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«Le forex, c’est plus simple que vous le pensez!»
par ProfesseurForex.com
Le forex peut parfois paraître compliqué pour les novices... Une rapide recher-
che sur Internet permet de se rendre compte que le domaine est vaste, et les
sources d’informations nombreuses.
Le programme couvre en effet l’ensemble des notions essentielles pour bien dé-
buter en trading. Contrairement à ce que l’on peut penser (ou lire...), le trading
ne demande en effet pas de connaissances approfondies, mais surtout de la
méthode et du sang froid.
Une fois ce programme assimilé, vous serez donc prêt à faire vos premiers pas
sur le forex, en étant sûr de ne pas avoir fait l’impasse sur les connaissances de
bases indispensables.
Bonne lecture
L’équipe ProfesseurForex.com
14 – Gestion du risque p. 55
15 – Construire une méthode de trading p. 59
16 – Psychologie du trader p. 62
17 – Savoir choisir un broker p. 70
La Forex est donc le lieu d’échange virtuel des devises, dont la valeur fluc-
tue sans cesse, 5 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
Nous allons donc passer ici en revue les principaux termes utilisés part
les traders forex, en vous expliquant en détail les notions qui y sont asso-
ciées!
La notion de pip
Les variations des paires de devises sont
généralement exprimées en «pips».
La notion de Lots
Il faut également savoir que les devises s’achètent par lots. La plupart des
brokers proposent des lots de différentes tailles, allant de 1000 à 100 000
unités.
Pour faire simple, l’effet de levier vous permet de disposer de plus d’argent
pour investir sur le forex que vous n’en avez sur votre compte.
Par exemple, un effet de levier de 100 signifie que vous pouvez investir
C’est en effet là que se situe l’un des principaux avantages du Forex, et c’est
grâce à l’effet de levier que le Forex est un marché qui peut vous rendre
(virtuellement!) riche du jour au lendemain, même avec une mise de départ
minime.
C’est aussi en raison de l’effet de levier très important que propose le forex
que celui-ci est considéré comme un marché ultra spéculatif et très risqué
pour les non avertis!
Sachant que le Forex est un marché très volatil, et qu’il est courant de
constater des variations journalières de plus de 100 pips, on comprend
vite que les gains peuvent s’amonceler à une vitesse extraordinaire (tout
comme les pertes d’ailleurs…)!
La différence entre le prix d’achat (Ask) et le prix de vente (Bid) est appelée
Spread.
Dans cet exemple, on dit donc que le spread de la paire EUR/USD est de 3
pips.
Dans la pratique, cela signifie que si vous passez un achat, puis clôturez
cette position immédiatement, vous perdez 3 pips, de même que si vous
passez une vente et la clôturez immédiatement.
Cela veut également dire que dans le cadre d’un achat, votre position com-
mence à être bénéficiaire après une hausse de 3 pips (et après une baisse
de trois pips si vous avez décidé de vendre).
Comme vous le voyez ci dessus, les graphiques en ligne sont les graphiques
les plus simples qui existent. L’évolution des cours est en effet représen-
tée par une simple ligne. Chaque cours de clôture de chaque période est
donc un point de cette courbe. Par exemple, on relève le cours toutes les
5 minutes pour un graphique en 5 minutes, ou toutes les heures pour un
graphique horaire.
Comme vous le voyez ci-dessus, les graphiques en bar charts sont compo-
sés de barres. Au lieu de nous donner simplement le cours de clôture de
chaque période, ces graphiques nous permettent de prendre connaissance
du cours du début de période, du cours de fin de période, du cours le plus
haut atteint au cours de la période et du cours le plus bas atteint au cours
de la période.
Enfin, il est important de préciser que c’est sur les graphiques que vous
allez baser vos analyses et prévisions des cours, et ce sont les graphiques
qui vous permettront de développer votre « feeling », et d’enregistrer in-
consciemment les réactions du marché.
