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CHAPITRE I:

DÉFINITIONS ET REPRÉSENTATION DES SIGNAUX


RÉALISÉE PAR D. OUHOCINE
Définitions
• Le mot signal vient de signe-signum en latin qui dénote un objet, une marque, un élément de langage qui
transporte une information. Il s’agit d’une représentation d’une information qu’il convoie de sa source a sont
destinataire.
• La théorie du signal s’intéresse a la description mathématique(ou modélisation) des signaux et de leurs
caractéristiques principales tel que: distribution spectrale de son énergie, la description statistique de son
amplitude, moyen d analyse de la nature de l’altération ou modification des signaux lors de leurs passage dans
différents blocs, déterminer et tenir compte des limite de fonctionnement imposée par des perturbations
aléatoires.
• La théorie de l’information ou de la communication fournis un ensemble d’élément permettant d’évaluer les
performances de transfert de l’information . Elle conduit naturellement au méthode de codage de l’information:
ensemble de règle spécifiant le mode de présentation du message. Les technique de codages ont trois objectifs:,
le premier étant d’augmenter la compacité des signaux par l’élimination de redondance non utile (codage
source), la seconde est d’accroitre la sécurité d’une transmission en présence de bruit par incorporation d'une
redondance, adéquatement structurée) permettant la détection, voire la correction, des principales erreurs
(codage de canal). Le troisième enfin, est d'assurer le secret de la communication (cryptographie).
• Le traitement du signal est la discipline technique qui, s’appuyant sur la théorie du signal et de l information,
les ressources de l’électronique, de l’informatique et de la physique appliquée, pour l’élaboration ou
Extraction de l’information/Interprétation des signaux
• Analyse : consiste à isoler les composante essentielle d’un
Définitions
signal de forme complexe afin de mieux comprendre la nature
et l’origine.
• Mesure: estimation d’une grandeur caractéristique d’un signal
avec un certain degré de confiance (valeur moyenne, etc.).
• Filtrage: élimination de certaines composantes indésirables ;
• La régénération est l’opération pour laquelle on essaye de
redonner la forme initiale a un signal ayant subit divers
distorsion.
• détection :extraction du signal d’un bruit de fond (corrélation);
• identification :classement d’un signal dans des catégories
préalablement définies ;

Incorporation d’information/Élaboration des signaux :


• Synthèse : opération inverse de l’analyse, créer un signal de
forme appropriées en procédant par exemple a une combinaison
de deux signaux signal de forme complexe
• Codage : traduction en code binaire, etc.
• Modulation et changement de fréquence: moyen permettant
d’adapter un signal aux caractéristiques fréquentielles d’une
voie de transmission;
Modélisation des signaux
• Les modèles des signaux sont des représentations mathématiques permettant d’effectuer un calculs théoriques.
• Le model mathématique d’un signal est une fonction réelle ou complexe ou une fonctionnelle dépendant d’une, deux ou trois variables.
• La valeur de la grandeur physique en un point définit par ses coordonnées, est appelé amplitude

• Un Signal réel est un signal qui représente la variation de la quantité physique en fonction du temps, de l’espace ou tout autre variable.
Sa nature physique peut être : acoustique, électronique, optique, etc

• Les signaux physique(réel) sont représenté par une fonction x(t)


