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Mémoire de Master
No. Réf. : ………./……/2020
Réalisé par :
M. BOUCHAIR LAZHAR
M. SALHI AMOR
Thème
Etude de confortement d´un glissement de terrain à Beni
Aziz sur la RN 77, PK 106+000 au PK 106+900
(Wilaya de Sétif)
Soutenu le ..…/..…/2020 devant la commission d’examen composée de :
de la promotion 2020.
SOMMAIRE
Remerciements
iv
SOMMAIRE
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................ XVI
Chapitre 01 ………….……………………………………………………………………………..1
v
SOMMAIRE
Chapitre 02.......................................................................................................................... 14
Chapitre 03.......................................................................................................................... 25
vi
SOMMAIRE
Chapitre 04.......................................................................................................................... 39
vii
SOMMAIRE
Chapitre 05 ......................................................................................................................... 51
Chapitre 06.......................................................................................................................... 61
viii
SOMMAIRE
6.5. Concluion................................................................................................................................................................... 76
ix
SOMMAIRE
x
SOMMAIRE
xi
SOMMAIRE
xii
SOMMAIRE
xiii
INTRODUCTION GENERALE
Acronymes
RN : Route Nationale
PK : Point Kilométrique
SC : Sondage Carotté
Symboles :
𝐅𝐬 : Coefficient de sécurité
C : la cohésion
𝐈𝑷 : L´indice de plasticité
𝐖𝐋 : La limite de liquidité
𝐖𝑷 : La limite de plasticité
𝐏𝑪 : Pression de consolidation
𝐂𝑪 : Coefficient de compressibilité
𝐂𝒈 : Coefficient de gonflement
xiv
INTRODUCTION GENERALE
C : la cohésion de sol
σ : contraint normal
σ´ : contraint effective
𝐇𝐖 : Hauteur d´eau
N : effort normale
T : effort tranchant
𝐏𝐋 : Pression limite
𝐏𝐟 : Pression de fluage
υ : coefficient de poisson
E : module d´young
𝛕 : Contrainte tangentielle
𝐍𝐢 : Nombre de la tranche
xv
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Les glissements de terrain sont des phénomènes géodynamiques qui se produisent dans toutes
les régions du monde et souvent les plus graves sur la surface de la terre. Ils provoquent des
modifications sur le paysage et peuvent détruire des édifices et des constructions et causent parfois
des décès. Ces phénomènes se développent dans un massif de sols meubles ou de roches argileuses
tendres et se produisent dans des circonstances très variées. Ces mouvements se produisent lors des
tremblements de terre (séismes, explosions souterraines ou sous-marines, etc.), et/ou lors des
périodes pluvieuses intenses avec des précipitations prolongées, de l’action conjuguée de facteurs
géologiques et géomorphologiques divers. Ces phénomènes naturels souvent catastrophiques
engendrent des instabilités de terrains et parfois des effondrements de structures se trouvant dans le
voisinage immédiat.
L’objectif de ce travail est L’étude de confortement d’un glissement de terrain sis sur
RN77 , Pk 106+000 au PK106+900 BENI AZIZE wilaya de Sétif.
• Le premier chapitre présente des généralités sur les glissements de terrains et sur
leurs classifications. On définira en premier lieu les différents types de mouvement
de terrain, ce qui nous permettra d’envisager en second lieu les principaux facteurs
qui peuvent mobiliser ce glissement.
xvi
INTRODUCTION GENERALE
La deuxième partie est une d’étude pratique de cas réel de glissement contient trois (03)
chapitres :
xvii
CHAPITRE 01 GENERALITE SUR DES MOUVEMENT DE TERRAIN
Chapitre 01
1.1. Introduction
Les mouvements de terrain sont les manifestations du déplacement gravitaire de masses de terrain
déstabilisées sous l'effet de sollicitations naturelles (fonte des neiges, pluviométrie anormalement
forte, séisme, etc.) ou anthropiques (terrassement, vibration, déboisement, exploitation de matériaux
ou de nappes aquifères, etc.). Ils recouvrent des formes très diverses qui résultent de la multiplicité
des mécanismes initiateurs (érosion, dissolution, déformation et rupture sous charge statique ou
dynamique), eux-mêmes liés à la complexité des comportements géotechniques des matériaux
sollicités et des conditions de gisement (structure géologique, géométrie des réseaux de fractures,
caractéristiques des nappes aquifères, etc.)
Ce sont des déplacements Plus ou moins brutaux de sol ou de sous-sol sous l’effet d’influence
naturelles (fontes des neiges, pluviométrie, anormalement forte, érosions, séismes etc.) ou
anthropiques (terrassements, vibrations, exploitation des matériaux ou de nappe aquifère etc.). Ces
phénomènes comprennent diverses manifestations, lentes ou rapides, en fonction des mécanismes
initiateurs, des matériaux considérés et de leurs structures.
Se propagent de manière brutale et soudaine, les mouvements rapides touchent majoritairement les
personnes, avec des conséquences souvent dramatiques ils regroupent
p. 1
CHAPITRE 01 GENERALITE SUR DES MOUVEMENT DE TERRAIN
p. 2
CHAPITRE 01 GENERALITE SUR DES MOUVEMENT DE TERRAIN
p. 3
CHAPITRE 01 GENERALITE SUR DES MOUVEMENT DE TERRAIN
.13.2.1.Fluage et Solifluxion
1.3.2.1.1. Le fluage
Le phénomène de fluages correspond à des mouvements lents dus à des sollicitations atteignant le
domaine plastique donc proche de la rupture. L’état ultime peut être soit la stabilisation, soit la
rupture. [1]
1.3.2.1.2. Solifluxion
La solifluxion est un cas particulier de fluage. Elle est un mouvement lent affectant des terrains
superficiels meubles sur des pentes très faibles. La solifluxion peut s'étendre à des versants
entiers.[1]
p. 4
CHAPITRE 01 GENERALITE SUR DES MOUVEMENT DE TERRAIN
Figure 1.7.affaissement
1.3.2.3. Le tassement
Le tassement du sol est sa déformation verticale due à l'application des contraintes extérieures telle
que les remblais, les fondations ou son propre poids. Le tassement est une diminution de volume de
certain sol sous l'effet des charges appliqués et de l'assèchement . [1]
p. 5
CHAPITRE 01 GENERALITE SUR DES MOUVEMENT DE TERRAIN
p. 6
CHAPITRE 01 GENERALITE SUR DES MOUVEMENT DE TERRAIN
pentes naturelles .Il peut affecter seulement les couches les plus superficielles(solifluxion) ou être
profond et peut aussi se produire lorsque les contraintes de cisaillement dues aux forces motrices
telles que le poids excèdent la résistance du sol le long de la surface est ’accélérer jusqu’ à la rupture.
4. Surface de glissement (Ou de rupture) : C’est la surface qui sépare la masse glissante des
terrains en place.
5. Fissures et crevasse : rupture au sein du matériau se manifestant par des fentes d’importance et
de formes diverses suivant leur position.
6. Couronne : sone située au-dessus de l`escarpement principal souvent peu affecte par le désordre.
Seules quelques fissures ou crevasses témoignant de la mise en traction des terrains dans ces zones.
