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Elaborépar Mr:ELBAHHARI
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objectifs du programme
Objectif général :
• Réduire la morbidité et la mortalité liées aux complications
dégénératives du diabète .
Objectifs spécifiques :
• Equiper la structure de prise en charge des diabétiques au niveau
provincial pour facilité l’accessibilité aux soins
• Standardiser la prise en charge des diabétique à l’échelle nationale par
l’élaboration des référentiels thérapeutiques pour l’enfants et l’adultes
• Mettre en place un programme d’éducation thérapeutique standard
des diabétiques
2
• - Organiser des compagnes de communication à
large échelle sur les facteurs de risque du diabète
3
Populations cibles
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Formation en diabétologie
BUT :
- Être capable d’assurer une prise en charge correcte des
patients diabétiques au niveau des centres de santé et
des hôpitaux de zones .
- pouvoir dépister et diagnostiquer un diabète .
- pouvoir différencier entre diabète de type1 diabète de
type2 .
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BUT (suite):
8
diabète
Définition :
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Diabète de type 1
10
Diabète de type 2
Le diabète de type 2 est défini par :
une glycémie supérieure à 1,26 g/l (7,0 mmol/l) après un jeûne
de 8 heures et vérifiée à deux reprises ;ou la présence de
symptômes de diabète (polyurie, polydipsie, amaigrissement)
associée à une glycémie (sur plasma veineux) supérieure ou
égale à 2 g/l (11,1 mmol/l) ;ou une glycémie (sur plasma veineux)
supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l) 2 heures après une
charge orale de 75 g de glucose.
Le diabète de type 2 représente 90% des diabètes rencontrés
dans le monde.
Il est en grande partie le résultat d’une surcharge pondérale et
de la sédentarité.
Récemment encore, ce type de diabète n’était observé que
chez l’adulte mais on le trouve désormais aussi chez l’enfant.
11
Les compétences à acquérir en diabétologie
12
Pouvoir instaurer le traitement adéquat et
l’adapter en fonction de l’équilibre glycémique
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Pouvoir assurer le suivi métabolique du diabétique
Pouvoir reconnaître et pendre en charge les complications
métaboliques
Reconnaître et prendre en charge une hyperglycémie
Reconnaitre et prendre en charge une céto-acidose
diabétique
Reconnaitre et prendre en charge une hyper-osmolarité
Rechercher systématiquement une infection
Pouvoir dépister les complications dégénératives :
Dépister les micro angiopathies
Dépister les néphropathies
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suite
Dépister la neuropathie
Dépister les complications neuropsychologiques
Dépister la macro angiopathie :
Dépister et traiter l HTA
Dépister l’artériopathie oblitérant des membres
inférieurs
Dépister les coronaropathies
Dépister le pieds diabétique
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POUVOIR DEPISTER ET DIAGNOSTIQUER UN DIABETE
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SUITE
-Antécédents d’intolérance aux hydrates de
carbone ou d’anomalie de la glycémie a jeun
-Présence de complications associes au diabète
-Maladie vasculaire
-Antécédents de diabète gestationnel
-Accouchement d’un enfant de poids de
naissance élevé
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Hypertension artérielle
Dyslipidémie
Surpoids
Obésité abdominale
Syndrome des ovaires poly kystiques
Acanthosis nigricans(voir image)
Schizophrénie
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Acanthosis nigricans
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les ovaires poly kystiques
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b. Moyens de dépistage:
Tous les trois ans chez les personnes
de 40 ans et plus, plus tôt et/ou plus
souvent en présence d’autres
facteurs de risque de diabète déjà
cites : sera réaliser une glycémie a
jeun ± une charge glycose à
75grammes
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C : Femme enceinte a faible risque : entre 24-28 semaines d’aménorrhée:
moyens de dépistage d’un diabète gestationnel:
le dépistage se fait par:
Test simplifie de O’Sullivan :glycémie 1h après 50g glucose per os:
-si G ≥2g/L: diagnostic certain .
-si G≥1,30g/L: diagnostic probable, faire HGPO(Hyperglycémie provoquée par voie orale)
pour confirmer
(HGPO) : 100g glucose per os, sur 3 h, sans modifier l’alimentation spontanée les jours
précédents : diagnostic si au moins 2 valeurs ≥ à:
- 0,95g/L à jeun
- 1,80g/L à 1h
- 1,55g/L à 2h
- 1,40g/L à 3h
Les testes sont inutiles si glycémie à jeun ≥ 1,26g/L
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Dépistage du diabète gestationnel :
Femme enceinte a risque élevé des la première consultation:
-Age ≥ 35ans
-Excès pondéral : IMC≥ 25kg/m2 avant
-diabète familial du premier degré
-antécédent d’accident vasculaire
-antécédent de diabète gestationnel
-antécédent d’accouchement d’un nouveau ne macrosome
-hypertension artérielle
-hypertriglycéridémie
-hyperglycémie modérée a jeun connue ou intolérance aux
hydrates de carbone
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Pouvoir différencier entre diabète de type 1 et diabète de type 2
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HbA1c:
Définition de l'hémoglobine glyquée
L’hémoglobine glyquée ou glycosylée (que l’on
note parfois HbA1c) est une forme particulière
d’hémoglobine, le pigment présent dans les
globules rouges qui permet de transporter
l’oxygène dans le sang.