a valeur réelle en fonction d’une variables réelles. Par conséquent, le signal
• Est a amplitude bornée et continue
• A une Energie bornée
• Est causal
• A Spectre borné (temps vers 0 lorsque f temps vers l’infini)
• Mais sur le plan théorique, pour la commodité des calcul et l’étude de certains phénomènes, les signaux sont représenté par des fonction
• Energie théorique infinie
• Avec des discontinuité(signal carrée)
• Définit sur R(signaux non causaux)
• À spectre du signal infini
• À valeurs complexe
• Remarque : il est important de noter que l’introduction de tels modèles mathématiques nécessite une
interprétation des résultats obtenus après traitement pour retrouver en suite la réalité.
CLASSFICATION DES SIGNAUX
– Pour faciliter l’étude des signaux, différents modes de classification peuvent être envisagés:
– Classification phénoménologique (représentation temporelle): on met en évidence le type d’évolution du
signal, son caractère prédéterminé et son comportement aléatoire.
– Classification Energétique: on sépare les model des signaux satisfaisant a une condition d’énergie finie
d’autres plus idéalisés, a puissance moyenne finie et énergie finie
– Classification morphologique (signal continu ou discret): celle-ci permet de distinguer les signaux selon le
caractère continu ou discret de l’amplitude et de la variable libre
– Classification spectrale : on met en évidence le domaine des fréquence
– Classification dimensionnelle: ordre de grandeur intervenant dans sa modélisation.
Classification phénoménologique (représentation temporelle)
Signaux certains (ou déterministes)
proviennent de phénomènes pour lesquels on connaît les lois physiques correspondantes et les conditions
initiales, permettant de prévoir le résultat l’évolution en fonction du temps. Cette évolution est parfaitement
décrite par un modèle mathématique.
Signaux aléatoire ou probabilistes dont le comportement temporel est imprévisible et pour la description
desquels il faut se contenter d’observations statistiques (moyenne, variance, loi de probabilité, …)
Sous classe de signaux déterministes
• Signaux périodiques
• Signaux qui reproduisent dans le temps un motif identique à
intervalle de temps régulier appelé période;
• Il obéissent à une lois de répétitions cyclique régulière, de période
T0.
S(t)=S(t+kT0) avec, k entier
• Période et fréquence
• La période T0 est la duré d’un motif élémentaire. Coefficient Nom Symbole
• f: la fréquence, exprimée en Hertz(Hz) est le nombre de motifs 10 décahertz daHz
1
élémentaire dans une seconde: 𝑓 = (Hz) 102 hectohertz hHz
𝑇0
• Le tableaux ci-contre présente les noms et symboles des multiples 103 kilohertz kHz
du Hz selon le Système international d'unités. 106 mégahertz MHz
• Amplitude Maximale 109 gigahertz GHz
• L’amplitude instantanée d’un signal à l’instant t s’exprime par la 1012 térahertz THz
fonction x(t). 1015 petahertz PHz
• La valeur maximale (ou crête) de l’amplitude est notée xmax 1018 exahertz EHz
• La valeur crête a crête correspond et la différence entre la valeur 1021 zettahertz ZHz
maximale et la valeur minimal du signal.
1024 yottahertz YHz
Sous classe de signaux déterministes
Signal sinusoïdale
• Les signaux sinusoïdales sont définit par l’équation générale:
S 𝑡 = 𝐴 sin 𝜔 0 𝑡 + 𝜑0
• s(t) est la valeur instantané
• A est l’amplitude ou la valeur maximale de la sinusoïde
• 𝜔 0 𝑡 + 𝜑0 est la phase à l’instant t

• 𝜔 0 est la pulsation=2π𝑓0 =
𝑇0
• 𝑓0 est la fréquence
• 𝜑0 est un angle appelé phase à l’origine, c’est a dure phase a t=0.
2π 2π
• S 𝑡 = 𝐴 sin 𝜔 0 𝑡 + 𝜑0 =𝐴 sin 𝑡 + 𝜑0 =𝐴 sin (𝑡 + 𝜏)
𝑇0 𝑇0
La fonction sinus est impaire : sin(-x)=-sin(x)
Remarque :il est également possible de décrire le signal x(t) en
utilisant la fonction 𝜑=0
𝑡
s 𝑡 = 𝐴 cos 𝜔 0 𝑡 + 𝜑0 = 𝐴 cos 2π𝑓0 𝑡 + 𝜑0 = 𝐴 cos 2π 𝑇 + 𝜑0
0
En effet , un sinus est un cosinus ont la même allure; les courbe sont
𝜋 𝜋
juste déphasé de ,on retiendra donc que l’on peut décrire = sin 𝜔 0 𝑡 +
2 2
indifféremment un signal alternatif sinusoïdale avec une fonction
sinus ou cosinus; seul la phase a l’origine diffère.
• La fonction cosinus est une fonction paire : cos(-x)=cos(x)
Sous classe de signaux déterministes
• Signal sinusoïdale -Représentation complexe -Représentation de Fresnel
• Il est souvent avantageant de représenter une fonction sinusoïdale par la partie imaginaire ou réelle pour une

