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I – La mesure de la croissance
2) Le PIB : comment le répartir ?
Dans une lecture Marxiste, la machine, le progrès technique vient de l’homme. A l’origine de la création de
valeur il y a du travail vivant.
Ainsi selon Marx, la valeur crée doit revenir à ceux qui l’ont crée, à savoir le prolétariat.
Marx veut remettre au jour la lutte des classes, pour créer une société où les salariés, les prolétaires
seraient les seul à recevoir la valeur qu’ils ont crée.
Chez les néoclassiques, si on remet en cause la part de la valeur ajoutée qui revient au facteur capital (la
machine), c’est une remise en cause de l’économie de marché et du capitalisme
Il faut respecter la propriété privée, on reçoit le fruit de son investissement.
Exemple : un commerçant ne partage pas ses bénéfices avec ses clients
Plusieurs hypothèses :
Il y a deux facteurs : le facteur travail et le facteur capital
- Dans une lecture libérale, il est nécessaire que des entreprises soient crées afin d’embaucher. La richesse
doit revenir à ceux qui ont créé les entreprises
- Dans une lecture Keynésienne, ce qui importe c’est que si on produit mais qu’on ne consomme pas ce
qu’on produit, c’est une crise de surproduction comme la crise de 1929. C’est un système où on produit
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mais on n’est pas capable d’écouler tout ce qu’on produit. Il faut donc qu’une partie de la valeur ajoutée
revienne aux ménages pour qu’ils puissent consommer
Une entreprise paie 80% de charges sur un employé. Par exemple 1000 euros donné au salarié coûte 1800
euros à l’entreprise.
On ne peut pas lutter contre l’optimisation fiscale, la fiscalité reste nationale et non internationale.
Comment arriver à ce que la valeur ajoutée ne soit pas désincitative pour les salariés ni pour les employeurs
tout en redistribuant et en faisant de l’aide sociale ?
Selon le choix fait, il va y avoir un impact sur la croissance, il ne sera pas le même selon notre doctrine
économique, dans une lecture libérale, le motif principal d’investir est de refaire du bénéfice ailleurs
Dans les lectures Marxistes, l’objectif majeur c’est de lutter contre les inégalités et promouvoir la lutte des
classes.
Une société sans classe, permet d’éviter les inégalités.
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Facteur endogènes :
Théories des nouveaux classiques avec Pomer et Lucas dans les années 80/90
2) Le modèle de Solow
Il y a deux facteurs de production :
- travail
- capital (machines …)
Selon le modèle de Solow, on peut substituer le capital au facteur travail ou l’inverse.
Si l’objectif est d’avoir un chômage égal à 0, on doit remettre en cause le salaire minimum (SMIC), si le
salaire été plus faible, les entreprises pourraient plus embaucher.
Si on serait dans une société sans chômage, les employés seraient en position de force dans l’entreprise,
puisqu’il sera compliqué pour le patron de trouver quelqu’un.
Pour que la croissance économique soit régulière il faut des progrès techniques qui découlent directement
des progrès scientifiques. Ainsi, la règle pour Solow afin d’avoir une croissance économique régulière est
d’investir dans le progrès.
Solow rejoint H-D, sur le fait de considérer que les rendements sont considérés comme décroissant.
Si en investissant dans le progrès technique, on aura un modèle optimiste et une croissance équilibrée,
contrairement au H-D mais les variables de cet équilibre sont exogènes (ne dépendent pas de la sphère
économique)
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- le capital physique : on est alors dans l’hypothèse de rendements constants qui signifie que lorsqu’on
investit une certaine somme, on reçoit la même somme en retour.
On accepte alors d’investir dans le capital humain (on peut le faire nous-mêmes ou compter sur le capital
public) plus on investi dans les qualifications de la main d’œuvre, dans l’innovation, plus on peut espérer
atteindre une croissance économique régulière
On entre dans une société qui créer un biais positif pour les emplois qualifiés et un biais négatif pour les
emplois peu qualifiés. En effet, dans les entreprises, on investit de plus en plus pour améliorer le confort
des personnes qualifiée afin qu’elles ne partent pas. Néanmoins, on remplace de plus en plus les personnes
peu qualifiées par des robots.
