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Prévention du cancer
et défenses immunitaires
selon
Hildegarde de Bingen
Traduction par Heinz Glessmer
Avertissement
www.editionsdurocher.fr
ISBN : 978-2-268-10524-6
EAN Epub : 9782268105352
Dédié à mon ami et maître
Dr Wighard STREHLOW
Allensbach sur le lac de Constance.
LE CANCER CROISSANCE ILLIMITÉE
La « Vicht-Maladie » ou Le développement
précancéreux
Le saut du cancer
Le cancer du sein
Sainte Hildegarde nous donne la définition – clé de la vraie
maladie du cancer dans son ouvrage Causae et Curae où elle décrit
le cancer du sein. Au centre de ses observa-tions se trouvent encore
les cinq organes les plus impor-tants du corps : le cœur, le foie, les
poumons, l’estomac et les intestins.
L’alcool
La fumée de tabac
Environnement
Rayons ultraviolets
Facteurs de risques
Un grand fumeur s’expose de 30 à 40 fois plus aux risques du
cancer qu’un non fumeur.
À partir de 35 ans, les risques augmentent et on constate à l’âge
de 65 ans, le taux de mortalité le plus élevé.
Les ouvriers dans l’industrie de l’amiante vivent avec des risques
supplémentaires ; les soudeurs de tuyauterie dans les constructions
d’oléoducs en acier nickelé ou chromé ; les ouvriers près des hauts
fourneaux dans les aciéries et dans le bâtiment. La poussière de
verre et les matières d’isolation minérale, les gaz d’échappement
des voitures et industriels y sont omniprésents.
Signes d’alarme
Toux du fumeur chronique, mucosités, expectorations (crachats),
douleurs, fièvre, manque d’air, baisse d’activité, fatigue et manque
d’énergie.
Prévention
Ne pas fumer. Manger de préférence des carottes et courges
riches en pigments jaunes et rouges que l’on appelle dans les
légumes : Beta Carotène. La consommation journa-lière de carottes
et courges permet la réduction jusqu’à quatre fois du risque de
cancer.
Cancer du sein
Facteurs de risques
Le risque de cancer du sein augmente chez la femme qui n’épure
pas naturellement son sang par les menstruations. Soit celles-ci sont
arrêtées prématurément, par exemple à la suite d’une opération
chirurgicale, soit par un traitement hormonal. Sainte Hildegarde
observe que le manque de nettoyage naturel du sang laisse des «
mauvais sucs » dans le corps qui peuvent provoquer de graves
maladies : le cancer du sein entre autres.
Les causes qui ont leur origine dans l’âme : les coups durs du
destin, perte d’un partenaire, amour en détresse, séparations,
divorces ou décès. Mais aussi les blessures de l’âme par les
déceptions et humiliations (voir le chapitre « psychothérapie »).
Le risque dû à l’âge : avec l’âge, le risque du cancer du sein
augmente considérablement. La graisse influence la production
d’œstrogènes dans les ovaires et peut stimuler une surpro-duction.
Plus il y d’œstrogènes dans le corps, plus la réplique cellulaire est
accélérée. Chaque thérapie à base d’œstrogènes supplémentaires
nécessite une attention particulière.
Le traitement hormonal pendant la ménopause : une prise
régulière d’œstrogènes représente pour la femme ménopausée un
risque supplémentaire, car les tumeurs excitées se développent.
Le poids pendant la ménopause : l’absence de l’hormone
sexuelle progestative « progestérone » augmente le niveau en
œstrogènes. De plus, les tissus graisseux produisent des
œstrogènes supplémentaires.
– La pilule contraceptive. De nombreuses études montrent que la
prise de la pilule entraîne une augmentation du risque du cancer du
sein. Les tests sur les animaux concluent, que la prise ininterrompue
du contraceptif sur trois générations consécutives peut endommager
les gènes.
– Une menstruation précoce, avant 12 ans, renforce le risque de
cancer du sein : ce grand nombre de cycles supérieur à la normale
conduit à un risque plus élevé. La situation est analogue pour la
ménopause quand elle est tardive, sans enfants ou après un
accouchement au-delà de 30 ans.
– Le risque du cancer du sein est plus grand pour les personnes
avec un passé héréditaire : le gène cancé-rogène peut être transmis
aux descendants. Un antécédent familial héréditaire n’implique pas
forcément que le cancer du sein se déclare. Un mode de vie
raisonnable et une bonne alimentation écartent ce risque.
L’expérience montre qu’une chirurgie prophylactique (prévention de
l’apparition des maladies) est souvent inutile. Les femmes poussées
par la peur du cancer, qui laissent mutiler leur corps, sont alors
victimes d’autres formes de la maladie. Il ne sert à rien de mettre les
femmes sous pression et de les pousser à des opérations
chirurgicales totales comportant finalement davantage de risques
nouveaux. Il en est de même pour les nombreuses opérations
pratiquées pendant la ménopause sur les fibromes : la plupart de
ceux-ci s’enveloppe d’une capsule et cesse de croître pour en finale
sécher totalement. Pour parvenir à cette voie de guérison, la saignée
préconisée par sainte Hildegarde a particuliè-rement fait ses
preuves.
– Expositions auxrayonsirradiants : brouillards électriques, micro-
ondes, rayons des radars, divers champs magnétiques des
transistors dans les radios, réveils, trop de télévision et de travail
derrière l’ordinateur. Dans ces cas, on peut porter un collier de
pierres précieuses, d’améthyste, calcédoine ou émeraude, car elles
protègent de façon naturelle.
– Viande de bœuf et de veau contaminé d’hormones de
croissance.
– Seins marqués de nombreux nœuds quand les tissus
conjonctifs ont poussé et formé des kystes (fibromatose). Les kystes
sont des cavités qui se forment en général entre 35 et 50 ans. Ils
sont remplis d’un liquide (de mauvais sucs). Une nourriture saine et
une saignée permettent de s’en débar-rasser. Les kystes enflent peu
avant les règles et deviennent douloureux. Dans ce cas, un
massage avec la crème de violettes soulage. La fibromatose se
caractérise au toucher rugueux et bosselé. Le tissu conjonctif s’est
multiplié sans conséquence grave. La fibromatose fait partie des
affections bénignes des seins. Ces transformations des tissus du
sein sont en général bénignes mais fréquentes. Plus de la moitié des
femmes en est touchée. Parfois, le canal galactophore peut être
obstrué ou infecté provoquant un rougissement de la zone,
réchauffement local, douleurs et enflure. Un coup malheureux sur
les seins peut également générer un nœud.
Signes d’alarme
Quand vous constatez les signes suivants lors de votre auto
examen des seins, (inspection mensuelle en prenant une douche
par exemple), vous en parlerez à votre médecin traitant ou à votre
naturothérapeute.
– changement d’aspect, de volume et contours des seins ;
– apparition de nœud dans le tissu ;
– changement de forme globale, asymétrie des seins ;
– sécrétion de liquide par le mamelon ;
– grosseurs des nœuds lymphatiques sous les aisselles.
Cancer du côlon
Facteurs de risques
– La surproduction de bile est provoquée par des causes ayant
leur origine dans l’âme, tels que les coups du destin, la perte d’un
partenaire, la colère, fureur et exaspération. La bile est réduite par la
flore intestinale en substances cancéri-gènes qui se cumulent dans
le côlon.
