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ouabihassan829@gmail.com
Fonctions d’amplification et de
filtrage
➢ L’amplificateur opérationnel
➢ La fonction de filtrage
➢ L’amplification
Introduction
➢ traitement
Signale électrique
Introduction
Notion de signal
• Un signal est une grandeur physique mesurable, telle que la tension, le courant
le temps, etc.
• Ces signaux peuvent être décrits par des fonctions mathématiques, mais
parfois ils ne peuvent pas l'être, ce qui les rend plus complexes à modéliser et
à analyser.
Notion de signal
➢ Exemple
Echelon unité Signal sinusoïdal
Notion de système
• Un système physique peut être caractérisé par un opérateur qui prend un signal
d'entrée e(t) et lui associe un signal de sortie s(t).
• système linéaire :
soit, e1 ⇒ s1 et e2 ⇒ s2.
Le système est linéaire si : e(t) système s(t)
λ1e1 + λ2e2 ⇒ λ1s1 + λ2s2
• système invariant dans le temps :
Si e(t) ⇒ s(t)
alors ∀τ e(t + τ ) ⇒ s(t + τ )
• On parle de S.L.I.T. (système linéaire et invariant dans le temps).
On appelle signal isomorphe tout signal ayant la même forme à l’entrée et à la sortie
d’un SLIT. Les signaux sinusoïdaux sont isomorphes
H. OUABI GIL_1 S2 2023-2024
Chapitre I Signaux et Systèmes linéaires
Notion de système
ⅆ𝑠 𝑡 ⅆ2𝑠 𝑡 ⅆ𝑠 𝑡 ⅆ2𝑠 𝑡
𝐴0 . 𝑆 𝑡 + 𝐴1 ⋅ + 𝐴2 . + ⋯ = 𝐵0 . 𝑆 𝑡 + 𝐵1 ⋅ + 𝐵2 . +⋯
ⅆ𝑡 dt ⅆ𝑡 dt
Exemple: Solution pour un échelon de tension:
Fonction de transfert
s 𝑡
𝐻 𝑗ω =
ⅇ 𝑡
Fonction de transfert
s 𝑡 = 𝑆0 . 𝑒 (𝑗ω𝑡+φ)
en électronique, on note j l’imaginaire pur (𝑗 2 = −1)
𝑑n𝑠 𝑡
On généralise : = (𝑗ω) n 𝑆0 . 𝑒 (𝑗ω𝑡+φ) = (𝑗ω)n .s 𝑡
𝑑𝑡 n
= pn .s 𝑡 avec p= 𝑗ω
Fonction de transfert
Généralisation :
ⅆ𝑒 𝑡 ⅆ2𝑒 𝑡 ⅆ𝑠 𝑡 ⅆ2𝑠 𝑡
𝐴0 . 𝑒 𝑡 + 𝐴1 ⋅ + 𝐴2 . + ⋯ = 𝐵0 . 𝑠 𝑡 + 𝐵1 ⋅ + 𝐵2 . +⋯
ⅆ𝑡 dt ⅆ𝑡 dt
ⅆ𝑒 𝑡 2
ⅆ2𝑒 𝑡 ⅆ𝑠 𝑡 2
ⅆ2𝑠 𝑡
𝐴0 . 𝑒 𝑡 + 𝐴1 . 𝑝. + 𝐴2 . 𝑝 . + ⋯ = 𝐵0 . 𝑠 𝑡 + 𝐵1 . 𝑝. + 𝐵2 . 𝑝 . +⋯
ⅆ𝑡 dt ⅆ𝑡 dt
On en déduit :
𝐴0 + 𝐴1 . 𝑝 + 𝐴 . 𝑝2 + ⋯
𝐻 𝑗𝜔 =
𝐵0 + 𝐵1 . 𝑝 + 𝐵2 . 𝑝2 + ⋯
➢ La fonction de transfert est une grandeur complexe i.e. caractérisée par une
amplitude et une phase : H(𝑗𝜔)= |H(𝑗𝜔)| 𝑒 jφ .
