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Croissance et développement

Le développement humain c’est deux variables :



- l’éducation

- la santé
Il faudrait sortir les pays et les populations du sous-développement.
Depuis ces dernières années on développe la problématique du développement durable : Comment assurer
une croissance économique tout en respectant le développement durable ?
Le prochain continent émergent sera le continent Africain. D’ici 30 ans, la population de ce continent va
passer de 1,25 milliards à 2 milliards d’habitants, ainsi de suite jusqu’en 2100 où l’Afrique contiendra 40%
de la population mondiale, 40% sera en Asie, l’Europe descendra de 10% actuellement à 5% en 2100.
Parmis les enfants qui naissent actuellement, 1 fille sur 2 sera centenaire. La classe de population de 85 ans
et plus sera celle avec le plus de personnes.
Les questions de la croissance économique et de développement humain n’est plus limitée aux frontière de
la France mais est internationales, en effet nous aurons surement besoin de migrants afin de s’occuper de
la population vieillissante, occuper les postes … Faire appel à la main d’œuvre étrangère est le seul moyen
lorsqu’on à une population vieillissante
Le taux de chômage va baisser, la population active diminue, nous serons donc moins nombreux à demander
un poste, sauf que nous aurons plus de poids sur les épaules, en effet la population non active (retraités …)
ne va faire qu’augmenter.
Il y a 4 défis :

- La faim : il y a encore beaucoup de sous-nutrition, certains pensent que tout le monde ne peut pas manger
car nous sommes trop nombreux, c’est la thèse de Malthus. Inversement, d’autres pensent que l’on pourrait
nourrir tout le monde, ce n’est pas un problème de production mais c’est un problème de répartition

- L’éducation 

- La santé

- La démographie
Le PIB est de 2 300 milliards d’euros

La dette est de 2 300 milliards d’euros 

On est donc à 100%, pour info, à la période de Giscard on était à 25%
Afin d’éviter que la dette n’augmente pas :
- Espérer une croissance économique plus forte et plus régulière

- Dépenser moins

- Faire les deux : plus de croissance et moins de dépenses
En France, plus de la moitié du poids de la dette est détenu par des pays étrangers.
La monnaie dans laquelle on rembourse la dette est la même, il n’y a pas de problème, à l’inverse si on
rembourse dans une monnaie différente, (suite à un changement de monnaie par exemple), il y aura le
souci du taux de change, si la monnaie que l’on possède est moins forte que celle qu’on doit rendre, le
poids de la dette sera plus fort.

Chapitre I - La mesure et les indicateurs de la croissance


Introduction :
Quand on parle de croissance économique on parle de création de richesse, que l’on mesure à travers
l’indicateur qui est le PIB (produit intérieur brut) qui est la richesse crée à l’intérieur du territoire que ce
soit une entreprise française ou non, il faut que la richesse soit faite sur le territoire ou PNB (produit
national brut) qui prend en compte la richesse crée par les entreprises française, que les entreprises soient
localisées en France ou à l’étranger
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Le PIB à deux atouts qui sont également ses faiblesses : 

- C’est un indicateur quantitatif, des choses ne sont pas quantitatives donc pas prise en compte (les
nuisances sonores par exemple)

- C’est un indicateur monétaire

- C’est un indicateur comptable national : le souci de la comptabilité est que les activités qui lui échappent
ne sont pas comptabilisé
La question que se posent les économistes est comment créer cette richesse ? 

Le premier à avoir traité cette question est Adam Smith dans « De la richesse des nations » en 1976
La somme des comportements microéconomiques aboutit t-elle à une variable macroéconomique qui ai du
sens ?

Il ne suffit pas d’additionner les comportements microéconomiques
Le PIB est constitué de l’ensemble des valeurs ajoutées.
Ce qui dissocie les économistes c’est de réfléchir aux facteurs qui permettent de créer ou pas de la valeur
ajoutée, c’est tout l’enjeu des débats selon les théories économiques avec une première distinction : 

- Les économistes qui pensent que la population peut-être un frein à la création de richesses car
aujourd’hui la population quand elle grandit elle est obligée de puiser dans le ressources naturelles et
matières premières et comme ces ressources ne sont pas renouvelables à perpétuité elles vont finir par
manquer ce qui est un frein à l’activité économique selon les auteurs classiques libéraux comme Malthus ou
Smith (à différencier des classiques socialistes comme Marx).

- Les économistes qui pensent que la crainte du manque de ressources n’est pas la crainte qui devrait être
la principale, le problème pour les économiques classiques socialistes (comme Marx) serait que le
capitalisme et l’économie libérale conduira nécessairement à sa perte, le capitalisme serait
autodestructeur car il y a besoin de la croissance économique, seulement ce que dénonce Marx c’est le fait
que ceux qui créent la richesse (les ouvriers et employés) et qui sont au cœur de la VA ne reçoivent qu’une
toute petite partie de ce qu’ils font alors qu’une toute partie des personnes (les chefs) absorbent la
richesse. En effet, quand la majorité des personnes qui produisent n’ont pas le moyen de s’acheter le fruit
de leur production, cela créer du stock, puis on se retrouve en surproduction ce qui auto détruit le système.
On a donc d’un coté le système qui va mourir à cause de la surpopulation et la consommation des ressources
et d’un autre côté ceux qui pensent que le système va mourir à cause de la surproduction
Aujourd’hui le problème n’est plus celui de la surpopulation ou de la surproduction mais les aléas
climatiques dus aux modes de production et de consommation

I – La mesure de la croissance
2) Le PIB : comment le répartir ?
Dans une lecture Marxiste, la machine, le progrès technique vient de l’homme. A l’origine de la création de
valeur il y a du travail vivant.

