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Cours Step7 PDF
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LABORATOIRE #1
Objectif:
Ce laboratoire a pour objectif la prise de contact avec un automate programmable. Pour cette
première fois, vous aurez à programmer diverses équations de logique booléenne et à mettre
en œuvre sur l’automate l’automatisation d’un système.
Lancer le logiciel
Sur votre ordinateur, (1) localisez l’item Programs du menu Démarrer puis l’item Simatic du
menu Programs et enfin (2) cliquez sur l’item SIMATIC Manager du menu Simatic. La figure
ci-dessous montre la structure de ces menus (qui peut varier légèrement, selon la
configuration de l’ordinateur).
L
Selon la configuration du logiciel, l’assistant peut s’ouvrir automatiquement, rendant la procédure de
lancement de l’assistant inutile.
L’assistant étant lancé, cette première fenêtre s’ouvre à l’écran. C’est la fenêtre
d’introduction de l’assistant.
Cette seconde fenêtre prend la place de la fenêtre précédente. C’est la première des trois
fenêtres de configuration du projet.
Cette troisième fenêtre apparaît alors. C’est la deuxième fenêtre de configuration du projet.
(10) Il faut choisir les blocs d’organisationnels à utiliser. Pour ce premier projet, nous
n’utiliserons que le bloc OB1. Ce bloc contient le programme qui sera continuellement
exécuté par l’automate.
L’automate programmable exécute la séquence suivante de façon répétitive, tant qu’il est en
mode d’exécution :
• Lecture de l’état des entrées (pour savoir l’état logique des
capteurs, des boutons, …);
• Exécution complète du bloc OB1;
• Écriture de l’état des sorties obtenue suite à l’exécution du bloc OB1
(pour allumer des voyants, démarrer des moteurs, déplacer des
vérins, …).
Choisir le langage de programmation à contacts (CONT), puis (12) cliquer sur Suivant.
(13) Il vous suffit alors de choisir un nom pour le projet, puis (14) de cliquer sur Créer.
Il est important de noter que le nom du projet devra commencer par les 4 lettres de votre
code permanent, suivi du nom que vous désirez donner au projet. Par exemple, les 4 lettres
de mon code permanent sont GAUG, puis le nom du projet est « premier_programme ». Cette
approche vous facilitera la tâche, car si tout le monde nomme son programme de la même
façon, il sera plus difficile de trouver le vôtre.
Dans le « Simatic Manager », une fenêtre s’ouvre. Le titre de cette fenêtre est le nom du
projet, soit « GAUG_premier_programme ».
(1) En cliquant sur le répertoire « Premier programme » vous voyez apparaître les items
« Station SIMATIC 300 » et « MPI(1) ». Le premier item mène à la définition du matériel utilisé
dans ce projet, le second sur la configuration du réseau utilisé dans ce projet.
(2) En cliquant sur le répertoire « Station SIMATIC 300 » (ou sur l’item de droite « Station
SIMATIC 300 »), vous voyez apparaître dans l’écran de droite les items « Matériel » et
« CPU314 IFM(1) ». Le premier item mène à la définition du matériel utilisé dans le projet, en
particulier des automates. Le second item mène à la programmation de l’unique automate du
projet (puisque l’on en a qu’un par table) nommé « CPU314 IFM(1) ».
Dans la fenêtre de configuration du matériel on voit apparaître plusieurs régions. D’une part,
la fenêtre de configuration qui montre la localisation des modules dans les rails de montage.
En position 2, nous retrouvons le CPU de l’automate identifié par le nom « CPU314 IFM(1) ».
En dessous, nous retrouvons une description plus détaillée de la configuration de ces modules.
Ainsi, le CPU en position 2, possède un numéro de pièce (Référence), une adresse réseau
égale à 2 (Adresse MPI), un certain nombre d’entrées numérotées de 124 à 155 et un certain
nombre de sorties numérotées de 124 à 155.
L’automate qui sera utilisé en laboratoire comporte directement sur le module CPU vingt (20)
entrées logiques et seize (16) sorties logiques.
