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Abécédaire Amoureux pour Lui

Eurydice Reinert Cend

© Euryuniverse Collection www.euryuniverse.com


Sommaire
Le premier pas........................................................... 8
Comment aborder l’autre .......................................... 9
Ceci nous amène au terme du respect comme ciment de la
relation............................................................ 14
À exclure impérativement :..................................... 16
Les propos orduriers ........................................... 16
Les injures blessantes.......................................... 17
Les paroles et gestes avilissants .......................... 19
À privilégier : .......................................................... 21
Traitez-la comme une princesse.......................... 21
Trouvez ce qu’il y a de plus précieux ................. 23
La quête de soi ........................................................ 28
Apprendre à connaître l’autre ................................. 29
La poésie, un modus vivendi indémodable en matière amoureuse
............................................................... 34
Ne jamais rien prendre pour acquis implique de toujours chercher à
:................................................ 37
Innover ................................................................ 37
Encourager .......................................................... 38
Remercier ............................................................ 39
Savoir prendre sur soi ......................................... 41
Eviter l’ennui ...................................................... 42
Les penchants à bannir............................................ 46
La lâcheté ............................................................ 46
La bassesse.......................................................... 46
La petitesse d’esprit ............................................ 47
L’avarice ............................................................. 47
L’orgueil ............................................................. 47
La cupidité .......................................................... 48
La jalousie ........................................................... 48
L’égoïsme ........................................................... 49
Des relations périlleuses ......................................... 50
Les vertus à cultiver ................................................ 54
La patience .......................................................... 54 La délicatesse
...................................................... 54
L’amabilité.......................................................... 54 La
discrétion........................................................ 54 La
générosité....................................................... 55 La bonté
.............................................................. 56 La nécessité d’une vie
amoureuse stable ................ 57 La phase de la découverte
initiale........................... 61 La phase de la connaissance
................................... 64 La phase d’approfondissement
............................... 67 L’abécédaire et ses points de repère
....................... 70 Parenthèse culturelle .............................................
109
Abcédaire Amoureux pour Lui
Manuel pratique pour aborder et gérer sa vie amoureuse en
toute sérénité
« Le b.a.-ba et l’abécédaire indispensables à
une relation amoureuse harmonieuse et
exaltante, Pour Lui »
Tout ce qu’il faut savoir à la base pour initier et entretenir une
relation amoureuse harmonieuse et exaltante se trouve dans
cet ouvrage concis, complet et sans fioriture…

Parce que la vie est poésie et que l’amour en est la pure


merveille, surtout lorsqu’il s’offre en partage, cet ouvrage
propose des pistes intéressantes afin de mieux envisager, engager
et entretenir sa relation de couple.

Le premier pas

Le premier pas vers celle que l’on désire était, dit-on, plus facile à
faire pour l’homme auparavant

que de nos jours et pour cause, les standards de valeur ont changé.
L’homme et la femme peuvent faire le premier pas, indépendamment
! Toutefois, faire le premier pas n’a jamais été aisé pour l’homme, à
moins que celui-ci ait déjà expérimenté la chose et tiré leçon en ce
qui concerne ce qu’il est approprié de faire ou non en la matière. Il
peut s’agir également de quelqu’un qui dispose d’un charisme
suffisamment puissant pour lui permettre de prendre le pas sur une
situation plutôt incommode de prime abord. Car, ce n’est jamais
évident de se jeter à l’eau en allant à la rencontre d’une inconnue,
au risque d’essuyer un refus, qui que l’on soit !

Comment aborder l’autre

Aborder l’autre qu’on ne connaît pas encore mais qu’on souhaite


découvrir ne va donc jamais sans une certaine appréhension qu’on
apprend plus ou moins à gérer.
Il faut toujours avoir conscience du fait que la personne que l’on va
aborder peut se montrer réceptive, hostile ou indifférente. Ce qui
permet de se préparer à parer à toute éventualité, tout en
conservant son naturel.
1er cas de figure : la personne sourit et vous écoute :
Vous déployez alors un trésor d’ingéniosité pour maintenir ce lien
ténu qui vous ouvre néanmoins une porte vers sa personne encore
voilée à la vôtre, bien qu’elle tende vers vous. 2ème cas de figure :
l’intéressée vous ignore délibérément et semble ne pas vouloir vous
écouter :
Ou vous optez pour l’humour en essayant de la tirer de cette attitude
figée, ou vous la laisser tranquille sans plus insister.

3ème cas de figure : la fille vous lance un regard dédaigneux ou


méprisant :
Surtout n’insistez pas et éloignez vous avec dignité. Si ce dédain
n’est que factice et qu’elle ne l’a arboré que pour se donner un air,
elle culpabilisera et essayera de se rattraper si, toutefois l’occasion
de le faire se présente. Autrement, c’est fichu et cela vaut peut-être
mieux ainsi !
Si, par contre, elle est véritablement de nature dédaigneuse et
hautaine, elle ne mérite probablement pas que vous vous donniez la
peine de vouloir la conquérir.
Dans tous les cas, évitez les formules toutes faites telles que :
« Je pense qu’on s’est déjà vu quelque part…» ou «Je crois
qu’on se connaît », car cela fait plutôt mauvais genre. « T’as de
beaux yeux, tu sais ! » …
Evitez donc les : « Tu as une belle bouche » ; « Tu as un corps
de rêve ! »…etc., car ces propos laissent entendre que vous n’en
avez qu’après son physique et que tout ce qui vous intéresse chez
elle, c’est ce corps que vous désirez posséder en priorité et non pas
apprécier.

Allez-y plutôt franchement, tout en étant respectueux et sincère :


« Mademoiselle, bonjour ! Je m’appelle Georges Dufour et je
vous trouve charmante ! » ou
« Chère demoiselle, je vous trouve absolument ravissante !
Permettez-moi de me présenter : Georges Dufour, pour vous
servir… »

Par la suite seulement, pourrez-vous insister sur les atours de la


personne qui vous séduisent véritablement. Ses yeux magnifiques,
son allure admirable, son sourire exquis…etc., sans toutefois jamais
oser l’approche directe qui apparaît plutôt d’un genre vulgaire.
Bannissez le terme « putain » de votre langage, quitte à lui préférer
« merde » qui n’est certes pas beau mais plus neutre. Ceci,
simplement parce que des siècles de méprise et de brimade ont
souvent contribué à faire en sorte que nombre de mâles associent
encore aujourd’hui la femme à la « putain » et pensent
malheureusement que les deux ne font qu’un. Dire et répéter ce
terme désobligeant qui, bien tristement, colle à la peau de la gente
féminine ne ferait donc qu’enfermer celle que vous souhaitez
conquérir dans le cercle vicieux de l’avilissement de l’être. C’est
simple : imaginez que vous entendiez souvent dire que les hommes
puent comme des putois et qu’il vaut mieux ne pas trop s’y frotter.
Lorsqu’on vous serez en présence de celle qui compte pour vous et
que vous l’entendrez souvent jurer en parlant de : « Sale putois »,
est-ce qu’indirectement vous ne vous sentiriez pas visé, bien que
vous ne sentiez pas particulièrement mauvais ? Dites-vous donc
qu’il en va de même pour la femme qui entend souvent certains
hommes clamer haut et fort que « femme et putain ne font qu’un » et
qui doit supporter vos perpétuels jurons à ce propos. Un malaise,
aussi imperceptible soit-il, nait quasiment toujours de l’usage abusif
de ces termes qui véhiculent des messages émotionnels fortement
négatifs pour ceux qui les reçoivent de plein fouet, même s’ils ne
leur sont pas destinés a priori.

Ceci nous amène au terme du respect comme ciment de la


relation

Une relation amoureuse, qu’elle soit naissante ou assise exige du


respect de l’un et l’autre des parties concernées. Du respect parce
que le partage de l’intimité implique de laisser tomber le voile
vestimentaire, tout en se revêtant de celui de l’humilité qui veut que
nous traitions la personne en face de nous comme un sujet à part
entière. Nous devons donc toujours avoir conscience du fait qu’elle a
son mot à dire au sein du couple comme pendant les moments de
partage intimes.

À exclure impérativement :
Les propos orduriers

Les propos orduriers, que nous ne citerons pas ici, tuent le lien
privilégié né de l’attraction première ayant permis que deux êtres se
retrouvent à partager leur intimité. A répétition, ils enracinent la
relation dans un schéma négatif qui fait que la présence de l’autre
devient insupportable, pour ne pas dire détestable, à terme. Il faut
donc se faire violence, si nécessaire, et éviter d’empoisonner une
relation qui nous est chère avec ce type de langage fâcheux et
préjudiciable sur le long terme.
Les injures blessantes

Toute injure est blessante par défaut. Cependant, certaines d’entre


elles ont un pouvoir de nuisance tel, qu’elles peuvent détruire
l’essentiel de la relation en l’espace d’un instant.
De même, une femme ne devra-t-elle jamais tenir des propos de
nature à blesser l’homme dans sa virilité, comme un homme ne
devra jamais laisser injustement entendre que celle qui
l’accompagne dans la vie est en-dessous de tout.
« Je me demande si tu es vraiment le père de notre enfant ! » ; «
Tu es nul au lit » ; « Décidément, au lit, tu t’y prends toujours
comme un manche ! » Ces phrases malheureuses sont très
incisives et persistent dans la mémoire de ceux qui les reçoivent
comme un véritable coup de glas, bien après les réconciliations sur
l’oreiller qui sont supposées enrayer tout mal.
Mesdames, messieurs, il est temps de se dire que tout mal ne se
dissout pas après des retrouvailles au lit, contrairement à ce qu’on
entend souvent. Les petits bobos dus à des facteurs de méprise,
d’incompréhension ou d’humeur peuvent se soigner par doses de
câlins appropriés.
Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas des plaies
gangrénées dont l’infection atteint déjà des sommets de non retour,
dès lors qu’on les crée. Il y aurait bien moins de divorces qu’on n’en
compte de nos jours, autrement. Le pardon est donc souhaitable
autant que l’attention qui permet d’éviter les dérives qui le rendent
difficile à obtenir !

Les paroles et gestes avilissants

Proférer des paroles avilissantes à l’encontre de l’autre ou avoir des


gestes injurieux à son égard est détestable et véritablement nuisible
à la qualité comme à la longévité du couple, contrairement à ce que
véhiculent certains films X.
A moins de souhaiter une relation sadomasochiste au sein de
laquelle tout ou presque reste permis, il vaut mieux éviter de traiter
l’autre de façon à porter atteinte à son intégrité en tant que
personne. C’est de dignité dont il est ici question ! Quelqu’un qu’on
traite de « sale chienne » ne saurait offrir le meilleur d’elle-même à
son tortionnaire, à moins qu’elle n’y trouve un facteur stimulant pour
sa propre libido.
Hormis dans ce type de relations biaisées, il faut donc rechercher
des facteurs qui soient propres au couple, plutôt que de se calquer
sur les modèles pornographiques existants, faisant croire que tout
ou presque serait permis durant les rapports sexuels. Aussi faut-il
toujours privilégier un terrain d’entente, plutôt que de répéter
naïvement ou de chercher à faire des choses qui ne correspondent
pas réellement aux deux êtres en présence.
Je dirai donc qu’il vaut mieux innover en cherchant une voie
commune plutôt que de s’accaparer des clichés qui n’apportent rien
de stimulant ou de constructif au couple.

