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UE GEO 132 Cours du Prof.

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2. De la carte à la coupe géologique

Qu’apporte la coupe géologique ?

La coupe géologique est à la fois un outil d’interprétation et un moyen


d’explication de la structure d’une région donnée. Pour le
géographe, c’est le meilleur moyen de comprendre les rapports entre le
relief et les données structurales et, donc, d’expliquer les caractères et
l’évolution morphologiques des paysages.

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Comment réaliser la coupe géologique dans les structures


stratifiées (communément qualifiées de sédimentaire) ?

Pour exécuter avec succès une coupe géologique, il importe de procéder


au préalable à un examen de la carte géologique en présence dans le
but de reconnaître le type de structure mise en évidence : sédimentaire
ou cristalline, si on se fonde sur un critère lithologique ; tabulaire, faillée,
plissée, si par contre la classification s’appuie sur un critère tectonique .

S’agissant spécifiquement des structures sédimentaires, il faut en outre


s’atteler à l’identification des dispositions stratigraphiques dominantes
(concordances, discordances, lacunes, biseaux de transgression,…) et,
éventuellement, des accidents structuraux (flexures, ondulations,
discontinuités, contacts anormaux,…).

En fin de compte, la maîtrise de certaines notions et connaissances


géologiques de base s’avère incontournable pour cet exercice. Nous
allons les décliner en nous intéressant successivement aux structures
tabulaires et monoclinales, aux structures faillées et enfin aux structures
plissées, ainsi définies en combinant les critères lithologique et
tectonique. 2
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2.1. Eléments de géologie


2.1.1. Les structures tabulaires et monoclinales
Définition

Dans certaines régions, les couches sont disposées horizontalement les unes
au-dessus des autres, dans leur position originelle. Ces régions ont une
structure tabulaire (a). Lorsque la direction et le pendage des couches sont
constants et réguliers, la structure est dite monoclinale (b). Enfin, si les
couches sont verticales et leur direction constante, il s’agit d’une région à
structure monoclinale verticale (c). Le passage rapide d’une structure
tabulaire à une structure monoclinale est appelé flexure ou parfois pli
monoclinal (d) .

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Les structures tabulaire et m onoclinale : élém ents de géologie

Structure tabulaire ou horizontale

Structure monoclinale

Structure monoclinale verticale

Flexure ou pli monoclinal

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Les structures m onoclinale et tabulaire : élém ents de géologie

Structures tabulaire et monoclinale : vue en plan et en coupe


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2.1.2. Les structures faillées

Définition

Lorsqu’une région, soumise à des efforts tectoniques, se déforment en se


cassant et lorsqu’il se produit un déplacement le long de cette cassure, on est
en présence d’une faille. Le mouvement d’une faille est toujours défini de
manière relative. On se réfère à la disposition des compartiments (terrains
séparés par la faille) par rapport à la géométrie du plan de faille, pour définir
les différents types de failles.

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Les structures faillées : élém ents de géologie

Pour toute faille non verticale, le compartiment situé au-dessus de la faille est
appelé toit et celui qui est situé au-dessous, le mur (cf. schéma ci-après).

Lorsque, le long d’une faille, le toit est descendu par rapport au mur, la faille
est dite normale ; si le toit est monté par rapport au mur, la faille est inverse
(cf. schéma ci-après)

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Les structures faillées : élém ents de géologie

Dans les deux types de failles précédents, le mouvement de la faille s’est fait
dans le plan vertical. En revanche, si le mouvement de la faille s’est produit
dans le plan horizontal, la faille est dite décrochante et son jeu est dextre ou
senestre selon le mouvement relatif des compartiments vis-à vis de
l’observateur situé sur la faille (cf. schéma ci-après).

Les différents types de failles traduisent des conditions de déformation


différentes : les failles normales indiquent une tectonique en extension, les
failles inverses une tectonique en compression, les failles décrochantes une
tectonique de coulissement.
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Les structures faillées : élém ents de géologie

Toute faille se caractérise par les trois éléments suivants : (1) le tracé, (2) le
regard et (3) le rejet.
 Le tracé se définit par :
- une orientation qui s’exprime par rapport aux points cardinaux ou
par une direction caractéristique
- un dessin continu (rectiligne, en ligne brisée, sinueux) ou discontinu
(failles en relais)
 Le regard est le côté vers lequel est tourné l’escarpement initial,
donc le côté du compartiment effondré.
Deux remarques sont cependant nécessaires ici :
1°) la faille peut changer de regard le long de son tracé : il convient
alors de localiser avec précision le point de rotation autour duquel
s’opère ce changement.
2°) une région peut être affectée par plusieurs failles : leur position
respective détermine alors des dispositions tectoniques particulières
(cham p de faille ; gradins ou escalier de failles , fossé tectonique
ou graben , bloc soulevé ou horst , blocs basculés
dissym étriques ). 9
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 le rejet est la distance qui sépare les deux blocs disjoints de la cassure.