notation en cosinus d’une exponentielle complexe z t = 𝐴𝑒𝑥𝑝 𝑗 𝑡 + 𝜑0
𝑇0
2π 2π
• 𝑥 𝑡 = 𝐴 sin 𝑡 + 𝜑0 =Im 𝐴𝑒𝑥𝑝 𝑗 𝑡 + 𝜑0
𝑇0 𝑇0
2π 2π
𝑥 𝑡 = 𝐴 cos 𝑡 + 𝜑0 =Reel 𝐴𝑒𝑥𝑝 𝑗 𝑡 + 𝜑0
𝑇0 𝑇0
• L’interet de cette notation réside dans les propriétés de calculs remarquable de la fonction exponentielle.
• De plus, en appliquean la formule d’Euler, on peut ecrire(en notant:* le complexe conjugé de z)
1 ∗ 𝐴 𝐴
• 𝑗𝐴𝑠𝑖𝑛 𝜔0 𝑡 = 𝑧 𝑡 − 𝑧 𝑡 = exp 𝑗𝜔0 𝑡 − exp −𝑗𝜔0 𝑡
2 2 2
• On peut donc voir le signal x(t) comme la composition de deux phaseurs conjugués d’amplitude A/2 tournant
dans deux directions opposées avec une pulsation ou vitesse angulaire 𝜔0 (l’un tournant dans un sens direct de
2π 2π
pulsation 𝜔0 = et l’autre à𝜔0 = − ). Pour tenir compte de ces rotations de sens opposées, on parle de
𝑇0 𝑇0
frequence positive et negatives, mais il est clair que ce sont des notions purement formelle(liées au modele
complexe qui n’ont aucune signification physique.
• Représentation de Fresnel
• Il s’agit d’une représentation vectorielle qui permet une visualisation géométrique de la grandeurs sinusoïdale.
• A la grandeur x(t)=𝐴 cos 𝜔0 𝑡 + 𝜑0 on associe dans le plan complexe un vecteur de longueur A et dont l’angle
avec l’axe horizontal est 𝜔0 𝑡 + 𝜑0 .
Sous classe de signaux déterministes
• Signal périodique composite
• Pour suivre plus facilement l'évolution d'un signal plus ou moins complexe à travers les système qu'il traverse, il
convient mieux de le représenter par une combinaison linéaire de signaux simples appelés signaux élémentaires
𝑁
(u1(t). u2(t) u3(t). …)
𝑥 𝑡 = ෍ 𝑎𝑘 𝑢𝑘 (𝑡)
𝑘=0

• En théorie, on peut trouver plusieurs types de fonctions élémentaires uk(t) permettant de représenter un signal
quelconque.
• Dans la pratique, l'analyse de Fourier qui consiste à décomposer un signal en une somme de signaux sinusoïdaux
a éclipsé toutes les autres représentations.
• Les signaux pseudo- aléatoire: forme une catégorie particulière des signaux périodique dont le comportement
rappel celui d’un signal aléatoire.
Sous classe de signaux déterministes
• Signal périodique composite
• Le signal carré et la suite d’impulsion rectangulaire sont des signaux du type fenêtre rectangulaire que l'on a
reproduit tous les T afin de le rendre périodique.

• Le signal triangulaire est un signal du type fenêtre triangle que l'on a reproduit tous les T afin de le rendre périodique

• Un signal en dents de scie


Sous classe de signaux déterministes
Les signaux non périodiques ne jouissent pas de la périodicité. Il existe :
Signaux pseudo- périodiques formés d’une somme de sinusoïdes de périodes différentes

Signaux transitoires dont l’existence est limitée dans le temps(signaux a support borné).

Impulsion rectangulaire Impulsion exponentiel Impulsion sinusoïdale


• Sous classe des signaux aléatoires
• Signaux aléatoire stationnaire dont les caractéristiques statistique sont invariante dans le temps


Bruit blanc: signal large bande

• Les signaux aléatoire non stationnaire ne jouissent pas de cette propriété.


