Vous êtes sur la page 1sur 20

Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

I. GENERALITES
I.1 Introduction :
Le traitement des signaux est la discipline technique qui, s'appuyant sur la théorie
du signal et de l'information, les ressources de l'électronique, de l'informatique et de la
physique appliquée.

Le traitement du signal est devenu une science incontournable de nos jours : Toutes
applications de mesures, de traitement d’information mettent en œuvre des techniques
de traitement sur le signal pour extraire l’information désirée.

Il a pour objet l'élaboration ou l'interprétation des signaux porteurs d'informations.

Son but est donc de réussir à extraire un maximum d'information utile sur un signal
perturbé par du bruit en s'appuyant sur les ressources de l'électronique et de
l'informatique.

Dans ce chapitre en va présenter tout les principe et les bases nécessaires .

I.2 Définitions :
I.2.1 Qu’est-ce qu’un signal ?
Un signal est un message simplifié et généralement codé. Il existe sous forme
d'objets ayant des formes particulières. signal est la représentation physique de
l'information, qu'il convoie de sa source à son destinataire. La description
mathématique des signaux est l'objectif de la théorie du signal. Elle offre les moyens
d'analyser, de concevoir et de caractériser des systèmes de traitement de l'information.

I.2.1 Les type de signal :


Les signaux peuvent être distingués en deux grandeurs catégories :

I .2.1.1 Signal analogique :

Un signal est dit analogique si l'amplitude de la grandeur physique le réprésentant


peut prendre une infinité de valeurs dans un intervalle donné.

1
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

 Signal continu : C'est un signal qui varie lentement dans le temps. Exemple :
température, débit, niveau.
 Forme : C'est la forme de ce signal qui est l'information importante. Exemple :
pression cardiaque, chromatographie, impact.
 Fréquentiel : C'est le spectre fréquentiel qui transporte l'information désirée.
Exemple : analyse vocale, sonar, spectographie.

I .2.1.2 Signal Numérique :

Un signal est numérique si l'amplitude de la grandeur physique le représentant ne peut


prendre qu'un nombre fini de valeurs. En général ce nombre fini de valeurs est une
puissance de 2. (2n)

 Tout ou rien (TOR) : Il informe sur un l'état bivalent d'un système. Exemple : une
anne ouverte ou fermée.
 Train d'impulsion : Chaque impulsion est l'image d'un changement d'état.
Exemple : un codeur incrémental donne un nombre fini et connu d'impulsion par
tour.
 Echantillonnage : C'est l'image numérique d'un signal analogique. Exemple :
température, débit, niveau.

Figure - 1 - les type des signeux

2
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

I.2.2 Théorie du signal :


la théorie du signal est une approche théorique examinant la communication entre les
individus, à la fois au sein des espèces et entre les espèces.
La théorie du signal est l'ensemble des outils conceptuels qui permettent la construction
de des modèles théoriques basés sur des lois physiques exprimées en langage
mathématique pour fournir une représentation du signal.

I.2.3 Le traitement du signal :


Le traitement des signaux est la discipline technique qui, s’appuyant sur la théorie du
signal et del’information, les ressources de l’électronique, de l’informatique et de la
physique appliquée, apour objet l’élaboration ou l’interprétation des signaux porteurs
d’information.

Domaine d’application : Elle trouve son application dans tous les domaines concernés
par la perception, la transmission oul’exploitation de ces informations comme :
Télécommunication.
Technique de mesures.
Etude de vibrations mécaniques.
Surveillance de processus industriels.
Radar.
Acoustique
Reconnaissance de formes.
Traitement d'images.
Analyses biomédicales.
Géophysique.
Astronomie..
Exemple : analyse biomédicale, géo physique, astronomie, traitement d’image
En électrotechnique : vibration d’une machine tournante, fluctuation des charges d’un
réseau électrique, perturbation électromagnétique.
I.2.3 Principales fonctions du traitement de signal :
3
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

Les principales fonctions du traitement de signal sont :