Fonction de transfert
𝐺 𝜔 = 20 log 𝐻 𝑗𝜔
– La courbe de phase φ(ω) en radian :
Im[H 𝑗𝜔 ]
𝜑 = 𝑎𝑟𝑔[𝐻(𝑗𝜔)] = arctan
Rⅇ [H 𝑗𝜔 ]
Le gain d’un système physique réel possède toujours une borne supérieure Hmax on
définit ainsi les fréquences caractéristiques suivantes :
Fonction de transfert
Fonction de transfert
𝑐0 = 𝑎0 et 𝜑0 = 0
𝑐𝑛 = 𝑎𝑛2 + 𝑏𝑛2
cos(𝑛ωt) = 𝑎𝑐𝑛𝑛
sin(𝑛ωt) = −𝑏
𝑐𝑛
𝑛
σ∞ 𝟐
𝒏=𝟐 𝒄𝒏
D=
𝒄𝟏
Exercices d’application
Introduction
Introduction
La zone de linéarité de l’AOP est très réduite. Il ne peut donc être utilisé tel quel
(en boucle ouverte) dans un montage. Un fonctionnement stable peut se faire en
réalisant une boucle de contre-réaction entre la sortie et l’entrée.
Caractéristique de transfert :
On distingue deux zones de fonctionnement :
• Zone linéaire pour laquelle Vs = µ𝜖, ou µ représente
l’amplification de l’AOP (typiquement µ ≃ 2.105).
• Cette zone est très réduite ≃ 150 µV et n’est pas
exploitable tel quel en fonctionnement en boucle
ouverte.
• Les zones de saturation pour lesquelles Vs → ±15 V.
Ces régions correspondent à la limitation physique
de la tension de sortie compte tenu de son alimentation
Introduction
Caractéristiques principales d’un AOP
• Gain A est infini quelque soit la • Gain A très grand, de l’ordre de 105
pour des fréquences allant du continu
fréquence
(0Hz) à quelques MHz,
• Courants d’entrée nuls
• Courants d’entrée très faibles
• Impédance d’entrée infinie
• Impédance d’entrée très grande
• Impédance de sortie nulle
(>100MW)
• Bande passante infinie • Impédance de sortie faible (qq 10W).
Choisir un AOP, c’est choisir les caractéristiques de celui-ci telles que l’on puisse le
considérer idéal dans la gamme de tensions et de fréquences de fonctionnement du
système étudié.
H. OUABI GIL_1 S2 2023-2024
Chapitre I L’amplificateur opérationnel
Contre-réaction
Contre-réaction
µ est la gain différentiel et G𝑚𝑐 le gain en mode commun. < e > est également
appelé tension en mode commun, car si e+ = e- = e alors < e >= e.
Pour un AOP idéal, on considère que 𝜖 ≃ 0 ⇔ µ → ∞ et que G𝑚𝑐 = 0
Résolution par la loi des mailles et des nœuds: Résolution par le théorème de Millman :
i = i1 + i2 + i3 + i4 +…..+ in e1 e2 e3
+ + +⋯+
en 𝑠
+
s − R.i = − 𝜖 = 0 ⇔ s = R.i U=
R1 R 2 R3
1 1 1
Rn R1
1 1
+ + +⋯+ +
ⅇ1 = − R1 i1 ⇔ i1 = − ⅇ1 / R1 R1 R2 R3 Rn 𝑅
ⅇ2 = − R 2 i2 ⇔ i2 = − ⅇ2 / R 2 Or U= − 𝜖 = 0
…
e1 e2 e3 en 𝑠
ⅇn = − R n in ⇔ i2 = − ⅇn / R n D’où + + + ⋯+ + =0
R1 R2 R3 Rn 𝑅
On en déduit :
e e e e
i = − ( 1 + 2 + 3 +…+ n )
R1 R2 R3 R𝑛
𝑅 𝑅 𝑅 𝑅
