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Département

Génie Electrique et Informatique Industrielle

1ère année

2020 – 2021

Cours d’Electronique
Module SE2
Chapitre 8 : Dualité Temps - Fréquence
s(t) S(F)

A A

t (s) F (Hz)
440 Hz

Représentation temporelle Représentation spectrale

Maquette d’un synthétiseur analogique réalisé à l’IUT Module de mixage Montage de démonstration

___________________________________________________________________________

Tirage effectué par le service de Reprographie de l’IUT de Brest


Electronique SE2 / Chap 8 : Dualité Temps - Fréquence Pierre-Marie MARTIN / Paul LAURENT 2
SOMMAIRE

1) Introduction à la théorie du signal …………………………………………………. 5


2) Analyse temps-fréquence. Transposition de fréquence ……………………………. 8
3) Mise en œuvre de la décomposition de signaux périodiques simples (analyse de
Fourier) …………………………………………………………………………………. 10
4) Exemple de la modulation/démodulation d’amplitude …………………………… 13

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Electronique SE2 / Chap 8 : Dualité Temps - Fréquence Pierre-Marie MARTIN / Paul LAURENT 4
Chapitre 8 : Dualité Temps - Fréquence

1) Introduction à la théorie du signal


1.1) Historique
Le mot signal vient du mot « signum » en latin qui dénote un objet, une marque, un
élément de langage, un symbole convenu pour servir de vecteur à une information.
L’usage des signes remonte à la préhistoire.
Ce n’est qu’au XIXème siècle qu’apparaît l’exploitation des signaux électriques avec
l’invention du télégraphe électrique (Morse, Cooke, etc …), puis le téléphone, les
premières liaisons radio… L’émergence de l’électronique au début du XX ème siècle
(Fleming, Lee de Forest) permet la détection et l’amplification de faibles signaux.
 Ce sont là les prémices du traitement des signaux.
1.2) Quelques définitions
Définition du signal : un signal est la représentation physique de l’information, qu’il
véhicule de sa source vers son destinataire. Bien que les signaux soient considérés ici
comme des grandeurs électriques, la théorie reste valable, sous réserve d’adaptation
adéquate des unités, pour tout type de signal, quelle que soit sa nature physique.
Définition du bruit (Noise) : on appelle bruit tout phénomène perturbateur (interférence,
bruit de fond, …) gênant la perception ou l’interprétation d’un signal, ceci par analogie
avec les nuisances acoustiques du même nom.
La théorie du signal englobe celle du bruit : les mêmes modèles s’appliqueront à la
description du signal utile et à celle des perturbations.
1.3) Représentation des signaux
On définit en général un signal en mesurant celui-ci en fonction du temps. D’autres types
de représentations sont possibles (par exemple l’usure des pneumatiques d’un véhicule est
essentiellement fonction du nombre de kilomètres parcourus). Mais nous nous limiterons
dans ce cours, dans un premier temps, à :
!! l’étude des signaux représentés par des fonctions ou expressions fonctions du temps.
Nous allons les classer en deux grandes catégories :
- les signaux déterministes
- les signaux aléatoires
1.3.1) Les signaux déterministes
Les signaux déterministes sont des signaux dont on peut décrire l’évolution de façon
prévisible à tout instant par des fonctions mathématiques. Exemple: x ( t )  A cos0 t 

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Il existe deux types de signaux déterministes :
- les signaux périodiques :
 le temps t,  une période T (s), tel que, k entier : x(t  kT )  x(T)
- les signaux apériodiques qui ne jouissent pas de cette propriété.
 2 
Les signaux sinusoïdaux d’équation générale : x(t )  A cos t    forment le groupe le
 T 
plus familier de signaux périodiques.
1.3.2) Les signaux aléatoires
Les signaux aléatoires sont des signaux prenant des valeurs aléatoires à tout instant
d’observation donné.
 Ils ne peuvent donc être modélisés que de manière probabiliste, en définissant leur
densité de probabilité ou leurs propriétés statistiques (moyenne, variance, …).
En traitement du signal, tous les bruits sont considérés comme des signaux aléatoires.
Dans ce cours, nous étudierons uniquement les signaux déterministes.
1.3.3) Classification des signaux
Un signal au sens large, peut se présenter sous différentes formes selon que son amplitude
est une variable continue ou discrète et que la variable libre t (ici le temps) est elle-même
continu ou discrète.
Il existe quatre types de signaux :
- le signal à amplitude et temps continus : signal analogique
- le signal à amplitude discrète et temps continu : signal quantifié
- le signal à amplitude continue et temps discret : signal échantillonné
- le signal à amplitude et temps discrets : signal numérique
1.3.4) Autres classifications
Classification spectrale :
L’analyse spectrale d’un signal conduit à une classification basée sur la distribution de son
énergie ou de la puissance en fonction de la fréquence.
 On introduit la notion de spectre.
!! Définition : le spectre d’un signal est la représentation des amplitudes des
différentes composantes présentes dans le signal en fonction de la fréquence.
Un signal périodique aura un spectre de raies.