– L’âge est un facteur de risque : Plus de 90% des maladies
cancéreuses du côlon concernent des patients au-delà de 50 ans.
– Un passé héréditaire : le taux d’affection augmente trois à
quatre fois plus en présence de gènes héréditaires.
– Erreurs d’alimentation : une alimentation monotone, trop riche
en graisse et en protéines animales, généralement pauvre en fibres,
augmente le risque du cancer du côlon.
– Infections chroniques (colite) du côlon pouvant avoir des
aspects très variés (ulcération ou maladie de Crohn). Elles favorisent
la réplication grandissante des cellules de la muqueuse intestinale.
– Médicaments chimiques ou produits synthétiques dans
l’alimentation : toutes les molécules d’hydro carbone aromatisées
sont réduites dans les intestins par la flore intestinale en phénols,
crésols, indoles, scatoles, dioxines et hydro carbone chlorés. Ces
substances s’accumulent dans le côlon et peuvent déclencher un
cancer.
Signes d’alarme
– saignements intestinaux, à détecter avec le test de
« dépistage du cancer colorectal » ;
– diarrhée alternée avec constipation ;
– selles liquides, mélangées de gras et de sang ;
– douleurs dans le bas ventre ;
– carence de fer soudaine (pouvant entraîner une anémie) ;
– présence de polypes.
Prévention
Purges régulières selon l’art de guérir de sainte Hilde-garde et
une alimentation à base d’épeautre, de fruits et légumes, des
apports riches en fibres, la prise journalière de psyllium et une
consommation de pommes. La matière fibreuse dans ces aliments
n’est pas seulement en mesure d’éliminer naturellement les
éléments hydrocarbonés aromatiques en transit dans les intestins,
mais elle contribue aussi à absorber la bile. Elle régule le niveau du
cholestérol ainsi que le niveau des hormones sexuelles. Le niveau
élevé des hormones sexuelles est la conséquence d’une alimen-
tation trop riche en graisses. Elle est aussi un des facteurs
principaux de risques du cancer du côlon.
Cancer de l’estomac
Facteurs de risque
– Les patients confrontés aux déceptions, humiliations, sont des
« pauvres hères » qui souffrent jusqu’au fond de leur âme. Cette
souffrance-là représente un facteur de risque. La colère et la haine
peuvent l’aggraver. Le foie est ainsi sollicité à produire un excès de
bile qui provoque souvent des brûlures d’estomac et le hoquet.
– Le risque dû à l’âge : le nombre des cancers de l’estomac
augmente rapidement chez les personnes de plus de 50 ans et
atteint son point culminant entre 70 et 80 ans.
– Maladies gastriques à répétition comme l’anémie pernicieuse,
gastrites chroniques avec prédisposition à une prolifération cellulaire
capable de faire naître des polypes sur les parois muqueuses de
l’estomac.
– Mauvaise alimentation trop riche en sel, trop de produits en
saumure ou contenant des nitrates, (poisson fumé ou jambon).
Consommation de céréales conta-minées par des champignons
(aflatoxines) – (l’épeautre est protégé de ce champignon par son
enveloppe spécifique de son)
– Légumes et salades peuvent contenir des nitrates quand ils
sont cultivés dans les terres trop fertilisées. Dans l’estomac, ces
nitrates sont réduits en nitrosamine, capable de déclencher le
cancer.
– Médicaments chimiques, en particulier les H2-bloquants,
généralement prescrits pour faire baisser l’acidité gastrique,
permettant aux bactéries (helicobacter pylori) de remonter de
l’intestin grêle vers l’estomac et de coloniser les parois. On
commence à les rendre respon-sables pour de nombreux ulcères
gastriques.
– La consommation d’alcool et plus particulièrement des
boissons à fort titre en alcool (liqueurs et spiritueux)
– Hérédité due à un dommage génétique.
– Fumée de tabac, cigarettes, cigares et tabac à pipe
– Consommation de plats cuisinés quand ils sont encore trop
chauds
Signes d’alarme
Perte de poids, douleurs dans l’abdomen avec nausées et
coliques douloureuses, sensation de faiblesse.
Prévention
Un esprit et comportement positifs dans la vie avec une
alimentation saine, riche en épeautre, fruits et légumes sont la
meilleure protection contre le cancer de l’estomac.
Cancer de la prostate
Facteurs de risques
– L’âge : 50 % de tous les hommes au-dessus de 50 ans et 70 %
de tous les hommes au-dessus de 70 ans sont atteints du cancer de
la prostate.
– Les antécédents familiaux
– Erreurs dans l’alimentation : les fromages gras, chocolats et
trop de viande favorisent la croissance des cancers car l’excès en
matière grasse provoque une excitation des hormones sexuelles. La
prostate est particulièrement sensible à ces hormones qui accélèrent
la reproduction des cellules prostatiques. Le risque de dégénérer en
cancer de la prostate est élevé. La meilleure prévention est encore
une alimentation végétarienne prépondérante avec un bon apport en
fibres.
Signes d’alarme
Douleurs en urinant, déformation du jet d’urine, augmentation de
besoins pressants, particulièrement dans la nuit, éjaculations
douloureuses et présence de sang dans les urines, sensations de
douleur irradiant le long du trajet du nerf sciatique et dans un stade
avancé, douleurs dans les os.
Prévention
Le médecin examine en palpant la zone : ne jamais faire prélever
un tissu pour un test (biopsie), car la piqûre de l’aiguille dans la
prostate, peut permettre aux bactéries intestinales d’infecter la
glande. En présence d’une tumeur maligne déjà déclarée et
développée, la moindre blessure par l’aiguille laisse échapper des
millions de métastases dans l’organisme. En peu de temps, le
système immunitaire du corps risque de perdre entièrement le
contrôle sur la prolifé-ration du cancer.
La taille de la prostate peut être mesurée par les ultrasons. La
plupart de l’accroissement de la glande est bénin (adénome de la
prostate). Le patient a cependant du mal à vider entièrement sa
vessie. Tant qu’il ne reste pas plus de 150 ml d’urine, la tumeur peut
très bien être maintenue sous contrôle par des remèdes à base de
plantes. On utilise les racines d’orties, les graines de courges et
l’extrait de palmier (Sabal) ainsi que le jus d’anthémis, déjà recom-
mandé par sainte Hildegarde.
Le cancer de la prostate laisse apparaître ces symptômes si
tardivement qu’une opération pour le grand âge apporte souvent
plus d’inconvénients que d’avantages. Un test PSA (antigène
prostatique spécifique) détermine, si l’accrois-sement du volume de
la prostate est bénin ou malin. Une valeur supérieure à 4, indique
que les cellules prostatiques sont cancéreuses. Elles produisent des
protéines que l’on peut quantifier dans le sang.
Les valeurs-PSA élevées peuvent être abaissées par un
traitement qui stimule le système immunitaire : saignée et
alimentation d’après l’enseignement de sainte Hildegarde ainsi que
par le jus d’anthémis. D’excellents résultats ont été obtenus : les
valeurs de 100 et même de 600 ont pu être ramenées à 12 et parfois
à encore moins, rendant une opération chirurgicale inutile. Il faut
admettre, qu’il est possible de trouver des valeurs positives qui sont
pourtant fausses. La valeur PSA est alors élevée sans qu’aucun
symptôme ne soit observé. Il est fort probable que le patient n’a pas
encore de tumeur agressive. Celle-ci, par contre va forcément se
développer, quand un échantillon de tissus sera prélevé de la
prostate laissant parvenir les cellules cancéreuses dans les
vaisseaux sanguins. Nombreux sont les patients avec une valeur
PSA élevée, qui sont opérés inutilement.