La tension de sortie est donc :s = − ( ⅇ + ⅇ2 + ⅇ3 +…+ ⅇn )
R1 1 R2 R3 R𝑛
ADDITIONNEUR INVERSEUR:
On suppose l’AOp idéal, donc: i+ = i- = 0 Montage à
contre-réaction => fonctionnement linéaire => 𝜀=0
Les théorèmes de Millman et de superposition conduisent à:
𝐕𝟏 𝐕𝟐 𝐕 𝐕
+𝐑 +⋯+𝐑𝐧 + 𝐑𝐬
𝐑𝟏 𝟐 𝐧
V− = 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 Avec 𝑉− = 𝑉+ =0
𝐑 𝟏 +𝐑 𝟐 +⋯+𝐑 𝐧 +𝐑
𝐕𝟏 𝐕𝟐 𝐕𝐧 𝐕
𝐕𝐬 = ( + + ⋯+ + 𝐬)
𝐑𝟏 𝐑𝟐 𝐑𝐧 𝐑
SOUSTRACTEUR:
𝑹+𝐑 𝟏 𝐑 𝑹
𝐕𝒔 = ( 𝟑 𝐕𝟐 − 𝐕)
𝑹 𝐑 𝟐 +𝐑 𝟑 𝑹+𝐑 𝟏 𝟏
Remarque : si R = R1 = R 2 = R 3 alors V𝑠 = V2 − V1
• Impédance d’entrée V1 est R1
• Impédance d’entrée V2 est R2+R3
• Impédance de sortie nulle
DERIVATEUR:
On suppose l’AOp idéal, donc: i+ = i- = 0
Donc le courant dans R est le même que dans C
Montage à contre-réaction =>fonctionnement linéaire => 𝜀=0
Hypothèse : on considère le condensateur initialement déchargé
𝐝𝐔𝐂
Analyse temporelle: 𝐕𝐞 = 𝐔𝐂 ; 𝐕𝐬 = −𝐑𝐢 = −𝐑𝐂
𝐝𝐭
𝐝𝐕𝐞
d’où 𝐕𝐬 = −𝐑𝐂
𝐝𝐭
INTEGRATEUR:
On suppose l’AOp idéal, donc: i+ = i- = 0
Donc le courant dans C est le même que dans R
Montage à contre-réaction => fonctionnement linéaire => 𝜀=0
Hypothèse : on considère le condensateur initialement déchargé
𝐝𝒒 𝐝𝐔𝐂
Analyse temporelle : 𝐕𝒆 = 𝐑𝐢 = 𝐑 = 𝐑𝐂 ; 𝐕𝒔 = − 𝐔𝐂
𝐝𝐭 𝐝𝐭
𝟏
d’où 𝐕𝒔 = − 𝒕𝒅 𝒆𝐕
𝑹𝑪
L’amplificateur de puissance
Radio fréquence
les trois classes de base (A, B et C) diffèrent selon la valeur de la tension de repos
en l’absence de signal à l’entrée du circuit (notée V sur les représentations du
signal d’entrée ci-contre) par rapport à la plage de fonctionnement optimale de
l’amplificateur (sans distorsion).
H. OUABI GIL_1 S2 2023-2024
Chapitre I L’amplificateur de puissance Radio fréquence
Le rendement est maximum lorsque 𝑽𝑪𝑬𝒎 et IC𝒎 sont maximaux, c'est-à-dire pour
𝑽𝑪𝑬𝒎 = 𝑽𝑪𝒎𝒂𝒙 = 𝑽𝑪𝑪 et IC𝒎 = IC𝒎𝒂𝒙 = IC𝟎
Ces valeurs sont accessibles que si l'on choisit une droite de charge optimale:
(𝒏𝟏 /𝒏𝟐 )𝟐
𝑽𝑪𝟎 = 𝑽𝑪𝑪 et 𝑰𝑪𝟎 =
𝑅𝑐
. 𝑽𝑪𝑪
𝑽𝑪𝑬𝒎 .IC𝒎 𝑽𝑪𝑪 .IC𝟎
Dans ce cas, la puissance utile devient : 𝑃𝑅𝑐𝑨𝑪 = =
𝟐 𝟐
𝐏𝐑𝐂𝑨𝑪𝒎𝒂𝒙 𝟏
Et le rendement: 𝛈𝒎𝒂𝒙 = = = 0.5 ⇒ 𝛈𝒎𝒂𝒙 =50%
𝐏𝐟 𝟐
Dans les conditions de rendement maximum, la tension instantanée aux bornes du
transistor peut atteindre 2VCC . Ceci est possible grâce au courant alternatif circulant
dans les enroulements du transformateur. Le tableau ci-dessous permet la comparaison
des puissances de polarisation (repos) et à condition de rendement maximum ηmax
Au repos Avec η𝒎𝒂𝒙
𝑽𝑪𝑪 𝑰𝑪𝟎 𝑽𝑪𝑪 𝑰𝑪𝟎
Puissance dissipée par le transistor
𝟐 2
𝟎 𝑽𝑪𝑪 𝑰𝑪𝟎
Puissance totale dans la charge
2
Avantage
• Faible distorsion en sortie,
• 1 seul transistor.