À privilégier :
Traitez-la comme une princesse

Considérer la fille ou la femme qu’on désire ardemment comme une


princesse pour ne pas dire comme une reine, c’est savoir faire en
sorte qu’elle s’attache à soi autant que l’on tient à elle.
C’est lui dire surtout ceci : qu’importe toutes les autres, c’est pour toi
que mon cœur bat et que mes yeux s’entrouvrent avec
émerveillement toujours, c’est de toi dont je rêve et que j’ai toujours
faim et soif !
C’est par-dessus tout, le gage par lequel elle saura à quel point vous
tenez à elle et pourra vous en remercier en retour.
Les plus grandes joies amoureuses naissent des plus belles preuves
d’amour et, réciproquement, les plus belles preuves d’amour
viennent souvent de l’envie de prodiguer de beaux moments de
liesse amoureuse.
N’hésitez donc pas à mettre les petits plats dans les grands, afin
d’imager la chose ! Je dirai plus, jetez-vous à ses pieds et déclamez
lui un beau poème de Ronsard, de Du Bellay ou d’Apollinaire, si
ce n’est de Shakespeare. Bien entendu, cela implique une certaine
culture littéraire ! Mais que ne ferait-on pour prouver son Amour à
celle qui nous inspire d’inoubliables moments de transport amoureux
? Un peu de culture générale serait donc bienvenue en vue
d’agrémenter et de pimenter la relation.

Tournez-vous vers l’Orient mystique et envoûtant afin d’en


recueillir les effluves, saveurs et étoffes destinées à sublimer l’art
amoureux !
Puisez dans la savane africaine les couleurs chaleureuses et les
ambiances exotiques qui raviront son être à n’en plus finir

Recueillez les merveilles de l’Occident et mariez-les à celles du


vaste monde dans le but de lui servir toujours le meilleur en tout,
selon vos possibilités. Si vous ne pouvez voyager ensemble,
inventez des ambiances évoquant des destinations, lointaines ou
proches, de façon enrichissante.
Pour tout dire, invitez-la au rêve à deux d’une vie meilleure en
faisant en sorte que le rêve s’ancre souvent dans la réalité objective.

Trouvez ce qu’il y a de plus précieux

Les perles, l’or et le diamant, c’est bien de les offrir quand on le


peut. Mais souvenez-vous surtout que le plus grand don est
celui qu’inspire le cœur et rappelez-vous de l’histoire de ce roi
qui avait tout, sauf l’amour :

Un roi avait tout ce qui pouvait décemment faire le bonheur d’un


homme jouissant d’une grande autorité et d’un haut rang sur terre. Il
disposait d’un harem empli de femmes, plus belles les unes que les
autres ; d’un royaume riche et enviable ; de sujets sages et
responsables. Mais il savait qu’il lui manquait l’essentiel.
Cette faim inassouvie qui le taraudait nuit et jour, il voulait y mettre
fin sans trop savoir comment. Aussi, un beau jour, exigea-t-il de
chacun de ses courtisans un cadeau unique, extraordinaire pouvant
combler ce manque inexplicable qu’il ressentait immanquablement.
Les uns portèrent au souverain le plus beau des joyaux qu’ils purent
trouver ; d’autres, une fleur rare ; d’autres encore, un parfum des
plus précieux…Seul l’un deux invita le monarque à effectuer un
voyage au cours duquel il espérait que le roi trouverait son bonheur.
Toutefois, après avoir parcouru la terre entière, de long en large, le
souverain rentra chez lui toujours aussi insatisfait.
Néanmoins, un jour, alors qu’il s’était arrêté chez celui de ses
courtisans lui ayant suggéré d’effectuer ce voyage en quête de
l’objet rare qui lui rendrait la joie de vivre qu’il avait perdue, il
découvrit, émerveillé, la fille de celui-ci. Le roi déclara aussitôt, sans
hésiter, qu’elle seule serait véritablement nécessaire à son bonheur,
l’épousa avec l’accord du père de la belle, après s’être assuré
qu’elle consentait également à cette union, puis s’engagea en retour
à faire d’elle la femme la plus heureuse qui fut. Le roi demanda par
suite à son épouse ce qui lui ferait véritablement plaisir en guise de
cadeau de noce, et celle-ci lui répondit ceci, sans détour : « Que
vous m’honoriez toujours de votre si beau sourire, Sire ! »
stupéfait et plus qu’ému, le monarque s’empressa de satisfaire ce
désir dès lors et mit également tous ses trésors au pied de la dame,
afin qu’elle en disposât comme bon lui semblerait !

On a beau posséder la terre entière, et plus encore, si on n’a pas


l’amour, on demeure comme une coquille vide attendant l’hôte
privilégié qui lui redonnera vie, nous enseigne donc cette belle
histoire.
Il faut continuellement rechercher celui ou celle qui pourra
véritablement nous aider à donner un sens à notre existence.
Une fois qu’on a trouvé cette perle rare, on a tout et davantage
encore, surtout si cette personne partage également nos sentiments.
Ensuite, nous apprendrons à la connaître en vue de déterminer ce
qui a véritablement de la valeur pour l’autre et qu’on pourrait se
permettre de lui offrir en cadeau…pour lui dire « je t’aime » !
La quête de soi

Au lieu d’être « mode addicted 1», je conseillerais d’être plutôt


fidèle à soi-même, tout en sachant puiser dans l’air du temps ce
qui nous permet d’exalter le meilleur de nousmêmes. Se
connaître soi-même semble donc indispensable à cette fin.

Et, se connaître soi-même implique de savoir ce que l’on veut


réellement ou non pour soi. Cette quête de soi évitera de se laisser
entraîner plus tard sur des sentiers qui ne nous conviennent pas,
sous prétexte de vouloir plaire à l’autre en vue de préserver une
relation sans doute déjà condamnée, surtout, si le socle de valeurs
commun est mince. D’où l’intérêt de ne pas précipiter les choses en
s’installant dans une relation qui nécessite de vivre à deux, tant que
les choses n’auront pas été clarifiées en ce qui
1 Mode addicted : asservi à la mode, en anglais.

concerne les désirs profonds ainsi que les priorités de l’un comme
celles de l’autre. Se connaître, c’est pour ainsi dire, pouvoir se fixer
des limites en vue de ne point aller contre nature pour de mauvaises
raisons ; c’est pouvoir dire non, quand il le faut, et surtout pouvoir
s’engager dans des voies qui optimisent les chances de réussite
d’une relation amoureuse.

Apprendre à connaître l’autre

La nature est riche en symboles aussi beaux que réjouissants ;


y puiser des sources d’inspiration afin de plaire à l’autre semble
donc approprié !
Apprendre le langage des fleurs et des plantes peut s’avérer utile
pour faire la différence et pour entretenir la relation de façon
judicieuse. Quel bouquet de fleurs lui offrir en fonction de son
humeur, de son caractère et selon ses goûts ?
Quel parfum privilégier pour faire du beau moment de retrouvailles
intimes qu’on a prévu un moment exquis et inoubliable ?

Quand, où et comment l’inviter à se dépasser sur le plan physique


au cours des ébats amoureux ?

Mieux connaître l’autre permet d’entrevoir dans quelle mesure l’un et


l’autre sont en adéquation et peuvent constituer un couple
harmonieux. Plus grand est le gouffre qui sépare l’un et l’autre sur le
plan des valeurs fondamentales auxquelles ils adhèrent, plus grand
est le risque d’échec.
A titre d’exemple, si une jeune fille jalouse et possessive s’engage
dans une relation de couple avec un jeune libertin, il est évident que
les problèmes préexistent déjà à leur avenir commun. La seule
chose qui pourrait permettre à une telle relation de perdurer et
d’évoluer serait beaucoup d’amour, doublé d’une grande force de
caractère leur permettant de trouver des compromis acceptables
pour l’un comme pour l’autre.

Par ailleurs, si nous prenons l’exemple d’une jeune fille désireuse de


s’engager avec un jeune homme bisexuel, alors qu’elle-même est
hétérosexuelle, le même problème se pose, avec cette fois-ci,
l’handicap d’une insatisfaction sexuelle chronique pouvant découler
de l’incapacité de l’un à renoncer à ses penchants homosexuels. Le
risque d’aboutir à un échec amoureux à plus ou moins court terme
est donc très élevé dans ce cas précis.
A l’évidence, créer une relation amoureuse harmonieuse nécessite
en plus du facteur passionnel, non seulement de la patience et des
compromis mais, également, une forme d’entente cordiale préalable
à l’établissement de tout projet pouvant impliquer une vie de couple
épanouissante et durable.

La passion amoureuse, aussi belle soit-elle, doit être entretenue et


soutenue au risque de s’essouffler rapidement. En réalité, le coup de
foudre ne dure qu’un certain temps au fil duquel les deux
protagonistes impliqués dans l’aventure amoureuse voient
difficilement leurs défauts réciproques. Ce n’est pas pour rien qu’on
dit de façon unanime, d’un bout à l’autre de la planète Terre, que : «
L’amour rend aveugle » !
Toutefois, lorsque survient le moment où la passion commence à
baisser en intensité, selon une autre loi universelle qui dit que « sur
terre, tout ce qui monte doit descendre », ou encore « que rien
n’est éternel », il faut s’attendre à l’inévitable en vue de mieux en
anticiper les conséquences fâcheuses. Entrent alors en ligne de
compte les qualités telles qu’une grande capacité d’écoute, la
patience et l’intelligence, sans oublier la délicatesse.

La poésie, un modus vivendi indémodable en matière


amoureuse

Les mots doux ont un impact évident sur le moral de leur


destinataire car ils expriment avec douceur et délicatesse les
émotions qu’on voudrait partager autrement que par le contact. Ils
peuvent également constituer, en tant que tels, un prélude à l’acte
amoureux, ou un stimulant pendant les ébats amoureux. On peut
donc en user sans modération, tant qu’on maîtrise l’art de les
formuler, de les dénicher et de les disséminer avec justesse.
Il faudra néanmoins éviter d’offrir un poème grivois à une dame de
nature délicate qui apprécie la finesse en toute chose, ou
inversement offrir un sonnet recherché à une autre qui n’aime que
les chansons populaires des plus évocatrices.
Dans le passé, les membres du couple subissaient les disconvenues
et se taisaient, même si l’homme et la femme ne partageaient plus
véritablement grand-chose de stimulant. Ils faisaient semblant, tout
en nourrissant une rancœur bien ancrée qui finissait par leur
empoisonner l’existence, d’une façon ou d’une autre.
Mais, bien heureusement, les choses ont changé dans la mesure où,
dorénavant, l’homme et la femme recherchent une relation basée
sur la franchise et la tolérance. Même si l’un comme l’autre, ils
n’hésitent plus à aller voir ailleurs, lorsque la relation dans laquelle
ils avaient investi ensemble au préalable ne les satisfait plus, avoir
conscience de ce qui tue le couple reste aujourd’hui plus que jamais
primordial. Ceci d’autant plus que vouloir sauvegarder les liens
existants, c’est donner une chance à la relation de perdurer ; c’est se
donner une chance de construire une vie de famille équilibrée et
respectable ; c’est ne jamais prendre pour acquis l’investissement de
l’autre pour nous dans la relation de couple.

