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ITEM 149:

Angines et
rhinopharyngites.

I. Angines et points
communs:
Dé nition In ammation aiguë des amygdales
palatines pouvant s’étendre au
reste de l’oropharynx.

Microbio ➡ Virale dans 60-90% des cas


selon l’âge.
➡ SBHA dans 20% (25-40%
des angines de l’enfant à
partir de 3 ans avec un pic
entre 5 - 15 ans).
➡ C diphteriae, gonocoque et
germes anaérobies rares.

Épidémio ➡ Enfant et ado++. EC Indiqués en fonction de la clinique:


➡ Rare chez l’adulte et avant ➡ Prélèvement pharyngé.
18 mois. ➡ NFS (APM ou ulcéro-
➡ 9 millions/an, souvent nécrotique) => MNI ou
bénigne. neutropénie.
➡ Sérologie EBV et/ou MNI
Clinique Syndrome de l’angine:
➡ Fièvre. test.
➡ Dépistage VIH si notion de
➡ Douleurs pharyngées
contage.
spontanées uni ou bilatérales
avec odynophagie. Évolution Les angines à SBHA évoluent
➡ In ammation de l’oropharynx favorablement en 3-4 jours la
et amygdales. plupart du temps mais peuvent
donner des CPC graves:
Autres symptômes possibles:
➡ RAA.
➡ DA.
➡ GNA.
➡ Éruption.
➡ CPC septiques locales ou
➡ Rhinorrhée, toux,
générales.
enrouement, gêne
C’est les seules angines qu’il faut
respiratoire.
traiter par ATB pour prévenir les
Variables en fonction de l’agent
CPC.
causal et l’âge.
Traitement Symptomatique:
Examen clinique de l’oropharynx
S’applique à toutes les angines =>
fait le diagnostic.
➡ Plusieurs aspects améliore le confort du patient.
➡ Paracétamol 60mg/kg/j.
amygdaliens possibles.
➡ CTC seulement dans les
➡ ADP satellites fréquentes.
formes sévères de MNI ou
dans les CPC de la diphtérie.
Association AINS-paracétamol
inutile.

Antibiotique:
➡ Angine à SBHA.
➡ Angine de Vincent.
➡ Diphtérie.
➡ Gonocoque.
➡ Chancre syphilitique.
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Mesures particulières: Diagnostic ➡ L’aspect de l’oropharynx
➡ Diphtérie: ARS, isolement étiologique n’est pas prédictif de
gouttelettes et éviction. l’étiologie, cependant
➡ Scarlatine: éviction. certains signes cliniques
orientent vers l’angine à
SBHA.
➡ Pas de signe/score n’a de
valeur prédictive pour le
strepto en dehors de la
scarlatine chez l’enfant.
➡ Le score de Mac Isaac a
une bonne valeur prédictive
négative chez l’adulte.
➡ Syphilis, gonocoque et VIH:
dépistage autres IST cas
index et sujets contacts.

Hospitalis Elle est indiquée:


ation ➡ CPC des angines
streptococciques.
➡ Angine aphagiante.
➡ Diphtérie.
➡ CPC de la MNI.
➡ Gingivo-stomatite herpétique
gênant l’alimentation. Diagnostic Test de diagnostic rapide:
➡ Angine de Vincent. microbi de Met en évidence le polysaccharide
SBHA C (ag de paroi) du streptocoque
pyogenes.
II. Angines érythémateuses et ➡ Sp = 95%, Se = 80 - 98%.
➡ Gratuit sur simple demande
érythémato-pultacées: auprès de l’AM.
➡ Recommandé chez les
Diagnostic Angines érythémateuses patients ayant une angine
clinique «rouges»: érythémateuse ou
➡ Virales++.
érythémato-pultacée.
➡ Peuvent inaugurer ou ➡ (+) => con rme => ATB.
accompagner une maladie ➡ (-) sans FdR de RAA => pas
infectieuses spéci que. de contrôle supplémentaire
➡ Peut constituer le 1er signe
(culture) ni ATB.
d’une scarlatine. ➡ (-) avec FdR de RAA =>
Angines érythémato-pultacées culture, si (+) => ATB.
«blanches»: NRS et enfant < 3 ans => TDR
➡ Succèdent aux rouges. inutile (étiologie virale++).
➡ Exsudat gris jaunâtre, 3 - 15 ans => TDR systématique.
punctiforme ou en traînées, > 15 ans => TDR si score de Mac
mince et friable, facilement Isaac ≧ 2.
dissocié et ne débordant Contexte à risque de RAA:
pas la surface ➡ ATCD personnels de RAA.
amygdalienne. ➡ Épisodes multiples
➡ SF plus marqués.
d’angines à SBHA*.
➡ Séjours en régions
d’endémie de RAA (Afrique,
DOM-TOM)*.
➡ Conditions sociales,
sanitaires et économiques
défavorables*.
➡ Promiscuité ou collectivité
fermée*.
*: Entre 5 et 25 ans
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Cultures: En pratique:
➡ Techniques classiques. ➡ 1ère intention: amoxicilline.
➡ Très peu indiquées ➡ Allergie aux pénicillines mais
(résistance aux ATB par ex). pas aux céphalosporines:
➡ Se et Sp de 90 - 95%. C2G ou C3G par voie orale.
➡ Résultats en 1-2 jours. ➡ CI aux β-lactamines:
macrolides.
Traitement Objectifs: ➡ Même prise en charge pour
➡ ↓ la durée (de 3-4j à 24h) si la scarlatine + éviction de
précoce. max 48h.
➡ ↓ contagion (jusqu’à 4 mois
sans TRT à 24h). Échec du TRT bien conduit:
➡ Prévenir les CPC non ➡ Réévaluation clinique pour
suppurative (RAA, même éliminer un autre dc.
débuté à J9). ➡ Bilan (MNI).
➡ Réduire le risque de
suppuration loco-régionale CPC ➡ GNA (10-20 j) d’évolution
(mais peuvent quand même générales favorable chez l’enfant mais
survenir malgré un TRT bien pouvant donner une IR
conduit). irréversible chez l’adulte.
➡ Pas d’e cacité démontrée ➡ RAA (15-20j) brutale
dans la prévention du GNA «polyarthrite» ou insidieuse
(point départ cutané++). «cardite».