Mais tout n’est pas aussi simple, car il faut savoir interpréter les signaux,
il faut savoir repérer les « faux signaux », sans compter le fait que l’ana-
lyse technique n’est pas une science exacte et que la meilleure analyse du
monde n’aura jamais raison à 100%!
Selon nous, l’analyse technique vise en effet plutôt à «mettre les probabi-
lités de son côté», en évaluant dans quelle direction la paire de devise a le
plus de chance d’évoluer.
Il est donc également inutile de s’intéresser aux signaux peu visibles, qui
ne seront repérés que par quelques traders (qui peut être eux même ne les
suivront pas puisqu’ils sauront que peu de monde va les suivre!).
Cela signifie donc comme nous l’avons vu qu’il est préférable d’utiliser des
techniques très répandues auprès des traders.
On constate en effet que pour les 4 paires majeures, c’est pendant la ses-
sion de Londres que la volatilité moyenne est la plus importante.
En conclusion, il est donc préférable de pratiquer le trading de 9h à 18h en-
viron. Cela ne veut pas dire qu’il est impossible ou trop dangereux de faire
de trader le forex en dehors de ces horaires, mais dans ce cas, il faudra être
encore plus prudents, et bien choisir les paires sur lesquelles intervenir!
Il est très important de bien maitriser les concepts que nous allons exposer
ci dessous, car ceux-ci sont des concepts « fondateurs » de l’analyse tech-
nique, sur lesquelles se reposent toutes les autres techniques que nous
étudierons!
Si vous isolez une de ces petites hausses ou petites baisse et que vous «
zoomez » avec un graphique 15 min par exemple, vous constaterez que ce
mouvement est lui même composé de petites hausses et de petites bais-
ses, et ainsi de suite.
Il existe donc des tendances de plus ou moins long terme. Certaines ten-
dances de fond peuvent durer pendant des années sur les graphiques de
très long terme, tandis que les plus courtes tendances sur les plus petits
graphiques peuvent ne durer que quelques secondes.
Il est donc intéressant de savoir dans quel contexte on s’inscrit lorsque l’on
fait du trading à court terme : La tendance de fond est-elle haussière ou
baissière?
Pourquoi? Parce que si vous vous trompez, si vous entrez en position trop
tôt ou trop tard, la tendance générale jouera en votre faveur si vous vous
êtres positionné dans son sens, tandis qu’elle ne fera que creuser vos per-
tes si vous avez navigué à contre courant…
C’est sur ces « plus hauts » et « plus bas » que nous allons en effet nous
baser pour tracer toutes les figures graphiques que nous pourrons rencon-
trer : supports, résistances, lignes et canaux de tendances, triangles, etc…
Toutes ces notions sont en réalité des « cas particuliers » de la règle des
plus hauts / plus bas que nous allons vous exposer ensuite.
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Dans le cadre d’une tendance haussière, chaque nouveau
«plus haut » doit être plus haut que le précédent, et chaque
nouveau « plus bas » doit être plus haut que le précédent.
Si une tendance respecte cette règle, on dit que cette tendance est « saine
», et qu’il peut donc être intéressant de la suivre, de miser sur sa pour-
suite.
- Un support est donc une ligne horizontale qui passe par plusieurs
creux successifs de même niveau.
- Une résistance est donc une ligne horizontale qui passe par plu-
sieurs pics successifs de même niveau.
Pour tracer des supports et des résistances, vous n’avez donc qu’à :
Vous remarquerez donc que les supports et les résistances ne sont que
des « cas particuliers » de la règle des plus hauts / plus bas : Au lieu d’être
croissants (hausse) ou décroissants (baisse), ceux ci sont stables.
L’inverse est également vrai pour les supports, dont la cassure peut offrir
des opportunités de vente.
Par rapport à la règle des plus hauts et plus bas, il s’agit donc de repérer des
pics et des creux alignés de manière oblique, contrairement aux supports
et aux résistances qui sont alignés horizontalement.