Ne jamais rien prendre pour acquis implique de toujours


chercher à :

Innover
Innover, c’est injecter du neuf dans la relation afin de toujours
étonner l’autre au moment où elle s’y attend le moins. C’est s’investir
de façon positive pour lui signifier qu’elle a de la valeur pour nous et
que nous ferons toujours tout notre possible pour lui être agréable,
aimable !
Savoir étonner l’autre, c’est donc savoir s’investir au cœur de la
relation en vue de la faire fructifier et perdurer.
Encourager

C’est cette capacité à ne pas toujours dénigrer quand ça ne va pas,


mais à savoir surtout reconnaître ce qui est bien ou porteur de bien
dans la relation comme dans l’attitude de l’autre. C’est ne pas
s’attarder sur les petits riens qui nous chagrinent alors que de
grands biens sont également là et pourraient nous réjouir. C’est
aussi savoir reconnaître que nous, non plus, nous ne sommes pas
parfaits et que chacun a le droit à l’erreur !

Remercier

Savoir remercier, c’est être à même de signifier à l’autre que nous ne


prenons pas pour acquis tout ce qu’elle nous offre au quotidien.
C’est lui dire que nous sommes reconnaissants pour tous les
moments privilégiés que nous avons l’honneur et la joie de partager
avec elle. C’est surtout avouer notre fragilité au regard de ce qu’elle
nous apporte car, si ce que nous recevons de l’autre devient
indispensable à notre bien-être, c’est que nous en devenons
dépendant, peu ou prou. Oser l’admettre, c’est donc se mettre à nu,
parfois au risque d’être déçu, précisons-le.
Effectivement le fait de se mettre ainsi à nu peut-être valorisant si la
personne qui partage notre vie et pour laquelle nous témoignons une
telle reconnaissance n’en tire pas un orgueil déplacé, ou n’en profite
pas pour essayer de prendre l’ascendant sur nous de façon
honteuse et détestable. Autrement, ce peut être également le début
de la fin, l’un prenant le geste de l’autre pour de la faiblesse et
voulant en profiter, au lieu de le recueillir comme un acte de
générosité admirable et véritablement appréciable !

Savoir prendre sur soi

Savoir prendre sur soi d’éviter que la vulgarité ne prenne le pas sur
le reste au sein de la relation. Il faut savoir privilégier les attitudes qui
permettent à chacun de se sentir bien dans la relation amoureuse.
Prendre sur soi de valoriser l’autre, même si l’on a souvent tendance
à se laisser aller au dénigrement, et éviter de se mettre au-dessus
de l’autre de façon systématique. Ce qui désamorcera toute tentative
d’installation d’un rapport de force pesant dans le couple.
Eviter de rabaisser l’autre en public comme en privé, c’est lui
permettre d’exister, sans l’accabler de jugements malvenus et
inutiles.

Eviter d’afficher un pessimisme affligeant si l’on ne veut paralyser


toute tentative d’ajustement pouvant permettre au couple d’évoluer.
A titre d’exemple, le fait de laisser entendre continuellement que
l’homme et la femme ne sont pas faits pour vivre ensemble sous-
entend que vous ne croyez pas en votre propre relation de couple.
Répéter sans cesse : « Laisse tomber, de toute façon ça ne sert à
rien, c’est toujours pareil ! », au moment où l’autre essaye de se
rattraper, est décourageant et plutôt pénible à entendre au quotidien.

Accordez-lui toute votre attention même si le canon de vos rêves,


avant elle, passe tout d’un coup devant vous et que tout le monde
semble sous le choc. Cela prouvera d’une part que vous n’avez
d’yeux que pour elle et, d’autre part, que vous n’êtes pas comme
tout le monde, ce qui n’est pas rien.

Eviter l’ennui
A force de renouveler les actes permettant de dire je t’aime de façon
ingénieuse et admirable, on refuse de laisser l’ennui s’installer au
cœur de la relation. Pour ce faire, une attention de tous les instants
est requise, même s’il ne s’agit pas d’être perpétuellement aux
aguets. Certains signaux d’alarme sont là pour nous aider à agir le
moment venu. Un espacement inhabituel des moments de fusion
corporelle ; le manque de dialogue ; les sautes d’humeur répétées et
les ambiances négatives qui s’installent ; le manque de complicité,
même pour l’essentiel ; le manque d’implication dans les décisions
ou dans les projets qui engagent le couple. Ce qui veut dire qu’il faut
veiller à ce que la joie soit régulièrement présente au sein du couple,
bien que la vie ne soit pas toujours rose !
Ne lui dites jamais, au grand jamais : « Va te faire foutre », au
risque de dévaloriser complètement l’opinion qu’elle a de vous. Car,
si vous vous permettez une telle injonction, c’est que vous l’envoyez
vers je ne sais qui pour je ne sais quoi !
Il est donc fortement déconseillé de lancer ce genre de propos à
l’emporte-pièce que certains disent, souvent, sans réfléchir à sa
véritable portée. Une femme effacée encaissera le coup sans réagir
et en souffrira en silence. Une femme de caractère, qui en a mare
d’une relation qui l’étouffe, vous prendra au mot et mettra les voiles,
quitte à ne plus revenir ! Une femme susceptible qui ne supporte pas
l’injustice vous rendra la monnaie de votre pièce, d’une façon ou
d’une autre, juste pour le plaisir de se venger.

Dans tous les cas, évitez de prendre les femmes pour des idiotes et
aimez-les sincèrement, si ce qu’elles vous inspirent c’est de l’amour.
Autrement, passez votre chemin si vous ne voulez pas leur offrir de
partager le meilleur de la vie à deux, tout en sachant que chaque
jour implique un nouvel investissement. L’excellence dans la relation
amoureuse suppose donc un éternel recommencement dans l’art de
séduire et d’émouvoir l’autre, qui fait l’objet de notre affection.

Les penchants à bannir


La lâcheté

Une personne qui n’hésite pas à se liguer contre son partenaire


dès la première occasion ne semble pas fiable sur le long terme
! Qui trahit pour peu, n’hésitera donc pas à en faire de même pour
beaucoup ! Aussi, la méfiance s’impose, si l’attitude de la personne
qui est supposée vous soutenir est tendancieuse à cet égard. Dans
ce cas précis, comme le dit l’adage, mieux vaut parfois être seul
que mal accompagné !

La bassesse
Elle naît du mensonge et de tout ce qui fait qu’un être devient
détestable par amour du mal, et cherche sans cesse à nuire aux
autres, sans jamais se remettre en question. Par conséquent, mieux
vaut éviter celle qui pense avoir toujours raison car ce genre de
personnes est capable de se fabriquer des vérités qu’elles
voudraient imposer aux autres, par tous les moyens.

La petitesse d’esprit
C’est celle de ceux qui n’hésitent pas à brimer autrui, qui médisent
continuellement et qui écraseraient volontiers plus petit qu’eux, dans
le seul but de se faire valoir.

L’avarice
Il vaut mieux offrir ce qu’on peut, plutôt que de retenir l’essentiel, de
peur de trop donner, car on reçoit souvent bien plus en donnant
généreusement que le contraire, au sein d’une relation amoureuse
harmonieuse, bien que le don ne soit pas toujours quantifiable, donc
pas mesurable !

L’orgueil
L’orgueilleuse oublie souvent l’essentiel et accorde trop d’importance
à sa propre personne. Elle pardonne également peu et se croit
souvent tout permis. Le bonheur n’a donc de sens pour un tel être
que lorsqu’il passe par lui et flatte son ego.

La cupidité
Attention aux gens qui calculent toujours tout car, ils peuvent
s’avérer comme étant de dangereux manipulateurs, ne s’engageant
que par pur intérêt. N’oublions pas que subjugués par l’appât du
gain certains tueraient père et mère ; qu’en sera-t-il alors des
pauvres étrangers qui ne représenteraient que de bonnes
opportunités sur leur passage ?

La jalousie
Une jalousie modérée permet de s’assurer de notre attachement
véritable pour l’autre mais, excessive, elle envenime le climat
relationnel du couple au point de miner la relation dans la durée.
Jaloux, oui, peut-être, mais éviter d’accabler continuellement l’élue
de votre cœur en crises de jalousie parfois blessantes et
intolérables.

L’égoïsme
Décide-t-elle toujours de tout ou vous sollicitet-elle en vue de
recueillir vos souhaits, bien des fois ? Vous dicte-t-elle souvent sa
volonté plutôt que d’émettre des suggestions et de vous faire des
propositions auxquelles vous êtes libre de souscrire ou non ? Autant
de questions qui permettent de savoir à qui l’on a à faire !

Des relations périlleuses

Il faut néanmoins savoir se rendre compte de la nature


autodestructrice ou néfaste de certaines relations afin de pouvoir
s’en préserver au mieux.
Lorsque nous entrons dans une relation au sein de laquelle les
rapports de force sont tels que l’un se réjouit constamment au
détriment de l’autre, l’amour s’en trouve dénaturé et bafoué ! Il n’y a
donc aucun prestige à se laisser enterrer vivant dans un
processus amoureux qui ne tient nul compte de notre
personne, de nos désirs et encore moins de notre dignité, tout
comme aucune honte ne devrait nous dissuader de nous en
soustraire.
Le véritable crime contre soi-même consisterait alors à s’enfermer
dans une telle relation, plutôt que de s’affirmer comme acteur de sa
propre existence en mettant un frein aux dérives pouvant aliéner
l’être au point de lui faire oublier qui il est, en réalité, ce qu’il voudrait
être et tout ce qu’il chérissait avant de s’embarquer à bord d’un
navire vraisemblablement prédestiné au naufrage. Nous devons par
conséquent faire attention à ce que s’établisse un rapport de force
équitable au sein de la relation de couple, si nous ne voulons être
coupables de crime contre le bonheur de l’autre, ou constituer nous-
mêmes des victimes asservies aux travers de l’autre.
J’insiste ici sur le fait que, dans une relation amoureuse, les acteurs
sont et doivent être partenaires et non en conflit perpétuel. Le
partenariat implique dès le départ une aventure dans laquelle les
choses ne se font pas au détriment de l’autre, mais avec son entière
et pleine collaboration.
D’ailleurs, il y aurait moins de drames familiaux, si les évidences
dont nous faisons état ici apparaissaient clairement à tout un
chacun. C’est de respect de soi comme de celui des autres dont il
est véritablement question ici, en sachant qu’on ne construit rien de
bon avec son prochain tout en le méprisant et en l’affligeant. Au sein
d’une relation de couple, lorsque l’un souffre pour que l’autre puisse
satisfaire ses propres désirs, de façon égoïste, sans tenir compte de
ceux de sa victime, la relation devient malsaine et biaisée. Alors, soit
la victime persiste dans une telle relation parce qu’elle n’a ni la force
ni la volonté d’en émerger et finit par mourir à elle-même ; soit elle
se réveille à temps, en comprenant qu’une telle aventure ne pourrait
mener qu’à une impasse, si ce n’est à sa propre perte, et met fin à
ce scénario sordide et criminel que nul ne devrait jamais avoir à
subir.
Malheureusement, certains adultes asservissent encore de nos jours
des enfants et des femmes à des pratiques inhumaines et
dégradantes, en les soumettant complètement à leur seule volonté.
Il s’agit de ceux qui nourrissent les désirs déviants d’une clientèle
rapace grâce aux rapts et aux trafics d’êtres humains qui perdurent
depuis des siècles.
Il faut savoir de ce fait à qui accorder sa confiance, apprendre à
observer des règles de précaution élémentaires comme le fait de
sortir en groupe le soir ; de ne jamais finir un verre abandonné
sans surveillance dans un lieu public, même l’espace d’un
instant ; ne jamais suivre un inconnu sans s’assurer qu’une
personne de confiance connaisse son existence et ses
coordonnées ; ou encore, toujours prévenir quelqu’un
lorsqu’une personne vous sollicite de façon inhabituelle ou
imprévue, si on veut ou si on doit le suivre.