Inconvénients
• Mauvais rendement qui dépend du type de liaison avec la charge :
𝜂 ≈ 0.25 pour une liaison directe
𝜂 ≤ 0.25 pour une liaison capacitive
𝜂 ≈ 50% pour une liaison par transformateur
• Faible puissance ( < 1W )
• Consomme au repos (polarisation)
Exercices d’application
L'amplificateur de classe A représenté sur la figure ci-dessous est polarisé à
VCE = 12 V.
La tension de sortie est maximale possible et sans distorsion. Trouver :
• La puissance moyenne de l'alimentation en courant continu,
• La puissance moyenne fournie à la charge,
• Le rendement,
Dans ce paragraphe, nous allons calculer les puissances dissipées dans la charge et
dans les transistors de l'étage de sortie de l'amplificateur de classe AB. La
puissance dans le circuit de polarisation a été négligée afin de conduire à un
raisonnement simplifié. En régime sinusoïdal, la puissance dissipée dans la
résistance de charge R C s'exprime par la relation, et Vc présent la tension efficace
𝑽𝑐 𝟐
𝑃𝑅𝑐 =
𝟐.𝑅𝑐
• Puissance dissipée dans la charge :
𝑷𝑹𝒄 (𝒕) = (𝑽𝑪𝑪 −𝑽𝑪𝑬 (𝒕))IC (t)
La puissance instantanée dissipée dans les transistors (l'alternance positive dans T1
et l'alternance négative dans T2) vaut
𝐕𝐂𝐂
Cette condition correspond à 𝐕𝐂 (𝐭)=
𝟐
𝐕𝐂𝐂 𝟐
soit pour la puissance instantanée maximale 𝐏𝐝𝐭𝐦𝐚𝐱 =
𝟒.𝐑𝐜
𝟐.𝐕𝐂𝐂 𝟐
Cette puissance est maximale lors 𝐕𝐂𝒎 = 𝐕𝐂𝑪 : 𝐏𝐟 = 𝐏𝐓𝐎𝐓 =
𝛑.𝐑𝐜
𝛑
dont on déduit le rendement maximum pour 𝐕𝐂𝒎 = 𝐕𝐂𝑪 : 𝛈𝒎𝒂𝒙 = = 𝟎. 𝟕𝟖𝟓
𝟒
Avantages
• 𝛈𝒎𝒂𝒙 ≈75%
• pas de consommation au repos
Inconvénients :
• Raccordement imparfait distorsion important
• Nécessité d’un montage symétrique.
La puissance délivrée par l'alimentation n'est rien d'autre que la somme des
puissances dissipées dans les transistors T1, T2 et dans la charge R C .
Exercices d’application
Soit le montage de la figure ci-dessous.
1) Quel est le rôle de l’étage, et le rôle des diodes D1 et D2.
2) Calculer la valeur maximale du courant
𝐼𝐶𝑚𝑎𝑥 dans la charge R 𝐿 , avec R 𝐿 = 8 .
3) Calculer la puissance utile maximale Pumax .
Puisque l'impédance du réservoir est très grande à sa fréquence centrale, le gain est
proportionnellement important à cette fréquence, tandis que le l'impédance et le gain
aux fréquences harmoniques sont beaucoup plus faibles.
