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Le programme national de lutte contre le diabète

Elaborépar Mr:ELBAHHARI

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objectifs du programme

Objectif général :
• Réduire la morbidité et la mortalité liées aux complications
dégénératives du diabète .
Objectifs spécifiques :
• Equiper la structure de prise en charge des diabétiques au niveau
provincial pour facilité l’accessibilité aux soins
• Standardiser la prise en charge des diabétique à l’échelle nationale par
l’élaboration des référentiels thérapeutiques pour l’enfants et l’adultes
• Mettre en place un programme d’éducation thérapeutique standard
des diabétiques

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• - Organiser des compagnes de communication à
large échelle sur les facteurs de risque du diabète

• - Prévenir le diabète chez les groupes à risque par


le dépistage précoce
• -Actualiser les données épidémiologiques
relatives au diabète ( système d’ information et
enquête épidémiologiques nationale )


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Populations cibles

Les Diabétiques (enfants et adultes).


Les personnes à risque :
 Femmes enceints
 Personnes hypertendues
 personnes obèses
 personnes âgées plus de 40 ans
Population en générale.
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PRINCIPAUX INDICATEURS D’EVALUATION

 Nombre de structures de prise en charge


du diabète.
 Nombre de diabétiques prise en charge
pare les structures de soins du ministère
de la santé.
 Nombre de sessions de formation des
professionnels de santé sur la prise en
charge du diabète
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INDICATEURS (SUITE)
-Taux de détection de diabète dans la consultation curative:
Taux = nombre total général des nouveaux cas de diabète x 100
total des nouveaux cas de consultations curatives
- Proportion des cas de DID : en urbain et en rural
- Proportion des cas de DNID : en urbain et en rural
- Incidence cumulé de diabète :
taux = nombre de nouveaux cas de diabète survenus pendant l’année x 100
Population totale exposée
- Prévalence de diabète :
taux = nouveaux dépistés +anciens cas x 100
Population générale
- proportion des complications vues :
taux = nombre de cas de complication vues x 100
Nombre de cas de diabète dépistés ( NC+AC)
- % de complications référés :
taux = nombre de cas compliqués référés x 100
Nombre de cas compliqués

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Formation en diabétologie

 BUT :
- Être capable d’assurer une prise en charge correcte des
patients diabétiques au niveau des centres de santé et
des hôpitaux de zones .
- pouvoir dépister et diagnostiquer un diabète .
- pouvoir différencier entre diabète de type1 diabète de
type2 .

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 BUT (suite):

 Pouvoir instaurer le traitement adéquat et


l’adapter en fonction de l’équilibre glycémique .
 Pouvoir assurer le suivi métabolique du diabète
 pouvoir dépister les complications .
 Pouvoir identifier les patients a référer .

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diabète
 Définition :

Le diabète est une maladie chronique qui survient


lorsque le pancréas ne produit pas assez d'insuline ou
lorsque l'organisme n'est pas capable d'utiliser
efficacement l'insuline qu'il produit. Cela se traduit par
un taux de sucre dans le sang (glycémie) élevé : on parle
d’hyperglycémie . L’OMS prévoit qu’en 2030, le diabète
soit la septième cause de décès dans le monde.
Il existe 2 types de diabète :

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Diabète de type 1

Le diabète de type 1 (précédemment connu


sous le nom de diabète insulinodépendant ou
juvénile) est caractérisé par un déficit complet
de sécrétion d’insuline et exige une
administration quotidienne de cette dernière.
La cause de diabète de type 1 n'est pas connue,
et en l'état actuel des connaissances, il n'est pas
évitable.

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Diabète de type 2
Le diabète de type 2 est défini par :
 une glycémie supérieure à 1,26 g/l (7,0 mmol/l) après un jeûne
de 8 heures et vérifiée à deux reprises ;ou la présence de
symptômes de diabète (polyurie, polydipsie, amaigrissement)
associée à une glycémie (sur plasma veineux) supérieure ou
égale à 2 g/l (11,1 mmol/l) ;ou une glycémie (sur plasma veineux)
supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l) 2 heures après une
charge orale de 75 g de glucose.
 Le diabète de type 2 représente 90% des diabètes rencontrés
dans le monde.
 Il est en grande partie le résultat d’une surcharge pondérale et
de la sédentarité.
 Récemment encore, ce type de diabète n’était observé que
chez l’adulte mais on le trouve désormais aussi chez l’enfant.
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Les compétences à acquérir en diabétologie

 Pouvoir dépister et diagnostiquer un diabète :


1. Dépister les sujets à risque de développer un
diabète de type 2
2. Dépister un diabète gestationnel
3. Reconnaître les signes cliniques
4. Confirme par la biologie
 Pouvoir différencier entre diabète de type 1
et diabète de type 2 :

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Pouvoir instaurer le traitement adéquat et
l’adapter en fonction de l’équilibre glycémique

1. Instaurer des objectifs thérapeutiques


2. Pouvoir expliquer les mesures hygiéno-
diététiques
3. Reconnaître les classes thérapeutiques en
diabétologie
4. Savoir manière ces différentes classes

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 Pouvoir assurer le suivi métabolique du diabétique
 Pouvoir reconnaître et pendre en charge les complications
métaboliques
 Reconnaître et prendre en charge une hyperglycémie
 Reconnaitre et prendre en charge une céto-acidose
diabétique
 Reconnaitre et prendre en charge une hyper-osmolarité
 Rechercher systématiquement une infection
 Pouvoir dépister les complications dégénératives :
 Dépister les micro angiopathies
 Dépister les néphropathies

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suite

 Dépister la neuropathie
 Dépister les complications neuropsychologiques
 Dépister la macro angiopathie :
 Dépister et traiter l HTA
 Dépister l’artériopathie oblitérant des membres
inférieurs
 Dépister les coronaropathies
 Dépister le pieds diabétique

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POUVOIR DEPISTER ET DIAGNOSTIQUER UN DIABETE

1:Dépister les sujets a risque de développer un diabète de types2


a. Sujets à risque
- Age de 40 ans et plus
- Parent du premier degré atteint de diabète de
type 2
-Membre dune population a haut risque

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SUITE
 -Antécédents d’intolérance aux hydrates de
carbone ou d’anomalie de la glycémie a jeun
 -Présence de complications associes au diabète
 -Maladie vasculaire
 -Antécédents de diabète gestationnel
 -Accouchement d’un enfant de poids de
naissance élevé


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 Hypertension artérielle
 Dyslipidémie
 Surpoids
 Obésité abdominale
 Syndrome des ovaires poly kystiques
 Acanthosis nigricans(voir image)
 Schizophrénie