L’analyse : On cherche à isoler les composantes essentielles d'un signal de forme


complexe, afin d'en mieux comprendre la nature et origines.
La mesure : mesurer un signal, en particulier aléatoire, c'est essayer d'estimer la
valeur d'une grandeur caractéristique qui lui est associée avec un certain degré de
confiance.
Le filtrage : c'est une fonction qui consiste à éliminer d'un signal
certainescomposantes indésirables.
La régénération : c'est une opération par laquelle on tente de redonner sa forme
initiale à unsignal ayant subis diverses distorsions.
La détection : par cette opération on tente d'extraire un signal utile du bruit de fond
qui lui est superposé.
L’identification : c'est un procédé souvent complémentaire qui permet d'effectuer un
classement du signal observé.
La synthèse : opération inverse de l'analyse, consiste à créer un signal de forme
appropriée en procédant, par exemple, à une combinaison de signaux élémentaires.
Le codage : outre sa fonction de traduction en langage numérique, est utilisé soit pour
lutter contre le bruit de fond, soit pour tenter de réaliser des économies de largeur de
bande ou de mémoire d'ordinateur.
La modulation et le changement de fréquence : sont essentiellement des moyens
permettant d'adapter un signal aux caractéristiques fréquentielles d'une voie de
transmission, d'un filtre d'analyse ou d'un rapport d'enregistrement.

I.2.3 Objectif :

L’objectif fondamental de la théorie du signal est la description mathématique des


signaux.
Elle fournit les moyens de mettre en évidence, sous forme mathématique commode les
principales caractéristiques d’un signal : la distribution spectrale de son énergie ou la
distribution statistique de son amplitude par exemple.
Elle offre également les moyens d’analyser la nature des altérations ou modifications
subies par les signaux lors de leur passage au travers de blocs fonctionnels (dispositifs
généralement électriques ou électroniques).

4
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

I.2.4 Bruit :
Un bruit correspond à tout phénomène perturbateur gênant la transmission ou
l'interprétation d'un signal.

Remarque :

Les notions de signal et bruit sont très relatives. Pour un technicien des
télécommunications qui écoute un émetteur lointain relayé par un satellite, le signal
provenant d’une source astrophysique(soleil, quasar) placée malencontreusement dans
la même direction est un bruit.

Mais pour l’astronome qui s’intéresse à la source astrophysique, c’est le signal du


satellite qui est un bruit.

1.2.4 Rapport signal sur bruit


Le rapport signal sur bruit mesure la quantité de bruit contenue dans le signal. Il
s'exprime par le rapport des puissances du signal (PS) et du bruit (PN). Il est souvent
donné en décibels (dB).

1.2.5 Système :
Un système est un dispositif représenté par un modèle mathématique de type
Entrée/Sortie qui apporte une déformation au signal (Ex: modulateur, filtre, etc…).

Figure 2 – fonctionement de systéme

5
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

I.3 CLASSIFICATIONS DES SIGNAUX :

I.3.1 Classification phénoménologique :


On met ainsi en évidence le type d’évolution du signal. Il peut être à caractère
prédéterminé ou il a un comportement non prévisible.
Un signal déterministe est un signal dont l’évolution en fonction du temps peut être
parfaitement prédite par un modèle mathématique approprié.
Au contraire, la plupart des signaux d’origine physique ont un caractère non
reproductible. Lessignaux porteurs d’information (signaux de parole, d’image,…)
présentent une certaine imprévisibilité, il seront modélisés par des signaux aléatoires.

I.3.2 Classification énergétique :


On distingue ici les signaux satisfaisant à un condition d’énergie finie à ceux présentant
une puissance moyenne finie et une énergie infinie.
On appellera énergie d’un signal x(t) la quantit :

et puissance moyenne de x(t) la quantité :

 La première catégorie comprend les signaux de type transitoire qu’ils soient


déterministes ou aléatoires (exemple une impulsion carré ou gaussienne) et la
deuxième catégorie englobe les signaux de type permanent, périodique,
déterministe et les signaux aléatoires permanents.

6
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

I.3.3 Classification morphologique


Selon que le signal x(t) ou la variable t est continu ou discret ( tk=kT ) on distingue
quatre types de signaux :
Le signal à amplitude et temps continus appelé couramment signal analogique.
Le signal à amplitude discret et temps continu appelé signal quantifié.
Le signal à amplitude continue et temps discret appelé signal échantillonné.
Le signal à amplitude discret et temps discret appelé signal numérique.

