Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
www.editionsdurocher.fr
ISBN : 978-2-268-10710-3
EAN epub : 9782268107301
Pour Harry
Remarque importante:
Les positions prises par l’auteur concernant les maladies et leurs
traitements divergent parfois de la science médicale généralement
admise. Chaque lecteur est donc invité à décider de sa propre
initiative dans quelle mesure les méthodes thérapeutiques
présentées dans ce livre peuvent constituer pour lui une alternative à
la « médecine académique ».
Rejoignez nous sur Internet:
www.lesjardinsdesaintehildegarde.com
AVANT-PROPOS
En présence d’une
Normal
polyarthrite chronique
Facteur
rhumatismal positif
négatif
▸ Cas vécus
▸ Cas vécu
Cette patiente de 32 ans, thérapeute de Zilgrei, souffrait
depuis des années déjà de la maladie de Reiter. Les
médicaments chimiques ne lui étaient d’aucun secours.
Après avoir été traitée par saignée, cure d’or, bouillon de
pied de veau et nourriture d’épeautre, elle vit depuis bientôt
deux ans sans ressentir aucun trouble.
Périarthrite
▸ Cas vécu
Cette patiente de 59 ans souffrait de violentes douleurs à
l’épaule, aggravées par une déformation de la colonne
vertébrale au niveau des cervicales.
À la radio on pouvait voir une déformation légère avec une
compression irrégulière sur le bord de la cavité de l’os, due à
une calcification. Après avoir pris de la poudre rhumatismale
de façon régulière, une à deux fois par jour pendant quatre
semaines sur du pain aux coings, et après avoir suivi les
méthodes thérapeutiques indiquées ci-dessus, les douleurs
ont régressé.
Le facteur rhumatismal
▸ Cas vécu
« À 26 ans, je suis tombé très malade; cela a commencé par
une éruption cutanée accompagnée de démangeaisons, une
fièvre élevée de 40 degrés et d’abominables douleurs
articulaires. À l’hôpital, on a diagnostiqué une maladie de
Still. On m’a administré de la pénicilline et de la cortisone à
haute dose. Après une pause de trois mois, j’ai eu une
nouvelle poussée douloureuse avec éruptions cutanées.
Chaque jour, j’avais des accès de transpiration et des
frissons.
Un nettoyage des amalgames et une opération des
amygdales n’ont apporté aucune amélioration. La
désintoxication mercurielle au DMPS n’a fait qu’aggraver les
choses (le DMPS est un constituant des chélates, les
chélates sont des complexes de métaux stables avec
liaisons organiques).
Il fallut m’apporter une aide quotidienne, également pour
m’habiller et me déshabiller et je ne pus plus m’occuper de
mes trois enfants. Trois mois durant, on a utilisé la cortisone
à haute dose, sans résultats.
Aujourd’hui, je me nourris d’épeautre (je cuis mon pain
d’épeautre moi-même), les éruptions cutanées, les
démangeaisons et les douleurs qui me tourmentaient ont
disparu.
Mes articulations ne me font plus souffrir et je suis persuadée
que c’est principalement le fait d’avoir modifié mon
alimentation en optant pour une nourriture sans viande et à
base d’épeautre qui est à l’origine de ce changement. »
▸ Cas vécu
On a diagnostiqué la maladie de Bechterew chez une
patiente de 30 ans après qu’elle ait consulté un médecin
pour des douleurs sourdes dans les reins et le bas du dos.
Elle pensait au départ qu’il pouvait s’agir d’une sciatique.
Tous les moyens mis en œuvre pour réprimer la douleur et
ralentir l’aggravation des symptômes ne firent aucun effet.
Indirectement, elle entendit parler des résultats obtenus avec
la thérapie d’Hildegarde et se décida à appliquer les mesures
thérapeutiques correspondant à son cas (voir l’encadré «
Plan thérapeutique pour l’arthrite rhumatismale et la
polyarthrite… ») : Depuis, elle ne souffre pratiquement plus,
l’évolution de la maladie a pu être stoppée.
▸ Cas vécu
Cet ingénieur de 55 ans souffre de symptômes typiques
d’une polyarthrite avec, en même temps, une éruption
cutanée au visage présentant la forme d’un papillon. C’est
surtout lorsqu’il s’expose au soleil que sa peau est
enflammée. Il se plaint d’une légère sensation de vertige ou
de troubles de l’équilibre.
On peut aussi constater une importante chute de cheveux.
La mise en œuvre d’un régime à l’épeautre ainsi que d’autres
moyens thérapeutiques préconisés par Hildegarde (voir
encadré « Plan thérapeutique pour l’arthrite rhumatismale et
la polyarthrite… ») stoppent assez rapidement l’évolution des
symptômes et une lente amélioration s’installe enfin.
▸ Cas vécu
Cette patiente âgée de 55 ans aujourd’hui souffrait de
rhumatismes depuis l’âge de douze ans et se trouvait en
chaise roulante depuis treizeans. L’usage de la cortisone
pendant bientôt quarante ans avait détruit ses os de façon
telle qu’elle n’avait plus de force. Il y a quatre ans, une
prothèse fut posée dans sa hanche droite. Et pourtant, elle
souffrait de douleurs insupportables.
Les bombes au « voltarène » ont rongé son bas-ventre,
enflammé la muqueuse intestinale et le foie. Malgré son
opération, elle était « malade à mourir ».
À la clinique Reha, on a supprimé tous les moyens de
médecine classique et on a mis en œuvre les remèdes anti-
rhumatismaux d’Hildegarde: la cure d’or hildegardienne, la
pommade d’absinthe avec exposition à un feu de bois d’orme
et un régime intensif à l’épeautre. Commentaire du médecin
traitant : « De simples moyens peuvent être souvent plus
efficaces que la chimie. »
La maladie de Perthes
▸ Cas vécu
Ce jeune homme de vingt ans souffrait depuis quatre ans
déjà de la maladie de Perthes, accompagnée d’intenses
douleurs de la hanche. Après avoir subi une saignée par an
et avoir suivi une thérapie diététique régulière à base de pied
de veau, il ne ressent plus aucune douleur de la hanche et
l’état de sa hanche s’est stabilisé.
Lyme-Borréliose
▸ Cas vécu
Après avoir été piquée par une tique, cette patiente de 68
ans souffrait depuis deux ans de violentes douleurs
musculaires et articulaires accompagnées d’une totale
incapacité de mouvements bien quelle ait été sa vie durant
sportive et bien entraînée. Le neurologue a diagnostiqué une
poly myalgie consécutive à une lyme-borréliose. En
appliquant les traitements hildegardiens décrits ci-dessus et
en pratiquant deux saignées à intervalle de deux ans, les
troubles rhumatismaux ont disparu et ne sont pas réapparus
aujourd’hui.
La goutte
▸ Cas vécu
Ce chef de service, obèse, qui travaillait dans une grande
quincaillerie, et qui dans sa vie professionnelle quotidienne
ne prenait ses repas que de manière irrégulière et
s’alimentait mal, privilégiait une nourriture essentiellement
carnée. Au fil des années, il avait pris l’habitude, son niveau
de vie le permettant, de s’offrir de temps à autre un petit
verre de vin, et il augmenta sa consommation régulière à une
bouteille minimum chaque soir. Cela continua pendant huit
ans sans problèmes, jusqu’à ce que, peu après son
quarantième anniversaire, il eut sa première attaque de
goutte accompagnée de douleurs et de gonflement du gros
orteil droit et de l’articulation du genou. Après que ces crises
aient récidivé à plusieurs reprises et comme aucun
traitement traditionnel n’améliorait durablement son état – du
fait également qu’il suivait les conseils alimentaires de son
médecin plutôt mal que bien – il se décida à entreprendre
une cure selon Hildegarde au cours de laquelle il suivit
scrupuleusement les conseils diététiques pour goutteux. Cela
lui est encore difficile de renoncer au « petit verre de vin du
soir », mais le fait d’avoir réduit de manière importante sa
consommation d’alcool, de n’en consommer
qu’occasionnellement et de respecter ses nouvelles
habitudes alimentaires, a considérablement diminué ses
symptômes.
Ostéoporose
▸ Cas vécus
Chez cette patiente on a mesuré une densité osseuse de 70 pour
cent. Après avoir modifié son alimentation de façon conséquente et
fait le choix d’une nourriture à base d’épeautre, de fruits et de
légumes et la consommation de soupe de pied de veau deux à trois
fois par semaine, sa densité osseuse est redevenue normale en
l’espace de six mois.
« Suivant les conseils de ma mère, j’ai consommé des graines de
lin chaque jour pendant dix-sept ans, jusqu’à ce que j’apprenne
l’effet désastreux qu’il avait sur l’ossature. Après mon
accouchement, je souffrais de carences importantes en fer et en
potassium. Les médecins ne savaient que faire. Ma mère
également consommait régulièrement des graines de lin à cause de
problèmes digestifs. Elle avait de l’ostéoporose et, par la suite, des
troubles du rythme cardiaque. Je pense que les deux infarctus qui
ont suivi sont dus au lin. Malheureusement, j’apprends cette
nouvelle trop tardivement. Ma mère est morte, il y a deux ans, de
son deuxième infarctus. Depuis quatre ans, je dirige un groupe de
gymnastique pour seniors. Comme je demande toujours si
quelqu’un a de l’ostéoporose, j’ai entendu parler de plusieurs
femmes qui avaient consommé des graines de lin régulièrement et
qui souffraient d’une déperdition osseuse grave.
Dans notre magasin diététique, j’ai fait partà la propriétaire de la
nocivité du lin. Elle ne m’a pas crue. Même dans les journaux et les
magazines, le lin est conseillé sans restriction pour la digestion… »
▸ Cas vécus
Cette patiente de 44 ans s’était passionnée pour l’équitation
pendant 35 ans jusqu’à ce qu’elle tombe malade après avoir
perdu ses parents et souffre de trouble cardio-vasculaires
très importants (tremblements de l’oreillette, troubles du
rythme cardiaque, évanouissement) et qu’elle perde
conscience un jour, alors qu’elle montait son cheval. Après
avoir subi une opération du bas-ventre et une ménopause
survenue très rapidement, elle se mit à souffrir d’un
rhumatisme musculaire très important accompagné de
douleurs du trijumeaux (nerf cérébral).
Saignée, cure d’or et un changement alimentaire radical pour
l’épeautre ont fait disparaître les douleurs du trijumeaux et
les douleurs rhumatismales sont devenues supportables
sans qu’elle soit obligée de prendre des médicaments
chimiques.