Ainsi selon Marx, la valeur crée doit revenir à ceux qui l’ont crée, à savoir le prolétariat.
Marx veut remettre au jour la lutte des classes, pour créer une société où les salariés, les prolétaires
seraient les seul à recevoir la valeur qu’ils ont crée.
Chez les néoclassiques, si on remet en cause la part de la valeur ajoutée qui revient au facteur capital (la
machine), c’est une remise en cause de l’économie de marché et du capitalisme 

Il faut respecter la propriété privée, on reçoit le fruit de son investissement. 

Exemple : un commerçant ne partage pas ses bénéfices avec ses clients
Plusieurs hypothèses :
Il y a deux facteurs : le facteur travail et le facteur capital
- Dans une lecture libérale, il est nécessaire que des entreprises soient crées afin d’embaucher. La richesse
doit revenir à ceux qui ont créé les entreprises

- Dans une lecture Keynésienne, ce qui importe c’est que si on produit mais qu’on ne consomme pas ce
qu’on produit, c’est une crise de surproduction comme la crise de 1929. C’est un système où on produit
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mais on n’est pas capable d’écouler tout ce qu’on produit. Il faut donc qu’une partie de la valeur ajoutée
revienne aux ménages pour qu’ils puissent consommer
Une entreprise paie 80% de charges sur un employé. Par exemple 1000 euros donné au salarié coûte 1800
euros à l’entreprise. 

On ne peut pas lutter contre l’optimisation fiscale, la fiscalité reste nationale et non internationale.

Comment arriver à ce que la valeur ajoutée ne soit pas désincitative pour les salariés ni pour les employeurs
tout en redistribuant et en faisant de l’aide sociale ?
Selon le choix fait, il va y avoir un impact sur la croissance, il ne sera pas le même selon notre doctrine
économique, dans une lecture libérale, le motif principal d’investir est de refaire du bénéfice ailleurs 

Dans les lectures Marxistes, l’objectif majeur c’est de lutter contre les inégalités et promouvoir la lutte des
classes.
Une société sans classe, permet d’éviter les inégalités.

II -Les déterminants de la productivité : il y a 4 variables


1) Epargne et investissement
Si aucun ménage français n’épargne pas, les banques ferment, elles n’ont plus d’argent disponibles pour
prêter. Donc pour augmenter les investissements dans les entreprises il faut que les ménages épargnent
Si les français épargnent moins, les taux d’intérêts lorsqu’une entreprise veut emprunter le taux d’intérêt
augmente car la banque à de moins en moins d’argent à prêter.
Si on consomme trop on n’épargne pas assez, en revanche si on épargne trop la consommation baisse et on
se retrouve en surproduction.
La productivité d’une entreprise passe par les investissements dans les biens d’équipement et donc la
productivité passe aussi par l’épargne qui permet de financer les investissements.

2) La qualification de la main d’œuvre


Capital humain = le stock de connaissance incorporé dans chacun d’entre nous que nous avons intérêt à
alimenter par des flux de connaissances nouvelles valorisables d’un point de vue économique
On a compris en entreprise que l’employé ne se retrouve pas en n+2 avec des connaissances qu’elle à acquit
en n et n+1 afin d’avoir des flux de connaissance, de plus pour qu’elles soient valables d’un point de vue
économique il faut que la connaissance se transforme en compétence

3) Réallocation des ressources


Il faut réallouer les ressources des secteurs productifs dans les secteurs qui sont moins productifs.

4) Les dépenses en recherche et développement


On est obligé d’investir dans la main d’œuvre, afin de la former durablement. 

C’est l’idée de Becker qui dit que la croissance est androgène qui est une croissance que l’on peut soutenir
car on peut en partie maitriser les facteurs de cette croissance. 

Dans une entreprise on peut facilement agir sur la qualification des salariés, en leur proposant des
formations, en recrutant à un niveau supérieur
A contrario il y a des croissances exogène qu’il est impossible de contrôler, qui s’impose à nous (comme la
météo par exemple).
Une grande partie des économistes considèrent aujourd’hui que la croissance est due à des variables
endogènes.

Chapitre II : Les modèles de la croissance 


Facteurs exogènes :
Deux modèles : 

- le modèle Harrod-Domar qui sont des postkeynésiens (dans les années 50/60)

- le modèle Solow qui est un néoclassique

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Facteur endogènes :
Théories des nouveaux classiques avec Pomer et Lucas dans les années 80/90

I – Les théories traditionnelles de la croissance


1) Le modèle Harrod-Domar
Dans ce modèle on à trois taux de croissance :

- le taux réel effectif g : c’est le taux constaté

- le taux garanti Sw : c’est le taux qui avait été anticipé par les entreprises, qui donc entraine forcément un
concept d’incertitude/ de risque, les anticipations ne se réalisent pas toujours

- le taux naturel : taux qui permet a tus ceux qui veulent travailler peuvent travailler
G et Sw ne sont pas toujours égaux, ils peuvent l’être ou ne pas l’être, il est pratiquement impossible que
ce soit égal, en effet la somme des comportements microéconomiques ne peut pas donner un équilibre
macroéconomique
Dans toute société, la croissance démographique change, en France le chômage finira forcément par baisser
mécaniquement, en effet la population issue de « Baby Boom » est actuellement sur le marché du travail,
or la génération à venir est moins nombreuse, il y aura donc moins de demandeurs d’emploi et moins de
chômage.
Le modèle H-D est un modèle plutôt pessimiste, la croissance équilibrée de plein emploi est très
improbable, quand on s’éloigne de cet équilibre, seul l’Etat peut aider à s’en approcher, il doit soutenir la
croissance économique.

