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Watcnman N ee
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Aimez-vous
les uns les autres
Watchman Nee
Aimez-vous
les uns
les autres
« Exerce-toi à la piété »
( 1 Timothée 4:8)
Watchman Nee
Leçons fondamentales - Volume six
Sommaire
4 1 . Résister au diable . . . .. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . .. . . .. . . . . . . . . . 5 1
.
tion de l 'apôtre Paul. Que nos cœurs soient exercés par la Pa
role de Dieu, afin que le Saint-Esprit ait l ' occasion de nous
perfectionner pour le Corps de Christ.
Toutes les citations des Ecritures, à moins que cela ne soit
précisé autrement, proviennent de la Bible Segond, nouvelle
édition de Genève 1 979.
Leçon trente-neuf
Le pardon
gouvernemental
Le pardon éternel
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AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES
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LE PARDON GOUVERNEMENTAL
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AIMEZ - VOUS LES UNS LES AUTRES
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LE PARDON GOUVERNEMENTAL
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AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES
Le pardon gouvernemental
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LE PARDON GOUVERNEMENTAL
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AIMEZ -VOUS LES UNS LES AUTRES
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LE PARDON GOUVERNEMENTAL
1 . La signification
de la main gouvernementale de Dieu
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AIMEZ -VOUS LES UNS LES AUTRES
L'histoire du paralytique
Des gens amenèrent un paralytique au Seigneur, en pré
sence de scribes. Le Seigneur dit au paralytique : « Mon en
fant, tes péchés sont pardonnés » (Mat. 9 :2c). Ces paroles
du Seigneur représentent un réel problème pour ceux qui
ignorent ce qu'est le pardon gouvernemental. Ce paralytique
fut amené au Seigneur par ses amis; lui-même n'avait encore
pas exprimé sa foi dans le Seigneur. Pourtant, celui-ci lui dit :
« Mon enfant, tes péchés sont pardonnés». Cela signifierait-il
que le paralytique fut sauvé au moment où il fut amené au
Seigneur ? Si cela avait été le cas, le salut aurait été une chose
bien facile à obtenir puisqu'il aurait suffi que quelqu 'un soit
amené dans le même lieu que le Seigneur pour que ses péchés
lui soient aussitôt remis. Non ! le pardon dont il est parlé ici
n 'est en aucun cas le pardon éternel; il n ' a non plus rien à voir
avec le pardon par procuration ni avec le pardon restaurateur
de communion. Il s ' agit là d'une autre sorte de pardon, puis
que Je Seigneur nous montre deux choses ici : d'un côté : « Tes
péchés sont pardonnés », de l'autre : « Lève-toi. . . et marche ».
Souvenons-nous que plusieurs maladies sont dues à la cor
rection divine. Pour guérir le paralytique et Je faire marcher,
le Seigneur devait d' abord lui accorder le pardon gouverne
mental, un pardon relié au gouvernement de Dieu et en lien
direct avec la maladie. C'est pourquoi, quand le paralytique
fut amené au Seigneur Jésus pour sa guérison, il n'entendit
d 'autre parole que : « Tes péchés sont pardonnés ».
En d' autres termes, la guérison dépendait du pardon des
péchés. Sa maladie était liée à des péchés. Le Seigneur Jésus
parla en ces mots puisqu 'il savait que la paralysie avait été
causée par les péchés de ) 'homme devant Dieu. La maladie
disparut au moment où les péchés furent pardonnés. Voilà ce
que nous appelons Je pardon gouvernemental. Lorsque ap
paraît le pardon gouvernemental, la maladie disparaît. Ayant
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LE PARDON GOUVERNEMENTAL
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AIMEZ -VOUS LES UNS LES AUTRES
L'histoire de David
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LE PARDON GOUVERNEMENTAL
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AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES
couché par terre, mais rien n ' y fit. Dieu avait levé une main
disciplinaire sur David, et l 'enfant mourut. Plus tard, d'autres
événements survinrent : le fils aîné de David, Amnon, fut as
sassiné et par la suite, un autre fils, nommé Absalom, se re
bella. Jamais l ' épée ne s 'éloigna de la maison de David. Et
pourtant, Dieu avait dit à David qu' i l lui accordait le pardon
de ses péchés. Frères, Dieu désire pardonner tous les péchés
que vous avez commis, mais ce fait n 'implique pas que vous
puissiez l 'empêcher de vous sanctionner ni de lever sur vous
une main disciplinaire.
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LE PARDON GOUVERNEMENTAL
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LE PARDON GOUVERNEMENTAL
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LE PARDON GOUVERNEMENTAL
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AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES
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LE PARDON GOUVERNEMENTAL
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L eçon quarante
La correction
divine
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LA CORRECTION DIVINE
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AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES
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LA CORRECTION DIVINE
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LA CORRECTION DIVINE
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LA CORRECTION DIVINE
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LA CORRECTION DIVINE
tes. Mais si cet homme était mon père, agirais-je ainsi ? Non,
car je percevrais la valeur de la correction paternelle. Madame
Guyon s'exprima une fois en ces termes : « J'embrasserai le
fouet qui me corrige, j 'embrasserai la main qui me frappe » .
Quelle différence si vous vous souvenez que la main ou le
fouet qui vous frappe est celui de votre père ! S ' il ne s ' agis
sait que d'une situation ordinaire, vous seriez certainement
chagriné. Mais elle n'a rien d'ordinaire, puisqu 'il s'agit de la
main de Dieu, de son fouet. Le but de la correction consiste à
faire de vous un participant de sa nature et de son caractère. Si
vous en avez pris conscience, vous ne vous plaindrez jamais
plus, vous ne vous irriterez plus. Une fois que vous savez que
votre Père est derrière la scène, vous voyez la situation avec
d'autres yeux. Quelle expérience glorieuse que d'être repris
par Dieu ! « Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel
tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non
des fils » (v. 8). La correction divine prouve notre filialité.
Qui sont les fils de Dieu ? Ceux qu 'il discipline. Qui ne sont
pas les fils de Dieu ? Ceux qu'il ne châtie pas. Celui qui ne se
fait pas reprendre n ' a aucune preuve qu'il est un fils. C'est la
correction qui met en évidence la filialité.
Le traitement éducatif est le lot de tous les fils. Vous ne
faites pas exception. Comme vous n'êtes pas un enfant illégi
time, mais un fils, vous aurez part au traitement éducatif. La
parole de l'apôtre est très forte « auquel tous ont part. . . » . En
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AIMEZ - VOUS LES UNS LES AUTRES
Notre attitude
envers la correction divine
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L eçon quarante et un
Résister
au diable
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AIMEZ - VOUS LES UNS LES AUTRES
L'œuvre de Satan
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RÉ SISTER AU DIABLE
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AIMEZ - VOUS LES UNS LES AUTRES
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RÉ SISTER AU DIABLE
frère; si elle provient d' une pensée de votre intellect, que vous
ne l ' avez pas perçue par ! 'Esprit, rejetez-la. Si vous l ' accep
tez, elle finira par devenir une conviction personnelle. Celui
qui pense qu'un frère lui a causé du tort estimera bientôt que
son impression correspond à la réalité. Le résultat ? Il cessera
d'avoir de la communion avec le frère en question.
Si ces pensées soudaines ne sont pas sabrées à la base,
vous n 'en serez très vite plus maître. Quand Satan nous tente
en s 'attaquant à notre intelligence, nous pouvons encore le
repousser facilement; mais au moment où nous considérons
ses idées comme des « faits réels », il devient plus difficile de
nous en débarrasser; aussi devons-nous traiter nos pensées.