Ainsi, l’hémoglobine glyquée est une
hémoglobine sur laquelle s'est fixée une
molécule de glucose.
Il existe un lien proportionnel entre le taux
d’HbA1c et le taux de glucose sanguin. Plus le
pourcentage d’hémoglobine glyquée dans le sang
est élevé, plus la glycémie (taux de glucose
dans le sang) moyenne est élevée.
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Corrélation approximative entre le taux de Hba1c
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Chez les sujets âgés ,il ne faut pas s’acharner à avoir un équilibre
parfait car il y a un risque important d’hypoglycemie .
2:pouvoir éduquer et expliquer les mesures hygiéno-diététiques:
a. Mesures diététiques:
- instaurer un régime hypo ou normo calorique en fonction du
poids ,de l’âge et de l’activité physique
- se rapprocher le plus possible du poids idéal , la ration glucidique
doit être à base de glucides complexes riches en fibres.
NB Les glucides complexes sont constitués de plusieurs molécules de glucides simples et sont
transformés en glucose au cours de la digestion. On les trouve dans le pain, les pâtes, le riz, les
céréales, certains légumes frais ou encore les légumes secs. Les fibres, contenues dans les fruits,
les légumes ou les céréales complètes, qui font partie des glucides, n’ont pas d’impact sur la
glycémie.
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mesures diététiques pour le diabète de types 1
-le diététique doit assurer un poids et une croissance
normaux chez l’enfant .
-si le poids est normal la ration calorique sera de 2400 cal/j
(30 a 50cal/kg/j)
-si le diabétique et maigri ,une alimentation riche devra
être instaurée jusqu’au retour à un poids idéal
-la répartition des calories entre les trois grandes variétés
de nutriments sera normale:
glucides: 55% de la ration calorique quotidienne soit 200
à300 g/j
Lipides: 30%de la ration calorique quotidienne
Protides: 15% de la ration calorique quotidienne
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Mesures diététiques pour le diabète de types 2:
S’il existe une obésité associée au diabète ;un régime
hypocalorique est fondamental. Les principaux points sont:
- fractionnement de la ration alimentaire au cours de la journée
en trois repas pris à des heures régulières.
- suppression des sucres simples au profil des glucides lents
apport de fibres alimentaires
- réduction de la ration lipidique globale au détriment des
graisses saturées d’origine animale
- suppression des boissons alcoolisées et sucrées
- restriction modérée des apports sodés
NB : Les acides gras saturés proviennent surtout du règne animal (beurre, crème,
graisse de porc, d'oie, de bœuf ou de canard, etc.) mais on les trouve également dans
certains produits végétaux (huile de coco).
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La ration calorique est déterminée en fonction du
poids ,de l’activité physique ,de l'Age et des
circonstancesphysiologiques(grossesse,allaitement):
chez un sujet obèse , il faut recommander un régime
hypocalorique par rapport à sa ration antérieure ,il
sera poursuivi jusqu’au retour à un poids normal et la
surveillance diététique sera maintenue à vie.
Pas de régime en ambulatoire inferieur à 1000-1200
cal/j
Pas de régime inferieur à 1800 cal/j chez la femme
enceinte même obèse.
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La répartition des calories sera normale:
Glucides : 55% de la ration calorique quotidienne
Lipides : 30% de la ration calorique quotidienne
Protides : 15% de la ration calorique quotidienne
b- activité physique régulière:
-Au moins 150 minutes d’exercice par semaine et ne pas raster
inactif plus de deux jours de suite
-avant qu’une personne diabétique commence à faire des
exercices plus intenses que la marche ,doit s’assurer qu’elle ne
présente pas d troubles qui pourraient conte –indiquer certains
types d’exercices ,l’exposer des blessures ou être associes à un
risque accru de maladies cardiovasculaires.
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3 : reconnaitre les classes thérapeutique en diabétologie:
a. Antidiabétiques oraux (utilises dans le traitement oral du
diabète de type2)
les biguanides :metformine
présentation:
-glucophage 500 mg
-glucophage 850 mg
-glucophage 1000 mg
-glycan 500 mg 850mg
-ADO 850 mg
-stagid ++
Mécanisme d'action : Le mécanisme d'action des biguanides n'est pas totalement compris. Largement
utilisée dans les cas de diabètes de type 2, la metformine est considérée comme accroissant la sensibilité
à l'insuline in vivo, résultant en la réduction des concentrations en sucres dans le sang, augmentant
l'absorption du glucose et diminuant la néoglucogenèse(ou gluconéogenèse = synthèse de glucose à
partir de composés non glucidiques).