 Le spectre d’un signal sinusoïdal se réduit à une seule raie.


 Un signal périodique a un fondamental et des harmoniques donnés par sa
décomposition en série de Fourier.
Dans la pratique, le spectre est visualisé sur un analyseur de spectre gradué en général en
dBm ou en dB. On peut aussi le visualiser en utilisant la fonction MATH puis FFT de la
plupart des oscilloscopes.
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La largeur de bande d’un signal est le domaine principal des fréquences (positives ou
négatives) occupé par son spectre : elle est définie par : B (ou W ou encore f) = f2 – f1

Avec : f1 : la fréquence caractéristique de la limite inférieure


f2 : la fréquence caractéristique de la limite supérieure
On parle aussi couramment de :
- signaux de basses fréquences (BF)
- signaux de hautes fréquences (HF)
- signaux à bande étroite
- signaux à large bande
- …

Classifications diverses :
Autres critères :
- signaux de durée finie : signaux dont l’amplitude s’annule en dehors d’un
intervalle de temps prescrit.
- signaux bornés en amplitude : cas de tous les signaux physiquement
réalisables pour lesquels l’amplitude ne peut pas dépasser une certaine
valeur limite
- signaux pairs et impairs
- signaux causaux : signaux nuls pour toute valeur négative du temps.
1.3.5) Représentation des systèmes (rappels)
Un système est une entité dont on ne connait que les interactions avec l’extérieur. On agit
sur les systèmes à l’aide de signaux et on extrait l’information que contiennent les signaux
à l’aide de systèmes.
On appelle commandes ou entrées d’un système, les signaux qui agissent sur ce système.
On appelle sorties du système le résultat de l’action des entrées sur le système.

La modélisation consiste à approcher le fonctionnement d’un système par un modèle


mathématique.

On parle de :
- systèmes analogiques : amplificateurs, filtres classiques, multiplicateurs,
modulateurs …
- systèmes échantillonnés : circuits à transfert de charge, alimentations à
découpage, amplificateurs de classe D (étudiés en 2ème année).
- systèmes numériques (ou digitaux) : filtres numériques, corrélateurs,
processeurs spécialisés … (étudiés en 2ème année).

On rencontre aussi des structures hybrides : CAN/CNA (Convertisseurs


Analogique/Numérique ou Numérique/Analogique) qui seront également étudiées en 2 ème
année.

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2) Analyse temps-fréquence - Transposition de fréquence
2.1) Exemple du signal sinusoïdal pur

Exemple de la note de musique « LA » : onde sinusoïdale qui se répète 440 fois en une
seconde.
Soit s(t) = A sin(t) avec =2F et F = 440 Hz
s(t) S(F)
T = 2,27 ms
A A

t (s) F (Hz)
440 Hz

Représentation temporelle Représentation spectrale

Ou soit s(t) = A cos(t) avec =2F et F = 440 Hz


s(t) S(F)
T = 2,27 ms
A A

t (s) F (Hz)
440 Hz

Représentation temporelle Représentation spectrale

2.2) Somme de signaux sinusoïdaux

e1(t)

+ s(t)
s(t) = e1(t) + e2(t) = E1 sin (2F1t) + E2 sin (2F2t)
e2(t)

Avec E1 > E2 et F1 < F2

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S(F)

2 raies spectrales
E1
E2

F (Hz)
F1 F2

Représentationspectrale

(voir exemples en TD)

2.3) Multiplication de signaux sinusoïdaux

e1(t)
s(t)
s(t) = e1(t) e2(t) = E1 sin (2F1t) E2 sin (2F2t) avec ici F1 > F2
e2(t)

1 1
On sait que sin( a ) sin( b)  cos (a  b)  cos (a  b)
2 2
D’où s( t )  1 2 cos( 2(F1  F2 ) t )  cos( 2(F1  F2 ) t )
EE
2

S(F)

2 raies spectrales
E1E2
2

F (Hz)
F2 F1-F2 F1 F1+F2

Représentation spectrale

Ce type de circuit permet de réaliser des mélangeurs assurant la fonction de transposition


de fréquence. Cette dernière fonction est très utile en électronique en général et dans les
transmissions en particulier : récepteurs, émetteurs, synthétiseurs de fréquences …… et
notamment en audio dans les tables de mixage.
(voir exemples en TD et en TP)