Rejetons toute pensée impure, de peur de pécher. Utilisons
activement notre intellect de manière à ne pas mener une vie
inutile. A la lumière divine, nous verrons que beaucoup de
péchés découlent d'attaques lancées dans la sphère de notre
intellect et que nous n ' avons pas repoussées.
Permettez-moi de me répéter : une fois que vous avez ré
sisté à une pensée, vous pouvez considérer l ' affaire comme
classée. Quand la pensée en question resurgit, qu 'elle vous
poursuit, n'en tenez pas compte. En d' autres termes, quand
une pensée se présente une première fois, résistez-lui par la
foi, en croyant qu'el le se dissipe. Si elle se présente une se
conde fois, elle vient comme un mensonge, ce n 'est pas la
vérité. Ainsi donc, vous devez la juger comme nulle et non
avenue, et déclarer que vous l ' avez déjà rejetée. Prenez cette
position et tenez-vous-y jusqu 'à ce que la pensée disparaisse.
Si vous admettez que l ' idée qui revient est véridique, vous
vous y attacherez rapidement au point que vous ne pourrez
vous en débarrasser qu'avec peine. Cette erreur est à la base
de nombreuses défaites. Si vous résistez au diable, il fuira loin
de vous. Telle est la parole du Seigneur et elle est entièrement
digne de confiance. A contrario, on ne peut compter sur aucu
ne parole de Satan. Le Seigneur dit : « Résistez au diable, et il
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dit qu'il le ferait, mais que c ' était néanmoins lui le premier
frère qui devait opposer la résistance. Il lui conseilla de décla
rer : « Je résiste à toute pensée de mort ! Au nom du Seigneur
Jésus, je chasse de telles idées. »
Vous ne devriez pas tourner Je dos à Satan, car cela signi
fierait que vous fuyez au lieu qu 'il fuie loin de vous ! Vous
devriez lui faire face et Je laisser vous tourner le dos. Si vous
le voyez de dos, c 'est la preuve que c 'est lui qui bat en re
traite. Mais si c 'est vous qui lui tournez le dos, vous battez en
retraite. Déclarez que vous ne vous suiciderez pas. En agis
sant ainsi, vous lui tiendrez tête, et c'est lui qui devra fu ir. Si
vous tremblez de peur, vous vous suiciderez, car c 'est vous
qui êtes en train de fuir. Si vous avez peur de lui, c 'en est fini
de vous !
Un jour, le frère qui craignait de se couper la gorge pendant
qu'il se rasait, affronta Satan et déclara : « Tu m ' as trompé.
Je sais maintenant que c ' était ton action. Aujourd'hui, je te
résiste. » Depuis lors, cette pensée ne se représenta plus ja
mais. Plus tard, il donna un témoignage en disant : « Dès le
jour où j ' ai résisté, je ne me suis même jamais égratigné en me
rasant. » Ne pensez pas que ce soit une petite affaire. Nom
breux sont ceux qui sont sous l 'esclavage le plus grand dans
les choses les plus insignifiantes. Apprenez donc à reconnaître
devant Dieu ce que Satan peut faire à votre corps. Chaque fois
que vous voyez qu ' i l vous attaque, résistez-lui jusqu'à ce qu ' i l
fuie loin d e vous.
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R É S ISTER AU DIABLE
savait que sur l ' autre bord de la mer, dans le pays des Gadaré
niens, il devrait chasser les démons, et que ceux-ci essayaient
donc de le faire couler avant. Aussi menaça-t-il les vents et
la mer, qui s ' apaisèrent. D'habitude, les vents et la mer ne
sont pas soumis à la menace puisqu 'ils ne possèdent aucune
personnalité. Mais ici, le Seigneur les menaça, car Satan était
derrière eux, et Satan est sujet à être menacé.
Quand Satan nous attaque par notre environnement, nous
devons considérer deux choses. Le passage de 1 Pierre 5, qui
se réfère spécialement à notre environnement, nous montre
ces deux aspects. Il nous y est dit en premier lieu : « Humiliez
vous donc sous la puissante main de Dieu » (v. 6). Puis, plus
loin : « Résistez-lui » (v. 9).
Chaque fois que les enfants de Dieu essuient des attaques
incompréhensibles ou encourent des dangers sans cause ap
parente dans leur environnement, ils devraient d ' une part gar
der devant Dieu l ' attitude suivante : « Seigneur, je m'humilie
sous ta puissante main ! Je m'en remets à toi dans tout ce que
tu m 'envoies. » Ils ne devraient prononcer aucune parole d' in
subordination; ils devraient plutôt apprendre à se soumettre à
leur environnement. Même s'il s ' agit d 'une attaque satanique,
Dieu l ' a néanmoins autorisée, et nous devons donc l 'accepter.
D'autre part, les enfants de Dieu devraient résister à Satan en
déclarant : « J' accepte tout ce que fait le Seigneur; mais je
m 'oppose catégoriquement à tout ce que Satan entreprend. Je
résiste à tout ce qui m'est tombé dessus par l 'entremise de Sa
tan ! » Je puis vous assurer que si elle a été J 'œuvre de Satan,
l ' attaque passera grâce à votre résistance.
Hélas ! De nombreux enfants de Dieu ne se soumettent
pas à la discipline du Saint-Esprit et ne résistent pas non plus
à Satan quand il s 'attaque à leur environnement. C'est un réel
problème actuel : d'une part, il n'y a pas de soumission et
d 'autre part, aucune résistance.
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2. Connaître la vérité
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L eçon quarante-deux
Se couvrir
la tête
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SE COUVRIR LA TÊTE
1. La grâce
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2. Le gouvernement
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et fais-leur connaître le droit du roi qui régnera sur eux (v. 9).
C 'est ainsi que Dieu choisit Saül comme roi. Dès le jour
où Saül fut élu, le système gouvernemental de Dieu fut ins
tauré en Israël. Cela ne signifie pas que la grâce de Dieu cessa
d ' exister, mais que les Israélites s 'étaient irrévocablement
placés sous un gouvernement. Depuis ce jour-là, ils n 'eurent
plus de liberté et ne purent s 'opposer à l ' oint, puisque celui-ci
était leur roi. Par la suite, Saül se détourna de Dieu mais resta
néanmoins roi d 'après le gouvernement. Si nous remontons à
l 'origine de ces deux voies, nous verrons deux situations bien
distinctes. Selon la grâce, S aül fut déchu, mais selon le gou
vernement, il resta roi. Puis ce fut le tour de David : lui non
plus ne put résister à l 'autorité de Dieu.
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La grâce et le gouvernement
unis et complémentaires
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1 . Adam
2. Les Israélites
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3. Moïse
4. David
Après que David eut péché, Dieu lui accorda grâce et misé
ricorde en lui pardonnant son péché. Après cet incident, Dieu
accorda même à David une grâce particulière en lui permet
tant d'entretenir avec lui une communion hors du commun.
Et cependant, jamais plus l ' épée ne quitta sa maison (2 Sam.
1 2:7- 1 4). Tel est le gouvernement de Dieu.
5. Paul et Barnabas
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SE COUVRIR LA TÊTE
pables d'en saisir les implications. Mais ceux qui ont perçu le
gouvernement divin que nous révèle la Parole, sont capables
d 'apprécier l ' i mmense lien qui existe entre le fait de se cou
vrir la tête et le gouvernement de Dieu. « ... Je veux cependant
que vous sachiez que Christ est le chef (la tête, grec) de tout
homme, que l 'homme est le chef (la tête, grec) de la femme, et
que Dieu est le chef(la tête, grec) de Christ » ( 1 Cor. 1 1 :3). Ce
passage concerne le gouvernement divin.
