Les plantes essentielles

pour lutter
contre les infections virales

LES DOSSIERS SPÉCIAUX PURE SANTÉ

DOSSIER SPÉCIAL LES PLANTES ESSENTIELLES POUR LUTTER CONTRE LES INFECTIONS VIRALES

7 mesures urgentes
pour soutenir
votre immunité
Depuis l'arrivée du Coronavirus en France, c'est la panique !

Les gens se murent chez eux, font des réserves de nourritures et se ruent sur les solutions hydro
alcooliques.
C’est bien dommage, personne ne pense à l’une des premières mesures de santé qu’il faudrait
mettre en place : la prévention par la stimulation du système immunitaire.
C’est votre première barrière contre les infections et il est important qu’elle soit bien solide.

Et justement, les plantes excellent dans ce domaine. Mais pas seulement. Elles luttent également
efficacement contre les divers symptômes grippaux (fièvre, maux de gorge, bronchite etc…).
Dans ce dossier, vous trouverez les posologies et les synergies à fabriquer vous-même pour boos-
ter au maximum votre système immunitaire mais aussi lutter contre les différents symptômes.

Sommaire
Prévention : ces plantes boostent votre système immunitaire - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 03
Lutter contre les infections, mode d’emploi - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 08
DOSSIER SPÉCIAL LES PLANTES ESSENTIELLES POUR LUTTER CONTRE LES INFECTIONS VIRALES

Prévention : ces plantes

boostent votre système
immunitaire
Cette plante
augmente
vos « natural killers »
La science s’est intéressée à l’astragale dès
les années 1980, et son puissant effet stimu-
lant des défenses immunitaires a été prouvé
par plusieurs études1.
Les scientifiques ont en effet observé une
augmentation de la puissance des cellules
surnommées «  natural killers  », dont le rôle
est de détruire les cellules non saines, ou dé-
fectueuses, comme les cellules cancéreuses.
Ils ont en plus noté une activation de nos sol-
dats de l’immunité : globules blancs, lympho-
cytes, macrophages…
En plus de stimuler nos défenses immuni-
taires, l’astragale en régule l’hyperactivité (en
cas d’allergie notamment) et les renforce en
profondeur2. Et il suffit d’une seule prise pour
constater une réelle amélioration face à cer-
taines réactions immunitaires durant les sept
jours suivants3.
Posologies
Il n’est pas toujours facile en Occident de
se procurer la racine brute d’astragale.
En revanche, elle existe en poudre sous
forme de gélules, en extrait alcoolique
ou encore en extrait fluide. Voici les
doses moyennes à utiliser selon la forme
choisie. Il s’agit d’un ordre d’idée, suivez
toujours en priorité les recommanda-
tions du fabricant. Et en cas de doute,
demandez conseil à un spécialiste :
• Poudre de racine : 2 g à 3 g de racine
par jour en 2 ou 3 doses.
• Extrait sec (1/8) : 250  mg, de 2  à
3 fois par jour.
• Teinture (1/8, dans l’alcool) : de 2 ml à
4 ml, 3 fois par jour.
• Décoction : faire bouillir à petit feu
de 15 g à 30 g de racine séchée dans
1  litre d’eau durant 10  à 15  minutes.
Boire de 500 ml à 1 litre par jour4.
Notez que l’astragale peut s’utiliser pen-
dant quelques semaines ou quelques
mois, dès le début de l’hiver. Elle est
contre-indiquée en cas de traitement
immunosuppresseur ainsi que chez la
femme enceinte et allaitante.