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Acanthosis nigricans

19
les ovaires poly kystiques

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b. Moyens de dépistage:
 Tous les trois ans chez les personnes
de 40 ans et plus, plus tôt et/ou plus
souvent en présence d’autres
facteurs de risque de diabète déjà
cites : sera réaliser une glycémie a
jeun ± une charge glycose à
75grammes

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C : Femme enceinte a faible risque : entre 24-28 semaines d’aménorrhée:
moyens de dépistage d’un diabète gestationnel:
le dépistage se fait par:
Test simplifie de O’Sullivan :glycémie 1h après 50g glucose per os:
-si G ≥2g/L: diagnostic certain .
-si G≥1,30g/L: diagnostic probable, faire HGPO(Hyperglycémie provoquée par voie orale)
pour confirmer
(HGPO) : 100g glucose per os, sur 3 h, sans modifier l’alimentation spontanée les jours
précédents : diagnostic si au moins 2 valeurs ≥ à:
- 0,95g/L à jeun
- 1,80g/L à 1h
- 1,55g/L à 2h
- 1,40g/L à 3h
Les testes sont inutiles si glycémie à jeun ≥ 1,26g/L

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Dépistage du diabète gestationnel :
Femme enceinte a risque élevé des la première consultation:
 -Age ≥ 35ans
 -Excès pondéral : IMC≥ 25kg/m2 avant
 -diabète familial du premier degré
 -antécédent d’accident vasculaire
 -antécédent de diabète gestationnel
 -antécédent d’accouchement d’un nouveau ne macrosome
 -hypertension artérielle
 -hypertriglycéridémie
 -hyperglycémie modérée a jeun connue ou intolérance aux
hydrates de carbone

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Pouvoir différencier entre diabète de type 1 et diabète de type 2

Diabète type 1 Diabète type 2


Fréquence 10 % 90%
Age de survenue en général < 30ans en général> 40ans
Symptômes Survenue de façon brutale Le plus sauvent asymptomatique
polyurie, polydipsie, Tendance aux infections
Polyphagie, fatigue
intense, amaigrissement

poids maigreur surpoids


hérédité
+- +++

Paramètres biologiques Hyperglycémie importante Hyperglycémie modérée le plus


Le plus souvent souvent

Décompensation Cétose spontanée Absence de cétose spontanée


cétosique fréquente coma acido –
cétosique possible
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Pouvoir instaurer le traitement et l’adapter en fonction de
l’équilibre glycémique

1. Instaurer les objectifs thérapeutiques:


- ces objectifs doivent être adaptés à chaque patient et tenir compte
de l'âge du patient ,du type du diabète , de l’existence de signes
d’insulino requérante, de l’existence de complications de diabète
ou de maladies associées et de l’existence d’autres facteurs de
risque.
- Consistent à recherche un équilibre glycémique le plus correct
possible c’est-à-dire :
* une glycémie à jeun < 1,20 g/L
* une glycémie post –prandiale < 1,60g/L ou mieux < 1,40 g/L
*une hémoglobine glyquée : HbA1c <7% voire <6,5 ,,

NB Diabète insulino-requérant. C'est un diabète de type 2 qui nécessite une


insulinothérapie car le traitement par antidiabétiques oraux ne suffit plus.
HbA1c:voir définition

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HbA1c:
Définition de l'hémoglobine glyquée
L’hémoglobine glyquée ou glycosylée (que l’on
note parfois HbA1c) est une forme particulière
d’hémoglobine, le pigment présent dans les
globules rouges qui permet de transporter
l’oxygène dans le sang.
Ainsi, l’hémoglobine glyquée est une
hémoglobine sur laquelle s'est fixée une
molécule de glucose.
Il existe un lien proportionnel entre le taux
d’HbA1c et le taux de glucose sanguin. Plus le
pourcentage d’hémoglobine glyquée dans le sang
est élevé, plus la glycémie (taux de glucose
dans le sang) moyenne est élevée.
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Corrélation approximative entre le taux de Hba1c

27
Chez les sujets âgés ,il ne faut pas s’acharner à avoir un équilibre
parfait car il y a un risque important d’hypoglycemie .
2:pouvoir éduquer et expliquer les mesures hygiéno-diététiques:
a. Mesures diététiques:
- instaurer un régime hypo ou normo calorique en fonction du
poids ,de l’âge et de l’activité physique
- se rapprocher le plus possible du poids idéal , la ration glucidique
doit être à base de glucides complexes riches en fibres.

NB Les glucides complexes sont constitués de plusieurs molécules de glucides simples et sont
transformés en glucose au cours de la digestion. On les trouve dans le pain, les pâtes, le riz, les
céréales, certains légumes frais ou encore les légumes secs. Les fibres, contenues dans les fruits,
les légumes ou les céréales complètes, qui font partie des glucides, n’ont pas d’impact sur la
glycémie.

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mesures diététiques pour le diabète de types 1
-le diététique doit assurer un poids et une croissance
normaux chez l’enfant .
-si le poids est normal la ration calorique sera de 2400 cal/j
(30 a 50cal/kg/j)
-si le diabétique et maigri ,une alimentation riche devra
être instaurée jusqu’au retour à un poids idéal
-la répartition des calories entre les trois grandes variétés
de nutriments sera normale:
 glucides: 55% de la ration calorique quotidienne soit 200
à300 g/j
 Lipides: 30%de la ration calorique quotidienne
 Protides: 15% de la ration calorique quotidienne
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 Mesures diététiques pour le diabète de types 2:
S’il existe une obésité associée au diabète ;un régime
hypocalorique est fondamental. Les principaux points sont:
- fractionnement de la ration alimentaire au cours de la journée
en trois repas pris à des heures régulières.
- suppression des sucres simples au profil des glucides lents
apport de fibres alimentaires
- réduction de la ration lipidique globale au détriment des
graisses saturées d’origine animale
- suppression des boissons alcoolisées et sucrées
- restriction modérée des apports sodés
NB : Les acides gras saturés proviennent surtout du règne animal (beurre, crème,
graisse de porc, d'oie, de bœuf ou de canard, etc.) mais on les trouve également dans
certains produits végétaux (huile de coco).

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 La ration calorique est déterminée en fonction du
poids ,de l’activité physique ,de l'Age et des
circonstancesphysiologiques(grossesse,allaitement):
 chez un sujet obèse , il faut recommander un régime
hypocalorique par rapport à sa ration antérieure ,il
sera poursuivi jusqu’au retour à un poids normal et la
surveillance diététique sera maintenue à vie.
 Pas de régime en ambulatoire inferieur à 1000-1200
cal/j
 Pas de régime inferieur à 1800 cal/j chez la femme
enceinte même obèse.