La relation qui nous est décrite ici ne concerne pas le Père
et le Fils, mais Dieu et Christ. Je vais utiliser une expression
moderne, en disant que Christ est le représentant de Dieu. La
relation qui existe entre le Père et le Fils concerne la Déité;
or, Christ envoyé par Dieu se rapporte à l 'arrangement divin,
au gouvernement divin. « Or, la vie éternelle, c 'est qu 'ils te
connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé,
Jésus-Christ » (Jean 1 7:3). Dieu est Dieu, et Christ est celui
que Dieu a envoyé. Telle est la relation qui existe entre eux au
niveau du gouvernement divin. Le Fils qui, dès l ' origine, était
égal à Dieu, fut prêt à être envoyé par Dieu pour être le Christ.
Dieu resta bien au-dessus de tout en tant que Dieu, mais Christ
fut envoyé sur terre pour réaliser son œuvre. Il s ' agit là du pre
mier événement dans le gouvernement de Dieu.
Dans le dessein de Dieu, Christ a été établi pour être la
Tête de tout homme; c 'est la raison pour laquelle tous les
gens doivent lui obéir. Il est le premier-né de toute la création
et les prémices. Il est la Tête de tout homme; tout homme
lui doit la soumission. Tel est un principe essentiel sous le
gouvernement de Dieu. Le fait que Christ soit la Tête de tout
homme est en relation avec le gouvernement divin et non avec
la grâce. Pareillement, l 'homme en tant que tête de la femme
concerne aussi le système gouvernemental de Dieu. Dans son
gouvernement, Dieu établit l 'homme comme tête, de la même
manière qu ' il a établi Christ comme Tête et qu ' il est lui-même
la Tête. C 'est ainsi que le système est complet.
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La signification du couvre-chef
« Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte,
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si les cheveux. Or, s 'il est honteux pour une femme d 'avoir
les cheveux coupés ou d'être rasée, qu 'elle se voile » ( 1 Cor.
1 1 :6). En d'autres termes, Dieu dit aux sœurs de ne rien faire
à moitié dans ce domaine.
Les femmes ne peuvent garder leur chevelure si elles ne
se couvrent pas. Si elles ne se voilent pas, qu 'elles se coupent
également les cheveux ou qu'elles se rasent la tête. Si elles
estiment qu ' i l est honteux d ' avoir les cheveux coupés ou la
tête rasée, alors, qu'elles se voilent. Qu'elles ne fassent rien
en demi-mesure.
« L 'homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu 'il est
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SE COUVRIR LA TÊTE
Les extrêmes
Cependant, des hommes peuvent se porter aux extrêmes,
pensant que puisqu 'ils sont la tête et que les femmes doivent
obéir à leur autorité, les épouses doivent adopter une attitude
de soumission inconditionnelle, aveugle. L'être humain a ten
dance à passer d ' un extrême à l 'autre. Aussi Paul nous met-il
en garde par ce mot « toutefois », lequel indique que les choses
ne sont pas aussi simples. En fait, il s ' agit là d'un témoignage
extérieur, mais quelle en est la réalité intérieure ? « Toute
fois, dans le Seigneur, la femme n 'est point sans l 'homme, ni
l 'homme sans la femme » (v. 1 1 ) . Pourquoi en est-il ainsi ?
« Car, de même que la femme a été tirée de l 'homme, de même
l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu » (v. 1 2).
Dans le j ardin d ' Eden, l a femme fu t tirée de l ' homme. Mais
sitôt après, l 'homme eut besoin de la femme pour exister. Per
sonne ne naît sans le concours d ' une femme. En fait, l 'homme
ne peut pas se passer de la femme ni la femme se passer de
l 'homme. Ni l 'un ni l ' autre ne peuvent dire que l 'autre est
spécial, puisque tout vient de Dieu. Ainsi, la prescription de
porter un couvre-chef n ' a d'autre sens que d 'avoir sur la tête
un signe de l 'autorité dont on dépend. Comme tout vient de
Dieu, il n ' y a pas lieu de se glorifier ni de se déprécier.
« Jugez-en vous-mêmes : est-il convenable qu 'une femme
prie Dieu sans être voilée ? » (v. 1 3). Paul adresse sa question
aux sœurs. Une fois que vous savez que dans le gouvernement
de Dieu, Dieu est la Tête de Christ, que Christ est la Tête de
l 'homme et l ' homme la tête de la femme, une fois que vous
savez que Dieu a choisi la femme pour représenter l 'homme et
même Christ devant Dieu, une fois que vous savez tout cela,
est-il convenable qu'une femme prie la tête non voilée ?
« La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que
c 'est une honte pour l'homme de porter de longs cheveux ? »
( 1 Cor. 1 1 : 1 4). Paul exprime ici le sentiment qu'a l ' Eglise
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Une parole
à l'adresse des contestataires
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Le principe
qui consiste à représenter Dieu
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Dieu lui dit ? « Parce que vous n 'avez pas cru en moi, pour
me sanctifier aux yeux des enfants d' Israeï, vous ne ferez point
entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne » (Nomb.
20: 1 2). En d'autres termes, Moïse avait mal représenté Dieu.
Les enfants d'Israël avaient conclu à tort que Dieu était en co
lère.
La position personnelle
et la position de représentant
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L'EGLISE QU' IL FAUT CHOISIR
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L'EGLISE QU'IL FAUT CHOISIR
tous à son service. Mais l ' Eglise catholique romaine fut sé
duite par l ' idée d ' un clergé, à ! ' instar du sacerdoce dans le
judaïsme; elle fut enthousiaste à l ' idée d' avoir une classe in
termédiaire et de répartir les gens en deux catégories : d'un
côté le peuple, de l ' autre les prêtres choisis par Dieu. Aussi
introduirent-ils dans l ' Eglise l 'idée judaïque du sacerdoce
de l 'Ancien Testament et divisèrent-ils les croyants romains
en deux classes distinctes. L'une de ces classes porte mitre
et habits sacerdotaux; elle se revêt comme les sacrificateurs
de ! ' Ancien Testament, mais elle a ceci de différent qu'elle a
ajouté beaucoup de choses à sa parure. Elle n ' a pas seulement
copié le judaïsme; elle s'est encore conformée à des usages
qui venaient des religions grecque et romaine. En agissant de
la sorte, elle a changé l 'ordre de Dieu. C'est de la fornication,
car selon la Bible, la fornication est la confusion.
Par ailleurs, l ' Eglise catholique romaine a emprunté nom
bre d'objets d' adoration à l 'Ancien Testament, comme des
bougies, des chandeliers, des encensoirs, pour son propre
usage. Elle a ajouté ces choses à toutes les autres qui prove
naient des religions païennes. S ' il ne s'agit pas de fornication,
qu'est-ce alors ? L'Eglise catholique romaine a adopté des
objets païens, des objets appartenant à l 'adoration des idoles,
des pratiques superstitieuses, que les Romains appellent « le
mystère » , et ils y ont mis le nom de « chrétien » . C 'est de
la fornication, de l ' impureté. Ce n'est pas chrétien, mais une
grande confusion.