Les vertus à cultiver

La patience
Il faut beaucoup de patience pour construire et faire grandir une
relation de couple. Ce qui veut dire qu’il faut savoir se connaître et
ne pas s’emporter comme un enfant gâté, incapable de se maîtriser,
dès que l’autre n’est pas d’accord avec nous sur ce que voulons.

La délicatesse
Parce qu’elle témoigne de l’affection véritable que nous portons à
l’autre et nous prédispose à nous montrer bienveillant à son égard.
C’est ce qui fait que nous faisons quotidiennement attention à l’autre
et veillons à ne pas le vexer !

L’amabilité
Qui permet d’instaurer un climat de respect mutuel appréciable au
sein du couple.

La discrétion

Protège la relation des mauvaises langues qui se nourrissent de tout


et guettent le moindre dérapage afin de s’adonner aux commérages
à cœur joie.

La générosité
Parce qu’une relation amoureuse basée sur la mesquinerie ne
saurait être concevable et que seule, la générosité, sauve l’être de la
petitesse et de l’étroitesse d’esprit qui conduisent souvent aux pires
dérapages.

La bonté
Parce que l’amour est beau et devient merveilleux lorsqu’il se nourrit
de bonté. La bonté donne pleinement sens à l’émotion qu’elle
exacerbe de façon magnifique et appréciable.

L’ingénuité
Elle permet de garder un regard candide et curieux face aux choses
de l’amour et nous permet de préserver, dans une certaine mesure,
cette part d’état de grâce qui baigne les débuts amoureux.
Mais, rappelons-le, encore, avant de songer à s’impliquer dans une
relation de couple de façon durable, il faut prendre le temps de se
connaître afin d’éviter les séries fatales d’amourettes qui font
basculer de désillusion en désillusion. Ce qui veut dire deux choses :
Bien se connaître soi-même et saisir l’essentiel de ce qui caractérise
l’autre.

La nécessité d’une vie amoureuse stable

Il faut œuvrer afin que perdure une relation exaltante, bénéfique et


vivifiante, en sachant que selon l’adage populaire, «Pierre qui
roule, n’amasse pas mousse », on ne réalise rien de valable en se
dispersant de façon continuelle. Il s’agit également de bâtir une
relation sur du solide, si l’on veut qu’elle prospère et dure. Ce qui
signifie qu’il faut s’y impliquer de façon véritable et non
approximative ; qu’il faut éviter de jouer avec les sentiments et les
nerfs de l’autre en voulant instaurer une relation plombée par des
rapports de force frustrants ; qu’il faut pouvoir s’accepter l’un et
l’autre de façon durable.
Or, tous ces facteurs, bien que facilement identifiables, sont loin
d’être aisément assimilables. Néanmoins, les sous-estimer, revient
tout simplement à vouloir naviguer à l’aveuglette, chose fortement
dangereuse dans un environnement plus que périlleux.
Le terrain de jeux de l’amour, bien que séduisant, est pavé de pièges
d’autant plus facile à identifier et à déjouer qu’on en a conscience. Il
ne s’agit donc pas d’une surface neutre où évolue qui veut, comme il
veut, mais d’un microcosme multidimensionnel où les êtres évoluent
en mettant en œuvre des énergies dont l’interaction génère, ou le
bien ou le mal, par la force des choses.
Je m’explique : Le schéma symbolique du « Je t’aime, tu m’aimes
et la vie est belle » n’a jamais suffi et ne suffira jamais à
l’instauration et à la consolidation d’une vie de couple satisfaisante,
pour cause.
Je t’aime, tu m’aimes mais, après, que nous reste t-il une fois que
nous avons déjà expérimenté les merveilleux possibles qu’offre une
relation amoureuse de nature passionnée à un ultime degré?
Comme il n’existe pas de plus grand que ce qui est
véritablement Grand,

n ous sommes inévitablement contraints de redescendre sur terre à


un moment ou à un autre et, là, attention au choc, si nous n’y
sommes pas préparés.
Avoir conscience des diverses étapes d’une relation amoureuse peut
aider à anticiper ce genre de choses.
Une vie amoureuse comporte donc trois phases, à savoir, la
phase de la rencontre, du coup de foudre et de la découverte
initiale ; celle de la connaissance de l’un et de l’autre durant
laquelle les voiles tombent ; puis celle de l’appréciation à
travers laquelle on s’engage en toute connaissance de cause,
ou phase d’approfondissement.

La phase de la découverte initiale

Durant la phase de découverte initiale, l’amour étincelant de sa riche


et belle nouveauté fait qu’on ne voit l’autre que sous ses meilleurs
aspects, occultant du même coup ses défauts, comme par magie.
Cette période est par conséquent, aussi, celle de la non objectivité
comme nous l’avons dit et répété plus haut. Néanmoins, il faut lui
garder toute son importance, puisqu’elle est à l’origine de la relation,
sans oublier qu’elle allume en l’être une flamme qui le fait renaître à
la vie autant qu’à lui-même, comme si rien de tout ce qu’il avait vécu
auparavant n’avait plus d’importance et comme si tout le reste
devenait tout d’un coup dérisoire, secondaire et presque inexistant !
Le charme opérant, tel un élixir puissant et incontrôlable, l’on
bascule dans le fantastique avant même de s’en rendre compte,
même si on s’évertuait auparavant à nier l’existence et les éventuels
effets qu’un tel sentiment pourrait avoir sur soi.
Cependant, nous devons reconnaître que la passion amoureuse ne
s’explique pas ! Elle se vit, se savoure et doit être, avant tout, un
moment de célébration de la vie à deux. Il va donc de soi qu’il faut
laisser la magie opérer tant qu’elle subsiste encore, même s’il faut
se préparer mentalement à pouvoir rebondir dès qu’elle deviendra
moins intense en efficacité. Il faut la prendre comme un don de la
vie, car il s’agit de l’un des rares moments de l’existence au cours
desquels l’on se sent réellement vivre et être. Elle est, par
conséquent, indispensable à l’épanouissement de l’être en tant
qu’acteur de sa propre vie et s’avèrera également déterminante pour
la suite de la relation. Car, plus fortes auront été la période de
découverte et les sensations émouvantes et grisantes qui en
découlent, plus l’on voudra s’attacher l’un à l’autre plus tard, en
mettant en œuvre toute l’énergie nécessaire à la préservation d’une
relation aussi privilégiée.

La phase de la connaissance

Durant cette phase que nous pourrons également nommer celle de


la prise de conscience, la magie des débuts vertigineux n’opère plus
comme auparavant, mais leurs souvenirs persistants demeurent et
invitent les amoureux à tout mettre en œuvre en vue de les retrouver
et de les préserver.
Les amoureux entrent alors dans la période mouvementée durant
laquelle ils doivent faire face à la réalité, une fois revenus du
merveilleux voyage au cours duquel tout relevait essentiellement de
l’émotion, de la beauté et de la volupté. Ils doivent à présent faire
face aux situations perturbantes durant lesquelles ils se découvriront
finalement sous leur véritable jour, l’un comme l’autre, sans mettre
en péril cette harmonie préalable qui leur est si chère. Cependant,
afin de réussir cette épreuve de force à laquelle nul n’échappe, il
faudra qu’ils fassent appel à la délicatesse, à la patience et ravivent
leur désir d’être ensemble, en usant au besoin de compromis
acceptables de part et d’autre.
Ici, c’est la force de caractère avec laquelle chacun s’ingéniera à
sublimer la relation, malgré ses propres faiblesses et celles de
l’autre qui permettra au couple de subsister. Si ni l’un ni l’autre ne
savent ce qu’ils veulent à ce stade de la relation, celle-ci risque de
s’étioler et de sombrer rapidement dans la décadence à laquelle est
vouée toute chose manquant de souffle vital suffisant. C’est donc le
moment qui nécessite le plus d’attention et qui sollicite davantage
d’effort de la part des êtres en présence.
Il s’agit par ailleurs de l’étape de test fatidique durant laquelle
l’intensité des sentiments est éprouvée. A ce stade, plus l’on s’aime
et plus l’on voudra véritablement s’impliquer dans la relation, en
mettant tout en œuvre en vue de la sauvegarder, cela va de soi. Ce
n’est donc pas le moment de baisser les bras en croyant que l’amour
de l’autre nous est acquis car, bien au contraire, il est sans cesse à
reconquérir ; ni de croire que le sort décidera de la suite des
évènements à notre place, comme si nous n’étions pas acteurs de
notre propre existence. Je le dis et le rappelle, c’est le moment de
faire appel à toute l’énergie créatrice dont nous disposons, de
canaliser toute notre force mentale et d’user de toutes les vertus
appréciables que sont, entre autres, la patience, la générosité, la
délicatesse, la bonté et la persévérance, etc., afin de passer ce cap
difficile.
Il ne s’agit pas pour autant d’occulter ni de mettre en veille nos
défauts naturels mais de travailler parallèlement à les atténuer, à
défaut de pouvoir les enrayer, et d’apprendre à concilier nos désirs
individuels si, toutefois, cela est possible.

