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MASTER 1 PHARMACIE
Année universitaire 2022 – 2023
UNITE D’ENSEIGNEMENT :
ENSEIGNANT(S)
Dr BAGBILA W. P. Abraham H.
Maitre-Assistant en endocrinologie
SOUS-SECTION TITRE DE LA LEÇON
INSSA
Maladies non Diabète sucré (Généralités-Diagnostic-
transmissibles Complications)
Sous la supervision du
Pr T. Marceline YAMEOGO
Médecine interne INSSA
Le diabète sucré
Prérequis : Physiologie du métabolisme basal, Métabolisme des glucides, des protides et des lipides.
Objectifs
Introduction
1. Généralités
1.1. Définition
1.2. Intérêts
1.3. Epidémiologie
1.4. Classification
1.5. Physiopathologie
2. Diagnostic
3. Complications
Conclusion
Introduction
Le diabète sucré est une maladie chronique qui constitue un problème de santé publique dans le monde.
Sa progression est fulgurante. Aucun continent n’est épargné. Il est l’une des quatre maladies non
transmissibles ciblées par l’OMS.
I. Généralités
I.1.Définition
Le diabète ‘sucré’ est une maladie chronique grave qui se déclare lorsque le pancréas ne produit pas
suffisamment d’insuline (hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang, ou glycémie), ou
lorsque l’organisme n’est pas capable d’utiliser correctement l’insuline qu’il produit. Définition OMS
L’intolérance au glucose est une altération de la tolérance au glucose définit par une glycémie veineuse
à jeun comprise entre 1,1et 1,26g/l et une glycémie au cours de l’HGPO comprise entre 1,4 et 2g/l
L’hyperglycémie modérée à jeun est une altération de la glycémie à jeun définit par une glycémie
veineuse à jeun comprise entre 1,1et 1,26g/l et et une glycémie au cours de l’HGPO comprise entre 1,1
et 1,4g/l.
I.2. Intérêts
-Thérapeutique : Nouvelles molécules intéressantes Gliflozine, les analogues du GLP et les inhibiteurs
de la di peptidyl peptidase 4 (sitagliptine, vildagliptine) dont certaines molécules non disponibles.
Nouvelles insulines présentant des propriétés pharmacocinétiques très intéressantes
L’évolution exponentielle de la maladie dans les nombreux pays où le style de vie tend à se sédentariser
de la multiplicité des complications qu’elle engendre et du coût de sa prise en charge.
Dans le monde l’international diabètes Fédération (IDF) estimait à 537 millions le nombre de personnes
âgées de 20 à 79 ans vivants avec le diabète sucré. Les prévisions de 2045 font état de 784 millions de
cas de la même tranche d’âge. Au Burkina Faso, l’enquête steps 2013 estimait la prévalence du diabète
sucré à 4,8%.
I.4. Classification
-le diabète de type 2 qui représente plus de 90% de tous les types de diabètes.
I.5. Physiopathologie
Le diabète de type 1 est due à une destruction progressive des cellules des îlots de Langerhans par un
processus auto-immun silencieux plusieurs années avant le début du diabète (type 1A) dans ~ 90% des
cas et l’intervention de facteurs environnementaux déclenchant. Il survient sur un terrain génétique
prédisposé. En effet il existe une corrélation entre la présence de certains gènes et les phénotypes
diabétiques : ces gènes sont qualifiés de gènes de susceptibilité. Le diabète apparaît lorsque plus de 80
à 85 % des cellules betas sont détruites.
-Augmentation de la lipolyse
-Anomalies du stockage des lipides
2. Diagnostic
-Devant des signes du diabète (polyurie polydipsie, amaigrissement , polyphagies, asthénies, troubles
visuels…)
Le début est le plus souvent rapide, marqué par l’apparition soudaine d’un syndrome cardinal / DT1++ :
-de myalgies
-de troubles de la vue, à type d’hypermétropie (secondaire aux perturbations osmotiques du cristallin)
Si le diagnostic n’est pas porté à ce stade, l’évolution se fait vers l’acido-cétose. Dans le diabète de type
2, la découverte est souvent fortuite, chez un patient asymptomatique
Cétonurie positive
Hypertriglycéridémie fréquente
-Signes du diabète (polyurie, polydipsie, amaigrissement, polyphagie, asthenie, troubles visuels …) avec
une glycémie casuelle supérieure ou égale à 2g/l (11 mmol/l)
-Glycémie 2h après une charge de 75 g de glucose au cours d’une épreuve d’hyperglycémie provoquée
par voie orale supérieure ou égale à 2g/l (11 mmol/l)
-et/ou glycémie à 1 heure ≥ 1,80 g/L (10,0 mmol/L) au cours d’une HGPO avec 75 g de glucose,
-et/ou glycémie à 2 heures entre 1,53 et 1,99 g/L (8,5 – 11 mmol/L) au cours d’une HGPO avec 75 g de
glucose.
Recommandations au BF 2016
-Si Glycémie à jeun ≥ 0,92 g/L (5,1 mmol/L) quel que soit le terme: diabète gestationnel
Pied diabétique
Conclusion
Le diabète, état d’hyperglycémie chronique, est une maladie hétérogène, multifactorielle et polygénique