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3) Mise en œuvre de la décomposition de signaux périodiques simples (analyse de
Fourier)
L’idée d’analyse spectrale fut imaginée par Joseph FOURIER (1768-1830). En 1807 il
postula qu’ « un signal périodique peut s’écrire comme une somme de sinusoïdes »
Définition : tout signal périodique, de période T, se décompose de manière unique en une
série infinie de termes sinusoïdaux :
Si f(t + nT) = f(t), quel que soit n, et si f(t) est monotone par tranches sur l'intervalle [0, T],

alors : f ( t )  a 0   a n cos nt  b n sin nt 
n 1
où les coefficients a0, a n et b n sont donnés par les formules suivantes :
1 T
a 0   0 f ( t )dt (valeur moyenne)
T

2 T 2 T 2
bn   f (t ). sin( nt ).dt
T 0
an   f (t ). cosnt .dt
T 0
avec  
T
Remarques :
- n indique le "rang " de l'harmonique : l'harmonique 2 a une pulsation (ou
une fréquence) double de la pulsation (ou fréquence) du signal f(t) etc..;
l'harmonique 1 s'appelle aussi fondamental. Les harmoniques ont des
fréquences multiples du fondamental.
- Si f(t) est paire ; alors b n  0 pour n  0,..., 

- Si f(t) est impaire ; alors a n  0 pour n  1,..., 

T
- Si f ( t )  2a 0  f ( t  ) , alors seuls les n pairs existent.
2

- On peut aussi écrire f ( t )  a 0   c n cos( nt  n ) 
n 1

 b 
Avec c n  a 2n  b 2n et  n  Arctg  n 
 an 
Exemple d’allure du spectre d’un signal périodique de période T0=1/f0
Amplitude

Fondamental

Harmonique 2

Valeur moyenne a0

Harmonique 4
Harmonique 3
inexistant

0 f0 2.f0 3.f0 4.f0 5.f0 6.f0 Fréquence

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Exemple détaillé : Développement en série de Fourier d'un train d'impulsions

2A

T- 

-/2 +/2


1 2


Valeur moyenne : a 0  
2A.dt  2A.
T  T
2
La fonction étant paire :

bn  0
 

2 2

2t 4A T  2t  2 4A 
an  2 A. cos( n ).dt  sin( n )  . sin( n )
T  T T 2n  T    n T
2 2
d'où:
 4A     1  2  1  3  
f ( t )  2A.  sin   cos t  sin   cos 2t  sin   cos 3t  ....
T   T 2  T  3  T  

T
Cas particulier d'un train de signaux carrés :  
2

4A   1
n

f (t)  A   .cos   2n  1 t 
 n 0 2n  1

ou encore (en changeant l'origine des temps : t  t  ) :
2

4A  1
f (t)  A   .sin   2n  1 t 
 n 0 2n  1

Un autre exemple sera traité en TD.

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Décomposition en série de Fourier de signaux usuels :

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4) Exemple de la modulation/démodulation d’amplitude
4.1) Introduction
La transmission d’informations nécessite de prendre en compte les caractéristiques du
canal de transmission : sa bande passante, la puissance maximale admissible et le bruit
qu’il génère.
Il est donc nécessaire, pour transmettre un signal, de l’adapter au canal de transmission et
deux solutions sont possibles :
- la transmission en bande de base sous une forme appelée codage : c’est
l’émission directe du signal sur le canal de transmission.
- La modulation : l’adaptation correspond alors à la transmission sur une
fréquence porteuse et dans ce cas le canal doit laisser passer une certaine
gamme de fréquences, parmi lesquelles se trouvera la fréquence porteuse :
il se comporte comme un filtre passe-bande.
Exemple de chaîne de transmission :
Perturbation (bruit, ...)