7. Tête : c`est la limite amont du glissement et plus précisément partie ou le matériau glissé se
trouve en contact avec l`escarpement principal.
p. 7
CHAPITRE 01 GENERALITE SUR DES MOUVEMENT DE TERRAIN
10. Extrémité inférieure (pouce) : zone aval du mouvement du terrain ou extrémité du bourrelet.
11. Rides transversales : elles se forment dans le bourrelet du mouvement du terrain, témoins
d`effort de compression pouvant aboutir a des chevauchements dans le matériau.
a. Glissements plans
En général, la ligne de rupture suit une couche mince ayant de mauvaises caractéristiques
mécaniques sur laquelle s’exerce souvent l’action de l’eau, une telle couche est appelée couche
savon . [6]
p. 8
CHAPITRE 01 GENERALITE SUR DES MOUVEMENT DE TERRAIN
p. 9
CHAPITRE 01 GENERALITE SUR DES MOUVEMENT DE TERRAIN
Un glissement de terrain a rarement une cause unique, c’est le plus souvent l’action conjointe de
plusieurs facteurs négatifs qui déclenche un glissement. Les causes envisageables dans l’étude d’un
glissement de terrain sont diverses :
p. 10
CHAPITRE 01 GENERALITE SUR DES MOUVEMENT DE TERRAIN
e. Facteurs anthropiques
- Déblai sur pente.
- Constructions sur pente
- Modification de l'utilisation des sols : déforestation, remembrement...etc. L'inclinaison et
dénivèlerions. [7]
0-2 m Superficiel
2-10 m Semi-profond
10-30 m Profond
Tableau 1.2. Classification selon l’activité (en fonction de la vitesse moyenne de glissement). [9]
Actif >10cm/an
p. 11
CHAPITRE 01 GENERALITE SUR DES MOUVEMENT DE TERRAIN
200<s<2000 Petit
2000<s<20000 Moyen
2000<s<200000 Grand
Les glissements de terrain se caractérisent par des phases d’activité variables, des périodes de
vitesse de glissement plus élevée avec des phases de calme apparent.
p. 12
CHAPITRE 01 GENERALITE SUR DES MOUVEMENT DE TERRAIN
1.9. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons exposé la notion générale sur les mouvements de terrain, notamment
les glissements de terrain, leurs différents types, classification et leurs différentes causes.
Les glissements de terrain sont des déplacements lents qui affectent les talus et les versants naturels,
ce phénomène se déclenche par des évènements naturels. Cependant, l’action humaine est souvent
prépondérante dans ce type d’aléa et constitue l’un des facteurs déclenchant de l’instabilités.
p. 13
CHAPITRE 02 METHODE DE CALCUL DE LA STABILITE
Chapitre 02
2.1. Introduction
Le calcul de la stabilité peut être effectué dans deux circonstances bien distinctes, avant ou après
déclenchement de glissement. Dans le premier cas, le versant est apparemment stable, l’objectif du
calcul de stabilité est alors de définir une surface de glissement qui aurait la plus de chance
d’apparaître. Autrement dit, le calcul de stabilité permet à la fois d’apprécier la marge de sécurité du
versant vis-à-vis de la rupture, de définir dans le site la zone la plus menacée par l’instabilité et
d’examiner l’influence de certains travaux (terrassements, constructions etc.) sur la marge de
sécurité qui a été définie pour le versant vierge. Cette étape de calcul apparaît donc très importante
car elle permet de choisir les paramètres nécessaires pour l’ouvrage, afin de garantir la stabilité de
l’ensemble (ouvrage et site). Contrairement au premier cas, et lorsque le glissement est déjà apparu
sur le versant, le calcul de la stabilité s’effectue donc pour apprécier la marge de sécurité qui sépare
l’état actuel du site de l’état d’équilibre. Le calcul de stabilité présente aussi un grand intérêt, car il
permet de repérer les causes qui jouent un rôle décisif dans l’apparition du glissement et de définir
les dispositifs confortatifs nécessaires pour limiter le risque. [11]
Ce coefficient est utilisé dans les calculs à la rupture, il permet d'apprécier la marge de sécuritévis à
vis de la rupture, existe plusieurs définitions possibles du coefficient de sécurité, chacune présente
des avantages et des inconvénients. Nous citons ci-dessous un certain nombre de ces définitions :
Définition de Bishop
Il faut noter qu'avec cette définition la valeur du coefficient de sécurité est une valeur ponctuelle qui
va donc dépendre de la position du point M considéré le long de la surface testée.
p. 14
CHAPITRE 02 METHODE DE CALCUL DE LA STABILITE
définition de Fröhlich
𝐞𝐟𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐫é𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭
F= (2.2)
𝐞𝐟𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐦𝐨𝐭𝐞𝐮𝐫
𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐫é𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭
F= (2.3)
𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐦𝐨𝐭𝐞𝐮𝐫
Cette définition suppose que la surface testée est circulaire (ellipsoïdale en 3D).
𝐡𝐚𝐮𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐜𝐫𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞
F= (2.4)
𝐡𝐚𝐮𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐫é𝐞𝐥𝐥𝐞
Toutes ces définitions conduisent à des valeurs différentes pour une même géométrie, sauf dans le
cas où l'on se trouve à la rupture (=1).
La définition 1 est couramment employée. Fellenius a proposé une définition voisine en
considérant que l’équilibre du volume V (Figure 2.1) est atteint lorsque le système des forces
extérieures qui luis est appliqué mobilise les fractions tan 𝜑 /F et c/F des valeurs réelles du
frottement et de la cohésion du milieu. Cette définition permet d’obtenir un coefficient de sécurité
pour l’ensemble de la surface.
Cette définition à donc pour inconvénient de considérer que la rupture se produira
simultanément en tout point, ce qui est fortement contestable dans le cas de sol fortement
hétérogène et n’est pas compatible avec la notion de « Rupture progressive ». [12]
p. 15
CHAPITRE 02 METHODE DE CALCUL DE LA STABILITE
La rupture d’un talus peut se produire au cours des travaux ou après un certain temps. Les études de
stabilité doivent donc être effectuées, pour les sols fins, à cours et à long terme. A court terme le
calcul s’effectuera en contraintes totales et les caractéristiques mécaniques à prendre en compte sont
celles issues d’un essai UU. A long terme le calcul s’effectuera en contraintes effectives et les
caractéristiques mécaniques à prendre en compte sont celles issues d’un essai
CD ou éventuellement CU (caractéristiques c’et ф’). Le rôle de l’eau est donc essentiellement dans
la stabilité (ou l’instabilité des talus). Pour un calcul a priori les caractéristiques mécaniques à
considérer sont les caractéristiques maximales.
Pour un glissement qui s’est déjà produit et que l’on cherche à conforter les caractéristiques
mécaniques à considérer sont les caractéristiques résiduelles.
Le facteur de sécurité minimal Fs adopté est assez rarement inférieur à 1,5. Il peut Quel que fois
être égal à 2, voire à 2,5 pour des ouvrages dont la stabilité doit être garantie à tout prix (grand
risque pour les personnes, site exceptionnel), ou pour des méthodes dont l’incertitude est grande
(analyse en contrainte totale avec risque d’erreur sur la valeur de la cohésion drainé Cu).
Pour certains sites peu importants ou pour certains ouvrages courants, et lorsqu’il n’y a pas de
risque pour la vie humaine, on peut accepter des valeurs plus faibles pendant un moment très court
ou pour des fréquences faible : 1,2 voire 1,1. Mais pour pouvoir se rapprocher ainsi de 1, c’est-à-
dire de la rupture, il faut être sûr de la validité des hypothèses et des paramètres adoptés, ce qui
souvent est difficile en géotechnique.
Le tableau ci-dessous, nous donne les valeurs de Fs en fonction de l’importance de L’ouvrage et des
conditions particulières qui l’entourent. [13]
p. 16
CHAPITRE 02 METHODE DE CALCUL DE LA STABILITE
<1 Danger
La méthode des éléments finis est une méthode de calcul numérique qui ayant un profond caractère
plus physique qu’abstrait, elle a été inventée plutôt par les ingénieurs que par les mathématiciens.