A l’inverse, une ligne de tendance baissière est une ligne qui pousse les
cours à la baisse (en bloquant les « petites hausses » intermédiaires).
Mais ces lignes peuvent également nous permettre de prendre des posi-
tions :
Comme les tendances elles mêmes, les canaux peuvent donc être haus-
siers, baissiers ou horizontaux.
Comme les tendances elles mêmes, les canaux peuvent donc être haus-
siers, baissiers ou horizontaux.
Il s’agira donc toujours d’étudier les plus hauts et les plus bas, en repérant
des comportements particuliers desquels ont pourra déduire des signaux
de trading.
Les triangles
Les triangles sont des figures dites « de continuation ». Les triangles sont
des zones d’hésitation qui apparaissent lorsque les grandes tendances font
des « pauses ». Théoriquement, une fois sortis du triangle, les cours devrait
donc prendre la même direction qu’ils avaient avant de former un triangle.
Certains traders prudents utilisent les triangles pour savoir QUAND NE PAS
se positionner. En effet, les triangles matérialisant en premier lieu une pé-
riode d’hésitation, la prudence est de mise. Dans ce cas, on pourra attendre
la sortie du triangle, pour éventuellement se positionner dans le sens de la
tendance.
Il est intéressant de savoir repérer les triangles, mais il est tout aussi impor-
tant de savoir ce qui se cache réellement derrière un triangle!
Les triangles classiques sont en effet composés deux deux lignes de ten-
dance opposées (une haussière et une baissière), qui sont toutes deux
valides. On comprend donc pourquoi on dit que cette figure est synonyme
d’hésitation!
Enfin, les triangles supports sont constitués d’une ligne de tendance bais-
sière (argument baissier) et d’un support (argument haussier).
Les triangles ne sont donc eux aussi que des cas particuliers de la règles
des plus hauts / plus bas…
L’Epaule-Tête-Epaule (ETE)
Il existe deux types de figures ETE : La figure ETE simple, et la Figure ETE
Inversée.
On voit en effet que jusqu’à la «tête », une tendance haussière saine peut
être identifiée.
Enfin, en ce qui concerne l’objectif, la théorie stipule qu’il peut être judi-
cieux de mesure l’écart entre la tête et le support, et de reporter cet écart à
partir de l’entrée en position pour définir son objectif.
Ici, on remarque que l’épaule gauche et la tête sont deux plus bas alignés,
confirmant une tendance baissière.
Le plus bas suivant ce pic est ensuite supérieur au plus bas précédent (la
tête), ce qui vient confirmer la fin de tendance baissière.
C’est peut être un peu flou pour les non matheux (!), mais intéressons nous
surtout à la pratique! Car il est évident que vous n’aurez jamais à calculer
ces moyennes mobiles vous même, tous les logiciels d’analyse et les plate-
formes de trading les proposent.
Il faut noter qu’il est très intéressant d’étudier également les croisements de
moyennes mobiles courtes avec les moyennes mobiles longues…
En effet, ces croisement peuvent fournir des signaux de trading sur lesquels
vous pourrez vous baser pour investir sur le Forex. C’est ce que nous allons
voir maintenant…
On voit bien dans les exemples du graphique que ces signaux sont très effi-
caces. Ils ne permettent certes pas de se positionner au début de la tendance
(c’est pourquoi on dit que les croisements de signaux de moyennes mobiles
sont des signaux «retardés»), mais ils restent très pertinents.
Une petite astuce pour valider la force du signal est de regarder l’angle de
croisement des moyennes mobiles. Généralement, plus l’angle de croise-
ment est important, plus le signal est valable.
De nouveaux indicateurs sont inventés chaque jour, et leur calcul est parfois
très obscur, quant il n’est pas complètement farfelu…
Comme c’est le cas depuis le début de la formation, nous allons donc nous
intéresser plus particulièrement à deux indicateurs anciens et très connus, et
donc très répandus et à ce titre plutôt fiables : Le MACD et le RSI.