2) Le modèle de Solow
Il y a deux facteurs de production :

- travail

- capital (machines …)
Selon le modèle de Solow, on peut substituer le capital au facteur travail ou l’inverse. 

Si l’objectif est d’avoir un chômage égal à 0, on doit remettre en cause le salaire minimum (SMIC), si le
salaire été plus faible, les entreprises pourraient plus embaucher.

Si on serait dans une société sans chômage, les employés seraient en position de force dans l’entreprise,
puisqu’il sera compliqué pour le patron de trouver quelqu’un.
Pour que la croissance économique soit régulière il faut des progrès techniques qui découlent directement
des progrès scientifiques. Ainsi, la règle pour Solow afin d’avoir une croissance économique régulière est
d’investir dans le progrès.
Solow rejoint H-D, sur le fait de considérer que les rendements sont considérés comme décroissant.
Si en investissant dans le progrès technique, on aura un modèle optimiste et une croissance équilibrée,
contrairement au H-D mais les variables de cet équilibre sont exogènes (ne dépendent pas de la sphère
économique)

II – La théorie de la croissance endogène


Il y a plusieurs facteurs endogènes : 

- le capital humain : le stock de connaissance qu’on a, chacun le met au service de l’économie, via un bien
ou un service. Il faut que la croissance soit valorisable d’un point de vue économique pour qu’elle soit du
capital humain, qu’on reçoive en échange de ces connaissances
- la capital public : la détention de moyens de production de biens et d'offre de services par l’état
C’est le débat de savoir où s’arrête et où commence l’investissement public. 

C’est comme-ci l’état intervenait dans la vie privée sans qu’on se demande s’il est légitime de le faire.
Sur certains points les nouveaux classiques et les nouveaux keynésiens se rejoignent, chacun montre les
limites de son mouvement de base. Les nouveaux classiques par exemple acceptent qu’il y ait du capital
public qui soit financé, pour faire en sorte que notre capital humain soit tiré par le haut

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- le capital physique : on est alors dans l’hypothèse de rendements constants qui signifie que lorsqu’on
investit une certaine somme, on reçoit la même somme en retour.

On accepte alors d’investir dans le capital humain (on peut le faire nous-mêmes ou compter sur le capital
public) plus on investi dans les qualifications de la main d’œuvre, dans l’innovation, plus on peut espérer
atteindre une croissance économique régulière
On entre dans une société qui créer un biais positif pour les emplois qualifiés et un biais négatif pour les
emplois peu qualifiés. En effet, dans les entreprises, on investit de plus en plus pour améliorer le confort
des personnes qualifiée afin qu’elles ne partent pas. Néanmoins, on remplace de plus en plus les personnes
peu qualifiées par des robots.
Cette croissance pourrait avoir deux vertues : 

- elle a des externalités positives

- elle pourrait être auto-entretenue
Dans l’économie publique, il y a un bien public (qu’on distingue des biens privés, des biens de club ou des
biens communs).
Investir dans l’éducation ne peut-être que porteur, lorsqu’on est plus qualifié individuellement, cela porte
le groupe vers le haut, on peut alors se demander si l’éducation ne devrait pas être un bien public.
Un bien public est par définition :

- non exclusif

- non rival

- à des externalités positives

- bien cumulatif

Les économistes dans le prolongement de la c+ endogène aborde, analyse l’economie de la connaissance=


c’est une Eco qui repose sur les connaissances les savoirs, on la mesure notamment par les I dans deux
domaines 1) tous les I EN Education et formation, 2) dépenses de R et D
Cela pose de grandes Q°:
- la savoir n’est pas qq chose qui se paye, qui n’émane pas du marche, cela passe par
l’apprentissage, cela commence des I initiaux (ex école) jusque les études, mais aussi ce sont les
apprentissages sur le poste de T, il peut être transmis ou non. Cela constitue le nouveau régime de
C+ pour les pays industrialisés, riches sur le k TECHNIQUE, infrastructures, et dispose d’une
population qui va à l’école suit des études et qui peut créer de la C+ et qui peut innover. ( ex
entreprises qui déposent des brevets)
- Ce n’est plus le même régime que précédemment: Taylorisme cela renvoie à OST on différencie les
cols blancs= chercheurs qui trouvent une gestuelle que les cols bleues= travailleurs qu’ils vont
appliquer sur leur poste de T. Ce sont les cols blancs qui vont dicter ce que les cols bleues vont
faire. Selon Marx les cols bleues sont progressivement deposeder de leur savoir faire et autonomie,
et Fordisme il va mettre en place le travail à la chaîne, corrélation avec le taylorisme car il a fallu
des cols blancs qui ont pense à cette organisation. C’est la norme de production. Cependant la C+
d’après guerre n’a pas repose sur ces normes de production, il a fallu que ce qui soit produit soit
consommé, on nous a fait croire qu’il fallait avoir une voiture et sa propriété privée. Pb les tarifs
ont augmenté. Le nouveau régime de C+ n’a rien à voir avec l’ancien, ce que nous avons comme
connaissance aujourd’hui il faut les maintenir sinon deviennent obsolète. Faire en sorte que la c+
repose sur la connaissance n’a de sens que si les connaissances sont tires vers le haut. La
concurrence et l’ouverture des frontières, il y a les pays émergents qui ont la capacité de produire
des B de consommation durable, logique ect = concurrents de plus en plus violents donc renforce la
course à la connaissance pour être le 1er, il faut innover et déposer un brevet pour avoir un
monopole. Il y a production de la connaissance et codification de la connaissance (ex il a fallu créer
d’abord un gros ordinateur, et codifie celui ci pour en avoir des plus petits.) il y a qq pays qui se
partagent la production et codification de la connaissance. Il y aussi ceux qui peuvent se payer le
service codifie ou pas ( ex Afrique subsaharienne et le paludisme), dans un pays comme la France ou
EU,les grandes puissances notamment les pays émergents , la croissance repose sur la croissance