1. Shao, Xu, Dai, Tu Li, Gao, « A study on the immune receptors for polysaccharides from the roots of Astragalus membranaceus, a Chinese
medicinal herb ». Biochem Biophys Res Commun., 2004 Aug.
2. Matkovic, Zivkovic, Korica, Plavec, Pecanic, Tudoric, « Efficacy and safety of Astragalus membranaceus in the treatment of patients with
seasonal allergic rhinitis », Phytother Res., 2010.
3. Brush, Mendenhall, Guggenheim, Chan, Connelly, Soumyanath, Buresh, Barrett, Zwickey, « The effect of Echinacea purpurea, Astraga-
lus membranaceus and Glycyrrhiza glabra on CD69 expression and immune cell activation in humans », Phytother Res., 2006
4. Fiche sur l’astragale de passeportsante.net
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La spécialiste des Le général

infections (aussi bien
en prévention
qu’en traitement)
L’échinacée, plante originaire d’Amérique,
vous sera d’un grand secours pour lutter
contre tous les types d’infections virales.
Elle est surtout utilisée pour ses propriétés
anti-infectieuses et stimulantes immuni-
taires. Une étude compilant les résultats de
trois recherches a démontré qu’une per-
sonne qui prenait de l’échinacée avait 55 % de
risques en moins d’attraper un rhume5. Une
nouvelle étude a permis d'identifier l’un des
mécanismes d’action des principaux actifs
de cette plante sur le système immunitaire.
En testant un extrait soluble d'échinacée,
des chercheurs ont découvert que les hautes
teneurs en polysaccharides qu’il contenait
avaient un rôle dans la régulation des lym-
phocytes T, des cellules de notre système im-
munitaire6.
Mais l’échinacée n’est pas seulement utile
en prévention, elle est aussi une spécialiste
pour s’attaquer aux virus. Une étude7 a même
montré qu’elle était aussi efficace que l’osél-
tamivir, médicament antiviral.
Posologie : prenez un extrait sec standardisé
ou une teinture-mère matin et soir, 10  jours
par mois, pendant 2 ou 3 mois, au tout début
de l’hiver. En cas de grippe, prenez 1 cuillerée à
café d’EPS (Extrait phyto standardisé) toutes
les 2  heures, les 2  premiers jours de l’infec-
tion. Passez ensuite à 3 cuillerées à café par
jour jusqu’à disparition des symptômes.
Évitez l’échinacée si vous souffrez de maladie
auto-immune.
cinq étoiles
de votre immunité
Il est vrai, pour justifier cet emballement gé-
néral, que le thym possède des vertus médici-
nales hors du commun. Le thym est un puis-
sant antiseptique et anti-infectieux. Tisanes
et macérats huileux de thym sont les premiers
remèdes à prendre en cas d’infection respira-
toire, de mal de gorge, de rhume ou d’angine.
Il permet aussi de renforcer et nettoyer le
système immunitaire et soutient la fonction
hépatique (foie). Pour tous ses bons et loyaux
services, ce ne serait donc vraiment pas exa-
géré de lui décerner le titre de général cinq
étoiles de notre immunité.
Préparez votre tisane
anti-infectieuse
Pour prévenir les infections comme la grippe,
le mieux est de boire une infusion de thym le
matin et le soir, tous les jours pendant les pé-
riodes à risque.
• Placez au fond d’une tasse une cuillerée
à café de feuilles de thym sèches, ou
quelques branchettes de thym frais.
• Faites bouillir de l’eau dans une bouilloire,
puis laissez-la reposer 1 ou 2 minutes.
• Versez ensuite l’eau chaude dans la tasse et
couvrez sans attendre à l’aide d’une assiette.
Ne laissez pas trop infuser les feuilles pour
ne pas lui donner un goût amer et astringent.
• Laissez infuser 2 à 3 minutes, puis filtrez.

5. Roland Schoop, Peter Klein, Andy Suter, Sebastian L Johnston, « Echinacea in the prevention of induced rhinovirus colds: a meta-ana-
lysis », Clinical Therapeutics, 28(2), 2006, pp. 174-183.
6. Fonseca FN, Papanicolaou G, Lin H, et al. Echinacea purpurea (L.) Moench modulates human T-cell cytokine response. Int Immuno-
pharmacol. 2014 Mar;19(1):94-102.
7. Raus K, Pleschka S, Klein P, Schoop R, Fisher P, « Effect of an Echinacea-Based Hot Drink Versus Oseltamivir in Influenza Treatment : A
Randomized, Double-Blind, Double-Dummy, Multicenter, Noninferiority Clinical Trial », Current Therapeutic Research Clinical and Experi-
mental, avril 2015, pp. 66- 72.