Classification morphologique: Signal continu et signal discret
• Un signal peut se présenter sous différentes formes sellons que sont amplitude est une variable continue ou
discrète et que la variable t(considéré ici comme temps) et elle-même continu ou discrète.
• On distingue, ainsi quatre type de signaux:
• Le signal à amplitude et temps continus
(signal analogique) : S(t)
• Le signal à amplitude continue et temps
discret (signal échantillonné S(tn) : est une
suite de valeur assigné a des instants discret
tn=nTe ou tn est une variable discrète(entier) et
Te représente le pas d’échantillonnage.
• Le signal à amplitude discrète et temps
continu (signal quantifié): Sq(t).
• Le signal à amplitude et temps discret
(signal logique ou numérique): Sq(tn) noté
x(n), après normalisation du pas Te
respectivement de la fréquence fe.
• Pour un signal de durée finie n est entier
généralement entre 0 et N(N est le nombre d
échantillon.
Classification énergétique
Les définitions d'énergie et de puissance amènent à distinguer deux types de signaux:
• Les signaux d’énergie finie (ou bornée)
0 < 𝐸𝑥 < ∞
• Il s’agit d’un signal
• à puissance moyenne nulle
• physiquement réalisable
• Exemple:
• Les signaux déterministes et apériodiques
• Tous les signaux transitoires
• Les signaux de puissance moyenne finie (ou bornée)
• Les signaux d’énergie infinie (ou non bornée ). Se sont des signaux physiquement non réalisable
0< 𝑃𝑥 < ∞
• Exemple: Presque tous les signaux périodiques , quasi périodiques et les signaux aléatoire permanent.
• Intérêt : Leurs représentation mathématique est simple et utile dans plusieurs domaine. Exemple en
télécommunication, une porteuse sinusoïdale de fréquence f sera modélisé simplement par
x(t)=Asin(2𝜋𝑓𝑡)
Remarque: Certain signaux théoriques n’appartiennent à aucune des deux catégories :
• x(t)=exp(at) pour - <t<+
• Impulsion de dirac et Peigne de dirac
Classification spectrale
• Le spectre d’un signal désigne la distribution de son amplitude, sa puissance ou son énergie en fonction de la
fréquence. Il peut être continu ou discret. Le spectre d’un signal périodique est discret.
• Lorsque la fréquence du signal devient très grande, pratiquement supérieure à quelques térahertz (THz =1012
Hz), la longueur d’onde 𝜆=𝑐/𝑓 est le paramètre de référence avec c :vitesse de la lumière ( 300 000 Km/s):
• λ est la longueur parcourue par l’onde durant la période T0, c’est la période spatiale.
• Expérience: Lorsqu'on envoie une lumière blanche sur un prisme, elle se décompose en un spectre de
différentes couleurs. La lumière blanche correspond ainsi à la somme de différentes longueurs d'onde ou
couleurs (dans le visible) qui la composent.
• Spectre du visible
Fréquence Longueur d’onde
Hz(Hertz) m(mètre)
Kilo Khz=103 Hz mm (millimètre)
Méga MHz=106Hz µm (micromètre)
Giga GHz=109Hz nm (nanomètre)
Téra THz=1012Hz pm (picomètre)
Péta PHz=1015Hz
Classification spectrale
• Un signal dont le spectre est nul au dela d’une bande de frequence spécifié B est appelée signal a bande limité
ou de spectre à support borné.
• La largeur de bandes spectrale est le domaine des fréquences occupé par son spectre

• B=Fmax −Fmin

• En considérant la fréquence moyenne:


Fmoy=( Fmax + F min ) / 2

• On , peut distinguer deux types de signaux :


• Les signaux basse frequences;
• Les signaux haute frequence.
• Les signaux à bande étroite avec F/Fmoy petit;
• L es signaux à large bande avec F/Fmoy grand;
Classification spectrale Spectre EM

Le spectre
électromagnétique est
le classement
des rayonnements
électromagnétiques
par fréquence, longueur
d'onde dans le vide ou
énergie photonique.
Classification spectrale Nomenclature des bandes de fréquences et de longueurs d'onde employées
en télécommunication Recommandation- V431-8
Classification spectrale Nomenclature des bandes de fréquences et de longueurs d'onde employées
en télécommunication Recommandation- V431-8
Classification spectrale Nomenclature des bandes de fréquences et de longueurs d'onde employées
en télécommunication Recommandation- V431-8
Classification spectrale
• Du point de vue de l’attribution des bandes de fréquence, l’UIT a divisé le monde en trois régions.