Une entrée logique ayant une valeur égale à 0 ou à 1, un seul bit suffit à la représenter. Les
entrées logiques sont numérotées de la façon suivante : I(octet).(bit)
L’octet peut prendre les valeurs suivantes : 124, 125 ou 126. Le bit peut prendre les valeurs 0,
1, 2, 3, 4, 5, 6, ou 7. La figure suivante montre la position de chacun des bits dans l’octet.
7 6 5 4 3 2 1 0
BIT
OCTET
De même, une sortie logique ayant une valeur égale à 0 ou à 1, un seul bit suffit à la
représenter. Les sorties logiques sont numérotées de la façon suivante : Q(octet).(bit)
(4) En double cliquant sur le module CPU de cette liste, la fenêtre de configuration du CPU
s’ouvre :
Le temps de surveillance de cycle est l’intervalle de temps maximal entre deux initialisations
du « chien de garde ».
Le chien de garde est un dispositif qui surveille continuellement le processeur du module CPU.
Si le processeur fonctionne correctement, il initialise le chien de garde à intervalle régulier. Si
le processeur est défaillant, il n’initialisera plus le chien de garde. Dès que la dernière
initialisation remonte à un délai supérieur au temps de surveillance, le chien de garde bloque
le fonctionnement du processeur. Cette sécurité assure qu’un processeur défaillant ne risque
pas de causer de graves incidents.
Le mémento de cadence permet de définir un octet de mémoire interne qui fera clignoter ses
8 bits à 8 fréquences différentes, ce qui peut être utilisé pour faire clignoter des voyants.
Ultérieurement, nous utiliserons ces mémentos pour mémoriser l’état des GRAFCET
programmés dans l’automate.
Dans la partie de droite de cette fenêtre, on retrouve une autre fenêtre qui contient la liste
du matériel de l’automate. Cette liste comprend les éléments suivants :
• PROFIBUS-DP : équipements pour le réseau;
• SIMATIC 300 : modules des automates de la série 300;
• SIMATIC 400 : modules des automates de la série 400;
• SIMATIC PC Based Control;
• STATION PC SIMATIC.
L’automate que nous avons sous la main étant équipé d’un CPU de type
314, il fait partie de la série 300.
(9) Sauvegarder cette configuration en cliquant l’item Enregistrer du menu déroulant Station.
Fermer la fenêtre.
Le second item vers la liste des blocs créés pour l’automate avec le logiciel « STEP 7 ». Le
troisième item permet de lancer le logiciel de définition de mnémoniques (nous y reviendrons
plus tard).
(2) Cliquez sur le répertoire « Blocs » (ou sur l’item « Blocs »). La fenêtre de droite devient
alors :
(3) Double cliquez sur l’item « OB1 » pour lancer le logiciel « STEP 7 ». La fenêtre de l’éditeur
apparaît alors.
(4) Positionner le curseur au début de la zone de programmation du réseau 1 (voir image ci-
dessous).
(5) Cliquez ensuite sur l’icône de contact normalement ouvert, puis inscrire le numéro du
contact d’entrée I124.0.
(6) Pour compléter le réseau, positionner le curseur à la fin de la zone du réseau 1 (voir image
ci-dessous), puis cliquez sur l’icône de la bobine de sortie et inscrire le numéro de la bobine,
soit Q124.0.
(7) Pour ce faire, cliquez ensuite sur l’icône de nouveau réseau. Le réseau 2 apparaît tel que
montré ci-dessous :
(8) Programmer la première ligne du barreau tel que montré à la figure suivante, puis inscrire
les adresses.
(9) Pour placer le contact Q124.7 en parallèle avec le contact I124.2, il faut ouvrir une
branche. Pour ouvrir la branche, il faut placer le curseur sur le contact I124.2 et appuyer sur
la touche F8.
(11) Il faut maintenant fermer cette branche. On y arrive en appuyant sur la touche F9. Le
réseau 2 aura donc cette apparence.
Structure de l’automate
L’automate que vous utilisez en laboratoire possède un module de source d’alimentation
PS307 de 2 Ampères et le module de CPU 314-IFM de la série S7-300. Le module
d’alimentation est à l’extrême gauche, le module de CPU est à sa droite. Le module à
l’extrême droite est un module compteur non utilisé ici.