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La répartition des calories sera normale:
 Glucides : 55% de la ration calorique quotidienne
 Lipides : 30% de la ration calorique quotidienne
 Protides : 15% de la ration calorique quotidienne
b- activité physique régulière:
-Au moins 150 minutes d’exercice par semaine et ne pas raster
inactif plus de deux jours de suite
-avant qu’une personne diabétique commence à faire des
exercices plus intenses que la marche ,doit s’assurer qu’elle ne
présente pas d troubles qui pourraient conte –indiquer certains
types d’exercices ,l’exposer des blessures ou être associes à un
risque accru de maladies cardiovasculaires.

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3 : reconnaitre les classes thérapeutique en diabétologie:
a. Antidiabétiques oraux (utilises dans le traitement oral du
diabète de type2)
les biguanides :metformine
présentation:
 -glucophage 500 mg
 -glucophage 850 mg
 -glucophage 1000 mg
-glycan 500 mg 850mg
-ADO 850 mg
-stagid ++
Mécanisme d'action : Le mécanisme d'action des biguanides n'est pas totalement compris. Largement
utilisée dans les cas de diabètes de type 2, la metformine est considérée comme accroissant la sensibilité
à l'insuline in vivo, résultant en la réduction des concentrations en sucres dans le sang, augmentant
l'absorption du glucose et diminuant la néoglucogenèse(ou gluconéogenèse = synthèse de glucose à
partir de composés non glucidiques).

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 Indications:
-en 1ere intention après échec des mesures hygiéno-diététiques
-ou en association avec les sulfamides en cas d’équilibre glycémique non
satisfaisant sous monothérapie + mesures d’hygiéno-diététiques
 Contre indications:
- Insuffisance rénale
-Insuffisance hépatique
-Affection aigue ou chronique susceptible d’entrainer une hypoxie tissulaire
sévère(insuffisance cardiaque ou respiratoire ,infarctus de myocarde
récent…)
-Grossesse
 Posologie et précautions d’emploi :
- elle doit être progressivement croissante (pour atténuer les effets
secondaires) avec une dose optimale de 2g/J(dose journalière maximale 2000
mg par jour en 3prises)

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- la prise du médicament se fait au milieu du repas
-arrêt immédiat de la metformine en cas d’affection médicale
sévère(nécrose myocardique ,broncho-pneumopathie…)
-arrêt 48h avant et après une anesthésie générale, une intervention
chirurgicale ou une radiographie nécessitant une injection d’un
produit de contraste
 Effets secondaires:
-troubles digestifs
-acidose lactique exceptionnelle mais redoutable favorisée par une
insuffisance rénale,hépatique, hypoxie tissulaire ,injection d’un
produit de contraste iode …
-réaction allergique rare : rash ,prurit.

NB .L'acide lactique est une substance produite par les globules rouges, les cellules musculaires, les
reins, les cellules de la peau, mais aussi celles du cœur, lors de la dégradation anaérobie du glucose.
L'acidose lactique est un trouble de l'équilibre acido-basique du corps (acidose) due à un excès d'acide
lactique.

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Sulfamides hypoglycemiants (médicaments insulinosecreteurs)
Le mécanisme d’action des sulfamides hypoglycémiants (augmentation de
l’insulinosecrétion) est tout à fait complémentaire de celui des biguanides qui
améliorent la sensibilité à l’insuline. Enfin, les sulfamides hypoglycémiants n’ont
leur place que dans les situations où une insulinosécrétion résiduelle est présente
(aucun intérêt pour le diabète de type 2 insulinorequerant ou le diabète de type 1
qui nécessitent donc une insulinothérapie).
présentations et posologie:

DCI présentations posologie


gliclazide Diamicron 30mgLM 1à4cp/j(en une seule prise/j)
Diamicron,glazid En 2prises/j
Glycemat 80mg
glimépiride Amarel,geprid,glyset 1à6mg/j(en une seule prise)
1.2.3et 4mg
glibenclamide Hémidaonil2,5, 1à3cp /j (cp/prise)
Daonil 5mg
Benclamid5mg
glidiabet5mg

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- La posologie doit être croissante en fonction de
l’équilibre glycémique
- la prise du médicament se fait avant les repas
- intérêt de l’observance avec la monoprise
 les indications:
-les sulfamides sont indiquées en 2eme intention après échec
des mesures hygiéno-diététiques en plus de la metformine à
dose maximale
- ou après échec des mesures hygiéno-diététiques avec contre
indication à la metformine
 contres- indications
-allergies aux sulfamides
-grossesse
-insuffisance rénale

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- insuffisance hépato –cellulaire
- éthylisme chronique
- précaution avec certains médicaments qui augmentent l’action des sulfamides d’où le risque
d’hypoglycémie ex : sulfamides
Antibactériens , phénobarbital, clofirbate, chloramphénical, AINS, anti-vit k
 incidents:
-hypoglycémie parfois redoutable, d’où respect des modalités de prescription
et éducation du patient car leur action est souvent prolongée et récidivante.
-intolérance digestive: rare
-incidents allergiques cutanés
-toxicité médullaire osseuse

NB:
éthylisme chronique Intoxication chronique par l'alcool éthylique, dont l'ingestion à doses faibles, mais répétées, sans provoquer
d'ivresse, détermine des lésions graves.

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 Autres classes thérapeutiques:
les inhibiteurs de la glucoside:Acarbose (Glucor cp 50 et 100mg)
(inhibiteur de l’absorption des glucides):
 -Peuvent être utilises chez le diabète de types 2 en visant le contrôle des
pics hypoglycémiques postprandiaux
 -doit être utilisé a dose progressive
 - effets secondaires digestifs :météorisme, diarrhée…
 -peut être associe aux autres médicaments oraux ,voire à l’insuline.
-Glinides (insolinosécréteurs): repaglinide(novonorm cp 0,5-1,2mg)
 -peuvent être utilisées chez le diabétique de types 2 débutant avec
hyperglycémie à jeun peu élevée, patients âgées ,sujets exposes à un
risque d’hypoglycémie , en cas d’isuffisance rénale légère à modérée

 NB les inhibiteurs de la glucoside: Inhibiteur alpha- glucosidase. Les


inhibiteurs d'alpha-glucosidase sont des antidiabétiques oraux utilisés
contre le diabète sucré de type 2, qui agissent en empêchant la digestion
des glucides (tels que l'amidon et le sucre de table).
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-prise une demi-heure avant chaque repas à posologie
progressivement croissante : 0,5 à 4 mg /prise
 - contres indications : grossesse , allaitement , insuffisance
rénale sévère , insuffisance hépatique .
 Glitazones ( insulino-sensibilisateurs ):
 Roziglitazone:
• avandia cp 4mg
• avandamet :( 2mg/500mg de metformin-2mg/1000mg )
 Roziglitazone est indiquée dans le traitement de diabète de
type 2 :
 En monothérapie : chez les patients ( en particulier ceux
en surcharge pondérale ) qui sont insuffisamment contrôlés par
le régime alimentaire et l exercice physique et pour lesquels la
metformine n’est pas adaptée en raison de contre indication.