• La Région 1 comprend les pays qui se trouvent sur les continents d'Europe et d'Afrique, ainsi que les pays suivants : Arménie,
Azerbaïdjan, Fédération de Russie, Géorgie, Kazakhstan, Mongolie, Ouzbékistan, Kirghizistan, Tadjikistan, Turkménistan,
Turquie et Ukraine. La Région 2 comprend les pays des Amériques et le Groenland. La Région 3 se compose de ces pays
qu'on trouve généralement sur le continent de l'Asie et en Océanie, ainsi que le pays de l'Iran.
Classification spectrale
Classification
Spectre de transmission parspectrale
fibre optique
Bandes spectrale des systèmes a fibres multimodes - Standard Série G Supplément 39-UIT

Bandes spectrale des systèmes à fibres monomode - Standard Série G Supplément 39(UIT)

La limite (1460 nm) entre les bandes E et S est toujours à l'étude.


• Exemple: son Classification spectrale

• Bande de fréquence audible humain: 20 à 20k


• COURBES D'AUDIBILITÉ HUMAINE

Exemple: son
1. Les sons compris entre 20 et 400 Hz sont dits graves.
2. Les sons compris entre 400 et 2 000 Hz sont dits médiums.
3. Les sons compris entre 2 000 et 20 000 Hz sont dits aigus.
Classification dimensionnelle
• Signal 1D: Quand la variation du signal ne dépend que d’une variable : pas forcément le temps
• Exemple: signal audio monocanal, mesure électrique, signal reçu par une électrode en biomédical,
Classification dimensionnelle
• Signal 2D: Quand la variation du signal dépend de deux variable :image, représentation temps-fréquence des signaux
• Température en degrés (Grandeur physique) en fonction de la position sur la barre et du temps
• signal reçu par un microphone stéréophonique
• Signal image: Intensité lumineuse ou RVB (Grandeur physique) en fonction des coordonnée de la pixel(x,y) (sa position dans une image )

• Signaux 3D :Quand la variation du signal ne dépend de trois variable : objets 3D I(x, y, z) (image volumique en
tomographie ou IRM, I(x, y, f ) (image hyperspectrale), I(x, y, t) (séquence d’images 2D: intensité lumineuse de la
pixel en fonction de ses coordonnée spatiale et du temps.
• signaux 4D ou 3D +t: (séquence d’images 3D, en IRM par exemple),
• signaux N-D: qui peuvent recouvrir différentes formes, par exemple des : – signaux multi-capteurs (n capteurs) :
réseaux d’antennes, signaux électroencéphalographique (EEG) ou magnétoencéphalographie(MEG) (jusqu’à 250
électrodes) – signaux multi-modaux, c’est-à-dire relatifs à plusieurs modalités physiques : signal audio/vidéo,
association de signaux EEG, MEG et IRM (imagerie en résonance magnétique).
Signaux déterministe à temps continus Propriétés
 Un signal est a amplitude bornée si son amplitude ne peut pas dépasser certaines valeurs limites: 𝑥(𝑡)≤𝐾 −∞<𝑡<∞
 Un signal est a support borné (de durée finit ou limité) si l’amplitude s’annule en dehors d’un intervalle de temps T prescrit
𝑥 𝑡 =0 𝑡∉𝑇
 Un signal est causal s’il est nul pour toute valeur négative du temps: 𝑥 𝑡 =0 t<0
 Un signal est pair si 𝑥 𝑡 = 𝑥 −𝑡

 Un signal est impair si 𝑥 𝑡 = −𝑥 −𝑡

 Tout signal réel peut être décomposé en un signal pair et un signal impaire 𝑥 𝑡 = 𝑥𝑝 𝑡 + 𝑥𝑖 𝑡

 Pour un signal reel causal: 𝑥𝑖 𝑡 =𝑥𝑝 𝑡 . sgn(t)


Signaux déterministe à temps continus Propriétés Valeur moyenne et valeur efficace

 Soit un signal x(t) défini sur un intervalle T=[t0 , t1]. On peut le caractériser par les grandeurs suivantes :
 Valeur moyenne :
 La valeur moyenne d’un signal sur l’intervalle T est la moyenne des valeurs instantanés mesurée sur cet
intervalle
𝑡1
1 1 𝑡0+𝑇 1 𝑇/2
𝑥ҧ = න 𝑥 𝑡 𝑑𝑡 = න 𝑥 𝑡 𝑑𝑡 = න 𝑥 𝑡 𝑑𝑡
𝑡1 − 𝑡0 𝑡0 𝑇 𝑡 𝑇 −𝑇/2
0

 L’ intégrale représente l’aire algébrique entre la courbe du signal et l’axe des abscisses.
1 𝑡0+𝑇
 La valeur moyenne du signal mesurée sur tout l’axe reel, est: 𝑥ҧ = lim ‫׬‬ 𝑥 𝑡 𝑑𝑡
𝑇→∞ 𝑇 𝑡0
 La valeur moyenne d’un courant ou d’une tension se mesure a l’aide d’un multimètre, placé sur la position
DC.
 Valeur efficace : est la valeur d’un signal continu équant la même puissance.