Cette croissance pourrait avoir deux vertues :
- elle a des externalités positives
- elle pourrait être auto-entretenue
Dans l’économie publique, il y a un bien public (qu’on distingue des biens privés, des biens de club ou des
biens communs).
Investir dans l’éducation ne peut-être que porteur, lorsqu’on est plus qualifié individuellement, cela porte
le groupe vers le haut, on peut alors se demander si l’éducation ne devrait pas être un bien public.
Un bien public est par définition :
- non exclusif
- non rival
- à des externalités positives
- bien cumulatif
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( brevet, innover, être le premier à offrir des B et S, investir dans l’enduction et la R et D) c’est une
course rapide qui a des atouts:
- Plus d’accès à de l’info ,on voyage plus vite, productivité galope. Pour ceux qui ne suivent pas le
rythme sont mis en marge du marche du T. Difficile de trouver un job quand on a décroché. Il y a un
gros pb: que va t-on faire des gens qui deviennent obsolètes? Cela arrive de plus en plus tôt alors
que l’âge de la retraite recule. Pour éviter des tensions, il faut donner à ceux qui ne travaillent pour
qu’il garde un minimum de dignité, le revenu ne dépend pas de votre activité. Le peu d’emplois
peu qualifies qui restent sont des emplois qui sont de + en plus + robotisés. L’essentiel est de
produire de la connaissance.
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IPH: indice de pauvreté humaine, il y a plusieurs pauvretés = pauvreté monétaire donc économique,
humaine, et encore d’autres. Le concept dvp aujourd’hui est la pauvreté multi dimensionnelle.
Il y a la pauvreté objective et subjective, puis la pauvreté absolue et relative.
Quels sont les causes de la pauvreté? Les conséquences? Faut il lutter contre les pauvretés?
L’IPH s’intéresse de façon indirecte aux pb quantitatifs et monétaire.
Plusieurs raisons qui expliquent que les personnes ne reçoivent jamais personne chez eux: honte de leur
conditions de vie, conditions matérielles, apparence, conditions psychologiques.
III- la diversité des structures sociaux économiques du sous développement.
Les pays en développement ne sont pas homogènes, plusieurs caractéristiques: structure productive, leur
dépendance économique vis a vis de l’extérieur, le dualisme, les inégalités ont celle de revenus.
Section III-1) les structures productives
Elle relève des secteurs primaires, secondaire et tertiaires. Un pays en développement qui a du pétrole et
du gaz n’est pas le même qu’un pays en développement qui n’a pas de matières énergétiques. Le 1er peut
vivre des exportations le second non. C’est plutôt une agriculture extensive, on va augmenter la superficie
des terres et on peut se déplacer on devient nomade et travaux agricoles de faible productivité. On
n’atteint pas l’autosuffisance alimentaire. Bien que l’essentiel de l’activité repose sur l’agriculture, il
n’ya pas ou très peu d’industries, des services peu rentables, et pour autant dépendance alimentaire donc
doit importer des B ALIMENTAIRES pour nourrir sa population. Il y a des prix d’importation qui peuvent être
moins chère que la production agricole. Parfois il est trop élevé. Les pays en développement les plus
pauvres= PMA ( pays moins avances) avec un PIB inférieur à 1000$ / an donc 80$ / mois d’autres pays ont
amorces un processus d’industrialisation de transformation. On transforme les matières 1eres.
Dans les services c’est très hétérogène: services financiers, informatique et débrouillardise.