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Indications:
-en 1ere intention après échec des mesures hygiéno-diététiques
-ou en association avec les sulfamides en cas d’équilibre glycémique non
satisfaisant sous monothérapie + mesures d’hygiéno-diététiques
Contre indications:
- Insuffisance rénale
-Insuffisance hépatique
-Affection aigue ou chronique susceptible d’entrainer une hypoxie tissulaire
sévère(insuffisance cardiaque ou respiratoire ,infarctus de myocarde
récent…)
-Grossesse
Posologie et précautions d’emploi :
- elle doit être progressivement croissante (pour atténuer les effets
secondaires) avec une dose optimale de 2g/J(dose journalière maximale 2000
mg par jour en 3prises)
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- la prise du médicament se fait au milieu du repas
-arrêt immédiat de la metformine en cas d’affection médicale
sévère(nécrose myocardique ,broncho-pneumopathie…)
-arrêt 48h avant et après une anesthésie générale, une intervention
chirurgicale ou une radiographie nécessitant une injection d’un
produit de contraste
Effets secondaires:
-troubles digestifs
-acidose lactique exceptionnelle mais redoutable favorisée par une
insuffisance rénale,hépatique, hypoxie tissulaire ,injection d’un
produit de contraste iode …
-réaction allergique rare : rash ,prurit.
NB .L'acide lactique est une substance produite par les globules rouges, les cellules musculaires, les
reins, les cellules de la peau, mais aussi celles du cœur, lors de la dégradation anaérobie du glucose.
L'acidose lactique est un trouble de l'équilibre acido-basique du corps (acidose) due à un excès d'acide
lactique.
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Sulfamides hypoglycemiants (médicaments insulinosecreteurs)
Le mécanisme d’action des sulfamides hypoglycémiants (augmentation de
l’insulinosecrétion) est tout à fait complémentaire de celui des biguanides qui
améliorent la sensibilité à l’insuline. Enfin, les sulfamides hypoglycémiants n’ont
leur place que dans les situations où une insulinosécrétion résiduelle est présente
(aucun intérêt pour le diabète de type 2 insulinorequerant ou le diabète de type 1
qui nécessitent donc une insulinothérapie).
présentations et posologie:
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- La posologie doit être croissante en fonction de
l’équilibre glycémique
- la prise du médicament se fait avant les repas
- intérêt de l’observance avec la monoprise
les indications:
-les sulfamides sont indiquées en 2eme intention après échec
des mesures hygiéno-diététiques en plus de la metformine à
dose maximale
- ou après échec des mesures hygiéno-diététiques avec contre
indication à la metformine
contres- indications
-allergies aux sulfamides
-grossesse
-insuffisance rénale
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- insuffisance hépato –cellulaire
- éthylisme chronique
- précaution avec certains médicaments qui augmentent l’action des sulfamides d’où le risque
d’hypoglycémie ex : sulfamides
Antibactériens , phénobarbital, clofirbate, chloramphénical, AINS, anti-vit k
incidents:
-hypoglycémie parfois redoutable, d’où respect des modalités de prescription
et éducation du patient car leur action est souvent prolongée et récidivante.
-intolérance digestive: rare
-incidents allergiques cutanés
-toxicité médullaire osseuse
NB:
éthylisme chronique Intoxication chronique par l'alcool éthylique, dont l'ingestion à doses faibles, mais répétées, sans provoquer
d'ivresse, détermine des lésions graves.
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Autres classes thérapeutiques:
les inhibiteurs de la glucoside:Acarbose (Glucor cp 50 et 100mg)
(inhibiteur de l’absorption des glucides):
-Peuvent être utilises chez le diabète de types 2 en visant le contrôle des
pics hypoglycémiques postprandiaux
-doit être utilisé a dose progressive
- effets secondaires digestifs :météorisme, diarrhée…
-peut être associe aux autres médicaments oraux ,voire à l’insuline.
-Glinides (insolinosécréteurs): repaglinide(novonorm cp 0,5-1,2mg)
-peuvent être utilisées chez le diabétique de types 2 débutant avec
hyperglycémie à jeun peu élevée, patients âgées ,sujets exposes à un
risque d’hypoglycémie , en cas d’isuffisance rénale légère à modérée
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En bithérapie orale en association à la metformine, chez les
patients ( en particulier ceux en surcharge pondérale )
insuffisamment équilibrés par la metformine en monothérapie à
dose maximale tolérée. A un sulfamide hypoglycémiant
uniquement chez les patients intolérants à la metformine ou pour
lesquels la metformine est contre indiquée et qui insuffisamment
contrôlés par un sulfamide hypoglycémiant.