Sur le module d’alimentation (montré ci-dessous) vous retrouvez l’interrupteur de mise sous
tension de l’automate. Lorsque l’automate est sous tension, le voyant 24 Vcc est au vert pour
indiquer que tout est normal.
Le module de CPU (montré ci dessous) est l’unité dans lequel votre programme sera stocké.
En mode RUN, l’automate exécute le programme. Dans ce mode, il est possible de transférer
un programme de l’automate vers l’ordinateur. Il est toutefois impossible de transférer un
programme de l’ordinateur vers l’automate. Il est aussi impossible de modifier un programme
dans l’automate.
Le voyant BATF est un voyant rouge de défaut de la pile (notre automate n’a justement pas
de piles, donc le voyant sera allumé).
Le voyant DC5V est un voyant vert signalant le bon fonctionnement de la tension de 5 Volts.
Le voyant RUN est un voyant vert qui s’allume lorsque le CPU est en mode RUN. Lors du
passage de STOP à RUN, le voyant clignote pendant 3 secondes.
Le voyant STOP est un voyant jaune qui s’allume lorsque le CPU est en mode STOP.
Les voyants SFDP, BUSF ne sont utilisés que sur le CPU315-2 DP.
(4) Sélectionner alors l’item OB1 (Si il y avait eu plusieurs items, on peut utiliser le raccourci
[CTRL] A pour les sélectionner tous).
(5) Ensuite, en utilisant l’item charger du menu déroulant Système cible, transférer le
programme dans l’automate.
(6) Cliquer alors sur OUI pour écraser l’ancien programme. Votre programme est maintenant
dans l’automate.
(7) Pour le tester, mettre le sélecteur de mode en RUN. Votre programme est en exécution.
Appuyez sur le bouton de l’entrée I124.0 et vérifiez le voyant de la sortie Q124.0. De même
appuyez sur les boutons des entrées I124.1 et I124.2 et observez le voyant de la sortie Q124.7.
(1) Double cliquez sur le bloc OB1. L’éditeur est alors lancé et le programme est affiché.
(2) Pour visualiser l’état des variables dans l’automate, cliquer sur l’icône « lunettes ».
(3) Appuyez sur les boutons et vérifiez les changements d’état à l’écran.
(4) Mettre l’automate en mode STOP et regarder le changement de mode sur la ligne d’état.
Il vous suffit alors de spécifier les variables dont il faut surveiller l’état.
(7) Inscrivez donc dans la colonne « Opérande » le nom des variables à surveiller (les autres
champs se remplissent automatiquement).
(8) Pour voir apparaître la valeur actuelle des paramètres, cliquez sur l’icône « lunettes ». La
valeur logique apparaît sous le format 2#0 ou 2#1. Le préfixe 2# indique simplement que la
valeur en suffixe est une valeur binaire.
Les étiquettes (appelées aussi mnémoniques) permettent de donner aux variables d’entrées,
de sorties ou de mémoire interne un nom plus révélateur que I124.0 par exemple.
Sur votre ordinateur, (1) localiser l’item Simatic du menu Démarrer puis l’item STEP 7 du
menu Simatic et enfin (2) cliquez sur l’item SIMATIC Manager du menu STEP 7.
(3) Créer un nouveau projet utilisant un CPU 314-IFM et ayant un bloc OB1.
(4) Nommer ce projet « GAUG_Secon_ programme ». (Remplacer GAUG par les quatre lettres
de votre code permanent).
Dans le menu de droite, l’un des items est identifié par « Mnémoniques ». (6) Double cliquez
sur cet item pour lancer l’éditeur de mnémoniques.
C’est l’éditeur de mnémonique. Par défaut seul le bloc OB1 possède un mnémonique qui est
« Cycle Execution » (ou exécution cyclique).
Supposons que nous ayons cinq moteurs ayant chacun une paire de boutons identifiés MARCHE
et ARRÊT et un contacteur identifié MOTEUR. On peut utiliser l’éditeur de mnémonique pour
établir une correspondance entre le nom de ces boutons et les entrées de l’automate.
