Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I. Théorème du signal
Le rapport S/B permet de caractériser la qualité d’un signal par rapport à son bruit.
Il est généralement noté S/B ou S/N.
On dit souvent que le S/B mesure le degré de contamination du signal par le bruit
: c’est un rapport de puissance.
Exemple : 2D | E(x,y,t)
3D | E(x,y,z,t)
➢ Télécommunication
➢ Météorologie
➢ Etude des vibrations mécaniques
➢ Surveillance des processus industriels
➢ Traitement d’image
➢ Analyse biomédicale
➢ Acoustique
III. Concept de signal et système
1) Concept de signal
Il en ressort de l’observation d’un phénomène de certaines informations qui
dépendent du temps, de l’espace, de la fréquence. Ces quantités supposées
mesurables seront appelées signaux correspondant en math à la notion de
fonction.
Exemple : La position d’un mobile dans le temps M(t).
La position d’un mobile dans l’espace M(x,y,z).
2) Concept du système
On appelle système tout entité ou appareil où l’on peut distinguer des signaux
d’entrée et des signaux de sortie. Ces signaux n’étant pas forcément de même
nature.
x(t) ∑ y(t)
Exemple :
4) Classification morphologique
Selon le signal x(t) de la variable t est continu ou discret (t k= Kt), on distingue 4
types de signaux :
a. Signal analogique
X(t)
tk1 tk2 t
t1 t2 t3
➢ Continu en amplitude
➢ Discontinu sur l’axe des temps
c. Signaux quantifiés
X(t)
tk
t
t1 t2 t3
➢ Amplitude discrète
➢ Temps continu
X(t)
tk
t
t1 t2 t3
➢ Amplitude discrète
➢ Temps discret
A des instants réguliers, on prélève les valeurs du signal sur la courbe du signal
quantifié, on obtient celle du signal numérique (milieu des segments).
On peut également classifier les systèmes selon leur nature :
Exemple :
➢ Systèmes analogiques : micro, amplificateur, moteur ;
➢ Systèmes échantillonnés : Echantillonneur.
➢ Systèmes numérique ou digital : mémoires, filtres numériques ;
➢ Systèmes hybrides : CAN, CNA, …
5) Autres classes
a. Classification spectrale
Ce spectre est caractérisé par la largeur de bande du signal. Elle est définie
par : B= f2-f1 ; où f2= fréquence max f1= fréquence min.
φx(f)
f1 f2 f
Un signal x(t) est borné en amplitude si ces amplitudes sont finies, i.e ∀ t ϵ D,
|𝑥(𝑡)| ≤ 𝐴.
d. Signaux pairs et impairs
Un signal est pair si x(t)= x(-t) ∀ t.
Un signal est impair si x(t)= -x(t) ∀ t.
Remarque : Tout signal peut se décomposer en une partie paire et une partie
impaire.
Démonstration : Soit un signal s(t) donné.
Posons s(t)= sp(t)+si(t) (1)
Supposons que sp(t) est paire et si(t) est impaire.
Donc sp(-t)= sp(t) et si si(-t)= -si(t).
Déterminons s(-t)
s(-t)= sp(-t)+si(-t)
s(-t)= sp(t)-si(t) (2)
(1)+(2) s(t)+s(-t)= 2sp(t)
1
𝑆𝑝(𝑡) = [𝑠(𝑡) + 𝑠(−𝑡)]
2
+∞
Ce sont des signaux pour lesquels :∫−∞ |𝑥(𝑡)|²𝑑𝑡 est finie,
+∞
i.e ∫−∞ |𝑥(𝑡)|2 𝑑𝑡 < ∞, on les appels des signaux à puissance moyenne
nulle.
i.e .
Ce sont des signaux généralement à énergie infinies donc généralement non
réalisables.
sgn(t)
1
0
-1
;
par convention = 1.
𝜕 (𝑡 )
1
t.