 40
En bithérapie orale en association à la metformine, chez les
patients ( en particulier ceux en surcharge pondérale )
insuffisamment équilibrés par la metformine en monothérapie à
dose maximale tolérée. A un sulfamide hypoglycémiant
uniquement chez les patients intolérants à la metformine ou pour
lesquels la metformine est contre indiquée et qui insuffisamment
contrôlés par un sulfamide hypoglycémiant.
En trithérapie orale si HbA1C < 8,5% en association à la
metformine et un sulfamide hypoglycémiant chez les patients ( en
particulier ceux en surcharge pondérale ) qui sont insuffisamment
controlés par une bithérapie.
Contre indiquée en cas :
1) insuffisance cardiaque
2) insuffisance hépatique
3) antécédents personnels de polypose colique
4) antécédents familiaux de cancer du colon. 41
Effet secondaire :
hépato toxicité
prise pondérale
rétention hydro sodée avec prise pondérale
décompensation d’une insuffisance cardiaque
Incrétines : la sitagliptine (voir def plaque suivante)
januvia 100 mg
janumet 50 mg ( metformine )50mg/1000mg
- La dose recommandée de januvia est de 100 mg par jour sous forme de
monothérapie ou en traitement combiné avec la metformine.
- Januvia peut être pris au cour des repas ou en dehors de ceux-ci.
- Chez les personnes avec insuffisance rénale modérée à sévère la dose, Elle
doit être diminuée à 50 mg voire 25 mg.

42
Définition des incrétines
Les modulateurs des incrétines sont des traitements injectables,
utilisés dans la prise en charge du diabète de type 2.
Ces antidiabétiques appartiennent à la famille des
insulinosécréteurs.
Ce sont les derniers-nés des antidiabétiques.
Comment agissent les modulateurs des incrétines ?
Les incrétines sont des hormones sécrétées par le tube digestif.
Elles sont libérées lorsque nous absorbons de la
nourriture,provoquant alors la sécrétion d'insuline par le pancréas.
Les modulateurs des incrétines vont agir en bloquant une enzyme qui dégrade les incrétines - le
DPP4 - ou en favorisant la sécrétion de l'incrétine GLP1 (pour glucagon-like peptide 1), qui à son
tour stimule la production d'insuline. Ces traitements vont également ralentir la vidange gastrique.
Ils peuvent aussi entraîner une diminution de l'appétit et une perte de poids.

43
b- insulinothérapie :
les différents types d’insuline :
Il existe des insulines humaines et
analogue de l’insuline humaine
A durée d’action rapide, intermédiaire
et prolongée.

44
Nom de spécialité Pic sérique Duré d’action
début Fin

Insuline à durée Action HM 1à3H 30 mn 8H


d’action rapide Umiline rapide 1à3H 30 mn 5-7 H
Insulet rapide 1à3H 30 mn 5-7 H

Insuline à durée Insulatard HM 4à2h 1h30 min 12 à 16h


d’action Unuline NPH 2à8h 1h 12 à 16h
intermédiaire Insulet NPH 2à8h 1h 12 à16 h

Insulines Mixtard 30 2 à8 h 30 min 12 à 16h


prémélangées (70% Unuline profil 30 1 à8 h 30 min 12 à 16h
intermédiaire Insulet mix 30
30% rapide) 1 à8 h 30 min 12 à 16h

Autre : insuline o à action prolongée : glargine (lantus ), détémir (levemir).


analogues o à action rapide : Novorapid, Apidra .
o analogues mixtex : Novomix 30, Humalog mix 25.

45
Insuline NPH
. Insuline à durée intermédiaire qui a une action
de plus ou moins 12 heures. Son nom signifie
Neutral Protamine Hagedorn.

Insuline humaine HM
issue du génie génétique .
Novo Nordisk nomme ces spécialités
avec un HM : Ex. Insulatard HM.

46
L’isulinothérapie :
- est le traitement du diabétique de type 1.
- peut être instaurée chez un diabétique de type 2 :
en cas d’échec du traitement oral maximal et bien conduit
en cas de contre indication aux ADO avec échec des mesures
hygiéno-diététiques.
en cas des signes d’insulino-carance.
- peut être transitoire chez un diabétique de type 2 :
Lors d’un épisode infectieux
En préopératoire
Lors d’une grossesse
En cas de traitement

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 Le schéma thérapeutique (nombre d’injection):
Dans le schéma thérapeutique, certains éléments sont à
considérer :
- l'âge du sujet
- le type du diabète
- les condition psychosociales
-les objectifs thérapeutiques
- L’existence au non de complication vasculaire
-Le nombre d’ injection quotidiennes d’insuline
conditionne le type d’insuline à utiliser et ceci dépend
des différents objectifs thérapeutiques : bed time,
schéma à deux ou plusieurs injections.
48
insulinothérapie optimalisée dans les
cas ou le contrôle doit être très stricte
:
- si les espérances de vie est inférieure à 10-15 ans
- diabétique enceinte ou désirant une
grossesse
- s’il existe une complication dégénérative
évolutive
- situation transitoire telle intervention
chirurgicale, infection

3 à 4 injection par jour


49
 Soit 3 injections/j :
 I. rapide I. rapide I. pré-mélangée ou intermédiaire

 Matin Midi Soir

 Un meilleur contrôle doit être obtenu si l’ espérance de vie le justifie et aussi pour éviter les
complications métaboliques aigues tout en assurant une autonomie et des conditions de vie
acceptables :

 deux injection par jour d’insuline intermédiaire ou pré-mélangée soit 2 injection/sJ

 I . pré-mélangée ou intermédiaire I . pré-mélangée ou intermédiaire
 Matin Soir

50
Le 3éme schéma à pour objectif le confort du
malade : en cas de vieillesse, handicap-physique ou
socioculturel. La normo-glycémie ne doit pas être
l’objectif thérapeutique car sa recherche fait courir
des risques graves à ces diabétiques :
Une injection : insulino bed time plus ou moine ADO
ADO + I. intermédiaire ou analogue à action à 22h
4 ) savoir la manière de ces différentes classes :
recommandation de prescription
a) diabète de type 1 : insulinothérapie
b) diabète de type 2 : algorithme simple à suivre
dans le traitement de diabète de type 2
51
POUVOIR ASSURER LE SUIVIE METABOLIQUE DU DIBETIQUE

 HbA1c et glycémie à jeun /3mois


 bilan lipidique par an avec comme
objectif : LDL –C < 1g/l

52
Pouvoir reconnaitre et prendre en charge les complications
métaboliques aigues

1) Reconnaitre et prendre en charge une hypoglycémie :


définition :
l’ hypoglycémie se caractérise par :
 l’ apparition de symptômes autonomes neuroglycopénique (
tableau 3 )
 une glycémie 0,60 g/l pour les patients recevant de l’
insuline ou un sécrétagogue de l insuline
 un soulagement des symptômes après l’administration de
glucide.