La phase d’approfondissement

C’est la phase la plus « zen », même si cela ne signifie pas pour


autant qu’il faut renoncer à tout effort d’implication dans la relation. Il
ne s’agit pas de se relâcher, mais bien d’apprécier le long chemin
parcouru ensemble, tout en restant à l’écoute de l’autre dont les
désirs peuvent toujours évoluer au risque de ne plus vraiment
correspondre aux nôtres, à un moment donné, si nous n’y prenons
garde.
Avancer ensemble en toute sérénité, en ayant toujours le souci de
se plaire mutuellement, constitue donc la clé de la réussite de cette
ultime étape qui est appelée à durer dans le temps, tant que l’envie
de poursuivre l’aventure amoureuse ensemble subsiste, de part et
d’autre.
Dans cette période amoureuse, on profite davantage l’un de l’autre
puisqu’on se pose dorénavant moins de questions sur la véritable
nature de l’autre, pour avoir appris à la connaître dans une large
mesure.
On s’installe alors véritablement dans la vie de couple, à laquelle on
devra offrir tout le meilleur, pour la chérir chaque jour qui passe
comme un précieux cadeau du ciel que nous voulons préserver
précieusement, aussi longtemps que possible.

Je finirai en disant ceci aux-uns et aux autres : Aux croyants, je dirai


que : Là où règne véritablement l’amour, là aussi se trouve Dieu
ou la Vie, surtout au cœur du partage ! S’aimer véritablement
dans le respect de l’un et de l’autre, c’est donc Lui rendre grâce et
L’honorer perpétuellement pour le don fabuleux de la vie dont Il nous
fait jouir et qui nous permet de partager ce sentiment privilégié ! Aux
athées et aux agnostiques je dirai que : Lorsqu’on s’aime
pleinement, en ayant le souci l’un de l’autre, et réciproquement,
on célèbre et on respecte la Vie, en se faisant plaisir, en
cheminant ensemble vers le plus grand Bien !
Le reste n’est qu’affaire d’affinité, de convenance et de bon
sens !

Aussi, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de vous aimer


passionnément, absolument, tendrement et, toujours, avec
dévouement et sincérité, si vous voulez jouir de cette magie qui
confère de la beauté et du bonheur à ceux qui s’aiment
véritablement !
L’abécédaire qui suit offre également des éléments tangibles en vu
de construire, d’enrichir et d’ajuster en permanence ce qui doit l’être
au cœur de la relation.

L’abécédaire et ses points de repère

A comme approche et comme amour N’approchez une fille ou une


femme que si vous êtes décidé à prendre le risque de l’aimer
sincèrement et si, véritablement, c’est l’amour qui vous inspire une
telle démarche. Vous ferez donc tout ce qu’il est possible de faire en
vue de l’amener à s’attacher à vous, si elle le désire également.

B comme beauté, bonté et comme boire Recherchez toujours la


beauté des sentiments qui exaltent une relation amoureuse, car la
bassesse conduit rapidement à la désillusion et au mépris.
La beauté invite à aller toujours plus loin dans le partage et dans
l’appréciation de l’autre. Rechercher la beauté des sentiments, c’est
privilégier les émotions qui nous permettent d’offrir le meilleur de
nous-mêmes, tout en valorisant le meilleur de l’autre, sans vouloir
l’asservir à nos désirs.
Et comme il y a souvent de la beauté en chaque chose et en
chacun, lorsqu’on se donne véritablement la peine de la découvrir,
identifier ce qui fait la beauté de l’autre peut nous permettre de la
mettre en valeur, aisément, grâce à l’appréciation régulière et variée
de ce facteur positif.
Faire preuve de bonté, c’est s’investir dans la relation avec
générosité et bienveillance ! Y boire, ramène au fait de savoir
apprécier ce qui la rend belle et essentielle pour nous.

C comme comprendre et complicité, mais aussi comme


courage, comme consensus comme cantique et comme
communiquer

Se comprendre l’un l’autre, c’est la clé de toute relation durable.


Avant de se plonger dans une relation amoureuse, il faut donc
s’assurer d’être en phase avec la personnalité de celui ou de celle
avec qui l’on voudrait faire une telle expérience. Car se comprendre,
c’est pouvoir approfondir la relation en posant les bases nécessaires
en vue d’atteindre une complicité appréciable au sein du couple. Et,
comme la complicité constitue la saine racine d’une vie à deux, la
cultiver s’avère absolument fondamental dans ce cas précis.

Ne pas être en phase avec la mentalité de celui ou de celle que l’on


a choisi, c’est prendre le risque d’être souvent en décalage avec sa
façon de raisonner comme avec son mode de vie. Si les divergences
d’opinion se limitent à quelques notions secondaires ou portent sur
des points de détails mineurs dans le couple, le risque vaut la peine
d’être pris.
Si, par contre, trop d’éléments fondamentaux séparent les deux
êtres en ce qui concerne les valeurs qu’ils chérissent et les choses
qu’ils valorisent, l’un et l’autre, autant s’abstenir ou se préparer à
relever un sacré défi. Avis aux amateurs du genre ! Dans tous les
cas, il faut du courage pour être soi, tout en s’efforçant d’appartenir à
l’autre, sans ambiguïté ni fauxsemblant, et sans s’imposer à elle.

C comme courage car, il en faut beaucoup pour accepter de


partager de façon durable la vie de celle qui apparaissait comme
idéal au début mais qui, comme tout être humain, se révèlera avec
ses défauts, au bout du compte.

C de consensus car, savoir faire des concessions témoigne de


notre volonté à nous impliquer dans la vie de l’autre, sans pour
autant chercher à nous imposer à elle, comme une valeur absolue
qu’on ne peut questionner ni contraindre un tant soi peu. Nul ne
détient la science infuse !
Aussi, mieux vaut que l’un et l’autre apprennent à unir leurs forces,
plutôt que de les opposer systématiquement à tout propos.
Autrement cela engendre une usure morale et psychique qui suscite
la rancœur et conduit progressivement au détachement. Cela
sousentend que nous ne pouvons toujours prétendre détenir la vérité
et que nous devons également tenir compte de l’autre en tant que
vecteur indissociable des décisions relevant du domaine du bien
commun.

Mais surtout C comme communiquer car le fait d’être en phase


avec l’autre dans le cadre des échanges de tous ordres permet de
dynamiser la relation. Lorsqu’on s’aime, on échange des câlins et de
ce fait on essaie de se faire plaisir réciproquement. Mais il faut veiller
à ce que les plaisirs de l’un ne soumettent pas ceux de l’autre. D’où
la nécessité de bien communiquer afin d’éviter de cumuler les
méprises pouvant conduire aux outrages. L’autre n’aime pas
forcément les mêmes choses que nous sur le plan des échanges
physiques ! Aussi, les lui imposer ne relève plus d’un acte d’amour
mais du viol de son intégrité.
Il est donc indispensable d’apprendre à bien se connaître, avant
tout, afin d’éviter que la relation ne débouche sur une impasse, faute
de communication.
Quel est le cantique qui nous parle véritablement de l’autre ? Le
rechercher ou vouloir le découvrir peut devenir la pierre d’angle
d’une relation belle et admirable dans laquelle chacun valorisera
l’autre, comme étant sa moitié absolue et inconditionnelle.

D comme désirer, se donner, dorloter, durer ou comme dormir

Désirer l’autre, n’est-ce pas la preuve de notre intérêt pour elle?


Sans désir point de relation amoureuse sereine. La simple coucherie
conviendrait davantage car une relation ne saurait être qualifiée
comme étant amoureuse sans l’attrait physique et émotionnel
réciproque qui est recherché et entretenu par chacun au sein du
couple.
L’hypocrisie seule serait alors à la base d’une telle relation qui offrira
bien plus de frustrations, de regrets et de désillusions qu’autre
chose. Or, le désir en appelle au don de soi et favorise
l’interconnexion entre les deux êtres impliqués dans la relation. Et, le
don de soi devrait toujours être total et inconditionnel en matière
amoureuse, sans jamais être assujetti à une quelconque redevance.
Mais lorsqu’on désire véritablement l’autre et qu’on accepte de se
donner à elle, on voudrait que cela dure et, pour ce faire, on la
dorlote. Dorloter l’autre à travers les petits riens de la vie qui
pourtant s’avèrent si importants au fil du temps, c’est prouver à
l’autre qu’on tient à elle. C’est chérir la personne qu’on aime, à
mesure qu’on progresse dans la relation, en espérant que demain
sera là pour témoigner des liens véritables qui nous unissent.
C’est le moyen le plus efficace pour qu’une relation tienne dans la
durée, si on veut éviter de dormir sur ses acquis au risque de se
réveiller un jour en se trouvant en retard sur les besoins de l’autre,
qui aura probablement évolué vers d’autres désirs, entre-temps.

E comme émotion, éveil ou comme ennui

Si l’ennui est à bannir du couple afin d’éviter sa déchéance certaine


à long terme, l’éveil quant à lui permet de gérer au mieux les
émotions qui nous submergent dans le cadre de notre vie
amoureuse, afin d’en tirer le meilleur parti.
Il ne s’agit point d’être trop émotif, mais de pouvoir savamment
doser les ingrédients utiles à notre bonheur sur une base tangible et
harmonieuse. Si nous offrons trop d’émotions sur quelques jours
pour ensuite instaurer le calme plat pendant des mois, il s’ensuivra
inévitablement un manque perceptible et donc une lassitude qui
pourrait s’avérer nuisible à la relation, en fin de compte, si nous n’y
prenons garde.
A force de renouveler les actes permettant de dire « je t’aime » de
façon ingénieuse et admirable, on évite donc de laisser l’ennui
s’installer au cœur de la relation. Pour ce faire, une attention de tous
les instants est requise, même s’il ne s’agit pas d’être
perpétuellement aux aguets.
N’oublions pas les signaux d’alarme qui sont là pour nous aider
à agir au mieux, au moment opportun, et dont nous avons déjà
parlé plus haut ! Ce qui veut dire qu’il faut toujours veiller à ce que
la joie soit régulièrement présente au cœur du couple, bien que la
vie ne soit pas toujours rose !
Il ne s’agit pas pour autant de solliciter l’autre en permanence, au
risque de l’épuiser ou de la décourager si elle ne se sent déjà pas à
la hauteur.

F comme fusion, ferveur, fréquence ou comme franchir


Fusion corporelle : Faire un, au moment où les corps de deux
personnes qui s’aiment se rejoignent, c’est ce qu’il y a de plus beau
et de souhaitable dans une relation de couple. Mais pour y parvenir,
il faut prendre le temps de bien se connaître afin de savoir ce que
veut réellement l’autre. Ou, tout simplement, pour pouvoir l’inviter à
la découverte du plaisir. Qu’il y a-t-il en effet de plus merveilleux
dans la relation que ces beaux moments de partage qui permettent
de frissonner de bonheur ! A chacun de découvrir ce qui permet à
l’autre d’en arriver là en sa compagnie !

