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22-05-14

CHAP 3 ORGANISATION DE L’ENTREPRISE


Introduction
L’homme est sans doute la dimension la plus importante de l’entreprise en ce sens que ce
sont les hommes qui pensent, actionnent les machines et organisent le travail. Il va falloir les
organisé de la manière la plus efficiente possible afin que chacun sache exactement qu’elle est
son rôle et à qui il doit rendre compte. L’entreprise à besoin pour cela d’une structure robuste
ou chacun est conscient de sa tâche et de sa responsabilité.

Section I- la gestion des sociétés commerciales


A- La représentation des associés

Les sociétés commerciales agissent par l’intermédiaire des personnes chois par les associés et
qui les représente vis-à-vis des tierces. Ces dirigeants sont appelés :

 les gérants dans les sociétés de personnes et de SARL ;


 les administrateurs dans les S.A. ;

La réunion des administrateurs forme le conseil d’administration qui comporte (trois à


douze membres). Les administrateurs délègues une partie de leur fonction à un directeur
générale choisi parmi ou en dehors d’eux.

B- Désignation des gérants et des administrateurs

 Les gérants

Les gérants sont désigné par les statuts ou par un acte ultérieur parmi ou en dehors des
associés.

 Les administrateurs

Ils sont désignés par l’assemblée générale des actionnaires. Le conseil d’administration élit
parmi ses membres un président du conseil d’administration qui est obligatoirement une
personne physique. Le président du conseil d’administration peut être assisté d’un ou de deux
directeurs généraux nommé par le conseil d’administration.
C- Les pouvoirs des responsables de gestion

 Dans les sociétés des personnes et des SARL le gérant peut faire tout acte de gestion
dans l’intérêt de la société. Dans les relations avec les tierces le gérant engage la
société par ses actes entrant dans l’objet social ; autrement dit toutes limitations de
pouvoir des gérants n’est pas opposable aux tierces.
 Dans les S.A. le conseil d’administration est investi des pouvoirs les plus étendus pour
agir en toute circonstance au nom de la société. Il l’es exerces dans la limite de l’objet
sociale et sous réserve de ceux expressément attribué par la loi aux assemblés
d’actionnaire et aux directeurs générales.

D- Les interdictions importantes

Il est interdit aux gérants et aux actionnaires de contracter sous quelques formes que ce soit
des emprunts auprès de la société, et de ce faire consentir par elle un découvert en compte
courant ou autrement ; ainsi que de faire cautionné ou avalisé par elle (entreprise) leurs
engagement envers les tierces sauf s’il s’agit d’un établissement bancaire ou financier.

Section II- les assemblées d’actionnaires


A- Le rôle des assemblées d’actionnaires

Ordinaire ou extraordinaire prennent directement les décisions qui ne sont pas des organes de
décisions en raison de leur importance et de leur gravité. C’est ainsi que l’assemblé générale
ordinaire des actionnaires doit se tenir au plus tard dans les 6 mois qui suivent la clôture de
l’exercice pour approuver les comptes sociaux et procédé à l’affectation du résultat.

D’autres décisions telles que la modification de statut, le changement du lieu où du siège


social sont du ressort des assemblés des actionnaires ; de même que la fixation de la
rémunération des actionnaires, la nomination des commissaires aux comptes. L’assemblé
générale ordinaire des actionnaires doit être convoqué 15 jours au moins avant la date prévu
pour la réunion.

27-04-12

B- Les rapports de gestion

Les organes de gestion sont tenus de rendre compte aux assemblées d’associés. Pour ce faire
un certains nombres de rapports doive être soumis aux assemblées dans un délai de 6 mois à
partir de la clôture de l’exercice :

 Le rapport sur la vie et le fonctionnement de la société au cours de l’exercice


écoulé.
 Les comptes sociaux de l’exercice sous le vue [que l’on est entrain d’examiner] (le
tableau de solde de caractéristique de gestion ; le bilan (un tableau qui présente la
situation patrimoniale de l’entreprise pendant un moment donné) qui est composé de 2
parties : une partie de droite appelé passif qui comprend toutes les ressources de
l’entreprise et la partie de gauche appelé actif composé de différents emplois qui ont
été faite des ressources ; le tableau de financement ressource emploi (tafire) etc.).
 Le rapport des commissaires aux comptes qui doivent être informé de la tenue de
l’assemblée générale 45 jours au moins avant la date prévue pour la réunion.
 Le texte de résolution à proposer à l’assemblé des actionnaires.