Le Seigneur réprimanda l ' Eglise à Thyatire non seulement
en raison de ! ' adultère, mais aussi parce qu 'elle adorait des
idoles. N 'est-ce pas curieux que Dieu doive reprocher à une
Eglise d ' adorer des idoles ? Et pourtant, le fait est que l ' Egli
se adorait des idoles ! A l 'époque de ! ' Ancien Testament, les
gens adorèrent le serpent d'airain. Dans l ' Eglise catholique
romaine, ils vénèrent le crucifix. Ils racontent aux gens qu ' ils
ont retrouvé la croix, et qu' ils fabriquent à partir de ce bois
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L'EGLISE QU'IL FAUT CHOISIR
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L'EGLISE QU' IL FAUT CHOISIR
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L'EGLISE QU ' IL FAUT CHOISIR
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AIMEZ -VOUS LES UNS LES AUTRES
problème n ' est pas de son côté - car lui voit - il est du côté œ
ceux qui ne voient pas.
Si les enfants de Dieu se mettaient tous à juger le péché, i
seraient unis. L'unité des enfants de Dieu n 'est pas chamelle,
mais spirituelle; il s ' agit d'une unité avec le Seigneur. Si nous
ne jugeons pas le péché, nous parviendrons peut-être à ur:e
unité, mais nous ne serons pas un avec le Seigneur.
Dans l 'histoire de l ' Eglise protestante, Dieu a constam
ment suscité des individus ici et ailleurs; il leur a révélé ses
pensées et son jugement par rapport à certaines choses. Ceux
qui ne voient pas ou ne veulent pas voir, accusent souvent
ceux qui voient et qui obéissent à Dieu d'être sources de di
vision. Pourtant, si les enfants de Dieu aujourd'hui j ugeaient
le péché et s 'en prenaient aux choses qui ne sont pas de Dieu,
ils seraient tous un avec le Seigneur et un les uns avec les
autres. Ainsi donc, juger les erreurs et condamner le péché est
la vraie base de l 'unité.
L'histoire de l ' Eglise protestante a une autre facette. Dans
un premier temps, Dieu a suscité un homme. La grâce que cet
homme a reçue, a produit une grande bénédiction. La premiè
re génération a vécu de nombreux jours glorieux, et la situa
tion n ' a pas beaucoup changé durant la deuxième. Mais vers
la fin de la deuxième génération, les croyants ont commencé à
réfléchir à la manière de préserver la grâce de Dieu au milieu
d 'eux. Ils ont souvent conclu qu'ils devaient se doter d'une
structure. Ainsi, vers la fin de la deuxième génération, une
organisation s'est mise en place. Il arrive que les systèmes
d 'organisation soient établis même plus tôt, vers la fin cie la
première génération; et quelquefois, ils n ' interviennent qu 'à
la troisième génération.
Les chrétiens qui instaurent une organisation croient tfaci
lement que Dieu donne la grâce, mais pas qu'il la maintierndra.
Ils croient Dieu capable de leur accorder la bénédiction , mais
pas de la perpétuer. Quel en est le résultat ? Leur considléra-
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L'EGLISE QU'IL FAUT CHOISIR
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L'EGLISE QU ' IL FAUT CHOISIR
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L eçon quarante-quatre
L'unité
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AIMEZ - VOUS LES UNS LES AUTRES
sur terre. Le Corps est unique, mais les membres sont nom
breux. B ien qu'il y ait beaucoup de membres, il n'y a qu'un
seul et unique Corps. Et ce Corps se trouve sur terre, puisqu '
il peut être victime de persécutions. Saul persécutait ce qu' i l
trouvait d e c e Corps, mais le Seigneur lui adressa des remon
trances en lui disant qu'il le persécutait en personne.
Ce sujet a une signification importante. Le Corps de Christ
est unique. Comme une personne n ' a qu'un seul corps, ainsi
l ' unité du Corps de Christ devrait être manifestée sur terre
aujourd'hui. On ne devrait pas attendre qu'el le se révèle un
jour dans les cieux. Dans 1 Corinthiens 1 2, il est dit du Corps
de Christ : « Et si un membre souffre, tous les membres souf
frent avec lui; si un membre est honoré, tous les membres se
réjouissent avec lui » (v. 26). Ce passage nous indique que le
Corps de Christ est bel et bien sur terre. S ' il se trouvait dans
les cieux, nous pourrions parler d'honneur, mais en aucun cas
de souffrances, puisqu 'un corps ne peut endurer de souffran
ces s ' il se trouve au ciel. Un membre est sujet à la souffrance
pour autant qu'il se trouve sur terre; il ne peut endurer la per
sécution que sur terre. C 'est la raison pour laquelle l ' unité du
Corps de Christ ne consiste pas en une réalité future qui aura
lieu dans Je ciel, mais en un fait actuel qui survient sur terre.
Dans l ' intercession du Seigneur, qui nous est relatée dans
Jean 1 7 , le Seigneur Jésus pria pour l ' unité de l ' Eglise sur
terre : « Afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi,
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L'UNITÉ
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1. Les divisions
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L'UNITÉ
sion, rejetant donc une partie des enfants de Dieu. Ayant reçu
la lumière, il quitte ce groupe.
Après un temps, un autre frère l 'exhorte en disant : « Nous
sommes tous chrétiens, nous sommes tous des enfants de
Dieu, nous sommes frères. Dans sa Parole, Dieu nous deman
de de nous aimer les uns les autres. Tu n'aurais donc pas dû
t'en aller. En ayant quitté le groupe, tu as péché contre l ' unité
chrétienne, tu as divisé le peuple de Dieu et es sectaire. » A
ces mots, le frère en question prend sa Bible, lit et relit le Nou
veau Testament. Il découvre qu'en fait, les enfants de Dieu
doivent être un et en arrive donc à la conclusion qu'il n 'aurait
pas dû quitter son groupe.
Frères, percevez-vous l 'erreur de ses conclusions ? Elle
est évidente. Lorsque les gens insistent sur la nécessité de ne
pas créer de divisions, il convient dans un premier temps de
définir ce qu'est une division. La division revient à séparer
le Corps ou à se séparer du Corps. 1 Corinthiens 1 2 évoque
les schismes dans le Corps; il s ' agit de divisions au sein du
Corps, et non dans le cadre d'un groupement autre que le
Corps; en fait, tout groupe autre que le Corps est en soi une di
vision. L'unité chrétienne que Dieu prescrit s 'étend au Corps
de Christ, sans en exclure une partie; nous ne devrions jamais
pécher contre lui et en sortir. Mais dès qu ' un groupement plus
restrictif et plus étroit que le Corps de Christ exige l ' unité,
il ne s ' agit pas de l 'unité chrétienne. Ce n 'est pas l ' unité du
Saint-Esprit. Pourquoi ? Parce que cette unité ne s 'étend pas
au Corps, qu'elle n'en englobe pas tous les membres, comme
le fait l 'unité du Corps. Les nouveaux croyants devraient réa
liser qu' ils ne violent ni ne détruisent l ' unité chrétienne si l a
cellule o u l 'organisation qu'ils quittent est plus restrictive que
le Corps.
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L'UNITÉ
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L'UNITÉ
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n ' y est pas. Laissez-moi vous dire que de tels procédés sont
inexcusables, et que Dieu les condamne.
Je m 'étonne de trouver des gens qui se disent serviteurs de
Dieu et qui, dans leurs écrits, admettent que des chrétiens res
tent dans des sectes. Que diriez-vous si un serviteur de Dieu
écrivait un l ivre où il excuse le chrétien qui adore des ido
les ? Comment réagiriez-vous s ' i l justifiait la dissolution, les
jalousies ou les animosités des chrétiens ? Vous concluriez
sans nul doute qu'un tel individu n 'est pas serviteur de Dieu.