Il existe deux types de rejet : (1) le rejet altimétrique (R) qui est la
dénivellation verticale exprimant la hauteur topographique initiale de
l’escarpement et (2) le rejet stratigraphique (R’) ou dénivellation mesurée
le long d’un miroir de faille oblique.

N.B. Le rejet peut être évaluer graphiquement, en mesurant à l’échelle d’une


coupe le décalage entre la base d’une couche affectée par la cassure sur le
bloc affaissée et la base de la même couche sur le bloc soulevé.
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2.1.3. Les structures plissées


Définition

Les régions soumises à des forces en compression se déforment parfois en


se plissant, créant ainsi des structures de forme concave et convexe au
détriment des surfaces initialement planes (empilements de couches de
séries sédimentaires, schistosités ou exfoliations de séries métamorphiques
, etc.). De telles structures sont des plis (cf. schéma ci-après).

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Les structures plissées : élém ents de géologie

Ces plis, appelés anticlinaux (structure courbe à concavité vers le bas) et


synclinaux (structure courbe à concavité vers le haut), indiquent que la
déformation des roches s’est faite de manière continue et hétérogène.

Un pli est défini géométriquement par son axe (lieu de déformation


maximum), de part et d’autre duquel se trouvent les flancs (portion de
couche plus ou moins plane entre un axe synclinal et anticlinal. Le lieu des
axes de pli d’un ensemble de couches déformées détermine son plan axial.

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Les structures plissées : élém ents de géologie

Le pendage du plan axial (PA) permet de décrire la vergence du pli, opposée au


sens pendage du plan axial (cf. schéma ci-après).

Selon la valeur du pendage du plan axial, sont classiquement définis les plis droits
(αPA = 90°), les plis déjetés (90° > αPA > 60°), les plis déversés (60° > αPA > 0°)
et les plis couchés (αPA = 0°).

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Sur une carte, les couches plissées montrent des affleurements


concentriques plus ou moins allongées. Dans les anticlinaux, les couches
les plus anciennes affleurent au centre alors que dans les synclinaux, ce
sont les couches les plus récentes(cf. carte ci-après). Selon ce principe, la
structure au cœur de laquelle affleure J5 est donc un anticlinal. A l’inverse,
l’auréole concentrique avec à son centre C1 est un synclinal.
Structures 1 et 3 : anticlinaux à cœur de J5
Structure 2 : synclinal à cœur C1
En 1 : terminaison périanticlinale.
En 2 : terminaison périsynclinale.
En 2 : cœur anticlinal.
A droite : colonne stratigraphique avec les
épaisseurs à l’échelle ; en bas coupe AB.

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Structures plissées : vue en plan et en coupe
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2.1.4. Concordances, discordances et lacunes


sédimentaires

Définition

Lorsque, dans un bassin sédimentaire, les dépôts se font régulièrement, les


couches qui en résultent sont, elles aussi, disposées régulièrement et en
continuité (dite stratigraphique) les unes au-dessus des autres : on parle
de structure concordante (cf. schéma ci-après).

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Coupe et carte schématiques d’une structure concordante

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Mais de nombreux phénomènes géologiques sont susceptibles de perturber


cet arrangement : il peut alors en résulter une structure dite discordante
(cf. schéma ci-après).

Coupe et carte schématiques d’une structure discordante

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Parmi ces mécanismes, les déformations liées à des phases tectoniques


compressives (plis), ou les basculements associés au mouvement des failles
normales sont les plus connus.

Ces mouvements sont suivis de fortes érosions nivelant les reliefs qui
viennent d’être crées. Lorsque de nouveaux dépôts recouvrent les anciennes
structures, il se forment des discordances angulaires, parfois
spectaculaires (angle de plusieurs dizaines de degrés entre les dépôts
discordants et les terrains sous-jacents).