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• Rajoutez si vous le souhaitez un peu de miel
qui fournira un effet désinfectant supplé-
mentaire, et buvez bien chaud.
Si vous avez du thym autour de chez vous, uti-
lisez les nouvelles pousses qui apparaissent
en janvier et février. Elles sont purement aro-
matiques et ne contiennent quasiment pas
de tanins et de composants amers.
Si vous notez de petites brûlures d’estomac
ou autre irritation gastro-intestinale, dimi-
nuez à une infusion par jour, ou faites une
pause pendant une semaine.
Stimulez votre thymus
avec cette HE
C’est le plus ardent défenseur de vos dé-
fenses immunitaires : il s’agit du thym vul-
gaire (Thymus vulgaris) évidemment ! Mais
attention, tous comme notre système immu-
nitaire s’adapte aux agressions de l’environ-
nement, les propriétés du thym varient en
fonction du climat. En France, on trouve une
dizaine de chémotypes différents. Le ché-
motype correspond à la carte d’identité de la
plante. Il renseigne sur la localisation géogra-
phique, l’altitude et le climat où pousse l’es-
pèce en question.
• Comme ils ont tous des propriétés thé-
rapeutiques différentes, il s’agit de bien
les sélectionner en fonction de la mala-
die à traiter. Les deux sortes les plus utili-
sées sont Thymus vulgaris CT thujanol et
Thymus vulgaris CT linalol.
Choisissez celui-ci pour soutenir
l’immunité
Thymus vulgaris CT linalol : c’est la référence
incontournable. Du fait de sa non-toxicité, ni
pour la peau, ni pour les cellules hépatiques,
on peut l’utiliser sans risque chez les enfants
de plus de 7 ans8.
8. N’appliquez rien en matière d’huiles essentielles sur un nourrisson sans les conseils avisés d’un médecin-aromathérapeute.
Posologie : pour soutenir votre immunité, ap-
pliquez l’huile sur la région du thymus. C’est
particulièrement efficace en cas de grande
fatigue accompagnée d’une faiblesse de vos
défenses immunitaires : apparition de bou-
tons de fièvre, zona, herpès, etc. Faites péné-
trer 2 gouttes d’huile essentielle de thym lina-
lol sur le plexus cardiaque au niveau du thorax,
2 fois par jour pendant 10 jours.
Attention il ne convient
pas à tout le monde !
Le thym linalol ne convient pas aux
femmes enceintes de moins de 3 mois
et aux enfants de moins de 7 ans.
Attention ! Les chémotypes HE Thymus
vulgaris CT thymol et HE Thymus vulga-
ris CT carvacrol sont très agressifs. À
éviter absolument chez les femmes en-
ceintes ou allaitantes.
3 plantes tonifiantes
venues des quatre
coins du monde
La plante anti-fatigue
des Amérindiens
Le maté, avec le thé, le café et le guarana, est
une des principales sources naturelles de café-
ine. Issue de la tradition sud-américaine, cette
infusion de feuilles de yerba mate est dégustée
par les Amérindiens depuis plusieurs siècles
pour chasser la fatigue et favoriser la bonne hu-
meur. Coup de fouet en cas de coup de barre,
le maté est particulièrement efficace en cas de
surcharge de travail passagère ou de baisse
d’énergie soudaine. De très nombreux essais
cliniques ont mis en exergue les effets de la ca-
féine contre la fatigue à court terme, mais aussi
pour améliorer les performances cognitives.
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DOSSIER SPÉCIAL LES PLANTES ESSENTIELLES POUR LUTTER CONTRE LES INFECTIONS VIRALES
Posologie : Faites infuser 2  g de feuilles sé-
chées dans 150  ml d’eau bouillante pendant
5 à 10 minutes. Limitez votre consommation