MACD
Le MACD est un indicateur dont le calcul découle du principe des moyennes
mobiles.
Et ce sont justement ces croisements que nous allons étudier pour obtenir
des signaux d’achat ou de vente.
RSI
Le RSI est composé d’une seule courbe, positionné sur un graphique dispo-
sant d’une borne haute et d’une borne basse.
Il existe différentes manière d’obtenir des signaux avec le RSI. La plus évi-
dente, et la plus répandue consiste à repérer les surachats et les survente.
Comme nous l’avons vu, ceux-ci peuvent en effet servir à définir des objec-
tifs, mais nous allons compléter cette technique par deux autres outils très
répandus : Les retracements de Fibonacci et les points pivots.
Dans la pratique, vous n’avez presque rein à faire, si ce n’est glisser votre sou-
rie du point le plus haut au point le plus bas si vous retracez une tendance
baissière, et du bas vers le haut si vous retracez une tendance haussière.
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Comme on peut le constater sur cette exemple, les niveau de Fibonnacci
correspondent souvent à des points de retournement, et servent parfois de
supports ou de résistance. Cela ne fonctionne pas à tous les coups, mais il
faudra confirmer les niveau repérés avec les supports ou résistances, ou avec
les points pivots, technique que nous allons étudier ci-dessous.
Parmi les 9 niveaux calculés, le plus important est le Point Pivot (celui du
milieu). La règle d’utilisation est très simple : Globalement, si les cours évo-
luent au dessus du point pivot, on considèrera que la tendance est positive.
A l’inverse, si les cours évoluent au dessous du point pivot, on analysera la
tendance comme baissière.
Si on mise sur une baisse, on pourra donc se servir des niveaux inférieurs au
point pivot central comme objectifs.
A l’inverse, dans le cadre d’une opération d’achat, on pourra viser les niveaux
supérieurs au point pivot central comme objectifs.
Et même si cette facette de l’analyse n’a que peu d’intérêt pour le trading à
court terme, il convient toutefois d’avoir des bases.
Pour cela, on se base sur plusieurs facteurs : Essentiellement les taux d’inté-
rêt des banques centrales, et les statistiques économiques.
Si les taux d’intérêt sont bas, le crédit est peu cher. Les entreprises sont donc
incitées à investir, et les ménages sont incités à dépenser, d’autant plus que
si les taux sont bas, épargner devient moins intéressant. Cette situation est
généralement génératrice de croissance, et c’est pour cela que les banques
centrale baissent leurs taux pendant les crises.
Les taux d’intérêt ont donc une influence sur les économies, et donc sur le
forex.
Mais les taux d’intérêt ont également une influence plus directe sur le forex.
En effet, lorsque le taux d’une banque centrale est élevé, sa devise devient
plus attractive puisque les dépôt dans cette devise sont mieux rémunérés.
A l’inverse, des taux bas entrainent une rémunération basse des dépôt, et fait
que détenir la devise est moins intéressant.
Il peut donc être difficile de s’y retrouver : Une hausse des taux est en même
temps pénalisante pour la croissance de la zone en question, et donc pour
sa devise, et en même temps favorable à sa hausse, puisqu’elle augmente
l’attractivité de cette devise, et inversement pour les baisses de taux.
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Il faut également noter que dans la mesure où les devises sont cotées par
paires, il faut s’intéresser au différentiel de taux entre les deux devises, celle
bénéficiant du meilleur taux ayant un avantage comparatif. Des taux plus éle-
vés aux Etats-Unis qu’en Europe devraient donc avoir une influence positive
sur la paire EUR/USD, tandis que des taux américains plus élevés profite-
raient au dollar et donc entraineraient une baisse de la paire EUR/USD.
Les taux d’intérêt sont donc les piliers économiques du forex, les bases de
l’économie mondiale. Cependant, les taux ne sont pas modifiés souvent, et les
opérateurs se reposent donc également sur d’autres données pour analyser
et prévoir l’évolution des devises. C’est ce que nous allons voir ci-dessous.