Cette méthode a été appliquée pour la première fois dans des problèmes liés à l’analyse des
contraintes et depuis elle a été étendue dans d’autres problèmes liés au milieu continu.
La MEF représente une modalité d’obtenir une solution numérique correspondant à un problème
spécifique. Cette méthode n’offre pas une formule pour une certaine solution et ne résout pas une
classe de problèmes. La MEF est une méthode approximative à moins qu’un certain problème
puisse être extrêmement simple conduisant ainsi à une formule exacte toujours valable. [14]
Dans le cas de certains versant naturels, une couche ou une interface « le glissement » par exemple
«le cas de formations meubles reposant sur un substratum » : la surface de rupture est alors à peu
près plane. Le modèle de calcul est celui d’un massif de sol infini reposant par une interface plane
sur un substratum, avec un écoulement parallèle à la pente.( La figure 2.2 )représente une tranche de
sol et les forces qui lui sont appliquées comme suit : [15]
p. 17
CHAPITRE 02 METHODE DE CALCUL DE LA STABILITE
Compte tenu de l’hypothèse de pente infinie, on peut admettre que 𝑉=0 et que 𝐻 et 𝑈 s’équilibre de
part et d’autre. En écrivant que la résultante des forces appliquées est nulle, on peut calculer 𝑁et 𝑇,
ainsi que le coefficient de sécurité : 𝐹= 𝑇𝑚𝑎𝑥/𝑇
Le critère de rupture de Coulomb s’écrit :
𝐝𝐱
𝐓𝐦𝐚𝐱 = 𝐂′ + (𝐍 − 𝐔) 𝐭𝐚𝐧 𝛗′ (2.5)
𝐜𝐨𝐬 𝛃
p. 18
CHAPITRE 02 METHODE DE CALCUL DE LA STABILITE
𝜸𝒘 𝐭𝐚𝐧 𝛗′
F=(𝟏 − ) (2.8)
𝜸 𝐭𝐚𝐧 𝜷
𝟐𝑪𝒖
F= (2.9)
𝐬𝐢𝐧 𝟐𝜷𝜸
Dans (la figure 2.2) on étudie l’équilibre du massif en supposant que : la rupture va se produire le
long de la ligne AMB assimilée à un arc de cercle de centre O et de rayon r. le mouvement du corps
(1) se ramène donc à une rotation de centre O. le problème qui se pose est : quelles sont les forces
susceptibles d’intervenir dans l’équilibre du corps (1) ?
Tout d’abord, le poids W des terres, appliqué au centre de gravité G.
Les forces de résistance au cisaillement mobilisées le long de la ligne de rupture AMB.
p. 19
CHAPITRE 02 METHODE DE CALCUL DE LA STABILITE
D’une résistance due à la cohésion C′′, portée par la tangente en M, en admettant que la valeur de
C′′ soit constante en tout point de AMB, C′′ = C / FS
avec :FS : le coefficient de sécurité recherché.
La résultante de ces forces 𝐾"⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est parallèle à AB et passe par le point D tel que :
α
OD = r sin 0α
0
L’équilibre du volume 𝐴𝐶𝐵𝑀𝐴 est acquis si : la somme géométrique des forces appliquées est
nulle, et également la somme de leurs moments par rapport au centre O est nulle, alors :
𝐶
𝑊⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ +𝑈⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ +𝐾"⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ +𝑅⃗⃗⃗⃗⃗ = 0⃗⃗⃗⃗ D’où la somme des moments : 𝑊𝑙 −𝑈𝑚 −𝑅⃗𝑛 −2𝑟 2 ∗𝛼0 ∗ =0
𝐹𝑠
Dans ces équations, les forces W, U et K′′ sont parfaitement connues, il ne reste que le problème de
la distribution des contraintes le long de la ligne 𝐴𝑀𝐵, ni donc sur l’intensité ou la direction de la
force R, c’est bien là que réside la difficulté du problème. Les différentes méthodes misent au point
pour le calcul de la stabilité différent les unes des autres par la manière dont elles traitent cette
difficulté. 𝑉𝑢 la multiplicité de ces méthodes, nous exposerons ici les méthodes qui nous avons
utilisé dans nos calculs. [17]
p. 20
CHAPITRE 02 METHODE DE CALCUL DE LA STABILITE
.28.2.Méthode de tranches
a. Principe de la méthode
Cette méthode consiste à considérer les forces qui tendent à retenir un certain volume de terrain,
délimité par les forces libres du talus et une surface de rupture potentielle, et celles qui tendent à la
mettre en mouvement.
La méthode des tranches consiste à découper le volume de sol (compris dans l’arc EF) en un
certain nombre de tranches limités par des plans verticaux .chaque tranche est en équilibre sous
l’action des forces qui lui sont appliquées.
Figure 2.4. Découpage d’un talus en tranches et les forces agissantes sur une tranche. [18]
p. 21
CHAPITRE 02 METHODE DE CALCUL DE LA STABILITE
avec un bras de levier égale au rayon R, constant. Le coefficient de sécurité est donné par la formule
suivante:[19]
Absence de la nappe :
𝐮𝐢 𝐛𝐢 𝐜′ 𝐛
∑𝐧𝐢(𝐰𝐢 ∗𝐜𝐨𝐬 𝛂𝐢 −( )) 𝐭𝐚𝐧 𝛗′ 𝐢 + 𝐢 𝐢
𝐜𝐨𝐬 𝛂𝐢 𝐜𝐨𝐬 𝛂𝐢
𝐅𝐒 = ∑𝐧𝐢 𝐰𝐢 ∗𝐬𝐢𝐧 𝛂𝐢
(2.10)
Dans cette méthode, on suppose toujours que la surface de rupture potentielle est circulaire on
découpe le sol en tranches élémentaires et on adopte comme hypothèse qu'il y a seulement une
réaction horizontale entre les tranches: Vi = 0 et Hi #0 (fig. 2.5). Les équations de la statique ne sont
donc pas non plus respectées.
On exprime également les calculs en forces. Pour résoudre le problème, on pose que la résistance
𝑇𝑖𝑚𝑎𝑥
mobilisée n'est qu'une fraction de la force de cisaillement maximale , 𝐹𝑛−1 étant le coefficient
𝐹𝑛−1
𝐂′𝐢 𝐛𝐢
𝐖𝐢 +𝐮𝐢𝐛𝐢 − 𝐭𝐚𝐧 𝛂𝐢
𝐅𝐧−𝟏
𝐑′𝐢 = 𝐭𝐚𝐧 𝛗′ 𝐢
(2.12)
𝐜𝐨𝐬 𝛂𝐢 +𝐬𝐢𝐧 𝛂𝐢
𝐅𝐧−𝟏
p. 22
CHAPITRE 02 METHODE DE CALCUL DE LA STABILITE
𝐂′ 𝐢 𝐛𝐢 𝐭𝐚𝐧 𝛂𝐢
𝐖𝐢 −𝐮𝐢 𝐛𝐢 −
𝐅𝐧−𝟏 𝐂′ 𝐛
[( ) 𝐭𝐚𝐧 𝛗′ 𝐢 + 𝐢 𝐢 ]𝒓
𝐭𝐚𝐧 𝛗′ 𝐢 𝐜𝐨𝐬 𝛂𝐢
𝐜𝐨𝐬 𝛂𝐢 +𝐬𝐢𝐧 𝛂𝐢
𝐅𝐧−𝟏
𝐅𝐧 = (2.13)
𝑾𝒊 𝒓 𝐬𝐢𝐧 𝜶𝒊
𝒘𝒊−𝒖𝒊 𝒃𝒊 𝑪′𝒊 𝒃𝒊
[( ) 𝐭𝐚𝐧 𝛗′ 𝒊 + ]
𝐭𝐚𝐧 𝛗′ 𝐢 𝐭𝐚𝐧 𝛗′ 𝒊
𝐜𝐨𝐬 𝜶𝒊 +𝐬𝐢𝐧 𝜶𝒊 𝐜𝐨𝐬 𝜶𝒊 +𝐬𝐢𝐧 𝜶𝒊
𝐅𝐧−𝟏 𝐅𝒏−𝟏
𝐅𝐧 = (2.14)
𝐰𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝜶𝒊
𝐅𝐧 − 𝐅𝐧−𝟏
𝐅𝐧−𝟏
p. 23
CHAPITRE 02 METHODE DE CALCUL DE LA STABILITE
2.10. Conclusion
p. 24
CHAPITRE 03 METHODE DE CONFORTEMENT
Chapitre 03
METHODE DE CONFORTEMENT
3.1. Introduction
Les confortements des talus en glissement sont l'ensemble des méthodes qui servent à stabiliser
les masses des terrains. Le choix de la méthode de confortement varie d'une part avec les
caractéristiques et l'état de chaque site comme le type des sols, les conditions de drainage et les
surcharges, et d'autre part avec le coût économique (quand il existe plusieurs solutions de
confortement). Ainsi le choix de la méthode de confortement d’un glissement dépend de ses
dimensions et de son origine.