Figure 3 – Classification morphologique des signaux

I.3.4 Classification spectrale :


L'analyse spectrale d'un signal ( ou la répartition énergétique en fonction de la
fréquence )conduit à une classification :
 Signaux de basses fréquences.
 Signaux de hautes fréquences.
 Signaux à bande étroite.
 Signaux à large bande.
La largeur de bande B d'un signal est le domaine principale des fréquences occupé par
son spectre. Elle est définie par la relation : f2 - f1 avec 0 £ f1< f2, où f1 et f2 sont des
fréquences caractéristiques dénotant respectivement les limites inférieure et
supérieure prises en compte.
7
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

I.4 FONCTIONS PARTICULIÈRES :


I.4 .1 Fonction signe :

Figure- 4- fonction signe

Par convention, on admet pour valeur à l'origine : sgn (t) =0 pour t=0.

I.4.2 Fonction échelon :

Figure- 5- fonction échelon

Par convention, on admet pour valeur à l'origine: u (t) = 1⁄2 pour t=0.
Dans certains, il sera préférable de lui donner la valeur 1.

I.4.3 Fonction rampe :

Figure- 6- fonction signe

8
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

I.4.4 Fonction rectangulaire :

Figure- 7- fonction rectangulaire

On l'appelle aussi fonction porte.


Elle sert de fonction de fenêtrage élémentaire.
I.4.5 Impulsion de Dirac :
L'impulsion de Dirac correspond à une fonction porte dont la
largeur T tendrait vers 0 et dont l'aire est égale à 1.

Figure- 8- implusion de dirac

δ (t) ne peut être représentée graphiquement. On la schématise par le symbole


Attention: le 1 marqué sur la flèche pleine représente l’aire de cette impulsion (et non la
hauteur de l’impulsion).
On peut encore considérer δ (t) comme la dérivée de la fonction échelon : δ(t) = du(t) / dt

Remarque :
Un signal physique y(t) correspondant au passage d’un état (1) vers un état (2) pourra
être considéré comme un impulsion chaque fois que son temps de montée tm sera
négligeable devant les autres temps mis en jeu dans le circuit. Il en est de même pour un
échelon.

9
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

I.4.6 Peigne de Dirac :


On appelle peigne de Dirac une succession périodique d’impulsions de Dirac.

Figure- 9- peigne de dirac


T est la période du peigne.
Cette suite est parfois appelée train d'impulsions ou fonction d'échantillonnage.
Ce type de signal est principalement utilisé en échantillonnage .

I.4.7 Fonction sinus cardinal :

Figure- 10 - fonction sinus cardinal


Cette fonction joue un rôle très important en traitement du signal.
Propriétés :

I.5 Représentation fréquentielle


On a pour habitude de décrire les signaux en fonction de la variable temporelle t car
notre perception des phénomènes physiques nous y incite. En électronique, la
connaissance des propriétés spectrales d'un signal est primordiale. Ainsi, on utilise
souvent une représentation en fonction de la fréquence pour caractériser un signal ou un
système. Les outils de traitement des signaux nous aident dans cette tâche.
Exemple : le support de transmission du téléphone à une bande passante de 3kHz
alors que la bande passante des signaux audibles est de 20kHz. Ceci explique pourquoi un
signal audio de haute qualité transmis par voie téléphonique sera perçu comme de
mauvaise qualité par le récepteur.
10
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

II. TRAITEMENT DU SIGNAL ANALOGIQUE :

II.1 SERIE DE FOURIER :


II.1 .1 Définition :
La décomposition en série de Fourier permet de décomposer un signal en somme de
sinusoïdes. On utilise principalement les séries de Fourier dans le cas des signaux
périodiques. Elles permettent ainsi de passer facilement du domaine temporel au
domaine fréquentiel. Pour pouvoir être décomposable, un signal doit être à variations
bornées (Dirichlet).
Pour tout signal s(t) réel où s(t) = s(t+T0), on peut écrire :

Avec :

Remarques :
On appelle le signal de pulsation ω0 le fondamental.
On appelle les signaux de pulsation n.ω0 les harmoniques de rang n.
La valeur de S0 représente la valeur moyenne de s(t).