Ainsi, (7) associons le mnémonique MARCHE 1 avec l’entrée I124.0, le mnémonique ARRÊT 1
avec l’entrée I124.1 et le mnémonique MOTEUR 1 avec la sortie Q124.0.
Cela mène donc à cet écran une fois ces informations entrées dans l’éditeur :
(8) Poursuivre avec les autres moteurs. Cela donnera le tableau suivant.
Comme on possède cinq moteurs, il semble bien inutile de répéter ce programme cinq fois. Il
peut être plus efficace de l’écrire qu’une seule fois. C’est ce que permet de faire les blocs de
fonction.
Pour créer un bloc fonctionnel, (1) mettre le curseur dans la zone de droite de la fenêtre de
notre projet et (2) appuyer sur le bouton de souris de droite. Le menu suivant apparaît :
Les blocs de fonctions sont identifiés par le préfixe FC suivi d’un suffixe variant de 1 à 255.
(4) Appelez le bloc FC1 et choisissez « CONT » . (5) En cliquant OK, le bloc est alors créé.
(6) Double cliquez sur le bloc FC1, pour lancer l’éditeur STEP 7. Dans l’éditeur STEP 7, notez
qu’il existe une zone de déclaration de variables locales que l’on peut utiliser pour définir les
trois variables importantes, soit MARCHE, ARRÊT et MOTEUR. Le type de chaque variable est
booléen (BOOL) et les deux premières sont des entrées (in) et la dernière une sortie (out).
Il reste maintenant à appeler ce bloc à cinq reprises avec les contacts d’entrée et de sortie de
l’automate. Pour ce faire, (10) il faut ouvrir le programme principal qui est le bloc OB1.
(12) En cliquant sur le bloc FC1 et en le glissant sur le réseau 1 du bloc OB1, vous insérez un
appel au bloc FC1.
Pour le moteur #1, la mise en marche se fait par MARCHE 1, l’arrêt par ARRÊT 1 et le signal de
sortie est MOTEUR 1. (13) Ajoutez ces contacts autour du bloc FC1 pour obtenir :
(14) Répétez pour les moteurs 2 à 5. Cela implique de créer de nouveaux réseaux, de glisser
sur chaque réseau le bloc de fonction FC1 et d’ajouter les contacts autour.
Note : L’entrée EN du bloc FC1 est une entrée qui permet de commander l’exécution du bloc
FC1. Comme il faut que le bloc soit exécuté lors de tous les cycles, cette entrée est branchée
directement sur la ligne verticale de gauche, sans contacts.
(15) Sauvegardez votre bloc OB1, et (16) transférer le tout (OB1 et FC1) dans l’automate.
(17) Testez votre programme. En activant l’entrée MARCHE d’un moteur, la sortie MOTEUR
correspondante s’allume et reste allumée tant que l’entrée ARRÊT n’est pas actionnée.
Partie 8 : Temporisations
Dans l’automate, nous avons accès à certaines fonctions dont les compteurs et les
temporisations. Ces éléments sont fort utiles pour générer des délais d’attente ou pour
compter des événements. Les temporisateurs offerts dans l’automate que nous avons sous la
main sont de cinq types résumés dans le tableau ci-dessous :
Les temporisations sont identifiées par T(nombre), la lettre T indiquant une variable de
temporisation et le nombre, le numéro de la temporisation (exemple : T12).
Dans la plupart de nos applications, nous utiliserons une temporisation de la forme « retard à
la montée ». Cette temporisation voit sa sortie passer de 0 à 1 un certain temps
préprogrammé après le passage de 0 à 1 de l’entrée.
(1) Créez un nouveau projet et dans ce projet, (2) créer un bloc de fonction FC1.
Dans ce programme, consiste donc en cinq temporisations commandées par les interrupteurs
et qui allumeront des sorties selon l’état de la temporisation correspondante.
(4) Sauvegardez le bloc FC1 et (5) ouvrez le bloc OB1. (6) Insérez l’appel au bloc FC1.