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( brevet, innover, être le premier à offrir des B et S, investir dans l’enduction et la R et D) c’est une
course rapide qui a des atouts:
- Plus d’accès à de l’info ,on voyage plus vite, productivité galope. Pour ceux qui ne suivent pas le
rythme sont mis en marge du marche du T. Difficile de trouver un job quand on a décroché. Il y a un
gros pb: que va t-on faire des gens qui deviennent obsolètes? Cela arrive de plus en plus tôt alors
que l’âge de la retraite recule. Pour éviter des tensions, il faut donner à ceux qui ne travaillent pour
qu’il garde un minimum de dignité, le revenu ne dépend pas de votre activité. Le peu d’emplois
peu qualifies qui restent sont des emplois qui sont de + en plus + robotisés. L’essentiel est de
produire de la connaissance.

Chapitre 2: définition et indicateur du développement


On pense que la C+ pose un pb du cote du dvpt durable et l’autre aspect est le dvpt humain. Quel est la
finalité de la C+ ? on peut imaginer que la C+ doit être au service de la société notamment dans 2
directions qui sont au coeur du dvpt humain:
- au service de l’education
- Au service de la santé
Si j’associe cela au PIB, ce sont les 3 facteurs qui vont permettre au programme des nations unis sur le dvpt
combine au SEN cela va créer l’indice de dvpt humain. L’indice de dvpt humain associe au développement
durable constitue les objectifs du développement durable avant cela on parlait d’objectifs millénaire de
développement. On retrouve dans ces objectifs: faire en sorte que tt le monde peut manger= faim, tt le
monde puisse aller à l’école, puis la santé et l’éducation qui repousse la pauvreté, moyen d’accroitre la C+.
Cependant il y a la fuite des cerveaux ( étudiants se forme dans leur pays d’origine puis partent dans un
pays d’accueil donc la C+ profite au pays d’accueil et pas au pays qui a finance les études) . Ces fuites de
cerveau sont lies aux conditions de travail très difficiles. La C+ permet de créer de la richesse qui peut être
redistribuer ( ex pays qui ont une forte c+ mais leur taux de redistribution proche de 0%) cela pose la Q° :
que faire de la C+? On peut avoir un objectif macroéconomique ou plus sociétale. Ceux qui créer la richesse
peuvent collectivement s’organiser pour savoir ce qu’il faut en faire. L’approche du dvpt humain doit être
compatible avec le dvpt durable. C+ combine au dvpt humain et la soutenabilité économique

Spécifité de l’economie du dvpt:


Pays en dvpt: c’est un critère plutôt quantitatifs qui permettent de différencier les pays, catégorisation
qui pose un certain nb de pb. On va prendre la pauvreté ou extreme pauvreté. Le pouvoir d’achat ne
représente pas la même chose à Paris ou dans un village africain. Pb méthodologiques. Les stratégies de
dvpt sont celles mise en place pour sortir du sous développement ( ex en chine: importer des produits bas
de gamme car main d’œuvre abondante qu’il fallait embaucher utiliser et qui coutait pas chère)
Economie du dvpt est au carrefour de 3 champs d’études:
1) le système monde= économie mondiale 2) les transformations socio historiques des pays en dvpt (ex
colonisation) pb car la richesse avant ne reposait pas sur la monnaie, bouleversement radicale avec
la société précédente. 3) anthropologie du dvpt: production de richesse, consommation ,
distribution c’est le champ majeur de l’économie, la sociologie on y aborde des phénomènes sociaux
(ex gilets jaunes) et comportements sociaux. Ici, on fait référence à l’homme, la femme, les
groupes humains donc croyances, institutions ( le mariage est il une institution négociable ou non,
si elle est négociable on parle du mariage comme on le connait ou également de celui des homo)
quels sont les règles institutionnels dont nous voulons respecter qui sont porteuses de choses
positives ou au contraire mérite d’etre débattue? , structures sociales. Branches des sciences
humaines qui étudient les ethnies, leurs langues et leurs cultures. Notre perception de la société
n’est pas universel (ex que chacun mange à sa faim oui mais la méthode dont on le fait on s’enfou)
comment les choses se passent quand un croyant rencontre un non croyant ou quand les 2
croyants ont des croyances différentes? ( renvoie aux croyances)
Les 3 intérêts de l’économie du dvpt, son objet d’étude est l’évolution et le changement structurel. Son
champ est les pays du tiers monde= pays en dvpt aujourd’hui, sa discipline est l’économie avec des
catégories différentes selon les aires culturels.
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Tiers monde: noblesse, tiers etat et clergé. Ce concept vient du démographe A.Sauvy. ce sont des pays qui
se cherchent qui ne sont ni socialistes ni capitalistes.