53
L’hypoglycémie(signes)

54
TABLEAU 3 : les symptômes de l’hypoglycémie

Symptômes neurogènes Symptômes


(autonomes ) Qui provient du neuroglycopéniques
système nerveux, surtout du Symptômes causés par un
système nerveux périphérique... manque de glucose au
cerveau

tremblement trouble de la faculté


palpitation d’attention
transpiration confusion
somnolence
anxiété altération de la vue
faim trouble de l’élocution
nausées maux de tête
picotements étourdissement

55
56
La gravité de l’ hypoglycémie est en fonction des
manifistations cliniques, On distingue :
L’hypoglycémie légère : présence des symptômes
autonomes, la personne est en mesure de se traiter
elle-même.
L’hypoglycémie modérée : présence de symptômes
autonomes et neuroglycopéniques. La personne est en
mesure de se traiter elle-même.
L’hypoglycémie grave : la personne a besoin d’ aide
et risque de perdre connaissance. La glycémie est
habituellement < 0,50 g/l

57
2-Traitement :
Devant une hypoglycémie, il faut arrêter toute activité.
 En cas d’hypoglycémie légère ou modérée :
ingestion de 15 g de glucide par voie orale, On demande au
patient d’ attendre 15minutes, de mesurer sa glycémie à nouveau
et d’ingérer encore 15g de glucides si la glycemie demeure < 0,70
g/l.
 En cas d’hypoglycémie grave chez une personne consciente :
ingestion de 20g de glucides. On doit suggérer au patient
d’attendre 15 minutes, de mesurer sa glycémie à nouveau et
d’ingérer encore 15g de glycose si sa glycémie demeure <0,70
g/l.

58
En cas d’hypoglycémie grave chez une personne
inconsciente :
administration de 10 à 25 g de glucose ( 30 à 50
cc de sérum glucosé à 30% ) par voie
intraveineuse pendant une à 3 minutes.
Afin de prévenir des hypoglycémies répétées
une fois la glycémie corrigée, la personne doit
prendre le repas ou la collation habituellement
prévu à ce moment de la journée ou prendre
une collation ( contenant 15 g de glucides et
une source de protéines ) si le prochaine repas
est dans plus d’une heure.
59
NB :
ne pas utiliser pour le resucrage les fruits,
chocolat, laitage, jus de fruits frais…
en cas d ’ hypoglycémie survenant chez un
patient traité par sulfamides hypoglycémiants, il
faut arrêter ou diminuer le posologie de ce
médicament et chercher l’association à un
médicament potentialisant l ’effet des sulfamides
hypoglycémiants ( salicylés, AVK, sulfamides
diurétiques ou antibiotiques allopurinol…).

60
L'allopurinol(définition)
 est un médicament hypo-
uricémiant, faisant baisser l'uricémie
(concentration sérique en acide
urique) et soignant la maladie
goutteuse.

61
 Apport potassique en fonction de kaliémie répétée :
si k+< 3 meq/l 4g de kcl/l (voie veineuse prép,inj à 4g/l)
si k+ entre 3 et 5 meq/l 2 à 3g de kcl/l (iv prép;inj à 2-3 g/l)
si k+ supérieur à 5 meq/l pas de kcl
meq : milliéquivalent(concentration d’une solution de n/1000)
Traitement étiologique :
- reconnaitre et prendre en charge une hyper-osmolarité :

Le coma hyper-osmolarité constitue une décompensation classique


du sujet âgé diabétique de type 2 ou inaugurale de diabète, lorsque la polyurie
à été compensée pas des boissons sucrées ou été insuffisant compensée.
Signe clinique :
marqués par la déshydratation intense avec des troubles de la vigilance.
De plus , on peut avoir diverse troubles neurologique, dont convulsion et
état évoquant un accident vasculaire cérébral (AVC), qui disparaissent une fois
l’osmolalité normalisée.
62
Diagnostique biologique : s’établit selon les critères suivant :
glycémie supérieure à 6 g/l
osmolarité supérieure à 150 mmol/kg
natrémie corrigée supérieure à 155 mmol/l
absence de cétose et d’acidose.
Les facteurs étiologiques :
âge sup à 80 ans
infection aigue
diurétiques
Mauvaise accessibilité aux boissons : démence, perte de
l’autonomie...
Corticothérapie, lithium et antipsychotique Atypique(voir
plaque suivante).
63
NB
lithium
Ce médicament est un régulateur de l'humeur
(thymorégulateur) dont le principe actif est un sel de
lithium.
antipsychotique
Les antipsychotiques atypiques (aussi appelés
antipsychotiques "de deuxième génération") désignent
une sous-classe pharmacologique des neuroleptiques
utilisés dans le traitement médicamenteux de troubles
psychiatriques. Ils sont en particulier utilisés dans le
traitement de la schizophrénie.

64
Osmolarité(rappel)
Définition : L'osmolarité est définie comme le nombre de particules
osmotiquement actives par litre de solution, c'est-à-dire, plus exactement, le
nombre de moles en solution qui interviennent dans la pression osmotique
s'exerçant sur une membrane lorsque le phénomène d'osmose se produit. ...
Elle se mesure en osmole par litre.
La mole est une unité de comptage, au même titre que la centaine, la vingtaine ou la douzaine,
mais qui ne sert qu’à compter les atomes ou les molécules. Elle a la particularité d’être immense
(environ six cent mille milliards de milliards d'unités )

Hydratation intracellulaire

65
Traitement :
- hospitalisation en réanimation
- mise en condition : voies veineuse, sonde urinaire ( si trouble de conscience,
globe vésical, absence de diurèse), sonde nasogastrique si vomissements
importants…
- réhydratation prudente selon le terrain : 6 à 10 litre de sérum salé isotonique
ou hypotonique à 4,5%.
1ére heure : 1 litre
1 à 4 heures : 2 à 3litre
4à 24 heures : 4 à 6litre
- insulinothérapie intraveineuse : 2à 3 unité/heure à la seringue électronique
ou 10 UI en SC en maintenant la glycémie sup à 2,5 g/l selon les glycémies
capilaires horaire.
-surveillance clinique ( conscience, TA, pouls, T°…) et biologique
( ionogramme)
-Héparinothérapie préventive.
-Traitement de la cause
66
Rechercher systématiquement une infection