En trithérapie orale si HbA1C < 8,5% en association à la
metformine et un sulfamide hypoglycémiant chez les patients ( en
particulier ceux en surcharge pondérale ) qui sont insuffisamment
controlés par une bithérapie.
Contre indiquée en cas :
1) insuffisance cardiaque
2) insuffisance hépatique
3) antécédents personnels de polypose colique
4) antécédents familiaux de cancer du colon. 41
Effet secondaire :
hépato toxicité
prise pondérale
rétention hydro sodée avec prise pondérale
décompensation d’une insuffisance cardiaque
Incrétines : la sitagliptine (voir def plaque suivante)
januvia 100 mg
janumet 50 mg ( metformine )50mg/1000mg
- La dose recommandée de januvia est de 100 mg par jour sous forme de
monothérapie ou en traitement combiné avec la metformine.
- Januvia peut être pris au cour des repas ou en dehors de ceux-ci.
- Chez les personnes avec insuffisance rénale modérée à sévère la dose, Elle
doit être diminuée à 50 mg voire 25 mg.
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Définition des incrétines
Les modulateurs des incrétines sont des traitements injectables,
utilisés dans la prise en charge du diabète de type 2.
Ces antidiabétiques appartiennent à la famille des
insulinosécréteurs.
Ce sont les derniers-nés des antidiabétiques.
Comment agissent les modulateurs des incrétines ?
Les incrétines sont des hormones sécrétées par le tube digestif.
Elles sont libérées lorsque nous absorbons de la
nourriture,provoquant alors la sécrétion d'insuline par le pancréas.
Les modulateurs des incrétines vont agir en bloquant une enzyme qui dégrade les incrétines - le
DPP4 - ou en favorisant la sécrétion de l'incrétine GLP1 (pour glucagon-like peptide 1), qui à son
tour stimule la production d'insuline. Ces traitements vont également ralentir la vidange gastrique.
Ils peuvent aussi entraîner une diminution de l'appétit et une perte de poids.
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b- insulinothérapie :
les différents types d’insuline :
Il existe des insulines humaines et
analogue de l’insuline humaine
A durée d’action rapide, intermédiaire
et prolongée.
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Nom de spécialité Pic sérique Duré d’action
début Fin
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Insuline NPH
. Insuline à durée intermédiaire qui a une action
de plus ou moins 12 heures. Son nom signifie
Neutral Protamine Hagedorn.
Insuline humaine HM
issue du génie génétique .
Novo Nordisk nomme ces spécialités
avec un HM : Ex. Insulatard HM.
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L’isulinothérapie :
- est le traitement du diabétique de type 1.
- peut être instaurée chez un diabétique de type 2 :
en cas d’échec du traitement oral maximal et bien conduit
en cas de contre indication aux ADO avec échec des mesures
hygiéno-diététiques.
en cas des signes d’insulino-carance.
- peut être transitoire chez un diabétique de type 2 :
Lors d’un épisode infectieux
En préopératoire
Lors d’une grossesse
En cas de traitement
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Le schéma thérapeutique (nombre d’injection):
Dans le schéma thérapeutique, certains éléments sont à
considérer :
- l'âge du sujet
- le type du diabète
- les condition psychosociales
-les objectifs thérapeutiques
- L’existence au non de complication vasculaire
-Le nombre d’ injection quotidiennes d’insuline
conditionne le type d’insuline à utiliser et ceci dépend
des différents objectifs thérapeutiques : bed time,
schéma à deux ou plusieurs injections.
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insulinothérapie optimalisée dans les
cas ou le contrôle doit être très stricte
:
- si les espérances de vie est inférieure à 10-15 ans
- diabétique enceinte ou désirant une
grossesse
- s’il existe une complication dégénérative
évolutive
- situation transitoire telle intervention
chirurgicale, infection
Un meilleur contrôle doit être obtenu si l’ espérance de vie le justifie et aussi pour éviter les
complications métaboliques aigues tout en assurant une autonomie et des conditions de vie
acceptables :
deux injection par jour d’insuline intermédiaire ou pré-mélangée soit 2 injection/sJ
I . pré-mélangée ou intermédiaire I . pré-mélangée ou intermédiaire
Matin Soir
50
Le 3éme schéma à pour objectif le confort du
malade : en cas de vieillesse, handicap-physique ou
socioculturel. La normo-glycémie ne doit pas être
l’objectif thérapeutique car sa recherche fait courir
des risques graves à ces diabétiques :
Une injection : insulino bed time plus ou moine ADO
ADO + I. intermédiaire ou analogue à action à 22h
4 ) savoir la manière de ces différentes classes :
recommandation de prescription
a) diabète de type 1 : insulinothérapie
b) diabète de type 2 : algorithme simple à suivre
dans le traitement de diabète de type 2
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POUVOIR ASSURER LE SUIVIE METABOLIQUE DU DIBETIQUE
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Pouvoir reconnaitre et prendre en charge les complications
métaboliques aigues
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L’hypoglycémie(signes)
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TABLEAU 3 : les symptômes de l’hypoglycémie
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La gravité de l’ hypoglycémie est en fonction des
manifistations cliniques, On distingue :
L’hypoglycémie légère : présence des symptômes
autonomes, la personne est en mesure de se traiter
elle-même.