(7) Sauvegardez le bloc OB1, et (8) transférez le tout (OB1 et FC1) dans l’automate (le
sélecteur de mode de l’automate devra avoir été mis à STOP). (9) Testez votre programme
dans l’automate.
Vous pouvez visualiser le test en ouvrant FC1 et en activant la visualisation. Voici un exemple
de visualisation :
(11) Faire une courte impulsion (< 5 sec) sur l’entrée I124.0. Que se passe-t-il en sortie ?
(12) Faire une longue impulsion (> 15 sec) sur l’entrée I124.0. Que se passe-t-il en sortie ?
(13) Faire une courte impulsion (< 5 sec) sur l’entrée I124.1. Que se passe-t-il en sortie ?
(14) Faire une longue impulsion (> 15 sec) sur l’entrée I124.1. Que se passe-t-il en sortie ?
(15) Faire une courte impulsion (< 5 sec) sur l’entrée I124.2. Que se passe-t-il en sortie ?
(16) Faire une longue impulsion (> 15 sec) sur l’entrée I124.2. Que se passe-t-il en sortie ?
(17) Faire une courte impulsion (< 5 sec) sur l’entrée I124.3. Que se passe-t-il en sortie ?
(18) 10 secondes après l’impulsion en I124.3, faire une impulsion sur l’entrée I124.4. Que se
passe-t-il en sortie ?
(19) Faire impulsion sur l’entrée I124.5. Que se passe-t-il en sortie ?
Il est important de noter que les états observés aux sorties sont les mêmes que ceux des
variables T correspondantes.
Ces tests vous auront permit de voir comment chaque temporisation se comporte aux signaux
d’entrée.
Partie 9 : Compteurs
Les compteur offerts dans l’automate que nous avons sous la main sont de trois types : CU
pour compteur incrémental, CD pour compteur décrémental et CUD pour compteur
incrémental/décrémental.
Les compteurs sont identifiées par C(nombre), la lettre C indiquant une variable de comptage,
le numéro de la temporisation (exemple : C1).
(3) Sauvegardez le bloc FC2 et (4) ouvrez le bloc OB1. (5) Remplacez l’appel au bloc FC1 par
un appel au bloc FC2.
(6) Sauvegardez le bloc OB1, et (7) transférez le tout (OB1, FC1 et FC2) dans l’automate (le
sélecteur de mode de l’automate devra avoir été mis à STOP). (8) Testez votre programme
dans l’automate. Vous pouvez visualiser le test en ouvrant FC2 et en activant la visualisation.
Compteur CU
(9) Faire une impulsion sur l’entrée I124.1. Cela active l’entrée S (set) qui charge la valeur
mise à l’entrée PV dans le compteur. Que se passe-t-il en sortie ?
(10) Faire une impulsion sur l’entrée d’incrémentation I124.0. Que se passe-t-il en sortie ?
Quelle est la valeur du compteur ?
(11) Faire une impulsion sur l’entrée I124.2. Cela active l’entrée R (reset) qui remet le
compteur à 0. Que se passe-t-il en sortie ?
Compteur CD
(12) Faire une impulsion sur l’entrée I124.4. Cela active l’entrée S (set) qui charge la valeur
mise à l’entrée PV dans le compteur. Que se passe-t-il en sortie ?
(13) Faire quatre impulsions sur l’entrée de décrémentation I124.3. Que se passe-t-il en
sortie ? Quelle est la valeur du compteur ?
(14) Faire une impulsion sur l’entrée I124.4, puis faire une autre impulsion sur l’entrée I124.5.
Cela active l’entrée R (reset) qui remet le compteur à 0. Que se passe-t-il en sortie ?
Compteur CUD
(15) Faire une impulsion sur l’entrée I125.0. Cela active l’entrée S (set) qui charge la valeur
mise à l’entrée PV dans le compteur. Que se passe-t-il en sortie ?
(16) Faire deux impulsions sur l’entrée d’incrémentation I124.6. Que se passe-t-il en sortie ?
Quelle est la valeur du compteur ?