1) Faire un interrogatoire minutieux


2) Examiner soigneusement (cavité buccale, orteil )
3) Demander des examens complémentaires en
fonction de l’orientation clinique

67
Pouvoir dépister les complications dégénératives

Le bilan annuel dés le diagnostique chez le DT2 et après 5 ans d’ évolution chez le
DT1
1) dépister les micro angiopathies :
a) Dépister et prévenir la néphropathie
On entend habituellement par néphropathie diabétique la glomérulopathie qui fais
partie des complications de lamicroangiopathie, et dont la première manifestation
clinique est l’ augmentation de l’albumine
histoire de la maladie, symptômes
Stade I :
néphropathie fonctionnelle
pas de lésion historique
pas des signe clinique : pression artérielle normale
albuminurie normale (< 30 mg/24h, soit environ 20 mg/l )

68
Stade II : lésion rénale histologique sans traduction clinique
Stade III : néphropathie incipiens
_Augmentation de filtration glomérulaire
_ Augmentation de l’albuminurie sup à 30mg/24h
_ Augmentation annuelle de la pression artérielle de 3 à 4 mm hg
Stade IV : néphropathie clinique
_ Albuminurie sup à 300mg/24h
_ Lésion histologique : dépôts mésangiaux, hyalinose artériolaire
_ diminution progressive de la filtration glomérulaire
_ hypertension artérielle
Stade V : insuffisance rénale terminale
_ Obstruction glomérulaires
_ filtration glomérulaire < 10ml/mn
69
- On évoque le diagnostic de néphropathie diabétique lorsque la micro
albuminurie est sup à 30 mg/24h
- Cette mesure sera répétée 2 fois sur 6 mois pour confirmer le diagnostic.
Elle peut être faussement positive en cas de :
_ Déséquilibre aigue du diabète
_ Infection urinaire
_ Activité physique intense
_ Poussée d’insuffisance cardiaque
_ Régime hyper protidique
Traitement :
Au stade de néphropathie incipiens :
-Equilibre parfait du diabète ( HbA1c < 7% )
-Objectif TA < 13O/80 (voire 125/75 pour certains )

70
RAPPEL néphropathie incipiens
La néphropathie diabétique passe par 5 stades décrits par Mogensen dans le diabète de type 1
Le premier stade se caractérise par une néphropathie fonctionnelle avec augmentation de la taille
des reins, du volume glomérulaire et de la filtration glomérulaire.
Au second stade apparaissent des lésions rénales histologiques .
Le stade III, tournant évolutif majeur ; correspond à la néphropathie incipiens définie par l’apparition
d’une microalbuminurie (excrétion urinaire d’albumine de 30 à 300 mg/24 h ([Lire] ) et d’une
élévation de la pression artérielle.
A ce stade le risque d'évolution vers l'insuffisance rénale existe ainsi qu'un risque cardio- vasculaire
accru.
Au stade IV, la néphropathie est avérée avec présence d’une macroalbuminurie ou protéinurie
(excrétion urinaire d’albumine dépassant 300 mg/24 h), de lésions histologiques touchant les artères
glomérulaires , d’une diminution de la filtration glomérulaire, d’une protéinurie croissante et d’une
hypertension artérielle (> 140/90 mm Hg).
le stade V est celui de l’IRT (débit de filtration glomérulaire < 15 ml/min) et nécessite la mise en
dialyse. Rappelons qu’un débit de filtration glomérulaire (DFG) entre 30 et 59 ml/min caractérise
l’insuffisance rénale chronique (IRC) modérée et un DFG entre 15 et 29 ml/min, une IRC sévère.

71
néphropathie

72
73
- IEC ou antagoniste de récepteur de l’angiotensin 2 à dose maximale tolérée même en
l’absence d’HTA (ces médicaments ont fait la preuve de leur effet néphroprotecteur
indépendamment de leur effet tensionnel )
- Arrêt du tabac
Traitement d’une éventuellement dyslipidémie
 Au stade de néphropathie clinique :
- Le plus important est le traitement anti-HTA : recourir à 3 ou 4 médicaments
antihypertenseurs, pour obtenir une TA < ou = 125/25 mm Hg
- Équilibre acceptable du diabète (HbA1c < 7,5% ), tenant compte du risque
d’hypoglycémie en cas d’insuffisance rénale
- Régime hypoprotidique
- Traitement d’une dyslipidémie tenant compte de la clearance de la créatinine
- Arrêt de tabac
-Traitement des anomalies induites par l’insuffisance rénale chronique ( anémie,
hypocalcémie )
-Traitement des infections urinaires

74
Surveillance de son efficacité :

 Tous les 3 à 4 mois :


Clinique : TA, poids, recherche, OMI ( des œdèmes des membres
inférieur )
Biologie : HbA1c , créatinine, ionogramme sanguin, microalbuminurie
ou protéinurie sur urines des 24h
b) Dépister et prévenir les rétinopathie :
- un examen ophtalmologie complet avec fond d’œil
- une angiographie sera fait en cas d’anomalies du FO
 La rétinopathie est la première cause de cécité avant 5 ans et la
principale cause de malvoyance et de cécité à n’importe quel âge
 La rétinopathie diabétique se développe à bas bruit sans que le malade
ne perçoive pendant longtemps aucun symptôme. Le baisse de l’ acuité
visuelle témoigne donc de lésion très avancées qu’il ne saurait être
question d’attendre.
Evolution : la rétinopathie se développe sur deux modes évolutifs,
fréquemment associés :
- l’ischémie
- l’œdème
75
RAPPEL Conséquences de la rétinopathie
diabétique (RD)
 Comme le diabète entraîne une hyperperméabilité capillaire on va
assister à l'apparition d'un oedème rétinien et généralement
maculaire qui va être responsable de baisse de vision.

 L'autre caractéristique de la maladie est de donner des occlusions


des capillaires rétiniens, ce qui va provoquer une ischémie
rétinienne.
 Ces territoires d'ischémie vont entraîner l'apparition de
néovaisseaux extrêmement fragiles qui auront tendance à
avancer dans le vitré et à saigner.

 Ces deux grands types de RD peuvent s'associer et on assiste alors


à des ischémies en périphérie rétinienne et des exsudats
maculaires.
76
Anatomie de l’œil

77
78
La macula , ou tache jaune, est la zone de la
rétine caractérisée par une concentration
maximale de cônes. Située au fond de l'œil, dans
l'axe de la pupille, la macula a un diamètre
d'environ 5,5 mm . La macula permet la vision
des détails en éclairage diurne(le jour).