Lorsque les couches sont régulièrement superposées les unes aux autres mais
qu’il manque tout ou partie d’une couche, c’est une lacune stratigraphique
(cf. schéma ci-après). Cette absence peut être due au fait que cette couche
ne s’est pas déposée à cause du retrait de la mer (lacune de
sédimentation) ou bien que, s’étant déposée, elle a été enlevée par
l’érosion continentale (lacune par érosion)

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Carte et coupe schématiques illustrant les lacunes et les biseaux de


transgression 19
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2.2. Réalisation de la coupe géologique en


structure sédimentaire
2.2.1. Coupe géologique en structure tabulaire et monoclinale

Etape n° 1 : report des affleurements géologiques sur le profil


topographique

On procède de la même manière que pour les courbes de niveau (c’est-à-


dire par des lignes de rappel que l’on effacera soigneusement une fois la
coupe terminée.

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Coupe en structure tabulaire et m onoclinale

Les points à rappeler sont ceux qui résultent de l’intersection du bord


supérieur du papier millimétré et de chaque contour géologique (cf. schéma
ci-après).

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Coupe en structure tabulaire et m onoclinale

Etape n° 2 : mise en place des couches

C’est de loin le travail le plus délicat.

a) La règle est de commencer par la couche superficielle : on la


dessine en premier lieu puisque les autres couches doivent se mouler sur
elle (plus ou moins d’ailleurs suivant le type de structure considéré.

Il faut par conséquent avoir une idée aussi exacte que possible de la
position du plan stratigraphique inférieur de cette couche superficielle afin
de déterminer son pendage.

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Coupe en structure tabulaire et m onoclinale

Rappelons que le sens et la valeur du pendage sont fournis sur la carte


géologique par le tracé des couches. On peut donc s’y appuyer pour les
déterminer.

En outre, le pendage des couches peut être suggéré par la


largeur d’affleurement (cf. schéma ci-après).

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Coupe en structure tabulaire et m onoclinale

b) En second lieu, il faut donner aux couches les épaisseurs indiquées par
la notice et, sauf indication contraire, maintenir cette épaisseur bien
régulièrement tout au long de la couche (2).

Si la notice n’indique pas les épaisseurs, celles-ci sont obtenues par le


dessin de la coupe elle-même.

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Coupe en structure tabulaire et m onoclinale

Mise en place des couches en structure monoclinale concordante : exemple 1

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Coupe en structure tabulaire et m onoclinale

Mise en place des couches en structure monoclinale concordante : exemple 2

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Coupe en structure tabulaire et m onoclinale

Détermination de la valeur du pendage, connaissant l’épaisseur


et les limites de l’affleurement

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Coupe en structure tabulaire et m onoclinale

Etape n° 3 : figuration des couches

Après la mise en place des couches, il faut repasser soigneusement, d’un


trait légèrement renforcé, les contacts entre les différents contacts entre
les différents étages. Ensuite, il faut "habiller " la coupe, c’est-à-dire
distinguer les différentes couches par un figuré.

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Exemples de figurés utilisés
habituellement pour représenter
différentes formations géologiques

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Coupe en structure tabulaire et m onoclinale

N.B. Lorsque les formations, notamment dans le cas des roches


sédimentaires, ont été déformées après leur dépôt par les mouvements
tectoniques, les figurés lithologiques doivent se mouler sur ces déformations
(cf. schéma ci-après).

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Coupe en structure tabulaire et m onoclinale

La représentation des dépôts superficielles (cailloutis, limons) et des


alluvions de fonds de vallées doit aussi obéir à certaines règles illustrées
dans les schémas ci-après.

Représentation des dépôts superficiels

Représentation des alluvions de fond de vallée 31


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Coupe en structure tabulaire et m onoclinale

Etape n° 4 : Elaboration des échelles stratigraphique et de


résistance
Elles constituent en quelque sorte la légende de la coupe.

Exemple d’échelle stratigraphique et de résistance


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Coupe en structure tabulaire et m onoclinale

N.B. Il n’est pas rare qu’il y ait absence de correspondance entre l’échelle
stratigraphique et de résistance, notamment en cas de variations verticales de
faciès.

Lorsque ces variations se traduisent par un changement de la dureté des


terrains formant un étage, elles doivent apparaître sur l’échelle de résistance
(cf. schéma ci-après).

