Réalisé par : ANAS ASRAN .

❑ Commande directe d'un moteur :

o Dans ce procède de démarrage, le moteur

asynchrone est branché directement au réseau
d’alimentation le démarrage s’effectue en un
seul temps. La courant de démarrage peut
atteindre 4 à 8 fois le courant nominale du
moteur. Le couple de décollage est important,
peut atteindre 1,5 fois le couple nominale.
 1. Commande par contact permanent
 Ce type de commande est interdit pour les machines outils.
✓ Schéma électrique :
 la simulation

Une coupure de courant arrête la machine et le

contacteur est déclenché, est dés le contacteur se referme
et la machine démarre simultanément ce qui peut
engendrer des risques importants pour le matériel et le
personnel .
(On lance la simulation est en fermé le sectionneur Q.
- lorsque un appui sur le bouton S1 le contacteur KM se
fermé alors le moteur est démarré .
- lorsque en retirant nos main du bouton S1. le contacteur
KM s’ouvre alors le moteur s’arrêt ) .
 2. Commande par bouton poussoir

 Marche à coup:
La marche par "à-coups" est utilisée pour faire tourner
un moteur par à-coups afin de régler la position d’un
élément.
par exemple, on l’utilise pour régler la position de la table
d’une machine-outil.
cette méthode consiste à commander la marche du
moteur en appuyant sur le bouton "à-coups" et à en
commande l’arrêt en relâchant le bouton.
✓ Schéma électrique :
 La simulation

Le moteur est alimenté seulement pendant

la durée d’appui sur le bouton poussoir S1.
• Marche continue (normale)

Ce type de commande est recommandé pour les machines

fonctionnant avec surveillance exemple :
Le relais thermique peut être à réarment manuel ou
automatique.
On a deux cas suivant :

- Marche prédominante
✓ Schéma électrique :
 La simulation

Appui simultané sur S0 et S1 entraine la

marche du moteur .
 - Arrêt prédominante
✓ Schéma électrique :
 La simulation

Appui simultané sur S0 et S1 entraine l’arrêt

du moteur .
 ❑ Démarreur inverseur :

o Certaines applications, comme les élévateurs, exigent que les

moteurs puissent fonctionner dans les deux sens de rotation. Vous
savez maintenant que pour inverser le sens de rotation d’un moteur
triphasé, il suffit d ’inverser deux de ses trois fils d’alimentation.
Les démarreurs inverseurs mettent cette technique à profit pour
permettre la commande avant ou arrière du moteur.
Le démarreur se compose de deux contacteurs et d’un relais
thermique assurant la protection du moteur.
Pour réaliser l’inversion automatique il faut utiliser un contacteur à
verrouillage mécanique.
On les trouve la commande des ascenseurs, des fraiseuses,….etc.
 On a deux cas suivant :
- Inversion en passant obligatoirement par S0 :
✓ schéma électrique
 La simulation

On lance la simulation :
- Pour faire tourner le moteur dans le sens 1 . En appui sur le
bouton poussoir S1 pour exciter la bobine K1 ce qui implique la
fermeture de contacteur K1 et alors le moteur ça tourne dans
sens 1 .
- Pour changer le sens de rotation du moteur . il doit arrêtée le
moteur en appuyant sur le bouton S0 .
- Pour faire tourner le moteur dans le sens 2 . En appui sur le
bouton poussoir S2 pour exciter la bobine K2 ce qui implique la
fermeture de contacteur K2 et alors le moteur ça tourne dans
sens 2 .
- Inversion sans passer obligatoirement par S0 :
✓ Schéma électrique
 La simulation

On lance la simulation :
- Pour faire tourner le moteur dans le sens 1 . En appui
sur le bouton poussoir S1 pour exciter la bobine K1 ce qui
implique la fermeture de contacteur K1 et alors le
moteur ça tourne dans sens 1 .
- pour changer le sens de rotation du moteur . En
appui directement sur le bouton poussoir S2 pour exciter
la bobine K2 ce qui implique la fermeture de contacteur
K2 et alors le moteur ça tourne dans sens 2 .
 ❑ Mode de démarrage des moteurs
électriques

Lors du démarrage, l’intensité nécessaire à la mise en

rotation du moteur à sa vitesse nominale peut atteindre 6 à
8 fois l’intensité nominale plaquée sur le moteur. Il est donc
parfois nécessaire de limiter cette intensité si l’on ne veut
pas devoir surdimensionner son installation.
Voici les 5 types principaux de démarrage d’un moteur
électrique :
 Le démarrage direct .
 Le démarrage étoile-triangle .
 Le démarrage statorique .
 Le démarrage rotorique .
 Le démarrage autotransformateur .
 1. Démarrage direct :