𝐈𝐂 = 𝐈𝐂𝐦𝐚𝐱 𝐜𝐨𝐬𝟏−𝐜𝐨𝐬
ωt −𝐜𝐨𝐬 𝛅
𝛅
pour - δ. n. 2π ≤ ω𝐭 ≤ δ. n. 2π
La tension aux bornes de la charge vaut: 𝐕𝐂 = 𝐕𝐂𝐂 𝐜𝐨𝐬 ωt avec La puissance utile
dissipée dans la résistance de charge, s'exprime par la relation:
π
1
PRcAC = න VC (ωt) IC (ωt) dωt
2π
−π
VCC .ICmax π
= . −π cos(ωt)(cos(ωt) − cos(δ))dωt
π 1−cos δ
𝐕𝐂𝐂 .𝐈𝐂𝐦𝐚𝐱 𝟏
𝐏𝐝𝐭 = . 𝐬𝐢𝐧 𝛅 − 𝛅 . 𝐜𝐨𝐬 𝛅 − .(𝟐𝛅 − 𝐬𝐢𝐧 𝟐𝛅 )
𝛑 𝟏−𝐜𝐨𝐬 𝛅 𝟒
Avantage
• Le rendement est très important (entre 90 et 99%)
Inconvénients
• Distorsion importante
• Nécessité d’un filtre de sortie pour retrouver le fondamentale
• 1 seule fréquence d’amplification
➢ Distorsion de fréquences
- dans notre exemple, les fréquences élevées sont moins amplifiées que les
fréquences basses.
- mais l’inverse peut se produire
- ou encore le cas où une bande de fréquence est plus (ou moins) amplifiée
que les autres.
• ce type de distorsion ne génère pas trop de problèmes sauf si les fréquences
sont proches.
>> Lorsque l’on parle de taux de distorsion harmonique total , on prend en compte
l’ensemble des signaux parasites.
➢ Distorsion quadratique
- l’amplificateur non linéaire se comporte en partie comme un mélangeur, générant
des produits du second ordre (ou produits quadratiques).
- si on applique deux fréquences F1 et F2 à l’entrée d’un étage non linéaire, on
trouvera en sortie :
> F1 et F2 (c’est normal pour un amplificateur),
> 2 x F1 et 2 x F2 (comme l’amplificateur à distorsion d’amplitude)
➢ et les mélanges "classiques" F1 + F2 et F1 – F2 (ou F2 – F1).
Exemple : À l’entrée d’un amplificateur non linéaire générant des distorsions
quadratiques, les fréquences 1 kHz et 100 kHz sont présentes. Quelles sont les
fréquences en sortie ? Réponse : 1, 2, 99, 100, 101 et 200 kHz
➢ Distorsion cubique
- un circuit amplificateur génère des distorsions cubiques (ou distorsions du 3ème
ordre) lorsque, en plus des fréquences F1 et F2, on trouve en sortie des mélanges
qui font intervenir trois fois les fréquences présentes à l’entrée :
> 3F1 et 3F2,
> 2F1+F2 et 2F2+F1
>> Élimination grâce à un filtre passe bas en sortie
➢ 2F1-F2 et 2F2-F1 ces deux derniers mélanges sont difficiles à éliminer.
Exemple : Un amplificateur génère des distorsions cubiques avec, en entrée, 99 et
100 kHz. Fréquences en sortie ? Réponse : 98 (2F1-F2), 99 (F1), 100 (F2), 101
(2F2-F1), 297 (3F1), 298 (2F1+F2), 299 (2F2+F1) et 300 (3F2) kHz
La fonction de filtrage
La fonction de filtrage
Introduction
On distingue 3 principaux types de filtres :
• Filtre passe-bas : Il transmet les BF et atténue les HF
• Filtre passe-haut : Il transmet les HF et atténue les BF
• Filtre passe-bande : Il transmet les signaux entre les basses et hautes fréquences.
Un filtre peut être passif i.e. n’utilisant que des composants passifs (résistance, capa.,
self.) ou actif i.e. ayant une alimentation propre comme un AOP. L’étude d’un filtre
se fait par l’intermédiaire de sa fonction de transfert.
• Un filtre passe-bas ou passe-haut se caractérise par sa fréquence de coupure.