Section III-2) la dépendance par rapport à l’extérieur
Indépendance économique: un pays indépendant, interdépendant davantage. La différence est que la
France peut payer ses importations, les pays en développement ont des difficultés. On va parler de pays
interdépendants. Il y a des pays mono ou duo importateurs, si le pétrole et le gaz représente 70% des X° du
pays on est dépendant du pays qui nous achète. Son enrichissement est fortement dépendant des pays qui
importent ce gaz et pétrole. Le concept auto suffisance: être autosuffisant cela veut il dire que notre
alimentation est bonne ou si elle coûte moins chère quand on l’importe? La qualité est elle meilleure et le
prix est il compétitif? On peut avoir un pays qui cherche l’autosuffisance mais le B coûte 10% voire
largement plus chère. On préfère des B alimentaires plus chères pour éviter la révolte que faire importer
des B moins chères parfois meilleure. Les pays de l’hinterland n’ont aucun accès à la mer ou l’océan, donc
pour faire venir des B par voie maritime donc priver d’un certain nb d’activité et donc dépendant. La
dépendance est elle naturelle ou est elle le fruit de l’histoire? 3 concepts: les pays dominants ou dominés,
les pays qui exploitent, l’impérialisme. Dans une traduction marxiste les 3 sont associes. Le sous
développement est le fruit du développement. Les pays en sous développement sont en développement car
il y a de l’autre cote des pays riches qui exploitent, dominent les premiers. ( Marx). Quel est le prix d’une
tonne de coton quand il quitte le Mali et quelle est le prix de nos vêtements en coton?
La chaîne de l’exploitation selon MARX, on ne rémunère que ceux qui sont propriétaires des facteurs. Dans
chaque valeur ajoutée il y a le facteur travail.
Fonction de production= (K;L) k= CAPITAL L=travail
Ces 2 facteurs apportent une productivité qui permettent d’avoir des revenus, on va rémunérer le travail=
salaire et le propriétaire des moyens de production via bénéfice ou dividende. Dans l’esprit Marxiste,
n’importe quel machine qui est utilisée n’est que le fruit des prolétaires. On a impose ce shema qui
n’existait pas donc pbq des colonies. Dans une logique d’extension du capitalisme et nécessite d’avoir de
matières 1eres, certains auteurs expliquent la colonisation voire la justifie par cela. On dénonce un
système dominant domines et un système d’exploitation. Pour s’acheter une bonne conscience, mise en
place d’une politique d’aide au développement. Le dernier concept, impérialisme: le capitalisme a envahi
la planète de part ses valeurs marchandes, de son économie de marché, économie monétaire. Plus de
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trocs. On a impose la monnaie et celui qui en a pas ne peut pas vivre. La monétarisation de l’économie est
associe au capitalisme.
Équité: donner les mêmes conditions à tous.
III-3 la problématique du dualisme
C’est la coexistence de 2 types heterogenes de structures économiques et sociales, l’une est un type
moderne de structure et l’autre traditionnelle : a. Lewis 1954 elle s’est transformée en pbq de secteur
structures/ non structurée ou informelle. Celui strcutures a des regles, des comptes, lois. A l’inverse
l’autre n’est pas déclarée.
Dans les pays en développement il n’y aurait pas un marche de travail mais plusieurs qui se côtoient. Il n’y
a pas qu’un marché ni un seul secteur. Cette tendance commence à s’estomper.
Dans un environnement égalitaire 100% de la population reçoit 100% des revenus. Dans un cadre
inégalitaire 1% de la population recevrait 10%, 15% ….. du revenu. Cf courbe de Lorenz
La bissectrice noir est l’égalité parfaite. Plus on s’éloigne de la bissectrice plus les inégalités sont fortes.
Elles sont plus fortes dans les pays en développement et émergent car pas d’accès à une politique de
redistribution. Pour pouvoir redistribuer il faut prélever. Comment prélever sur une économie informelle?
Il faudrait passer de cette économie informelle à une économie formelle pour pouvoir prélever.
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Europe de l’est 33,4
Amérique 35
Asie pacifique 58,1
Pays arabes 58,4
Afrique 74,9
Taux nette de scolarisation : ce taux ne prend pas en compte les redoublements, un taux brut les prend en
compte. Donc il peut être supérieur à 100%, plus le taux brut augmente plus il y a de redoublants.
Dans le cycle primaire
Pays 2014
Ukraine 24,1
Pologne 32,1
Niger 34
Vietnam 37,6
Argentine 42,7
Cameroun 47,5
Brésil 52,5
Inégalités dû à la faible redistribution, les inégalités ne sont pas corriges par l’impôt. Pays où le
coefficient de fini est faible en Norvège 0,25% et Afrique du sud 0,7%. Plus le coefficient de Gini est élevé
plus il y a des inégalités.
