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La concordance des temps est la relation entre le temps de la

proposition principale et des subordonnées.

 I) La concordance des temps peut être commandée par le


contexte.

 Dans un texte au présent, en fonction du contexte  on pourra dire :

Je  pense (présent)  qu’il  dort  mieux  (présent),


Je  pense  (présent)  qu’il  dormait  mieux (imparfait),
Je  pense  (présent) qu’il  dormira  mieux (futur).
Je  pense (présent) qu'il y  dormirait  mieux (conditionnel présent).

Les temps composés expriment l’antériorité par rapport à un


moment donné (passé ou à venir), mais accompli :

Je te dis ce que je pense.  -> Je te  dis  ce que j'ai pensé. (antériorité)


Je te disais ce que je pensais. ->Je te  disais  ce que j'avais
pensé. (antériorité dans le passé)
Je te dirai ce que je penserai. -> Je te  dirai  ce que j'aurai
pensé.  (antériorité dans le futur)
Il partit dès qu'il vit le bus. -> Il  partit  dès qu'il  eut vu  le
bus. (antériorité dans le passé)

Nous avons vu comment exprimer l'antériorité de l'action décrite


dans la subordonnée, mais on peut vouloir exprimer :

- la postériorité en employant le conditionnel présent :


J'ai su qu'il  parlerait  de moi.
Je sus  qu'il  parlerait  de moi.
Je savais  qu'il  parlerait  de moi.

- la simultanéité en employant l'imparfait de l'indicatif :


Je savais  qu'il  parlait  de moi.
Je sus qu'il  parlait  de moi.

- la brièveté dans les subordonnées en employant le passé simple :


Je sus  qu'il  parla  de moi toute la soirée. 
Je sus qui il était  dès qu'il  entra.
                   

II) Concordance des temps obligatoire.

Dans certains cas, la relation entre les temps est une certitude
grammaticale.

Présent + présent
Je  dis  ce que je  pense.

Imparfait + imparfait
Il  disait  ce qu’il pensait.

Futur + futur antérieur
Il est entendu  qu’il  viendra    dès qu’il l’aura décidé.

Conditionnel + conditionnel passé
Il était entendu qu’il  viendrait    dès qu’il l’aurait décidé.

Présent +passé composé
Je  crois  que je me  suis égaré.

Imparfait + plus-que-parfait
Il croyait  qu’il s’était    égaré.

EXERCICES
1. Relevez tous les verbes. Indiquez le mode et le temps de chaque verbe. Identifiez les
relations temporelles exprimées par les verbes en italique.

Singulière déclaration. Elle s’est demandée alors si elle m’aimait, et moi, je ne pouvais rien
savoir sur ce point. Après un autre moment de silence, elle a murmuré que j’étais bizarre,
qu’elle m’aimait sans doute à cause de cela mais que peut-être un jour je la dégoûterais pour
les mêmes raisons. Comme je me taisais, n’ayant rien à ajouter, elle m’a pris le bras en
souriant et elle a déclaré qu’elle voulait se marier avec moi. J’ai répondu que nous
le ferions dès qu’elle le voudrait. Je lui ai parlé alors de la proposition du patron et Marie m’a
dit qu’elle aimerait connaître Paris. Je lui ai appris que j’y avais vécu dans un temps et elle
m’a demandé comment c’était. Je lui ai dit que c’était sale et qu’il y avait des pigeons et des
cours noires.

2. Mettez les verbes entre parenthèses aux temps convenables pour exprimer:
A. un rapport de simultanéité:
a. Elle disait qu’elle (aimer) faire de la danse.
b. Il affirmait que ses copains (venir) le voir.
c. Je pensais qu’il (être) chez ses parents.
d. On m’a dit que Marie (partir) voir ses cousins au Canada.

B. un rapport d’antériorité:


a. Il m’a semblé que l’auteur (savoir) choisir les acteurs.
b. Je savais que mon équipe (gagner) le match.
c. Il croyait qu’il (apprendre) a faire des choses utiles.
d. On nous a dit que vous (finir) votre travail.

C. un rapport de postériorité:


a. Elle a affirmé qu’elle (ne plus regarder) cette série télévisée.
b. On se demandait si elle (réussir) vous voir.
c. Elle pensait que sa fille (choisir) un bon métier.
d. Il esperait qu’il (partir) à l’étranger.

3. Mettez à l’imparfait de l’indicatif les verbes en italique et faites les changements qui
s’imposent:

a. Il ne sait que tu seras ici ce matin.


b. Nous estimons qu’il a fallu un an pour réparer ce pont.
c. Ils disent qu’ils vont à la montagne, ce week-end.
d. Cela fait huit mois qu’il est au Japon.
e. Tu affirmes que tout s’est bien passé.
f. Il prétend que ce magicien est étonnant, qu’il a toujours su émerveiller son public et qu’il
fera encore bien des trucs amusants.

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