11
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

II.2 Transformée de Fourier :


C’est une généralisation de la décomposition de série de Fourier à tous les signaux
déterministes. Elle permet d’obtenir une représentation en fréquence (représentation
spectrale) de ces signaux. Elle exprime la répartition fréquentielle de l’amplitude, de la
phase et de l’énergie (ou de la puissance) des signaux considérés.
II.2.1 Définition :
Soit s(t) un signal déterministe. Sa transformée de Fourier est un fonction, généralement
complexe, de la variable f et définie par :

II.2.2 Propriétés :

Tableu- 1- propriétés de transformée de fourier

12
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

Transformée de Fourier de Dirac :

Egalité de Parceval :
Pour un signal d’énergie finie, l’énergie du signal est identique dans les
domaines temporel et fréquentiel.

Figure- 11 -Exemple d’un transformée de Fourier

Remarques :
 La transformée de Fourier d’une fonction sinusoïdale de fréquence f0 est
représentée par deux impulsions de Dirac centrée sur les fréquences –f0 et +f0.
Bien entendu, l’impulsion centrée sur f0 n’a pas d’existence physique.
 Le spectre d’une décomposition en série de Fourier sera donc un spectre discontinu
de raies aux fréquences des sinusoïdes présentes dans la décomposition.

II.3 Convolution :
13
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

II.3.1 Définition :
Le produit de convolution d’un signal s(t) par un autre h(t) est donné par :

Remarque :
Le signal de sortie d’un système linéaire causal invariant dans le temps est donné
par le produit de convolution du signal d’entrée et d’une fonction h(t) appelée
réponse impulsionnelle.
La valeur du signal de sortie à l’instant t est ainsi obtenue par la sommation des
valeurs passées du signal d’excitation, pondérées par la réponse du système.

II.4 Corrélation :

II.4.1 Définition de la corrélation :

C’est la relation réciproque qui indique le degré de similitude entre deux fonctions
(signaux).
III.4.2 Principe de la corrélation :

En traitement de signaux, il est souvent nécessaire de comparer deux signaux, cela


peut se faire de plusieurs manières. La méthode qui est la plus utilisée consiste à
une mesure de leur similitude de forme et de position en faisant translater l’un des
signaux par rapport à l’autre mathématiquement. Cette opération est un produit
scalaire.

III. NUMERISATION :
14
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

III.1 ECHANTILLONNAGE :

L’échantillonnage consiste à prélever à des instants précis, le plus souvent équidistants,


les valeurs instantanées d’un signal. Le signal analogique s(t), continu dans le temps, est
alors représenter par un ensemble de valeur discrètes :
se(t) = s(n.Te) avec n entier
Te : période d’échantillonnage.

Cette opération est réalisée par un échantillonneur souvent symbolisé par interrupteur.

Figure- 12 - Exemple d’un échantillonnage

III.2 Quantification :

III.2.1Définition :
La quantification consiste à associer à une valeur réelle x quelconque, une autre valeur
xq appartenant à un ensemble fini de valeurs et ce suivant une certaine loi : arrondi
supérieur, arrondi le plus proche, etc… L’écart entre chaque valeur xq est appelé pas de
quantification.
Le fait d’arrondire la valeur de départ entraîne forcément une erreur de quantification
que l’on appelle le bruit de quantification.

III.3 Codage :
15
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

III.3.1 définition :
Le codage fait correspondre à chaque intervalle sur l'échelle de quantification un
code unique conformément à un ensemble déterminé de règles.
Le plus souvent, ce code est un nombre binaire plusieurs types de code binaire
sont d'usage courant, selon qu'on envisage le signal par rapport à la valeur
extrême, sans signe, ou bien à sa valeur médiane, en positif ou en négatif, et dans
ce cas, soit avec un bit de signe, soit en complément à 2n.
Tant pour la transmission des codes que pour leur enregistrement magnétique ou
optique, il est préférable qu'il n'y ait pas de longues séquences de 1 ou de 0.
Il existe plusieur type de codage comme : Manchester · Manchester
différentiel · Miller · NRZ · NRZI · NRZM · RZ · RZI.

III.3.2 les types de Codage :


III.3.2.1 Codage RZ :
RZ (Le Return To Zero)  est une méthode de codage en ligne à 2 niveaux utilisée dans
la télécommunication dans lequel le signal retourne à la valeur zéro après chaque pulse,
même s'il y a une succession de deux zéros ou de uns binaires.