La phytothérapie est appliquée dans les traitements des
adénomes de la prostate dans les stades un et deux :
– Stade I : trouble de la miction (uriner) – émission d’urine suivie
ou précédée de gouttes, difficulté à évacuer totalement la vessie.
– Stade II : agrandissement de la prostate et retenue d’un reste
d’urine inférieur à 150 ml (détectable par ultrason).
Cancer du sang
Facteurs de risques
– Dommages héréditaires de la matière génétique.
– Irradiations, comme par exemple après la catastrophe de
Tchernobyl, ou exposition progressive au brouillard électrique.
– Enfants dont les mères sont alcooliques.
– Médicaments et substances chimiques contenues dans les
aliments, benzol et toluène dans l’essence sans plomb, les gaz
d’échappement automobile.
– Virus, en particulier les rétrovirus du type HTLV-1 (leucémie-
humaine-virus-lymphocyte-T).
Signes d’alarme
Autrefois, les enfants souffraient parfois de la leucémie mais à
présent, les adultes aussi en sont victimes.
– Infections nombreuses et fragilité générale face aux maladies
virales, avec fièvre, faiblesse, fatigue et douleurs ;
– Augmentation du nombre de leucocytes ;
– Carence de plaquettes sanguines due aux nombreux
saignements de la peau et fréquents saignements du nez ;
– Pâleur évidente.
Prévention
Élimination des facteurs de risques et adoption d’une
alimentation à base d’épeautre. La consommation continuelle
d’épeautre permet d’abaisser le nombre de leucocytes. Le contraire
se produit avec une nourriture basée sur les solanacées comme les
pommes de terre, poivrons, tomates et aubergines qui font remonter
le nombre de leucocytes.
Facteurs de risques
– Relations sexuelles précoces.
– Fréquents changements de partenaires.
– Infections virales chroniques sexuellement transmis-sibles :
HPV – virus humain Papillome.
– Défaillance immunitaire du vagin due à une mauvaise
alimentation, à l’alcool et nicotine.
– Manque d’hygiène intime et transmission de germes entre
partenaires lors du rapport sexuel.
Signes d’alarme
– Saignements entre les périodes de règles.
– Perte teintée de sang en dehors des menstruations.
– Saignements lors des rapports sexuels.
– Mauvaise odeur vaginale.
– Perte de poids.
– Pertes blanches.
– Désagréments avant et après les règles.
Cancer de l’utérus
Signes d’alarme
Saignements entre les règles, nombreuses pertes blanches,
douleurs pendant les rapports sexuels.
Le cancer de l’utérus est relativement difficile à diagnos-tiquer à
son stade précoce. Il est parfois dépisté par un frottis du col de
l’utérus mais le plus souvent par des saigne-ments et pertes après la
ménopause. Un examen à l’ultrason montre dans ce cas une
muqueuse utérine épaissie.
Prévention
Stimulation du système immunitaire, purge et nettoyage des
intestins, alimentation à base d’épeautre, de fruits et de légumes.
Facteurs de risques
– Alimentation trop riche en matière grasse, incitant à la
surproduction d’œstrogènes.
– Surcharge pondérale.
– Présence d’autres formes de cancer comme le cancer du sein
ou de l’utérus.
– Défaillance immunitaire.
Signes d’alarme
– Troubles suspects de la digestion, flatulences, ballon-nement
de l’abdomen avec rétention d’eau.
– Saignements entre les règles ou après la ménopause.
– Perte de poids malgré un bon appétit.
Prévention
– Régulation naturelle des naissances en évitant la pilule
contraceptive.
– Éviter la thérapie d’œstrogène pendant la ménopause.
– Alimentation à base d’épeautre, de fruits et de légumes.
Facteurs de risques
– L’âge : la maladie de Hodgkin se déclare en général entre 40 et
80 ans. Mais de plus jeunes patients peuvent aussi la contracter.
– Infections virales.
– Médicaments et produits chimiques. Présence de substances
cancérigènes dans les aliments.
– Depuis peu, cette maladie concerne également les personnes
ayant une alimentation trop riche en matières grasses et une trop
grande quantité de viande.
Signes d’alarme
– Prédisposition aux infections.
– Ganglions enflés et douloureux avec fièvre, frissons,
transpirations nocturnes, perte de poids, fatigue.
– Augmentation anormale du volume de la rate et taches sur la
peau.
Prévention
Stimulation du système immunitaire par les mesures préco-
nisées dans l’art de guérir selon sainte Hildegarde, traitement
spécifique de la rate et changement d’alimentation : épeautre, fruits
et légumes ainsi que la saignée hildegardienne.
Cancer de la peau
Facteurs de risques
– Trop d’expositions au soleil durant des années, coups de
soleils fréquents, trop d’U.V. par traitements infrarouges en solarium
et bains de soleil en thérapie cosmétique.
– Peaux sensibles à la lumière.
– Antécédents familiaux.
– Agressions par la présence d’arsenic.
– Professions dans l’industrie pétrochimique, stations-service
(agressions par la présence de gaz hydro-carbonique aromatisé).
– Professions de plein air.
Signes d’alarme
– Les cellules pigmentées deviennent « différentes ».
– Taches sur la peau avec relief irrégulier.
– Taches supérieures à un diamètre de 6 mm en constante
évolution.
Prévention
– Rechercher l’ombre, éviter les coups de soleil.
– Utilisation d’une crème solaire, à écran total.
– Se protéger avec des vêtements adaptés et se couvrir la tête.
– Ne pas s’exposer plus de 15 minutes au soleil.
– Éviter les rayons U.V.
Un cancer de la peau est facilement détectable. Quand on le
traite précocement, le patient peut espérer une guérison complète.
Mais une ablation chirurgicale de la tumeur ne signifie pas que le
cancer est définitivement vaincu. Un suivi rigoureux est toujours
indispensable et même vital. Si les facteurs de risques ne sont pas
écartés, ils peuvent de nouveau déclencher une rechute. Le mode
de vie et les causes cachées dans les profondeurs de l’âme
prennent une large place dans l’enseignement de « l’art de guérir »
selon sainte Hildegarde. Il est optimal pour la prévention et contre la
rechute (le mélanome a une forte propension à la récidive). Sainte
Hildegarde propose un « programme de santé en six règles d’or »
(voir p. XX).
Cancer du pancréas
Facteurs de risques
– La fumée de tabac.
– Le diabète.
– L’alimentation trop riche en matières grasses.
– Trop grande consommation de café et d’alcool.
Signes d’alarme
– Coliques, douleurs abdominales.
– Perte d’appétit.
– (plus tard) jaunisse.
Prévention
Changement du régime alimentaire et adoption d’une nourriture à
base d’épeautre, fruits et légumes.