Or, quand quelqu ' un écrit que les chrétiens peuvent se divi
ser et former des sectes, pourquoi ne vous ralliez-vous pas au
jugement du Seigneur ? S ' il vous plaît, rappelez-vous que
nous n 'avons pas la l iberté de choisir parmi les œuvres de la
chair. Les sectes sont manifestement des œuvres de la c hair,
et elles le sont clairement, tout comme l 'idolâtrie, l ' impudi
cité, les disputes et la sorcellerie. Ces choses sont regroupées
dans la même liste et sont toutes condamnées.
En grec, le mot « hairesis » a une signification bien précise,
d ' ailleurs correctement rendue en français par le mot « sectes
» dans 1 Corinthiens 1 1 : 1 9 et Galates 5 : 20. Dieu condamne
les sectes, qu'il considère comme une œuvre de la chair. En
conséquence, nous ne sommes pas tenus de conserver l 'unité
d 'une secte. On peut même dire que conserver une telle unité
revient à porter un coup destructeur à l 'unité des chrétiens.
Troisièmement, « Il y a eu parmi le peuple de faux pro
phètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs,
qui introduiront sournoisement des sectes pernicieuses, et qui,
reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une rui
ne soudaine » (2 Pierre 2: 1 ). Sachez donc que les sectes sont
destructives et introduites par de faux docteurs. Tous ceux qui
appartiennent au Seigneur devraient apprendre à conserver
l ' unité chrétienne. Ne nous efforçons pas de maintenir une
unité plus restrictive que le Corps.
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15 1
AIMEZ - VOUS LES UNS LES AUTRES
tement.
L'unité ne devrait donc pas s 'étendre au-delà du Corps
(l ' ivraie ne devrait pas y entrer) et ne pas être plus restrictive
que le Corps (divisions en sectes et en divers groupements) .
Cependant, ceux qui adoptent une attitude intermédiaire ont
une autre optique : à leurs yeux, la sphère de l 'unité est aussi
grande que le Corps de Christ, mais il s ' y trouve beaucoup
de compartiments; ils compareraient volontiers le Corps de
Christ à un échiquier. En l 'occurrence, ils recherchent les as
sociations, qui ne sont ni union ni unité.
S ' il était nécessaire que l ' Eglise ait des sectes, Dieu en
aurait parlé dans sa Parole, c'est certain. Or, la Bible nous
dit seulement que l ' Eglise est un Corps, que ce Corps est un,
et que tous les membres sont étroitement liés. Où se trouve
donc le fondement biblique qui justifie une association entre
sectes ?
La Bible affirme que le Corps est fait de membres. En
d' autres termes, les membres sont les fractions du Corps, cha
cun pour sa part. Aujourd'hui, ceux qui sponsorisent les asso
ciations voient le Corps de Christ mais ne sont pas disposés à
payer le prix qui leur permettrait de jouir de la communion du
Corps. Ils mettent l ' accent sur le Corps de Christ, mais l 'élé-
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L'UNITÉ
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Le jugement de Dieu
est la base de l 'unité
1. Abandonner le péché
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2. Payer le prix
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AIMEZ - VOUS LES UNS LES AUTRES
3. Obéir à Dieu
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L'UNITÉ
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L eçon quarante-cinq
Aimer
les frères
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AIMER LES FRÈRES
qui croit a la vie éternelle) ; la foi est donc le thème que Jean
met nettement en évidence. B ien sûr, Jean écrivit son Evan
gile pour nous convaincre que les hommes doivent se repen
tir, être baptisés, porter la croix et suivre le Seigneur, mais il
le rédigea surtout pour nous montrer que nous devons croire
au Seigneur et recevoir la vie éternelle. D 'ailleurs, c'est dans
cet Evangile que nous est transmise une parole très précieuse
du Seigneur : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui
écoute ma parole, et qui croit à celui qui m 'a envoyé, a la vie
éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la
mort à la vie » (Jean 5 : 24). Qui peut bien passer de la mort à
la vie ? Celui qui entend et qui croit. Celui qui entend et croit
est passé de la mort à la vie.
Parmi les quatre Evangiles, Jean est celui qui nous ouvre
le plus largement la porte sur l ' Evangile. Il nous montre qu 'en
croyant, les hommes peuvent obtenir la vie éternelle ; ils nais
sent alors non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la
volonté de l 'homme, mais de Dieu (Jean 1 : 1 3). Qui sont ces
gens-là ? Ce sont ceux qui ont reçu le Seigneur Jésus. Tous
ceux qui ont cru au nom du Seigneur sont nés de Dieu. Jean
nous ouvre donc une porte précise et large ; celui qui croit a
la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé
de la mort à la vie.
L'Epître de Jean
nous invite à aimer les frères
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AIMER LES FRÈRES
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AIMER LES FRÈRES
sent de l ' amour pour les enfants de Dieu en est lui-même un;
celui qui n'éprouve pas ces sentiments-là n'est pas enfant de
Dieu. Chaque enfant de Dieu a tout naturellement un amour
indicible envers d'autres croyants - comme s'ils lui étaient
même plus proches que son propre frère. Quiconque possède
ce sentiment-là est un réel croyant.
Au tréfonds de votre être, quelque chose témoigne de
l 'authenticité de votre foi. Un amour indicible en jaillit. Cet
amour fraternel n'a pas son pareil, puisqu 'il n'a aucune rai
son apparente, si ce n'est que la personne en face est un frère
dans le Seigneur. Vous ne l ' aimez pas parce qu 'il est d'accord
avec vous. Les gens qui ont les mêmes centres d'intérêt ou
des atomes crochus s'apprécient tout naturellement. Or, ce-
1 ui-là même que vous aimez maintenant n ' a rien en commun
avec vous : ni ses études, ni son caractère, ni son arrière-plan,
ni ses conceptions. Vous l ' aimez par le simple fait qu'il est
croyant comme vous. Vous êtes frères; vous avez donc de la
communion ensemble. Un sentiment indescriptible vous unit,
un lien indicible l 'un vis-à-vis de ! ' autre. Cette conscience
là, ces sentiments-là vous prouvent que vous êtes passé de la
mort à la vie. Si j ' aime les frères, je sais alors que je suis passé
de la mort à la vie.
2. La vie de l'amour
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AIMER LES FRÈ RES
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AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES
frère, est encore dans les ténèbres. Celui qui aime son frère
demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n 'est
en lui. Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il
marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les
ténèbres ont aveuglé ses yeux » ( 1 Jean 2:9- 1 1 ). Ces versets
sont on ne peut plus clairs : la manière dont quelqu 'un traite
son frère met en évidence s'il est ou non frère, s'il vit dans la
lumière ou dans les ténèbres.
S 'il y a un frère ici - vous savez que c 'est vraiment un frère
- et que vous le détestez dans votre cœur, vous avez une preu
ve suffisante que vous n'êtes pas chrétien. Supposons qu 'il y
ait cinq frères et que vous n'en aimiez que quatre d'entre eux.
Si vous détestez le cinquième, vous n'êtes pas un frère. Aimer
les frères ne revient pas apprécier ceux qui vous sont sym
pathiques ni à vous attacher à ceux que vous préférez. Vous
aimez quelqu 'un pour la seule raison qu'il est frère.
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AIMER LES FR ÈRES
son frère a ! ' assurance qu'il n'est lui-même pas frère, donc
pas enfant de Dieu; il est enfant du diable puisqu' il n 'éprou
ve, à l 'égard des croyants, aucun sentiment profond qu 'on
appelle la conscience intérieure de ! 'amour.