3) Fonction rampe
r(t)=
r(t)
0 t
4) Fonction rectangulaire ou fonction 𝜋 (𝑡 )
porte
rect(t)=
-1/2 ½
;
Pour T
𝜋( 𝑡)
-T/2 T/2
5) La fonction triangle
Ʌ(t)
1 − |𝑡|∀|𝑡| ≤ 𝑇 (
Elle est notée Λ(𝑡) = {
0𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠
-1 0 1
|𝑡|
Λ(𝑡) = {1 − 𝑇 ∀|𝑡| ≤ 𝑇
0𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠
Λ T(t)= Λ (𝑇𝑡 )
• Produit de convolution
Le produit de convolution de 2 signaux x(t) et y(t) est définie par :
x(t)
Exercice :
1.
a. Exprimer en fonction de sgn(t)
b. Exprimer en fonction de
c. Exprimer r(t) en fonction de
d. Représenter les signaux suivants :
(t+1) ; (t+4) ; r(t-1)
2.
a. Exprimer ∆T(t) en fonction de ∆(t)
b. Déterminer le signal s(t)=
c. Conclure
d.
Solution :1.
b.
∂(t+1) ∂(t-1)
-1/2 1/2
e. Représentation
; ∂(t+1)
𝜋 (𝑡)
-4,5 -4 -3,5 0
r(t-1)
0 1 t
2.a.
∆(t/T)=
∆(t/T) = ∆(t)
b.Calcul de
s(t)
-1/2 0 1/2
-1/2 /2 -1/2
t-
-1/2 ½
On a : 1 pour -1/2 /2
et = 1 pour
Cherchons , on aura :
1er cas :
t-1/2 t+1/2 -1/2 ½
Donc = 0 ; d’où s(t)= 0 pour t+1/2 ; t t
s(t)= 0.
2e cas : t s(t)= 0
-1/2 t-1/2 ½ t+1/2
car s(t)=
4e cas :
Résumé : = s(t)=
F. Impulsion de
1
Notée 𝛿(t), elle est formellement
définie par un intégral :
-1 0 1
x(to)=
Pour to dt
L’impulsion de Dirac est définie par un produit scalaire
❖ Propriétés :
• Si x(t)=1, ∀ 𝑡 on a : dt= 1
D’une manière générale, on admettra que :
donc
Donc
-T/2 T/2
• x(t).𝛿(t)= x(0).𝛿(t)
• x(t).𝛿(t − to)= x(tO).𝛿(t − to)
• x(t).𝛿(t − to)= x(t-to)
•
e(t) S(t)
C’est une suite d’impulsion de Dirac rejetée avec une période T notée шT(t),
définie par :
шT(t)= ∑+∞
−∞ 𝛿 (t − kT)
-3T -2T -T 0 T 2T 3T
0 T 2T 3T
8) Opérateur de répétition
❖ Propriétés :
On a aussi :
10) L’impulsion Gaussienne
On montre que :
Exercice :
c. Evaluer ; avec a
Correction :
1.a. Calculons :
avec x
On sait que : ;
D’où
On sait que :
𝑡 𝑡 𝑡
Λ( ) ={1 − | | ∀| | ≤ 1 → |𝑡| ≤ 𝑇
𝑇 𝑇 𝑇
0𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠
+∞ +∞ 𝑇 |𝑡|
∫−∞ 𝑦1(𝑡) = ∫−∞ 𝐴 ∧ (𝑡) = ∫−𝑇 𝐴(1 − 𝑇
)𝑑𝑡
0 |𝑡| 𝑇 |𝑡|
𝐴 ∫−𝑇(1 − )𝑑𝑡 + 𝐴 ∫0 (1 − ) 𝑑𝑡
𝑇 𝑇
0 |𝑡| 𝑇 |𝑡|
𝐴 {∫−𝑇(1 − )𝑑𝑡 + ∫0 (1 − ) 𝑑𝑡}
𝑇 𝑇
𝑡2 0 𝑡2 T
𝐴 {[𝑡 + ] + [𝑡 − ]}
2𝑇 -T 2𝑇 0
=AT
Donc
• Calculons de x(t)
or x(t)= x
x x
; x
On a :
donc
• Calcul de de y(t)
or y(t)= y
1
𝑦̅ = ∫ [∑+∞
2𝑇 2𝑇 −∞ 𝑦1(𝑡 − 2𝑘𝑡)]𝑑𝑡
𝑡 𝑡−2𝑘𝑡
𝑦1(𝑡) = 𝐴Λ ( ) =˃ y1 (t – 2kt) = A Ʌ ( )
𝑇 𝑇
𝑡 − 2𝑘𝑡 𝑡 − 2𝑘𝑡
𝑦1(𝑡) = {𝐴 (1 − | 𝑇
|) 𝑠𝑖 |
𝑇
|≤1
0𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠
c.Evaluons ; avec a
Posons
Donc
Exercice 1 :
Calculer la puissance et l’énergie des
a. Conclure
Exercice 2 :
B
A
C AH AH
b. avec
c.