SIDA
Une infection avec le virus VIH est encore plus dangereuse que
le cancer. Elle entraîne le SIDA. Après une contamination avec ce
virus VIH, une longue période d’incubation s’écoule (en moyenne 11
ans dépendant du mode de vie et des habitudes alimentaires du
patient) avant que la maladie n’apparaisse réellement. Dans la
phase avancée de l’infection, les virus détruisent les globules blancs,
les lymphocytes T, provoquent une déficience du système
immunitaire : un programme d’autodestruction est déclenché et les «
cellules T » pourtant programmées à la défense immunitaire de
l’organisme, meurent progressivement.
Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est constitué
essentiellement de « brins » (ARN) et d’enzymes. Il contamine une
cellule hôte en la pénétrant pour se reproduire. Pendant que le virus
se multiplie, les cellules des globules blancs, actrices primordiales
dans la défense immunitaire, se suicident.
La médecine conventionnelle ne sait pas encore guérir le SIDA.
La prévention reste donc le seul moyen pour éviter cette infection
mortelle.
Quand la maladie du SIDA est entièrement déclarée,
l’autodéfense est réduite à zéro et le patient est pris par une série
d’infections qui le mettent chaque fois en danger de mort pour
finalement le faire succomber. Parmi ces infec-tions nous trouvons :
– Candidoses (toute maladie causée par la prolifération de
champignons du genre Candida) ;
– Pneumonies ;
– Herpès simplex ;
– Infections dans l’estomac, intestins, poumons et yeux
(cytomégalovirus) ;
– Infections des lymphes par la mononucléose, toxoplasmose,
sarcoïdose et finalement une perte de poids considérable avec
diarrhée et fièvre.
Le cas vécu suivant démontre cependant qu’il y a quand même
un espoir et qu’une issue fatale n’est pas toujours obligatoire. Même
quand la maladie du SIDA s’est entiè-rement déclarée, le cours des
événements peut encore être changé. Un retour à un mode de vie
raisonnable et surtout la volonté de l’âme de se repentir,
accompagnés des remèdes préconisés par sainte Hildegarde
permettent encore une « marche arrière » de l’évolution fatale.
Un patient qui n’a jamais été malade jusqu’à l’âge de 25 ans,
contracte en novembre 1975, une hépatite A et B. L’année suivante,
il souffre d’une inflammation du système nerveux (encéphalite)
probablement transmise par des tiques. Depuis 1978, il est
constamment fatigué et épuisé. En 1985, le SIDA se déclare avec
fièvre journalière et diarrhées. Il devient inapte au travail et son
médecin de famille constate la maladie du SIDA. L’état général du
patient se dégrade rapidement : bronchites chroniques, ensuite
pneumonie.
Fin Septembre, admission à l’hôpital, il devient graba-taire,
incapable de marcher seul. Pronostique des médecins : espoir de
vie entre trois et six mois.
À partir de la mi-novembre 1985, le patient perd de plus en plus
conscience. Il fait venir un prêtre pour se préparer à la mort
prochaine. Après chaque prise de nourriture, il vomit, même après
une transfusion. Peu avant Noël, le prêtre fait sa visite à l’hôpital. Il
amène des châtaignes cuites, l’orga-nisme du malade les supporte
bien. L’imposition des mains du prêtre sur la tête et sur la poitrine
procure une agréable chaleur au corps du souffrant, malgré le grand
froid de la saison. Suite aux prières, la fièvre tombe et la
température se normalise. Après Noël, le prêtre revient
régulièrement au chevet du malade, lui apporte d’autres châtaignes
et une bouillie (habermus) à base d’épeautre. Le patient se
confesse, reçoit l’onction des malades et partage la sainte
communion. C’est à partir de ce moment-là, que les choses
changent pour le malade : il commence à remonter la pente, l’appétit
revient et il reprend même du poids.
Dans une telle situation, sainte Hildegarde suggère les thérapies
suivantes : Élixir de lentilles d’eau, régime à base d’épeautre (surtout
avec des bouillies d’épeautre (habermus) et d’autres plats préparés
avec l’épeautre), soupes cuites avec la viande de mouton, des
châtaignes cuites, viande de poule.
Le jour de la Saint Sylvestre, notre patient quitte l’hôpital. À la mi-
janvier 1986, il participe à la messe dominicale qui lui procure une
force de vie permettant d’améliorer encore son état de santé. Un peu
plus tard, il retourne régulièrement à la messe le dimanche matin. À
partir du mois de mars, les promenades journalières à l’aide d’une
canne deviennent possibles. Dès septembre, cette canne n’est plus
nécessaire. Au cours des six mois (de septembre 1985 à Pâques
1986) son poids remonte de 12 kg. En été 1986, le patient tombe
malade de plusieurs infections grippales et d’une infection rénale,
mais parvient à se relever. En janvier 1987, il est victime d’une
pneumonie, de plusieurs attaques cardiaques et parfois de douleurs
nerveuses : il arrive à s’en sortir.
Au cours de l’été 1987, un traitement médicamenteux est tenté à
nouveau pour réduire les effets du SIDA. Les gélule « Rétrovir »
provoquent des inflammations nerveuses catas-trophiques, de
terribles maux de tête et de gorge. Elles déclenchent même un
début de perte de la mémoire. Après six jours de traitement, la
thérapie est abrégée. Depuis le patient ne suit plus aucun soin de la
médecine convention-nelle. Il se tourne exclusivement vers la
médecine préconisée par sainte Hildegarde. Conclusion : Ce patient
malade du SIDA et soigné par les remèdes de sainte Hildegarde est
le seul survivant d’un groupe de huit victimes du SIDA avec une
pathologie similaire. Il peut reprendre partiellement son activité
professionnelle. Une rechute ne se produit que lorsqu’il ne suit pas
scrupuleusement le plan thérapeutique. Le patient a l’impression que
sa maladie du SIDA est sous contrôle.
VISION ET SYMPTÔME
« Les éléments du monde sont créés par Dieu. Ils sont dans
l’homme et l’homme agit en eux. Ceci est le feu, l’air, l’eau et
la terre. Ces quatre éléments sont inséparables et liés si
étroitement l’un à l’autre qu’il est impossible de les
départager. Ils se retiennent l’un à l’autre et on les appelle le
firmament. »
« Les hommes qui ont écarté Dieu de leur vie, sont tombés
sous la possession d’autres esprits qui les ont conduits à
l’oubli de Dieu. Face à la souffrance, ils voudraient bien s’en
débarrasser pour échapper à la punition mentionnée
auparavant, comme les maladies. Il leur est salutaire de se
retirer un certain temps dans la solitude, de se rappeler les
paroles du Christ au sujet du jeûne et d’en faire autant,
porter des vêtements rêches et s’endurcir physiquement. »
Dans la thérapie des tumeurs, les six règles d’or ouvrent les
chemins suivants :
– Puiser les remèdes dans les trésors de la création :
« Tout l’univers n’a qu’un seul objectif, préserver la santé de
l’homme. Il y a dans toutes les créatures : les animaux,
oiseaux, poissons, herbes médicinales et arbres, des
énergies bien cachées, qu’aucun homme ne peut connaître,
tant que Dieu lui-même ne les lui a fait découvrir. »
– 10 ml jus d’orties
– 10 ml jus de bouillon blanc
– 20 ml jus de feuilles de noyer ou teinture de noyer (Juglans
regia)
– 2 cuillères à soupe de vinaigre de vin
– 150 g miel
– 1 ltr de vin
Mélanger tous les ingrédients et porter à l’ébullition pendant cinq
minutes, enlever l’écume et verser dans la bouteille d’origine.