C’est un démarrage en un seul temps et le stator est

couplé directement au réseau .
✓ Schéma électrique
 2. Démarrage étoile-triangle :

Afin de réduire l’intensité au démarrage, la

solution peut-être un démarrage étiole-triangle. Le
principe du montage étoile-triangle consiste à
alimenter le moteur en étoile, en sous alimentant
par rapport à la tension attendue par les
bobinages. On bascule ensuite (grâce à une
temporisation réglable) sur un couplage triangle,
correspondant à la tension d’alimentation du
réseau. Ci-joint un plan électrique d’un
✓ Schéma électrique
 La simulation

 1-ère temps : Les enroulements sont couplés en

étoile, la tension est réduite aux bornes de chaque
enroulement .
 2-ème temps : Suppression du couplage étoile
puis ( après temporisation ) on couple les
enroulement du moteur en triangle chaque
enroulement est maintenant soumis à la tension
réseau .
• En passant obligatoirement par S0 :
✓Schéma électrique
• Sans passer obligatoirement par S0 :
✓Schéma électrique
 3. Démarrage statorique :

Cela consiste à abaisser la tension de ligne en

insérant des résistances en série avec les
enroulements statoriques. On réduit alors ces
résistances au fur et à mesure de la lancée du
moteur (soit par fraction, soit en une seule fois si c’est
suffisant). La tension statorique ne reste pas
constante lors du démarrage : elle augmente
progressivement, ce qui assure, même avec des
résistances non fractionnée, un démarrage doux.
✓ schéma électrique
 La simulation

 1-ére temps K2 ferme et le stator est alimenté via

des résistances en série .
 2-éme temps Contacteur K3 se ferme .
 3-éme temps les contacteurs K1 se ferme et K2 et
K3 s’ouvre et alors le moteur alimentes
normalement .
 4. Démarrage rotorique :
Les moteurs à bagues sont d’excellents moteurs offrant de fortes
puissances et un bon compromis entre un moteur à cage très économique
mais difficilement maitrisable et des servo-moteur onéreux. Ils offrent des
possibilités de réglage précis et une bonne linéarité courant/couple autour du
courant nominal.
Un démarrage rotorique se fait en plusieurs temps, généralement entre 3 et
5 temps. En effet, les moteurs à bagues démarrent dans des conditions très
défavorables : couple initial très faible, courant d’appel 7 fois supérieur au
nominal.
Une solution économique, offrant de nombreuses possibilités et s’adaptant
aux procédés, consiste à insérer des résistances dans le circuit rotorique. Les
résistances sont manœuvrées pendant le démarrage afin de permettre un
décollage optimal du moteur. Chaque manœuvre correspondant a un temps.
Selon les courants en jeux et le nombre de temps, il est possible soit d’ajouter
des résistances en parallèle, soit de court-circuiter des résistances en série, le
but étant toujours de faire diminuer la résistance au cours du démarrage.
✓ Schéma électrique
 La simulation

1. K1 ferme, le rotor est couplé par des

résistances.
2. Après un délai, K2 ferme, diminuant la
résistance du rotor.
3. Puis K3 ferme, fonctionnement normal,
les 3 phases du sont court-circuitées.
 5. Démarrage autotransformateur :
La technique de démarrage par autotransformateur consiste à réduire la
tension fournie au moteur durant le démarrage à l’aide d’un autotransformateur.
Comparativement au démarreur par résistance, ce dispositif de démarrage
permet, pour un même couple de démarrage, de réduire davantage le courant
tiré du réseau.
S’ils se révèlent plus performants, les autotransformateurs sont plus couteux
que les résistances et ils requirent un circuit de commande plus complexe.
Les démarreurs à tension réduite par autotransformateur se composent des
éléments suivants :
- Un autotransformateur triphasé.
- Un relais de protection thermique .
- Un relais temporisé à double contact.
✓ Schéma électrique
 La simulation

1. K3 ferme en premier et couple

l’autotransformateur en étoile .
2. K2 ferme et alimente l’autotransformateur et
le moteur .
3. Après un délai, K3 s’ouvre en premier .
4. Puis K1 ferme, le moteur est alimenté en
direct .