I/ développement et sous développement


Section I.1/ la notion de développement
Croissance différents du dvpt tant celui humain que durable. La C+ repose sur la production globale en
terme réel= donnés physiques ici PIB= indicateur quantitatif et monétaire. En ce qui concerne le dvpt
durable: C+ économique compatible avec les ressources naturels et avec l’accès aux matières 1ères. Il ne
faut pas épuiser les ressources naturels et que chacun puisse accéder à ces matières 1ères. (ex eau très
mal repartie 80% de l’eau disponible dans le monde est consomme seulement par 20% de la population
totale, les 20% restants sont consommes par 8 habitants sur 10) Amartya Sen« capabilities »= l’idée est
d’éviter toute privation (manger, école, santé, hygiène) la capacité à accéder à la nourriture éducation ou
santé. Il pense que l’éducation est aussi le fait de sortir de l’analphabétisme et donc d’accéder à la
représentation politique = c’est + facile d’avoir une dictature quand les gens sont analphabètes que quand
ils sont bien formes. On a une volonté individuelle a passe par l’alphabétisation. Nouvel indicateur pour
mesurer le développement humain IDHI ( indice de développement humain pour mesurer les inégalités).
Pour le développement durable on va utiliser l’indicateur de l’empreinte écologique= pour
produire ,consommer, exporter ,importer on a besoin d’un espace au sol ou océans et d’une surface pour
les déchets, tt cela est mesurer et aboutit à l’empreinte écologique. Selon la catégorie des pays , on peut
calculer la différence entre leur empreinte écologique et leur bio capacité= leur capacité à faire face ou
non à leur empreinte écologique. Il y a des pays en excédents d’autres en déficits. Cela est lié à leur
modèle économique.

Section I.2/ La notion de sous développement


C’est normatif, cela veut dire qu’ils peuvent parvenir à un pays développée, il y a une hiérarchie. Si on
prend le critère du dvpt durable se serait les pays industrialisés qui seraient sous développés. Si le
classement serait different que celui des années 50-60 la tendance serait inversé. On peut voir le sous
développement comme le produit ,la csq du dvpt capitaliste.

II/ les indicateurs du développement


PIB: sommes des valeurs ajoutes, économie quantitatif puis on les mesure de façon monétaire.
PIB par habitant:
Pour faire des comparaisons internationales et dans le temps, il faut prendre les indicateurs en parité de
pouvoir d’achat, il évite l’inflation et les taux de change.
Pour mesurer le développement: IDH. Pour dépasser les indicateurs quantitatifs et monétaire, on va se
tourner vers l’IDH qui repose sur le PIB + indicateur en matière d’éducation ( instruction qui va reposer sur
le taux de scolarité) + indicateur de santé (espérance de vie) un pays peut avoir un PIB supérieur à un autre
mais un IDH inférieur à celui ci. Les explications ne proviennent pas du PIB mais de l’éducation et la santé.
On peut avoir la situation inverse, cela provient du fait que l’on a investit + dans l’éducation ou la santé,
soit les deux. Cela répond à la Q° majeur que faire de son PIB?
Critères de l’espérance de vie: santé, faim, activité professionnel, éducation ( lire la notice d’une boite de
médicament, savoir lire les étiquettes, comprendre ce qui peut être dit…..)
Quand on recule toute privation, on atteint la liberté politique = « capabilities » le fait de manger ou
d’aller à l’école fait partie d’une cheminement pour éviter la privation. Sen fait un lien entre liberté
politique et éducation.
On peut avoir un pays riche sans que les indicateurs d’éducation et de santé soit satisfaisant. Il y a des
taux de scolarisation extrêmement diffèrent entre hommes et femmes et donc privation. On peut répondre
à la Q° faut il scolariser les filles et garçons de la même manière?