L’hypoglycémie modérée : présence de symptômes
autonomes et neuroglycopéniques. La personne est en
mesure de se traiter elle-même.
L’hypoglycémie grave : la personne a besoin d’ aide
et risque de perdre connaissance. La glycémie est
habituellement < 0,50 g/l
57
2-Traitement :
Devant une hypoglycémie, il faut arrêter toute activité.
En cas d’hypoglycémie légère ou modérée :
ingestion de 15 g de glucide par voie orale, On demande au
patient d’ attendre 15minutes, de mesurer sa glycémie à nouveau
et d’ingérer encore 15g de glucides si la glycemie demeure < 0,70
g/l.
En cas d’hypoglycémie grave chez une personne consciente :
ingestion de 20g de glucides. On doit suggérer au patient
d’attendre 15 minutes, de mesurer sa glycémie à nouveau et
d’ingérer encore 15g de glycose si sa glycémie demeure <0,70
g/l.
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En cas d’hypoglycémie grave chez une personne
inconsciente :
administration de 10 à 25 g de glucose ( 30 à 50
cc de sérum glucosé à 30% ) par voie
intraveineuse pendant une à 3 minutes.
Afin de prévenir des hypoglycémies répétées
une fois la glycémie corrigée, la personne doit
prendre le repas ou la collation habituellement
prévu à ce moment de la journée ou prendre
une collation ( contenant 15 g de glucides et
une source de protéines ) si le prochaine repas
est dans plus d’une heure.
59
NB :
ne pas utiliser pour le resucrage les fruits,
chocolat, laitage, jus de fruits frais…
en cas d ’ hypoglycémie survenant chez un
patient traité par sulfamides hypoglycémiants, il
faut arrêter ou diminuer le posologie de ce
médicament et chercher l’association à un
médicament potentialisant l ’effet des sulfamides
hypoglycémiants ( salicylés, AVK, sulfamides
diurétiques ou antibiotiques allopurinol…).
60
L'allopurinol(définition)
est un médicament hypo-
uricémiant, faisant baisser l'uricémie
(concentration sérique en acide
urique) et soignant la maladie
goutteuse.
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Apport potassique en fonction de kaliémie répétée :
si k+< 3 meq/l 4g de kcl/l (voie veineuse prép,inj à 4g/l)
si k+ entre 3 et 5 meq/l 2 à 3g de kcl/l (iv prép;inj à 2-3 g/l)
si k+ supérieur à 5 meq/l pas de kcl
meq : milliéquivalent(concentration d’une solution de n/1000)
Traitement étiologique :
- reconnaitre et prendre en charge une hyper-osmolarité :
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Osmolarité(rappel)
Définition : L'osmolarité est définie comme le nombre de particules
osmotiquement actives par litre de solution, c'est-à-dire, plus exactement, le
nombre de moles en solution qui interviennent dans la pression osmotique
s'exerçant sur une membrane lorsque le phénomène d'osmose se produit. ...
Elle se mesure en osmole par litre.
La mole est une unité de comptage, au même titre que la centaine, la vingtaine ou la douzaine,
mais qui ne sert qu’à compter les atomes ou les molécules. Elle a la particularité d’être immense
(environ six cent mille milliards de milliards d'unités )
Hydratation intracellulaire
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Traitement :
- hospitalisation en réanimation
- mise en condition : voies veineuse, sonde urinaire ( si trouble de conscience,
globe vésical, absence de diurèse), sonde nasogastrique si vomissements
importants…
- réhydratation prudente selon le terrain : 6 à 10 litre de sérum salé isotonique
ou hypotonique à 4,5%.
1ére heure : 1 litre
1 à 4 heures : 2 à 3litre
4à 24 heures : 4 à 6litre
- insulinothérapie intraveineuse : 2à 3 unité/heure à la seringue électronique
ou 10 UI en SC en maintenant la glycémie sup à 2,5 g/l selon les glycémies
capilaires horaire.
-surveillance clinique ( conscience, TA, pouls, T°…) et biologique
( ionogramme)
-Héparinothérapie préventive.