3.2 .Terrassements
Les conditions de stabilité étant directement liées à la pente du terrain, le terrassement reste le
moyen d’action le plus naturel. On peut distinguer trois groupes de méthodes
De stabilisation par terrassement :
les actions sur l’équilibre des masses : allègement en tête, remblai en pied
les actions sur la géométrie de la pente : purge et reprofilage
les substitutions partielles ou totales de la masse instable. [22]
Figure 3. 1. Terrassements
p. 25
CHAPITRE 03 METHODE DE CONFORTEMENT
Le chargement en pied d’un glissement est une technique souvent utilisée, généralement efficace
.L’ouvrage, également appelé banquette, berme ou butée, agit par contrebalancement des forces
motrices .Pour qu’il soit efficace, il faut réaliser un ancrage dans les formations sous-jacentes en
place. Comme dans le cas d’un ouvrage de soutènement, le dimensionnement doit justifier De la
stabilité au renversement, de la stabilité au glissement sur la base et de la stabilité au grand
glissement. Mais en pratique, c’est la stabilité le long de la surface de rupture du glissement Déclaré
qui est dimensionnant.
La stabilité au grand glissement suppose (figure 3.2) que :
l’ouvrage limite les risques de reprise du glissement en amont ;
l’ouvrage ne déclenche pas d’autre glissement, par exemple à l’aval. [21]
L’allègement en tête de glissement consiste à venir terrasser dans la partie supérieure. Il en résulte
une diminution du poids moteur et, par conséquent, une augmentation du coefficient de sécurité. La
méthode de dimensionnement consiste en un calcul de stabilité le Long de la surface de rupture
déclarée en prenant en compte la modification de géométrie en tête. On peut également substituer le
matériau terrassé par un matériau léger (polystyrène, matériau à structure alvéolaire, etc.).[22]
p. 26
CHAPITRE 03 METHODE DE CONFORTEMENT
3.2.3. Reprofilage
Les conditions de stabilité d’un talus étant directement liées à sa pente, on peut assez
simplement augmenter la sécurité par reprofilage du terrain naturel. Dans ce sens, le procédé
s’apparente à l’allègement en tête : il consiste en un adoucissement de la pente moyenne.
Ce type de traitement est particulièrement bien adapté aux talus de déblais, et il est de pratique
courante. Notons que l’exécution de risbermes a l’avantage d’améliorer la stabilité par rapport à une
pente unique et de créer des voies d’accès pour l’entretien ou des travaux complémentaires.
L’adoucissement de la pente est généralement mal adapté aux versants naturels instables car il met
en jeu des volumes de sol très importants. [22]
p. 27
CHAPITRE 03 METHODE DE CONFORTEMENT
3.2.4. Purge
p. 28
CHAPITRE 03 METHODE DE CONFORTEMENT
discontinus (figure 3.6). Le coefficient de sécurité de la pente ainsi traitée peut être estimé en
prenant la moyenne pondérée des coefficients de sécurité de la pente avec et Sans
substitution. [4]
Dans la plupart des cas des glissements, l’eau joue un rôle moteur déterminant. Par
conséquent on utilise couramment les techniques de drainage, qui ont pour but de réduire les
pressions interstitielles.
C’est donc en termes de diminution de pression interstitielle, qu’il faut évaluer l’efficacité d’un
dispositif de drainage. Les différentes techniques qui peuvent être mise en œuvre pour
atteindre cet objectif relèvent de deux options fondamentales :
- Eviter l’alimentation du site en eau.
- Expulser l’eau présente dans le massif instable.
De nombreux paramètres conditionnent l’efficacité d’un système de drainage, en particulier la
nature et l’hétérogénéité des terrains, la géométrie des couches aquifères, la perméabilité, les
alimentations et les exutoires. De ce fait, et compte tenu des difficultés de détermination de
l’ensemble de ces éléments, le dimensionnement d’un système de drainage se fait en prenant
un coefficient de sécurité plus élevé que celui pris pour d’autres techniques (terrassements,
renforcements). [11]
p. 29
CHAPITRE 03 METHODE DE CONFORTEMENT
L’objectif est limité les infiltrations dans le massif en mouvement en captant et en dérivant les eaux
de surface s’écoulant en direction de la zone sensible, d’éliminer les zones de stagnation (contre-
pente, creux…), de localiser les infiltrations anormales.
Les eaux peuvent provenir de zones de sources, d’un défaut d’étanchéité sur un réseau ou d’un
bassin de stockage à l’amont ou plus simplement de l’impluvium et de ruissellement. En effet les
eaux de surface ont tendance à s’infiltrer dans les fissures, à stagner dans les zones de faible pente
et aggravent ainsi une instabilité amorcée. Assi les ouvrages de collecte des eaux (fossés,
caniveaux, cunettes) et l’étanchéité des fissures de surface, bien que ne constituant pas ouvrages de
drainage à proprement parler, sont-ils réalisés en première urgence dans de nombreux cas de
glissement. [22]
Ces techniques ont pour les avantages principaux leur cout modéré, une mise en œuvre simple, un
entretien aisé pour les collecteurs à ciel ouvert et une bonne adaptation au traitement de zones
étendues.
p. 30
CHAPITRE 03 METHODE DE CONFORTEMENT
Ils permettent de traiter des zones de mouvement peu profondes ou peu étendues, c’est-à-dire avec
des volumes mis en jeu relativement raisonnables. Les techniques de drainage superficiel sont dans
leur principe relativement simple. elles peuvent se résumer à une excavation, pouvant aller jusqu’à
6 m, comblée de matériaux drainants avec éventuellement un collecteur.
Les difficultés se situent dans leur conception afin de leur assurer une bonne pérennité et dans leur
mise en œuvre car en général les travaux se déroulent dans des conditions particulièrement
délicates. Les tranchées drainantes (drains en pierres anciens, tranchées avec géo composite)
représentent la majeure partie des techniques de drainage superficiel.
L’écran drainant en géo composite est composé d’une âme drainante, d’un géotextile et de tuyaux
collecteurs. La géo_composite permet de réaliser des écrans drainants jusqu’à 6 m de profondeur.