Il s’agit donc de mesurer tous les facteurs ayant une influence sur l’écono-
mie. Normalement, si une statistique est satisfaisante, elle devrait profiter à
la devise correspondante.
Il faut également noter que certaines statistiques sont plus influentes que
d’autres. Par exemple, les statistiques hebdomadaires sont moins importan-
tes que les statistiques mensuelles qui elles-même sont moins importantes
que les statistiques trimestrielles.
Pour savoir si une statistique est influente ou pas, n’oubliez pas de consulter
notre calendrier économique forex! Nous attirons également votre attention
sur le fait que les publications de statistiques sont souvent l’occasion de
mouvements violents. Il faudra donc rester prudent face à ces chiffres!
Ainsi, une statistiques très mauvaise ou très bonne n’aura que peu d’influen-
ce si le consensus l’avait anticipé.
A l’inverse, une statistique qui peut paraître satisfaisante pourra avoir un im-
pact négatif sir le marché avait espéré encore mieux!
Le gestion du risque étant un concept quelque peu fourre tout, nous allons
vous inculquer ici les notions les plus indispensables, celle dont vous aurez
directement besoin au début de votre carrière de trader.
Il s’agit ici de savoir quelle part de votre capital vous êtes prêt à risquer sur
une opération. En d’autres termes, il s’agit de savoir quel pourcentage de
votre marge disponible (capital x effet de levier) vous souhaitez engager en
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moyenne. Nous vous conseillons ici d’adopter la règle des 20%.
Par exemple, avec 1000 dollars en compte, et un effet de levier de 500, votre
marge disponible est de 1000 x 500, soit 500 000 dollars. En respectant la
règle des 20%, vous pouvez donc investir sur un montant maximal de
100 000 dollars.
Cette règle vise a vous permettre d’avoir de quoi voire venir si une opération
se passait mal. Vous éviterez également grâce à cette règle de vous faire «
couper vos positions » par votre Broker si vous faites une erreur de timing.
En effet, en engageant une part trop importante de votre marge, vous serez
incapable de faire face a une évolution contraire à vos anticipations.
En effet, vous avez utilisé l’intégralité de vos 1000 dollars en achetant pour
500 000 dollars, et si le cours descend de 1 pip, vous serez virtuellement
débiteur de 50 dollars (Sur un contrat de 100 000 dollars le pip vaut 10
dollars).
Dans ce cas, soit la position sera soldée (coupée, vendue), soit votre broker
vous demandera d’effectuer un versement pour maintenir la position (appel
de marge).
C’est à dire que nous coupons nos positions dès qu’elle perdent plus de
10 pips. Par exemple, vous achetez de l’EUR/USD à 1,3060 : Si votre stop
est à 10 pips, vous le fixerez donc à 1,3050, et couperez votre position à
ce cours.
Une limite est l’opposé d’un stop. C’est donc l’objectif de gain que l’on se
fixe. C’est le seuil à partir duquel nous considérons qu’il est plus sage d’en-
caisser ses gains que de tenir la position. Concrètement, avec une limite à
10 pips, si vous achetez de l’EUR/USD à 1,3060, vous vendrez à 1,3070.
Notre avis est que si les cours partent dans le mauvais sens, mieux vaut
l’accepter et passer à autre chose. Les choses bougent très vite sur le Fo-
rex, et il vaut mieux accepter d’avoir eu tort que d’attendre que les cours
remontent et de laisser passer des opportunités.
Ensuite, tout dépend de votre stratégie, tout dépend des risques que vous
voulez prendre…
Cependant, il faudra veiller à ce que vos limites soient toujours plus larges
que vos stops.
Il faut que vos positions gagnantes vous rapportent plus que ce que vous
font perdre vos positions perdantes.
Les méthodes de trading visent donc à mettre de l’ordre dans tout ceci.
Pour faire simple, il s’agit d’un tutoriel pas à pas pour effectuer une opéra-
tion de trading.