1. Maniaco-dépression (tristitia)
3. Prudence (prudentia)
4. Paralysie (contractis)
5. Stupidité (stultis)
6. Rhumatisme (paralysis)
7. Absurdité (amentia)
L’ÉLIXIR DE LENTILLES
D’EAU
▸ Cas vécus
Cette patiente de 60 ans souffrait, depuis des années déjà,
de rhumatismes des parties souples, d’arthrose de l’épaule
et des articulations et avait déjà suivi huit cures
conventionnelles pour les rhumatismes qui n’avaient apporté
aucune amélioration. Après une saignée, une cure d’or, et la
prise régulière d’élixir de lentilles d’eau elle a si bien repris «
en main » ses rhumatismes qu’elle peut maintenant vivre
sans absorber de médicaments chimiques
CURE D’OR
▸ Cas vécus
Cette patiente de 55 ans souffrait, depuis quinze ans, de
douleurs dans toutes les articulations et les organes, dues au
surmenage et au stress (polyarthrite). Parfois survenaient
des paralysies, des douleurs cardiaques et des eczémas.
Elle ne pouvait supporter son état qu’en prenant de puissants
analgésiques. La flore intestinale était endommagée.
Après un assainissement de l’intestin avec du miel aux
poires et au fenouil, les enflures des articulations ont
diminué. La saignée a amélioré sa mémoire, et fait
disparaître l’eczéma. Elle se sent maintenant comme «
régénérée ». Des frictions à l’huile de fruits de laurier et
l’application de chrysoprase font disparaître les douleurs
articulaires. L’élixir de cendres d’épine noire et la cure d’or,
les symptômes de paralysie. Elle n’a plus besoin de prendre
des anti-rhumatismaux chimiques.
BOUILLON DE PIEDS DE
VEAU
Indication : Arthrose, ostéoporose, carence en minéraux du fait
d’une mauvaise assimilation et à titre préventif pour éviter le
rachitisme chez les jeunes enfants.
Hildegarde utilise régulièrement le bouillon de pieds de veau
dans sa thérapie afin de régénérer la substance osseuse ou pour
renforcer les os. La « cuisson des os » a pour effet d’apporter au
squelette non seulement du calcium mais aussi de nombreuses
autres substances, indispensables à la fabrication et à la
conservation des os.
Préparation selon Hildegarde : « Celui qui ressent des
douleurs lancinantes dans ses articulations et dans ses membres et
qui a également des douleurs gastro-intestinales doit manger
souvent et en grande quantité des pieds de veau cuits sans graisse
et sans calculs. Cela fera disparaître les douleurs. »
▸ Cas vécu
Il y a trois ans, on a enlevé l’utérus de cette patiente âgée de
27 ans qui a ensuite développé une ostéoporose importante
avec des douleurs dues à l’arthrose au niveau des lombaires
(spondylose déformante) avec un blocage de l’atlas,
douleurs dans le dos et poly neuropathie. Après avoir choisi
une alimentation à base d’épeautre, de fruits et de légumes
ainsi que la consommation régulière de bouillon de pieds de
veau, les douleurs ont disparu et l’ostéoporose s’est
améliorée.
VIN DE CUIVRE
ÉLIXIR DE MENTHE
CRÉPUE
Indication : Douleurs rhumatismales, douleurs musculaires,
rhumatisme des parties souples et douleurs de goutte
(Précancérose).
▸ Cas vécu
Cette patiente âgée aujourd’hui de 70 ans a souffert, pendant
deux ans, de goutte aux doigts, au gros orteil et aux
éminences du pied. Après avoir pris pendant deux semaines
de l’élixir de menthe crépue et un mélange en poudre de
graines de céleri, ses douleurs ont disparu. Elle a choisi de
s’alimenter en permanence avec de l’épeautre, des fruits et
légumes.
JUS DE PLANTAIN
Indication : Goutte, douleurs rhumatismales et symptômes
rhumatismaux.
VIN DE RHIZOME DE
GALANGA
▸ Cas vécu
Cette vendeuse de 65 ans souffrait depuis l’âge de 55 ans
d’une polyarthrite chronique aux deux genoux et aux deux
hanches avec des douleurs sciatiques permanentes. Elle a
pris des analgésiques rhumatismaux comme le feldène, le
voltarène ou le diclofénac, sans succès. Après saignée,
changement d’alimentation, utilisation de l’élixir de lentilles
d’eau et de vin de rhizomes de galanga – chaque jour – (la
valeur d’une tasse répartie sur la journée) sa douleur
permanente a disparu. Elle a pu supprimer les analgésiques.
BOISSON D’ABSINTHE
CURE DE COINGS
Recette : Coings
En compote, faire cuire 20 minutes, coupé en morceaux, comme
des pommes, avec de l’eau ou du vin. En gâteau aux coings, comme
un gâteau aux pommes, sur une pâte brisée. On peut aussi préparer
une marmelade de coings ou un pain aux coings fait maison dans
lequel on peut ajouter des amandes douces et du galanga.
▸ Cas vécu
Ce conducteur de bus de 62 ans souffrait depuis dix ans, à la
suite d’un accident de la circulation, de douleurs si intenses
des articulations qu’il pouvait à peine marcher. Son taux
d’acide urique atteignait des sommets. Ses reins souffraient.
Après saignée, prise d’un mélange en poudre de graines de
céleri, cure de coings et massage des reins avec de la
pommade de rue, le taux d’acide urique est revenu à des
valeurs normales en l’espace de trois mois. Les douleurs
articulaires et rénales ont disparu.
FOURRURE DE BLAIREAU
▸ Cas vécu
« Depuis mon enfance jusqu’à la fin de mes études, le
manteau de raton laveur de ma mère dans lequel j’avais la
permission de m’envelopper, me servait de refuge, de
consolateur et me réchauffait… La périostite du pied qui, la
nuit, provoquait souvent d’insupportables douleurs diminuait
et disparaissait dès que j’enveloppais ce « malfaisant » dans
la fourrure de blaireau. »
« Avant les fêtes, je me suis fait un violent tour de rein
(lumbago) et je me suis rendu chez le chiropracteur. Tout
d’abord cela est allé mieux, puis les douleurs sont revenues.
Après avoir dans un premier temps mis une ceinture de
blaireau le jour puis dormi, la nuit, sur une fourrure de
blaireau, j’ai ressenti une nette amélioration. »
▸ Cas vécu
Cette patiente de 62 ans souffrait depuis quinze ans déjà
d’une polyarthrite chronique et avait suivi des cures dans
plusieurs cliniques spécialisées pour les rhumatismes. La
prise, pendant de nombreuses années, d’analgésiques
rhumatismaux tel que le diclofénac, une thérapie à base
d’injections d’or pendant toute une année, le voltarène ainsi
que la cortisone et le méthotrexate avaient endommagé
l’intestin à un point tel que la microflore était totalement
envahie par deux infections par candida (double
colonisation).
Après avoir assaini l’intestin avec du miel aux poires et au
fenouil, un changement radical d’alimentation et la
consommation d’épeautre, la prise d’élixir de lentilles d’eau,
d’un mélange en poudre de graines de céleri, de vin de
rhizome de galanga et des massages avec de la pommade
d’absinthe, les douleurs ont disparu, si bien qu’un « sevrage
» prudent lui a permis de ne plus prendre de cortisone ni de
méthotrexate.
COMPRIMÉS
D’AIGREMOINE
Prendre à jeun cinq à neuf pilules (le matin au lit), les laisser
fondre lentement dans la bouche et attendre jusqu’à midi pour
prendre le petit-déjeuner. Faire cette cure une fois par jour pendant
environ deux semaines.
BISCUITS LAXATIFS AU
GINGEMBRE
CANNE DE CHÂTAIGNIER
(OU BÂTON)
OS DE BALEINE
Indication : Arthrite des doigts, tendinite, et douleurs. Lorsque
j’ai repris le cabinet du Dr, Hertzka, il y avait quelques os de baleine
dans la pharmacie qui avaient été extrêmement efficaces chez des
patients qui souffraient d’une douloureuse arthrite des doigts.
CEINTURE DE BALEINE
VIANDE DE BALEINE
POMMADE À BASE DE
GRAISSE DE BALEINE
Indication : Arthrite rhumatismale et goutte.
FOIE DE BALEINE
PAUPIÉRES DE BALEINE
▸ Cas vécus
Cette patiente de 65 ans a déjà été opérée une fois au
genou à cause d’une arthrose. Puis elle a souffert à nouveau
pendant toute une année de polyarthrite rhumatoïde; elle
avait en particulier des douleurs au genou droit qui ne
disparaissaient pas sous l’effet de la cortisone et des anti-
douleurs rhumatismaux. Une nouvelle opération du genou
était prévue. Des massages intensifs et réguliers, alternant
pommade de foie de blaireau et pommade d’absinthe, devant
un feu de bois d’orme, chaque jour, pendant plusieurs
semaines, ont fait disparaître les douleurs du genou et une
opération n’est plus nécessaire.
▸ Cas vécu
Le gros orteil était si enflé qu’il ne rentrait plus dans la
chaussure. Après avoir massé l’orteil pendant plusieurs
semaines avec la pommade, celui-ci est redevenu normal.
POMMADE DE SAPIN
▸ Cas vécu
Cette patiente de 68 ans souffrait depuis vingt ans déjà de
rhumatismes cardiaques. La vitesse de sédimentation du
sang (vitesse de sédimentation des globules rouges)
augmentait sans cesse et se situait aux alentours de 50/80.
Deux mois après une saignée hildegardienne, une cure
intense pour le cœur et un traitement à la pommade de
sapin, la vitesse de sédimentation n’est plus que de 10/40.
Les massages à la pommade de sapin font disparaître les
douleurs cardiaques qui dès lors ne réapparaissent plus.
HUILE DE LAURIER
▸ Cas vécu
« À cause de douleurs sciatiques et de douleurs dans les
hanches, à droite et à gauche, je n’avais plus de forces dans
les jambes. Les douleurs descendaient jusque dans les
orteils. Des massages à l’huile de laurier les ont fait
disparaître. »
HUILE D’OLIVE ET DE
ROSE
POMMADE DE SAUGE
Indication : Rhumatismes, coliques et crampes.
POMMADE D’ARMOISE
AMèRE (AURONE; LAT :
ARTEMISIA ABROTANUM)
artemisia abrotanum)
- 1 à 2 cuillères d’armoise amère fraîche
- 100 g de saindoux
- 50 ml d’huile d’olive
▸ Cas vécus
Ce cordonnier de 67 ans souffrait du syndrome du canal
carpien et avait de telles douleurs dans la main qu’il ne
pouvait plus tenir le volant d’une voiture. Après saignée
hildegardienne, assainissement de l’intestin, massages à
l’extrait d’armoise ainsi que la consommation de poudre de
graines de céleri sur du pain aux coings, les douleurs ont
disparu.
« Le majeur et l’annulaire de la main droite ainsi que
l’annulaire de la main gauche étaient ce que l’on nomme des
« doigts à ressort », cela signifie qu’au plus petit mouvement,
les doigts se fermaient et je pouvais à peine les rouvrir. Il
m’est arrivé à plusieurs reprises de ne plus pouvoir déplier
les doigts qui me faisaient terriblement souffrir, même
lorsque j’essayais de décontracter mes bras dans un bain
chaud. Les douleurs étaient tout simplement épouvantables.
