2.10-3 3.10-3 3.5.10-3
σc
fcj: Résistance caractéristique à la compression à _
l'age j (jour). fcj est obtenue par écrasement des σ bc
éprouvettes d'essai du béton servant à la
construction de l'ouvrage.
Pour les calculs de déformation, le module d'Young du béton est lui aussi
conventionnel et il est exprimé en fonction de la résistance caractéristique à la compression
par la formule Eij= 11000.(fcj)1/3 (Eij : module de déformation "instantané" à l'age j (jour),
en MPa).
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R.d.M - p 32 -
On peut supposer qu'une construction sera protégée d'une rupture éventuelle si, en
toutes circonstances, la contrainte en tout point du matériau constitutif de la structure demeure
inférieure à une valeur dite "CONTRAINTE ADMISSIBLE". Dans tous les cas, cette
contrainte admissible est inférieure à la limite élastique du matériau, et elle est souvent
exprimée comme une fraction de σe.
Charpente métallique:
Traction-Compression σ adm-traction= σe
Cisaillement σ adm-cisaillement= σe/2
Charpente bois:
Les valeurs à retenir dépendent de l'essence et de la direction de la sollicitation par
rapport au fil du bois. Pour un bois de charpente ordinaire, on peut choisir, en fonction de la
direction de la sollicitation :
Les contraintes dans une section droite de poutre (répartition et valeur) ne dépendent
que des valeurs des éléments de réduction des efforts internes (Mf, N, V) dans cette section, et
sont indépendantes de la nature exacte du chargement.
Exemple Mf FxL
F F
A B
L 2L L 0
x
Mf
q= 2F/L q= 2F/L FxL
A B
0
L 2L L L 3L 4L x
Toute section droite ∑ d'une poutre reste plane et perpendiculaire à la fibre moyenne
déformée de la poutre après application du chargement.
Etat déformé
Σ
G
y (x)
G0
Etat initial
θ
x
Σ0
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R.d.M - p 34 -
Si ∑o est la section droite dans l'état non déformé correspondant à ∑ dans l'état déformé,
toutes deux sont perpendiculaires respectivement aux lignes moyennes initiale et déformée de
la poutre.
La courbe y(x) est appelée ligne moyenne déformée de la poutre (elle correspond à la
position du CdG des sections droites après application du chargement).
L'angle _(x) caractérise la rotation de la section droite d'abscisse x, entre l'état non
déformé et l'état déformé et correspond à la pente de la ligne moyenne déformée.
G1 θ
y (x) En adoptant la représentation simplifiée des
G 0
poutres, seule la fibre moyenne est figurée,
θ (x) aussi bien à l'état initial que déformé. Elle
x suffit à déterminer complètement la
déformation en tout point de la poutre.
Σ
Remarque: Dans le cas général, la part de la flèche d'une structure due au moment fléchissant
(déformations de flexion) est très supérieure aux parts dues à l'effort tranchant ou à l'effort
normal. Dans les calculs, ces dernières sont donc très souvent négligées devant les
déformations de flexion.
Il est important de remarquer que les lignes déformées des structures respectent les
conditions cinématiques imposées par les appuis avec l'extérieur ainsi que la continuité des
poutres sur appui s'il y a lieu.
q
F c
q
F
c
F c
F F F
R.d.M - p 35 -
q
q
F
F F
35
R.d.M - p 36 -
N
Σ0
N G0
y
y y
G N 0 (y) 0 σ (y)
z' z
En écrivant que l'action globale (effort normal N) transitant par ∑ est la résultante
des actions locales microscopiques (contraintes) sur toute la section ∑, on obtient la valeur de
la contrainte normale dans une section de poutre comprimée ou tendue.
ε = constante
N et σ = E. ε
σ =
S
Donc σ = constante
R.d.M - p 37 -
Si la condition de résistance présentée ci-dessous est tout à fait valable dans le cas
d'une pièce tendue, il n'en est pas de même pour les pièces comprimées de longueur
importante.
En effet, dés que la longueur d'une poutre comprimée excéde 10 fois sa hauteur, un
phénomène d'instabilité provoquant systématiquement une rupture précoce de la poutre est
susceptible de se produire.
Les sections nécessaires pour résister au flambement sont beaucoup plus fortes que
celles obtenues par application de la formule de traction/compression ci-dessous.