Message Message
émis reçu
Source Canal de
Modulateur Démodulateur Destinataire
Transmission

A l’émission, la modulation nécessite de faire varier une des caractéristiques d’une


sinusoïde de fréquence élevée (la porteuse) au rythme du signal à transmettre. Ici il s’agit
de faire varier l’amplitude (modulation d’amplitude) mais on pourra aussi faire varier la
fréquence, la phase … C’est le rôle du modulateur. Il est cependant nécessaire, pour
pouvoir réaliser une modulation, que le signal à transmettre soit de basse fréquence par
rapport à la fréquence porteuse.
Si le canal de transmission est l’air par exemple (liaison hertzienne) et si on souhaite
transmettre directement l’information en bande de base, il faut une antenne dont la taille
c
est de l’ordre de grandeur de la longueur d’onde :   avec c = 3.108 m/s et F la
F
fréquence.
 Une émission BF entrainera alors une antenne de taille physiquement irréalisable
(exemple pour un signal de 1kHz et longueur de l’antenne égale à
 3 108
L  3
 75 103 m  75 km )
4 4 10
Il est donc nécessaire de travailler avec un canal de fréquence élevée.
A la réception, on essaye de restituer le signal, et ainsi de récupérer l’information
transmise : cette restitution est le rôle du démodulateur.
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Le but de la modulation est d’adapter le signal à transmettre au canal de transmission
entre la source et le destinataire. La transmission par modulation devient obligatoire si la
bande passante du canal ne contient pas le spectre du signal à transmettre ou lorsque la
transmission a lieu par propagation libre avec l’emploi d’une antenne d’émission.
Principe de la modulation :

Signal modulant Signal modulé


Modulateur
Message

Oscillateur
(porteuse)

4.2) Modulation d’amplitude MA ou AM


C’est la modulation AM (Amplitude Modulation) : l’amplitude de la porteuse varie
proportionnellement au message modulant, la fréquence de la porteuse restant fixe.
Il s’agit ici d’une première illustration : un cours plus complet sera donné en 2 ème année
dans le module SE3.

Soit un signal variant autour d'une valeur moyenne :


y m  A  Ym  cos m t
appelé généralement signal BF (Basse Fréquence) ou signal utile ou signal
modulateur ou modulant

et un signal de pulsation donnée p :


y p  Yp  cos p t
appelé porteuse ou signal HF ( Haute Fréquence )

Le signal modulé sera alors de la forme :


y  k  ym  yp

Avec ces signaux, le signal modulé s'écrit :

 Y 
y  k  A  Yp 1  m cos  m t   cos  p t avec p  m
 A 
ou bien :
y  Y  1  m  cos m t   cos p t avec m : indice de modulation

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Allure du signal modulé :

BF(modulant)

Signal modulé

Le signal, qui provient souvent d'une mesure, est le signal BF de pulsation m : c'est le
signal d'origine qu'il faudra bien récupérer ultérieurement. Existe-t-il encore dans le signal
modulé ?

Celui-ci peut s'écrire :


y  Y cos p t  mY cos m t  cos p t
soit, en vertu des produits trigonométriques :
y  Y cos p t 
mY
2

cos p  m t  
mY
2
cos p  m t  
On a donc, en fait, décomposé le signal modulé complexe en termes sinusoïdaux purs (le
développement en série de Fourier est une opération analogue). On dira encore que le
spectre de y est constitué par : (et uniquement)
- un signal d'amplitude Y, à la pulsation (ou fréquence) de la porteuse
- deux signaux, d'amplitude mY/2 de pulsations (ou fréquences) symétriques
par rapport à celle de la porteuse. Ce sont les raies latérales.
Le spectre peut se représenter dans un plan pulsation-amplitude ou fréquence-amplitude. Il
sera forcément discontinu dans le cas présent (comme pour tout signal périodique).

amplitude

mY/2 mY/2

pulsation

p-m p p+m

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Le mélangeur

La modulation permet de modifier la caractéristique d'une porteuse et de translater


le spectre en bande de base vers une fréquence plus élevée. L'opération consistant à
translater le spectre d'une fréquence vers une fréquence plus élevée peut être réalisée par
un mélangeur.

Un mélangeur est un circuit électronique qui effectue la multiplication entre deux


signaux

Couramment utilisé dans les émetteurs/récepteurs HF, un mélangeur effectue une


multiplication entre un oscillateur local (il s'agit de la porteuse à Fp ) et le signal utile ou
modulant (à la fréquence Fm). Au niveau du spectre, cela revient à une simple translation
autour de Fp du signal modulant, comme le montre la figure suivante.
Amplitude
Amplitude
Mélangeur
F
Fm

F
Fm Fp-Fm Fp Fp+Fm
Amplitude

F
Fp

Multiplication d'un signal sinus de fréquence Fm par un signal sinus de fréquence Fp

Il existe d’autres types de modulateurs qui seront vus en TD, TP et en 2 ème année.

La démodulation est l’opération inverse de la modulation et sera également vue en 2ème


année.

Pour aller plus loin, connectez-vous sur le site d’iutenligne :

http://www.iutenligne.net/ressources/signaux-et-systemes-pour-l-audiovisuel-et-la-
transmission.html
http://www.iutenligne.net/ressources/modulation-analogique.html

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