J’ai montré mes mains à deux médecins qui tous deux me
dirent la même chose – on ne pouvait plus rien faire – La
seule possibilité était une opération de la main.
Dieu merci, mon flair est si aiguisé que je déclinai d’emblée,
mais après avoir remercié, ces deux propositions. Par
chance, j’avais chez moi un parent qui m’avait rendu visite et
qui me vit, assis dans ma salle de bain, de nuit, blanc comme
neige à cause des douleurs. Il a été terriblement effrayé et a
vu que je ne pouvais déplier mes doigts qu’après les avoir
laissés dix minutes sous l’eau. Comme il est doté d’un bon
sens pratique, il a pris deux chaussettes, en a fait des balles
et les a glissées sous les doigts qui me créaient des
problèmes, de telle manière que mes doigts ne pouvaient
plus se refermer. Même dans la journée j’utilisais un objet
que je tenais en main pour que mes doigts ne se referment
pas. C’est alors que j’ai lu le livre Voilà comment Dieu guérit
du Dr Hertzka et que j’ai pensé que c’était exactement ce qui
me convenait car seul Dieu est capable de « remettre droit
ce qui est tordu » J’ai donc suivi son conseil et utilisé de
l’extrait d’armoise, je m’en suis enduit les mains avant le
coucher. Depuis six mois, il n’est plus nécessaire que j’utilise
la nuit des balles faites avec des chaussettes, ni des balles
en caoutchouc le jour. Je n’ai plus de douleurs et mes doigts
restent normalement en place. Même si je ne souffre plus, je
continue à me traiter ainsi et je suis très heureux car je
travaille beaucoup et je joue volontiers du piano. »
POMMADE DE THYM
Indication : Rhumatisme articulaire déformant, goutte, paralysie
et douleurs des métastases osseuses.
POMMADE DE GEAI
Indication : Syndrome du bras et de l’épaule, douleurs du dos et
de la tête.
POMMADE D’HILAIRE
POMMADE DE
MATRICAIRE
Indication : Douleurs rhumatismales lancinantes, douleurs dues
aux rhumatismes des parties souples, de l’abdomen ainsi que les
points de côté
Bien mélanger, éliminer l’eau et masser plusieurs fois par jour les
zones douloureuses.
ENVELOPPEMENT À
L’ABSINTHE POUR LA
TÊTE
ENVELOPPEMENT DE
FEUILLES DE FRÊNES
▸ Cas vécu
Cette patiente de 48 ans souffre d’arthrite dans les doigts et
au poignet droit. L’application de chrysoprase, des
enveloppements de feuilles de frênes et un assainissement
de l’intestin (contre le candida) lui permettent de maîtriser
ses troubles.
ENVELOPPEMENT DE
GRAINS DE BLÉ
▸ Cas vécu
Cette directrice municipale de 79 ans souffrait de douleurs
dans le dos depuis qu’elle était jeune et avait l’impression
que son dos se cassait en deux. Elle se plaignait
principalement de douleurs sciatiques qui irradiaient dans la
jambe gauche. Au centre de cure d’Hildegarde, on a pratiqué
une physiothérapie hildegardienne intensive avec massages
devant un feu d’orme, pose de ventouses, bains de fougères,
enveloppements de feuilles de frênes. L’enveloppement de
blé a été particulièrement efficace. Toutes les pommades
chimiques ont pu être supprimées après une semaine de
cure contre les rhumatismes.
COMPRESSES DE
FEUILLES DE PLANTAIN
ENVELOPPEMENT DE
PERSIL – RUE – HUILE
D’OLIVE
COMPRESSE DE DICTAME
– JOUBARBE – ORTIES
Bains et saunas
CURE RHUMATISMALE DE
FOUGÈRES
BAIN DE CORNOUILLER
BAIN D’ÉCORCE DE
PEUPLIER
Indication : Douleurs provoquées par la goutte et les
rhumatismes.
BAIN DE FEUILLES DE
MÛRIER
▸ Cas vécu
Ce commerçant de 64 ans souffrait depuis 1975 d’un
décollement de la rétine et, depuis dix ans, d’un psoriasis
arthritique des deux mains. Lorsqu’il était stressé ou énervé
ses troubles empiraient et il pouvait à peine serrer la main de
ses clients. Après un assainissement de l’intestin avec du
miel aux poires et à la racine de fenouil, pour traiter le
candida, et une thérapie par saignée et surtout, après avoir
fait des enveloppements et des bains de feuilles de mûrier ce
patient a pu, au bout de deux mois déjà, constater la
guérison totale de sa main gauche et presque totale de sa
main droite. Son état général et son moral se sont aussi
considérablement améliorés et l’acuité visuelle de son œil
droit (celui qui souffrait du décollement de la rétine) a été
récupérée à presque 100 pour cent. Les douleurs par tension
oculaire survenant sporadiquement ont totalement disparu.
SAUNA AU CHÂTAIGNIER
SAUNA À LA VAPEUR
D’AVOINE
SAUNA À LA TERRE DE
RACINE DE TILLEUL
SAUNA À LA TERRE DE
RACINES DE NOYER
Recette : Mandragore
Pour transformer la mandragore en analgésique, il faut faire
tremper la racine fraîche pendant trois jours dans de l’eau de source
pour ensuite en extraire une teinture. Si l’on veut obtenir des effets
curatifs spécifiques, il faut couper la racine de mandragore, qui a la
forme d’un petit bonhomme, en morceaux, et fabriquer ses remèdes
à partir de ces différents morceaux.
Tant que nous ne connaîtrons pas la manière exacte dont
Hildegarde préparait la mandragore, on pourra essayer d’utiliser le
produit homéopathique tout prêt – Mandragora e radice D1 – comme
analgésique.
Pour les douleurs musculaires et rhumatismes articulaires on
pourra, au préalable, faire un essai avec des comprimés de D3.
ELLÉBORE
Recette : Ellébore
Prendre trois fois par jour, avant le repas, un comprimé
d’ellébore, le produit homéopathique Helleborus niger D4.
Attention ! L’ellébore ou ellébore fétide noire est toxique et ne doit
être utilisée que diluée de façon homéopathique.
VÉRONIQUE (VERONICA
BECCABUNGA)
Recette : Véronique
Une fois par jour, prendre 40 gouttes de jus dans une soupe de
semoule d’épeautre. On peut aussi couper, avec des ciseaux, une
poignée de tiges de véroniques fraîches, les laver, les couper en
petits morceaux et les faire revenir dans un peu de beurre comme
des épinards. Ajouter des oignons pour relever le goût.
MÉLANGE EN POUDRE DE
RHIZOME D’ACORE
CALAME – DE PYRÈTHRE
– DE CANNELLE
POUDRE DE VALÉRIANE
ET DE NÉPÈTE (CATAIRE)
VIN DE PRIMEVÈRE
SÈVE DE PRUNIER
BISCUITS D’ENCENS
LA CHRYSOPRASE
Emploi : Chrysoprase
Des pierres de chrysoprase posés sur la peau nue ont donné des
résultats spectaculaires pour les maladies rhumatismales. La
chrysoprase posée sur les articulations atteintes absorbe, grâce à sa
fraîcheur, l’énergie dégagée par l’inflammation, et, en quelques
minutes, les douleurs cèdent.
▸ Cas vécu
Cette patiente de 60 ans souffrait de violentes douleurs
rhumatismales inflammatoires au creux du genou, au talon, à
la cheville droite et à l’orteil gauche. L’application de lamelles
de chrysoprase maintenues en place sous son bas a fait «
s’évaporer » la douleur en l’espace de quelques minutes.
LE JASPE
Emploi : Jaspe
En cas de rhumatismes des parties molles, névralgie et douleurs
sciatiques, coller le jaspe à l’aide d’un pansement adhésif sur la
partie douloureuse et le porter pendant 1 à 3 jours.
▸ Cas vécus
Une patiente a eu récemment un violent accès de goutte et
sa main droite, ayant enflé et doublé de volume, la faisait
énormément souffrir. Après avoir appliqué une plaque de
jaspe sur sa main, celle-ci a retrouvé son aspect normal dès
le lendemain matin et les douleurs avaient cessé.
« Comme chaque année, je ressentis soudain, en
septembre, des douleurs dans la zone des vertèbres
lombaires. Tous les efforts déployés pour obtenir une
amélioration, basés sur des traitements traditionnels tels que
frictions, séances de rayons et analgésiques restèrent sans
effet. – À titre d’essai –, mais en restant très sceptique, j’ai
posé une plaque de jaspe, tenue par un sparadrap, sur la
zone douloureuse, pendant trois jours et trois nuits. À ma
grande surprise, les douleurs avaient disparu au bout de trois
jours et ne sont plus jamais réapparues. »
SAPHIR
Emploi : Saphir
Mettre le saphir dans sa bouche pendant 15 minutes. Il est
particulièrement indiqué en cas de très graves attaques
rhumatismales et accès de goutte.
DIAMANT
Emploi : Diamant
Mettre un diamant (brut) dans une carafe d’eau, le recouvrir
d’eau et le laisser 12 heures au moins dans l’eau. Ce dont le malade
a besoin pour manger et boire, il le prendra dans cette carafe et on
rajoutera toujours de l’eau fraîche dans la carafe. Cette thérapie a
déjà donné d’excellents résultats à plusieurs reprises. Il faut toutefois
la poursuivre pendant six mois à un an minimum.
MÉLANGE EN POUDRE DE
GRAINES DE CÉLERI
▸ Cas vécus
Cette patiente de 59 ans souffrait, depuis trois ans, de goutte
et d’arthrite des doigts avec des mains toutes enflées. Un
régime à l’épeautre a amélioré sa digestion, une saignée et
le mélange en poudre de céleri ont purifié et désintoxiqué
son organisme de telle manière que ses douleurs ont disparu
et que ses doigts ont désenflé.
Chez ce patient, toute la main droite était très enflée après
une attaque de goutte. Le médecin lui a prescrit du zyloric,
ce qui n’a fait qu’aggraver les choses. Le patient va alors
consulter un thérapeute hildegardien qui lui prescrit un
mélange en poudre de graines de céleri. Deux jours déjà
après le début du traitement, il ressent une amélioration
notable et sa main finit par guérir complètement.
« Je souffrais de goutte et d’arthrose à la hanche droite et au
genou droit, et d’hypertension. Le médecin me conseilla
vivement de faire pratiquer une opération de l’articulation de
la hanche et me prescrivit du diclofénac contre les douleurs.