Application : pendant quinze jours, prendre une cuillère à soupe
avant le repas et un verre de liqueur après le repas.
– 2 g racine de gingembre
– 12 g écorce de cannelle
– 1 g feuilles de sauge
– 1 g graines de fenouil
– 0,5 g tanaisie (absinthum tanaceti s/ fleurs)
– 2,4 g poivre blanc
– 7 g tormentille
– 10 g moutarde des champs
– 7 g gratteron ou gaillet
– 10 g lentilles d’eau
– 30 ml miel
– 0,5 l vin blanc
Application : chaque jours un verre à liqueur (20 ml) avant le
petit déjeuner et un verre à liqueur le soir avant de se coucher.
L’élixir de lentilles d’eau est un remède universel pour traiter la
précancérose. Il accompagne les thérapies tradi-tionnelles des
traitements de la maladie du cancer. Après une intervention
chirurgicale d’un cancer, cet élixir s’apprête à prévenir tout risque de
rechute. Chaque patient potentiellement menacé devrait faire une
cure, une fois par an et en boire six bouteilles (3 litres). Ceci est
recommandé également aux patients pendant la phase de
convalescence. Après une ablation (opération) du cancer, la prise
journa-lière de l’élixir de lentilles d’eau, peut être étendue sur douze
mois (voir la liste des préparations).
« Celui qui est blessé à l’intérieur de son corps, soit par une
plaie ou une blessure interne, doit écraser de l’herbe
d’achillée millefeuille, la réduire en poudre et la boire dans
l’eau tiède. Dès qu’il ira mieux, il la boit dans du vin jusqu’à
ce qu’il soit guéri. »
La bile d’anguille
RECETTE : ANGUILLAN
– 6 g bile d’anguille
– 2 mg vinaigre de vin
– 8 g miel
Cuire sur feu vif, puis rajouter :
– 1 g gingembre (racine) en poudre
– 2 g poivre long
– 2,4 g basilic en poudre
– 3 g poudre de bec de vautour
– 4 g poudre d’ivoire cuit dans du vin blanc et complété pour
obtenir 1 litre
Correspondant à la codification D6, D12 et D 30
Pommade de violettes
Améthyste
Eau d’améthyste
Huile de lavande
Un massage du corps entier avec l’huile de lavande procure au
malade du cancer des énergies nouvelles.
Pour lutter contre les plus petits, parmi les vers minuscules, les
gracillimi vermiculi (virus du cancer) comme sainte Hildegarde les
appelle, on peut utiliser des compresses de pain de seigle. Cette
application est parti-culièrement recommandée pour le traitement de
suivi et contre la récidive locale du cancer du sein. Elle est aussi
efficace pour les enflures des nœuds lymphatiques car le cancer
prolifère de préférence dans les vaisseaux et glandes lymphatiques.
Sainte Hildegarde écrit :
Par personne :
– 2 tasses eau
– 1 tasse (à peine) épeautre concassé, en graines ou flocons
– 1 pomme coupée en petits morceaux
– 1 pointe de couteau de galanga, anthèmis pyrethre, cannelle
moulue
– 1 cuillère à café amandes concassées
– 1 ou 2 cuillères à café miel
L’avoine agit presque aussi bien que l’épeautre sur l’homme. Les
personnes malades par contre, ne devraient pas manger d’avoine
car il peut conduire à la constipation. Le seigle est un affineur pour
toutes les personnes en surpoids : avec le seigle, le poids descend!
Les maigres, les personnes avec des difficultés circulatoires, en
particulier ceux qui souffrent de gastrites, digèrent mal le seigle.
À Berne, en Suisse, on mange la fameuse soupe d’orge. Mais
elle n’a aucune valeur nutritive, ni sur un malade, ni sur un bien-
portant. Elle exerce plutôt un effet refroidissant sur l’organisme.
L’orge dans l’alimentation en forme de pain ou de soupe affaiblit les
hommes forts et en particulier les malades avec une mauvaise
circulation de sang. L’orge n’a pas les propriétés des autres
céréales.
Dans sa présentation liquide, l’orge est un excellent ingré-dient
pour la bière qui la rend digeste : « la bière permet à la chair des
muscles de se développer dans l’homme. Sa force et sa bonne
qualité donnent un teint beau et sain au visage. » Ceci est
également valable pour la bière d’épeautre. Elle est un bon
réconfortant pour tous les malades et bien-portants.
La châtaigne
Sainte Hildegarde recommande la châtaigne pour toute sorte de
faiblesse y compris la faiblesse immunitaire comme par exemple le
cancer, SIDA et maladies lymphatiques.
« Celui qui souffre de douleurs dans la rate, doit faire rôtir les
fruits du châtaigner sur la braise et en manger souvent, pas
trop chauds ni trop froids. Sa rate se réchauffera et aspirera
à un rétablissement entier. »
Fenouil
Le fenouil, sous toutes ses formes (infusion, tisane, légume et
comprimés de fenouil) est un des remèdes les plus importants pour
l’homme. Dans l’art de guérir selon sainte Hildegarde, il est même
un remède universel contre la sur-acidification et la bile noire, car il
contient un très grand nombre de matières minérales qui neutralisent
l’acidité. Le fenouil met fin à la putréfaction dans les intestins :
parfois on lui donne même le nom de caminavivum, ramoneur,
récurant. Sa particularité en matière de relaxation assure une
évacuation des vents. Pour cette raison, le fenouil est
particulièrement apprécié dans la pédiatrie : il ne relaxe pas
seulement en cas de crampes et crispations, mais il atténue
admirablement les coliques intestinales.
Sainte Hildegarde décrit très clairement dans son langage
simple, ce que la phytothérapie moderne confirme :
Haricots
Dans la cuisine de sainte Hildegarde, les haricots se trouvent en
première place, grâce à leur aspect physiologique. Elle les apprécie
autant que l’épeautre. Aujourd’hui, le haricot fait partie des légumes
les plus abordables et les plus savoureux. Il est une source
précieuse d’apport en protéines : le haricot contient de 20 à 25 % de
protéines végétales parti-culièrement assimilable pour le
métabolisme.
En combinant l’épeautre avec les haricots, nous trouvons toutes
les protéines nécessaires dans un plat cuisiné. Il est une précieuse
alternative à l’apport de protéines animales, qui, comme nous
l’avons vu auparavant, favorisent la crois-sance des tumeurs.
Pois chiches
Tout comme dans la cuisine orientale, sainte Hildegarde aussi,
utilise avec prédilection la purée de pois chiches. Elle fait l’éloge de
ses qualités en matière de valeur nutritive et de son pouvoir de faire
baisser la fièvre :
« Le pois chiche est chaud, il est agréable et facile à
manger. Il n’apporte pas de mauvais sucs. Un homme qui a
de la fièvre, doit en rôtir sur la flamme de charbon et en
manger : il sera guéri » (PL 1201 D).
Betterave rouge
Sainte Hildegarde ne parle pas spécialement de raves rouges ou
betteraves. Mais ces plantes ont une qualité de guérison reconnue.