(17) Faire quatre impulsions sur l’entrée de décrémentation I124.7. Que se passe-t-il en
sortie ? Quelle est la valeur du compteur ?
(18) Faire des impulsions sur l’entrée I124.6, puis faire une autre impulsion sur l’entrée
I125.1. Cela active l’entrée R (reset) qui remet le compteur à 0. Que se passe-t-il en sortie ?
Il est important de noter que les états observés aux sorties sont les mêmes que ceux des
variables C correspondantes.
Ces tests vous auront permit de voir comment chaque compteur se comporte aux signaux
d’entrée.
Depuis le début de ce laboratoire nous n’avons utilisé que des variables de type booléennes
nous permettant ainsi de construire des équations logiques. Mais il est possible d’utiliser
plusieurs autres variables afin d’y enregistrer de l’information.
(1) Pour bien comprendre leur fonctionnement, ajoutez un nouveau bloc de fonction FC3 à
votre projet actuel. Dans la table des mnémoniques, ajoutez les variables 2 à 6 du tableau
suivant :
(2) Il est possible d’initialiser les variables à l’aide d’un bloc de transfert (move). Ajoutez,
pour chaque variable un nouveau bloc de transfert permettant l’initialisation des variables.
On observe que la valeur à écrire dans l’entrée (IN) du bloc de transfert dépendant du type de
données.
On déclare la variable « binaire », de type BOOL, étant relié au bit M1.0. La variable
« hexadecimal », de type BYTE, quant à elle est reliée à l’octet MB1 qui en fait composé des
huit variables binaires : M1.0, M1.1, M1.2, M1.3, M1.3, M1.4, M1.5, M1.6, M1.7. Pour cette
raison lorsque l’on envoie la valeur B#16#FF, dans la variable « hexadecimal » on mets en
réalité des 1 logiques dans les huit variables binaires.
Nous allons maintenant effectuer un petit programme qui fait l’incrément d’un compteur et
qui fait activer la sortie Q124.0 lorsque la valeur du compteur est égale à 6. Ajoutez les
réseaux suivants :
Vous noterez que la valeur de la sortie du compteur est en format BCD et afin de la comparer
à une valeur entière il faut d’abord faire sa conversion en entier 16 bits.
(4) Maintenant créez-vous un nouveau projet en n’utilisant que le bloc OB1. Nous allons bâtir
un petit programme servant à déterminer dans quel cadran se trouve l’angle obtenu par un
compteur qui fait l’incrément ou le décrément par pas de dix degrés. Si l’angle se trouve dans
le premier cadran, la sortie Q124.1 doit être activée, si l’angle se trouve dans le deuxième
cardan, la sortie Q124.2 doit être activée, et ainsi de suite.
Voici comment réaliser se petit programme. Tout d’abord la table des mnémoniques :
Ensuite, voici les deux premiers réseaux. Le premier fait la gestion du compteur, tandis que le
deuxième procède à la première conversion nécessaire pour la multiplication de valeur du
compteur par dix, créant ainsi le pas désiré.
Maintenant voici les trois prochains réseaux. Le réseau #3 permet la conversion d’un entier 16
bits à un réel 32 bits. Le réseau #4 procède à la conversion de degrés aux radians, car la
fonction sinus et cosinus de STEP 7 n’accepte que des radians (1 radian ≈ 6.28*degrés/360). Le
réseau #5 procède au calcul du sinus et du cosinus.
Les quatre prochains réseaux vérifient si le sinus et le cosinus sont positifs ou négatifs.
Les deux derniers réseaux servent à s’assurer que le compteur reste dans la plage [0 , 360].
Quelle est la valeur de Mnemo_1 à Mnemo_4 quand on fait varier I124.1 et pourquoi ?
Si on déplace le réseau 2 après 3 et 4, quelle est la valeur de Mnemo_2 quand I124.0 est faux
et I124.1 est vrai et pourquoi ?