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IPH: indice de pauvreté humaine, il y a plusieurs pauvretés = pauvreté monétaire donc économique,
humaine, et encore d’autres. Le concept dvp aujourd’hui est la pauvreté multi dimensionnelle.
Il y a la pauvreté objective et subjective, puis la pauvreté absolue et relative.
Quels sont les causes de la pauvreté? Les conséquences? Faut il lutter contre les pauvretés?
L’IPH s’intéresse de façon indirecte aux pb quantitatifs et monétaire.
Plusieurs raisons qui expliquent que les personnes ne reçoivent jamais personne chez eux: honte de leur
conditions de vie, conditions matérielles, apparence, conditions psychologiques.
III- la diversité des structures sociaux économiques du sous développement.
Les pays en développement ne sont pas homogènes, plusieurs caractéristiques: structure productive, leur
dépendance économique vis a vis de l’extérieur, le dualisme, les inégalités ont celle de revenus.
Section III-1) les structures productives
Elle relève des secteurs primaires, secondaire et tertiaires. Un pays en développement qui a du pétrole et
du gaz n’est pas le même qu’un pays en développement qui n’a pas de matières énergétiques. Le 1er peut
vivre des exportations le second non. C’est plutôt une agriculture extensive, on va augmenter la superficie
des terres et on peut se déplacer on devient nomade et travaux agricoles de faible productivité. On
n’atteint pas l’autosuffisance alimentaire. Bien que l’essentiel de l’activité repose sur l’agriculture, il
n’ya pas ou très peu d’industries, des services peu rentables, et pour autant dépendance alimentaire donc
doit importer des B ALIMENTAIRES pour nourrir sa population. Il y a des prix d’importation qui peuvent être
moins chère que la production agricole. Parfois il est trop élevé. Les pays en développement les plus
pauvres= PMA ( pays moins avances) avec un PIB inférieur à 1000$ / an donc 80$ / mois d’autres pays ont
amorces un processus d’industrialisation de transformation. On transforme les matières 1eres.
Dans les services c’est très hétérogène: services financiers, informatique et débrouillardise.
Section III-2) la dépendance par rapport à l’extérieur
Indépendance économique: un pays indépendant, interdépendant davantage. La différence est que la
France peut payer ses importations, les pays en développement ont des difficultés. On va parler de pays
interdépendants. Il y a des pays mono ou duo importateurs, si le pétrole et le gaz représente 70% des X° du
pays on est dépendant du pays qui nous achète. Son enrichissement est fortement dépendant des pays qui
importent ce gaz et pétrole. Le concept auto suffisance: être autosuffisant cela veut il dire que notre
alimentation est bonne ou si elle coûte moins chère quand on l’importe? La qualité est elle meilleure et le
prix est il compétitif? On peut avoir un pays qui cherche l’autosuffisance mais le B coûte 10% voire
largement plus chère. On préfère des B alimentaires plus chères pour éviter la révolte que faire importer
des B moins chères parfois meilleure. Les pays de l’hinterland n’ont aucun accès à la mer ou l’océan, donc
pour faire venir des B par voie maritime donc priver d’un certain nb d’activité et donc dépendant. La
dépendance est elle naturelle ou est elle le fruit de l’histoire? 3 concepts: les pays dominants ou dominés,
les pays qui exploitent, l’impérialisme. Dans une traduction marxiste les 3 sont associes. Le sous
développement est le fruit du développement. Les pays en sous développement sont en développement car
il y a de l’autre cote des pays riches qui exploitent, dominent les premiers. ( Marx). Quel est le prix d’une
tonne de coton quand il quitte le Mali et quelle est le prix de nos vêtements en coton?
La chaîne de l’exploitation selon MARX, on ne rémunère que ceux qui sont propriétaires des facteurs. Dans
chaque valeur ajoutée il y a le facteur travail.
Fonction de production= (K;L) k= CAPITAL L=travail
Ces 2 facteurs apportent une productivité qui permettent d’avoir des revenus, on va rémunérer le travail=
salaire et le propriétaire des moyens de production via bénéfice ou dividende. Dans l’esprit Marxiste,
n’importe quel machine qui est utilisée n’est que le fruit des prolétaires. On a impose ce shema qui
n’existait pas donc pbq des colonies. Dans une logique d’extension du capitalisme et nécessite d’avoir de
matières 1eres, certains auteurs expliquent la colonisation voire la justifie par cela. On dénonce un
système dominant domines et un système d’exploitation. Pour s’acheter une bonne conscience, mise en
place d’une politique d’aide au développement. Le dernier concept, impérialisme: le capitalisme a envahi
la planète de part ses valeurs marchandes, de son économie de marché, économie monétaire. Plus de

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trocs. On a impose la monnaie et celui qui en a pas ne peut pas vivre. La monétarisation de l’économie est
associe au capitalisme.
Équité: donner les mêmes conditions à tous.
III-3 la problématique du dualisme
C’est la coexistence de 2 types heterogenes de structures économiques et sociales, l’une est un type
moderne de structure et l’autre traditionnelle : a. Lewis 1954 elle s’est transformée en pbq de secteur
structures/ non structurée ou informelle. Celui strcutures a des regles, des comptes, lois. A l’inverse
l’autre n’est pas déclarée.
Dans les pays en développement il n’y aurait pas un marche de travail mais plusieurs qui se côtoient. Il n’y
a pas qu’un marché ni un seul secteur. Cette tendance commence à s’estomper.
Dans un environnement égalitaire 100% de la population reçoit 100% des revenus. Dans un cadre
inégalitaire 1% de la population recevrait 10%, 15% ….. du revenu. Cf courbe de Lorenz
La bissectrice noir est l’égalité parfaite. Plus on s’éloigne de la bissectrice plus les inégalités sont fortes.
Elles sont plus fortes dans les pays en développement et émergent car pas d’accès à une politique de
redistribution. Pour pouvoir redistribuer il faut prélever. Comment prélever sur une économie informelle?
Il faudrait passer de cette économie informelle à une économie formelle pour pouvoir prélever.

Chapitre 4 atouts et limites de la mondialisation.


Section I/ les atouts de la mondialisation
I-1 La réduction de la pauvreté monétaire
La banque mondiale a relevé le seuil de pauvreté monétaire en le faisant de 1,25$ par jour à 1,90$. En
1990, il y avaient 2 milliards qui étaient concernés par l’extreme pauvreté et en 2013 - de 1 milliards
( 767 millions)
L’externe pauvreté a surtt diminue dans certains espaces notamment Asie de l’est et pacifique. En 1990,
60% de l’aise de l’est était sous le seuil d’extreme pauvreté, en 2013 3%. En ce qui concerne l’Afrique
subsaharienne pour les mêmes périodes on est passe de 53% à 40% . Cela a également bien diminué en Asie
du sud. Dans le cadre de l’aie de l’est c’est la chine qui est concerne, ces progrès ont fortement impacté la
diminution du seuil de pauvreté.