Nous pouvons utiliser toutes les raves à racines charnues ainsi que
leur sous-espèces comme les navets ou les carottes. Nous avons
observé d’excellents résultats chez des patients souffrant de
problèmes de la peau, auxquels nous avons fait manger beaucoup
de betteraves et de carottes. Nous proposons de préférence une
salade de betteraves avec du serpolet, pour favoriser la circulation
du sang. La carotte est riche en bêta carotène et nous trouvons dans
la betterave le pigment anthocyane, aussi connu sous l’appellation
vitamine P. Tous les deux sont d’excellents antioxydants et en
mesure de capter les radicaux libres.
Courge
La courge peut être transformée en savoureuse soupe, en
gâteau appétissant ou en légume d’accompagnement. Les
courgettes font partie de la famille des courges ainsi que les
différentes sortes de squash américains (squash d’hiver et squash
d’été). Le pigment orange de la courge indique la présence de la
provitamine A, le bêta carotène, précieux dans la lutte contre la
formation du cancer car il est capable d’éliminer les radicaux libres.
Sainte Hildegarde écrit :
Céleri
La racine du céleri est très riche en minéraux et ses essences
activent la circulation du sang. Le céleri est un grand bienfaiteur pour
la santé. Le mélange de poudre de céleri est administré contre les
rhumatismes, l’arthrite, douleurs de la goutte et pour baisser le
niveau de l’urée.
Oignon
Quoique l’oignon ne doive jamais manquer dans un repas, il ne
peut être supporté par les malades souffrant d’affections de
l’estomac : il peut provoquer des flatulences, douleurs d’estomac et
éructations. Nous utilisons la soupe à l’oignon parfois comme test
pour détecter de tels problèmes. L’oignon réagit naturellement contre
les bactéries, virus et champignons. Il contient des substances
riches en souffre ainsi qu’un antibiotique (phytocide).
Panais
Les grosses racines charnues du panais représentent un
excellent légume d’hiver. Il est très fortement probable qu’il est
justement question de panais, quand sainte Hildegarde parle de
l’herbe des marais :
« L’herbe des marais est froide et un véritable rafraîchis-
sement pour l’homme » (PL 1189 B).
Raifort
Le raifort contient un antibiotique naturel, appelé allyle –
hypothiocyanate, que nous connaissons pour sa saveur forte et
piquante. Il agit efficacement contre les virus, bactéries et
champignons. Dans les saisons hivernales, froides et humides, un
mélange de raifort râpé (de la racine) et de poudre de galanga, en
proportion 1 : 1, assure une protection puissante contre la grippe
virale avec sa toux, le nez qui coule et la voix rauque.
Laitue
La laitue ne doit manquer à aucun repas à midi. Une salade de
laitue avec des graines d’épeautre cuites (jusqu’à ce qu’elles
deviennent tendres comme du beurre), est un remède universel
contre les troubles digestifs, constipations et faiblesses de l’irrigation
du cerveau par le sang.
Pomme
« An apple a day, keeps the doctor away – une pomme par jour,
éloigne le médecin » disent les américains. L’action positive de la
pomme sur l’organisme vient de sa contenance en pectine,
substance gélifiante. Elle renforce la sensation d’apaisement de la
faim en ralentissant la vidange de l’estomac. Dans les intestins, elle
absorbe la bile et l’évacue naturellement. Par conséquent, le taux de
cholestérol et celui des hormones sexuelles baissent dans les
mêmes proportions. Nous savons qu’une augmentation de ces deux
taux est responsable pour la formation de certaines tumeurs,
relatives aux hormones, comme celui des seins, du côlon et de la
prostate. Les acides précieux de la pomme, lui donnent en même
temps une saveur aromatique rafraî-chissante. Elles favorisent le
flux de la salive et agissent donc positivement sur la digestion. La
pomme peut être mangée crue : la nature l’a déjà « précuite ».
Poire
La poire crue n’est pas bien digeste, car
Coing
Les personnes malades et en bonne santé peuvent le manger
cru et cuit. Le coing s’est avéré très efficace pour les rhumatismes et
la goutte, car il baisse le niveau d’urée.
Dans la thérapie d’une tumeur, le coing est utilisé pour activer les
fonctions rénales et ainsi mieux évacuer les toxines et les poisons
cancérogènes. Le coing est très riche en fer : en cas d’anémie il
réagit favorablement sur la multiplication des cellules sanguines.
Nèfle
Au Moyen-âge, le néflier était un arbre fruitier hautement
apprécié. Dans le fameux « Plan monastique de Saint Galle »
Charlemagne ordonna la plantation de néfliers dans chaque jardin
de monastère.
Dans les pays méditerranéens, les Italiens, Grecs et Turcs
savent apprécier cet arbre et ses fruits. Ils appellent les nèfles :
nespoli ou nespola. Nous utilisons la nèfle en cas de faiblesse
musculaire, atrophie musculaire ou sclérose latérale amyotrophique
car, comme l’écrit sainte Hildegarde, la purée de nèfles régénère la
chair. Dans la thérapie du cancer aussi, la nèfle est utile, car elle
retarde la dégradation des muscles et la perte de poids.
Cerise
Les cerises douces contiennent autant de pigments rouges
(flavonoïdes) que les cerises acides. Ce groupe fait partie des
vitamines P, la vitamine de perméabilité, parti-culièrement efficace
dans les guérisons de blessures et de vaisseaux fragiles.
Que l’on soit malade ou en bonne santé, nous pouvons tous
manger des cerises :
Fruit du cornouiller
Le cornouiller (cornus mas) est une plante, parfois un petit arbre
commun des bois et des haies au bois dur. Les fruits du cornouiller
contiennent des pigments rouges lumineux provenant de la famille
des vitamines P, qui exercent un effet protecteur sur les muqueuses
enflammées de l’appareil digestif. Cette particularité, l’inhibition des
inflammations et la protection des vaisseaux, permet aux pigments
d’agir comme normalisateur dans l’organisme : en cas
d’inflammation des muqueuses de la bouche et de la gorge,
caractérisée par une fragilité accrue des vaisseaux ainsi que dans la
guérison des lésions suite à une gastrite, un ulcère dans l’estomac
ou dans les intestins ; par conséquent, le fruit du cornouiller aide
aussi à prévenir le cancer.
Mûre
Les mûres s’apprêtent très bien pour la confiture et présentent
alors une formidable alternative, nourrissante et sans matière
grasse, pour remplacer le beurre ou fromage comme
accompagnement du pain. Leur pigment contient la vitamine P qui
protège les vaisseaux fragiles.
Citron et orange
L’orange douce (citrus sinensis) et le citron (citrus limon) sont
décrits chez sainte Hildegarde comme arbre (bontzide), dont les
fruits éliminent les matières pouvant générer la fièvre. Aujourd’hui,
nous savons tous que la réaction des agrumes sur les états fiévreux
est due à la vitamine C (acide ascorbique). La vitamine C fait
justement partie de la biosyn-thèse des hormones sécrétées par la
glande surrénale et qui aide dans les situations de stress,
d’infections, blessures, brûlures, expositions au grand froid, perte de
sang et lourdes charges physiques et psychiques.
