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Extrait du devoir de synthèse n°1 (12 décembre 2014)

CHIMIE :
Exercice :
A l’instant de date t= 0s, on mélange n0= 0.5 mol de propan-2-ol (CH3-CH-CH3) et n0= 0.5 mol d’acide
OH
Éthanoïque CH3COOH. Le mélange est placé dans un bain marie maintenu à une température constante et
égale à 80°C.
1) Ecrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation de cette réaction d’estérification.
2) Une étude expérimentale permet de tracer la courbe de ne(mol)
variation du nombre de moles d’ester formé au cours du
0.3
temps (figure 1).
a) Quels caractères de la réaction peut-on déduire de la Figure 1
courbe ne= f(t) ? Justifier.
b) Déterminer la composition du mélange à l’équilibre. t(min)
c) Définir le taux d’avancement final f de la réaction
d’estérification. Calculer sa valeur.
200
d) Exprimer la constante d’équilibre K relative à cette réaction en fonction de f . Vérifier que K = 2,25.
3) Pour augmenter le taux d’avancement final de la réaction, on pense utiliser l’un des réactifs en excès.
On refait l’expérience dans les mêmes conditions expérimentales en mélangeant n0= 0.5 mol d’acide
éthanoïque et n1 mol de propan-2-ol (n1<n0).
Calculer n1 pour que le taux d’avancement de la réaction soit égal à 90%.
PHYSIQUE :
Document Scientifique :
Un exemple d'application d'un circuit RC: le pacemaker
Le cœur humain bat avec une fréquence normale moyenne de 75 fois par minute grâce à un stimulateur
naturel : le nœud sinusal. Lorsque celui-ci ne remplit plus correctement son rôle, la chirurgie permet
d’implanter aujourd’hui dans la cage thoracique un appareil appelé pacemaker.
Ce dernier va forcer le muscle cardiaque à battre régulièrement en lui envoyant
de petites impulsions électriques par l’intermédiaire des électrodes appelées
sondes. Un pacemaker peut être modélisé par le circuit électrique de la figure ci-
joint, qui comprend un condensateur de capacité C = 0,40 μF, un conducteur
ohmique de résistance R = 2 MΩ, un interrupteur K et une pile spéciale de fem E
= 5,6 V et de résistance r (r<<R). Le condensateur se charge très rapidement
lorsque K est en position 1. Lorsque la charge est terminée, K bascule en
position 2, le condensateur se décharge lentement à travers la résistance R
jusqu’à une valeur limite Ulimite = 0,37E. A cet instant, le circuit envoie par
l’intermédiaire des sondes une impulsion vers le cœur : on obtient alors un
battement. Cette opération terminée, K bascule à nouveau en position 1. Le
processus recommence…
Questions :
1) D'après le texte, quel est le rôle d'un pacemaker ?
2) Expliquer pourquoi la charge du condensateur est très rapide, alors que sa décharge est lente.
3) La durée séparant deux impulsions successives est T = 0,8 s.
a- Déterminer la fréquence des battements générés.
b- Vérifier que ce résultat est compatible avec la fréquence cardiaque normale moyenne.
1) Quelle est l’énergie fournie par le pacemaker pour produire un battement cardiaque ?
Exercice n°1  Les deux parties de l’exercice sont indépendantes.
Les générateurs utilisés dans les expériences de la 1ère partie et de la 2ème partie ne sont pas
nécessairement identiques.
A) Première partie :
Le montage représenté sur la figure 2 (feuille annexe) est constitué d’un générateur idéal de tension de f.e.m.
E= 12 V, d’une bobine de résistance r= 10 Ω et d’inductance L= 0,04 H, d’un conducteur ohmique de
résistance R= 40 Ω, d’un interrupteur K et d’une diode idéale (résistance nulle).
I) A l’instant t0=0s, on ferme l’interrupteur K.
A une date t>0, le circuit est parcouru, en régime transitoire, par un courant i1(t).
1) Etablir l’équation différentielle qui décrit l’évolution de i1(t) en fonction du temps.
2) I0 est l’intensité du courant en régime permanent. Déterminer l’expression de I0 en fonction de E, r et R et
calculer sa valeur.
−t
3) La solution de l’équation différentielle est de la forme : i1(t) = I0 (1-e τ ).
a) Etablir l’expression de  en fonction de L, r et R et calculer sa valeur.
b) Donner la signification physique de .
4) a) Etablir l’expression de la f.e.m. d’auto-induction e1 en fonction du temps.
b) Calculer la valeur algébrique de e1 à l’instant t0=0s.
II) Le régime permanent étant établi, on ouvre K.
La date de l’ouverture de K est considérée comme nouvelle origine des temps t0=0s.
A une date t>0s, le circuit (L, r, R) est parcouru par un courant d’intensité i2(t).
1) Préciser en le justifiant le sens de i2(t).
2) Préciser le rôle de la bobine dans chacun des deux circuits précédents.
B) Deuxième partie :
Pour vérifier les valeurs de l’inductance L de la bobine de résistance r = 10 Ω et de la résistance R (R>r) du
conducteur ohmique, on réalise le montage représenté par la figure 3 (feuille annexe). A la fermeture de K
(t=0), un dispositif informatisé permet de suivre les valeurs des tensions uAB et uBC au cours du temps.
On obtient les courbes (a) et (b) de la figure 4 (feuille annexe).
−t
1) Sachant que pour t>0, l’expression de i(t) est i(t) = I0 (1-e τ ), écrire les expressions des tensions uBC et uAB
pendant le régime permanent en fonction de I0.
2) En déduire en le justifiant une identification des deux courbes (a) et (b).
3) Exploiter ces deux courbes pour déterminer les valeurs de E et de R.
4) a) Etablir les expressions de uBC(t) et uAB(t) en fonction de E, r, R et . Calculer .
b) En déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.
c) Calculer l’énergie stockée par la bobine à la date t = 1 ms.
Exercice n°2 :
I) On réalise l’étude expérimentale d’un oscillateur électrique constitué par un condensateur de
capacité C= 200µF, un conducteur ohmique R2, et une bobine d’inductance L= 0,8H et de
résistance r (figure 5). On obtient les courbes de la figure 6 représentant les variations de la
tension uC aux bornes du condensateur en fonction du temps d’une part et d’autres part les
variations de l’énergie emmagasinée dans la bobine E L en fonction du temps.

Dans la suite, on notera E e l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur à un instant t et


E l’énergie électromagnétique.
1) a) Comment manipuler le circuit pour que celui-ci oscille ?
b) Déterminer graphiquement :
*) la pseudo période T des oscillations
*) la valeur de la charge q de l’armature A du condensateur à t =0s.
2) a) En exploitant les graphiques, déterminer à l’instant de date t 1= 0,05 s L’énergie
électromagnétique E1.
b) Justifier que la valeur algébrique de i = 70,7 mA à cette date t 1.
c) A la date t1, la tension aux bornes de la bobine vaut 4,3 V, déterminer R2.
3) a) Calculer l’énergie dissipée dans le circuit entre les instants t 1 et t2= 0,11s.
dE
b) Donner une justification à ce phénomène en établissant .
dt

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