à 1 ou 2 tasses par jour sur une courte durée.
Le maté, comme tous les produits contenant
de la caféine, est déconseillé aux personnes
souffrant de problèmes cardiaques, d’anxiété,
d’insomnie, d’ulcère ou d’hypertension. Par
principe, il est également contre-indiqué chez
les enfants et chez les femmes enceintes ou
allaitantes.
C’est elle qui donnait de la force
aux Vikings
La rhodiole (Rhodiola rosea) aurait donné
force et endurance aux redoutables guerriers
vikings. Elle augmenterait les capacités phy-
siques et psychiques. De nombreuses études
ont trouvé qu’elle optimisait les fonctions en
situation de stress et agissait sur l’abatte-
ment et la dépression.
200  à  400  mg, 2  fois par jour d’extrait sec
(titré en rosavine et salidrosine). Idéalement
pendant au moins un mois avant les périodes
d’épidémies saisonnières ou en cas de fatigue.
À éviter le soir, chez les femmes allaitantes ou
enceintes et en cas de troubles bipolaires.
L’herbe « tonique supérieure »
des Chinois
Le reishi (Ganoderma lucidum) fait partie de
la pharmacopée chinoise et japonaise comme
« herbe tonique supérieure » depuis plus de
deux millénaires. Ses composants sont des
stimulants de premier plan pour l’immunité
selon plusieurs essais cliniques. Ce champi-
gnon s’emploie aussi bien en cas d’atteinte
virale aiguë (grippe, poussée d’herpès…) que
pour relever un terrain affaibli sujet aux infec-
tions à répétition.
Posologie : prendre 200  à  600  mg par jour
d‘extrait sec. De 10  jours à 2  mois de traite-
ment selon les cas. À éviter si vous êtes sous
anticoagulants, anti HTA ou immunodépres-
seurs.
Les posologies suggérées sont purement in-
dicatives et peuvent varier en fonction de la
forme d’extraction proposée. Il est conseil-
lé de toujours se référer aux préconisations
de dosage accompagnant le complément
alimentaire et de ne pas dépasser les doses
maximales. En cas de doute, toujours de-
mander à un pharmacien ou à un médecin.
L’huile essentielle qui
stoppe les invasions
L’huile essentielle de ravensare (Ravensara
romatica) provient de Madagascar comme sa
consœur ravintsara. Comme elle, elle booste
le système immunitaire mais pas de la même
façon. Elle ne s’attaque pas directement aux
agents pathogènes mais stimule plutôt les
défenses du corps. Il se défend donc plus
efficacement contre la tentative d’invasion.
Cette huile essentielle est riche en monoter-
pènes, ce qui la rend anti-inflammatoire et to-
nifiante pour l’organisme. Sa forte proportion
en alpha-pinène la rend efficace pour contrer
l’épuisement et la mauvaise humeur typique
du burn-out.
Par la polyvalence de ses effets, elle est donc
conseillée dans de nombreuses pathologies.
Par exemple : pour les maladies virales (rou-
geole, rubéole, varicelle), la fatigue, les épidé-
mies (effet antiseptique aérien), les douleurs
articulaires de l’arthrose ou l’arthrite, le mal-
être émotionnel, les problèmes de circulation.
Comment l’utiliser ?
• Contre les infections virales : Munis-
sez-vous d’un flacon en verre 15  ml. Ver-
sez-y 1,5 ml d’HE ravensare et remplissez le
reste avec de l’huile végétale de macada-
mia. Appliquez ensuite 10 à 20 gouttes de
la préparation sur un avant-bras ou la poi-
trine, 2 à 4 fois par jour pendant 8 jours.
• Pour vous détendre : Réalisez un mélange
composé de : 19 gouttes d’HE ravensare,
15 gouttes d’HE de marjolaine à coquilles et
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complétez le reste du flacon de 15 ml par de