Ces tranchées peuvent être réalisées manuellement ou à la pelle mécanique. [22]
Un fossé une est tranchée peu profonde creusée dans le sol avec une pente suffisante pour permettre
l’écoulement. Ils permettent de recueillir et d’évacuer le plus directement et le plus rapidement les
eaux de ruissellement hors de la zone instable. Le système permet un assainissement rapide des
couches superficielles. Les fossés peuvent atteindre 1m de profondeur avec des sections de forme
triangulaire, rectangulaire ou trapézoïdale. [22]
p. 31
CHAPITRE 03 METHODE DE CONFORTEMENT
p. 32
CHAPITRE 03 METHODE DE CONFORTEMENT
3.4. Le reboisement
Les forêts interceptent les eaux de pluie, contribuant ainsi à diminuer les volumes et les vitesses
d’écoulements sur les versants et augmenter la cohérence du sol.
Mais si la végétation des sols peut jouer parfois un rôle significatif sur la réduction du risque
inondation en atténuant les crues, elle ne permet pas de stabiliser réellement des versants affectés
par des glissements profonds.
En revanche, les racines des végétaux ont pour effet d’ancrer le sol dans les premiers mètres.
p. 33
CHAPITRE 03 METHODE DE CONFORTEMENT
La présence d’une forêt, régulièrement entretenue et renouvelée, peut donc contribuer à stabiliser
des glissements superficiels.
La correction torrentielle peut venir compléter les autres mesures de stabilisation des versants
lorsqu’ils sont bordés en aval par un cours d’eau. L’objectif est de limiter l’action érosive des
écoulements sur les berges, pour éviter que leur sapement n’entraine l’effondrement du pied de
versant, puisque celui-ci peut assurer en partie la stabilité de la masse situe en amont.
Dans cette optique, il suffit de buser les écoulements pour permettre à des débits très élevés de
s’écouler sans conséquences sur les rives. Si cela n’est pas possible, il faut installer des seuils afin
de réduire la puissance des écoulements et donc leur action érosive. [4]
Ce sont des écrans soutiennent un volume de sol si la surface de contact sol/mur reste plane après
chargement c.-à-d. indéformable, on cite d’exemple dans cette catégorie, les murs-poids en (béton,
terre armée, gabions, etc..), ou La pousse est reprise par le poids de ces ouvrages.
p. 34
CHAPITRE 03 METHODE DE CONFORTEMENT
Ils ne sont pas les mieux adaptés à la stabilisation des glissements de terrain puisqu’ils ne
permettent pas de déplacements du sol.
Ces ouvrages sont appelés aussi par les ouvrages flexibles si la surface de contact sol/mur est
déformable, on cite d’exemple dans cette catégorie les rideaux de palplanches, les parois moulées,
etc.
Les rideaux de palplanches sont le plus souvent des profils en acier formant des panneaux jointifs
pouvant couvrir une largeur importante du terrain à soutenir. [26]
Les parois moulées sont des écrans de soutènement souple forme de la juxtaposition des panneaux
verticaux, plans ou courbes, généralement en béton (armé ou non armé), avec une hauteur de
quelques dizaines de mètres.
p. 35
CHAPITRE 03 METHODE DE CONFORTEMENT
(b). paroi moulée en pieux sécants ancrés par des tirants d’ancrage.
Figure 3.12 .Type d’ouvrages souples.
3.5.2. Tirants d’ancrages
Le principe consiste à réduire les forces actives du glissement et à accroitre les contraintes normales
effectives sur la surface de rupture. Pour ce faire, on ancre des tirants constitués de câbles d’acier
multi-torons dans le terrain stable situe sous la surface de rupture, et on applique en tête un effort de
traction. Cet effort peut être reparti sur la surface du terrain par l’intermédiaire de petits massifs en
béton armé. Dans de nombreux cas, les tirants sont combinés à un mur ou à des longrines.
Le mur est ancré dans le sol par des tirants d’ancrage permettant la reprise des forces de poussées.
on distingue le cas où la plaque d’ancrage travaille en butée, de celui où elle travaille en frottement.
[28]
p. 36
CHAPITRE 03 METHODE DE CONFORTEMENT
3.5.3. Le clouage
Désignée aussi par le terme cloutage. Les armatures, généralement métalliques, sont déposées
perpendiculairement aux lignes de glissements éventuelles. La technique repose sur un transfert des
efforts du sol vers les barres par mise en butée du terrain. Il en résulte une cohésion apparente du sol
clouté, ce qui explique le succès du procédé.
p. 37
CHAPITRE 03 METHODE DE CONFORTEMENT
Un pieu est une fondation élancée qui reporte les charges de la structure sur des couches de
terrain de caractéristiques mécaniques suffisantes pour éviter la rupture du sol et limiter les
déplacements à des valeurs très faibles. Le mot pieu désigne aussi bien les pieux, les puits et les
barrettes.
On désigne par pieu, une fondation profonde réalisée mécaniquement et par puits une fondation
profonde creusée à la main sous la protection d’un blindage. Une barrette est un pieu foré de section
allongée ou composite (en T ou en croix par exemple).
Les trois parties principales d’un pieu sont la tête, la pointe, et le fût compris entre la tête et la
pointe. La longueur d’ancrage ℎ est la longueur de pénétration du pieu dans les couches de terrain
résistantes. D’un point de vue mécanique on distingue la longueur 𝐷 du pieu de la hauteur
d’encastrement mécanique 𝐷𝑒. Cette valeur de 𝐷𝑒 tient compte du fait que les caractéristiques
mécaniques de la couche d’ancrage sont nettement supérieures à celles des sols de couverture
traversés par le pieu (Fig. 3.17). [29]
3.6. Conclusion
Les talus glissant ont toujours besoin d’être renforcés ou autrement dit confortés, et pour cela on
devra remédier à de diverses méthodes. De multiples choix de confortement sont disposés afin de
venir empêcher le phénomène du glissement.
p. 38
CHAPITRE4 RECONNAISSANCE DU SITE ET ETUDE GEOTECHNIQUE
Chapitre 04
4.1. Introduction
Suite à la convention établie entre la DTP de Sétif et le laboratoire LTPHP aux fins de réaliser
l’étude de confortement d’un Glissement de Terrain sis sur RN77, PK106+000 AU PK 106+900
dont le programme d’intervention comprend trois (03) missions principales :
Sondages carottés
Essais au pénétromètre dynamique
Essais au laboratoire
p. 39
CHAPITRE4 RECONNAISSANCE DU SITE ET ETUDE GEOTECHNIQUE
Le site est localisé sur un versant traversé par la RN77, PK106+000 Au PK600+900.
Le site est affecté par l’instabilité qui est présenté par des fissures et affaissements selon l’axe de la
chaussé avec des fissures de traction ont été localisées sur la parie avale de la route.
Cette instabilité s’est développée sur un terrain constitué d’une nappe de Schiste friable.
Dans la wilaya de Sétif, trois zones géo structurales sont à distinguer, elles constituent les
principales zones morphologiques, à savoir :
Les édifices montagneux de l’Atlas tellien
Se caractérisent par un relief très accidenté et des altitudes de 1200 m où se développent les terrains
du Crétacé, du Paléogène et du Néogène. Les dépôts du Quaternaire sont rencontrés dans les
dépressions intra montagneuses.