79
Rétinopathie diabétique
FD normal

80
Rétinopathie diabétique non proliférante minime

Rétinopathie diabétique proliférante

81
rétinopathie

82
Anévrisme Poche résultant de l'altération de la paroi d'une artère.
Une rupture d'anévrisme.

83
84
85
Quel renseignement doit fournir le médecin qui
adresse un diabétique à un ophtalmologiste ?

 _ La date de début du diabète


 _ La qualité d’équilibre (bon, moyen,
mauvais, très mauvais)
 _ La pression artérielle ( et si l HTA)
 _ L’ existence ou non de néphropathie
 _ Eventuellement la programmation
d’une grossesse
86
Classification de la rétinopathie :

 Pas de rétinopathie
 Rétinopathie diabétique non proliférante
 Rétinopathie pré-proliférante
 Rétinopathie proliférante
 Maculopathie

87

Le traitement de rétinopathie:
 Equilibration de diabète et traitement de
l’hypertension artérielle sont les meilleurs préventifs
de la rétinopathie diabétique. Lorsqu’il existe une
rétinopathie évolutive, ils sont indiqués en
complément du traitement ophtalmologie .
Cependant, l’amélioration rapide de l’équilibre
métabolique peut initialement être responsable d’une
aggravation transitoire de la rétinopathie. Il convient
donc d’améliorer l’équilibre glycémique de manière
progressive (sur au moins deux mois ), en cas de
suspicion de rétinopathie.

88
Le traitement par deux indications :
• La photo-coagulation rétinienne au
lazer est indiquée lorsqu’il existe une
rétinopathie proliférante débutante,
avant la survenue d’une prolifération
pré-rétinienne responsable
d’hémorragie.
• La maculopathie oedémateuse.

89
RAPPEL Définition du terme Rétinopathie proliférante :
 La rétinopathie diabétique est une des complications du diabète sucré.
Elle s'inscrit dans le cadre plus général des microangiopathies du diabète.
 Détectée par un examen systématique du fond de l'oeil, la rétinopathie
diabétique au stade initial ne s'accompagne d'aucun symptôme, mais son
évolution peut se faire vers une perte progressive de l'acuité visuelle pour
aboutir à une cécité.
 En l'absence de traitement efficace de la perturbation glycémique, les
lésions vasculaires des capillaires vont se majorer avec ischémie,
hémorragies et oedème.
 A un stade plus évolué, la formation de néo-vaisseaux aboutit à la
rétinopathie proliférante.
 La rupture de ces néo-vaisseaux, fragiles, peut provoquer des
hémorragies dans le vitré, des décollements de la rétine(voir) image).

90
Rythme de surveillance : en présence de
rétinopathie :
 Déterminer la gravité de la rétinopathie et la fréquence
de la surveillance
 Traiter au laser la rétinopathie menaçant la vue
 Vérifier le contrôle de la glycémie, la maitrise de la TA et
les taux de liquides
 Faire le dépistage des autres complications du diabète
en l’absence de rétinopathie :
 Diabète de type1 : refaire le dépistage une fois par an
 Diabète de type 2 : refaire le dépistage tous les ans ou
les deux ans si équilibré
 Vérifier le contrôle de la glycémie, la maîtrise de la TA et
les taux de lipides 91
Décollement de la rétine

92
Autres complications ophtalmologiques fréquentes du
diabète, indépendante de l’existence d’une
rétinopathie

- la cataracte
- glaucome à angle ouvert
- trouble de réfraction
- paralysie oculomotrice
- névrite optique chronique

93
NB: Conseils au diabétique qui va en consultation
d’ophtalmologie

- se rendre pas les transports en communs ou


accompagné car pupilles dilatées est difficile de
conduire
- se munir de lunettes de soleil pour atténuer
l’éblouissement
- l’angiographie peut être responsable de nausées et
d’une coloration jaune cutanée et urinaire fugace

94
c) Dépister les neuropathies :
 Les neuropathies diabétiques peuvent être isolées
ou associées à la rétinopathie ( triopathie : œil -
pied –rein ).
On distingue :
1) les poly-neuropathies diabétiques
2) les mono-neuropathies et mono-neuropathies
multiples
3) la neuropathie végétative

95
Le traitement de la neuropathie douloureuse est
symptomatique, il repose sur :
- Equilibration aussi bonne que possible de diabète.
- utilisation d’antalgique simple ( paracétamol, acide salicylique,
anti-inflammatoire non stéroïdien ) .
-utilisation d’antidéprésseurs tricycliques(anafranyl,laroxyl…) en
commençant par une posologie de 10 à 25 mg par jour jusqu'à 50 à
100 mg /j , et la dose utile est à poursuivre pendant au moins 3
semaines avant de conclure à une inefficacité du traitement.
- les antidépresseurs non tricycliques type fluoxétine.
- les anticonvulsivants ( ex: TEGRETOL ), à posologie
progressivement croissante.

96
d) Pouvoir dépister les complications
neuropsychologiques :
Chez les personnes diabétiques, il faut procéder
régulièrement au dépistage de la détresse
psychologique infra clinique et des troubles
psychiatriques
Quand un diagnostic de dépression, d’anxiété
ou de troubles de l’allimentation est posé ou
suspecté, il faut adresser le patient à un
professionnel de santé mentale

97
2) dépister la macro angiopathie :

On désigne sous le terme de macro angiopathie


diabétique, l’atteinte des artères maculaires de
diamètre à 200 micromètre allant de l’aorte aux artère
distales
C’est une complication chronique de diabète qui
constitue la principale cause de décès
La macro angiopathie diabétique associe 2 maladies
artérielles
- Artériosclérose
- Athérosclérose

98
b) Dépister la coronaropathie :
- signe clinique
- ECG/an et si normal épreuve d’effort
Le dépistage précoce de la coronaropathie permet de
prolonger l’espace de vie et d’améliorer la qualité de vie en
prévenant l’infarctus du myocarde et l’insuffisance cardiaque.
Chez les personnes suivantes, il faut effectuer un ECG de repos
au départ :
 les personnes de plus de 40 ans
 les personne dont le diabète remonte à plus de 15 ans
 les personnes qui présentent une hypertension ou une
protéinurie ou chez qui les pouls sont faibles ou il y a des
souffles vasculaire

99
RAPPEL
 L'athérosclérose (du grec athêra
signifiant « bouillie » et scleros
signifiant « dur »), ou artériosclérose,
est une maladie touchant les artères
de gros et moyen calibre et
caractérisée par l'apparition de
plaques d'athérome