l’huile végétale de macadamia. Massez en-
suite votre poitrine ou un avant-bras, avec
10 à 20 gouttes du mélange, 3 à 4 fois par
jour pendant 10 à 15 jours.

Contre-indications

Cette huile essentielle doit être évitée pen-

dant la grossesse et l’allaitement et par les
enfants de moins de 8 ans.

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DOSSIER SPÉCIAL LES PLANTES ESSENTIELLES POUR LUTTER CONTRE LES INFECTIONS VIRALES

Lutter contre les infections,

mode d’emploi
Les infections hivernales restent générale- explique qu’il vaut mieux appeler le numéro
ment bénignes et ne nécessitent pas forcé- vert mis en place pour gérer la crise, à savoir :
ment de visite chez le médecin. le 0 800 130 000 et éviter de saturer le 15
qui doit être réservé aux cas les plus graves
Il est conseillé de consulter : (infarctus etc…)10.

• Si les symptômes s’éternisent (plus de Voici maintenant quelques conseils pour ré-
7 jours), en particulier si la fièvre reste éle- duire la durée des infections respiratoires et
vée plus de 3 à 5 jours. lutter contre les différents symptômes.

• En cas d’essoufflement au repos ou de dou-

leur dans la poitrine. La fleur des druides
• Si vous faites partie de la population à (ou comment réduire
risques : femmes enceintes, enfants jusqu’à
5  ans, personnes âgées ou atteintes d’af-
de 4 jours la durée
fections chroniques. de la maladie)
En ce qui concerne le cas du coronavirus, la Le sureau possède de formidables propriétés
procédure communiquée par le Ministère des antivirales. Les baies de sureau contiennent
Solidarités et de la Santé diffère quelque peu. une substance inhibitrice : des neuramidases
En cas de de symptômes infectieux (fièvre, (enzymes utilisées par les virus pour se repro-
toux, difficultés respiratoires), il s’agit de 9 : duire et entrer dans les cellules).

• Porter un masque et éviter les contacts
avec son entourage.
• Contacter le Samu Centre 15 en expliquant
ses symptômes et faire part de séjour ré-
cent dans une zone contaminée (ou de ses
contacts avec une personne contaminée).
• Éviter de se rendre aux urgences ou chez
son médecin traitant pour éviter une po-
tentielle contamination.
Selon Eric Caumes, le chef des services des
maladies infectieuses à la Pitié-Salpêtrière
Une étude11 réalisée sur 60 malades a d’ailleurs
démontré que les personnes traitées au sureau
se remettaient sur pied en moyenne 4 jours plus
tôt que les autres. De plus, elles ont beaucoup
moins recours à d’autres médicaments.
Posologie : pour un adulte de 70  kg environ :
prendre environ 1 cuillerée à café de sirop de baie
de sureau toutes les 2 à 3 heures, avec un total
de 5 prises par jour. Adaptez la dose en fonction
du poids pour les personnes plus légères. Le si-
rop possède l’avantage de fonctionner sur plu-
sieurs souches du virus, ce qui est important
pour contrer un virus en mutation constante.

9. Vous trouverez toutes les recommandations sur ce lien : https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infec-

tieuses/coronavirus/coronavirus-PS.
10. Plus d’info sur le site de France inter : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-
le-grand-entretien-13-mars-2020.
11. Z Zakay-Rones, E Thom, T Wollan, J Wadstein, « Randomized study of the efficacy and safety of oral elderberry extract in the treatment
of influenza A and B virus infections », Journal of International Medical Research, 32(2), 2004, pp. 132- 140.