Je fus si effrayé par les effets secondaires que je pourrais
ressentir que je me décidai à faire une cure de neuf mois
avec des remèdes naturels mais cela ne m’a pas apporté
d’amélioration. Il y a deux mois, j’ai modifié mon alimentation
et utilisé les recettes culinaires d’Hildegarde. Je cuis moi-
même mon pain d’épeautre, cuisine les légumes conseillés
et consomme la boisson à base de persil et de miel pour
faire baisser ma tension. Pour apaiser les douleurs de goutte
et d’arthrose j’applique des plaques de jaspe sur les points
douloureux et je consomme régulièrement, par cures de
deux mois, le mélange en poudre de graines de céleri. Les
douleurs et la tension artérielle diminuent de façon notable.
Le succès est tel, au bout de si peu de temps, que je
reprends courage. »
Pendant quelques années, mon index droit est resté enflé à
cause d’une goutte au doigt et me faisait souffrir nuit et jour.
Il était deux fois plus gros que l’index gauche et le moindre
mouvement était douloureux. J’ai pris du mélange en poudre
de graines de céleri sur du pain aux coings après avoir
mangé du porridge au petit-déjeuner. Six mois plus tard,
l’index est redevenu presque normal et je ne souffre plus
depuis longtemps. »
CLOUS DE GIROFLE
▸ Cas vécu
Cette patiente de 58 ans qui souffrait de goutte, avait des
douleurs articulaires. L’orteil gauche était très enflé. Elle
ressentit ensuite des douleurs dans le mollet. Pendant une
semaine, cette patiente a mâché 3 clous de girofle chaque
jour et, une fois la semaine écoulée, les douleurs de goutte
avaient disparu.
MÉLANGE EN POUDRE DE
SARRIETTE
Une fois par jour, après le repas, en prendre une cuillerée dans
une infusion au fenouil, sucrée avec 1 cuillerée de miel et 1/2
cuillerée de jus de réglisse à la rose (Jus de réglisse à la rose : un
mélange de 70 ml de jus de racine de réglisse à 30 % et 30 ml de
teinture – mère de rose (– Société Jura –)
▸ Cas vécu
« Je donne, chaque jour, du mélange en poudre de sarriette
à mon mari qui souffre de goutte et de la maladie de
Parkinson. Il se sent beaucoup mieux. La sécrétion
excessive de salive a presque cessé. Je lui donne aussi du
mélange en poudre de graines de céleri sur du pain aux
coings. Cette thérapie est très bénéfique pour mon mari. »
MÉLANGE EN POUDRE DE
PYRÈTHRE
▸ Cas vécu
Cette religieuse de 70 ans souffrait, depuis cinq ans déjà, de
goutte et d’une inflammation des racines nerveuses. Deux
vertèbres lombaires déplacées comprimaient son nerf
sciatique. Le sang circulait mal dans sa jambe gauche. Après
saignée hildegardienne, gymnastique respiratoire et
positionnelle selon la méthode de Zilgrei, la colonne
vertébrale était bien mieux au niveau des lombaires. En
quatre semaines, les douleurs de la jambe gauche ont
disparu avec le mélange en poudre de pyrèthre.
VIN D’OR
VIN DE CENTAURÉE
ÉLIXIR DE CENDRES
D’ÉPINE NOIRE
RUE
Emploi : Rue
Prendre 3 à 4 feuilles de rue ou un comprimé de rue officinale
après le repas.
ACIDE FORMIQUE
PRUNELLES AU MIEL
FRUITS DU CÉDRE
Indication : Goutte, rhumatismes, fatigue chronique et troubles
circulatoires du système gastro-intestinal.
BASILIC
▸ Cas vécus
« Jusqu’à une période récente, je souffrais, de façon
chronique, deviolents accès de goutte dus à une hyper
acidose du sang et du corps. À la suite d’un petit accident,
j’ai eu, en plus, une rupture du ménisque externe du genou
droit. Pendant ma convalescence, j’avais beaucoup de temps
pour lire ; et à la lecture de livres sur les thérapies
alternatives, progressivement, je me suis mis à penser
différemment et cela concernait plus particulièrement mon
alimentation.
Inspiré par la thérapie par l’alimentation de Sainte
Hildegarde, je me décidai spontanément à manger
dorénavant essentiellement de l’épeautre, à cesser de
consommer tout alcool et à changer radicalement toutes mes
habitudes alimentaires. Depuis lors, les accès de goutte ont
cessé. »
Les haricots
« Les haricots réchauffent et sont une bonne nourriture pour les
malades et les bien-portants… parce qu’ils ne produisent pas autant
de mucus que les pois. La farine de haricots est particulièrement
digeste, bonne et utile aux malades et aux bien-portants… Si
quelqu’un souffre des intestins, il doit bien faire cuire des haricots
dans de l’eau, ajouter un peu de beurre ou d’huile de tournesol et les
manger chauds, après avoir, au préalable, enlevé l’enveloppe des
haricots. Il doit faire cela souvent et il guérira. »
Dans la cuisine hildegardienne, nous utilisons tous les haricots,
aussi bien les haricots verts, les haricots à rames ou haricots nains,
que les haricots blancs, rouges ou secs ainsi que les graines de
soja.
Les châtaignes
« La châtaigne est très chaude et renferme une grande force du
fait de sa chaleur car elle symbolise la discretio. Tout ce qui est dans
la châtaigne, et particulièrement le fruit, est utile pour combattre
toute faiblesse qui est en l’homme. »
Ce fortifiant universel qu’est la châtaigne possède, selon
Hildegarde, au même titre que l’épeautre et le fenouil, les qualités de
discretio, « de la juste mesure en toute chose ». La châtaigne
renforce tout particulièrement les défenses immunitaires en
présence d’un cancer à un stade avancé ou pour combattre le sida.
Les pois
« Les pois ne sont pas bons pour les malades car il peuvent
encore aggraver les maladies… Les pois sont froids et donnent des
mucosités. Le souffle devient court. Pour les bien-portants qui ont
une bonne circulation sanguine, ils sont bons et les rendent
audacieux… « Mais les hommes qui ont des intestins faibles
(hémorroïdes, hernies, varices) iront mieux s’ils prennent souvent
une soupe de pois chaude. »
Le fenouil
« Quelle que soit la manière dont on le consomme, cru ou cuit, il
rend l’homme gai et lui donne une bonne circulation, une bonne
odeur corporelle et une bonne digestion. Celui qui mange, à jeun,
chaque jour du fenouil (en poudre ou en comprimés), fait diminuer
en lui les mauvaises mucosités et la pourriture et il supprime une
mauvaise haleine. »
Le fenouil est l’un des meilleurs moyens pour combattre une
acidité de l’estomac trop importante, ce qu’Hildegarde nomme bile
noire (acide biliaire) et qui rend responsable de toutes les maladies.
L’ail
« L’ail renferme la bonne chaleur, pousse et verdit dans la force
de la rosée du matin. Il favorise un bonne circulation et, cependant, il
faut en manger avec modération afin qu’il n’échauffe pas trop le
sang. « L’ail est l’antifongique de la médecine hildegardienne.
Le potiron
« Le potiron est bon à manger, aussi bien pour les malades que
pour les bien-portants. »
Le colorant jaune, la quercitine, appartient à la catégorie des
vitamines P qui est capable de rendre imperméables les membranes
poreuses.
Le raifort
« Lorsque, en mars, toutes les plantes verdissent, le raifort
devient tendre, mais pendant un temps très court seulement, et il est
alors bon à consommer pour les gens sains et bien-portants, car il
renforce en eux la force vitale par ses bons sucs. »
L’arroche des jardins
« Quand on la mange, l’arroche donne une bonne digestion.
Lorsque des glandes malignes (scrofules) commencent à se
développer chez un homme, alors on prépare une purée avec de
l’arroche (épinard) et moins de « Prieslauch » que d’arroche et
moins d’hysope que de « Prieslauch », on la mange et les scrofules
se dessécheront. » En raison de l’efficacité bien connue de ses
effets, cette plante est appelée crûment « arroche à merde » dans le
langage populaire. La blette est une variété améliorée de l’arroche.
Les feuilles sont préparées comme des épinards et ont un goût
amer. Mais si on savait seulement ce qu’est le « Pries-lauch ».
Les carottes
« La carotte est froide et régénère l’homme. » Les petites
betteraves de Teltow font partie de la variété des betteraves et elles
sont très appréciées à cause de leur goût piquant. Leur action
médicinale est comparable à celle des carottes. Le navet ou
rutabaga est apparenté également aux carottes et est préparé de la
même manière.
Le panais
« Les panais sont froids et rafraîchissent l’homme » Les racines
de panais sont un légume d’hiver apprécié.
Le radis noir
« Un homme fort, puissant, sera guéri par le radis noir et nettoyé
intérieurement. Il nuit à un homme malade et sec. »
La betterave rouge
« Si les humeurs du corps commencent à former des abcès dans
la peau, alors le malade doit manger des betteraves rouges et ce qui
provoque les abcès sera détruit. »
Ce sont ici ce que l’on appelle les anthocyanes qui interviennent
pour rendre la muqueuse intestinale imperméable et pour capter les
radicaux libres.
Le céleri
« Cuit, le céleri ne fait pas de mal, il apporte beaucoup de
bonnes humeurs. »
Les oignons
« Mangés crus, les oignons sont aussi nocifs et toxiques que la
sève des mauvaises herbes. Cuits, ils sont excellents pour la santé
parce que, grâce à l’humidité qu’ils renferment, ils font diminuer les
substances nocives. Pour ceux qui souffrent de frissons et de fièvre,
l’oignon cuit (soupe à l’oignon) est particulièrement bon. Les
personnes malades de l’estomac ont des maux d’estomac, qu’ils ne
consomment pas d’oignons cuits ou crus, parce qu’ils sont trop
humides. »
LA VÉRONIQUE
(VERONICA
BECCABUNGA)
L’ARMOISE COMMUNE
(ARTEMISIA VULGARIS)
LE PYRÈTHRE
(ANACYCLUS
PYRETHRUM)
LE DICTAME (DICTAMNUS
ALBUS)
GENTIANE JAUNE
(GENTIANA LUTEA)
GALANGA (ALPINIA
OFFICINARUM)
LE CUMIN (CUMINUM)
LE PERSIL
(PETROSELINUM
CRISPUM)
LE POIVRE (PIPER
NIGRUM / ALBUM
LE THYM SERPOLET
(THYMUS SERPYLLUM)
La sauge (Salvia
officinalis)
L’HYSOPE (HYSSOPUS
OFFICINALIS)
LA CANNELLE
(CINNAMOMUM
CEYLANICUM)
Les pommes
« La pomme pousse dans la rosée, lorsque celle-ci a toute sa
force, car, c’est de cette rosée dont l’effet se prolonge du premier
somme de la nuit presque jusqu’à l’approche de l’aube, que
poussent les pommes rafraîchissantes. Parce qu’elles ont déjà été «
précuites » par une puissante rosée, elles sont bonnes à manger
crues, aussi, pour les gens sains.
« An apple a day keeps the doctor away » disent les Américains.
