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Chapitre 1

GENERALITES SUR LES SIGNAUX ET SYSTEMES

1.1 Système, signal et bruit.


On appelle système un ensemble d’éléments en relation les uns avec les autres et formant un
tout. Il communique avec l’extérieur à l’aide de signaux.

Un signal est la représentation physique de l’information (message) transportée de sa source à


son destinataire. Les signaux d’entrée (les causes) permettent d’exciter le système et les signaux de
sortie (les effets) d’observer son comportement. L’information transportée peut, selon le contexte, être
considéré comme :
- Une information utile : dans ce cas, on lui réserve la dénomination « signal ».
- Une information inutile : dans ce cas, on lui réserve la dénomination « bruit ».

On appelle bruit (en anglais : « noise ») tout phénomène perturbateur gênant la perception ou
l’interception d’un signal. La différence entre le signal et le bruit est artificielle et dépend de l’intérêt
de l’utilisateur (voir l’effet « coktail party » dans l’ouvrage de J. MAX).

Le signal (utile) peut être mélangé à du bruit. On caractérise alors le degré de contamination
du signal par le bruit à l’aide du rapport « signal/bruit » défini par :
puissance moyennedu signal Ps
 
puissance moyennedu bruit Pb
Le rapport signal/bruit est souvent exprimé en dB (décibel) :
Ps
 dB  10 log10 en dB
Pb
Le bruit étant par nature aléatoire, il est souvent difficile de chiffrer sa puissance (de même
que son amplitude). On peut alors définir le rapport signal/bruit de manière statistique :
variancedu signal

variancedu bruit
La discipline technique qui consiste à extraire et interpréter (par analyse, filtrage, régénération,
mesure, détection, identification) les informations utiles contenues dans un signal composite (signal
mélangé à du bruit) est le « traitement du signal ».

Le traitement du signal a aussi comme fonction l’élaboration des signaux permettant l’étude
du comportement des systèmes physiques ou servant de support pour la transmission ou le stockage
d’information (synthèse, modulation et changement de fréquence, codage).

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1.2 Signaux physiquement réalisables et modèles théoriques
1.2.1 Contraintes expérimentales
Un signal expérimental est l’image ‘un processus physique et doit donc être physiquement
réalisable. Les signaux physiques sont représentés par des fonctions x(t) à valeurs réelles d’une
variable réelle t (dans la plupart des cas t est le temps). Par conséquent, le signal est soumis aux
contraintes suivantes :

- Son énergie est bornée ;

- Son amplitude est bornée ;

- Cette amplitude est une fonction continue, car l’inertie du système qui génère le signal
interdit toute discontinuité ;

- Le signal est causal parce qu’il ne peut pas exister avant l’origine (t = 0) ;

- Le spectre du signal est borné et doit tendre vers zéro lorsque la fréquence tend vers
l’infini.

1.2.2 Modèles théoriques


Sur le plan théorique, pour la commodité du calcul et l’étude de certains phénomènes, les
signaux sont représentés par des fonctions :
- à énergie théoriquement infinie ;
- avec des discontinuités (exemple du signal carré) ;
- définies sur la totalité de l’ensemble des réels (signaux non causals) ;
- à spectre du signal infini ;
- à valeurs complexes.

L’introduction de tels modèles mathématiques nécessite une interprétation des résultats pour
retrouver la réalité.

1.3 Classification des signaux


Différents modes de classification des modèles de signaux peuvent être envisagés.

1.3.1 Classification par rapport à l’apparition dans le temps


Selon que l’apparition du signal est prévisible ou non dans le temps, on distingue les signaux
déterministes et les signaux aléatoires (voir figure 1.1)

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Figure 1.1 : Classification phénoménologique des signaux

1.3.1.1 Les signaux déterministes


Leur évolution en fonction du temps peut être parfaitement prédite par un modèle
mathématique approprié. Parmi les signaux déterministes, on distingue les signaux périodiques et les
signaux non périodiques.

a) Les signaux périodiques


Ils obéissent à une loi de répétition cyclique régulière, de période T, selon la relation :

x(t )  x(t  kT ) Avec k entier.

Ils se classent en :
- signaux sinusoïdaux :

 2   2 
x(t )  A sin  t     A sin  t  
T  T 

T = période,  = phase à l’origine,


a) Signal sinusoïdal
 = décalage temporel à l’origine.