Durée: 10 jours max pour favoriser CPC Phlegmon péri-amygdalien:


l’observance et réduire la pression locales et Cellulite suppurée entre la capsule
de sélection sur la ore. loco- de l’amygdale et la paroi
régionales pharyngée.
Pénicilline V: ➡ Angine évoluant > 10j++ ou
➡ Forme injectable était le TRT inaugural.
de référence pour prévenir ➡ Fièvre.
le RAA. ➡ Douleur pharyngée
➡ Forme orale pour 10j est unilatérale avec otalgie
bien toléré et de spectre ré exe.
étroit mais pas utilisée en ➡ Odynophagie.
1ère intention. ➡ Trismus.
➡ Voix modi ée « patate
Amoxicilline: chaude ».
➡ 6j (eq péni V 10j). ➡ Hypersalivation.
➡ SBHA sensible. ➡ ADP cervicales
➡ TRT recommandé. systématiques.
➡ Élargissement important du
Céphalosporines orales:
➡ Eq péni V. pilier antérieur du côté
➡ 4-5 jours selon la molécule. atteint masquant
➡ Utilisation limitée en raison l’amygdale.
➡ Luette oedématiée en
de l’impact sur la ore
digestive (pneumocoque++) « battant de cloche » déviée
=> allergie aux péni. du côté opposée.
➡ Cefpodoxime e cace en ➡ Peut être antérieur ou
cas d’angines récidivantes postérieur.
sans étiologie de l’adulte (>
3/an).