-Traitement de la cause
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Rechercher systématiquement une infection
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Pouvoir dépister les complications dégénératives
Le bilan annuel dés le diagnostique chez le DT2 et après 5 ans d’ évolution chez le
DT1
1) dépister les micro angiopathies :
a) Dépister et prévenir la néphropathie
On entend habituellement par néphropathie diabétique la glomérulopathie qui fais
partie des complications de lamicroangiopathie, et dont la première manifestation
clinique est l’ augmentation de l’albumine
histoire de la maladie, symptômes
Stade I :
néphropathie fonctionnelle
pas de lésion historique
pas des signe clinique : pression artérielle normale
albuminurie normale (< 30 mg/24h, soit environ 20 mg/l )
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Stade II : lésion rénale histologique sans traduction clinique
Stade III : néphropathie incipiens
_Augmentation de filtration glomérulaire
_ Augmentation de l’albuminurie sup à 30mg/24h
_ Augmentation annuelle de la pression artérielle de 3 à 4 mm hg
Stade IV : néphropathie clinique
_ Albuminurie sup à 300mg/24h
_ Lésion histologique : dépôts mésangiaux, hyalinose artériolaire
_ diminution progressive de la filtration glomérulaire
_ hypertension artérielle
Stade V : insuffisance rénale terminale
_ Obstruction glomérulaires
_ filtration glomérulaire < 10ml/mn
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- On évoque le diagnostic de néphropathie diabétique lorsque la micro
albuminurie est sup à 30 mg/24h
- Cette mesure sera répétée 2 fois sur 6 mois pour confirmer le diagnostic.
Elle peut être faussement positive en cas de :
_ Déséquilibre aigue du diabète
_ Infection urinaire
_ Activité physique intense
_ Poussée d’insuffisance cardiaque
_ Régime hyper protidique
Traitement :
Au stade de néphropathie incipiens :
-Equilibre parfait du diabète ( HbA1c < 7% )
-Objectif TA < 13O/80 (voire 125/75 pour certains )
70
RAPPEL néphropathie incipiens
La néphropathie diabétique passe par 5 stades décrits par Mogensen dans le diabète de type 1
Le premier stade se caractérise par une néphropathie fonctionnelle avec augmentation de la taille
des reins, du volume glomérulaire et de la filtration glomérulaire.
Au second stade apparaissent des lésions rénales histologiques .
Le stade III, tournant évolutif majeur ; correspond à la néphropathie incipiens définie par l’apparition
d’une microalbuminurie (excrétion urinaire d’albumine de 30 à 300 mg/24 h ([Lire] ) et d’une
élévation de la pression artérielle.
A ce stade le risque d'évolution vers l'insuffisance rénale existe ainsi qu'un risque cardio- vasculaire
accru.
Au stade IV, la néphropathie est avérée avec présence d’une macroalbuminurie ou protéinurie
(excrétion urinaire d’albumine dépassant 300 mg/24 h), de lésions histologiques touchant les artères
glomérulaires , d’une diminution de la filtration glomérulaire, d’une protéinurie croissante et d’une
hypertension artérielle (> 140/90 mm Hg).
le stade V est celui de l’IRT (débit de filtration glomérulaire < 15 ml/min) et nécessite la mise en
dialyse. Rappelons qu’un débit de filtration glomérulaire (DFG) entre 30 et 59 ml/min caractérise
l’insuffisance rénale chronique (IRC) modérée et un DFG entre 15 et 29 ml/min, une IRC sévère.
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néphropathie
72
73
- IEC ou antagoniste de récepteur de l’angiotensin 2 à dose maximale tolérée même en
l’absence d’HTA (ces médicaments ont fait la preuve de leur effet néphroprotecteur
indépendamment de leur effet tensionnel )
- Arrêt du tabac
Traitement d’une éventuellement dyslipidémie
Au stade de néphropathie clinique :
- Le plus important est le traitement anti-HTA : recourir à 3 ou 4 médicaments
antihypertenseurs, pour obtenir une TA < ou = 125/25 mm Hg
- Équilibre acceptable du diabète (HbA1c < 7,5% ), tenant compte du risque
d’hypoglycémie en cas d’insuffisance rénale
- Régime hypoprotidique
- Traitement d’une dyslipidémie tenant compte de la clearance de la créatinine
- Arrêt de tabac
-Traitement des anomalies induites par l’insuffisance rénale chronique ( anémie,
hypocalcémie )
-Traitement des infections urinaires
74
Surveillance de son efficacité :
77
78
La macula , ou tache jaune, est la zone de la
rétine caractérisée par une concentration
maximale de cônes. Située au fond de l'œil, dans
l'axe de la pupille, la macula a un diamètre
d'environ 5,5 mm . La macula permet la vision
des détails en éclairage diurne(le jour).
79
Rétinopathie diabétique
FD normal
80
Rétinopathie diabétique non proliférante minime
81
rétinopathie
82
Anévrisme Poche résultant de l'altération de la paroi d'une artère.
Une rupture d'anévrisme.
83
84
85
Quel renseignement doit fournir le médecin qui
adresse un diabétique à un ophtalmologiste ?