Ferveur
Témoigner de la ferveur dans ce qui rapproche l’homme et la femme
au sein du couple, c’est célébrer en permanence le lien privilégié qui
unit l’homme et la femme, dès le départ. Fréquence
La fréquence des gestes d’amour permet d’entretenir le lien précieux
qui fait qu’on voit en l’autre quelqu’un qui nous apprécie
véritablement. Il ne s’agit ni d’être envahissant en offrant mille et une
choses onéreuses ou insignifiantes, ni de solliciter l’autre à outrance,
mais de savoir agir et être là quand il le faut. Un simple sourire peut
néanmoins inutile parfois suffire. Il est

de vouloir sourire benoitement à tout propos. Un sourire complice


qui arrive à point nommé vaut de l’or, alors qu’un sourire benêt qui
vous suit constamment et sans raison peut rapidement devenir
agaçant, voir insupportable.
La fréquence implique également le fait d’être sur une même
longueur d’onde pour les choses essentielles qui permettent au
couple de prendre pied dans la réalité afin d’y trouver matière à
subsister. Ce qui veut dire qu’un terrain d’entente satisfaisant est
nécessaire pour asseoir la relation et pour la faire mûrir. Franchir un
cap
Lorsque vient le moment fatidique où l’on sent qu’on vient de
franchir un cap au sein de la relation, que ce soit négatif ou positif,
il faut savoir prendre du recul et se poser les bonnes questions en
vue de rectifier le cap et de prendre un nouveau départ, si ce n’est
dans le but de mieux mesurer notre chance !
Autrement, on s’enlise et on peine à avancer, au risque de stagner et
de se détacher progressivement l’un de l’autre.

G comme génie, gommer


Il faut un grain de folie pour se lancer en amour et beaucoup de
génie pour le faire durer. Non pas une science, mais du génie,
parce que l’imagination est ici le maître mot, et la connaissance se
met tout naturellement à son service.
Il faut du génie pour parvenir à se révéler comme étant unique dans
le cœur d’un autre, malgré l’existence de toutes les autres
personnes désirables qu’elle est amenée à rencontrer
quotidiennement.
Le génie tient alors dans l’art de faire fructifier notre capital
séduction au sein du couple. Si notre compagne ou compagnon
apprécie un endroit particulier de notre anatomie, n’hésitons pas à
mettre l’accent à ce niveau dans notre façon de nous vêtir. Si, au
contraire, c’est notre voix qui lui plait, usons-en avec charme et
beauté de toutes les façons possibles et imaginables afin que, nulle
part ailleurs elle (ou il) ne trouve l’équivalent !
Travailler à gommer consciencieusement les imperfections, dont les
petits travers tels que la jalousie, le mensonge ou la suspicion qui
menacent de mettre en péril notre bien-être avec l’autre, s’avère
également nécessaire.
H comme hymen, hygiène, honte
H comme l’hymen qui est absolument féminin et également
symbole de pureté et de découverte. La perte de l’hymen entraîne
celle de la virginité et, devrait permettre par la même occasion
l’ouverture aux plaisirs sensuels jusqu’alors inexplorés, lorsqu’elle
est bien vécue.
Pour cette raison, les jeunes filles ne devraient accorder le privilège
de se faire déflorer qu’à une personne qui les aime véritablement et
dont elles sont sûres, afin d’éviter qu’il ne s’en suive une chronique
désillusion. Les adolescents comme les hommes doivent donc
chercher à s’assurer du bien-être de leur partenaire amoureux.
Aussi, savoir si une fille ou si une femme est vierge ou non
avant l’entrée en matière permet de se préparer en toute
connaissance de cause en vue de se montrer à la hauteur de cette
situation.
Par conséquence, il faudra songer à ne surtout pas la brusquer en la
traitant comme une femme qui sait déjà tout des plaisirs de la chair,
au risque de lui faire violence et de la dégoûter de la chose sexuelle.
Un tel moment, parce qu’il ne se vit naturellement qu’une fois au
cours d’une existence, ne doit pas être bâclé mais soigné et célébré.
C’est pour cette raison que, par le passé, il était réservé à l’époux
qui avait la charge et le devoir de conduire à bien ce passage
initiatique, précurseur de bien d’autres moments de partage au sein
du couple. Toutefois, les mœurs ayant énormément évoluées vers la
possibilité d’une première expérience sexuelle de plus en plus
précoce, les jeunes gens doivent prendre en compte le fait que vivre
ce moment de façon hâtive et précipitée peut s’avérer traumatisant
ou frustrant pour les jeunes filles.
Le fait de soigner le décor et l’ambiance dans laquelle se vivra
une telle aventure peut aider.

Choisir un endroit chaleureux et charmant qu’on agrémentera avec


quelques touches personnelles telles que :
- des pétales de rose éparses, même en petite quantité.
- une musique douce et sensuelle qui parle également d’amour et de
désir.
- un présent symbolique tel qu’un poème, une rose parfaite ou le
nouveau disque de son chanteur préféré…
Il s’agit de détendre l’atmosphère, avant tout, afin de mieux
inviter l’autre à s’abandonner, à se détendre pour accueillir
sereinement ce passage de sa vie comme un moment unique,
formidable et inoubliable !
Aussi, prendre son temps en vue de célébrer et de vivre ce
moment initiatique comme tel me paraît-il judicieux, pour ne pas
dire indispensable à une future vie sexuelle épanouie et sans
complexe.
H comme hygiène, car une hygiène corporelle impeccable est
indispensable pour un partage harmonieux et appréciable de
l’intimité. Vous conviendrez qu’il n’y a rien de plus déconcertant et de
plus inhibant qu’un partenaire arborant une mauvaise haleine ou une
personne souvent fâchée avec la douche et le bain ! Songer à se
laver le corps de manière régulière, c’est également prendre soin de
son propre bien-être tout en favorisant celui de l’autre.
Par conséquent, il est fortement déconseillé de vouloir faire
l’impasse sur l’hygiène corporelle, même de façon intempestive, sauf
si l’on n’a pas d’autre choix, ce qui implique qu’on se retrouverait
dans une situation catastrophique, donc absolument imprévisible.
Lorsqu’on s’aime, il est vrai qu’on tolère plus facilement certaines
choses l’un de l’autre. Toutefois, il faudra veiller à ce que ceci ne
devienne pas prétexte à tous les abus !

H comme honte
Au sein du couple, rien ne devrait contraindre l’une au l’autre partie à
éprouver de la honte car il s’agit du sentiment le plus négatif et le
plus destructeur de la personne humaine. Valoriser l’autre sans
jamais chercher à jouer avec ses faiblesses ou ses points sensibles
permet justement d’éviter que cela n’arrive. Nul n’est parfait !
Aussi, quitte à partager une relation amoureuse, autant que ce soit
pour en tirer satisfaction et non pas pour s’enfermer dans le cercle
vicieux de la dépréciation continuelle de soi qu’apporte le regard
méprisant de l’autre ou des remarques souvent acerbes et négatives
! La « positive attitude » est donc absolument indispensable afin que
chacun se sente bien dans le couple !

I comme idée, illuminer


Regorger d’idées pouvant nous aider à illuminer l’existence de celui
ou de celle qu’on aime constitue un avantage certain pour qui
souhaite aller plus loin dans la relation. Un brainstorming régulier et
efficace peut donc être utile à cette fin. Par ailleurs, certains sites
Internet tels que Auféminin.com et Elle.fr fourmillent d’idées
pouvant permettre à chacun de stimuler sa vie de couple, sans se
ruiner, ni s’exposer aux critiques malvenues d’éventuelles «
mauvaises langues ».

J comme jouer
Le jeu est au centre d’une vie amoureuse épanouie parce qu’il est
stimulant pour entretenir le désir ou l’élan vers l’autre, autant qu’il
encourage la découverte des choses de l’amour à deux. Il est utile,
voir indispensable, en vue d’entretenir la flamme passionnelle à
l’origine de la relation.
Il appartient donc au couple de découvrir et de partager des jeux de
séduction divers et variés, à même de stimuler la relation d’un point
de vue ludique, afin de mieux se libérer des charges émotionnelles
négatives pouvant incommoder pour mieux se recharger, par suite,
en énergie bénéfique.

K comme kilo
L’amour ne se quantifie pas au kilo, il se vit et se donne en fonction
de l’intensité des sentiments éprouvés. Il faut donc apprécier la
qualité de la relation amoureuse qui rend compte de la nature et de
la profondeur des sentiments, plutôt que de vouloir la soupeser et
l’estimer comme une valeur quantifiable.

L comme se livrer,
Se livrer à l’autre permet de s’ouvrir à lui ; ce qui permet d’apprendre
à se faire confiance mutuellement. Pouvoir se reposer l’un sur
l’autre, et réciproquement, exige de savoir s’en remettre à sa
partenaire lorsqu’on éprouve du chagrin, comme lors des passages
difficiles.

M comme merveille, mendier, mûrir

Parce que l’autre nous est précieux nous lui disons et lui prouvons
qu’elle représente une merveille indissociable de notre vie.
Nous sommes, à la fois, mendiants et donneurs d’amour dans une
relation équilibrée.
Nous apprenons à mûrir dans la relation avec l’idée que le couple
engage nos deux êtres et que nous ne pouvons substituer à l’intérêt
commun celui personnel au sein de la relation. Le bien commun doit
donc prédominer, enrayant de fait toute déviance de nature à avilir la
relation ou à aliéner la personne de l’autre.

N comme Naître ensemble à l’amour, le nourrir, c’est ne jamais


prendre l’existant pour acquis et toujours chercher à apprendre de
l’autre. C’est se laisser trouver et surprendre par ce qu’elle garde de
merveilleux en réserve pour nous, parce que nous attachons de
l’importance à ce qu’elle a à nous offrir. C’est savoir dire oui, quand
bien même nous doutons, parce que notre confiance en l’autre est
suffisamment grande pour nous permettre de la suivre parfois à
l’aveuglette.
Ce qui ne veut pas dire que nous devrions dire oui à n’importe quoi,
pour la simple raison que cela nous vient de notre partenaire. Il s’agit
ici, de s’ouvrir à la découverte de l’autre et de se laisser découvrir
par elle, et non de s’enfermer dans une vision de soi qui nous
paraisse inacceptable. Par conséquent, toute gêne doit permettre de
se poser les questions utiles afin de déterminer si, oui ou non, les
désirs de l’un et de l’autre convergent toujours dans le même sens.
Autrement dit, il faudra énoncer clairement ce qui dérange et
discuter des points de divergences, quitte à rompre si cela devient
inévitable.
Il vaut mieux une relation saine, basée sur des envies partagées,
qu’une liaison bancale reposant sur des non-dits, des frustrations
néfastes à terme ou sur des divergences notoires dans la façon de
vivre l’intimité comme dans notre manière d’apparaître au regard des
autres.

O comme offrir, oublier


Offrir le meilleur de soi, toujours, malgré les remous, les tempêtes,
porté(e) par l’envie et par la volonté d’aimer au-delà de la seule
convenance.

Oublier les imperfections de l’autre pour mieux apprécier ses


qualités ; oublier les ressentiments qui ne font qu’accroître
l’animosité et renforcer les facteurs de dissension au sein du couple,
afin d’ouvrir son cœur à la compassion et au pardon. L’oubli dont il
s’agit ici n’est pas celui qui cautionne et encourage la bêtise mais
celui qui comprend et donne une chance à un « à venir » meilleur.

