L’hysope africaine est un arbuste haut de six mètres environ.

Dans la symbolique du fa, il est considéré

comme la deuxième plante aînée du couple initial, née juste après le prunier mombin. Il a donc
beaucoup d’autorité et peut intercéder en votre faveur auprès des puissances spirituelles. Dans
certaines cultures de l’Afrique de l’Ouest, l’hysope africaine préserve les habitats humains des mauvais
esprits et ses feuilles sont hautement purificatrices. Par exemple, plongées dans l’eau, elles permettent
au coupable de se laver de ses fautes, au visiteur de se débarrasser de ses souillures et aux adeptes de
vodun (Vodunsi) de faire des ablutions rituelles. De plus, sa puissance symbolique fait que les vodunsi
associent ses feuilles aux rameaux de palmiers pour dénoncer une offense à leurs croyances, et plus
généralement, à toute personne pour manifester un mécontentement public au moment des
mouvements de protestation sociopolitique. Sur le plan pharmaceutique, l’hysope africaine est classée
comme un antibiotique aux mille secrets. C’est pourquoi les humains utilisent, par exemple, ses feuilles
en cataplasme pour les plaies souillées. En boisson, cette préparation est purgative et vermifuge.