Appelez ensuite les blocs de fonction dans votre OB1, faites varier les entrées.
m V
pb
MT
Convoyeur
Pour démarrer l’automatisme, il suffit d’appuyer sur le bouton poussoir « m ». Le tapis roulant
démarre et une première bouteille se présente au poste de remplissage. La capteur « pb »
détecte la bouteille, puis la valve « V » s’ouvre pendant 12 secondes pour remplir la bouteille.
La bouteille est évacuée et une nouvelle bouteille est présentée pour remplissage. Il faut
remplir six bouteilles suite à l’appui sur le bouton « m ».
1 0 C1
m./pb
2 MT
pb
3 V T=12s C1=C1+1
T/3/12s
4 MT
/pb.(C1=6) /pb.(C1<6)
Le GRAFCET est composé d’étapes que nous représenterons en utilisant des mémoires internes
(ou mémentos) identifiés M(octet).(bit).
Ainsi pour notre GRAFCET, nous pouvons choisir de faire la correspondance suivante :
• Étape 1 : M0.0 ;
• Étape 2 : M0.1 ;
• Étape 3 : M0.2 ;
• Étape 4 : M0.3.
Le GRAFCET est aussi composé de transitions que nous représenterons aussi avec des
mémoires internes.
Ainsi pour notre GRAFCET, nous pouvons choisir de faire la correspondance suivante :
• Transition « étape 1 – étape 2 » (Y001) : M1.0 ;
• Transition « étape 2 – étape 3 » (Y002) : M1.1 ;
• Transition « étape 3 – étape 4» (Y003) : M1.2 ;
• Transition « étape 4 – étape 1 » (Y004a) : M1.3 ;
• Transition « étape 4 – étape 2 » (Y004b) : M1.4.
En premier lieu, (1) créer un nouveau projet nommé « GAUG Premier GRAFCET » (Remplacer
GAUG par les quatre lettres de votre code permanent). Lors de la création de ce projet avec
l’assistant demander d’inclure les blocs OB1 et OB100.
Ensuite, (2) créer une table de mnémoniques comme celle montrée ici :
Y001= X001• m• pb
Cette équation contient l’état de l’étape validant cette transition (ici c’est l’étape 1
identifiée X001) et la réceptivité de cette transition.
Y002 = X002 • pb
Y003 = X002 • T1
Y004a = X004 •pb • C1
Y004b = X004 •pb • C1
Le bit C1 identifie l’état d’un compteur décrémental qui donne un niveau logique 0 lorsque le
compteur est à 0. Le temporisateur T1 identifie l’état d’un temporisateur de 12 secondes avec
délai sur la montée.
(4) Programmons maintenant les quatre équations représentant l’état des quatre étapes de ce
GRAFCET dans le bloc de fonction FC2. L’équation logique de la première étape est :
X001= Y004b + X001× Y001+ Init
Cette équation vérifie l’état de la transition précédant cette étape et celui de la transition
qui suit. Le signal « Init » initialise l’étape initiale et sera obtenu avec le bit interne M10.0.
(5) Reste maintenant à programmer dans le bloc FC3 les actions de notre GRAFCET.
(6) Pour que le tout fonctionne, il faut éditer le bloc OB1 pour qu’il appelle les 3 blocs de
fonction. Le bloc OB1 doit remettre le bit d’initialisation « Init » à 0. Ainsi, OB1 sera :
Le contact de remise à 0 du réseau 4 qui est identifié « (R) » est obtenu via le répertoire
« Éléments de programmes » de la fenêtre « Éléments de programmes ».
Le signal d’initialisation doit être mis à 1 lors de la mise en marche de l’automate (lorsque
l’automate passe du mode STOP au mode RUN). Cela est obtenu en programmant le bloc
OB100 qui s’exécute lors du changement de mode.
(7) Donc lorsque l’on utilise un GRAFCET, on programme le bloc OB100 comme suit :
(8) Mettre les entrées à 0 et transférer tous les blocs dans l’automate, puis (9) mettre ce
dernier en mode RUN.
(10) Tester le programme en appuyant sur les boutons des entrées « m » et « pb » pour
simuler ce procédé et examiner les voyants des sorties « MT » et « V ». Visualiser les blocs de
fonctions FC1, FC2 et FC3.