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Introduction
Pendant longtemps, l’adulte hémiplégique a été très peu impliqué dans les activités physiques.
Ceci soit parce qu’il s’agissait d’une activité peu pratiquée, soit parce qu’elle faisait peur du
fait qu’elle était peu connue.
Aujourd’hui, il y a un réel développement de la prise en charge en établissement et prise en
relais par handisport ensuite.
Peu de recherches sur ce sujet ont été faites du fait des caractéristiques des hémiplégiques qui
ont de multiples déficiences qui peuvent etre soit motrices, cognitives, sensorielles, sensitives,
et elles peuvent toucher à divers degrés les fonctions élémentaires des personnes.
- Communication : aphasie, il y a lésion hémisphérique gauche.
- Facultés attentionnelles ou expiratoires : hémi négligence (oubli du coté lésé), lésion
hémisphérique droite
- La marche, du fait du déficit hémi corporel, de la spasticité et du trouble postural
- La préhension, qui en général demeure incomplète, maladroite, même après
récupération
- La gestuelle : apraxie
De plus en plus de jeunes ont des hémiplégies vasculaires, surtout parce qu’on arrive
maintenant à les sauver alors qu’avant non.
Ils sont essentiellement rencontrés lors des lésions hémisphériques droites, c'est-à-dire lorsque
les troubles attentionnels et la négligence spatiale de l’hémi espace gauche sont très marqués.
Cette phase est souvent transitoire et généralement, les symptômes évoluent, laissant place à
des troubles du comportement moteur dominés par la méconnaissance des obstacles survenant
dans l’hémi espace gauche.
Au niveau des troubles du geste (lésion soit dans l’hémisphère droit, soit à gauche), quand ils
sont fortement marqués, vont également constituer un obstacle à la pratique sportive
nécessitant des gestes élaborés et complexes.
La pratique sportive évolue en même temps que le sujet évolue.
Assez fréquent chez l’hémiplégique, chez qui la dépression contribue au repli sur soi et
explique la difficulté ressentie par l’hémiplégique pour s’intégrer dans une pratique sportive,
surtout au coté de sujets sains.
D. Autres facteurs
B. La resocialisation
Le fait de se confronter aux autres et en même temps que la personne se prouve qu’elle peur
faire est un moyen efficace pour travailler sur la confiance en soi.
L’activité physique, qu’elle soit collective ou individuelle, a toujours un contact avec autrui,
et va permettre la rupture de l’isolement.
A. Les aptitudes
B. Incidents
V. Conclusion