Vous devrez donc choisir quoi faire et dans quel ordre, depuis l’ouverture
de votre graphique à la clôture de la position.
Nous allons donc vous présenter ci-dessous une méthode de trading basi-
que, mais tout à fait applicable, que vous pourrez modifier et adapter à vos
besoins.
A cette étape, il convient de ponter les pics et les creux sur votre graphique.
Comme nous l’avons vu, les pics et les creux interviendront en effet lors du
traçage de toutes les figures graphique.
A cette étape, on se servira des pics et des creux repérés plus haut pour
identifier des supports, des résistances, des lignes de tendance, des canaux
ou des figures particulières. A la fin de cette étape, nous en savons donc
plus sur le tendance (haussière? Baissière? Retournement en cours? Incer-
titude?)
A cette étape, on relèvera les signaux que peuvent nous fournir les indica-
teurs, de préférence en les confirmant entre eux. A la fin de cette étape, nous
pouvons donc comparer les signaux graphiques et les signaux techniques,
ce qui nous permettra de confirmer une nouvelle fois la prise de position. Ici
aussi les plus prudents ne tiendront compte que des signaux allant dans le
sens de la tendance générale repérée sur le graphique le plus long.
Plutôt que de vous détailler les erreurs que peuvent engendrer les émo-
tions, nous avons décidé de nous appuyer sur les propos d’un célèbre
trader, Jesse Livermore, qui opérait au début du 20 ème siècle, en vous
présentant et en vous expliquant des extraits de sa biographie, Mémoires
d’un spéculateur.
Avec cette phrase, Livermore résume les raisons pour lesquelles certains «
vents de panique » sur les marchés peuvent être extrêmement profitables
pour certains…
Car une fois la panique passée, tous les « moutons » voudront racheter
aussi vite qu’ils ont voulu vendre (et donc faire rapidement monter les
cours), mais pour eux, il sera trop tard…
Là, on rejoint ce qu’on disait juste avant : Pour ne pas céder aux paniques
injustifiées, il faut avoir confiance en soi et en son jugement, et avoir des
certitudes assez fortes pour ne pas être perturbé par les avis contraires.
Là, on rejoint ce qu’on disait juste avant : Pour ne pas céder aux paniques
injustifiées, il faut avoir confiance en soi et en son jugement, et avoir des
certitudes assez fortes pour ne pas être perturbé par les avis contraires.
Jesse Livermore explique ici que ce n’est pas grave d’accuser des pertes,
l’important étant de ne pas les laisser enfler. On peut avoir tort, mais com-
me il disait dans la citation précédente, on a raison dès qu’on sait qu’on a
eu tort… L’important n’est donc pas de gagner à chaque fois, mais d’avoir
assez souvent raison pour que le bilan soit positif.
Avec ces deux citations, Livermore souligne l’erreur la plus commune dans
le trading : Vendre trop tôt une position gagnante, et conserver trop long-
temps une position perdante.
Un trader qui garde trop longtemps une position perdante ne veut pas
admettre qu’il a eu tort, il se dit que le vent va tourner en se basant unique-
ment sur l’espoir.
Un trader qui coupe trop tôt une position gagnante manque de confiance
en lui, et s’étonne presque d’avoir eu raison. Alors il coupe, en se disant que
ce qu’il a gagné c’est déjà bien, pour ensuite se rendre compte qu’il avait
vraiment raison et qu’il aurait pu gagner trois fois plus.
On rejoint encore une fois le principe selon lequel il faut rapidement ad-
mettre qu’on a eu tort quand c’est le cas.
L’auteur met donc en lumière une erreur courante : augmenter la taille d’une
position perdante afin de faire baisser mathématiquement son prix d’achat
moyen, dans l’espoir d’une remontée future.