Exemple :
a. d(A,B)=
A B
b. d(x,y)=
c. d(x,y)=
2. Signaux orthogonaux
Deux signaux x(t) et y(t) sont orthogonaux(Ʇ) si et seulement si
Exemple :
On pose donc 1Ʇt.
Exercice : Montre que avec est
une base orthogonale par rapport au produit scalaire
Solution :
Calculons : < 𝜑𝑛(𝑡),𝜑𝑚(𝑡) >
Remarque : La valeur moyenne d’un cos est nulle sur une période.
• Théorème de la projection
C. Détermination de x1
minimale ssi e(t) Ʇ
e(t) Ʇ ssi or
e= x-
𝑃. 𝛼 = 𝜕
⇒ 𝛼 = 𝑃−1 . 𝜕
𝑋1 = 𝑡2 (𝜑𝜑1 )
𝑚
.
a. Déterminer la meilleure approximation de t² sur 1(t)
2. Déterminer le
Solution :
1
b.𝑒(𝑡) = 𝑥 − 𝑥1 ⇒ 𝑒(𝑡) = 𝑡 2 − 𝑡 +
6
1
‖𝑒(𝑡)‖2 = ∫ 𝑒 2 (𝑡)𝑑𝑡
0
1
1
= ∫ (𝑡 2 − 𝑡 + )²𝑑𝑡
0 6
1
1 1 𝑡
= ∫ (𝑡 4 + 𝑡 2 + − 2𝑡 3 + 𝑡 2 − ) 𝑑𝑡
0 36 3 3
1 1 4 1 1
=[ − + − + ]
5 2 9 6 36
1
‖𝑒(𝑡)‖2 =
80
• 𝑒(𝑡) = 𝑥(𝑡) − 𝑥̃(𝑡) avec 𝑥̃(𝑡) = 𝑥1 (𝑡)
1 1
d’où𝑀𝑖𝑛 ∫0 (𝑡 2 − 𝛼𝑡 + 𝛽)²𝑑𝑡 =
180
‖𝜑1 ‖2 (0)
<𝑥,𝜑 > <𝑥,𝜑 >
𝜑=| ⋱ | ; 𝛼𝑖 = ‖𝜑 ‖²𝑖 ; 𝑥̃ = ∑𝑛𝑖=0 ‖𝜑 ‖²𝑖 𝜑𝑖 ;
𝑖 𝑖
(0)‖𝜑𝑥 ‖²
𝑛
|< 𝑥,𝜑𝑖 >|²
‖𝑒(𝑡)‖2 = ‖𝑥(𝑡)‖2 − ∑
‖𝜑𝑖 ‖2
𝑖=0
D. Développement en série de fonction orthogonal
𝑥(𝑡) = ∑ 𝛼𝑖 𝜑𝑖 (𝑡)
𝑖=1
𝑛
Application :
Soit (𝜑𝑖 )𝑖=1,𝑛 tq 𝜑𝑖 = ∏ 𝑇 (𝑡 − 𝑖𝑇) et soit 𝑥(𝑡) = ⋀𝑇 (𝑡)
2
<𝑥(𝑡),𝜑𝑖 >
𝑥(𝑡) = ∑𝑛𝑖=0 ‖𝜑𝑖 ‖²
𝜑𝑖
= ∫ ⋀𝑇 (𝑡)∏𝑇 (𝑡 − 𝑖𝑇)𝑑𝑡
𝑇 2
Pour i=0, on a :
𝑇 𝑇
or ∏ 𝑇 = 1∀ − < 𝑡 <
2 2
𝑇
2 2𝑡
= ∫ (1 − ) 𝑑𝑡
−
𝑇 𝑇
2
𝑇
2 2
𝑇 2𝑡 𝑇2 𝑇
= − [(1 − ) ] = =
2 𝑇 0
4 2
Pour 𝑖 > 0, on a :
< 𝑥(𝑡), 𝜑𝑖 >= 0
𝑇
<𝑥(𝑡),𝜑0 >
𝑥(𝑡) = 𝜑0 (𝑡) or ‖𝜑0 ‖2 2
= ∫ ∏ 𝑇 (𝑡)𝑑𝑡 = 𝑇
𝑇
‖𝜑0 ‖² −
2
𝑇2
𝑇 𝑇
𝑥(𝑡) = 4 𝜑0 (𝑡) = 𝜑0 (𝑡) ⇒ ⋀𝑇 (𝑡) = ∏ 𝑇 (𝑡)
𝑇 4 2 4
Soit 𝑙 ∈ [1, 𝑘]
< 𝑣𝑘 , 𝑣𝑙 >= 0, ∀𝑘 ≠ 𝑙
𝑘−1
Exercice :
1
1. Construire une base orthogonale de ℝ3 [𝑋], < 𝑥, 𝑦 >= ∫0 𝑥𝑦𝑑𝑡
2. Déterminer une base orthonormée de l’hyperplan
𝑥+𝑦+𝑧−𝑡 =0
On utilise le produit scalaire euclidien.