Section III-le contrôle de la gestion

A- Le contrôle effectué directement par les associés

Les associés contrôlent directement la société grâce :

 La tenue des assemblées des actionnaires ; la responsabilité pénale des dirigent peut
être engagée s’il s’abstienne de convoquer une assemblée générale d’actionnaire. Pour
échapper à cette sanction il y a lieu de solliciter un report de l’assemblé générale par
une ordonnance du tribunal de grande instance si cette assemblée doit ce tenir hors
délai (au-delà de 6 mois).
 Au droit de communication dont bénéficie les associés.
 Par des consultations écrites i.e. ils peuvent poser des questions aux administrateurs
qui les poseront à leurs tours au DG.

B- Contrôle effectué par les commissaires aux comptes

Dans les sociétés de capitaux et le S.A. en particulier le législateur impose un contrôle légal
par un ou plusieurs commissaires aux comptes selon le niveau de capital (selon la
dimension de l’entreprise). Parmi les missions de commissaire aux comptes l’on peut citer :

 La vérification des livres et des valeurs de la société ;


 La certification de la régularité et de la sincérité des documents comptables ;
 La vérification de la sincérité des informations sur la situation financière et des
comptes de la société présentée par les gérants au conseil d’administration ;
 La signalisation à l’assemblée générale des inexactitudes et des irrégularités par eux
relevé (qu’ils ont relevé) au cours de l’accomplissement de leurs fonctions ; lesquels
irrégularités ils sont tenue de relevé au Procureur de la république.

C- L’audit interne
Il est fait obligation à certaines entreprises notamment les établissements bancaires de
disposer d’un corps d’inspecteurs interne chargé du contrôle interne de l’entreprise. Mais
toutes entreprises contraintes ou non pour sa bonne gouvernance devrait créer une structure
d’audit interne.

D- Contrôle administratif et financière

Certaines sociétés notamment celle qui dispose des capitaux publiques sont soumises aux
contrôles du contrôle supérieur de l’Etat ou même du contrôle de l’assemblée nationale, de la
cour des comptes, de la CONAC.

03-05-12

Section IV-Organisation de l’entreprise

A- La structure de l’entreprise
1- Définition de la structure

Une structure exprime une certaine façon de régler les relations entre les éléments d’un
ensemble.

La structure est la manière de répartir les tâches et ensuite d’en assurer la coordination afin
d’atteindre un même objectif.

Elle est aussi importante que les autres ressources de l’entreprise (les ressources humaines,
financières, matériels…) car c’est en fonction d’elle que l’entreprise sera performante ou
bloqué. Une bonne structure doit être souple, adaptable aux nouvelles situations de
l’environnement de l’entreprise ; elle doit définir s’en ambigüités les attributions et les rôles
de chacun. A contrario, une mauvaise structure se caractérise par son manque de souplesse
résultant souvent d’un grand nombre de niveau hiérarchique. La structure d’entreprise peut
évoluer à long terme si l’entreprise se développe en réalisant les investissements et en
recrutant du nouveau personnel.

2- Les principaux types de structure organisationnelle

Le principe d’organisation peut se faire soit selon un critère de compétence préconisé par
William Taylor, soit selon un critère hiérarchique préconisé par Fayol ; ou alors selon un
critère mixte.

La gestion c’est une discipline qui permet d’obtenir des combinaisons satisfaisantes en termes
de rendement de productivité, de moyens matériels et de la ressource humaine.

a- Fayol et la structure hiérarchique linéaire


Les principes d’administrations général fondé sur la hiérarchie ont été décrit par Fayol en
1917. Aujourd’hui encore un grand nombre d’entreprise expérimente ces principes.

Ici le chef à le pouvoir de décidé et de donner des ordres à ses subordonnés qui doivent obéir
et lui rendre compte. L’organisation peut comporter plusieurs niveaux hiérarchiques mais le
principe de l’unité du commandement est respecté à la lettre à savoir que chaque travailleur
reçoit l’ordre d’un seul et unique chef.

Niveau 1
A

Niveau 2
B1 B2

Niveau 3
C1 C2 C3 C4 C5 C6

Niveau 4
D1 D2

Schéma de la Structure Linéaire


 La structure de Fayol a l'avantage de situer rapidement les responsabilités de chacun
de plus l'organisation est simple, chacun sait de qui il doit recevoir les ordres. En revanche
cette structure présente certains inconvénients :

 Chaque directions ou services risque de suivre des buts particuliers parfois


contradictoire ;

 Le risque de détention ou de déformation de l'information est réel ;

 Le chef doit être un véritable chef d'orchestre ayant des compétences multiples ce qui
n'est pas toujours possible

 L’existence d’un nombre important de niveau hiérarchique allonge le délai entre


l’apparition d’un problème et sa résolution
 Cette structure ne laisse pratiquement aucune possibilité d’initiative aux subordonnées.