Figure- 12 – Codage RZ

III.3.2.2 Codage NRZ :


Dans le code  NRZ( non-return-to-zero ), le bit 1 est représenté par un état significatif (par
exemple, une tension clairement positive), et le bit 0 par un autre état significatif (par
exemple, une tension clairement négative). Il n'existe pas d'état intermédiaire.

Figure- 13 – Codage NRZ

III.3.2.3 Codage Manchester :


16
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

Le codage Manchester est un codage synchrone, ce qui signifie que, outre les données à


transmettre, les signaux transmis intègrent également l'horloge de synchronisation
nécessaire à leur décodage. Il est utilisé dans les réseaux informatiques pour injecter sur
le média physique les valeurs logiques correspondant au flux d'entrée.
Principe :

Tableu- 2 – Les valeur de codage Manchester

Figure- 14 – Codage Manchester

III.3.2.3 Codage Manchester différentiel :


Le codage Manchester Differentiel est utilisé dans les réseaux informatiques pour injecter
sur le média physique les valeurs logiques correspondant au flux d'entrée.
0 logique Transition dans le même sens que la précédente au début de l'intervalle.
1 logique Transition dans le sens inverse de la précédente au milieu de l'intervalle.

Figure- 15 – codage Manchester différentiel

IV. Traitement du signal numérique :


17
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

IV.1 LES DIFFÉRENTES REPRÉSENTATIONS


FRÉQUENTIELLES :
L’analyse fréquentielle des signaux apporte une information supplémentaire
importante.
Pour les différents cas de signaux, classés selon les caractéristiques continu ou discret
et périodique ou transitoire, la représentation fréquentielle possède des propriétés
particulières équivalentes continue ou discrète et périodique ou non périodique .
De plus les mé-thodes, utilisées pour calculer ces représentations spectrales, ne sont
pas les mêmes selon ces différents types de signaux.

Figure -16- Représentations temporelles et spectrales des signaux classés


selon leurs caractéristiques: périodiques ou non périodiques, continus ou
discrets.

18
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

D’une façon générale, si l’on désire avoir une représentation spectralenumérique (calcul
par ordinateur), le calcul des raies spectrales implique une discrétisation en fréquence, ce
qui a pour conséquence de rendre le signal temporel périodique et discret. Le calcul de
façon pratique est limité à une tranche du signal, ce qui revient à des transformées
identiques pour un signal non périodique et un signal périodique, c’est-à-dire que le
signal transitoire doit être considéré comme périodiquement répété en dehors de son
domaine d’existence.

Tableu -3- Correspondance entre les caractéristiques des signaux


et des représentations spectrales associées.

IV.2 TRANSFORMÉE DE FOURIER DISCRÈTE :


IV.2.1 Définition :
Dans le but de calculer la transformée de Fourier d’un signal s(t)àl’aide d’un ordinateur,
celui-ci n’ayant qu’un nombre limité de mots de taille finie, on est amené à discrétiser le
signal (échantillonnage) et à tronquer temporellement ce signal. On obtient ainsi une
suite de N termes représentée par :

Figure -17- Transformée de Fourier discrète.

19
Chapitre I La généralités sur le traitement de signal

IV.2 TRANSFORMÉE DE FOURIER RAPIDE :

La transformée de Fourier rapide TFR ou FFT (Fast Fourier Transform) est simplement un
algorithme permettant de réduire le nombre d’opérations, en particulier le nombre de
multiplications, pour calculer la TFD.
Ce temps de calcul est en effet primordial pour réaliser des systèmes numériques en
« temps réel ».

IV.3 Filtrage numérique :

IV.3.1définition :

On appelle « filtre numérique » un système utilisé pour modifier la distribution


fréquentielle d’un signal numérique selon des spécifications données.
Un filtre numérique peut être vu comme un procédé de calcul permettant de
transformer un signal numérique d’entrée (séquence de nombres)en un signal
numérique de sortie (seconde séquence de nombres) pour obtenir la modification
voulue du signal.

Figure -18- Représentation schématique d’un filtre numérique.

20

Vous aimerez peut-être aussi