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Pays 1980 Année
Au cours des années 2000 : concept de croissance Pro pauvres si dans les pays en
développement il y a de la croissance éco, les agences internationales de développement
sont dans ce discours et donc privilégier en matière d’éducation et de santé le secteur
public, dit autrement si on veut que la croissance soit pro pauvres, on parle encore de
croissance inclusive, elle l’inclut dans le système éducatif, si on veut cela, si on choisit le
secteur privé de l’éducation dit coût, donc une croissance inclusive paraît contradictoire.
Donc on est dans un discours qui est donc plutôt attentif à la sphère publique.
2 interrogations :
Privé ou non ?
Si on n’a pas d’hôpitaux privé les gens riches n’iront pas tandis que si ceux qui ont plus
d’argent les riches vont y aller dans le privé.
Le secteur le plus équitable est le secteur public, on est au cœur des problèmes de
politiques publics qui sont des politiques qui doivent être réfléchis car elles doivent atteindre
l’un des deux critères fixés.
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Du point de vue de la création de l’université c’est une équité car permet à des jeunes d’aller
à l’université.
La contrainte budgétaire c’est dans tout les domaines si je mets l’accent sur une politique
sectorielle ce sont les moyens de l’éducation qui n’iront pas à la santé, or j’ai appris que
l’espérance de vie dépendait autant de l’hygiène que de l’éducation et de la santé, c’est
donc le fait que l’on fasse des politiques trop sectorielles et non inclusives.
Dans les années 90 et dans le cadre du PNUD, il y a donc cet indice qui est crée l’IDH, et
qui est un indice qui repose sur un indicateur que l’on connaît le PIB puis un indicateur
d’éducation ou d’instruction qui repose sur le taux de scolarité (primaire, secondaire,
collège, lycée), et le troisième c’est l’indice qui repose sur le domaine de la santé à travers
l’espérance de vie.
Les 3 composantes Pib éducation et santé == donne l’IDH compris entre 0 et 1 aucun pays
n’est à 0 et aucun n’est à 1.
IDH
L’IDH s’améliore en Afrique subsaharienne mais l’écart avec les pays riches reste important.
Dans les indices est de mesuré les différences qu’il y a au sein de la pop.
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Afrique du Sud 0,699 0,467 33,2 %
Inde 0,640 0,468 26,8 %
Niger 0,354 0,250 29,3 %
Perte globale = différence de % entre l’IDH et l’IDHI. Plus l’IDHI est bas plus l’inégalité est
forte.
Il y a une préoccupation majeure dans le cadre des pbs de développement dans les pays à
IDH faible ou moyen et leur pop.
L’émergence entre les individus n’est pas incompatible entre les pauvres et analphabètes.
Avec un PIB supérieur, l’IDH est plus faible cela veut dire que les deux autres variables qui
constituent l’IDH sont plus faible (éducation et santé).
Il faut faire un constat : les chiffres : la Thaïlande au niveau du rang est derrière les deux
mais le PIB est nettement plus faible c’est 4 fois plus faible et à coté de ce Pib on atteint à
IDH de 0,740.
Bien que le Pib ne soit pas très élevé il y a un effort dans le domaine de la santé et de
l’éducation.
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Ce tableau révèle que le PIB n’est pas suffisant pour expliquer les écarts en matière
d’éducation et de santé. Si le Pib ne suffit pas, il faut prendre en compte les investissements
dans les 2 politiques, ce sont les choix politiques qui peuvent être fait ou ne le sont pas
dans l’éducation ou la santé.
S’il y a bien un domaine dans lequel on voit qu’il y a des choix politique c’est l’indice de
développement du genre (écart entre les hommes et femmes) il mesure les différence d’IDH
par sexe. Plus il se rapproche de 1 et plus l’écart entre les hommes et les femmes est
moindre.
Pour l’OCDE, on est à 0,976 pour l’Afrique subsaharienne (0,893) et 0,837 pour l’Asie du
Sud.
Revoir les approches à la fois théoriques et les facteurs de croissance car jusqu’au pb de
l’environnement car qui dit croissance éco dit création de richesse, il y a un premier thème,
qu’est ce qui permet une croissance régulière et qu’est ce qui permet cette croissance ?
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