I-2 l’amélioration de certains besoins primaires prioritaires.


Selon OMS et UNICEF, en 2015 71% de la population mondial disposait d’un service d’approvisionnement en
eau potable. Cette amélioration a un impact direct sur l’espérance de vie. Cette esperance de vie depuis
les années 50 55 augmente partt à la fois pour l’eau potable mais aussi la sous alimentation a régressé. +
d’ 1 milliards en 1990 et un peu moins de 800 millions ne 2014 2016. Malthus la c+ si elle était incontrôlée,
elle augmente la sous alimentation. Selon Marx, c’est plus un pb de répartition. La nourriture, l’eau et la
santé: taux de mortalité des enfants de - de 5 ans pour 1000 naissances , en 2000 en Afrique subsaharienne
150 enfants mourrait avant d’atteindre l’âge de 5 ans et 2015, 75 enfants mourraient avant d’atteindre
l’âge de 5 ans. L’Asie centrale on est passe de 80 enfants en 2000 à 50 enfants. Partt la tendance est à la
baisse de la mortalité infantile. Espérance de vie est la + élève en Europe et la plus basse en Afrique
subsaharienne.

I-3 l’acces à l’education et haute technologie de communication


Pour 100 habitants dans le monde en 2005, un peu - de 40 habitants avaient un téléphone mobile. On
approche les 100% aujourd’hui. Pour l’accès à internet en 2005 on était de 20 habitants pour 100. On
approche les 40 habitants en 2013.
« Population privée d’accès à internet » octobre 2017.
Regions %
Europe 20,5 %

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Europe de l’est 33,4
Amérique 35
Asie pacifique 58,1
Pays arabes 58,4
Afrique 74,9

Taux nette de scolarisation : ce taux ne prend pas en compte les redoublements, un taux brut les prend en
compte. Donc il peut être supérieur à 100%, plus le taux brut augmente plus il y a de redoublants.
Dans le cycle primaire

Régions 2000 2015

Monde 85 % 90 %


Pays en dvpt 82 % 88 %
Pays industrialisés 98 % 96 %

Dans le cycle secondaire:

Regions 2000 2015

Monde 55 % 65 %


Pays en dvpt - de 50% 60 %
Pays industrialises - de 90% + de 90%

II/ les limites de la mondialisation


Indice de GINI: indice relatif à la répartition des revenus

Pays 2014

Ukraine 24,1
Pologne 32,1
Niger 34
Vietnam 37,6
Argentine 42,7
Cameroun 47,5
Brésil 52,5

Inégalités dû à la faible redistribution, les inégalités ne sont pas corriges par l’impôt. Pays où le
coefficient de fini est faible en Norvège 0,25% et Afrique du sud 0,7%. Plus le coefficient de Gini est élevé
plus il y a des inégalités.

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Pays 1980 Année

A du sud 0,1089 0,1921 ( 2012)


France 0,0817 0,1080 (2014)
Chine 0,0642 0,1392 ( 2015)
Inde 0,0734 0,2172 (2013)
Russie 0,0345 0,2024 ( 2015)
Part des 1% les plus aises
Part de revenus des 10% les + élèves.
En 2016: Afrique subsaharienne 54%, au Moyen Orient 61%, en Europe 37% , en chine 40%, en Russie
45% et aux US/ Canada +de 50%

II-2 les autres inégalités


Le lieu de naissance: conflit militaires, ethniques, guerre civile. Accès à la nourriture, hygiène et santé , à
l’éducation, l’accès à la liberté politique, représentation civile.
Les inégalités sont un cercle vicieux, les inégalités monétaires viennent s’ajouter aux inégalités sociales. Si
on cumule les inégalités c’est encore une inégalité.

Quelles politiques publiques en matière d’éducation et de santé ?

Au cours des années 2000 : concept de croissance Pro pauvres si dans les pays en
développement il y a de la croissance éco, les agences internationales de développement
sont dans ce discours et donc privilégier en matière d’éducation et de santé le secteur
public, dit autrement si on veut que la croissance soit pro pauvres, on parle encore de
croissance inclusive, elle l’inclut dans le système éducatif, si on veut cela, si on choisit le
secteur privé de l’éducation dit coût, donc une croissance inclusive paraît contradictoire.

On a tendance à exclure une partie de la population.

Donc on est dans un discours qui est donc plutôt attentif à la sphère publique.

2 interrogations :

Privé ou non ?

Savoir si on prend le privé pro ou pas ?

Si on n’a pas d’hôpitaux privé les gens riches n’iront pas tandis que si ceux qui ont plus
d’argent les riches vont y aller dans le privé.

Quel est le secteur le plus efficace, le plus compétent, équitable ?

A partir du moment où je suis un enfant du pays X sans aucune contrainte budgétaire il y a


une équité.

Le secteur le plus efficace privé

Le secteur le plus équitable est le secteur public, on est au cœur des problèmes de
politiques publics qui sont des politiques qui doivent être réfléchis car elles doivent atteindre
l’un des deux critères fixés.

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Du point de vue de la création de l’université c’est une équité car permet à des jeunes d’aller
à l’université.

