Résumés

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Reçu le :



33 Congrès national santé travail Lille 2014
8 mars 2014 
Accepté le : 

8 mars 2014 
 33rd National congress of occupational health – Lille 2014



 Le comité d’organisation

Association de gestion du 33e Congrès santé travail Lille 2014, 59000 Lille, France
Audition et travail
Session orale 1O, mercredi 4 juin 2014 – 09:00–12:30
Acouphènes et aptitude au poste.
À propos de cas concrets
A. Massardier-Piloncherya,b,*, M. Bigionib,
A. Atohounc, J.C. Normandb, A. Bergereta,b
a
Unité mixte de recherche épidémiologique et de surveillance
transport travail environnement (UMRESTTE), université Lyon 1, Lyon,
France
b transport travail environnement (UMRESTTE), université Lyon 1, Lyon,
Service des maladies professionnelles, Hospices Civils de Lyon, Pierre-
Bénite, France
c b
Services de santé au travail de Villefranche-sur-Saône et du
Beaujolais, Villefranche-Sur-Saône, France
* Auteur correspondant.
Introduction.– Les acouphènes sont des pathologies très répandues, la
prévalence est estimée entre 8 et 10 %, variable selon les régions, le
sexe. . . Ils sont le plus souvent associés à d’autres pathologies ORL
avec des troubles de l’audition : hyperacousie, surdité, syndrome de
Ménière. Ils peuvent aussi apparaı̂tre à la suite d’un traumatisme
sonore aigu, d’un traumatisme crânien, d’un barotraumatisme (acci-
dent de plongée. . .), de la prise de médicaments ototoxiques, dans les
suites d’une infection comme une otite. . .
Objectif.– Des questions professionnelles se posent souvent, notam-
ment celles de l’exposition aux nuisances sonores, aux contraintes
auditives, de la nécessité et de la tolérance d’équipement de protec-
tion individuelle contre le bruit. L’objectif de cette présentation est de
donner des pistes de réponse face aux problématiques profession-
nelles posées.
Méthodes.– Présentation de cas concrets rencontrés en consultation
de pathologie professionnelle : notamment de 4 cas cliniques de
salariés chaudronnier ou téléopérateur, souffrant d’acouphènes
depuis plusieurs années et la question de leur aptitude profession-
nelle, la complexité du port de protection individuelle, les différentes
possibilités d’appareillage auditif.
Résultats.– L’aptitude professionnelle tient compte des pathologies
associées, de l’habituation aux acouphènes, du poste de travail, des
contraintes socioprofessionnelles. Face aux connaissances actuelles
sur les possibles mécanismes, les facteurs d’aggravation, la décision
d’aptitude reste compliquée, adaptée à chaque cas particulier.
e-mail : jdequiret@istnf.fr.
1775-8785X/$ - see front matter
Conclusion.– Une démarche unique et standardisée est impossible, de
nombreux facteurs intervenant, les pathologies associées, les facteurs
psychosociaux, les contraintes au poste de travail.
http://dx.doi.org/10.1016/j.admp.2014.03.004
De la presbyacousie au travail à la
compensation auditive
E. Rauberb, A. Massardier-Piloncherya,b,*,
A. Bergereta,b
a
Unité mixte de recherche épidémiologique et de surveillance
France
Service des maladies professionnelles, Hospices Civils de Lyon, Pierre-
Benite, France
* Auteur correspondant.
Introduction.– La presbyacousie est une surdité de perception pro-
gressive due au vieillissement. Ce phénomène physiologique de
baisse des capacités auditives atteint chacun à un âge variable mais
notablement proche de 50 ans. Un contrôle audiométrique est néces-
saire (médecine de santé au travail et/ou consultation ORL à titre
privé)
Objectif.– La presbyacousie avec un seuil proche de 25 dB peut avoir un
retentissement social et professionnel. Elle doit être prise en compte
sur le lieu de travail par la possible pénibilité engendrée : incompré-
hension des consignes, troubles d’intelligibilité en réunion, difficultés
de discrimination dans le bruit, augmentation des accidents du
travail. . .
Méthode.– Présentation des aides auditives possibles en milieu de
travail à partir de cas concrets : utilisation d’aides auditives multipro-
grammes, multidirectionnelles, télécommandables, rechargeables. . .
Résultats.– Plusieurs points doivent être considérés : port de protec-
tions individuelles contre le bruit, port d’un appareillage auditif
bilatéral (après avis ORL, essai à domicile et sur lieu de travail). De
nombreux réglages sont nécessaires afin de permettre une intelligi-
bilité satisfaisante en tous lieux et adaptée aux besoins profession-
nels. La prise en charge est possible par l’organisme social, les
organismes d’assurance maladie complémentaire, parfois par
l’employeur, MDPH, AGEFIPH, déduction fiscale au titre du besoin
d’être appareillé durant l’activité professionnelle (sous certaines
conditions).
Conclusion.– Un appareillage auditif peut être nécessaire dans un
cadre professionnel. Un suivi régulier par l’audioprothésiste et l’ORL
est indispensable.
http://dx.doi.org/10.1016/j.admp.2014.03.005
S1