Cela peut être judicieux dans certains cas, mais il faut être certain d’avoir
raison quand la majorité a tort…
Les erreurs forgent l’expérience, c’est ce que Livermore semble vouloir dire
ici. Une erreur serait en effet moins marquante si elle n’occasionnait pas
une perte financière…
Un autre défaut qui peut faire perdre beaucoup d’argent est l’orgueil. Rien
n’est plus pénalisant que de ne pas admettre qu’on a pris une mauvaise
décision, de se croire forcément plus fort que le marché.
Lorsque l’on est pressé, on prend le risque de faire des erreurs, ou de pren-
dre des positions avec une conviction douteuse, tout simplement parce
qu’on veut se donner le maximum de chances de gagner vite. Et tout ce
qu’on arrive a faire au final en agissant ainsi, c’est perdre de l’argent…
Jesse Livermore pointe ici un biais courant chez certains investisseurs, qui
essaient de se rassurer en se persuadant que le marché va aller dans le bon
sens. Il est en effet bien plus confortable psychologiquement de penser
que ça va monter quand on a acheté…
Mais encore une fois, on ne fait rien de bon en agissant ainsi, on reste
aveugle et sourd aux évolutions du marché, et lorsque l’erreur devient im-
possible à occulter, il est trop tard et on a déjà beaucoup perdu…
L’auteur rappelle ici un principe qui lui est cher : « On ne peut s’en prendre
qu’à soi même » quand on a eu tort…
Ici, on parle d’une situation que beaucoup ont connu sur le Forex. En effet,
la plupart des broker proposent des « comptes de démonstration », qui
permettent de trader de l’argent virtuel en situation de marché réelle.
Tout simplement parce que de l’argent est en jeu, et que les émotions
interviennent.
Or, des dizaines de brokers proposent leurs services, et les critères de choix
sont nombreux…
Il peut donc être difficile pour un novice de s’y retrouver, c’est pourquoi
nous vous présenterons ci-dessous les principaux critères à étudier pour
évaluer un broker :
La plateforme
La plateforme la plus répandue est sans conteste la plateforme MetaTra-
der4. Sa diffusion est telle qu’on pourrait presque parler de monopole.
Toutefois, même si cette plateforme a de nombreux atouts, d’autres plate-
formes de grande qualité circulent.
Le type de Spread
Les brokers forex proposent des spreads de deux types : fixes ou varia-
bles.
Comme leur nom l’indique, les spread fixes restent constants quelles que
soient les conditions de marchés.
Il est d’ailleurs intéressant de noter ici que généralement, les brokers qui
autorisent le scalping proposent également des spreads fixes.
Il faut aussi être prévenu : Rares sont les brokers sérieux qui proposent un
spreads fixe de moins de 3 pips sur l’EUR/USD, et lorsque vous voyez un
broker afficher des spread excessivement bas, soyez sûr que ceux-ci peu-
vent dans certains cas faire le grand écart!
Par ailleurs, avec des lots de 100.000 dollars, une variation de 1 pips re-
présente 10 dollars, ce qui peut vous conduire à vite perdre toute votre
mise…
Pour pallier à ce problème, la plupart des brokers proposent des lots frac-
tionnés, de 0,1 lot (10.000 dollars) ou même de 0,01 lot (1000 dollars).
On comprend donc bien que plus le lot est important, plus la prise de ris-
que est grande.
La régulation
Désormais, la plupart des brokers sont « régulés » par un organisme de
contrôle, qui s’assure du respect de la déontologie et des critères de soli-
dité financière.
Choisir un broker régulé n’est certes pas un gage de solidité sans faille,
mais vous garantit au moins le respect minimal de certaines règles.
Vous devriez donc pouvoir vous lancer sur le marché de Forex en sachant de
quoi vous parlez, et sans vous retrouver désarmé devant vos graphiques.
Il est toutefois important de rappeler que les risques de pertes sont élevés
sur le forex, au moins autant que le sont les potentiels de gains.
La plus grande des prudences sera donc de mise dans l’application de vos
connaissances dans le cadre du trading réel!
Pour aller plus loin dans votre formation, pratiquer le trading est la meilleu-
re des écoles.