Celui qui mange une pomme par jour n’a pas besoin de médecin.
Car les pommes renferment de nombreuses vitamines, minéraux, et
fibres qui aident le corps à se maintenir en bonne santé.
Les poires
« Les poires ne doivent pas être mangées crues, surtout pas par
des malades car elles n’ont pas été cuites par la rosée du matin.
C’est pourquoi les poires crues font apparaître des humeurs nocives,
parce qu’elles poussent dans la rosée du matin qui commence déjà
à s’évaporer. Celui qui veut manger des poires doit les faire cuire
dans l’eau ou les faire sécher au feu (poires séchées). Cuites, elles
sont encore meilleures à la santé que séchées, mais sont parfois
lourdes sur l’estomac du mangeur parce qu’elle libèrent dans son
estomac toute la pourriture, préparant, ainsi, une bonne digestion
pour faire sortir du corps tout ce qui est pourri. Les pommes sont
certes faciles à digérer mais n’évacuent pas les substances pourries.
»
Les poires doivent donc être consommées principalement pour
leur facilité à « nettoyer » l’estomac.
Les mûres
« Les mûres ne font de mal ni aux bien-portants, ni aux malades
et sont très digestes. Mais elles n’ont pas d’effet thérapeutique
particulier. »
Les dattes
« Celui qui mange des dattes cuites, apporte à son corps
presque autant de forces qu’avec du pain. Mais elles alourdissent et
rendent très facilement asthmatiques si l’on en mange trop. »
Les figues
« Les bien-portants ne doivent pas manger de figues :
« En manger n’est pas bon pour quelqu’un qui est en bonne
santé car elles font naître en lui la convoitise et le font se gonfler
d’importance si bien que l’ambition le saisit, ainsi que l’avidité, de
telle sorte qu’il en devient moralement instable. Toute sa chair se
liquéfie et toutes les humeurs bénéfiques sont gravement
chamboulées. Pour un homme affaibli, physiquement diminué, les
figues sont bonnes à manger jusqu’à ce qu’il se sente mieux et,
ensuite, qu’il n’en mange plus. »
Les framboises
« Car les framboises sont froides et efficaces contre la fièvre.
Celui qui a de la fièvre et n’a aucun appétit, doit faire cuire des
framboises dans un peu d’eau, doit les laisser macérer dans ce jus
et doit boire ce jus matin et soir, et appliquer des feuilles de
framboisier cuites dans de l’eau, en compresses, sur son estomac,
pendant une heure. Qu’il fasse cela pendant trois jours et la fièvre
diminuera. »
Les cynorhodons
« Celui qui est en bonne santé ou malade de l’intestin et de
l’estomac doit faire cuire des cynorhodons et en manger souvent
(chaque jour). Ils nettoient l’estomac et éliminent les mucosités. Par
contre, celui qui est gravement malade physiquement, ne doit pas en
manger car ils alourdissent l’estomac. »
Les groseilles
« Les groseilles sont très chaudes. On ne peut pas utiliser leur
fraîcheur et leurs sucs seuls mais il faut les mélanger à d’autres
arômes de plantes. Alors elles acquièrent ainsi une très grande
valeur. »
Hildegarde donnait aussi au cassis le nom « d’arbre à goutte »
car ses fruits protègent des rhumatismes et empêchent surtout la «
goutte » du cerveau (maladie d’Alzheimer et de Parkinson).
Les cerises
« Les cerises ne font pas de mal à un bien-portant mais si un
malade ou quelqu’un qui a de mauvaises humeurs en lui en mange,
cela lui donne facilement des malaises. Mais pour ne pas ressentir
de malaises, l’homme doit immédiatement après boire un verre de
bon vin. »
Les cornouilles
« La cornouille ne fait pas de mal à un homme car elle purifie et
renforce un estomac affaibli et aussi un estomac sain, et donne une
bonne santé. »
Cette plante sauvage, elle aussi, renferme de puissants pouvoirs
curatifs qui nettoient le sang et renforcent les défenses immunitaires.
Les baies rouge-vif que l’on peut trouver partout et qui ressemblent à
des cynorhodons renferment un colorant qui fait partie du groupe
des vitamines P. La vitamine P joue un rôle protecteur et réparateur
en cas d’inflammations et de blessures des muqueuses et des
vaisseaux sanguins, par exemple, lors de gastrites, troubles
variqueux ou vascularite. »
Les amandes douces
« Celui qui a la tête vide et un vilain teint et donc des maux de
tête, doit manger souvent des amandes douces (5 à 10 par jour),
cela lui emplira la tête et lui redonnera un teint frais. Mais aussi celui
qui souffre des poumons et du foie, doit souvent manger des
amandes crues ou cuites et elles renforceront ses poumons parce
qu’elles n’alourdissent l’homme en aucune manière mais, au
contraire, le rendent fort. »
Les nèfles
« Les nèfles sont bonnes et utiles aux malades et aux bien-
portants.
Quelle que soit la quantité que l’on mange, car elles développent
les muscles de l’homme et purifient son sang. » La nèfle est une
plante sauvage aux puissantes vertus curatives qui renferme encore
en elle les forces originelles de la nature. Elle a pour effet de purifier
le sang et de donner des forces. La confiture de nèfles donne de la
force au sang et le purifie.
Les coings
« Les coings sont chauds et secs et renferment un bon équilibre.
Lorsqu’ils sont mûrs, ils ne font aucun mal, ni aux malades, ni aux
bien-portants, si on les mange crus. Ils sont bénéfiques aux malades
et aux bien-portants lorsqu’ils sont cuits et séchés. Celui qui a la
goutte doit manger régulièrement des coings et ils feront totalement
disparaître les substances qui provoquent la goutte en lui si bien que
la goutte n’attaquera ni ne détruira son système nerveux. »
Les noix
« Les noix développent les muscles, renforcent l’ossature et le
système nerveux. Seuls les malades des poumons doivent manger
modérément des noix car l’huile de noix est chaude et rend la chair
de l’homme grasse et lui donne un esprit joyeux. Mais les mucosités
augmentent si bien que la poitrine est encombrée de mucus.
Cependant les malades et les bien-portants peuvent s’en
débarrasser. »
La volaille
« La viande de volaille est bonne pour les bien-portants car elle
ne fait pas grossir. Elle rafraîchit le malade. Seul, celui qui est
gravement malade, et mange souvent de cette viande, a l’estomac
encombré de mucosités et cela le rend malade. » le foie de volaille
est bon pour toutes les maladies internes qui nuisent à l’homme et le
font souffrir. »
Nous utilisons le foie de volaille à la place de comprimés de fer
contre l’anémie ou le manque de fer et nous considérons la poule ou
la volaille, d’une manière générale, comme la viande diététique
idéale.
L’agneau ou le mouton
« L’agneau ou le mouton est froid mais plus chaud cependant
que le bœuf et son goût n’est ni amer ni âpre. Sa viande est bonne
pour les malades et les bien-portants. Celui dont tout le corps est
faible et qui a des varices très abîmées (insuffisance veineuse), doit
aussi prendre du bouillon de viande de mouton et manger un peu de
viande de mouton, jusqu’à ce qu’il reprenne des forces. »
Conformément aux conseils d’Hildegarde, nous utilisons la
viande d’agneau principalement en thérapie d’accompagnement,
pour des troubles veineux.
Le chevreuil et le cerf
« Le chevreuil est doux et a une nature pure, il escalade
volontiers les montagnes. Et, là-haut, il cherche les plantes qui
naissent de l’air. Ainsi il mange une nourriture bonne et saine. Sa
viande est donc particulièrement bonne pour les malades et les bien-
portants. Un homme atteint de précancérose doit aussi manger du
foie de chevreuil, cela purifiera son corps et s’il mange souvent de la
viande de chevreuil, cela nettoiera son estomac. » Et : « Le cerf a en
lui une chaleur puissante. Il est plus chaud, et il mange de la
nourriture fraîche. Sa viande est bonne à manger pour les malades
et les bien-portants. Si un homme mange de la viande de cerf cela
purifie son estomac et le rend léger… Celui qui mange du foie de
cerf, cela réprime la goutte, nettoie son estomac et le rend léger. »
Le gibier est préconisé par Hildegarde comme viande diététique
universelle, spécialement en cas de maux d’estomac et d’intestin –
ce que nous utilisons aujourd’hui aussi dans nos thérapies.
Le bœuf et le veau
« La viande de bœuf, à cause de la fraîcheur qu’elle renferme, ne
doit pas être mangée par des hommes affaiblis et qui ont une
mauvaise circulation. Mais pour celui qui a une bonne circulation, qui
est chaud par nature, cette viande est bonne pour lui à cause de la
fraîcheur qu’elle renferme. Celui qui a des douleurs lancinantes dans
ses articulations et ses membres (arthrose) ou qui a des douleurs
gastro-intestinales, doit manger souvent et en quantité des pieds de
veau cuits… cela fera disparaître ces élancements et ces douleurs.
»
La viande de porc
« Lorsqu’un homme est très malade si bien que son corps
succombe et maigrit, il doit, aussi longtemps qu’il est malade,
manger de la viande de porc jeune, mais pas trop. Lorsqu’il est
rétabli, il ne doit plus en manger car sinon il ferait croître la maladie.
»
La viande d’autruche
« Lorsqu’un homme est atteint du haut mal, il doit manger
souvent de la viande d’autruche, parce que cela lui redonne la
maîtrise de ses forces physiques et lui rend la santé. Car la chaleur
et la force de la viande d’autruche apaisent ces maladies. »
De toutes les viandes, c’est celle qui contient le moins de
graisses (0,2 % seulement) à comparer au mouton (32 %), au porc
(25 %) et au bœuf (10 %). En régime thérapeutique, elle permet de
combattre les crampes et l’épilepsie.
La viande de chèvre
« La viande de chèvre est bonne pour les bien-portants et les
malades et sa consommation fréquente aide à la guérison des
intestins faibles et détruits. L’estomac devient sain et fort. On mange
de la chèvre jusqu’en août. On peut tuer les jeunes chèvres jusqu’en
automne. »
La viande de chèvre peut, dans le cadre d’une thérapie,
contribuer essentiellement à renforcer le tissu conjonctif.
Lundi
• à midi : soupe à l’oignon, une goulache aux légumes variés
avec des tartines à la semoule et aux herbes, laitue à l’épeautre,
compote de coings.
• le soir : soupe, pain à l’épeautre avec du fromage blanc aux
herbes, tisane de fenouil, jus de coings.
Mardi
• à midi : potage au potiron, rôti à l’épeautre avec des légumes
en julienne assaisonnés de beaucoup d’herbes, sauce au galanga,
salade verte aux grains d’épeautre cuits à cœur, moitiés de poires
farcies,
• le soir : potage, salades de légumes à la Hildegarde, tartines de
pain d’épeautre avec des pâtés végétariens, tisane de fenouil, jus de
coings.