Le plateau Sétif
Il constitue la partie centrale de la wilaya et s’étend d’Est en Ouest en une plaine peu vallonnée,
avec des altitudes de 900 à 1100 m. les terrains qui s’y développent sont le néogène et le
quaternaire.
p. 40
CHAPITRE4 RECONNAISSANCE DU SITE ET ETUDE GEOTECHNIQUE
Pente du versant
Absence de dispositifs de drainage (fossé obstrué)
Infiltration et ruissellements diffus des eaux pluviales
Présence de zones de stagnations des eaux pluviales
Phénomène d’érosion de l’oued
Rejet des remblais sur la pente du versant
Nature schisteuse des terrains et leurs sensibilités
Les surcharges des trafic
Les visites que nous avons effectués sur site (12-02-2018) ont permet d’identifier plusieurs signes
d’instabilité, qui se sont manifestés par :
La route a enregistrée des dégradations (fissures longitudinale et transversale), qui sont
bien visibles sur la chaussée. (figure 4.2)
p. 41
CHAPITRE4 RECONNAISSANCE DU SITE ET ETUDE GEOTECHNIQUE
Des fissures de traction ont été localisées sur la partie avale au niveau de remblai (figure 4.3)
Le glissement s’est développé sur un versant localisé sur le flanc de l’oued suite à des érosions
fluviatiles. (Figure 4.3)
4.10. La température
La moyenne annuelle des températures est de l’ordre de18°C. Les mois de Juin, Juillet et Aout sont
les plus chauds de l’année (la température varie de 22 à 25°C) ; cette augmentation des
températures entraine une évaporation pour les sols argileux qui donne naissance à des fentes de
p. 43
CHAPITRE4 RECONNAISSANCE DU SITE ET ETUDE GEOTECHNIQUE
retraits dont l’importance est en fonction du degré de température atteint. Lors de premières pluies
les eaux de ruissellement vont pénétrer dans les fentes de retraits, ce qui favorise la manifestation
des glissements de terrains, une fois la saturation des sols atteinte.
En automne les précipitations arrivent après la période de sécheresse assez longue, dans les zones
argileuses, l’évaporation a produit des fentes de retraits plus ou moins importantes, donc lors des
précipitations, le volume de l’eau tombé généralement engloutie dans les fentes de retraits, on
assiste rapidement à une recharge des réserves en eau et probablement à la saturation des niveaux
inférieur
La wilaya de Sétif se caractérise par un climat continental semi-aride, avec des étés chauds et
secs et des hivers fois et pluvieux. Les pluies sont insuffisantes et irrégulières à la fois dans le temps
et dans l’espace. Si les monts des Babors sont les plus arrosés en recevant plus de 700 mm par an, la
quantité diminue sensiblement pour atteindre 400 mm en moyenne par an sur les hautes plaines, par
contre la zone Sud est la moins arrosée et les précipitations annuelles ne dépassent guère les 300
mm.
Figure 4.6.répartition des niveaux de pluies dans la wilaya de Sétif (DSA DE SETIF, 2011)
p. 44
CHAPITRE4 RECONNAISSANCE DU SITE ET ETUDE GEOTECHNIQUE
p. 45
CHAPITRE4 RECONNAISSANCE DU SITE ET ETUDE GEOTECHNIQUE
Trois (03) essais pénétration réalisés à l’aide du pénétromètre dynamique lourd type
<< Sedidrill140/Géotool75>> poussés jusqu’au refus afin de :
Détermination la profondeur du refus et la résistance à la pénétration.
Vérifie la conformité avec les coupes géologique du sol.
Localisation les couches tendre.
Sondage N°1
Sondage N°2
Sondage N°3
p. 46
CHAPITRE4 RECONNAISSANCE DU SITE ET ETUDE GEOTECHNIQUE
P1 0.00-1.20 80 2.4
1.20-2.40 >100
P2 0.00-1.40 70 3.8
1.40- 3.80 >150
P3 0.00-1.80 80 4
1.80-4.00 >100
-Module préssiométriques E
- Pression de fluage Pf
- Pression limite Pl
Un essai pressiométriques a été effectué à chaque pas de 2m, le long des profondeurs investiguées.
Les valeurs de pressions limites et modules pressiométriques sont insérés dans le tableaux suivants:
p. 47
CHAPITRE4 RECONNAISSANCE DU SITE ET ETUDE GEOTECHNIQUE
2 18.36 9.09 2
p. 48
CHAPITRE4 RECONNAISSANCE DU SITE ET ETUDE GEOTECHNIQUE
b) Essai oedométrique :
Essais de compressibilité à l’odomètre permettant de déterminer :
La pression de consolidation Pc
Le coefficient de compressibilité Cc
Le coefficient de gonflement Cg On utilise ces paramètres pour calcul du tassement.
On utilise ces paramètres pour calcul du tassement.
Interprétation
Les coupes de sondages carottées montrent que le sous-sol du site est constitué par les formations
suivantes :
Tableau 4.3 : caractéristique physique
6.50-7.00
p. 49
CHAPITRE4 RECONNAISSANCE DU SITE ET ETUDE GEOTECHNIQUE
SC02 (6.50-7.00) / / / / /
4.16. Conclusion
p. 50
CHAPITRE5 ETUDE DE STABILITE DU GLISSEMENT
Chapitre 5
5.1. Introduction
L´étude de stabilité d´un talus consiste à cherche la valeur minimale de coefficient de sécurité et de
repérer la surface de rupture le plus probable correspondant à cette valeur.
Dans cette partie de notre étude deux principales méthodes de calcul manuel par la méthode
d´équilibre limite (Fellenius et Bishop) en deux états du talus sec et saturé et la deuxième méthode
et basée sur le calcul numérique par éléments finis en utilisant le logiciel de calcul Geostudio.
Les coefficients de sécurité obtenu des différentes méthodes seront comparés et interprétés.
Parmi les nombreuses méthodes existantes nous avons utilisé deux dans notre cas d´étude :
La première est basée sur une méthode manuelle dans la quelle ou utiliser la méthode d´équilibre
limite de fellenius et bishop pour déterminer le coefficient de sécurité ( fs) à l´état sec et saturé du
site instable et par l´autre méthode ou on utilisera un logiciel de calcul numérique nommé
p. 51
CHAPITRE5 ETUDE DE STABILITE DU GLISSEMENT
𝐶𝑖∗𝑏𝑖 𝑢𝑖∗𝑏𝑖
∑𝑛=𝑛
𝑛=1 ( +(𝑊 cos 𝛼− )) tan 𝜑𝑖
cos 𝛼 cos 𝛼
F= ∑𝑛=𝑚
(5.2)
𝑛=1 𝑤 sin 𝛼
Avec:
𝐰𝐢 : est le poids de la tranche
𝒃: La largeur de la tranche.
α: Angle que fait le rayon du cercle passant par le milieu de la base de la tranche avec la verticale.
𝐡𝐢: Hauteur de la tranche.
𝐔𝐢: La pression de l’eau.
p. 52
CHAPITRE5 ETUDE DE STABILITE DU GLISSEMENT
N° des N= T= 𝐮 ∗ 𝒃𝒊
∗
tranc 𝐜𝐨𝐬 𝜶𝒊
𝒃𝒊 𝜶𝒊 𝒘𝒊 𝒘𝒊 ∗ 𝐜𝐨𝐬 𝜶𝒊 𝒘𝒊 ∗ 𝐬𝐢𝐧 𝜶𝒊 𝒄 ∗ 𝒃𝒊 N∗ 𝐭𝐚𝐧 𝝋
hes 𝐜𝐨𝐬 𝜶𝒊 ∗ 𝐭𝐚𝐧 𝝋
La Σ= Σ= Σ= Σ=
p. 53
CHAPITRE5 ETUDE DE STABILITE DU GLISSEMENT
D’où : 𝐅𝐒 =0,937
Le facteur de sécurité 𝐅𝐒 =0,937 < 1,5 on constate que le terrain est instable.
p. 54
CHAPITRE5 ETUDE DE STABILITE DU GLISSEMENT
p. 55
CHAPITRE5 ETUDE DE STABILITE DU GLISSEMENT
Figure 5.3. Exemple détermination de la surface de rupture par la méthode « Grid and Radius»
Figure 5.4. Exemple de détermination de la surface de rupture par la méthode «Entry and Exit».
p. 56
CHAPITRE5 ETUDE DE STABILITE DU GLISSEMENT
p. 57
CHAPITRE5 ETUDE DE STABILITE DU GLISSEMENT
p. 58
CHAPITRE5 ETUDE DE STABILITE DU GLISSEMENT
Tableau 5.4. Résultats de coefficient de sécurité par des différences cas de méthodes.
p. 59
CHAPITRE5 ETUDE DE STABILITE DU GLISSEMENT
5.6. Conclusion
Dans le présent chapitre, plusieurs méthodes d’analyse ont été utilisées afin de prédire et de bien
étudier le comportement d’un massif de sol en mouvement .le but primordial est d’arrives le plus
possible, à étudier le comportement réel du massif.