Illustration de l’existence et l’absence (dans le cas de J3) d’une


correspondance exacte entre l’échelle stratigraphique et de
résistance

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Coupe en structure tabulaire et m onoclinale

Exemple d’une coupe géologique achevée dans le cas des


reliefs en structure horizontale et monoclinale

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2.2.1. Coupe géologique en structure faillée


Les principes de construction de la coupe qui ont été énoncés pour les
structures horizontale et monoclinale valent pour les structures faillées, du
moins pour ce qui concerne les préliminaires (report des affleurements
sur le profil, notamment).

Il importe cependant de les compléter, eu égard au fait que les failles


introduisent des discontinuités et des contacts anormaux entre couches
qui posent des problèmes d’interprétation.

L’attention de l’étudiant doit ici se focaliser sur 6 points jugés cruciaux :

1°) Report des failles

Il obéit au même principe que le report des affleurements. Une fois


l’arrête supérieure du papier millimétré plaquée contre le trait de coupe,
on relève systématiquement toutes les failles qui recoupe celui-ci. On les
projette ensuite sur le profil.
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Coupe en structure faillée

2°) Détermination du pendage des failles

C’est généralement une difficulté pour l’étudiant qui se pose très souvent
la question de savoir si la faille est verticale ou inclinée (à gauche ou à
droite). Certes, la détermination du pendage de la cassure relève bien
souvent de l’expérience, mais on peut valablement s’appuyer à cet effet
sur le tracé de la faille par rapport à aux courbes de niveau, tel que cela
apparaît sur la carte géologique.

 Si la faille a un tracé rectiligne (ou en ligne brisé


formée d’éléments rectilignes), elle est verticale (cf.
schéma ci-après).

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Coupe en structure faillée

 Si son tracé est sinueux et de sens contraire à celui


des courbes de niveau, elle est normale (sauf en cas
d’inversion du relief) (cf. schéma ci-après)

 Si son tracé est sinueux et tend à se mouler à celui


des courbes de niveau, elle est inverse (sauf en cas
d’inversion de relief) (cf. schéma ci-après)

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Coupe en structure faillée

On peut également recourir utilement aux horizons-repère destinés à


reconstituer le système de failles, comme illustré par le schéma ci-
après.

a
d
b
c

 Ainsi, lorsque les failles délimitent un fossé ou un graben,


elles convergent en général vers le fond du graben (a).

 Lorsqu’elles encadrent un bloc soulevé en horst, elles


convergent en général vers le haut (b).

 Quand le relief résultant des failles comportent des


gradins ou marches d’escaliers, il s’agit d’un faisceau de
failles parallèles ; leurs pendage dans ce cas est du côté
du compartiment le plus bas (c et d). 38
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Coupe en structure faillée

N.B. Les inversions de relief nécessite cependant une attention particulière.


Il peut arriver ainsi qu’une une dépression bordée de failles ne soit pas
nécessairement un graben, celle-ci pouvant dériver d’un horst arasé et évidé
par érosion différentielle. Dans ce cas, le pendage reste celui des failles
encadrant le horst.
Un autre point d’attention concerne les situations où une faille recoupe une
vallée, formant sur la carte un V dans l’axe du talweg (faille F4 de la carte ci-
après). Dans ce cas, la faille est très inclinée, le pointe indiquant le sens de
son inclinaison (comme sur la coupe en bas de la carte).

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Coupe en structure faillée

De façon générale, le pendage des failles est toujours du côté des roches
les plus récentes qui sous-tendent le compartiment affaissé ou resté
stable.

En cas de doute sur le pendage des failles, il est conseillé de procéder


comme suit :
- supposer la faille verticale ;
- habiller la coupe compartiment par compartiment ;
- analyser le sens de déplacement des blocs de part et
d’autre de l’accident. Les blocs affaissés et soulevés se
dégagent nettement.

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Coupe en structure faillée

3°) Mise en place et figuration des couches

Dans la mesure où les failles introduisent des discontinuités et des contacts


anormaux entre les couches, il est indiqué de travailler bloc par bloc.
Autrement dit, on met en place les couches dans chaque compartiment
limité par deux failles et on les figure, en appliquant pour cette opération
les mêmes principes que ceux qui ont été énoncés pour les structures
horizontale et monoclinale.

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