Il y a déjà 850 ans que sainte Hildegarde décrit les carac-
téristiques des agrumes et leur pouvoir de faire baisser la fièvre : «
Manger de bons agrumes, met de l’ordre dans les mauvaises
matières produisant la fièvre » (PL 1230).
Amande douce
Les amandes représentent un excellent complément alimentaire
pour les patients souffrants de maladies nerveuses, de problèmes
pulmonaires et des maladies du foie. Elles font, bien entendu, partie
de la bouillie d’épeautre au petit déjeuner. Les amandes réduites en
purée, se mélangent facilement avec l’eau et deviennent un « lait
d’amande », qui s’avère bienfaisant en cas d’infection des reins ou
des voies urinaires.
Celui qui a un cerveau vide et un teint du visage terne, qui
souffre d’un mal de tête, doit manger des amandes le plus souvent
possible : elles lui remplissent le cerveau et donne une bonne
couleur à sa peau. Aussi, l’homme qui est malade des poumons ou
qui a un défaut du foie, doit manger des amandes crues ou bouillies.
Elles rendent des forces au foie, parce qu’elles ne gênent l’homme
d’aucune façon, mais le renforcent (PL 1225 CD).
Bœuf
Sainte Hildegarde recommande parfois des plats de viande pour
des raisons thérapeutiques. L’utilisation de pieds de veau s’est
avérée particulièrement efficace. Les plats cuisinés sur la base de
ces pieds de veau sont très bien acceptés par les enfants souffrant
de rachitisme. Il convient également aux patients souffrant
d’arthrites, d’arthrose, ou avec un défaut de disque intervertébral et
même en cas d’ostéoporose qui fait si peur aux personnes âgées.
Il est impressionnant de constater comment le bouillon de pied
de veau calme les douleurs, voire les élimine :
Mouton
« Celui qui a perdu toutes ses forces et qui voit ses veines
s’aplatir, doit sucer souvent, autant qu’il en a envie, aspirer le
jus de viande de mouton. Il doit boire aussi le bouillon dans
lequel la viande a cuit. Dès qu’il ira mieux, s’il le veut, il peut
aussi manger de la viande de mouton. » (PL 1324 A).
Chèvre
La viande de chèvre renforce les tissus conjonctifs affaiblis et
prévient les ruptures, hernies.
Porc
La viande de porc n’est bonne ni pour les bien-portants, ni pour
les malades. Elle est acceptable seulement pour les personnes
âgées et faibles grâce à sa grande quantité d’hormones.
« La viande de porc n’est pas bonne pour la santé, ni pour
l’homme bien-portant, ni pour le malade, car elle n’a aucune
influence sur aucun suc et n’est capable de guérir aucune
maladie, mais au contraire, elle peut l’aggraver… tout
homme qui souffre d’une maladie de la peau doit éviter la
viande de porc… »
Volailles
La poule, oie, canard, dinde mais aussi l’autruche, mangées
toujours sans la peau, ne sont pas seulement des aliments
assimilables mais ils peuvent même servir à récon-forter les
malades, car ils sont faciles à digérer. Naturel-lement, il convient de
donner la préférence à une volaille élevée en plein champ parce que
les animaux de batterie d’élevage sont forcément malades et
peuvent rendre malades.
Plantes et épices
Poivre
Pour raviver l’appétit.
Midi Soir
Soupe de semoule
Soupe de châtaignes Plateau d’épeautre avec
de légumes (betteraves, julienne de légumes,
fenouil, courgettes), avec une
Pâté de châtaignes
Lundi sauce aux herbes, purée de
épicé, Pain d’épeautre,
pois chiches Salade verte
beurre, fromage blanc
avec graines d’épeautre Fruits
rouges en gelée Salade d’épeautre
infusion de fenouil
Soupe de betteraves Foie de
chevreuil avec gnocchis Soupe
d’épeautre et carottes Légumes marinés,
Mardi
Salade verte avec grains Salade d’haricots
d’épeautre blancs Pain d’épeautre,
beurre
Pomme au four
Soupe d’épinards à la crème
Panisse (pois chiches) frite Soupe
Mercredi avec sauce d’amandes ou de Pâté de foies de
galanga panais Salade verte volaille (poule)
avec graines d’épeautre Pain d’épeautre, beurre
Crème de châtaignes
Jeudi Soupe de châtaigne et courge Soupe aux légumes,
Fenouils gratinés Pâtes Soufflet de pommes-
d’épeautre biscottes avec une
sauce aux cerises
complet avec un légume de
saison
Salade verte avec graines
d’épeautre Compote de
coings
Soupe de pois chiches Soupe de poissons
Poisson cuit à la vapeur Salade de
jardinière carottes céleri
Vendredi fenouil-orange
Salade verte avec graines
d’épeautre Châtaignes avec pain d’épeautre
glacées beurré
Soupe de foie à la crème
graines d’épeautre façon
indienne
Samedi (aigre-doux-relevé) avec Soupe de fenouil Pâté
rondelles de pommes et de châtaignes
d’oignons Salade verte avec
graines d’épeautre Salade de
fruits
Minestrone
Steak ou ragout de viande de
cerf avec compote de pomme Soupe d’épeautre
et d’airelles, gnocchis concassé
Dimanche
d’épeautre, haricots verts Timbale de betteraves
Salade verte avec graines et salade verte
d’épeautre Tarte aux pommes
ou courges
PRÉVENTION CONTRE LA RECHUTE
L’eau nettoie et guérit le corps aussi bien que l’esprit. C’est par
l’eau que l’homme devient enfant de Dieu. Le pasteur Sebastien
Kneipp a expérimenté les forces curatives de l’eau sur son propre
corps. Avec de l’eau, comme seule matière de base, il a mis au point
toute une méthode de traitement pour guérir un grand nombre
d’affections. Dans l’hydrothérapie selon sainte Hildegarde, l’eau est
utilisée pour les bains, l’évaporation dans un sauna et comme
porteur d’énergies des pierres précieuses (eau de cristal de roche, –
d’ambre, – de saphir, – d’améthyste et eau de diamant). L’eau est la
base de toutes les boissons rafraichissantes, qui donnent la joie de
vivre et qui désintoxiquent l’organisme. Sainte Hildegarde classe la
bière parmi les boissons et la recommande pour favoriser la
croissance des muscles. Le vin par contre est estimé comme
remède : tous nos différents élixirs sont faits à base de vin.
Être à jeun
Il est nécessaire d’être à jeun pour faire pratiquer une saignée. Il
ne faut ni manger ni boire pendant au moins quatre heures avant la
saignée. Avec une prise de nourriture ou boisson, les sucs se
mélangent et il est impossible de le séparer ensuite. Maints patients
qui ont pris un bon petit déjeuner, se sont vu exclus d’une séance de
saignée, car il est dit :
Après la saignée
Après la saignée, le patient a besoin d’un temps de repos et de
récupération. Il est préférable, en outre, qu’il se protège les yeux des
rayons lumineux trop violents (pas de télévision, pas de sortie à la
neige, pas de travail sur l’ordi-nateur) et qu’il respecte un régime
alimentaire approprié.