P comme passion et comme poésie, comme plaisir, partage ou


comme pardon
P comme passion, symbole de cette attirance formidable qui réunit
deux êtres dans une relation de partage, si belle, qu’ils voudraient la
prolonger parce que la passion rend compte de cette flamme
extraordinaire qui nous fait aimer la vie et qu’on voudrait toujours
ressentir. Mais il faut savoir l’entretenir en aimant de tout son être,
sans jamais spéculer, ni tricher avec les sentiments.
P comme poésie, car il faut nourrir la relation en sensations
multiples et enivrantes en exploitant toutes les ressources
esthétiques dont nous disposons. Comme chaque être possède
une vertu qui lui est propre, découvrir la sienne permet de la
mettre en valeur de mille et une façons afin de générer grâce et
beauté. Certains disposent d’un physique agréable, d’autres
d’une voix inégalable, d’autres encore d’un regard profond et
subjuguant, pour ne citer que ces exemples. A chacun donc de
mettre de la poésie dans sa relation avec l’être aimé, en exaltant
cette particularité spécifique qui fait qu’il la reconnaîtrait parmi mille
et la préfèrerait à tant d’autres qui semblent pourtant mieux dotées,
de prime abord.
P comme plaisir, parce que l’amour nous offre des ailes pour nous
envoler au gré de nos désirs et nous sentir plus près des astres,
dans le firmament étoilé de nos milliers de rêves qui osent chanter à
nous en faire frémir. Goûter ensemble aux plaisirs charnels est donc
sain et souhaitable, puisque la joie et la sérénité qui résultent de la
fusion corporelle entretiennent le bien-être global de ceux qu’elles
habitent.

Oui, P comme poésie, toujours, parce que la vie est un joyau dont
l’amour offre le plus bel éclat et qu’on voudrait la chanter
merveilleusement. Sans amour, point de poésie et, sans poésie,
point d’amour exalté !
Car, lorsqu’on y repense, on réalise qu’à l’origine de la passion,
il y a toujours un moment d’intense émotion où tout nous
apparaît, sous un jour nouveau, comme revêtu d’une
magnifique lumière de féérie et de beauté. Dans la magie de cet
instant fugace, indicible et inoubliable se trouve la poésie de la vie,
la beauté même qui donne soudain sens à notre existence et nous
donne envie d’explorer cet univers nouveau qui s’ouvre alors à nous
avec tous ses possibles et bien d’inconnues2 à découvrir.
P comme partage et comme pardon parce que, lorsqu’on s’aime,
on fait attention l’un à l’autre, on est à l’écoute des envies et des
désirs de l’autre et on peut accepter ses défauts tant qu’ils ne sont
pas de nature à porter atteinte à notre personne.
On lui pardonne parce que nous ne sommes pas parfaits, de notre
côté, mais surtout parce que nous ne pouvons envisager de la
laisser dans un état de mal-être évident sans chercher à l’en
soustraire. Mais on pardonne toujours à
2 Inconnues : données inconnues
ceux qu’on aime, surtout s’ils nous aiment aussi.

P comme points de repère afin de savoir où l’on en est dans sa


relation à l’autre. Est-ce qu’elle rit encore de ces petits riens qui font
qu’elle vous aime tant ? S’intéresse-t-elle encore aux choses que
vous lui dites ou vous écoute-t-elle souvent d’une oreille distraite ?
Recherche-t-elle souvent votre même en dehors des moments
compagnie,

de grande intimité ? Se confie-t-elle à vous lorsqu’elle se trouve


dans une impasse ou dans une situation délicate ? Etc.,
Tant de questions et bien d’autres encore peuvent nous aider à
savoir si nous sommes près ou loin de la zone rouge qui précède ou
qui rend compte de l’indifférence naissante ou assise.
Cela dit, il est bon de tenir compte du contexte environnemental
global de sa partenaire avant de tirer des conclusions hâtives et
d’agir car, si elle a des soucis professionnels, familiaux ou autres et
ne peut se consacrer à vous, comme à l’accoutumée, il faudra la
soutenir moralement et patienter au lieu de spéculer en pure perte
sur d’éventuels problèmes de couple.
On ne peut donc pas toujours en déduire de façon catégorique
qu’elle s’éloigne ou se détache de soi, simplement parce qu’elle a
besoin de respirer, de se retrouver ou, encore, de faire le vide dans
son esprit. Mais alors l’autre ne se vide pas de nous mais de ce qui
l’angoisse et la déstabilise.
Aussi, serait-il sage de respecter ce besoin quasi vital qu’a l’autre de
se ressourcer, parfois, afin de recouvrer paix et sérénité pour mieux
s’impliquer au cœur d’une vie où vous avez également toute votre
place.

Q comme querelle
Q pour querelle, puisque qu’une vie à deux implique toujours des
différends qui viennent parfois compliquer la relation. Toutefois, la
querelle permet aussi d’aplanir les choses et de consolider les liens,
lorsqu’elle aide le couple à clarifier les sources de discordes en vue
d’avancer vers une meilleure compréhension l’un de l’autre, et
réciproquement.

R comme rapprochement, Rayonner, rallumer


Pouvoir se rapprocher l’un de l’autre lors des moments de crise au
sein du couple est captal si l’on veut faire durer une relation. Il est
donc important de savoir faire des concessions, de pouvoir tendre la
main à l’autre, quand bien même cela nous semble difficile, bien
entendu, à condition que l’autre ne fasse pas constamment preuve
d’une mauvaise foi déplorable et lassante.
R comme rayonner car, pouvoir briller des feux de l’amour qui revêt
l’être de l’invisible manteau de la beauté sublimée et lui donne des
ailes pour mieux affronter vents et marées afin de s’en protéger, est
le privilège de ceux qui s’aiment.

R comme rallumer la flamme


Savoir rallumer la flamme née d’une rencontre opportune peut
s’avérer indispensable si l’on veut prolonger ce moment de
découverte par une relation épanouissante. Rallumer la flamme,
c’est également la faire renaître de ses cendres chaque fois que
possible grâce à la force inestimable que procure le sentiment
amoureux. Savoir surprendre sa partenaire de façon agréable
constitue, de fait, la clé de cette renaissance poly forme.

S comme symbole, source, soin


En souvenir de l’instant magique qui a permis au couple de naître et
de vouloir perdurer, il est utile de créer un symbole permettant de se
le remémorer afin de ne jamais oublier ce par quoi deux êtres se
sont découverts.
Ce peut être une date à fêter, un lieu à revisiter de temps à autre ou
bien un geste qui ramène au souvenir du point de départ de la
relation. Toutefois, si les débuts furent houleux, il faudra alors trouver
le véritable moment de révélation à travers lequel la relation a pu se
frayer un chemin et s’orienter vers un heureux avenir. Il faut surtout
se dire que tout passe avec le temps sauf, ce qui nous relie à la vie,
l’amour ! Car, même si la vie nous sépare un jour, les moments de
bonheur partagés ensemble resteront gravés dans notre cœur, dans
notre mémoire, malgré tout, et feront toujours partie de ces choses
fabuleuses qui nous auront fait aimer et chérir la vie.
Ce symbole permettra au couple de pouvoir se ressourcer de
temps à autre, dès que nécessaire, en retournant sur les traces du
passé réjouissant qui saura lui redonner un peu de cette essence de
vie qui donne une saveur un son parfum particuliers à la relation. Il
s’agit donc d’aller s’approvisionner à la source des émotions
premières qui nous ont permis de nous découvrir et de nous
apprécier l’un et l’autre.
S comme sensualité
S comme sensualité car la sensualité, c’est l’art de se servir de
ses sens pour plaire à l’autre. Il est donc indispensable de savoir
jouer avec la vue, le toucher, l’ouïe, l’odorat et le goût de l’autre en
usant savamment des nôtres. Il faudra par conséquent songer à
mettre un parfum léger, surtout, si l’on sait que la personne que l’on
désire ou qui nous accompagne ne supporte pas les effluves lourds ;
parler avec douceur, lorsqu’on est avec quelqu’un qui ne supporte
pas les cris qu’on dénote aisément dans les voix surtendues ; se
déplacer avec légèreté et non de façon pesante et accablée ; se
vêtir et accommodée sa personne de façon agréable à la vue, tout
en respectant sa propre morphologie ! Il est donc inutile de mettre
des tenues qui trahiraient davantage nos imperfections bien plus
qu’elles ne les mettraient en valeur. S’habiller avec simplicité et
goût s’avère souvent bien plus payante qu’une attitude
vestimentaire ostentatoire qui ne ferait que nous faire remarquer de
façon négative. Offrir des mets intéressants pour la découverte
gustative ou apprendre à goûter l’un à l’autre de façon subtile et
appropriée, selon les personnalités de l’un et de l’autre. Le baiser
constitue la forme la plus courante permettant cela. Mais il ne faudra
pas pour autant négliger de développer notre sixième sens qui nous
permet de rester en état d’alerte, afin de pouvoir anticiper les désirs
de l’autre, au besoin !

S comme soin , car il faut songer à soigner son apparence afin


qu’elle soit toujours agréable à l’autre ! Soigner les gestes d’amour
afin qu’ils ne paraissent jamais ni bâclés ni offerts malgré soi !
N’oublions pas qu’un rien bien emballé vaut parfois mieux
qu’un trésor jeté à la figure, surtout s’il nous vient de l’être aimé
!

Mieux vaut donc prendre le temps de bien faire les choses, surtout
lorsqu’elles engagent et concernent le bien-être de l’autre.

T comme tendresse, thèmes, typhon, La tendresse est le foyer de


l’amour car elle permet à la relation de s’affermir en douceur et
éloigne du couple les bourrasques ravageurs d’éventuels typhons
dont elle désamorce la violence avant l’impact.
Pouvoir trouver ou lesquels le couple créer des thèmes sur se
rejoint malgré les

divergences de point de vue dans divers domaines peut aider à


créer un socle d’intérêts communs, qui viendront soutenir la relation
en dehors des échanges amoureux.

U comme unir, Un
Faire un dans l’effusion corporelle qui noue deux êtres qui s’aiment,
tant sur le plan physique qu’émotionnel, est une chose formidable
après laquelle courent bien des gens. On s’imagine souvent que les
coureurs multiplient les aventurent par pur besoin physique, mais je
pense que nombre d’entre eux cherchent continuellement leur âme
sœur, leur double. Ils recherchent l’être unique avec lequel ils
pourront faire corps pour se sentir enfin un avec l’autre. Je pense
donc qu’ils aspirent à unifier et à pacifier leur moi profond en
harmonie avec celui de l’autre, avant toute chose ! C’est la
raison pour laquelle nous devrions toujours tout faire pour préserver
la relation privilégiée qui naît de la rencontre de cet être unique, en
l’aimant vraiment de tout notre être, mais sans jamais chercher à
l’emprisonner, lorsque nous le découvrons en fin de compte !