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R.d.M - p 38 -
Mf
Σ0
Mf G0
y y y
P Mf
v
G 0 (y) 0 σ (y)
z' z
(P) σ (P)
v'
Si Mf ≥ 0 Si Mf < 0 Σ
σMax = Mf /(I/v) σ Max = -Mf /(I/v')
σ Max
v
Mf
σ
v'
σ Max
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R.d.M - p 40 -
σ Max ≤ σadm
Donc, au long d'une poutre d'inertie constante, la plus grande des contraintes
maximales entre les diverses sections droites se rencontrera au droit de l'abscisse pour
laquelle le moment fléchissant est le plus grand (noté MfMax).
= (F.L/4) / (I/v)
+ x
0
MfMax = q.L2/8
Mf
σ Max = (q.L2/8) / (I/v)
+ x
0
Il faut utiliser des profilés ayant un plan de symétrie vertical (poutre à plan moyen).
===> Eviter les cornières que l'on ne fait pas en général travailler suivant leur plan de
symétrie et qui de ce fait vont se "vriller".
Nous avons vu que c'est le module de résistance I/v qui intervient dans la condition
de résistance à la flexion d'une poutre. A quantité de matière égale, I/v est proportionnel à la
hauteur de la section (puisque I est proportionnel au carré de la hauteur). Les profilés les plus
hauts sont donc les plus efficaces pour résister à une flexion.
Section rectangulaire
I = (b.h).h2/12 = S.h2/12 h
I/v = S.h/6
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R.d.M - p 42 -
I ≈ 2.(S/2).(h/2)2 = S.h2/4 h
Les profilés les mieux adaptés à une sollicitation de flexion sont les profilés en I
(module de résistance trois fois plus fort qu'une section rectangulaire de même hauteur)
puisque toute la matière y est rejetée loin du CdG de la section droite, et dans la direction la
plus favorable à la flexion (IPN, IPE, HEA, ...).
Ce sont les deux semelles qui assurent la résistance à une sollicitation de flexion.
NON
OUI
Terminologie: y
Semelle supérieure ou
Membrure supérieure
v
G
x' x Ame du profilé
v'
Semelle inférieure ou
y' Membrure inférieure
Le rôle de l'âme du profilé est de solidariser les deux semelles afin quelles travaillent
de concert.
Σ0 Mf
Mf G0
N
y y y
Mf
v N
G 0 (y) 0 σ (y)
z' z
(P) σ (P)
v'
Σ
Forme de la Nature des efforts Diag. de déforma- Diagramme
section droite de internes. tion de la section. des con-
la poutre. traintes.
La répartition des contraintes dans la section droite est linéaire (puisque la loi de
Hooke impose la proportionnalité entre les contraintes et les déformations).
Part de la contrainte normale due à l'effort Part de la contrainte normale due au moment
normal. fléchissant.
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R.d.M - p 44 -
y y y
σ Max
0 0 0
σ σ (y) σ2 (y)
1
σ min
Mf.y
σ (y) σ 1 = N/S σ
2
(y) =
I
σ Max y
La section est totalement tendue.
L'effet de la traction est supérieur à
0 σ (y celui de la flexion.
)
N < 0 et
|N/S| > Mf/(I/v)
σ min
N > 0 et
σ N/S > Mf/(I/v)
min
R.d.M - p 45 -
Dans une section droite, la contrainte peut être maximale en valeur absolue aussi
bien sur la fibre supérieure que sur la fibre inférieure de la poutre.
Dans le cas d'une poutre de section constante et si l'effort normal est indépendant de
l'abscisse, la contrainte normale maximale en valeur absolue se rencontrera au droit de la
section pour laquelle le moment fléchissant est maximal.
σMax ≤ σ adm
Pour la flexion composée, les valeurs des contraintes normales admissibles dans les
matériaux sont identiques à celles de la flexion simple et de la compression/traction simple.
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R.d.M - p 46 -
Σ0
G0
h y
τ (y) = V . Ms(y) V
b(y) . IGz
τ Max = 3/2
bh
G
0
τ (y)
τ (y) est nulle aux extrémités hautes
et basses de la section et est maximale au b
niveau du CdG de la section. Dans le cas d'une
section rectangulaire, la répartition sur la
hauteur a l'allure ci-contre.
Il faut vérifier:
τMax ≤ τadm
S : section cisaillée.
F
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