La différence entre les valeurs des coefficients de sécurité calculés manuellement et par logiciel est
due aux hypothèses de calcul proposées à chaque analyse, plus précisément, c’est au niveau des
forces inter tranches qui sont négligées pendant le calcul manuel, ainsi que les erreurs dues au
calcul des surfaces des tranches.
p. 60
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
Chapitre 6
6.1. Introduction
Cette partie est très importante dans notre projet parce que notre but final est de trouver une
solution pour stabiliser le glissement.
Les résultats obtenus dans le chapitre 5 révèlent que le terrain est instable dans toutes les
sections étudiées ; ce qui nécessite d’établir une étude de confortement empêchant le glissement du
tronçon. La méthode de confortement à retenir résulte des compromis qui tiennent compte des
caractéristiques du site, de sujétions liées à la technique employée et des impératifs technico-
économiques.
L’étude de confortement devra être compromise entre trois aspects :
-Analyse des paramètres techniques de site.
-La connaissance des techniques de stabilisation.
-Les impératifs technico-économique
Pour l’étude de la stabilisation du talus, nous avons opté pour deux systèmes de confortement qui se
résument en :
- Stabilisation par soutènement
- Stabilisation par drainage
Le choix de ces deux systèmes de confortement est lié à la faisabilité des travaux au niveau du site
qui présent des contraintes écartant certaines solution envisageables.
p. 61
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
D=1m H ≤ 4 m
D=1,5m H ˃ 4 m81
− Couronnement C : C=0,2 m.
S=0,4m
− Epaisseur de la semelle E :
E=0,4 m
− Largeur de la semelle B :
p. 62
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
Σ Moments résistants
Fs =
Σ momens moteurs
p. 63
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
FRser = Poussé+Surcharge
π φ
Ka=tan2 ( − )
4 2
Donc : Ka =0.2378
1
FPoussé= ∗ 0,237 ∗ 21* (4,5)²
2
FSurcharge=10*0,2378*4,5
Donc : FSurcharge=10,35 KN
− FRser=FPoussé+FSurcharge
− FRELU=1,35*FPoussé +1,5*FSurcharge
Le moment de renversement 𝐌𝐑 :
MRser = F * d
1 1
MRser = * H *FPoussé + ∗H *FSurcharge
3 2
p. 64
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
1 1
MRELU= *1,35*FPoussé + ∗1,5*FSurcharge
3 2
1
−FP = * 4,20 * 20* (1,5)²
2
FP =95,50 KN
1
MPSER= *H*FP Donc : MPSER=47,75KN.m
3
Le moment stabilisateur𝐌𝐒 :
Σ Ms ⁄A= Σ Wi. Di
Le tableau suivant représente résultat des moments stabilisateurs :
Tableau 6.1. Les moments stabilisateurs du mur en BA.
Forces (Fi) Bras du levier Moment
(KN) (m) (KN.m)
𝑭𝟏 = 𝟑𝟎 1 ,5 45
𝑭𝟒 = 𝟐𝟐 0,5 11
p. 65
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
𝑁𝑢 ∗tan 𝜑 𝑐∗𝐵
Hu < +
𝛾𝑔1 𝛾𝑔2
B : la largeur de la fondation,
Nu = 297,68 KN
297,68∗tan 38
Hu = 79,98 < = 193,81KN
1,2
193,81
Fs = =2,42 > 2
79,98
L’excentricité
p. 66
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
397,51
Ms = d. Σ FV ⇒𝑑 = = 1,8 m
220,51
MRser = Mmoteurs - e. Σ FV
MRser 𝐵
𝑒0 = =0,13 m < =0,5 m (Vérifier)
ΣFV 6
Nu 6∗𝑒
σ𝑚𝑎𝑥 = (1 + )= 158,76 kpa
B 𝐵
Nu 6∗𝑒
σ𝑚𝑎𝑥 = (1 − )= 39,96 kpa
B 𝐵
1
𝑞𝑟 = [( ∗𝛾 * 𝐵 *𝑁𝛾 ) +γ * D * 𝑁𝑞 + c *𝑁𝐶 ]
2
Les valeurs D Nγ N q NC , et sont obtenus à l’aide des abaques de Terzaghi et Peckou bien à l’aide
d’un tableau donnée dans l’eurocode7 en fonction de l’angle de frottement 𝜑
𝛾: Poids volumiques des terres sous le niveau de la semelle
𝑁𝛾 𝑁𝑞 et 𝑁𝐶 : sont des facteurs de capacité portante dépendent de l’angle de frottement.
B : Largeur de la semelle
1
𝑞𝑟 = [( ∗21 * 3 *5,56) + 21 * 1,5 * 7,07]
2
𝑞𝑟 = 4,041 bars
p. 67
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
3∗σ𝑚𝑎𝑥 +σ𝑚𝑖𝑛
𝑞𝑟𝑒𝑓 =
4
3∗158,76+39,96
q ref= = 1,290 bars < 1,347 𝑏𝑎𝑟𝑠(Vérifie)
4
Système de drainage
p. 68
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
p. 69
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
Q u = kp.ple*
-k (K P ) : coefficient de portance
C’est la pression moyenne autour de la base de la fondation, elle est déterminée à partir de
l’expression suivante.
1 𝐷+3𝑎
Ple*= ∫ pl. Z . dz
3𝑎+𝑏 𝐷−𝑏
p. 70
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
h = 1.8 m
22,23
𝐷𝑒 = = 1,78 m
12,43
𝐵 De
K P = [1+0,27(0,6+0,4 )
𝐿 B
K P =1,5
𝑞𝑢 =K P . 𝑃𝑙𝑒*
𝑞𝑢 = 1.5*12.43
𝑞𝑢 =18.645 bar
Q pu = AP * 𝑞𝑢
πB2
Q pu = ∗ 𝑞𝑢
2
Donc Q pu =261 KN
Q S =𝑃∫q s (z) dz
P : périmètre du pieu
p. 71
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
Donc Q S =178.5KN
Q u = Q S + Q pu
𝑄𝑡𝑢= 𝑄𝑠𝑢
𝑄𝑡𝑢= 178,5 KN
6.4.7.Calcul la charge de fluage en compression 𝑄𝑐
𝑄𝑐 = 0,5*178,5+ 0,7*261
Donc 𝑄𝑐 = 271,95 KN
𝑄𝑡𝑐=0.7𝑄𝑠𝑢
𝑄𝑡𝑐=0.7*261
𝑄𝑡𝑐= 182,7 KN
Selon le fascicule (62) les charges admissibles sous les différentes sollicitations sont donnéespar le
tableau :
Tableau 6.3: charges admissibles sous les différentes sollicitations
p. 72
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
De service Quasi 𝐐𝐜
- =-194,25
𝟏,𝟒𝟎
permanentes 0
Q aELU = 264,37 KN
Q aELS =0,33*261+0,5*178 ,5
Q aELS =175,38 KN
p. 73
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
p. 74
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
p. 75
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
Le tableau ci-dessous résumé les résultats d'analyse par des différentes méthodes.