Mercredi
• à midi : potage aux marrons, escalopes de céleri cuites,
haricots verts, pâtes fraîches à l’épeautre, salade verte aux herbes,
gâteau aux coings,
• le soir : soufflé aux biscottes, aux pommes, aux coings, tisane
de fenouil, jus de coings.
Jeudi
• à midi : minestrone, fenouil grillé au four accompagné de
biscuits à la semoule et aux herbes, salade verte aux grains
d’épeautre,
• le soir : moitiés de courgettes farcies aux légumes d’Hildegarde
et sauce béchamel, pain d’épeautre, tisane de fenouil, jus de coings.
Vendredi
• à midi : potage au fenouil, filet de truite saumonée aux épinards,
sauce à l’aneth, nouilles à l’épeautre, laitue à l’épeautre, fromage
blanc aux framboises,
• le soir : potage, tartine de pain au pâté végétarien, beurre, pain
à l’épeautre, salade aux pommes et aux betteraves rouges, tisane
de fenouil, jus de coings.
Samedi
• à midi : bouillon de pieds de veau, plat à l’épeautre à l’indienne
(sucré-salé), laitue à l’épeautre, marrons glacés,
• le soir : crêpes aux herbes et à l’épeautre avec des légumes,
tisane de fenouil, jus de coings.
Dimanche
• à midi : potage à la semoule d’épeautre avec beaucoup de
légumes, pâté aux champignons et à la châtaigne, laitue à
l’épeautre, mousse de coings,
• le soir : timbale de betteraves rouges, pain à l’aïl et à l’épeautre,
tisane de fenouil, jus de coings.
Premier jour
Le premier jour de la semaine, nous nous représentons la vision
de la création d’Hildegarde sous la forme de deux énormes sphères
qui symbolisent le ciel et la terre et s’unissent intimement. Le ciel et
la terre se réunissent et l’énergie céleste, représentée
symboliquement par le doigt de Dieu, transperce une sphère noire,
la terre, dans laquelle nous pouvons reconnaître les jours de la
création qui apparaissent sous la terre comme des sphères en
graines. Hildegarde appelait l’énergie céleste qui dispense toute vie
lucida materia, ce qui signifie « énergie lumineuse », celle qui crée la
vie à partir d’une matière inerte, la rend porteuse de lumière et
transforme cette matière en turbulenta materia, en « matière vivante.
»
Miraculeusement, dans cette vision, l’énergie s’incarne dans la
matière et le verbe dans la chair : « Le verbe devint chair et vint vivre
parmis nous. » C’est ainsi que chaque homme est né, à chaque fois,
à l’appel de Dieu. Pour Hildegarde, les premiers « porteurs
d’informations » de l’énergie céleste sont les anges qui apportent
aux hommes qui en font la demande pressante à Dieu, les 35
remèdes, les vertus ainsi qu’elle les nommait.
Sur terre, ce sont les pierres précieuses qui sont porteuses
d’énergie, car, sous l’effet de l’énergie céleste, les grilles de cristal
commencent à vibrer et peuvent toujours, et de manière renouvelée,
transmettre à l’homme leur énergie vibratoire sous la forme d’une
force de guérison. Dans cette image, nous voyons la relation
spirituelle et corporelle qui existe entre le Créateur, la créature et
l’homme, dont Hildegarde dit : « Il y a trois forces dans la pierre : le
Père, le Fils et le Saint-Esprit. »
Hildegarde met en relation également les puissances de
régénération avec le compunctio cordis, le battement du cœur.
Quand l’homme a « couru au-delà de ses limites », son cœur
s’emballe et l’exhorte à faire demi-tour, à prendre un nouveau
départ, à emprunter un nouveau chemin. Mais le compunctio cordis
c’est également le battement du cœur de Dieu qui donne à l’homme
la viriditas, la force de vie. Grâce à elle, il se régénère jour après
jour. Les os, les cartilages, les tendons sont constamment soumis à
un processus de régénération, si celui-ci n’est pas perturbé par des
blocages internes et externes. La lumière apparaît. La première
force de vertu de la lumière s’exprime à chaque nouvelle journée au
cours de laquelle il convient de prendre un nouveau départ.
Le deuxième jour
Au deuxième jour de la création, Dieu sépare le firmament de la
terre, qui surgit des eaux et devient visible. La terre est la chambre
aux trésors de l’homme qu’Hildegarde définissait comme clausura
mirabilum Dei – la « petite chambre aux trésors qui renferme toutes
les merveilles et les secrets de Dieu ». Hildegarde répétait toujours
avec insistance que l’homme est bon naturellement, qu’il est la
maison du Seigneur dans laquelle Dieu lui-même habite. Le
deuxième jour de la création symbolise la discretio, la « juste mesure
» ou « le compromis en or ». Pour l’exprimer de manière
symbolique, l’homme monte et descend un escalier et doit, dans le
temps, établir un équilibre entre ses séjours
« au ciel » et sur terre. La vie active, de travail sur terre – vita
activa – et celle qui est située sur « la marche la plus haute », la vie
contemplative – vita contemplativa – y participe.
La force de la discretio agit dans l’univers. L’homme est relié par
cette force à l’univers depuis là-bas.
Le troisième jour
Le troisième jour, la terre émerge de l’eau. La terre devient visible
et, sur cette « mère » poussent les plantes sorties des graines
vivantes qui deviennent herbes et arbres : « Tous les germes portent
les semences de Dieu en eux ».
Dans les « semences », réceptacles du patrimoine génétique,
Dieu a, de génération en génération, organisé la préservation et la
diversité des espèces. Le troisième jour apparaissent les plantes, les
herbes et épices comme condition préalable nécessaire à la vie. Ce
sont les aliments des hommes et des animaux. Les plantes
symbolisent la force de l’humilité, ce qui s’appelle humilitas en latin,
et donc ce qui est relié à la terre végétale (humus signifie « domaine
terrestre, terre »). Elles ont la force et la capacité à partir de la
matière inorganique, à l’aide de l’énergie solaire, de produire des
composés organiques, des protides, des hydrates de carbone, des
colorants de fruits, des substances gustatives et olfactives et de
nombreux médicaments naturels, même les plus puissants des
remèdes que sont la morphine ou l’acide salicylique. La force de
l’humilité du troisième jour devient très nette dans la vie et l’action de
Jésus Christ également.
C’est ainsi que « s’exprime » l’humilité : « Je commence tout en
bas par ce qui est le plus modeste et entame l’ascension vers ce qui
est le plus élevé. Celui qui me suit, entre tout d’abord en contact
avec le sol et s’élève ensuite lentement de vertu en vertu. Celui qui
commence à s’élever depuis les racines, ne tombe pas aisément.
Pour cette raison, commence ta guérison avec la force de l’humilité.
»
Le quatrième jour
Le quatrième jour, vient la lumière, la lumière du jour ou
l’obscurité par l’alternance du soleil, de la lune et des étoiles. C’est
dans les astres que Dieu a dissimulé ses profonds mystères. C’est
par leur intermédiaire qu’il régit les forces, le déroulement du temps
et le rythme de l’univers. C’est avec les « planètes classiques » de
notre système solaire – le soleil, Mercure, Vénus, la lune, Mars,
Jupiter et Saturne – que Dieu gouverne le monde. Ces rayons
cosmiques sont, nuit et jour, en liaison avec notre système nerveux
et c’est grâce à eux que nous recevons de puissantes forces
curatives qui nous permettent de régénérer notre corps. Hildegarde
voit les forces stellaires réunies dans la caritas – l’amour du prochain
et de Dieu ainsi que l’amour de soi – De même que les étoiles se
dispensent mutuellement lumière et énergie, le sens de la vie de
l’homme consiste aussi à donner, par son amour, de la joie aux
autres hommes. Et lorsqu’il donne son amour, celui-ci n’est pas
perdu mais il lui est renvoyé de diverse manière, à n’importe quel
moment dans une situation inattendue.
Le cinquième jour
Au cinquième jour de la création, l’air s’anime avec les oiseaux,
et l’eau avec les poissons. Les poissons sont purs comme nous
sommes nous-mêmes purifiés par l’eau et devenons un enfant du
Dieu vivant par le baptême. Hildegarde considère donc les poissons
comme le symbole de la force de purification du Saint Esprit. Dans
les poissons et les oiseaux, elle voit l’incarnation du principe de la
liberté. Elle le nomme castitas – la vie simple et chaste – et l’oppose
à celui qui représente son contraire, luxuria – le luxe et la luxure.
Lors de chaque processus thérapeutique cette force entre en jeu, et
le patient doit décider soit d’opter pour la simplicité d’une source de
guérison naturelle et originelle, soit, séduit par le « luxe », se sentir
attiré par toujours plus de nouveaux appareils, médicaments et
possibilités d’opérations proposés par la médecine. La castitas crie :
« Libera sum-je suis libre. Je prends ma propre vie et donc aussi ma
santé en mains. »
Mais ici aussi Hildegarde retrouvait le principe actif de l’équilibre
des forces : trop de tempérance faisait enfler le diable orgueilleux qui
est en nous de telle manière que nous nous élevions vers le ciel
pour ensuite n’en retomber que plus brutalement sur terre. Une vie
de luxe débridé, au contraire, a pour résultat de faire étouffer
l’homme dans sa propre opulence ou de le rendre malade.
Le sixième jour
Au sixième jour de la création, la terre s’anime avec les animaux
et les hommes. L’homme vit en harmonie avec les animaux, et les
animaux se plaisent en compagnie des hommes. La naissance de
l’homme se produit lorsque pénètre en lui la lumière vivante de
l’énergie vitale. Dieu lui-même est relié à l’homme et le place au
centre du monde. Là, il est relié de manière indissociable avec
l’univers : « Au centre du monde, il y a l’homme car il est plus
important que toute autre créature. Il est certes de petite taille, mais
la force de son âme est puissante. »
Et, plus loin : « Toute l’harmonie céleste est le reflet de la divinité,
et l’homme est le reflet de toutes les merveilles de Dieu. »
Les quatre éléments de vie sont tous actifs en l’homme et
l’homme agit sur eux : « Oh homme, regarde l’homme. L’homme
possède en lui, réunis dans sa personne le ciel, la terre et tout ce qui
est crée, et tout est caché en lui. »
Le sixième jour symbolise l’obéissance (oboedientia) : « J’obéis à
Dieu et suis ainsi étroitement lié à lui. J’ai une relation empreinte de
confiance envers Dieu et j’accomplis tout ce qu’il exige de moi. »
L’obéissance dans le sens où on l’entend ici ne peut exister que
s’il existe une relation de confiance particulièrement forte et elle est
totalement différente de ce que l’on nomme l’obéissance aveugle.
Sa puissance est empreinte de respect pour tout autre créature et
agit de telle sorte que nous nous prêtons réciproquement une oreille
attentive et que nous nous sentons responsables de la création.