Pour juger la réalité d'un frère, il suffit de voir s ' il possède
cette conscience intérieure. Dans le monde, cette attirance
s' appelle « nature ». Dans notre nature, dans nos fibres, dans
nos moelles, nous avons des affinités naturelles. Celui qui est
né de Dieu se découvre une attirance naturelle on ne peut plus
claire et plus forte. Dès lors, il est évident qu'un homme qui
se dit enfant de Dieu et qui pourtant hait son frère ne peut être
enfant de Dieu.
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AIMEZ - VOUS LES UNS LES AUTRES
4. Le commandement d'aimer
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AIMER LES FRÈ RES
nous n ' en avons pas non plus avec nos parents. En rejetant les
frères, nous annulons l ' amour à l 'égard de nos parents.
« Petits enfants, n 'aimons pas en paroles et avec la langue,
5. La réalité de l'amour
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AIMEZ - VOUS LES UNS LES AUTRES
en lui. L'Evangile de Jean met l ' accent sur la foi, et la vie par
la foi est une vie qui ne pèche pas. Cependant, nous devons
comprendre que « ne pèche pas » a une note négative. La Bi
ble ne dit pas que Dieu ne pèche pas, car cela sonnerait trop
négativement. Dans cette épître de Jean, la Bible met l ' accent
sur l ' amour ; ainsi donc, la vie que Dieu nous a offerte est une
vie d'amour. L'amour est positif, car Dieu est amour.
Quiconque est né de Dieu a cet amour au fond du cœur, qui
s 'exprime en premier lieu à l 'égard des frères et sœurs. Nous
pouvons nous aimer les uns les autres parce que nous sommes
tous nés de Dieu et que cet amour vit en chacun de nous. Il
serait donc fort étonnant que nous ne nous aimions pas les
uns les autres. Nous sommes pleins de reconnaissance envers
Dieu parce que les enfants de Dieu ont la capacité de s 'aimer
les uns les autres. La vie que nous avons désormais est nou
velle et efficace puisque Dieu nous fournit d'abord l ' amour
avant d'exiger que nous aimions les autres. Ayant été engen
drés par Dieu, nous devrions apprendre à aimer les frères et au
besoin, à renoncer à nos droits pour eux.
« Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons
aussi nous aimer les uns les autres. Personne n 'a jamais vu
Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure
en nous, et son amour est parfait en nous » ( 1 Jean 4: 1 1 - 1 2).
Ces versets nous montrent la relation qui existe entre l ' amour
fraternel et l ' amour à l 'égard de Dieu. Si nous nous aimons les
uns les autres, l ' amour de Dieu est parfait en nous. En d 'autres
termes, Dieu, que nous aimons, nous donne l ' occasion de lui
prouver notre amour; en effet, il a placé de nombreux frères et
sœurs sur notre route comme cibles de notre amour. Ces frères
nous donnent l ' occasion de manifester concrètement l ' amour
que nous portons à Dieu. Ne vous vantez pas d'aimer Dieu,
mais apprenez à aimer les frères. Il ne sert à rien de prôner
l 'amour; l 'amour que nous éprouvons pour Dieu se manifeste
vraiment quand nous aimons les frères.
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AIMER LES FRÈRES
en cela que l 'amour est parfait en nous, afin que nous ayons
de l 'assurance au jour du jugement. La crainte n 'est pas dans
l 'amour, mais l 'amour parfait bannit la crainte; car la crainte
suppose un châtiment, et celui qui craint n 'est pas parfait dans
l 'amour » ( 1 Jean 4: 1 7- 1 8). Je ne sais si vous êtes conscient
de la valeur de ces mots. Ce passage biblique est le seul qui
nous indique comment nous pourrons avoir de l ' assurance, de
la hardiesse devant le tribunal de Christ. Jean nous en révèle
le secret : il s ' agit de demeurer dans l 'amour. Quiconque de
meure dans l ' amour demeure en Dieu. C 'est ainsi que l ' amour
sera rendu parfait en nous et que nous serons pleins de har
diesse au jour du jugement.
Ainsi donc, n'ayons aucun autre objectif envers les frères
et sœurs que celui de les aimer. Nous sommes enclins à les
aimer, à les gagner, et à rechercher leur plus grand bien. Qu'il
n'y ait donc aucune jalousie ni aucune haine, mais l 'amour,
et l ' amour seul. Il s'agit de nous exercer dès aujourd'hui et
jusqu 'au jour où tout notre être demeurera dans l ' amour et
que l ' amour demeurera en nous. C'est alors que nous serons
capables de chasser toute crainte, même en vivant sur terre.
Si nous aimons, nous ne sommes pas dans la crainte, mais
pourrons avoir de la hardiesse au tribunal de Christ. Cette vie
opérera tant en profondeur que les frères n 'éprouveront plus
aucune crainte. L'amour, fruit du Saint-Esprit, sera conservé
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AIMER LES FRÈRES
quiconque aime celui qui l 'a engendré aime aussi celui qui est
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L eçon quarante-six
Le sacerdoce
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LE SACERDOCE
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LE SACERDOCE
La tribu sacerdotale
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LE SACERDOCE
faire d ' une famille au lieu d'une nation. Dans la tribu de Lévi,
le peuple de Dieu et les sacrificateurs de Dieu étaient un : le
peuple de Dieu était les sacrificateurs de Dieu. Mais les onze
autres tribus, bien que peuple de Dieu, ne purent être sacrifi
cateurs de Dieu. Quel drame ! De nos jours, n 'est-ce pas éga
lement grave si un individu croit au Seigneur et ne fonctionne
pas comme sacrificateur ?
Le sacerdoce
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AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES
Or, initialement, Dieu n' aurait pas voulu qu'il en soit ainsi.
En effet, il avait prqjeté de communiquer directement avec
les hommes et que les hommes s 'adressent directement à lui.
Or, voilà que la situation avait changé. I l n'y avait plus Dieu
et le peuple; il y avait désormais Dieu, les sacrificateurs et le
peuple. Le peuple s 'approchait de Dieu en passant par les sa
crificateurs, et Dieu s ' adressait au peuple par l ' intermédiaire
des sacrificateurs. La relation passait désormais par des inter
médiaires.
Le sacerdoce changé
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LE SACERDOCE
tentit des cieux nous informe que tous ceux qui ont été sauvés
sont les sacrificateurs de Dieu. Tous ceux qui sont devenus
des pierres vivantes et sont liés au temple spirituel sont les
sacrificateurs de Dieu.
La promesse qui avait été mise de côté pendant quinze
siècles, refit soudainement surface, Dieu l 'ayant voulu ainsi.
L'Eglise récupéra donc ce que les enfants d 'Israël avaient per
du. Israël avait perdu le sacerdoce destiné à tous, le sacerdoce
« universel » ; or, aujourd'hui, avec la Nouvelle Alliance, la
voix se fait entendre des cieux pour nous annoncer que tous
les rachetés sont des sacrificateurs.
« A celui . . . qui afait de nous un royaume, des sacrificateurs
pour Dieu son Père . . » (Apoc. 1 :5b-6a). Au départ, toute l a
.