Macrolides:
➡ Eq à péni V.
➡ Josamycine et
clarithromycine : 5j.
➡ Azithromycine: 3j.
➡ Beaucoup de résistance
(pas 1ère intention).
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Infections rétropharyngées et Cellulites cervicales profondes
rétrostyliennes: et extensives:
➡ Adénites en réalité. = infection des espaces celluleux.
➡ Enfants++ (les gg de cette ➡ Font suites aux infections
région régressent après 7 pré-styliennes ou PPA.
ans). ➡ Di usion rapide aux régions
➡ Rhinopharyngites > angines. parotidienne, sous-
➡ Pas d’extension au-delà de mandibulaire, rétro-
ces 2 espaces (présence stylienne, rétropharyngée
d’une coque). puis médiastinale.
Il faut y penser devant: ➡ In ammation intense
➡ Signes de rhinopharyngite. (présuppuratif) =>
➡ < 7 ans. abcédation (suppuratif).
➡ Torticolis (extension
céphalique di cile++). Adénophlegmon latéro-cervical:
➡ Dyspnée, sialorrhée. Suppuration du gg lymphatique de
➡ Tuméfaction cervicale haute la chaîne jugulo-carotidienne.
mal limitée. Rare.
➡ Adénite rétropharyngée Après une phase d'angine
(médiane) ou rétrostylienne apparaissent:
(rétroamygdalienne). ➡ Torticolis douloureux.
➡ Empâtement cervical
Infections pré-styliennes: profond.
Amygdale => fascia ➡ Syndrome fébrile.
buccopharyngien => enveloppe Imagerie dans les formes
breuse => espace cellulo- abcédées pour préciser la
graisseux paratonsillaire. topographie.
➡ Adulte et ado++.
➡ Souvent abcédées.
➡ Cellulite cervicale profonde
extensive si extension.
III.Angines pseudo-
➡ PE dentaires++, angines ou membraneuses:
phlegmon péri-amygdalien.
Il faut y penser devant: Diagnostic ➡ Fausses membranes
➡ Contexte d’angine/PPA. clinique nacrées ou grisâtres,
➡ Âge adulte. extensives, con uentes
➡ Torticolis empêchant la pouvant déborder la
rotation céphalique. région amygdalienne, le
➡ Trismus, sialorrhée. voile et ses piliers.
➡ Tuméfaction latérocervicale ➡ On évoque la MNI et la
haute parotidienne et sous- diphtérie du fait de sa
madibulaire. gravité.
➡ D’autres causes sont
Voussure pharyngée dans un
contexte infectieux => examen à possibles mais rares
l’abaisse-langue délicat avec (staph, strepto, pneumo,
aspiration et surveillance de l’état CMV ou VIH).
de vigilance et ventilation. Mono Correspond à la primo-infection
Dyspnée laryngée => broscopie. nucléose symptomatique à EBV.
Adulte => diabète, kc suppuré si infectieuse à Transmission: salivaire.
terrain alcoolo-tabagique. EBV Âge: enfant, ado et adulte jeune.
Prévalence: 95% des adultes
dans le monde présentent des
stigmates biologiques d’infection
ancienne.
Incubation: 4-6 semaines.
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Clinique: Symptômes:
Grande variabilité dans les ➡ APM extensive, adhérente,
signes cliniques et la gravité débordant les amygdales
mais en général bénigne. et envahissant la lutte.
L’évoquer devant: ➡ Fièvre, asthénie.
➡ Angine PM mais peut être ➡ Pâleur et tachycardie.
érythémateuse ou EP. ➡ Nez très infecté.
➡ FM se décollent ➡ ADP sous-angulo-
facilement. mandibulaires.
➡ Angine qui se prolonge Rechercher une notion de
malgré ATB. voyage en zone d’endémie et
➡ ADP di uses, SPM. l’absence d’immunité vaccinale.
➡ Asthénie marquée.
➡ Purpura du voile.

Biologie: IV.Angines vésiculeuses:


➡ HLC avec mononucléose Diagnostic Éruption fugace des amygdales
hyperbasophile. clinique et piliers (+/- VP et reste de la
➡ Cytolyse hépatique. muqueuse orale et pharyngée)
➡ MNI-test en 1ère intention => exulcération du revêtement
(Se entre 50 - 85%). épithélial.
➡ Sérologie EBV si MNI-test
négatif (Se et Sp mais Diagnostic Elles sont toujours virales
coûteuse) met en évidence étiologique
des IgM anti-VCA sans Angine herpétique (HSV1++):
AC. ➡ Début brutal.
➡ Fº à 39-40º + frissons.
Évolution: ➡ Dysphagie douloureuse
Favorable mais il peut persister intense.
une asthénie importante pendant ➡ Premières heures:
plusieurs semaines/mois. bouquets de petites
Complication: vésicules sur des
➡ Rupture de rate. amygdales rouge vif.
➡ Encéphalite ou méningite. ➡ Phase d’état: tâches
➡ AH, PTC, pancytopénie. blanches entourées d’une
➡ Myocardite. auréole rouge con uant en
➡ Néphrite. FM polycycliques.
➡ Hépatite virale. L’exsudat recouvre des
érosions super cielles à
TRT: bord net.
➡ Uniquement ➡ Herpès narinaire, labial ou
symptomatique. GS fréquents.
➡ N’améliore pas le cours de
la maladie. Herpangine (coxsackie ou
echovirus):
Diphtérie Rare depuis la vaccination. ➡ Lésions localisées à
l’oropharynx mais
Bactériologie: corynébactérie symptomatologie très
du complexe diphteriae qui peut voisine.
produire une toxine. ➡ Touche surtout l’enfant
entre 1 - 7 ans.
Transmission: sécrétions rhino- ➡ Survient par épidémies
pharyngées. estivales surtout.
Durée d’incubation: < 7j. Évolution Bénigne.
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Traitement Symptomatique et ambulatoire: Biologie:
➡ Soins de bouche. ➡ VDRL: 2-3 semaines après
➡ Réhydratation. le chancre.
➡ Paracétamol. ➡ TPHA: 10 jours après le
➡ TRT anti-viral spéci que en chancre.
cas de PI herpétique ➡ FTA: 7-8 jours.
seulement. ➡ Test de Nelson: 1 mois.
➡ Sérologie VIH
systématique.
V. Angines ulcéreuses et Traitement: benzathine
nécrotiques: pénicilline G en injection unique.