Le septième jour
Le septième jour de la création, tout redevient calme. Il est très
important pour se régénérer et guérir que nous prenions du recul par
rapport à la diversité de la vie et que nous opérions un retour à la
source de la guérison. Ici c’est le règne du calme solennel et de la
paix. Le septième jour, Dieu a accompli toutes ses œuvres et s’est
reposé, il a béni la création et l’a consacrée. Et il a vu que tout était
bien. Le septième jour est donc conçu pour que l’homme se repose
de son travail et contemple son ouvrage. Si vous faites ainsi, alors,
vous aussi, vous célébrerez la création de manière toujours
renouvelée en l’intégrant sans cesse, de nouveau, dans votre
semaine.
▸ Cas vécu
Ce patient se plaignait depuis deux ans de troubles au
niveau de l’articulation du genou avec des douleurs
importantes dues à une arthrose. À l’hôpital, on a pris des
mesures thérapeutiques conventionnelles, qui n’ont toutefois
pas fait cesser les douleurs, et pourtant on a continué à le
traiter avec des antalgiques rhumatismaux.
À nouveau sont apparues des inflammations et des
épanchements au niveau du genou droit, et il a fallu pratiquer
cinq ponctions et prélèvements de suite. Après une saignée,
une cure d’or a été suivie, ce qui a fait diminuer les
épanchements et disparaître les douleurs. Il n’a plus été
nécessaire de prendre des médicaments pour les
rhumatismes.
▸ Cas vécus
Suite à un empoisonnement au mercure à cause de
plombages dentaires, cette femme de 64 ans souffrait,
depuis quinze ans déjà, d’une grave polyarthrite qui ne
pouvait être traitée qu’avec des antalgiques rhumatismaux
très puissants. Une semaine de cure rhumatismale au centre
Hildegarde, saignée, application de ventouses, régime à
l’épeautre, assainissement de l’intestin, cure d’or, élixir de
lentilles d’eau et mélange en poudre de graines de céleri ont
tellement amélioré son état que la prise de tout antalgique
chimique est devenue superflue et qu’on a pu les supprimer.
Cette femme de 58 ans souffrait depuis trois ans d’une
arthrite des doigts avec des articulations épaisses et
gonflées.
La saignée et la consommation du mélange en poudre de
graines de céleri ont drainé ses mains à un point tel que les
douleurs provoquées par l’arthrite ont disparu complètement.
Être à jeun
La saignée doit être pratiquée à jeun, c’est-à-dire qu’il ne faut
avoir ni mangé ni bu quatre heures avant, au moins. Lorsque l’on
mange et boit, les humeurs se mélangent si bien qu’une dissociation
n’est plus possible. C’est la raison pour laquelle il est arrivé à plus
d’un patient déjà qui avait pris un bon petit déjeuner de ne pas être
saigné parce que : « Si donc un homme veut entailler une veine pour
réduire le sang, il doit le faire à jeun, car aussi longtemps que
l’homme est à jeun, les humeurs qui sont en lui sont encore dans
une certaine mesure séparée du sang, et son sang coule bien dans
l’homme et non pas trop rapidement, comme un ruisseau, qui coule
dans son lit de manière bien régulière, et dont le cours n’est pas
influencé par le vent et le temps. Mais si un homme a mangé, alors
le sang commence à couler en lui un peu plus fortement ; les
humeurs se mélangent avec lui et on ne peut plus ensuite facilement
les dissocier l’un de l’autre. C’est donc pourquoi il faut faire la
saignée lorsque l’homme est à jeun, pour que les humeurs qui sont
séparées du sang puissent s’écouler d’autant plus facilement. À cela
il y a une exception, c’est lorsque un homme est très fragile et faible.
Il peut s’alimenter un peu avant la saignée afin de ne pas s’évanouir.
»
Après la saignée
Après la saignée, le patient doit s’octroyer repos et détente. Il doit
aussi protéger ses yeux de l’effet de la lumière (pas de télévision,
pas de ski ou de travail sur l’ordinateur) et respecter un régime
approprié : « Après la saignée, l’homme doit se protéger pendant
trois jours des rayons de la lumière vive du soleil ainsi que de l’éclat
du feu, parce que, pendant ces trois jours, le sang de l’homme est
remué par cette lumière et tremble, cela nuit souvent au cœur. » (CC
125, 10-15)
La saignée n’atteint aussi son plein effet thérapeutique que
lorsque l’on suit un régime spécifique après la saignée pendant un
certain temps :
• Après la saignée, et pendant deux jours, il est interdit de
consommer : des plats relevés, de la charcuterie, tout ce qui est cuit
au four et grillé, du fromage, de la moutarde et des harengs ainsi
que des plats très gras, de la viande de porc, des légumes crus, des
jus crus, des fruits crus, du vin lourd, des alcools et du café en
grains.
• On a le droit de consommer en petites quantités : de l’épeautre,
des fruits et légumes, des pommes cuites à la vapeur, et des
biscottes ainsi que de la tisane de fenouil, du café d’épeautre, et un
vin léger ou un vin trempé.
• On recommande la consommation de : tous les produits à base
d’épeautre, du café d’épeautre, du thé noir léger, des tisanes, du
bouillon de poule, du pain de Graham et des petits gâteaux secs au
levain, des petits pains, des pâtes, du brochet, des perches, en été,
de l’agneau et de la viande de chèvre, en quantité modérée, du
fenouil, des raves, des potirons, des haricots verts et du céleri.
• Pendant une semaine, il faut éviter de consommer : du
fromage, toutes les variétés de chou, des concombres, des figues,
des myrtilles (baies noires), des graines de lin et des graines de
moutarde.
• Il faut définitivement éviter : les quatre poisons culinaires
(fraises, pêches, prunes, poireaux) et les crudités.
▸ Cas vécu
« Je ne pouvais plus lever le bras pour me peigner. Mon
épaule gauche était douloureuse et avait perdu sa mobilité.
Chaque jour on m’a traité avec des mèches d’armoise «
Moxa » et, au bout de huit jours j’ai pu à nouveau lever le
bras parce que mon épaule a retrouvé toute sa mobilité
grâce au traitement. Il n’est plus nécessaire également que
je me ménage et prenne des précautions. »
La purification de l’âme
Dimanche
• à midi : bouillon léger avec légumes en julienne, moitiés de
fenouil et carottes cuites à la vapeur, épeautre en grains ou
couscous d’épeautre, salade verte, compote de pommes,
• le soir : soupe, soufflé aux betteraves rouges, soufflé
végétarien.
Lundi
• à midi : soupe de légumes, boulettes de semoule avec une
sauce au serpolet, haricots, panais, salade verte, pêche,
• le soir : salade au fenouil, à l’orange et aux amandes, pâté aux
marrons.
Mardi
• à midi : soupe aux marrons, soufflé aux légumes variés, salade
verte, compote de fruits rouges,
• le soir : salade aux nouilles et aux légumes.
Mercredi
• à midi : soupe de carottes à la crème, purée de pois chiches,
assiette de légumes, salade, compote de cerises aigres,
• le soir : soufflé aux biscottes et aux pommes, sauce au vin
rouge.
Jeudi
• à midi : potage aux betteraves rouges, plats de légumes de
carottes et céleri, salade, gâteau aux marrons,
• le soir : salade au fenouil et aux pommes, pâté végétarien.
Vendredi
• à midi : soupe aux fllocons d’épeautre, filets de poisson avec
sauce au vin sur feuilles d’épinards, salade, salade de fruit,
• le soir : légumes en gelée, pâté végétarien.
Samedi
• à midi : potage au potiron, tranches de semoule aux herbes
cuites à la vapeur avec de la sauce à la noix de muscade, carottes
et céleri, salade verte, pomme cuite fourrée à la cannelle et aux
amandes,
• le soir : croissants aux légumes, salade.
Avant d’avoir cette vue d’ensemble, nous pouvons aussi
comprendre les rapports qu’entretient l’existence humaine avec le
corps et l’âme, les pensées et les sentiments, ainsi qu’avec les
forces naturelles qui ont une influence sur la santé et la maladie.
Mais l’âme est également en mesure de mobiliser des forces de
guérison qu’elle transpose par l’intermédiaire de la conscience, en
idées, images, pensées ou énergies. Elles sont transformées en
molécules bio-chimiques et en influx nerveux dans le cerveau, dans
l’hypothalamus, le centre qui abrite les sentiments et les pensées de
l’homme. Depuis là, elles parviennent à l’hypophyse qui transforme
ces impulsions en hormones et assure ainsi la régulation de la
thyroïde, des glandes surrénales et des organes sexuels.
Il est très important de prendre conscience du fait que le système
immunitaire du corps, lui aussi, est relié par les mêmes
intermédiaires au psychisme. Grâce à ces interactions, l’homme
dispose de capacités extrêmement grandes lui permettant d’exercer
son influence afin de garder des maladies sous contrôle. Les 35
forces venant des vertus que décrit Hildegarde (voir ci-contre) sont
toutes capables d’activer la force thérapeutique qui est présente
dans le corps pour lutter contre la maladie, les
35 facteurs de risque psychiques négatifs affaiblissent tous cette
force.
Il est donc important d’identifier, sans s’en effrayer, les faiblesses
intérieures qui étouffent les défenses immunitaires et la capacité de
guérison spontanée parce que c’est là que se trouvent les causes de
déclenchement des maladies, de même qu’il est important de voir
les forces de guérison psychiques sous-jacentes qui nous sortent de
ces conflits.
Sur le côté droit du tableau qui suit, vous trouverez les forces de
guérison de l’âme (« vertus ») qui sont capables d’activer le
processus immunitaire et de permettre la guérison. Sur le côté
gauche sont répertoriés les 35 facteurs de risque internes (« vices »)
qui bloquent ce processus et font ainsi apparaître et s’installer les
rhumatismes et la goutte.
Vices et vertus
La tête La vie avant la vie
8. La gloutonnerie 8. La sobriété
9. L’amertume 9. La générosité
10. L’irresponsabilité 10. La bonté
11. Le mensonge 11. L’amour de la vérité
12. L’humeur querelleuse 12. La paix
13. Le malheur 13. La félicité
14. La démesure 14. La juste mesure
15. L’impiété 15. Le salut spirituel
A
Allergie,51, 142, 179, 180, 195, 197, 198, 241.
Anémie, 27, 38, 190, 192, 201, 211, 239.
Anorexie, 199.
Artériosclérose, 99, 159, 194, 196.
Artérite des cellules géantes, 57, 153, 274.
Arthrite, 19, 25, 26, 27, 28, 32, 34, 37, 38, 39, 40, 50, 56, 58, 59, 61,
65, 67, 78, 80, 91, 100, 102, 113, 114, 115, 116, 125, 135, 138,
139, 146, 152, 156, 160, 161, 164, 238, 243, 266, 268, 269,
273, 275.