Solution :
1. Soit (𝜑𝑖 )𝑖=1,2,3 cette base.
(𝜑1 ) = 1 , (𝜑2 ) = 𝑡 , (𝜑3 ) = 𝑡² , (𝜑4 ) = 𝑡 3
𝑣1 = 1
1 1
< 𝜑2 , 𝑣1 > 1 2
𝑣2 = 𝜑2 − 𝑣1 ;< 𝜑2 , 𝑣1 >= ∫ 𝑡𝑑𝑡 = ;‖𝑣1 ‖ = ∫ 𝑑𝑡 = 1
‖𝑣1 ‖2 0 2 0
1
1
𝑣2 = 𝑡 − 2 . 1 ⇒ 𝑣2 = 𝑡 −
1 2
2
< 𝜑3 , 𝑣𝑗 >
𝑣3 = 𝜑3 − ∑ 2 𝑣𝑗
𝑗=1 ‖𝑣𝑗 ‖
< 𝜑3 , 𝑣1 > < 𝜑3 , 𝑣2 >
= 𝜑3 − [ 𝑣1 + 𝑣2 ]
‖𝑣1 ‖2 ‖𝑣2 ‖2
1
1 1 1 1 1
< 𝜑3 , 𝑣1 >= ;< 𝜑3 , 𝑣2 >= ∫ 𝑡 2 (𝑡 − ) 𝑑𝑡 = − =
3 0 2 4 6 12
1
2
1
1 2 1 1 3 1
‖𝑣2 ‖ = ∫ (𝑡 − ) 𝑑𝑡 = [(𝑡 − ) ] =
0 2 3 2 0 12
1
𝑣3 = 𝑡 2 − 𝑡 +
6
< 𝜑4 , 𝑣1 > < 𝜑4 , 𝑣2 > < 𝜑4 , 𝑣3 >
𝑣4 = 𝜑4 − 𝑣1 − 𝑣2 − 𝑣3
‖𝑣1 ‖2 ‖𝑣2 ‖2 ‖𝑣3 ‖2
1 1 1 1 3
< 𝜑4 , 𝑣1 >= ∫0 𝑡 3 𝑑𝑡 = ; < 𝜑4 , 𝑣2 >= ∫0 𝑡 3 (𝑡 − ) 𝑑𝑡 = ;
4 2 40
1 1 1
< 𝜑4 , 𝑣3 >= ∫0 𝑡 3 (𝑡 2 − 𝑡 + )𝑑𝑡 = ;
6 120
1
1 61
‖𝑣3 ‖2= ∫ (𝑡 2 − 𝑡 + )²𝑑𝑡 =
0 6 180
3 3 1
𝑣4 = 𝑡 3 − 𝑡 2 − 𝑡 −
2 5 20
1 0 0
0 1 0
2. 𝜑1 = (0) ;𝜑2 = (0) ;𝜑3 = (1)
1 1 1
1
0 < 𝜑2 , 𝑣1 >
𝑣1 = 𝜑1 = 0 ; 𝑣2 = 𝜑2 − 2
𝑣1
1 ‖𝑣1 ‖
( )
4