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Le mot signal vient de signe : marque ou symbole servant de vecteur à une information. Du latin
signum : signe, image, statue ; idée de représentation.
Quelques exemples
Transmission de sons (20 Hz - 20 kHz) sur des longues distances dans les bandes radio
fréquence FM (87,6 MHz - 107,9 MHz) par modulation.
Il est défini sur une base ou domaine et a ses valeurs dans pour un signal réel (ou
pour un signal complexe).
Exemples :
Le domaine peut toujours être étendu à en définissant le signal comme nul partout en dehors de
son domaine initial. Ainsi, sauf mention contraire, on considérera tout signal comme défini sur .
Classes de signaux
Réaliste ou idéal
Ces propriétés peuvent être contraignantes pour les outils mathématiques. Donc, on représente
souvent les signaux par des modèles idéaux qui simplifient la réalité. Comme pour toute science
physique, le travail de modélisation réside dans le choix des hypothèses simplificatrices.
Une impulsion ne peut pas avoir une durée exactement nulle. Une sinusoïde ne peut pas
exister pendant une durée .
Périodique
Causal
Déterministe ou Aléatoire
Un signal déterministe peut être prédit certainement en tout point par un modèle mathématique.
Un signal aléatoire n'est pas déterministe. Il peut néanmoins être modélisé en probabilité et
estimé statistiquement.
Numérique
Un signal, comme phénomène physique, est très souvent analogique. Aujourd'hui, il est
majoritairement traité par ordinateur sous la forme d'un signal numérique. C'est alors un signal
échantillonné (à temps discret) et dont l'amplitude est quantifiée (à échelle discrète).
Octave et Matlab
Matlab est un langage interprété très utilisé en traitement du signal. La syntaxe est légère et proche
de l'écriture mathématique. Il est utilisable avec l’interprète libre GNU Octave.
Translation
Changement d'amplitude
Amplification
Pour deux signaux numériques de même domaine, la modulation est faite terme à terme par
xm = x .* p ;
Échelon de Heaviside :
Fenêtre rectangulaire :
Sinusoïde complexe
Une sinusoïde complexe d'amplitude , de fréquence et de phase :
Sinus cardinal
C'est une version alternative du sinus cardinal, dilatée de par rapport à la version souvent utilisée
.
Propriétés
Paire :
pour tout
t = linspace(-3,3,100); x = sinc(t);
Ainsi, le Dirac permet d'étendre la notion de dérivée aux fonctions discontinues. L'amplitude du saut
de discontinuité se retrouve dans le poids du Dirac.
Propriétés
moy_x = mean(x)
P = mean(abs(x).^2)
E = sum(abs(x).^2)
On nomme signal ce qui porte de l'information, pour un problème donné, et bruit (ou
perturbation) ce qui n'en porte pas.
Le RSB est le rapport entre les puissances du signal informatif et du bruit (signal perturbant) :
Il est souvent converti en dixième de bel (un logarithme de rapport de puissances), le décibel (dB) :
RSB = 10*log10(Ps/Pb)
Espace de signaux
Un signal réel à temps continu est une fonction qui vit dans un espace avec une infinité de
dimensions. C'est un espace fonctionnel. La théorie qui l'accompagne est mise de côté pour se
concentrer sur l'analogie qu'elle permet avec la représentation vectorielle des signaux.
Le carré de la norme est l'énergie normalisée du signal . Donc, cette norme n'existe
que pour les signaux à énergie finie.
ssi
Il existe aussi beaucoup d'autres types de norme et distance, mais nous nous arrêtons ici au plus
classique.
Signaux orthogonaux
Deux signaux et sont orthogonaux sur un domaine si et seulement si leur produit scalaire est
nul.
Deux sinusoïdes complexes sont orthogonales sur si leurs fréquences sont différentes.
Inégalité de Cauchy-Schwarz
L'inégalité est évidente lorsque et sont orthogonaux et l'égalité est atteinte lorsque et sont
colinéaires, c'est à dire si où est une constante.
Produit de Convolution
Le produit de convolution (du latin convolvere : enrouler) de deux signaux et donne le signal
, tel que :
Propriétés
Commutatif :
Associatif :
N = 10000;
t = linspace(0,1,N)';
x = cos(2*pi*6*t) + 1*randn(N,1);
h = ones(1000,1) /1000;
y = conv(x,h,'same');
figure, plot(t,[x,y])
xlabel('Temps (s)'), ylabel('Signal (u.a.)'), legend('x(t)','y(t)')
Corrélations (temporelles)
L'auto-corrélation est un ensemble de produit scalaire d'un signal sur un domaine avec
des versions retardés de (variable), telle que :
Pour un signal d'unité arbitraire , l'auto-corrélation est en . Elle mesure, sous la forme d'une
puissance normalisée, la ressemblance d'un signal avec son passé et son futur.
Propriétés
Propriétés
: bornée
: symétrie hermitienne
, où
Tracer le signal , où .
Ex. 2
Ex. 3
Ex. 4
exponentielle décroissante, ,
sinusoïde pure de fréquence ,
2. Considérant le signal , calculer le RSB en dB s'il est soumis à une perturbation de puissance
Ex. 5
Ex. 6
Montrer que et , où .
Ex. 7
1. Calculer l'autocorrélation de
2. Calculer l'intercorrélation de et
3. Calculer l'autocorrélation de