Tableau 6.5.les résultats d'analyse de l’état sismique par des différentes méthodes.
Spencer 1,59
Morgenstern-Price 1,68
Ordinaire 1,72
Junbu 1,57
Bishop 2,01
6.6. Conclusion
Ce dernier chapitre a représenté l’étude de confortement de notre glissement dans l’objet
d’améliorer le coefficient de sécurité et d’assurer la stabilité.
Et pour cela nous avons employé une seul solution à l’aide de logiciel Geostudio composer de sept
pieux avec un mur de soutènement pour stabiliser le terrain et le coefficient de sécurité nous
p. 76
CHAPITRE6 ETUDE DE CONFORTEMENT DU GLISSEMENT
donnera un résultat de confortement satisfaisant (FS >1,5), malgré que cette solution nécessite des
frais considérables pour ce projet.
p. 77
CONCLUSIONS GENERALES ET PERSPECTIVES
Ensuite, un système de confortement du glissement à été proposé, il s´agit d´un mur de soutènement
en béton armé reposant sur un système de fondation profonde, soit un réseau de pieux de 0.6 m de
diamètre, l´efficacité de systèmes de sollicitation , soit des sollicitation statique et des sollicitation
sismique
Afin de bien comprendre le phénomène du glissement affectant notre massif, plusieurs méthodes de
calcul ont été utilisées, soit des méthodes analytiques proposées dans la bibliographie scientifiques,
et des méthodes numériques implémentées dans des softwares dédiées aux calculs des ouvrages
géotechniques. Aussi bien, le dimensionnement et l’étude de la fondation sur lequel repose
l’ouvrage proposé comme solution de confortement a été effectué.
p. 78
ANNEXES
Annexe :
ANNEXES
ANNEXE A : LISTING D’IMPLANTATION D’AXE
ANNEXE B : VOLUMES DE TERRASSEMENT + CHAUSSEE
ANNEXE C : EMPRISES
p. 79
ANNEXES
p. 80
ANNEXES
p. 81
ANNEXES
ANNEXE C : EMPRISES
p. 82
ANNEXES
p. 83
ANNEXES
p. 84
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Références Bibliographiques
[2] : Cheriguene .M, « étude d’un glissement et confortement sur la route national 79a, wilayade
Mila ». Université de Jijel 2015.
[6] :Philipponnat et Hubert, Fondation et Ouvrages en Terre, Eyrolles, Paris, 2002, P 220-222.
[10]: Benouis Djamel Eddine, " Etude d’un glissement de terrain par différente méthode,"mémoire
de master, Département de Génie Civil, Université de Saida, Algérie, 2010.
[11] : Kentouri. N," étude de stabilité et de confortement d’un glissement de terrain sur la RN24
,”mémoire de master, département de génie civil, université A. Mira Bejaia, Algérie, 2016.
[13]: Dr, ING. Koudery Alaa, “Stabilité des pentes.Cours réalisé avec le soutien de l’agence”,
universitaire de la Francophoni
[14]: Plaxis 2D version 8.2: « Plaxis manuals »; R.B.G Brinkgreveet W Broere; Delft university of
technology and Plaxis B.V the Netherlands..
[15] : DURVILLE Jean-Louis et Gilles SÈVE, (2008), stabilité des pentes, glissement en terrain
meubl(Techniques de l’Ingénieur).
p. 85
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[16] :Bishop A.W. «the influence of progressive failure on the choice of the method of stabilty
analysis», géotechnique, (1971).
[17]: Sanglerat.G et Costet.J « Cours pratique de mécanique des sols (Calcul des ouvrages) », tome
II. Edition Eyrolles, (1983)
[21]: Laouamri Hassina," étude numérique de la stabilisation d’un glissement de terrain par des
pieux de gros diamètre, "mémoire de magister, Département de génie civil, université Ferhat
Abbas Sétif, Algérie ,2007.
[23] : J.L.Durville, G.Sève, “stabilité des pentes (glissement en terrain meuble), techniques de
l’ingénieur ”.
[24] : R.M .FAUR, “ L’évolution des méthodes de calcul en stabilité de pentes : méthodes
rupture,2001.
[26] :Bouafia.A., Conception et calcul des ouvrages géotechnique, Algérie, Ed, Page bleus
international .2010.
[27]: Boubaker A, Aliliche.S, « étude de stabilité d’un talus pk 17+260 sur la liaison autoroutière
reliant le port de djen a l’autoroute est-ouest au niveau d’el Eulma »,université de Jijel.2017.
p. 86
: ملخص
إن هذا العمل المتواضع يتمثل في تقديم طريقة لدراسة وتحليل انزالق التربة الواقع في منطقة بني عزيز بوالية سطيف واقتراح حال
.مناسبا تقنيا واقتصاديا للحد من مخاطر هذا االنزالق
والن أي دراسة تحتاج إلى الجانب النظري لها بدأنا بعموميات حول حركات التربة عامة وانزالقها خاصة) مختلف
(.ترتيبها ومختلف أسبابها طرق حسابها والحلول المقترحة لها،أنواعها،خصائصها
ثم قمنا بتحليل هذه الشريحة باستخدام الحساب اليدوي باإلضافة إلى برنامج جيوستيديو لتحديد أسطح االنزالق ومعامالت األمان
.الخاصة بهم قبل و بعد ترتيب نظام الراحة الذي يتضمن نظامين لمقارنة النتائج و اقتراح أفضل الحلول التقنية واالقتصادية
.جيوستسديو،الحساب اليدوي، معامل األمان، بني عزيز،انزالق:كلمـات مفتاحيـــة
Résumé :
Ce modeste travail consiste à donner une méthode d’analyse et d’étude du glissement du terrain qui
situ à la ville de Beni Azize wilaya de Sétif, et la proposition d’une meilleure solution techniquement
et économiquement pour stabiliser le glissement.
Et puisque tous les études pratiques nécessite une étude théorique nous avons commencé par des
généralités sur les mouvements de terrain exactement sur les glissements terrain (leurs
caractéristiques, leurs types, leurs classifications et leur différente cause ainsi que les différentes
méthodes de calcul et les différentes méthodes de confortement).
Nous avons ensuite analysé ce segment en utilisant le calcul manuel ainsi que le programme
Geostudio afin de déterminer les surfaces de glissement et leurs paramètres de sécurité avant
et après la commande du système de confort, qui comprend deux systèmes permettant de
comparer les résultats et de proposer les meilleures solutions techniques et économiques.
Mots Clés : Glissement, Facteur de sécurité, Beni Azize, Calcul manuel, Geostudio.
Abstract:
This modest work is to provide a method of analysis and study of landslides, which situ in Beni Azize
city in the wilaya of setif, and the proposal for a best solution technically and economically to
stabilize the sliding.
Because all practical studies requires a theoretical study we began with generalities about land
movements exactly slides (their characteristics, their types, and their different cause, as well as
different reinforcement systems and different methods of calculation and the various methods of
comfot).
We then analyzed this segment using the manual calculation as well as the Geostudio program
to determine the sliding surfaces and their safety parameters before and after the control of the
comfort system, which includes two systems for comparing the results and proposing the best
technical and economic solutions.
Key Words : Slip, Security Factor, Beni Azize, Manual Calculation, Geostudio