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Mon sirop fait maison
• Pesez 60 g de baies de sureau sèches
que vous mettez dans une casserole,
dans 1 litre d’eau froide.
• Faites chauffer à feu doux (ne pas bouil-
lir) et à découvert jusqu’à évaporation de
la moitié du liquide (il doit rester 500 ml).
• Filtrez le tout dans une passoire. Les
baies de sureau vont rester coincées,
écrasez-les avec une cuillère et récu-
pérez la pulpe. Rajoutez-la au liquide
filtré (sans les graines).
• Passez le tout dans un filtre à café
permanent ou une passoire très fine.
• Mesurez la quantité de liquide ainsi
obtenue puis placez-le au bain-marie.
• Ajoutez 200  g de sucre ou de miel
pour chaque 100  ml de liquide, puis
joignez-le au bain-marie.
• Versez le sirop dans des bouteilles de
200 ml, stérilisées, que vous placerez
au réfrigérateur.
• Ce sirop peut se conserver une année
mais jetez-le si vous voyez de la moi-
sissure à sa surface.
Le cocktail explosif
qui dynamite le rhume
Goutte au nez, reniflements, tête lourde… Dès
les premiers symptômes, préparez - vous une
infusion de fleurs de sureau ou de sommités
fleuries de thym. Vous connaissez déjà les
vertus de ces deux plantes.
Posologie : versez 1  litre d’eau bouillante sur
20 g de plantes et laissez infuser 10 minutes
en couvrant. Ajoutez ensuite le jus de ½ citron
et 1 cuillerée de miel liquide. Buvez ce cock-
tail antiviral tout au long de la journée. En cas
de fièvre mal supportée, vous pouvez ajouter
20  g de fleurs de bourrache dans l’infusion
pour faire baisser la température.
Pour une action plus locale…
Les huiles essentielles possèdent l’avan-
tage d’assainir les sinus localement. Pour ce
faire : mélangez 1  goutte de pin sylvestre
(Pinus sylvestris), 1  goutte d’huile essen-
tielle de menthe poivrée (Mentha piperita) et
1  goutte de ravintsara (Cinnamonum cam-
phora CT) dans un bol d’eau bouillante. Placez
votre tête au-dessus, sous une serviette, et
inhalez la vapeur pendant 10 minutes.
Cette préparation convient aux adultes et aux
enfants de plus de 12 ans.
Maux de gorge :
voici la recette
pour les apaiser
La toux sèche accompagne souvent un
rhume, une trachéite ou une sinusite. C’est la
première étape d’un processus qui conduira
quelques jours plus tard à une toux grasse.
Commencez par bien vous hydrater pour
drainer votre organisme. Et pour cela, rien de
mieux qu’une tisane adoucissante.
Posologie : mélangez 50 g de guimauve, 50 g
de mauve, 40 g de bouillon blanc et 40 g de
coquelicot. Versez ensuite 1 litre d’eau bouil-
lante sur 20 g de ce mélange, couvrez et lais-
sez infuser 10 minutes. Pour soigner les lésions
dues aux quintes de toux, rajoutez 50 gouttes
de teinture-mère de calendula, 3 fois par jour,
lorsque la tisane n’est pas trop chaude.
Quand la toux devient grasse
Lorsque la toux est grasse, c’est bon signe.
Les bronches irritées tentent d’expulser les
sécrétions qui les encombrent. Il ne faut pas
chercher à arrêter ce mécanisme de défense.
Utilisez plutôt des plantes fluidifiantes et ex-
pectorantes pour soutenir l’activité de vos
bronches. L’idéal est de combiner les effets
du pélargonium (Pelargonium sidoïdes) avec
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ceux de l’huile essentielle de myrte commun

(Myrthus communis). La première empêche
la fixation des agents pathogènes sur les mu-
queuses. La seconde, riche en alpha pinène
et en 1,8  cinéole, stimule les glandes à mu-
cine, provoquant l’élimination du mucus.

Posologie pour les adultes : prenez 1 cuillerée

à soupe de sirop de pélargonium, supplémen-
tée de 2 gouttes d’huile essentielle de myrte.

Crédits photos : Chamille White / Shutterstock.com

Les dossiers de PureSanté

Dossier spécial :
Les plantes essentielles pour lutter
contre les infections virales
Rédaction : réalisé par la rédaction de
La Pharmacie secrète de Dame Nature
PureSanté – SNI Éditions SA
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Registre journalier No 4835 du 16 octobre 2013
CH-217-3553876-1
Capital : 100 000 CHF