La contrainte budgétaire c’est dans tout les domaines si je mets l’accent sur une politique
sectorielle ce sont les moyens de l’éducation qui n’iront pas à la santé, or j’ai appris que
l’espérance de vie dépendait autant de l’hygiène que de l’éducation et de la santé, c’est
donc le fait que l’on fasse des politiques trop sectorielles et non inclusives.

Section 3 : l’indice de développement humain

Dans les années 90 et dans le cadre du PNUD, il y a donc cet indice qui est crée l’IDH, et
qui est un indice qui repose sur un indicateur que l’on connaît le PIB puis un indicateur
d’éducation ou d’instruction qui repose sur le taux de scolarité (primaire, secondaire,
collège, lycée), et le troisième c’est l’indice qui repose sur le domaine de la santé à travers
l’espérance de vie.

Les 3 composantes Pib éducation et santé == donne l’IDH compris entre 0 et 1 aucun pays
n’est à 0 et aucun n’est à 1.

IDH

Régions 1990 2000 2010 2017


Afrique 0,398 0,421 0,498 0,537
subsaharienne
France 0,91
Amérique 0,626 0,758
Latine
Asie du Sud 0,439 0,638
Asie de l’Est 0,517 0,733
 

L’IDH s’améliore en Afrique subsaharienne mais l’écart avec les pays riches reste important.

Sur 189 pays

RANG PAYS IDH en 2017


113ème Afrique Du Sud 0,699
123ème Maroc 0,667
130ème Inde 0,640
189ème Niger 0,354
 

On a un indice de développement humain ajusté aux inégalités.

Dans les indices est de mesuré les différences qu’il y a au sein de la pop.

PAYS IDH IDHI (ajusté) Perte Globale en


%

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Afrique du Sud 0,699 0,467 33,2 %
Inde 0,640 0,468 26,8 %
Niger 0,354 0,250 29,3 %
 

Perte globale = différence de % entre l’IDH et l’IDHI. Plus l’IDHI est bas plus l’inégalité est
forte.

Il y a de gros écart d’IDH selon les pays et des inégalités.

Il y a une préoccupation majeure dans le cadre des pbs de développement dans les pays à
IDH faible ou moyen et leur pop.

L’IDH faible est compris entre 0,354 et 0,546

L’IDH moyen 0,556 et 0,699

PAYS RANG IDH NIVEAU IDH POPULATION POPULATION


PAYS EN 2017 DU PAYS EN
EN MILLIONS 2030 EN
MILLIONS
CHINE 86 0,752 1409 1441
INDE 130 0,640 1339 1513
 

Il y a un IDH (Chine) qui mérite des investissements dans l’éducation et la santé

L’émergence entre les individus n’est pas incompatible entre les pauvres et analphabètes.

Divergence entre IDH et le PIB en 2010-2012 :

RANG PAYS PIB PAR VALEUR DE IDH


HABITANT EN PPA
ET DOLLARS
38 ARABIE SAOUDITE 51 320 0,847
42 EMIRATS ARABES 66 203 0,840
UNIS
87 THAILANDE 14 519 0,740
125 GUATEMALA 7 063 0,640
115 VIETNAM 5 335 0,683
 

Avec un PIB supérieur, l’IDH est plus faible cela veut dire que les deux autres variables qui
constituent l’IDH sont plus faible (éducation et santé).

Il faut faire un constat : les chiffres : la Thaïlande au niveau du rang est derrière les deux
mais le PIB est nettement plus faible c’est 4 fois plus faible et à coté de ce Pib on atteint à
IDH de 0,740.

Bien que le Pib ne soit pas très élevé il y a un effort dans le domaine de la santé et de
l’éducation.

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Ce tableau révèle que le PIB n’est pas suffisant pour expliquer les écarts en matière
d’éducation et de santé. Si le Pib ne suffit pas, il faut prendre en compte les investissements
dans les 2 politiques, ce sont les choix politiques qui peuvent être fait ou ne le sont pas
dans l’éducation ou la santé.

S’il y a bien un domaine dans lequel on voit qu’il y a des choix politique c’est l’indice de
développement du genre (écart entre les hommes et femmes) il mesure les différence d’IDH
par sexe. Plus il se rapproche de 1 et plus l’écart entre les hommes et les femmes est
moindre.

Pour l’OCDE, on est à 0,976 pour l’Afrique subsaharienne (0,893) et 0,837 pour l’Asie du
Sud.

Conclusion du cours sur la croissance et développement :

Revoir les approches à la fois théoriques et les facteurs de croissance car jusqu’au pb de
l’environnement car qui dit croissance éco dit création de richesse, il y a un premier thème,
qu’est ce qui permet une croissance régulière et qu’est ce qui permet cette croissance ?

Pays riche, émergent et en développement

• Le pb du développement c’est de pouvoir passer du stade de privation au


stade de Capabilities.
• Economie du développement qui traite des questions de développement
dans les pays en développement et qui peuvent s’inscrire dans diverses
stratégies de développement.
• Indicateur du développement, défis du développement. (IDH, indice de
genre)
• Comment sortir des problématiques du développement (cf. politique
publique)
• Pas d’approche universelle ce qui caractérise tous les pbs du
développement c’est que l’on peut les situé dans leur contexte
(colonisation, culturelle, du pb de la langue, culture, ethnie).
• Un pb au Niger n’est pas le même qu’en France.∑∑

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