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LE SACERDOCE
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AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES
Le sacerdoce confirmé
De nos jours, le sacerdoce n'est pas l ' apanage d ' une élite;
l ' Eglise jouit d ' un sacerdoce qui est l ' affaire de tous, d'un
sacerdoce « universel ». La nation d ' Israël tomba un jour. . .
résultat ? Il y eut séparation : le peuple de Dieu d ' un côté, les
sacrifi cateurs de l ' autre. Or, il ne peut en être ainsi dans l 'Egli
se ! Une telle séparation ne devrait pas exister. Dans l ' Eglise,
le peuple de Dieu et les sacrificateurs ne sont qu'un. Le nom
bre de sacrificateurs s'élève à celui des frères et sœurs, car
tous sont sacrificateurs. Chacun d'entre nous doit s' approcher
de Dieu et offrir des sacrifices spirituels. Tous devraient offrir
un sacrifice de louange, tous devraient participer aux activités
spirituelles. Il ne s ' agit pas d'un ministère élitaire, puisque
tous ont pour mission de servir Dieu. Si tous les membres ne
s ' impliquent pas, il ne s ' agit pas de l ' Eglise.
Or, la situation actuelle est telle que le sacerdoce n'est plus
« universel ». Israël a échoué; l ' Eglise échouera-t-elle éga
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LE SACERDOCE
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AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES
Le rétablissement du sacerdoce
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LE SACERDOCE
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LE SACERDOCE
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L eçon quarante-sept
Le Corps
de Christ
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LE CORPS DE CHRIST
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AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES
Etant donné que l ' Eglise est le Corps de Christ sur terre,
il devrait se manifester ici. Certes, la Tête se trouve dans les
cieux, et le Corps ici sur terre, mais ils sont un. La partie qui
est aux cieux et celle qui se trouve sur terre sont un. Dès lors,
persécuter l ' Eglise revient à persécuter le Seigneur, puisqu 'en
persécutant le Corps, on s 'attaque également à la Tête. Leur
union est si parfaite qu 'on ne peut les séparer, les dissocier
l 'un de l 'autre.
Les gens me demandent : « Comment le Corps de Christ
a-t-il pu se trouver sur terre à l ' époque de Paul ? Durant les
2000 ans qui se sont écoulés depuis, des foules ont été sau
vées et ajoutées au Corps de Christ. Comment l 'Egli se put
elle être le Corps de Christ à cette époque-là déjà ? » J.B.
Stoney, un frère très spirituel et grandement utilisé par Dieu
au siècle passé, donnait une bonne illustration. Il comparait
l ' Eglise à un petit oiseau. Lorsque l ' oisillon perce la coquille
et en sort, il s'appelle oiseau . . . et pourtant, il n ' a encore qu ' un
duvet sur le corps ! Par l a suite, quand il a atteint l ' âge adulte,
son nom reste le même : oiseau. Quand ses plumes n ' ont pas
encore poussé, il s ' appelle déjà oiseau. Les plumes poussent
lentement depuis l 'intérieur; on ne les colle pas depuis l ' ex
térieur ! La plénitude de la croissance provient de l 'intérieur
et s 'acquiert petit à petit. Eh bien ! c'est aussi la manière dont
l ' Eglise existe sur terre. B ien qu 'à l ' époque de Paul elle n'ait
été qu'au début de sa vie, il n'en reste pas moins qu 'elle était
le Corps de Christ. Elle a bien grandi depuis, mais aujourd'hui
encore, aucun corps étranger ne doit y être ajouté. Toute la
croissance provient de l ' intérieur.
Le nombre de rachetés aujourd'hui est nettement inférieur
à celui de la totalité, mais l ' Eglise n'en reste pas moins par
faite à l'intérieur. Ce qui se trouve en elle doit se développer
pleinement, jusqu' à ce que Christ soit manifesté de l ' intérieur.
En conclusion, l ' Eglise d'aujourd'hui, tout comme l ' Eglise
d'antan et celle de demain, est le Corps de Christ. Dieu ne
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LE CORPS DE CHRIST
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AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES
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LE CORPS DE CHRIST
Tous ceux qui appartiennent à Christ sont inclus dans l ' Eglise.
Aucun membre du Corps de Christ ne peut être amputé.
La B ible nous révèle que l ' Eglise de Christ est le Corps
de Christ, et que le Corps de Christ est l 'Eglise de Christ.
Aucune doctrine ne suffit à légitimer la création d'une Eglise.
La sainteté est importante, puisque sans elle, personne n'est
en mesure de voir Dieu. La foi est primordiale, puisque nous
sommes justifiés par la foi. N 'empêche que ni la sainteté ni la
foi ne suffisent à fonder une Eglise, car L'Eglise est le Corps
de Christ ! Ce n ' est pas le rassemblement de ceux qui croient
en la doctrine de la sainteté ni le rassemblement de ceux qui
préconisent la justification par la foi.
I l est évident que les nationalités ne peuvent servir de base
à l ' Eglise. C 'est pourtant le cas en Allemagne avec l ' Eglise
luthérienne ou en Angleterre avec l ' Eglise anglicane. Dieu ré
véla à Martin Luther la vérité concernant l a justification par
la foi, et ce dernier devint l ' instrument utilisé pour répandre
le mouvement protestant. Mais ce fait ne l 'autorisait pas à
établir <l'Eglise nationale, ni lui, ni ses compagnons. Mettons
qu'aujourd'hui, il n ' y ait que dix chrétiens qui se tiennent sur
le terrain du Corps de Christ. Eh bien ! ils ont pourtant le droit
de former une Eglise ! Cependant, l 'Allemagne avec ses vingt
millions d'habitants n'a pas cette autorisation. Le nombre,
fût-il élevé, n 'est pas une raison suffisante à l 'établissement
d'une Eglise nationale.
Le Corps de Christ dans une localité constitue donc le ter
rain de l ' Eglise. Celui-ci ne s ' appuie pas sur une doctrine, sur
un peuple, sur de la nourriture spirituelle ni sur une interpréta
tion biblique. Où que nous nous rendions, i l nous faut être au
clair concernant cette unique position : l 'Eglise est le Corps de
Christ. Dès qu'une Eglise locale est formée sur cette base-là,
elle n'est pas sectaire.
Mettons que des frères et sœurs aient d'autres points de
vue et interprétations que vous, qui les motivent à établir une
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LE CORPS DE CHRIST
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LE CORPS DE CHRIST
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Le ministère du Corps
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LE CORPS DE CHRIST
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La vie du Corps
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LE CORPS DE CHRIST
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LE CORPS DE CHRIST
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AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES
L'édification du Corps
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LE CORPS DE CHRIST
Le témoignage du Corps
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AIMEZ -VOUS LES UNS LES AUTRES
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LE CORPS DE CHRIST
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L eçon quarante-huit
L' autorité
de l 'Eglise
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L'histoire de la rébellion
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L'AUTORITÉ DE L'EGLISE
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L'AUTORITÉ DE L'EGLISE
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L'AUTORITÉ DE L'EGLISE
Le principe de l 'obéissance
Dieu ne trouva pas l ' Elu de son cœur avant la naissance du
Seigneur Jésus. Le Seigneur a dit : « Le Fils ne peut rienfaire
de lui-même, il ne fait que ce qu 'il voit faire au Père; et tout
ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement » (Jean
5 : 1 9b); « Je ne fais rien de moi-même, mais . . . je parle selon
ce que le Père m 'a enseigné » (Jean 8:28b); « Je ne puis rien
faire de moi-même : selon que j 'entends, je juge; et mon juge
ment est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais
la volonté de celui qui m 'a envoyé » (Jean 5 :30). Le Seigneur
Jésus fut l 'homme qui s 'en remit entièrement à l 'autorité de
Dieu.
