Signaux et Systèmes

Objectifs
• Savoir analyser et modéliser les principaux signaux
• Savoir analyser et modéliser les SLIT
• Appréhender les différentes approches : fréquentielle et temporelle
• Les notions de bases de traitement du signal analogique y sont discutées

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 Format de l’enseignement
Enseignement :

 Cours sous forme magistrale : 3 h par semaine.

 Travaux dirigés et exercices : 1 h par semaine.

 Travaux libres (à domicile) : 2h par semaine.

Évaluation :

 Devoir et TD : 50%

 Examen final. : 50%

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 Contenu du cours

• GENERALITES : SIGNAUX ET SYSTEMES

• ANALYSE DES SIGNAUX :
I- transformée de Laplace: analyse symbolique
II- transformée de Fourier: analyse fréquentielle
• ANALYSE DES SYSTÈMES :
I-Fonction de transfert et réponse fréquentielle.
II- Analyse des systèmes usuels

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 GENERALITES
SIGNAUX ET SYSTEMES.
N.MACHKOUR

MASTER RESMA M1

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 PROPRIETES GENERALES D’UN SYSTEME.

La linéarité.

e(t) Système physique s(t)


e1 (t ) s1 (t )
Si
e2 (t ) s2 (t )

et e(t )  e1 (t )  e2 (t ) s(t )  s1 (t )  s2 (t )

Avec, α et β ont des valeurs constantes

Alors le système est linéaire: Il s’agit de la superposition des causes et des effets.

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 Exemple

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 Cas d’une résistance électrique, notée R:

la sortie, s(t), est l’intensité du courant électrique qui la traverse. L’entrée, e(t), est la
1
différence de potentiels qui l’alimente. On écrit s(t )  e(t ) . Donc, il va de soit que:
R
1 1
s (t )  s1 (t )  s2 (t )  e1 (t )  e2 (t ) La résistance est un composant linéaire.
R R
Cas d’une diode:
Le courant qui la traverse évolue selon une loi exponentielle avec la tension électrique entre
ses bornes: s (t )  [expe (t )  expe (t )]   expe (t )  e (t ) 
1 2 1 2

La diode n’est donc pas linéaire.

Autrement dit, un système linéaire, si son entrée et sa sortie, sont couplées par une équation
différentielle de type :. (n) ( m)
d s (t ) d e(t )
a
n
n
dt n
  bm
n dt m

où les coefficients an et bm sont constants

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 Exemple Système Non linéaire

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 La causalité.

Un système est dit causal, si son futur ne peut pas influencer ni son
présent ni son passé. C'est-à-dire, s(t) ne peut pas dépendre de l’entrée
e(t+τ), avec τ une quantité positive. Autrement dit, l‘effet ne peut pas
précéder la cause

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Exemple
• la transmission de données d’un circuit à un autre circuit par
l’intermédiaire d’un fil métallique

le système est causal si l’instant t2 ne peut pas précéder l’instant t1 du signal d’entrée.

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 L’invariance dans le temps.

Un système est invariant dans le temps, ou stationnaires, si et

seulement si sa sortie se reproduit de façon identique dans le
temps. Donc s(t-τ), avec τ une quantité positive, n’est que la
version décalée de s(t) correspondante à l’entrée e(t).

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• Exemple

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 DEFINITION DE SIGNAL.

La première définition concerne la mesure, dans le temps, d’une

grandeur physique porteuse d’information.

Souvent, en traitement du signal, on distingue le signal utile, c’est-`a-dire

celui que l’on veut étudier, dont on veut extraire une information
pertinente, d’un signal inutile qui viendrait parasiter le signal utile,
brouiller l’information à transmettre. Le premier est appelé signal
et le second est appelé bruit .

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 CLASSIFICATION DES SIGNAUX.
CONTINUITÉ ET DISCONTINUITÉ EN TEMPS ET EN AMPLITUDE

 on peut faire une première distinction sur le temps t :

• les signaux à temps continu ou simplement signaux continus : ceux-ci sont
tels que l’amplitude du signal est définie quel que soit le temps t
• les signaux à temps discret ou simplement signaux discrets : ceux-là sont
tels que l’amplitude du signal est définie à des instants précis du temps (le temps
est alors discrétisé .

 on fait une autre distinction sur l’amplitude f :

• les signaux non quantifiés pour lesquels le signal peut prendre n’importe quelle
valeur dans un intervalle continu
• les signaux quantifiés pour lesquels le signal est un nombre quantique c’est-`a-
dire qu’il ne peut prendre que des valeurs discrètes bien définies (l’amplitude est
alors discrète).

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Exemple

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 PRÉDICTIVITÉ DU SIGNAL : DETERMINISTES – ALEATOIRES.

