Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
FRAGMENS D’ALCÉE.
I.
II.
2
nectar : voici l’heure où va paraître l’astre qui dévore les
champs. Nous sommes au temps le plus enflammé de
l’année. Nos prairies dévorées par la soif invoquent la pluie.
C’est l’instant de nous enivrer : c’est l’instant de forcer les
plus sobres à boire à longs traits. Amis, plantons, plantons
la vigne de préférence à tout autre arbre.
III.
IV.
3
Là roule sourdement le flot impétueux ; plus loin retombe
un autre flot qui s’élance avec fureur. Les vagues
déchaînées nous environnent de toutes parts, le noir navire
qui nous porte crie et se rompt sous le souffle impétueux
des enfants de Borée. Nous ne reposons plus que sur la mer
orageuse. C’est d’elle que dépend notre ruine. Toutes nos
voiles brisées pendant l’orage ont disparu. Les flancs de
notre navire sont fracassés : nous ne pouvons plus jeter
l’ancre.
V.
VI.
4
L’homme riche est un grand homme et le pauvre un
misérable sans aucune valeur.
VII.
VIII.
5
Pourquoi l’homme ne peut-il percer de son regard tous les
voiles qui nous dérobent les replis secrets du cœur humain,
le voir tel qu’il est, le refermer ensuite et pouvoir alors
choisir son ami ?
IX.
X.
6
Pallas ! reine glorieuse, gouvernez toujours notre cité et nos
citoyens, sans douleur, sans trouble, sans jamais verser le
sang de nos frères. Et vous père des dieux, vous Olympie,
mère de l’abondance, accordez-nous les dons de Cérès.
Qu’ils nous soient apportés par les Heures éclatantes de
grâce sous leurs belles couronnes. Exaucez aussi mes vœux,
ô respectable Proserpine, et que Lesbos soit toujours
florissante en obéissant à vos saintes lois !
XI.
7
vous avez tué le tyran et établi dans Athènes l’égalité des
lois.
XII.
XIII.
À SA MAITRESSE.
8
Buvez avec moi, vieillissez avec moi, portez des couronnes
avec moi. Folâtrez avec moi, soyez sage lorsque j’ai de la
sagesse. Mais prenez garde aux hasards dont la vie est
pleine. Il n’est pas de pierre sous laquelle un scorpion ne
puisse se glisser : craignez à chaque instant qu’il ne vous
surprenne. Il faut se défier de tout ce qui se cache sous les
ténèbres.
XIV.
9
XV.
FIN D’ALCÉE.
10
À propos de cette édition
électronique
Ce livre électronique est issu de la bibliothèque
numérique Wikisource[1]. Cette bibliothèque numérique
multilingue, construite par des bénévoles, a pour but de
mettre à la disposition du plus grand nombre tout type de
documents publiés (roman, poèmes, revues, lettres, etc.)
Nous le faisons gratuitement, en ne rassemblant que des
textes du domaine public ou sous licence libre. En ce qui
concerne les livres sous licence libre, vous pouvez les
utiliser de manière totalement libre, que ce soit pour une
réutilisation non commerciale ou commerciale, en
respectant les clauses de la licence Creative Commons BY-
SA 3.0[2] ou, à votre convenance, celles de la licence GNU
FDL[3].
Wikisource est constamment à la recherche de nouveaux
membres. N’hésitez pas à nous rejoindre. Malgré nos soins,
une erreur a pu se glisser lors de la transcription du texte à
partir du fac-similé. Vous pouvez nous signaler une erreur à
cette adresse[4].
11
Les contributeurs suivants ont permis la réalisation de ce
livre :
5435ljklj!lk!ml
Zyephyrus
Jahl de Vautban
Phe
Filipvansnaeskerke
Hsarrazin
Ernest-Mtl
1. ↑ http://fr.wikisource.org
2. ↑ http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr
3. ↑ http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html
4. ↑ http://fr.wikisource.org/wiki/Aide:Signaler_une_erreur
12