- signaux périodiques composites :


exemples : signal carré (ci-contre), signal
triangulaire, signal en dent de scie, etc.

b) Signal carré
- signaux pseudo aléatoires :

ce sont des signaux périodiques, mais sur


une période, ils se comportent comme des
signaux aléatoires.
c) Signal pseudo aléatoire
Figure 1.2 : Quelques signaux périodiques.

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b) Les signaux non périodiques
On distingue :
- Les signaux quasi périodiques :

Ils sont formés d’une somme de sinusoïdes


de périodes différentes ; exemple :

x(t )  sin 2 t T1   sin 2 t T2   sin 2 t T3  a) Signal quasi périodique

- Les signaux transitoires :


Leur existence est limitée dans le temps ;
exemples : impulsion rectangulaire, impul- b) Signaux transitoires : impulsions rectangulaire
et exponentielle décroissante.
sion exponentielle décroissante ( e  at ), etc.

Figure 1.3 : Quelques signaux non périodiques.

1.3.1.2 Les signaux aléatoires (ou probabilistes ou stochastiques)

Un signal aléatoire se comporte comme un phénomène imprévisible dans le temps (exemple :


le bruit) ; on se contente d’observations statistiques pour sa description. On distingue les signaux
aléatoires stationnaires et les signaux aléatoires non stationnaires.
Un signal aléatoire est dit stationnaire lorsque ses caractéristiques sont invariantes dans le
temps (les résultats de son analyse statistique restent les mêmes quel que soit l’instant où on en
observe une partie déterminée).

a) Signal aléatoire stationnaire b) Signal aléatoire non stationnaire

m x  m x'  m x'' m y  m 'y mais m 'y  m 'y'

Figure 1.4 : Signaux aléatoires

Un signal aléatoire stationnaire est soit ergodique, soit non ergodique. Il est dit ergodique si
ses valeurs moyennes statistiques (les moments) à un instant donné sur différents essais xi (t )
s’identifient aux valeurs moyennes temporelles sur un seul de ces essais x(t ) pendant une durée
suffisamment longue.

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1.3.2 Classification par rapport à la forme dans le temps et à l’amplitude.
Un signal peut se présenter sous différentes formes selon que son amplitude est une variable
continue ou discrète (quantifiée) et que le temps est lui-même continu ou discret. On distingue ainsi 4
types de signaux :
- Le signal à amplitude continue et temps continu appelé signal analogique x(t) ;
- Le signal à amplitude discrète et temps continu appelé signal quantifié xq(t) ;
- Le signal à amplitude continu et temps discret appelé signal échantillonné x(tk) ;
- Le signal à amplitude discrète et temps discret appelé signal numérique xq(tk) .

Figure 1.5 : Classification morphologique des signaux

On appelle numérisation d’un signal l’opération qui consiste à le faire passer de la forme
analogique à la forme numérique (échantillonnage plus quantification) ; cette transformation se fait
grâce à un dispositif appelé convertisseur analogique à numériques (CAN ou ADC pour « Analog to
Digital Converter »). L’opération inverse s’appelle restitution (ou interpolation) et est réalisée par un
convertisseur numérique à analogique (CNA ou DAC pour « Digital to Analog Converter »).

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1.3.3 Classification énergétique.

1.3.3.1 Energie et puissance d’un signal


La puissance électrique instantanée p(t) fournie à une résistance R (ou à une conductance G)
est définie par le produit de la tension u(t) à ces bornes et du courant i(t) la traversant.
p(t )  u(t )  i(t )  R  i 2 (t )  G  u 2 (t )

L’énergie dissipée sur un intervalle [t1, t2] (avec t1 < t2) est, en Joule :
t2 t2 t2
W (t1 , t 2 )   t1
p(t ) d t  R  t1
i 2 (t ) d t  G 
t1
u 2 (t ) d t

La puissance moyenne P(t1, t2) peut s’exprimer sous la forme, en watts :


W (t1 , t 2 )
P(t1 , t 2 ) 
t1  t 2
Par extension, on appelle énergie (normalisée) Wx et puissance moyenne (normalisée) Px d’un
signal réel x(t) calculées sur un intervalle [t1, t2] les valeurs quadratique et quadratique moyenne
suivantes :
t2
Wx (t1 , t 2 )   t1
x 2 (t ) d t

1 t2
Px (t1 , t 2 ) 
t1  t 2  t1
x 2 (t ) d t

NOTA : la valeur efficace xeff(t) du signal x(t) sur l’intervalle [t1, t2] est :
xeff (t1 , t 2 )  Px (t1 , t 2 )

L’énergie totale Wx et la puissance moyenne totale Px d’un signal x(t) sont obtenus en
considérant un intervalle s’étendant à tout l’axe réel :

Wx   
x 2 (t ) d t

1 T / 2
Px  lim
T  T  T / 2
x 2 (t ) d t

NOTA : si x(t) est une fonction complexe, on remplace dans les expressions de Wx et Px la quantité

x 2 (t ) par x 2 (t ) ou par le produit x(t ) x * (t ) , x * (t ) étant le conjugué de x(t ) .