Pas de rétinopathie
Rétinopathie diabétique non proliférante
Rétinopathie pré-proliférante
Rétinopathie proliférante
Maculopathie
87
Le traitement de rétinopathie:
Equilibration de diabète et traitement de
l’hypertension artérielle sont les meilleurs préventifs
de la rétinopathie diabétique. Lorsqu’il existe une
rétinopathie évolutive, ils sont indiqués en
complément du traitement ophtalmologie .
Cependant, l’amélioration rapide de l’équilibre
métabolique peut initialement être responsable d’une
aggravation transitoire de la rétinopathie. Il convient
donc d’améliorer l’équilibre glycémique de manière
progressive (sur au moins deux mois ), en cas de
suspicion de rétinopathie.
88
Le traitement par deux indications :
• La photo-coagulation rétinienne au
lazer est indiquée lorsqu’il existe une
rétinopathie proliférante débutante,
avant la survenue d’une prolifération
pré-rétinienne responsable
d’hémorragie.
• La maculopathie oedémateuse.
89
RAPPEL Définition du terme Rétinopathie proliférante :
La rétinopathie diabétique est une des complications du diabète sucré.
Elle s'inscrit dans le cadre plus général des microangiopathies du diabète.
Détectée par un examen systématique du fond de l'oeil, la rétinopathie
diabétique au stade initial ne s'accompagne d'aucun symptôme, mais son
évolution peut se faire vers une perte progressive de l'acuité visuelle pour
aboutir à une cécité.
En l'absence de traitement efficace de la perturbation glycémique, les
lésions vasculaires des capillaires vont se majorer avec ischémie,
hémorragies et oedème.
A un stade plus évolué, la formation de néo-vaisseaux aboutit à la
rétinopathie proliférante.
La rupture de ces néo-vaisseaux, fragiles, peut provoquer des
hémorragies dans le vitré, des décollements de la rétine(voir) image).
90
Rythme de surveillance : en présence de
rétinopathie :
Déterminer la gravité de la rétinopathie et la fréquence
de la surveillance
Traiter au laser la rétinopathie menaçant la vue
Vérifier le contrôle de la glycémie, la maitrise de la TA et
les taux de liquides
Faire le dépistage des autres complications du diabète
en l’absence de rétinopathie :
Diabète de type1 : refaire le dépistage une fois par an
Diabète de type 2 : refaire le dépistage tous les ans ou
les deux ans si équilibré
Vérifier le contrôle de la glycémie, la maîtrise de la TA et
les taux de lipides 91
Décollement de la rétine
92
Autres complications ophtalmologiques fréquentes du
diabète, indépendante de l’existence d’une
rétinopathie
- la cataracte
- glaucome à angle ouvert
- trouble de réfraction
- paralysie oculomotrice
- névrite optique chronique
93
NB: Conseils au diabétique qui va en consultation
d’ophtalmologie
94
c) Dépister les neuropathies :
Les neuropathies diabétiques peuvent être isolées
ou associées à la rétinopathie ( triopathie : œil -
pied –rein ).
On distingue :
1) les poly-neuropathies diabétiques
2) les mono-neuropathies et mono-neuropathies
multiples
3) la neuropathie végétative
95
Le traitement de la neuropathie douloureuse est
symptomatique, il repose sur :
- Equilibration aussi bonne que possible de diabète.
- utilisation d’antalgique simple ( paracétamol, acide salicylique,
anti-inflammatoire non stéroïdien ) .
-utilisation d’antidéprésseurs tricycliques(anafranyl,laroxyl…) en
commençant par une posologie de 10 à 25 mg par jour jusqu'à 50 à
100 mg /j , et la dose utile est à poursuivre pendant au moins 3
semaines avant de conclure à une inefficacité du traitement.
- les antidépresseurs non tricycliques type fluoxétine.
- les anticonvulsivants ( ex: TEGRETOL ), à posologie
progressivement croissante.
96
d) Pouvoir dépister les complications
neuropsychologiques :
Chez les personnes diabétiques, il faut procéder
régulièrement au dépistage de la détresse
psychologique infra clinique et des troubles
psychiatriques
Quand un diagnostic de dépression, d’anxiété
ou de troubles de l’allimentation est posé ou
suspecté, il faut adresser le patient à un
professionnel de santé mentale
97
2) dépister la macro angiopathie :
98
b) Dépister la coronaropathie :
- signe clinique
- ECG/an et si normal épreuve d’effort
Le dépistage précoce de la coronaropathie permet de
prolonger l’espace de vie et d’améliorer la qualité de vie en
prévenant l’infarctus du myocarde et l’insuffisance cardiaque.