Arthrite rhumatismale, 27, 37, 38, 39, 40, 50, 59, 61, 65, 67, 80, 91,
115, 146, 268, 269.
Arthrose, 19, 41, 42, 43, 90, 91, 94, 95, 102, 115, 116, 117, 118, 119,
123, 125, 134, 138, 139, 146, 156, 160, 162, 212, 236, 242,
266.
Attaque, 30, 37, 40, 49, 50, 76, 121, 152, 156, 159, 160, 162, 167,
168, 172, 238.
C
Cancer, 53, 73, 80, 86, 179, 185, 239.
Chute de cheveux, 40, 66.
D
Dépression, 55, 72, 169, 179, 202, 239, 244.
Diabète (sucre dans le sang), 66, 80, 103, 169, 179, 192, 203, 238,
239.
Douleurs articulaires, 28, 35, 37, 55, 93, 102, 119, 164.
Douleurs musculaires, 44, 45, 46, 96, 148, 274, 275.
Douleurs sciatiques, sciatique, 37, 38, 99, 102, 119, 124, 136, 137,
157, 158, 165, 166, 195, 248, 249, 250, 270, 271.
F
Faiblesse, 15, 55, 73, 75, 86, 89, 90, 100, 114, 121, 139, 155, 184,
185, 191, 195, 244, 258, 260, 270, 275.
Fatigue, 28, 45, 64, 172, 268.
Fièvre, 32, 35, 40, 44, 45, 83, 90, 103, 104, 105, 134, 140, 153, 166,
167, 172, 173, 186, 189, 195, 196, 198, 205, 207, 208, 251,
272, 274, 275.
G
Gastrite, 30, 80, 118, 141, 183, 191, 193, 207.
Goutte, 13, 14, 15, 16, 20, 47, 48, 49, 50, 51, 61, 62, 67, 73, 74, 75,
81, 83, 85, 92, 96, 97, 98, 103, 104, 105, 109, 110, 111, 112,
113, 115, 116, 118, 119, 120, 121, 125, 126, 127, 129, 130,
131, 133, 134, 137, 139, 140, 141, 143, 144, 145, 146, 148,
149, 150, 151, 152, 156, 157, 158, 159, 160, 161, 162, 163,
164, 165, 166, 167, 168, 169, 170, 171, 172, 175, 177, 178,
181, 184, 189, 192, 195, 200, 201, 203, 206, 208, 209, 210,
212, 215, 216, 220, 238, 253, 254, 255, 258, 260, 265, 266,
268, 272.
Grippe, 91, 99, 100, 102.
H
Hémorroïde, 185, 191, 238.
Hernie discale, 250.
Herpès, 23, 152, 239.
Hydropisie, 90, 163, 203.
Hypertension, 66, 121, 162, 163, 238, 239.
I
Inflammations (diverses), 15, 26, 27, 31, 32, 33, 35, 36, 37, 38, 39,
40, 44, 45, 48, 55, 56, 57, 58, 65, 66, 67, 76, 78, 79, 80, 81,
82, 86, 88, 89, 90, 92, 99, 118, 121, 134, 139, 157, 163, 166,
170, 177, 195, 197, 207, 210, 237, 238, 239, 241, 242, 249,
266, 267, 268, 269, 270, 271, 272, 273, 274, 275.
Insomnie, 28, 55, 239.
J
Jaunisse, 90, 105.
L
Lupus érythémateux, 38, 40, 168, 271.
Lyme-Borréliose, 44, 46, 268, 271.
M
Maladie de Bechterew, 36, 37, 38, 73, 96, 146, 267, 269, 270, 274,
275.
Maladie de Parkinson, 154, 160, 165, 192, 206.
Maladie de Reiter, 31, 32, 273.
Maladies de la peau, 11, 239.
Manque d’appétit, 28, 199.
Maux de tête, 28, 44, 45, 57, 64, 121, 122, 131, 133, 147,
153, 156, 159, 163, 207, 238, 251.
N
Névrodermite (voir aussi maladie de la peau), 179, 199, 239, 241.
Névrose, 144, 238.
O
Ostéoporose, 51, 52, 53, 54, 66, 94, 95, 96, 182, 270, 272.
P
Paralysie, 13, 19, 27, 45, 73, 83, 93, 103, 104, 111, 129, 143, 145,
146, 151, 154, 159, 167, 168, 169, 171, 172, 173, 209, 216.
Paralysie de l’enfant (poliomyélite), 103.
Polyarthrite chronique, 29, 30, 34, 91, 93, 94, 99, 107, 140, 249, 266,
270, 273, 274, 275.
Poussées de fièvre, 35, 90, 104.
Précancérose, 96, 211, 239.
Psoriasis (voir aussi maladies de la peau), 37, 58, 59, 142, 239, 249,
273.
Psychoses, 144.
R
Rhumatismes des parties molles (fibromyalgie), 55, 59, 60, 158, 268,
270, 276.
S
Sclérodermie, 56, 74, 99, 168, 275.
Sclérose multiple, 80, 168, 169, 241.
Sida, 185.
Syndrome de Still, 34, 35, 275.
Syndrome du canal carpien, 27, 55, 127, 270.
T
Taux d’acide urique élevé, 238.
Troubles cardio-vasculaire, 60, 110 , 139.
Trouble du métabolisme (dyscrasie), 20, 70, 177, 237.
Troubles circulatoires, 75, 102, 139, 165, 172
Troubles hépatiques, 66, 67, 92.
V
Varices, 185, 191, 211, 238.
Vascularite, 27, 57, 66, 153, 169, 207, 276.
PRINCIPAUX REMÈDES ET
TRAITEMENTS
A
Absinthe, 33, 39, 42, 43, 99, 100, 107, 116, 117, 118, 119, 125, 133,
134.
Acide formique, 170, 171.
Assainissement de l’intestin, 30, 31, 39, 46, 59, 60, 93, 104, 106, 127,
135, 143, 150, 182, 243.
B
Bain de fougères / Cure de fougères, 140.
Bouillon de pieds de veau, 32, 42, 94, 95, 177, 222.
C
Châtaignier (extrait), 78, 113, 143, 144.
Chrysoprase, (pierre précieuse) 29, 30, 93, 135, 156, 157.
Compresse de dictame – joubarbe – orties, 137, 138.
Cornouiller, 140, 141.
Cure d’or, 29, 30, 31, 32, 39, 42, 43, 59, 60, 90, 91, 92, 93, 94, 105,
118, 242, 243, 249.
Cure de coings, 100, 101.
D
Diamant, 156, 159, 160.
E
Élixir de cendres d’épine noire, 168, 169.
Élixir de lentilles d’eau, 31, 35, 39, 59, 86, 87, 90, 91, 94, 99, 243.
Élixir de menthe crépue, 96, 97.
Enveloppement de feuilles de frênes, 134.
Enveloppement de grains de blé, 135.
Enveloppements à l’eau, 33, 138, 139.
Euphorbe des jardins, 129.
F
Fenouil, 31, 49, 60, 86, 87, 88, 90, 91, 93, 104, 105, 106, 107, 108,
143, 165, 185, 186, 194, 217, 218, 220, 221, 222, 247, 254,
256, 257.
Fourrure de blaireau, 33, 59, 102, 103.
G
Galanga, 95, 98, 99, 101, 106, 107, 108, 109, 135, 154, 195, 196,
202, 220, 221, 222, 223, 224.
Gélules purgatives, 109.
Gingembre, 86, 87, 88, 109, 110, 111, 112, 165, 166.
H
Huile d’olive et de rose, 33, 124, 125.
Huile de laurier, 30, 33, 39, 42, 59, 123, 124, 131, 132.
J
Jaspe, 156, 157, 158, 162.
Jeûne thérapeutique, 252.
M
Mélange en poudre de graines de céleri, 33, 91, 97, 102, 107, 127,
160, 161, 162, 163, 165, 220, 243.
Mélange en poudre de pyrèthre, 165, 166.
Miel aux poires et au fenouil, 31, 90, 91, 105, 106, 107,
Moxibustion, 39, 42, 68, 82, 241, 250, 251.
P
Pommade d’armoise amère, 126, 127.
Pommade d’Hilaire, 131.
Pommade de foie de blaireau, 119, 120.
Pommade de geai, 130.
Pommade de matricaire, 132.
Pommade de sapin, 121, 122.
Porridge, 154, 163, 179, 182, 203, 220, 222, 253, 256,
Potentille, 87, 89.
R
Régime à l’épeautre, 40, 60, 178, 182, 243.
Rue officinale, 170.
S
Saignée, 29, 30, 31, 32, 39, 42, 43, 44, 46, 59, 60, 68, 82, 90, 91, 93,
94, 99, 102, 122, 127, 143, 162, 166, 182, 213, 236, 237, 238,
239, 240, 241, 242, 243, 244, 245, 246, 249, 250, 267.
Sarriette, 106, 164, 165, 192.
Sauge, 49, 86, 87, 88, 122, 125, 126, 129, 164, 165, 200, 201, 216,
217, 223.
Sauna à la terre de racines de noyer, 146.
Sauna à la terre de racines de tilleul, 146.
Sauna à la vapeur d’avoine, 144, 145.
T
Tanaisie, 86, 87, 89.
Thym, 129, 130, 199, 200, 201, 202, 223.
V
Ventouse, 39, 42, 68, 82, 136, 165, 241, 243, 247, 248, 249, 250.
Vin de centaurée, 167.
Vin de cuivre, 96.
Adresses utiles
En France
La plupart des produits conseillés dans ce livre sont disponibles
aux Jardins de sainte Hildegarde et dans certains magasins
spécialisés en produits biologiques agrées par Les Jardins de sainte
Hildegarde.
En cas de nécessité, détaillants et consommateurs pourront se
référer aux adresses ci-dessous :
Centre de formation
Ce centre s’engage à assurer une formation fidèle intégralement
aux enseignements thérapeutiques ET spirituels de sainte
Hildegarde. Il forme des thérapeutes chrétiens hildegardiens.
Associations
La maison de sainte Hildegarde
16, rue du Barbâtre 51100 Reims
Tél. : 06 79 29 26 64
http://www.saintehildegarde.com
En Allemagne
Centre Hildegarde, lac de Constance
Strandweg, 178476 Allensbach.
Tél. : 0049 75 33 74 33/88
Fax : 00 49 75 33 74 79
Dr Wighard Strehlow
Forderhreis Hildegarde Von Bingen
Association de soutien
Schiffstrasse,
278464 Constance.
En Autriche
Bund der Freunde HildegardsWeinbergweg
A-4880 St Georgen.
Aux États-Unis
International Society of Hildegard von Bingen
StudiesProf.
John Felice, 11, Pemberton Street Cambridge. MA02140, USA
Public health : une contribution
pratique à la santé publique. D’où
proviennent les maladies et
comment peut-on les traiter de
manière naturelle ?