1.3.3.2 Classification
La plupart des signaux peuvent être classés à partir des deux grandeurs W et P suivant les deux
catégories suivantes :
- Les signaux à énergie finies : ils satisfont à la condition :

 
x 2 (t ) d t  

Cette catégorie comprend tous les signaux de type transitoire.

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- Les signaux à puissance moyenne finie et non nulle : ils satisfont à la condition :

1 T / 2
0  lim
T  T  T / 2
x 2 (t ) d t  

Cette catégorie comprend presque tous les signaux périodiques, quasi périodiques et les
signaux aléatoires permanents
Nota :
- Un signal à puissance moyenne finie non nulle possède une énergie totale infinie ;
- Un signal à énergie totale finie non nulle possède une puissance moyenne nulle (cas des
signaux physiques).

1.3.4 Classification spectrale


Un signal x(t) peut être classé suivant la distribution  x ( f ) de son énergie ou de sa puissance
en fonction de la fréquence f (spectre du signal). Le domaine des fréquences occupé par son spectre est
appelé largeur de bande (bandwidth) B du signal.

B = fmax – fmin

En général (surtout en transmission), on compare la


largeur de bande au domaine de fréquence dans lequel se situe
le signal ; en considérant la fréquence moyenne
fmoy = (fmax + fmin)/2, on peut distinguer deux types de signaux : Figure 1.6 : Spectre d’un signal

- les signaux à bande étroite avec B/fmoy petit (soit fmax peut différent de fmin)
- les signaux à large bande avec B/ fmoy grand (soit fmax très grand devant fmin)

Pour les signaux à bande étroite, il est possible de les classer par le domaine de variation de
fmoy :
- signaux basses fréquence (BF) : f moy  250 kHz

- signaux hautes fréquence (HF) : 250 kHz  f moy  30 MHz

- signaux très hautes fréquences (THF) : 30 MHz  f moy  300 MHz

- signaux ultra hautes fréquences (UHF) : 300 MHz  f moy  3 GHz

- signaux super hautes fréquences (SHF) : f moy  3 GHz

Nota :
1) lorsque la fréquence du signal devient très grande, pratiquement supérieure à quelques
térahertz (1THz = 1012 Hz), le paramètre de référence devient la longueur d’onde
2) La classification spectrale ci-dessus, utilisée en transmission, n’est pas valable en automatique
où les dénominations BF et HF sont tout à fait relatives et ne dépendent que du contexte.

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1.3.5 Autres classifications des signaux

1.3.5.1 Signaux unidimensionnels et multidimensionnels

- Signal unidimensionnel s(t) : s est fonction d’une seule variable t ;


- Signal bidimensionnel i(x, y) : i est fonction de deux variables x et y ; une image est un
signal bidimensionnel.
- Signal tridimensionnel i(x, y, t) : i est fonction de trois variables, par exemple la
représentation de l’évolution d’une image en fonction du temps.

1.3.5.2 Signaux de durée limitée ou à support borné

Ce sont les signaux dont l’amplitude s’annule en dehors d’un intervalle de temps [t1 , t 2 ]
prescrit.
t  [t1 , t 2 ]  x(t )  0

1.3.5.3 Signaux bornés en amplitude

C’est le cas de tous les signaux physiquement réalisables pour lesquels l’amplitude x(t ) ne

peut pas dépasser une certaine valeur limite K :

  t    x(t )  K

1.3.5.4 Signaux causals


Un signal est dit causal s’il est nul pour toute valeur négative du temps ; c’est le cas des
signaux physiquement réalisables :
t  0  x(t )  0

1.3.5.5 Signaux pairs et impairs

- Signal pair : x(t )  x(t )

- Signal impair : x(t )   x(t )