Chez les personnes suivantes, il faut effectuer un ECG de repos
au départ :
les personnes de plus de 40 ans
les personne dont le diabète remonte à plus de 15 ans
les personnes qui présentent une hypertension ou une
protéinurie ou chez qui les pouls sont faibles ou il y a des
souffles vasculaire
99
RAPPEL
L'athérosclérose (du grec athêra
signifiant « bouillie » et scleros
signifiant « dur »), ou artériosclérose,
est une maladie touchant les artères
de gros et moyen calibre et
caractérisée par l'apparition de
plaques d'athérome
100
a) Dépister et traiter l’hypertension artérielle :
On parle d’une hypertension artérielle chez le diabétique lorsque
sa pression artérielle sup ou égale 133/ 80 mm Hg et si présence
de néphropathie sup ou égale 125/75 mm hg.
La tension artérielle doit être mesurée à toutes les consultations
relatives au diabète en vue de dépistage de l’hypertension
La TA doit être mesurée par sphingomanométre à mercure,
après 5 minutes de repos en dehors de toute consommation de
tabac ou de café
Il faut envisager les intervention axées sur le mode de vie
Les médicaments suivants sont recommandés :IEC ou ARAII
Si une dose standard d’un seul antihypertenseur ne produit pas la
TA visée, un ou plusieurs autres antihypertenseurs doivent être
ajoutés
NB:ARA II : les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II
101
coronopathie
102
Il faut rechercher la coronaropathie chez les personnes diabétiques en
effectuant d’ordre une épreuve d’effort :
103
Il faut effectuer une échographie sous stimulation
pharmacologique ou une scintigraphie de perfusion (voir déf au
plaque suivante)chez :
Les personnes diabétiques quand un ECG d’effort ne peut être
effectué en raison
- anomalies ECG au repos
- ne peuvent faire d’exercice
C) Dépister l’artériopathie oblitérant des membres inférieurs :
elle est plus précoce, plus fréquente et plus sévère chez le
diabétique
signes fonctionnels :
- claudication intermittente
- douleur au repos
- troubles trophiques
104
rappel définitions
scintigraphie de perfusion : La scintigraphie myocardique est un examen qui
permet d’évaluer la perfusion myocardique (c’est-à-dire la qualité de
l’irrigation par les artères, les coronaires), et ainsi de faire le diagnostic de
maladie coronaire
claudication intermittente : Le terme de claudication intermittente désigne
une douleur ou une faiblesse musculaire survenant lors de la marche et
imposant l'arrêt de l'effort (on se base alors sur le périmètre de marche pour
en évaluer la sévérité)
.causes :
vasculaires :(dues à une obstruction de la lumière artérielle (arteriopathie
oblitérante des membres inférieurs ou AOMI) par athérosclérose.
Neurologiques: due à une compression de la moelle épinière ou des nerfs
Articulaire
105
Dépistage :
- recherche de pouls
- auscultation des gros vaisseaux
- trophicité des téguments
Une lésion minime peut passer inaperçue, s’infecter
et aboutir à une amputation en quelque jours
- éduquer le patient
- inspecter le pied du diabétique/an
Il doit être effectué au moins une fois par année par
les pourvoyeurs des soins et plus souvent chez les
personnes à haut risque l’évaluation par les
pourvoyeurs de soins doit comprendre la recherche
des anomalies de la structures, de la neuropathie, de
la maladie artérielle périphérique, des ulcères 106
Pouvoir éduquer le patient diabétique (début):
108
3) l’importance de l’exercice physique et son
adaptation avec le traitement et
l’alimentation:
Impact positif sur l’équilibre
glycémique et la qualité de vie
du patient diabétique
Mais risque d’hypoglycémie
( très élevé chez les patients
traités par l’insuline)
109
Règle de sécurité :
Eviter les sports violents et de compétition diabétique
- ne pas cacher le fait d’être diabétique
- programmer l’heure de sport
- Avoir à sa disposition tjrs des morceaux de sucre
-Boire avant d ’avoir soif
En cas d’activité physique programmée :
soit prendre une collation supplémentaire en sucre lent une
heure avant l’effort.
soit, si le traitement est à base d’insuline, diminuer la dose qui
couvre la période de l’effort en évitant l’injection de l’insuline
au voisinage des muscles qui seront sollicité par l’effort
physique, car elle risque d’ être plus rapidement active.
110
4)Education de patient mis sous insulinothérapie :
L’ insuline doit être conservée à une température
comprise entre 2 à 8°c
le patient doit apprendre à s’auto injecter
utiliser des seringues micro fines graduées en unités
l’injection se fait en SC perpendiculaire à la peau
les zones d’injections : région sous ombilicale,
cuisses, région tricipitales
Le point d’ injection doit varier à chaque injection
connaitre les signes d’hypoglycémie et les mesures
de resucrage
Apprendre au patient l’auto contrôle glycémique
pour ajustement des doses d’insuline
111
Les zones d’injection d’insuline
112
Zones d’injection d’insuline
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Technique d’injection
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115
Seringues à insulines
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lipodystrophies
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Rappel Les symptômes de l'hypoglycémie
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pouvoir identifier les patients à référer
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amputations
121
fin
Prévenir mieux que
guérir
Merci pour votre
attention
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