Diagnostic L’ulcération est:


clinique ➡ Unilatérale.
➡ + profonde.
VI.Rhinopharyngites:
➡ Recouverte d’un enduit Diagnostic Symptômes:
nécrotique. clinique ➡ Rhinorrhée antérieure.
➡ S’étend parfois au VP ou ➡ Éternuement.
à la partie postérieure du ➡ Obstruction nasale.
pharynx. ➡ Fièvre.
➡ Toux.
Angine de Début insidieux, chez un ado ou
Vincent un adulte jeune à l’état bucco- Examen clinique:
dentaire médiocre (PE). ➡ Rhinorrhée muqueuse
➡ Fébricule ou Fº modérée. (visqueuse et claire),
➡ Douleur unilatérale légère. purulente ou muco-
➡ Haleine fétide. purulente.
➡ Enduit pultacé, friable, ➡ Ce n’est pas du pus (PN
recouvrant une ulcération altérés).
atone, à bords irréguliers ➡ Purulente =/= infection
et surélevés, non indurée. bactérienne.
➡ Réaction ggaire minime. ➡ Fièvre et rhinorrhée ne
sont pas des signes de
Biologie: surinfection bactérienne
➡ Association fusospirillaire.
ou FdR de CPC.
➡ NFS normale. ➡ Oropharynx
Évolution: in ammatoire.
➡ Bénigne en 8-10j++. ➡ Tympans congestifs.
➡ PPA.
On pose facilement le dc chez
➡ Syndrome de Lemierre.
un enfant entre 6 mois - 8 ans
Traitement: qui présente un syndrome
➡ Amoxicilline très e cace. infectieux brutal:
➡ Métronidazole en cas ➡ 38.5-39º de èvre,
d’allergie. matinale avec agitation.
➡ V ou D.
Chancre Clinique: ➡ Obstruction nasale avec
syphilitique ➡ Ulcération unilatérale mais rhinorrhée
repose sur une induration. mucopurulente =>
➡ Indolore. troubles graves de
➡ ADP plus importante avec l’alimentation.
gg central volumineux ➡ Surdité de transmission
entouré de gg de plus légère.
petite taille. ➡ ADP bilat et
➡ Treponema pallidum à douloureuses.
l’ultramicroscope. Examen clinique peu contributif
Rapport orogénital non protégé dont le but principal est
souvent retrouvé. d’éliminer un autre foyer
infectieux.
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Les prélèvements bactério Traitement ➡ VasoC par voie générale
nasal ou nasopharyngé ou viral ou nasale ne sont
ne sont pas indiqués. recommandés qu’à partir
de 15 ans.
Diagnostic Virale: ➡ AINS et CTC non
étiologique De loin la plus fréquente. indiqués.
➡ Rhinovirus. ➡ ATB n’ont aucune
➡ Coronavirus. in uence sur la durée
➡ VRS. des symptômes ni la
➡ In uenzae et prévention des CPC.
parain uenzae.
Ils induisent une immunité Complication ➡ OMA précoce chez
locale, de courte durée. s l’enfant de 6 mois à 2
Contagieux+++ ans.
➡ Ethmoïdite aiguë (jeune
Bactérienne: âge).
➡ Pneumocoque. ➡ Sinusite maxillaire après
➡ HI. 6 ans (tardive).
➡ Moraxella catarrhalis. ➡ CPC ganglionnaires.
➡ Staphylocoque. Justi ent la prescription d’ATB.
Font toutes partie de la ore ➡ Laryngites aiguës sous-
commensale du rhinopharynx glottiques ou striduleuse.
de l’enfant. ➡ Diarrhée, vomissement,
Évolution Pathologie bénigne d’évolution DHA du NRS.
spontanément favorable la ➡ CVS fébriles.
plupart du temps en 7-10j. Les IRB ne sont pas des cpc
La èvre disparaît au bout de des rhinopharyngites mais ces
3-4j. dernières sont des prodromes
La rhinorrhée et la toux ou des signes
persistent plus longtemps. accompagnateurs.

Symptômes évoquant une FdR:


surinfection bactérienne: ➡ ID constitutionnelle de
➡ Fièvre persistant > 3j ou l’enfant.
réapparaissant. ➡ ID post-varicelle.
➡ Persistante sans ➡ ID virale ou iatrogène.
amélioration des autres ➡ ATCD d’OMA récidivante.
symptômes > 10j. ➡ Vie en collectivité.
➡ Changement de ➡ Âge (6mois-4ans et >
comportement de 80ans).
l’enfant. ➡ Comorbidité (diabète et
➡ Otalgie, otorrhée. IC++).
➡ Conjonctivite purulente.
➡ Oedème palpébral.
➡ Troubles digestifs.
➡ Apparition ou persistance
d’une gêne respiratoire.
➡ CVS fébriles ou
hyperthermie maligne
(CPC de la èvre => pas
ATB).
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