Tout signal x(t ) peut être décomposé en une partie paire x p (t ) et une partie impaire xi (t ) :

 x(t )  x(t )
 x p (t ) 
 2
x(t )  x p (t )  xi (t )  
 x (t )  x (t )  x(t )


i
2

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1.4 Classification des systèmes.
Un système se caractérise par ses entrées, ses sorties et la fonction de traitement des entrés
pour produire les sorties. Il peut être classé selon la forme du signal traité, le nombre d’entrées/sorties,
son modèle mathématique ou le mode de commande.
x1 (t ) à x n (t ) = signaux d’entrée ou excitations

y1 (t ) à y n (t ) = signaux de sortie ou réponses


g[ ] = fonction de traitement
Figure 1.7 : Représentation fonctionnelle d’un système

Nous verrons ultérieurement que la fonction de traitement g d’un système est appelée réponse
impulsionnelle.

1.4.1 Classification selon la forme du signal traité


a) Les systèmes analogiques :
Ils opèrent sur des signaux analogiques et produisent des signaux analogiques.

b) Les systèmes échantillonnés :


Ils opèrent sur des signaux échantillonnés et produisent des signaux échantillonnés.

c) Les systèmes numériques :


Ils opèrent sur des signaux numériques et produisent des signaux numériques.

d) Les systèmes hybrides :


Ils opèrent sur un signal d’une forme et produit un signal d’une autre forme (exemples :
convertisseur analogique à numérique (CAN) et convertisseur numérique à analogique (CNA)).

1.4.2 Classification selon le nombre d’entrées/sorties


a) Les systèmes monovariables :

Ils possèdent une variable d’entrée et une variable de sortie.

b) Les systèmes multivariables :

Ils possèdent plusieurs entrés et/ou plusieurs sorties (MIMO : multiple input multiple output) :
la somme du nombre d’entrées et du nombre de sorties est supérieure à 2.

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1.4.3 Classification selon le modèle mathématique
Les modèles mathématiques permettent l’analyse, la conception et l’évaluation des signaux et
des systèmes à partir de fonctions mathématiques connues.

a) Linéarité :

Un système est dit linéaire s’il satisfait au principe de superposition :


y1 (t )  g[ x1 (t )] 
  a1 y1 (t )  a 2 y 2 (t )  g[a1 x1 (t )  a 2 x 2 (t )]
y 2 (t )  g[ x 2 (t )]

Les grandeurs a1 et a 2 sont des complexes quelconques indépendantes du temps. Un système


qui n’est pas linéaire est dit non linéaire.

b) Continuité

Soit y n (t ) la suite des réponses à une suite d’entrées x n (t ) ; le système est dit continu si la

limite de la suite des réponses y n (t ) est égale à la réponse de la limite de la suite des entrées x n (t ) :

lim  y n (t )   g  lim x n (t ) 


n n   

c) Invariance dans le temps (ou stationnarité)

Un système est dit invariant dans le temps (ou à temps invariant) si un décalage temporel τ sur
l’entrée décale la sortie d’autant (τ étant une grandeur réelle quelconque) :
y(t )  gx(t )  y(t  )  gx(t  )

d) Causalité

Un système est dit causal s’il ne répond pas avant d’être excité :
x(t )  0 pour t  0  y(t )  gx(t )  0 pour t  0

e) Stabilité

Un système est dit stable si sa réponse est bornée lorsque le signal d’entrée est aussi borné :
x(t )  M  t  y(t )  N  t

M et N sont des réels positifs quelconques mais de valeurs finies.

1.4.4 Classification selon le mode de commande


Un système opère sur un signal d’entrée pour produire une réponse : c’est donc un système de
traitement. Cependant, selon les applications, on distingue les systèmes de traitement du signal à
proprement parler et les systèmes de commande de procédé (domaine de l’automatique).

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Dans le cas des systèmes de commande, on distingue deux catégories : la commande bouclée
et la commande non bouclée.

- Un système de commande est dit non bouclé (ou à boucle ouverte) si le signal d’entrée de
commande est indépendant du signal de sortie du procédé commandé.

- Un système de commande est dit bouclé (ou à boucle fermée, ou à contre-réaction) si la


sortie du procédé est retournée à l’entrée du système pour ajuster automatiquement le
signal de commande de façon à réduire l’écart constaté quand le système est soumis à des
actions extérieures perturbatrices.

a) Système de commande à boucle ouverte b) Système de commande à boucle fermée


Figure 1.8 : Classification des systèmes selon le mode de commande

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