• Un filtre passe-bande sera caractérisé par deux fréquences de coupure (haute et
basse).
H
• La fréquence de coupure se caractérise par : |H(jωc)| = max
2
Filtre passe-bas
Filtre passe-bas
G(ω) → G0 = 20log(|H0 |)
ω ≫ ωc
ϕ(ω) → 0
Valeurs limites :
G(ω) → − ∞
ω ≪ ωc
ϕ(ω) → − π/2
La pente de l’asymptote pour ω ≫ ωc est caractéristique de l’ordre du filtre.
H. OUABI GIL_1 S2 2023-2024
Chapitre I La fonction de filtrage
Filtre passe-bas
Équivalente
𝐑 𝟏 𝐳𝐞𝐪
Donc 𝐔= 𝟏 𝟏
+
𝐑 𝟏 𝐳𝐞𝐪
Filtre passe-haut
Fonction de transfert du 1𝑒𝑟 ordre :
𝛚
𝐣𝛚 𝐇𝟎
𝐜
𝐇 𝐣𝛚 = 𝐇𝟎 𝛚 = 𝛚
𝟏+𝐣 𝟏−𝐣 𝐜
𝛚𝐜 𝛚
|H0 | |H0 |
H jω = ω =
1−j ωc ω
1+( ωc )2
ω
G ω = 20log(|H0 |) − 10log(1 + ( c )2 )
ω
ω
= G0 − 10log(1 + ( c )2 )
ω
ωc ωc ωc
𝜙 ω = 𝑎𝑟𝑔 𝐻0 − arg 1 − j = −𝑎rctan − = 𝑎rctan( )
ω ω ω
|H0 | |H0 |
Valeur remarquable : G ω = G0 − 3dB ⇔ H jω = =
ω 2
1+( c )2
ω
Comportement asymptotique :
ω ω
ω ≪ ωc ⇔ c ≫ 1 et G≪ (ω) = G0 + 20 log( ) droite de pente + 20 dB/décade
ω ωc
ω
ϕ≪ = π/2 ω ≫ ωc ⇔ c ≪ 1
ω
G≫ = G0 et ϕ≫ = 0
Filtre passe-haut
Exemple:
𝑅
s= (R 2 +R1 )is et R1 is = -𝜖 + Ris → s = (R 2 +R1 ) i
𝑅2 e
1 1+𝑗𝑅𝐶ω 𝑗𝐶ω
e=( +R) ie = ( )ie ⇔ ie = ( )e
𝑗𝐶ω 𝑗𝐶ω 1+𝑗𝑅𝐶ω
R +R 𝑗𝑅𝐶ω
s= 2 1 .e
R1 1+𝑗𝑅𝐶ω
𝑠 R +R 𝑗𝑅𝐶ω
H jω = = 2 1
𝑒 R1 1+𝑗𝑅𝐶ω
𝐑 +𝐑 𝟏
Par indentification 𝐇𝟎 = 𝟐 𝟏 et 𝛚𝐜 =
𝐑𝟏 𝐑𝐂
Filtre passe-bande
𝐇𝟎 𝐇𝟎 𝛚
𝐇 𝐣𝛚 = 𝛚 𝛚𝐜 = 1 avec p=
𝟏+𝐣Q( − ) 𝟏+𝐣Q(𝑝−𝑝) 𝛚𝐜
𝛚𝐜 𝛚
Q représente le facteur de qualité du filtre (sans
unité). Plus il est élevé plus le filtre est sélectif
1
G ω = 20log(|H0 |) − 10log(1 + 𝑄 2 (𝑝 − )2 )
𝑝
1
ϕ ω = arg H0 − arg 1 + jQ(p − )
p
1
= arg H0 − arctan(Q(p − ))
p
Remarque:
• arg H0 =0 si H0 > 0 ⅇt arg H0 =𝜋 si H0 < 0
1
• G est maximum lorsque 𝑝 − = 0 ou encore
𝑝
2
𝑝 = 1, soit ω = ωc .