Purification de l’âme
Midi Soir
Bouillon clair avec julienne de
légumes, cœurs de fenouil
cuits à la vapeur avec carottes Potage
Dimanche Graines d’épeautre Salade Gratin de betteraves,
verte gratin végétarien
Compote de pomme
Soupe de légumes Boulettes
de semoule en sauce avec Salade « fenouil-
Lundi thym des champs haricots, orange-amande » Pain
panais, laitue d’épeautre avec pâté
de châtaignes
Poire Melba
Potage de châtaignes Soufflé
de légumes variés et en
couleurs Salade de pâtes et de
Mardi
Salade verte légumes
Gelée de fruits rouges
Potage de carottes Purée de
pois chiches Plateau de Biscottes et pomme
Mercredi légumes variés gratinée en sauce au
Compote de cerises vin rouge
(bigarreaux)
Jeudi Soupe de betteraves Carottes Salade de pommes-
et céleri en plat de légumes fenouil
Salade verte Pain d’épeautre avec
Gâteau de châtaignes pâté de châtaignes
Soupe à l’épeautre concassé
Filets de poissons en sauce Terrine de légumes
Vendredi au vin sur épinards en feuilles Pain d’épeautre avec
Salade verte pâté de châtaignes
Salade de fruits
Soupe de potirons Blinis de
semoule aux herbes cuits à la
vapeur et sauce à la noix de
Samedi muscade Crêpes aux petits
Salade verte Pomme au four légumes laitue
saupoudrée de cannelle et
d’amandes
Vices et vertus
Le cancer est une crise de vie. Ceci ne veut pas dire que la vie
s’arrête automatiquement. Le patient doit plutôt effectuer un tournant
total dans sa vie en direction d’une guérison. La force nécessaire
pour se repentir sera autant plus forte qu’il exprimera sa volonté à
lutter contre le cancer. La question simple à l’origine de cette force
est : Il y a-t-il un Dieu ? Tant que l’homme peut répondre
positivement, il peut s’en sortir.
Le battement de cœur, la palpitation, que sainte Hilde-garde
appelle compunctio cordis, n’est pas une maladie mais une invitation
de l’âme, à changer radicalement son style de vie actuel qui rend
malade. Ce changement génère une force nouvelle, la force du
renouvellement. C’est la même force, toujours selon sainte
Hildegarde, qui fut libérée au premier jour de la genèse, le jour de la
création de notre monde.
Le remords produit des larmes et nous savons aujourd’hui,
qu’elles ne servent pas uniquement à « laver l’intelligence » mais
contribuent parfaitement au bien-être. Les larmes jouent un rôle
dans la santé humaine : elles contiennent du thiocyanate, un
inhibiteur d’inflammation capable d’abaisser le niveau d’hormones
du stress dans le sang et de pouvoir activer le système immunitaire.
Le remords est comme de l’eau qui nettoie tout, sur quoi tout peu
flotter, qui sanctifie et pénètre partout comme le meilleur des
remèdes. Par le remords, l’homme abandonne sa séparation de
Dieu.
Le remords réunit à nouveau ce qui doit aller ensemble. Le
remords se trouve au début du chemin qui conduit à Dieu.
Sainte Hildegarde voit la dureté du cœur symboli-quement
comme un taureau qui fonce à sa perte, excité par le tissu rouge et
aveuglé par la colère. Plein de rage, il attaque tout ce qui se met sur
son chemin, même si cela doit lui coûter la vie : « Qu’est-ce que cela
peut me faire, de rester ferme et dur dans certaines situations de la
vie ? Je ne peux pas soupirer tout le temps, au contraire, je pense à
tous ceux qui ont péri dans leur propre chagrin et qui se sont noyés
dans leurs propres larmes. Pourquoi changerais-je quoi que ce soit ?
»
L’image du taureau représente parfaitement la dureté du cœur
qui vient de l’amour et du souci pour le bien matériel terrestre. Les
hommes qui vivent en permanence dans la crainte de pouvoir
manquer de quelque chose, s’enfoncent dans cette psychose,
succombent dans leur propre opiniâ-treté et leur cœur de pierre.
Le chemin de la guérison
En France
La plupart des produits conseillés dans ce livre sont disponibles
aux Jardins de sainte Hildegarde et dans certains magasins
spécialisés en produits biologiques agrées par Les Jardins de sainte
Hildegarde.
En cas de nécessité, détaillants et consommateurs pourront se
référer aux adresses ci-dessous :
Centre de formation
Ce centre s’engage à assurer une formation fidèle intégra-lement
aux enseignements thérapeutiques ET spirituels de sainte
Hildegarde. Il forme des thérapeutes chrétiens hildegardiens.
Centre de Formation Sainte Hildegarde
16 rue du Barbâtre 51100 Reims
Tél. : 06 79 29 26 64
saintehildegarde.formation@gmail.com
http://www.saintehildegardeformation.com
Associations
La maison de sainte Hildegarde
16, rue du Barbâtre
51100 Reims
Tél. : 06 79 29 26 64
http://www.saintehildegarde.com
En Allemagne
Centre Hildegarde, lac de Constance
Strandweg, 178476 Allensbach.
Tél. : 0049 75 33 74 33/88
Fax : 00 49 75 33 74 79
Dr Wighard Strehlow
Forderhreis Hildegarde Von Bingen
Association de soutien
Schiffstrasse, 278464 Constance.
En Autriche
Bund der Freunde HildegardsWeinbergweg
A-4880 St Georgen.
Aux États-Unis
International Society of Hildegard von Bingen
StudiesProf.
John Felice, 11, Pemberton Street
Cambridge. MA02140, USA
TABLE
Avant-propos
Le développement précancéreux
et le cancer d’après sainte Hildegarde
La « Vicht-Maladie » ou le développement précancéreux
Les signaux d’alerte précoces d’une affection précancéreuse
L’inversion des sucs
La bile noire – l’origine de tout mal
Le saut du cancer
Les vers, parasites et virus du cancer
Observation et évolution des formes du cancer
Cancer de la peau
Fibromes, kystes, polypes et ostéomes
Les vraies tumeurs malignes
Le cancer du sein
La « précancérose » : des leucocytes dans l’urine
Vision et symptôme
Le cancer, miroir d’un mode de vie inadapté
Vision globale de la médecine de sainte Hildegarde
Les forces de guérison d’origine cosmique
L’enseignement des « sucs » et les quatre composants du sang
Moyens de guérir grâce au concours de l’âme
Alimentation protectrice
Comment se protéger du cancer avec une alimentation saine
Radicaux libres et antioxydants
Thiocyanate – une matière active de la nature contre le cancer
L’épeautre – le tout premier remède dans le traitement des
tumeurs
Les forces curatives dans le blé, l’avoine, le seigle et l’orge
Les forces curatives dans les légumes
La châtaigne
Fenouil
Haricots
Pois chiches
Betterave rouge
Courge
Céleri
Oignon
L’ail
Panais
Raifort
Laitue
Les forces curatives dans les fruits
Pomme
Poire
Coing
Nèfle
Cerise
Fruit du cornouiller
Framboise
Mûre
Citron et orange
Amande douce
Le pouvoir de guérison des poissons
Le pouvoir de guérison de la viande
Bœuf
Mouton
Chèvre
Porc
Volailles
Chevreuil, cerf et sanglier
Plantes et épices
Menthe pouliot (Mentha pulegia)
Anthémis Pyrèthre (Anacyclus pyrethrum)
Serpolet (Thymus serpyllum)
Poivre
Imprimé en France