100
 a) Dépister et traiter l’hypertension artérielle :
 On parle d’une hypertension artérielle chez le diabétique lorsque
sa pression artérielle sup ou égale 133/ 80 mm Hg et si présence
de néphropathie sup ou égale 125/75 mm hg.
 La tension artérielle doit être mesurée à toutes les consultations
relatives au diabète en vue de dépistage de l’hypertension
 La TA doit être mesurée par sphingomanométre à mercure,
après 5 minutes de repos en dehors de toute consommation de
tabac ou de café
 Il faut envisager les intervention axées sur le mode de vie
 Les médicaments suivants sont recommandés :IEC ou ARAII
 Si une dose standard d’un seul antihypertenseur ne produit pas la
TA visée, un ou plusieurs autres antihypertenseurs doivent être
ajoutés
NB:ARA II : les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II
101
coronopathie

102
Il faut rechercher la coronaropathie chez les personnes diabétiques en
effectuant d’ordre une épreuve d’effort :

Quand les facteurs suivants sont présents :

 Symptômes cardiaques typiques ou atypiques


( dyspnée inexpliquée, douleur thoracique )
 Anomalie ECG au repos
 Maladie artérielle périphérique
 Souffle carotidiens
 Accident ischémique transitoire
 AVC

103
 Il faut effectuer une échographie sous stimulation
pharmacologique ou une scintigraphie de perfusion (voir déf au
plaque suivante)chez :
 Les personnes diabétiques quand un ECG d’effort ne peut être
effectué en raison
- anomalies ECG au repos
- ne peuvent faire d’exercice
C) Dépister l’artériopathie oblitérant des membres inférieurs :
elle est plus précoce, plus fréquente et plus sévère chez le
diabétique
signes fonctionnels :
- claudication intermittente
- douleur au repos
- troubles trophiques
104
rappel définitions
scintigraphie de perfusion : La scintigraphie myocardique est un examen qui
permet d’évaluer la perfusion myocardique (c’est-à-dire la qualité de
l’irrigation par les artères, les coronaires), et ainsi de faire le diagnostic de
maladie coronaire
claudication intermittente : Le terme de claudication intermittente désigne
une douleur ou une faiblesse musculaire survenant lors de la marche et
imposant l'arrêt de l'effort (on se base alors sur le périmètre de marche pour
en évaluer la sévérité)
.causes :
 vasculaires :(dues à une obstruction de la lumière artérielle (arteriopathie
oblitérante des membres inférieurs ou AOMI) par athérosclérose.
 Neurologiques: due à une compression de la moelle épinière ou des nerfs
 Articulaire

105
Dépistage :
- recherche de pouls
- auscultation des gros vaisseaux
- trophicité des téguments
 Une lésion minime peut passer inaperçue, s’infecter
et aboutir à une amputation en quelque jours
- éduquer le patient
- inspecter le pied du diabétique/an
 Il doit être effectué au moins une fois par année par
les pourvoyeurs des soins et plus souvent chez les
personnes à haut risque l’évaluation par les
pourvoyeurs de soins doit comprendre la recherche
des anomalies de la structures, de la neuropathie, de
la maladie artérielle périphérique, des ulcères 106
Pouvoir éduquer le patient diabétique (début):

1-L’ intérêt de l’éducation :


 C’est un paramètre capital qui agit sur les chances de réussite
thérapeutique
 La thérapie nutritionnelle peut réduire l’hémoglobine glyquée de 1 à 2%
Sert à aider le patient à se prendre en charge dans le traitement et la
surveillance de sa pathologie pour réduire la fréquence et la gravité des
complications, et pour luit permettre de vivre normalement.
La motivation de l’équipe soignante joue un rôle essentiel dans le succès
de tout programme éducatif.
2-diététique:
Il est important d’utiliser
- des moyens pour quantifier les aliments(bol,verres,piognée de main)
-Des documents précisant les aliments autoriésà prendre modérament
ou à éviter
107
Insister sur des mesures clés :
• Manger des légumes et préférer les fruits
entiers aux jus .
• Consommer au moins deux portions de
poisson chaque semaine.
• Obtenir et maintenir un poids santé en étant
actif
• Choisir des aliments préparés avec peu ou pas
de matières grasses, de sucre ou de sel
• Boire l’eau pour étancher votre soif.

108
3) l’importance de l’exercice physique et son
adaptation avec le traitement et
l’alimentation:
 Impact positif sur l’équilibre
glycémique et la qualité de vie
du patient diabétique
 Mais risque d’hypoglycémie
( très élevé chez les patients
traités par l’insuline)
109
Règle de sécurité :
Eviter les sports violents et de compétition diabétique
- ne pas cacher le fait d’être diabétique
- programmer l’heure de sport
- Avoir à sa disposition tjrs des morceaux de sucre
-Boire avant d ’avoir soif
En cas d’activité physique programmée :
soit prendre une collation supplémentaire en sucre lent une
heure avant l’effort.
soit, si le traitement est à base d’insuline, diminuer la dose qui
couvre la période de l’effort en évitant l’injection de l’insuline
au voisinage des muscles qui seront sollicité par l’effort
physique, car elle risque d’ être plus rapidement active.
110
4)Education de patient mis sous insulinothérapie :
 L’ insuline doit être conservée à une température
comprise entre 2 à 8°c
 le patient doit apprendre à s’auto injecter
 utiliser des seringues micro fines graduées en unités
 l’injection se fait en SC perpendiculaire à la peau
 les zones d’injections : région sous ombilicale,
cuisses, région tricipitales
 Le point d’ injection doit varier à chaque injection
 connaitre les signes d’hypoglycémie et les mesures
de resucrage
 Apprendre au patient l’auto contrôle glycémique
pour ajustement des doses d’insuline
111
Les zones d’injection d’insuline

112
Zones d’injection d’insuline

113
Technique d’injection

114
115
Seringues à insulines

116
lipodystrophies

117
Rappel Les symptômes de l'hypoglycémie

 de 3 à 4 heures après un repas.


 Une baisse d'énergie soudaine.
 De la nervosité, de l'irritabilité et des tremblements.
 Une pâleur du visage.
 Des sueurs.
 Un mal de tête.
 Des palpitations.
 Une faim impérieuse.
 Un état de faiblesse.

118
pouvoir identifier les patients à référer

 Référer les diabétiques avec rétinopathie chez


l’ophtalmologue et/ou l’endocrinologue
 Référer les diabétiques avec néphropathie chez le
néphrologue et/ou l’endocrinologue
 Référer les diabétiques avec complications
cardiovasculaire chez le cardiologue et/ou le chirurgien
vasculaire ou l’endocrinologue
 Référer le pied diabétique à une équipe multidisciplinaire
 Référer les femmes diabétiques enceintes à un
endocrinologue et un gynécologue
119
Pied dibétique

120
amputations

121
fin
Prévenir mieux que
guérir
Merci pour votre
attention

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