04-05-13

b- Taylor et la structure fonctionnel axé sur la compétence

Ici le principe d’organisation est simple à première vue ; l’ouvrier fait ce que ses chefs
pensent ou décident. Il dépend ainsi d’une pluralité d’expert (spécialiste). A la différence de
la structure linéaire il n’y pas d’unité de commandement, les travaux sont décomposé en
fonctions élémentaires exercés par des chefs spécialistes. Les ouvriers sont sous l’autorité de
plusieurs chefs.

Cette structure présente de graves inconvénients :

 Il est pratiquement impossible de situé les responsabilités ;


 L’ouvrier risque de recevoir des ordres contradictoires.

La structure non hiérarchique de Taylor n’a été conçue qu’au niveau de l’atelier et elle ne
recherche que le strict aménagement de la production.

B1 B2

C1 C2 C2 C3

B1= Responsable de sécurité

B2= Responsable du budget

C= Ouvrier

24-05-12

3- La structure mixte ou staff and line

Cette structure prend en compte à la fois le critère linéaire et le critère hiérarchique. Dans
cette structure on retrouve à la fois deux catégories de personnelles :
 Ceux qui on le pouvoir et le commandement en fonction de leurs position
hiérarchique ;
 Ceux qui on le pouvoir en fonction de leur compétence dans les domaines bien
déterminé.

L’inconvénient majeur de cette structure mixte est le conflit entre ces deux catégories de
personnes.

B1 B2

C1 C2 C3 C4

Les B sont des conseillers (position fonctionnelle)

A est le chef hiérarchique des C

Lien fonctionnel

Lien hiérarchique

B- Le mode de découpage du travail

La manière dont est réalisée la répartition du travail constitue un critère de classification des
structures. A c’est effet on peut distinguer la structure fonctionnelle, la structure par
produit et la structure géographique ou la structure mixte.

1- La structure fonctionnelle

Ici l’ensemble du travail est découpé en de sous ensembles regroupant les tâches de mêmes
natures. Chaque sous ensembles constituent une fonction (Ex : la fonction
d’approvisionnement, de production, de marketing, …). C’est la structure traditionnelle
appelé structure fonction.
Direction générale

Direction Direction production Direction vente Direction


approvisionnement administrative et
financière

Cette structure simple à réaliser a l’inconvénient de cloisonner les activités à travers les
différentes divisions. Elle convient généralement au PME et PMI ayant une activité mono-
productrice. Le regroupement des tâches de mêmes nature (approvisionnement, administration
etc.) permet de les confiés à des spécialistes, procure des économies et facilite les problèmes
de coordination à l’intérieur de chaque fonction. En revanche les activités étant cloisonnées
chaque responsable de fonction risque de ne pas avoir une vision systémique i.e. globale de
l’entreprise et risque de poursuivre des objectifs contradictoires. Ex : le responsable
commerciale cherche à satisfaire le mieux possible les consommateurs, pour cela il souhaite
proposer à ses clients une grande diversité des produits. Le responsable de la fonction de
production quant-à lui cherche à réduire les coûts de revient pour cela il souhaite une forte
standardisation du produit afin de bénéficié des économies d’échelle.

2- La structure par produit ou par marché

Soit une entreprise produisant les articles A B C… les activités de cette entreprise sont classé
en activité intéressant la production de l’article A, la production de l’article B, de C …

Cette structure par produit s’impose dans les grandes entreprises dont la production est
diversifiée. Les problèmes d’approvisionnement de production, de vente… peuvent être trop
différents d’un produit à l’autre pour être traité par des services non spécialisé. Cependant
certaines activités peuvent être communes à toutes les productions notamment les activités
administratives. Cette structure présente l’avantage de rassemblé les opérations relatives à un
même produit ; contrairement à la structure fonctionnelle ou les opérations concernant un
produit sont dispersé dans toute l’entreprise. Il est également possible d’ajouté ou de
supprimer un produit sans bouleversé la structure d’ensemble de l’entreprise. En revanche
l’existence d’un très grands nombre de services est source de coûts supplémentaires.

Direction générale

Direction produit A Direction produit B Direction produit C


3- La structure géographique

Quand l’entreprise se déploie dans les zones géographiques distinctes les opérations peuvent
être classées en fonction du critère géographique (c’est le cas des firmes multinationales).

La structure géographique permet de prendre en compte de manière rationnelle l’ensemble


des conditions locales (les mentalités, les climats, les fiscalités, les législations etc.). Les
problèmes de coordination sont simplifiés par tous les établissements locaux dépendant d’une
même direction pour toutes leurs activités.

Direction générale

Zone Afrique centrale Zone Afrique de l’Ouest Zone Afrique du Nord

4- La structure mixte

Dans la réalité il est courant que certaines entreprises notamment les firmes multinationales
adoptent les structures mixtes. On aura donc le plus souvent une superposition de la structure
géographique, par produit et de la structure fonctionnelle.

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