Les signaux déterministes : ce sont des signaux dont on peut prédire l’avenir. En
général, leur expression analytique est connue. On y distingue deux catégories
principales :

Les signaux périodiques : x (t )  A sin( 2ft   )

Les signaux transitoires : x(t )  Ae  at , avec a>0

Les signaux stochastiques ou aléatoires : Tous les signaux véhiculant une information
sont par essence aléatoires. De plus, certains phénomènes physiques altèrent
l’information transmise en se superposant au signal utile : ces signaux perturbateurs
sont dits « bruits » et ont pour modèle un processus aléatoire. On y distingue aussi deux
catégories :
Les signaux aléatoires stationnaires dont les caractéristiques
statistiques sont invariants dans le temps.

Les signaux aléatoires non stationnaires (comme la parole) qui

n’ont pas la propriété précédente.

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 SIGANUX APERIODIQUES (DE TEST).
Échelon d’amplitude A.
e(t)
A si t  0 Si A = 1 alors il est unitaire.
A e(t )  Heaviside
0 partout ailleurs
t

Échelon d’amplitude A retardé (décalé)

e(t) A si t  
A e(t ) 
0 partout ailleurs
τ t

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Fonction fenêtre ou porte ou créneau

A e(t )  Au (t )  u (t   ) 
τ t

Fonction fenêtre ou porte ou créneau décalé

A
e(t )  Au (t   1 )  u (t   2 ) 
τ1 τ2 t

Fonction fenêtre centrée

A

e(t )  (t )  Au (t   )  u (t   

-τ τ t

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 Considérons la fonction f(t) suivante :

1) Exprimer f(t) à l’aide des fonctions usuelles.

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 o Une application de la fonction fenêtre.
f(t)

  (t )

S(t)

s (t )  f (t )  (t )
t

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• On considère un signal dont les mesures aux instants : t = 0, t
= 15s, t = 30s sont les suivantes 0,5; 0; 1,5.
• 1. Montrez comment on peut interpréter ces mesures comme
celles associées à un signal temps discret non-périodique.
• Quelle est la fréquence d’échantillonnage ?

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Fonction rampe

A e(t )  Atu (t )
1 t

Fonction rampe décalée

e(t )  A(t   )u (t   )

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Impulsion d Dirac

1 ou   si t  0
e(t )   (t )  Théorique
0 ailleurs

Avec,   (t )dt  1

 
Notez que,
  (t ) f (t )dt  f (0)

. De même
  (t  k ) f (t )dt.  f (k )


Suite à cette propriété, on peut penser à l’échantillonnage d’un signal.

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Peigne de Dirac.
t

t

On obtient, s (t )  (t )    (t  k )
k  

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o Une application de la peigne de Dirac.

f(t)
Qui représentent
t le signal f(t)
mais
échantillonné :
les valeurs de f(t)
 (t )
t ne sont prises en
compte qu’aux
instants kτ ;
avec k un entier
f*(t) naturel.
t

k   
Ainsi, on obtient, s (t )  f  (t )  f (t )    (t  k )  (t )  f (t )   f (t  k )
k   k  

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 ENERGIE FINIE – PUISSANCE MOYENNE FINIE.

Signaux à énergie finie :



 s(t ) dt  
2
Tous les signaux transitoires, s(t), sont à énergie finie. E S 


T / 2
1
Signaux à puissance moyenne finie :PS  lim  s( t ) 2dt   quand T  .
T T / 2
Ils sont donc à énergie infinie.

Dans cette catégorie, on trouve les signaux périodiques et aléatoires stationnaires.

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 ANALYSE D’UN SIGNAL
Dans ce cours, ne seront traités que :

les signaux déterministes

une énergie est bornée
un amplitude est aussi bornée
un spectre en fréquence est borné.

Les signaux étudiés seront plutôt analogiques, périodiques ou pas, deux types
d’analyse des signaux seront abordés
• Analyse symbolique : Transformée de Laplace

• Analyse fréquentielle (ou spectrale), notamment à travers plusieurs notions

fondamentales :
– la décomposition en série de Fourier ;
– la transformation de Fourier ;
– le spectre d’un signal.
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 CARACTERISATION D’UN SYSTEME
Caractériser un système c’est identifier la relation qui lie sa sortie à son entrée. Pour cela et
en général, on utilise deux techniques :

Caractérisation temporelle.
On analyse le comportement du système soumis à des entrées connues. On peut citer les
exemples suivants :
La réponse indicielle.
L’entrée du système est un échelon. On cherche, en fait, à positionner la sortie à une
valeur donnée.

La réponse impulsionnelle.
L’entrée du système est de très courte durée (assimilable à une impulsion). Dans ce cas
de figure, seule le régime transitoire est décrit.

La réponse à une rampe.

L’entrée du système est une rampe. Elle a donc une vitesse

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 Caractérisation fréquentielle :
On s’intéresse à l’étude, en fréquence, du signal de sortie, lorsque celui de l’entrée est
harmonique (sinusoïdale) et de fréquence variable

La réponse harmonique d’un système linéaire est aussi harmonique et de

même fréquence.
La dérivée et la primitive d’un signal harmonique est aussi harmonique.

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