Le Seigneur Jésus était Dieu lui-même, mais il ne regarda
point comme une proie à arracher d 'être égal avec Dieu; au
contraire, il se soumit entièrement à l 'autorité de Dieu . Après
sa mort à la croix, Dieu l 'éleva d'entre les morts et le plaça
bien au-dessus de tout. Il fut fait Seigneur et Christ, et il reçut
« le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu 'au nom de
Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous
la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Sei
gneur, à la gloire de Dieu le Père » (cf. Phil. 2:5- 1 1 ).
Suite à l 'ascension du Seigneur, l ' Eglise vit le jour. Il
n'établit pas son Eglise comme on forme une organisation ou
une institution, selon l ' attente des hommes. Le Seigneur qui
ressuscita d'entre les morts et qui fut placé au-dessus de tout
doit être la Tête de l ' Eglise et l ' Eglise entière doit lui servir de
Corps. Alors qu'il vivait ici-bas, il mena une vie en complète
obéissance, et c 'est en retour ce qu'il désire de son Eglise.
Dans la B ible, l 'Evangile est en soi un commandement.
Nous sommes invités à croire à l 'Evangile, mais encore à y
obéir. Le Saint-Esprit est donné à ceux qui obéissent à Dieu, à
ceux qui obéissent à la parole qui est prêchée. Quiconque ac
cepte le Seigneur Jésus fait implicitement acte d'obéissance.
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AIMEZ -VOUS LES UNS LES AUTRES
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L'AUTORITÉ DE L'EGLISE
L'autorité respectée
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AIMEZ - VOUS LES UNS LES AUTRES
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L'AUTORITÉ DE L'EGLISE
L'autorité de l 'Eglise
1. La loi du Corps
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AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES
des autres, car les actes produits dans l ' indépendance révèlent
la rébellion. Agir indépendamment des autres revient à ne pas
se soumettre à l 'autorité de la Tête, au principe de l'unité que
Dieu a pourtant prescrite au Corps, ou à la loi d'unité que la
Bible prescrit. Un acte réalisé dans l ' indépendance révèle une
désobéissance au Seigneur et également une insoumission au
Corps.
Le Seigneur a baptisé tous ses enfants pour former un seul
Corps dans le Saint-Esprit. Cette unité interne est d' une pro
fondeur sans pareille : si un membre se réjouit, tout le Corps
est dans la joie; dès qu'un membre souffre, le Corps entier
souffre également. Une telle relation intérieure dépasse notre
entendement. Il m'est souvent arrivé qu'un frère vienne me
voir parce qu'il cherchait les raisons d ' un trouble intérieur ou
d'une joie incompréhensible les jours précédents. Je ne sais
comment expliquer ce phénomène et les raisons d'une tristes
se ou d 'une joie particulière. De nombreuses fonctions dans
le Corps n' admettent aucune explication. Lorsque plus tard,
nous nous tiendrons devant le Seigneur, nous saisirons alors
pourquoi nous avons étonnamment été fortifiés ou pourquoi
nous nous sommes sentis affaiblis certains jours ou pourquoi
encore nous avons éprouvé certains sentiments. Souvenez
vous : des membres du Corps peuvent exercer une influence
sur nous et nous sur eux. Nous en ignorons le comment, mais
nous savons que notre unité est un fait; par expérience, nous
savons que nous sommes un et que les membres du Corps
s' influencent mutuellement.
Il existe une loi à laquelle nous devons tous obéir : je dois
voir ce que tout le Corps voit devant Dieu ; ce que le Corps
rejette, je dois le rejeter et ce qu ' il accepte, l 'accepter devant
Dieu. Puisque je suis membre du Corps, je ne peux fonction
ner indépendamment. Le Corps a sa loi, et l 'unité est son auto
rité. Je ne peux agir selon mes désirs et si je le fais pourtant,
je suis rebelle et désobéissant à l 'autorité. C 'est le Corps qui
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L'AUTORITÉ DE L'EGLISE
La B ible nous montre que ceux qui sont des frères respon
sables devant le Seigneur, ceux qui surveillent - les anciens
- représentent l 'autorité de Dieu dans l ' Eglise d'une façon
particulière. Les autres frères doivent apprendre comment
se tenir dans une position de soumission à ces frères, devant
Dieu. Dans l ' Eglise, Dieu investit son autorité dans des frères
qui ont à s 'occuper et à superviser toutes les affaires de l ' Egli
se. Il en ressort que les frères devraient apprendre à accepter
leurs décisions et à se soumettre à eux.
Quoi qu'ils fassent, les enfants de Dieu devraient être at
tentifs à suivre les commandements et à saisir les occasions
pour obéir. J ' ai souvent l ' impression que les jeunes gens ne
sont pas d 'une grande efficacité. Pourquoi ? Parce qu ' indé
pendamment de la quantité de travail à faire, ils n ' arrivent pas
à se soumettre. Beaucoup désobéissent. Si vous demandez à
l ' un d'eux depuis combien de temps il travaille, il vous répon
dra peut-être qu'il œuvre pour le Seigneur depuis dix ans et
qu'il a réalisé un grand nombre de choses. Si vous lui deman
dez à qui il s 'est déjà soumis dans sa vie, il n'aura peut-être
rien à dire. Peut-être qu ' il ne s 'est encore soumis à personne.
Et pourtant, l 'obéissance est le principe de base de la vie de
l ' Eglise.
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AIMEZ - VOUS LES UNS LES AUTRES
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L'AUTORITÉ DE L'EGLISE
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AIMEZ - VOUS LES UNS LES AUTRES
Les conducteurs
férence, car ils veillent sur vos âmes dont ils devront ren
dre compte » (Héb. 1 3 : 17 a). La Parole de Dieu parle d'elle
même ! Il nous faut obéir à ceux qui veillent sur nos âmes.
Il n'est pas parlé d'un choix à faire concernant ceux à qui
nous devons l ' obéissance. Que de difficultés seraient en
gendrées si nous devions écouter un frère plutôt qu' un autre.
Rappelez-vous qu'il n'y a rien de normal à nous endurcir
à la parole d'un frère. Apprenons à obéir à ceux qui sont
devant nous tout autant qu'à ceux qui sont au-dessus de nous.
Apprenons à obéir aux conducteurs tout autant qu'à ceux qui
ont des dons particuliers et qui sont grandement utilisés par
le Seigneur. Nous devrions toujours chercher à découvrir
ceux qui sont devant nous.
A supposer que vous vous rendiez dans un endrpit où trois
ou quatre frères sont réunis. La première question que vous
devriez vous poser devrait être : A qui dois-je l ' obéissance ?
Soumettez-vous à ceux qui sont devant vous. En l 'espace de
deux ou trois heures, vous découvrirez tout naturellement qui
est celui que Dieu utilisera pour vous conduire. Vous devez
de la déférence à cette personne. L'obéissance est la carac
téristique d ' un chrétien, et pas son œuvre. Une marque d'un
chrétien est sa capacité à reconnaître ceux qui le conduisent.
Je trouve souvent magnifique, je veux dire, spirituellement
magnifique, quand dans une ville où il n'y a que cinq ou six
frères qui se rassemblent, chacun est à sa place.
Pourquoi obéir à nos conducteurs ? « Car ils veillent sur
vos âmes dont ils devront rendre compte; qu 'il en soit ainsi,
afin qu 'ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui
ne vous serait d'aucun avantage. » Vous devez soumission à
celui qui marche devant vous et qui veille sur votre âme pour
en rendre compte à Dieu.
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