Car, le véritable amour n’œuvre pas seulement pour son intérêt


propre mais également pour le bien de l’autre, qui fait joyeusement
écho au sien.

V comme vérité et comme volonté


Vérité et volonté sont les principaux vecteurs des valeurs qui
s’appuient sur l’idée du partage. La vérité nous enseigne la façon
d’être naturellement nous-mêmes tout en étant avec l’autre et
comment tenir compte de ses valeurs à lui ou à elle, sans toutefois y
assujettir les nôtres. Ce qui veut dire que nous devons nous ouvrir à
la personne que nous aimons si nous voulons l’aider à mieux nous
connaître et réciproquement. Cacher ce que nous sommes en vérité
n’engendrera qu’incompréhension, méprises et dérapages divers
pouvant aboutir à la destruction du couple, à la rupture. Par
conséquent, seule la vérité sauve, surtout si elle est nécessaire à
l’harmonie du couple, dans le sens où elle permet de créer une
symbiose plus qu’appréciable, capitale à la survie des liens
essentiels.

W comme week-end en amoureux, pour dire qu’il faut savoir


s’accorder le temps nécessaire à la découverte de l’autre. Savoir se
déconnecter du quotidien qui, parfois, devient pesant pour
s’accorder des moments de partage privilégiés, loin de
l’effervescence de la vie courante et des divers soucis qui peuvent
attendre, permet de se ressourcer et de se reconnecter l’un à l’autre
autour de ce qui semble primordial pour le couple.

X comme le chromosome commun aux deux sexes, donc comme le


facteur symbolique de leur possible union. L’X symbolise aussi bien
par sa forme que par sa nature le croisement de deux destins qui se
cherchent, se fondent, puis se trouvent un chemin. C’est le vecteur
même de tous les possibles de la vie à deux !

Y comme le chromosome qui dissocie le sexe mâle du féminin, lui


conférant ainsi un attrait évident et le rendant, par conséquent,
complémentaire du premier et incontournable sur la table de
l’existence où se jouent nos destinées combinées ou opposées.
Par conséquent, XY et XX comme les deux facteurs qui rendent
possible la continuité de la vie des hommes et qui font que tout
devient humainement possible pour ceux qui
s’aiment…

Z comme zen ou comme zélé(e)


Zen, parce qu’il faut savoir cultiver l’art de la patience et de la
sérénité en amour afin de pouvoir envisager la vie à deux avec le
recul nécessaire. Être zen, aide à mieux relativiser les choses, en
cas de difficulté.
Z comme zélé(e) puisque pour garder allumée la flamme de la
passion qui permet à deux êtres de devenir proches, puis intimes, il
faut veiller à rester en phase avec les désirs de l’autre, en sachant
que ceux-ci peuvent évoluer. Il s’agit donc d’être attentionné et à
l’écoute, afin de ne pas rater le coche, au risque de se réveiller un
jour pour découvrir, en face de soi, un inconnu en la personne même
de notre compagnon ou de notre compagne.

Parenthèse culturelle
Du progrès social à la pure régression concernant la vie
sexuelle des ados

Les adolescents-parents
A treize ans on n’est pas encore sorti de l’enfance, on n’a pas pu se
poser les questions essentielles permettant d’avancer vers l’âge
adulte après avoir combattu les désordres de l’adolescence. On n’a
pas pu évoluer sur la mer agitée de cette période trouble et parfois
éprouvante qu’on appelle l’adolescence. Alors, comment peut-on
devenir et s’affirmer soimême responsable d’un autre enfant, quand
nous en sommes encore un ? Quel avenir espérer pour nous comme
pour lui ? Comment envisager par conséquent une vie de couple de
façon sereine alors que nous n’avons pas pris le temps de voir
comment ceux qui nous ont précédés évoluent en la matière ? Sur
quelles bases établir une telle relation et comment gérer les
inévitables moments d’angoisse et de crise qui en découleront un
jour ou l’autre ? Telles sont les questions que je me pose et que
j’invite la jeunesse à se poser, avant de se laisser entraîner dans
l’aventure séduisante de la paternité ou de la maternité précoce,
sans prendre en considération toutes les implications que cela
suppose.
D’accord, il y aurait des avantages immédiats inhérents d’une part à
l’aventure humaine que cela implique comme à ceux matériels
incombant à la générosité du système social dont on dépend. Mais il
faut bien réaliser que ces avantages matériels ne durent qu’un
certain temps, qu’il faudra bien grandir un jour et se prendre en
charge, finalement, avec une contribution sociale qui ne suffira
jamais à satisfaire les véritables désirs d’épanouissement de l’être.
Qu’adviendra t-il alors de ces assistés et de l’être innocent qui aurait
été ainsi engendré par des ados uniquement mus par des
raisonnements enfantins et opportuns ? Ces questions, chaque
adolescent séduit par une telle perspective devrait pouvoir se les
poser. Mais ce qui me dérange le plus face à ce fléau, c’est le côté
amoral d’une telle situation. On ne peut décemment concevoir
l’existence comme pouvant nous permettre de vivre indéfiniment au
dépens des autres, sans chercher à se construire ni à s’investir dans
une activité créatrice de valeurs, tout en sachant que d’autres se
tuent à la tâche afin que nous puissions vivre dans l’oisiveté de
façon complaisante. Un système qui encourage et valorise cet état
de choses est non seulement malade mais, malheureusement, voué
à la déchéance.
Que deviendra une société au sein de laquelle les enfants renoncent
à prendre le temps de grandir en s’affirmant grâce à des valeurs
honnêtes et justes mais préfèrent exploiter le système social en
place afin de se soustraire aux obligations d’une vie adulte dont ils
voudraient jouir des avantages sans avoir à en subir les charges ?
Qui donc travaillera plus tard, pour que d’autres qu’eux bénéficient
de ces mêmes avantages qui les séduisent tant, et que deviendront
les personnes véritablement nécessiteuses auxquelles étaient
destinées ces aides sociales à l’origine ? Qui voudra continuer à
travailler en vue de soutenir une bande de fainéants, dédaigneux
des vertus du travail comme de la société dans son ensemble,
puisqu’elle ne cherche qu’à en tirer le meilleur parti possible, sans y
consentir la moindre contrepartie ?
Nous aboutirons ainsi à la dégénérescence d’un système social
aberrant, qui aura longtemps placé adultes et enfants sur un même
pied d’égalité, brouillant les points de repère au point que peu,
parents comme enfants, peuvent encore s’y retrouver. L’heure est
grave et nous devons tous nous ressaisir afin de remettre les choses
en place et dans leur contexte réel, tout en ayant à l’esprit
l’importance de la dignité de l’être, qu’il s’agisse d’un enfant ou d’un
adulte. Restreindre l’être dans une certaine mesure, n’est pas
toujours opprimant, tant qu’il s’agit de permettre à l’enfant de se
forger son propre caractère et de grandir en s’inspirant des valeurs
qui lui sont servies en exemple. L’enfant roi sera-t-il véritablement
un jour source de joie ? Nous ne pouvons que l’espérer, tout en
souhaitant que chacun contribue à son niveau à désacraliser une
aberration sociale qui fait souvent loi !
Le pire en ce qui concerne le phénomène de mode des enfants qui
deviennent eux-mêmes parents, en pleine adolescence, c’est qu’il
s’agit d’une régression historique des plus affligeantes. Des millions
d’hommes et de femmes se sont battus afin d’instaurer les droits des
enfants comme ceux des femmes pour que, finalement, ceux-ci les
remettent eux-mêmes en cause ! Voici ce qui me navre le plus au
regard de cette situation véritablement pathétique et difficilement
concevable pour l’être désireux d’un avenir digne et prospère pour
tout un chacun que je suis et souhaite rester. Les jeunes filles qui
valorisent maintenant cette pratique bassement matérialiste ne se
rendent certainement pas compte de toutes les implications et
conséquences de ce choix sur leur avenir. Je pense qu’elles n’en
voient que les avantages immédiats, ignorant le long parcours suivi
par leurs prédécesseurs en vue de la libération de la femme. Si ces
dernières ont, pour un grand nombre, payé un lourd tribut afin que
soient reconnus les droits de la femme, pour qu’enfin de compte les
générations suivantes bradent ces mêmes acquis au nom d’une
libération des mœurs poussée à son paroxysme, où en sommes-
nous alors réellement du prétendu progrès social ? Et peuton
seulement parler encore de progrès social là où l’irresponsabilité des
uns pousse les autres à se figurer que, dans la vie, tout serait
acceptable ? Qui blâmer dès lors, les parents pour n’avoir pas assez
informé leurs enfants sur les risques d’une vie amoureuse trop
précoce, le système éducatif qui prône l’éducation sexuelle très tôt,
sans pour autant insister sur les conséquences d’une vie sexuelle
active dès l’adolescence ? À mon humble avis, le fait d’informer la
jeunesse sur les risques inhérents à la sexualité tels que la
contraction de maladies sexuellement transmissibles, ou la
grossesse précoce ne suffit pas ! Il faudrait insister davantage sur
des évidences notoires telles que le décalage psycho-temporel lié à
une parentalité trop précoce ou sur la nécessité de respecter chaque
étape de la vie, sans lui assujettir de façon volontaire et irraisonnée
des charges qui lui sont impropres et inhabituelles. L’adolescent
traverse la période la plus problématique et la plus délicate de son
existence, sans pouvoir prendre le temps de recul nécessaire afin
d’en ressortir plus riche en maturité, parce qu’il se trouve déjà face à
une réalité qui le dépasse et qu’il croît pourtant pouvoir maîtriser
grâce à la seule commodité matérielle. Or, être parent implique
qu’on puisse se sacrifier souvent pour le bien-être de son enfant. Ce
qui signifie qu’il faut se réveiller au cours de la nuit pour le bercer,
sans rechigner quand il ne se sent pas bien ; qu’il faut être
davantage disponible pour lui que pour soi-même et qu’il faut
l’entourer constamment d’une présence bienveillante. Mais à treize
ou à quatorze ans, lorsqu’on n’a déjà pas fini de s’occuper de soi,
comment peut-on raisonnablement concevoir et accepter le fait de
s’occuper d’un tout-petit, en plus de soi, sans y être contraint et forcé
? Quel plaisir prend-on dès lors à assumer des responsabilités qui
peuvent très rapidement sembler harassantes voir écrasantes et
insurmontables, sans y avoir été préparé ? Il reste à espérer qu’une
cellule psychologique des plus actives et des plus efficaces puisse
suivre régulièrement ces parents-adolescents, de plus en plus
nombreux, ne serait-ce que pour s’assurer de leur bien-être autant
que celui de l’enfant qu’ils accueillent, manifestement, dans la joie et
dans l’insouciance des débuts enfiévrés d’une aventure amoureuse,
certes, séduisante.

S’aimer, c’est aussi savoir faire les bons choix qui feront
grandir le couple vers un mieuxêtre appréciable et non l’inverse
!

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