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A() est appelé le module de la fonction de transfert et () est l’argument ou déphasage de la sortie
par rapport à l’entrée .
Ainsi, l’étude du module et de l’argument de la fonction de transfert donnera des informations utiles pour
prévoir la réponse du système dans d’autres conditions d’excitation
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Il existe deux diagrammes différents pour représenter l’évolution de H( j) en fonction de la pulsation
(ou la fréquence) :
➢ le diagramme de Nyquist qui en est une représentation polaire
➢ le diagramme de Bode qui est une représentation paramétrique de H.
Même si la représentation de Nyquist est intéressante, surtout pour les problèmes de stabilité, nous nous
limiterons à étudier la représentation de Bode universellement connue.
2- Diagrammes de Bode
La représentation de Bode consiste à tracer séparément d’une part, la variation du module et d’autre part,
la variation de l’argument de la fonction de transfert d’un système en fonction de la fréquence (ou de la
pulsation). Mais il convient de remarquer que si très naturellement nous choisissons d’exprimer () en
radians (ou en degrés), nous préférons utiliser des logarithmes pour représenter le module de H( j). Nous
adoptons aussi, pour le module et pour la phase, des unités en Log() en abscisses.
En électricité, les puissances considérées sont souvent les puissances actives dissipées dans des résistances,
et provenant de l’application à ces résistances de certaines tensions, ou de la circulation dans ces résistances
de certains courants
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3.4.1- Tableau des formes canoniques
Formes Canoniques
Type de Ordre 1 Ordre 2
filtres
Passe bas
Passe haut
Passe bande
Coupe
bande
𝜔
1−𝑗𝜔
0
Passe tout 𝑇 = 𝐴. 𝜔
1+𝑗𝜔
0
m est le facteur d’amortissement
0 est la fréquence propre
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Figure 1 Courbes de Bode de la fonction H( j) = K.
Nous pouvons tracer les courbes de Bode en fonction du logarithme de la pulsation (ou de la fréquence),
mais nous pouvons aussi normaliser l’axe des abscisses en prenant une pulsation (ou une fréquence)
normalisée appelée aussi pulsation réduite et notée x = /0 . Rappelons que, dans ce cas, dans la
mesure où un choix a été effectué, l’origine des abscisses n’apparaît pas puisqu’elle est rejetée à « −∞ ».
Pour calculer la pente de la droite, nous prenons deux pulsations et ’ = 10 qui sont dans un rapport
égal à 10. Autrement dit, nous avons une variation d’une décade sur l’axe des x. La variation du gain pour
une décade nous donne directement l’ordre de la fonction :
- une pente de +20 dB par décade est une pente +1 ;
- une pente de −20 dB par décade est une pente –1 ;
- une pente de +n × 20 dB/décade est une pente +n ;
- une pente de −n × 20 dB/décade par décade est une pente −n.
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2.3.3- Diagrammes de Bode d’une fonction H( j) = 1 + j/0 = 1 + jx
La fonction de transfert s’écrit sous la forme : a + jb. Nous calculons l’amplification et le déphasage en
fonction de la pulsation.
L’amplification A(v) qui représente le module de la fonction de transfert est :
L’asymptote du gain donne une variation de +20 dB lorsque la pulsion varie dans un rapport égal à une
décade. Il s’agit d’une pente +1.
Les diagrammes (courbes) limités aux asymptotes, représentés à la figure 3 en pointillés sont appelés
diagrammes (ou courbes) asymptotiques de Bode.
Pour tracer les courbes réelles du module ou de la phase, il serait préférable de commencer toujours par
mettre les diagrammes asymptotiques, puis effectuer les tracés en corrigeant les valeurs. Les écarts
entre les courbes réelles et les diagrammes asymptotes sont donnés pour quelques valeurs particulières
dans le tableau 1.