Filtre passe-bande
Comportement asymptotique :
Bande Passante (à -3 dB) : C’est par définition la bande de fréquence pour laquelle
H0 |H0 | |H0 |
≤ |H| ≤ H0 Les fréquences de coupure vérifient l’équation : =
2 1
1+𝑄2 (𝑝−𝑝)2 2
1 1
soit: 1 + 𝑄 2 (𝑝 − )2 = 2 → Q(p − ) = ±1
𝑝 p
Cellule de Rauch
Permet de réaliser des filtres d’ordre 2. Les impédances peuvent
être des résistances ou des condensateurs.
Résolution par la loi des mailles et des nœuds.
𝑉𝐴 = 𝑧2 𝑖2 , 𝑉𝐴 = 𝑧3 𝑖3 + 𝑉𝐵 (𝑉𝐵 = − 𝜖 ≃ 0)
𝑉 −s 𝑠
𝑖4 = 𝐴 , 𝑖5 = , e= 𝑉𝐴 + 𝑧1 𝑖1
𝑧4 𝑧5
s= − 𝑧4 𝑖4 + 𝑉𝐴 = − 𝑧5 𝑖5 + 𝑉𝐵
e−𝑉𝐴 𝑉 𝑉 𝑉 −s
𝑖1 = 𝑖2 + 𝑖3 + 𝑖4 ⇒ = 𝐴+ 𝐴+ 𝐴
𝑧1 𝑧2 𝑧3 𝑧4
𝑉𝐴 𝑠 𝑧
𝑖3 = 𝑖 5 ⇒ = − ⇔ 𝑉𝐴 = −s 3
𝑧3 𝑧5 𝑧5
e 𝑉𝐴 𝑉 𝑉 𝑉 s
− = 𝐴+ 𝐴+ 𝐴 +
𝑧1 𝑧1 𝑧2 𝑧3 𝑧4 𝑧4
e 𝑧3 .𝑠 𝑧3 .𝑠 𝑠 𝑧 .𝑠 𝑠
+ =− − − 3 −
𝑧1 𝑧1 .𝑧5 𝑧2 .𝑧5 𝑧5 𝑧4 .𝑧5 𝑧4
𝑧 𝑧 𝑧 𝑧 .𝑧 𝑧 .𝑧
e= −[ 1 + 1 + 3 + 1 3 + 1 3 ]. s
z4 z5 z5 𝑧2 .𝑧5 𝑧4 .𝑧5
𝒛𝟏 𝒛 𝒛 𝒛 .𝒛 𝒛 .𝒛
H=−[ + 𝟏 + 𝟑 + 𝟏 𝟑 + 𝟏 𝟑 ]−𝟏
𝒛𝟒 𝒛𝟓 𝒛𝟓 𝒛𝟐 .𝒛𝟓 𝒛𝟒 .𝒛𝟓
Cellule de Rauch
Permet de réaliser des filtres d’ordre 2. Les impédances peuvent être des résistances
Butterworth
1
Le gain de ce filtre est toujours de la forme : H𝑛 =
1+p2n
Avec p=(ω/ωc ) et ∀n , G(ω = ωc ) = G0 − 3dB
1 1
𝐻1 j𝑝 = , 𝐻2 j𝑝 = 2
1+j𝑝 1+ 2j𝑝−𝑝
1 1
𝐻3 j𝑝 = , 𝐻4 j𝑝 =
(1+j𝑝)(1+j𝑝−𝑝2 ) (1+0.765j𝑝−𝑝2 )(1+1.848j𝑝−𝑝2 )
Chebyshev
Défini à partir des polynômes de Chebyshev :
𝑃𝑛 𝑥 = 2z. 𝑃𝑛−1 𝑥 − 𝑃𝑛−2 𝑥
1
Le Gain s’exprime sous la forme : H𝑛 =
1+𝜖 2 |𝑃𝑛 (jp)|2
𝜖 permet de contrôler les ondulations :
𝛾 ⅆ𝐵 = 10 log(1 + 𝜖 2 )
𝑃1 𝑥 = 𝑥 , 𝑃2 𝑥 = 2𝑥 2 − 1
𝑃3 𝑥 = 4𝑥 3 − 3𝑥 , 𝑃4 𝑥 = 8𝑥 4 − 8𝑥 2 + 1