1 𝑡0+𝑇 2
𝑥𝑒𝑓𝑓 𝑇 = 𝑥 2 (𝑡) = න x(t) 𝑑𝑡
𝑇 𝑡
0

 La valeur efficace d’un courant ou d’une tension se mesure à l’aide d’un multimètre, placé sur la position AC
ou RMS (Root Mean <> Square (2))
Signaux déterministe à temps continus Propriétés Valeur moyenne et valeur efficace
Cas des signaux périodique
Valeur moyenne
1 𝑡 +𝑇0 1 𝑇 /2
La valeur moyenne d’un signal périodique appelé aussi composante continue: 𝑥=
ҧ 𝑇 ‫ 𝑡׬‬0 x(t) 𝑑𝑡 = 𝑇 ‫׬‬−𝑇0 /2 𝑥 𝑡 𝑑𝑡
0 0 0 0

 Tous signal périodique peut être décomposé en la somme d’un signal alternatif ou bipolaire et de sa valeur
moyenne appelée composante continue.

 On appel signal alternatif tous signal périodique de valeur moyenne nulle.


 Sur un oscilloscope, la position DC permet d’observer le signal périodique alors que la position AC ne
fournis que la représentation de la composante alternatif
La valeur efficace
1 𝑇0/2
𝑥𝑒𝑓𝑓 𝑇0 = 𝑥 2 (𝑡) = න x(t)2 𝑑𝑡
𝑇0 −𝑇 /2
0
Mesure en décibel
Signaux déterministe à temps continus Propriétés

 Le dB est une unité logarithmique de mesure du rapport entre deux puissances, deux tensions, deux pressions, etc.
 C’est une unité adimensionnelle qui exprime en fait une comparaison entre deux grandeurs .
 Il permet de resserrer l’écart entre les faibles et les grandes valeurs
 Dans le cas de tension la variable:
𝑈2
𝑋𝑑𝐵 = 20 𝑙𝑜𝑔10 avec U2 et U1 la tension de sortie et la tension d’entrée.
𝑈1

 On parlera d’amplification ou d’atténuation selon que le rapport X est positive ou négative.


𝑈2 𝑈2
𝐺𝑑𝐵 = 10 𝑙𝑜𝑔10 > 0 (c’est dire U2>U1) et AttdB = 10 𝑙𝑜𝑔10 < 0(c’est dire U2<U1)
𝑈1 𝑈1

 Pour comparer le niveau d’un signal par rapport à un niveau de référence:


L dB = 20log(U/Uref)
 On définit le niveau d’un signal en dBu pour Uref=0,775v
 On définit le niveau d’un signal en dBV pour Uref=1V
Signaux déterministe à temps continus Propriétés Énergie

 Energie normalisée (valeur quadratique)


𝑡2
 L’énergie de x(t) sur un intervalle T [t1;t2] ⊂ IR est définie par: 𝐸𝑥 = ‫𝑡׬‬1 x(t) 2 𝑑𝑡
 |x(t)|2 = x(t) x * (t)
 Pour un signal réel |x(t)|2 = x2(t)
 La fonction x2(t) correspond à une distribution de l’énergie du signal en fonction du temps
 Si x(t) est une tension ou un courant électrique, cette équation correspond a l’énergie dissipé par une
résistance de 1
+∞
 L'énergie totale du signal x(t) est définie par: 𝐸𝑥 = ‫׬‬−∞ x(t) 2 𝑑𝑡
𝑇
 Pour un signal a durée infini 𝐸𝑥 = lim ‫׬‬−𝑇 x(t) 2 𝑑𝑡
𝑇→+∞
Signaux déterministe à temps continus Propriétés Puissance

 Puissance instantanée normalisée: p(t) = x(t) 2

 Puissance moyenne normalisée ou Valeur quadratique moyenne:


 Certains signaux possède une énergie infinie. On utilise alors la notion de puissance moyenne qui est la
moyenne temporelle de l'énergie soit la distribution moyenne de l’énergie sur l’intervalle T choisit:
1 𝑡2 1 𝑇/2
P= ‫׬‬ x(t) 2 𝑑𝑡 = ‫׬‬−𝑇/2 x(t) 2 𝑑𝑡(pour les signaux de durée finie)
𝑡2−𝑡1 𝑡1 𝑇
1 𝑇/2
P= lim ‫׬‬ x(t) 2 𝑑𝑡 (pour les signaux de durée infinie)
𝑇→+∞ 𝑇 −𝑇/2
 Si x(t) est une tension ou un courant électrique, cette équation correspond a la puissance dissipé par une résistance de
1
 Pour un signal périodique de période T0, la puissance moyenne total est égale a la puissance moyenne sur
une période;
1 𝑡+𝑇0 1 𝑡+𝑇0
P= lim ‫׬‬ x(t) 2 𝑑𝑡= ‫𝑡׬‬ x(t) 2 𝑑𝑡
𝑇0 →+∞ 𝑇0 𝑡 𝑇0

Relation entre valeur efficace et puissance:


1 𝑇/2 1 𝑇/2
𝑥𝑒𝑓𝑓 = න x(t)2 𝑑𝑡 = න x(t) 2 𝑑𝑡 = 𝑃𝑥
𝑇 −𝑇/2 𝑇 −𝑇/2
2
Ainsi 𝑃𝑥 = 𝑥𝑒𝑓𝑓
Mesure de puissance en décibel
Signaux déterministe à temps continus Propriétés
 En télécommunication, la puissance est souvent exprimé en dB
𝑃2
𝑋𝑑𝐵 = 10 𝑙𝑜𝑔10 avec P2 et P1 respectivement la puissance de sortie et la puissance d’entrée
𝑝1

 On parlera d’amplification ou d’atténuation selon que le rapport X est positive ou négative.


𝑃2 𝑃2
𝐺𝑑𝐵 = 10 𝑙𝑜𝑔10 > 0 (c’est dire P2>P1) et AttdB = 10 𝑙𝑜𝑔10 < 0(c’est dire P2<P1)
𝑝1 𝑝1
 Dans certains appareils de mesure, on peut rencontrer des mesures de puissance exprimées en dBW ou dBm.
 On définit donc la puissance d’un signal en dBm en calculant le gain en dB de sa puissance par rapport à 1mW
𝑃𝑚𝑊
𝑃𝑑𝐵𝑚 = 10 𝑙𝑜𝑔10
1𝑚𝑊
 On définit donc la puissance d’un signal en dBm en calculant le gain en dB de sa puissance par rapport à 1W :
𝑃𝑊
𝑃𝑑𝐵𝑤 = 10 𝑙𝑜𝑔10
1𝑊
 Il est même possible, même si c’est moins courant, d’exprimer la puissance en dBµ en calculant le gain en dB de sa
puissance par rapport à 1µW :
𝑃µ𝑊
𝑃𝑑𝐵µ = 10 𝑙𝑜𝑔10 1µ𝑊

 Il est facile de vérifier que: 𝑃𝑑𝐵𝑚 = 𝑃𝑑𝐵𝑤 + 30 ; 𝑃𝑑𝐵µ = 𝑃𝑑𝐵𝑚 + 30; 𝑃𝑑𝐵µ = 𝑃𝑑𝐵𝑤 + 60
 AttdB=𝑃2𝑑𝐵𝑚 − 𝑃1𝑑𝐵𝑚
Signaux déterministe à temps continus Propriétés Mesures en décibel

Exemple
 La tension d’entrée d’un amplificateur de tension est de 25 mV et celle de sortie est de 150 mV.
 Quel est le gain de cet amplificateur en dB ?
 Quelle est la valeur de la tension d‘entré en dBmV puis en dBV?

 La puissance à l’entrée d’un amplificateur de puissance est Pe = 100mW et celle de sortie Ps = 3,2 W.
 Calculer le gain en dB.
 Quelle est la valeur des puissances d‘entré en dBm puis en dBW?
 Déduire la puissance de sortie en dBm puis en dBW?

 On définit pour un filtre la fréquence de coupure à –3dB.


 Calculer le rapport de tension correspondant.
 Calculer le rapport de puissance correspondant.
 Un signal de puissance1 mW est envoyé dans le filtre, Quelle est la puissance en sortie ?

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