Tableau 1 Différences entre courbes asymptotiques et valeurs réelles
Pour = 0 , le gain réel est toujours de 3 dB. La pulsation = 0 est appelée souvent pulsation de coupure
ou pulsation caractéristique, nous disons aussi pulsation de cassure.
Figure 3 : Courbe réelle et courbe asymptotique du gain (a) et courbe réelle et courbe asymptotique de la phase
(b).
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2.3.4- Diagrammes de Bode d’une fonction de second ordre
Le dénominateur d’une telle fonction est un polynôme de second degré de la variable x (ou j). Ce
polynôme, très utilisé en électronique et en automatique, sert à obtenir des filtres passe-bas de second
ordre.
Le passage à des filtres passe-haut ou passe-bande s’obtient en multipliant la fonction de transfert
précédente par une fonction sans dénominateur.
Les diagrammes asymptotiques sont donnés en étudiant les limites. Pour cela, nous calculons le module et
l’argument :
Le déphasage est = -
Pour le gain, nous trouvons deux asymptotes : l’une est horizontale, l’autre est une asymptote de pente −2
ou −40 dB/décad e : figure 4. (a).
Pour la phase, nous trouvons aussi deux asymptotes : une asymptote horizontale à 0 et une autre asymptote
horizontale à − : figure 4. (b).
L’étude de la variation réelle du gain et de la variation réelle de la phase en fonction de la fréquence montre
que trois cas se présentent selon le signe du discriminant du polynôme de second ordre.
➢ Régime critique
Ce cas, qui correspond à un polynôme de second ordre à deux racines identiques, présente peu d’intérêt.
➢ Régime apériodique
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Le discriminant est positif, le polynôme possède deux racines réelles. Il est donc possible de le décomposer
en deux facteurs de premier ordre.
Le système revient à la mise en cascade de deux fonctions simples du premier ordre. Les tracés asymptotiques
se construisent en ajoutant les tracés des deux fonctions construites séparément. Nous remarquons que : 1
2 = ( 0 ) 2 et que, pour = 0 , le déphasage est de −/2. La pulsation de coupure notée C est
toujours inférieure à 2 . 1 et 2, étant deux pulsations de cassures. Les tracés de la courbe du gain et
du déphasage en fonction de la fréquence (figure 4.21) sont faits dans le cas suivant :
1 = 10 rad/s , 2 = 100 rad/s et K = 10.
Figure 5 : Courbes de Bode et tracés asymptotiques d’un filtre passe-bas d’ordre 2 dans le cas
: m > 1.
La courbe ne présente de maximum que si 𝑚 < √2/2
Les coordonnées du maximum sont :
Figure 6 : Courbes du gain et tracés asymptotiques d’un filtre passe-bas d’ordre 2 pour différ e n ts
cas de m
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Figure 7 : Courbes du dépha sag e d’un filtre passe-bas d’ordre 2 pour différents cas de m.
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1.2- Transmittance et paramètres
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Influence de l’amortissement m sur la courbe de gain.
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Influence de l’amortissement m sur la courbe de phase.
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2- Filtre du 2nd ordre
2.1- Schéma Filtre de Rauch passe-haut
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2- Transmittance et paramètres
La structure de Rauch permet de réaliser tous les types de filtres (passe bas, passe haut, passe band e)
hormis les filtres réjecteur de bande (coupe bande). Cette famille de filtres est décrite par le schéma de
la figure suivante sur lequel Y1 , Y2 , Y3 , Y4 et Y sont des admittances.
5
1- Schéma
2- Expression de la transmittance
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VII- STRUCTURE DE SALLEN-KEY
La structure de Sallen-key permet de réaliser tous les types de filtres (passe bas, passe haut, passe bande)
hormis les filtres réjecteur de bande (coupe bande).
Cette famille de filtres est décrite par le schéma de la figure suivante sur lequel Y1 , Y2 , Y3 , et Y4 sont des
admittances.
1- Schéma
𝑟
Avec 𝐾 = 1 + 𝑟2
1
2- Expression de la transmittance
V=VA
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