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UNIVERSITE DU BURUNDI

FACULTE DES SCIENCES DE L’INGENIEUR


DEPARTEMENT DES TIC
Cours : “Systèmes de communication ”

Prof. : Msc. Ir. Odely NDIHO


ndihoodely@gmail.com
+257 62 59 24 94
Signaux et systèmes linéaires
1. Introduction
• Avec le développement récent des systèmes de communication,
de l’informatique, des dispositifs de mesure gérés par ordinateur,
les scientifiques et les ingénieurs sont confrontés au
problème du traitement de l’information.
• Traiter l’information, c’est créer, transmettre, recevoir, extraire,
modifier, etc. l’information. L’information a pour support physique
des signaux électriques et des données numériques.
• les signaux sont utilisés pour transmettre des informations sur un
canal de communication. Ces signaux sont généralement appelés
porteurs d’informations signaux.
• Les signaux vocaux, les signaux vidéo et la sortie d’un terminal
ASCII sont des exemples des signaux porteurs d’informations
1. Introduction
• Lorsqu’un signal porteur d’informations est transmis sur un canal de
communication, la forme du signal est modifiée ou déformée par le
canal.
• En d’autres termes, la sortie du canal de communication, qui
s’appelle le signal reçu, n’est pas une réplique exacte de l’entrée du
canal en raison de nombreux facteurs, y compris la distorsion du
canal.
• Le canal de communication est un exemple de système, c’est-à-
dire une entité qui produit un signal de sortie lorsque excité par un
signal d’entrée.
• Un grand nombre de canaux de communication peuvent être
modélisés étroitement par une sous-classe de systèmes appelés
systèmes linéaires.
• Les systèmes linéaires apparaissent naturellement dans de
nombreuses applications pratiques et sont assez faciles à analyser
2. Le signal
• Un signal est la représentation physique de l'information, qu'il convoie de sa
source à son destinataire.
• C’est une expression d’un phénomène qui peut être mesurable par un appareil
de mesure
• Exemples :
• Onde acoustique : courant délivré par un microphone (parole, musique, …)
• Signaux biologiques : EEG, ECG
• Tension aux bornes d'un condensateur en charge
• Signaux géophysiques : vibrations sismiques
• Images
• Vidéos
• etc.
2. Le signal
Classification des signaux
Classification dimensionnelle : Classification en fonction du nombre
de variables
Signal monodimensionnel 1D :
Fonction d'un seul variable, pas forcément le temps : une concentration,
une abscisse, etc.
exemple : L’intensité du courant traversant un circuit électrique est un
signal
Signal bidimensionnel 2D : fonction de deux paramètres.
Exemple : un paramètre défini par une hauteur et une largeur : f(x,y).
Signal tridimensionnel 3D : fonction de trois paramètres
Exemple : un paramètre défini par une hauteur et une largeur, et une
profondeur : f(x,y, z).
Signal multidimensionnel : plusieurs variables
2. Le signal
Classification des signaux
Classification phénoménologique : Classification en fonction de la
nature de l'évolution du signal
 Les signaux déterministes : ou signaux certains dont leur évolution en
fonction du temps peut être parfaitement modélisée par une fonction
mathématique. (Signal réel)
2. Le signal
Classification des signaux
Classification phénoménologique : Classification en fonction de la
nature de l'évolution du signal
 Les signaux déterministes
 Moyenne et puissance d’un signal déterministe périodique
Par définition, un signal déterministe est un signal connu, c'est-à-dire dont on connait la
fonction. Soit u, la fonction du signal déterministe (ex : u(t) = 1+ sin (2πf0t).
• Moyenne :

• Puissance
2. Le signal
Classification des signaux
Classification phénoménologique : Classification en fonction de la
nature de l'évolution du signal
 Les signaux aléatoires : C’est un signal dont l'évolution temporelle est
imprévisible et dont on ne peut pas prédire la valeur à un temps t. La
description d’un tel signal est basée sur les propriétés statistiques des
signaux(moyenne, variance, loi de probabilité, …).
2. Le signal
Classification des signaux
Classification phénoménologique : Classification en fonction de la
nature de l'évolution du signal
 Les signaux aléatoires
 Moyenne et variance d’un signal aléatoire
Soit un signal aléatoire, définit par sa fonction de probabilité p(x) et des valeurs x que peut
prendre ce signal.
• la moyenne ou l’espérance mathématique:

• la variance :
2. Le signal
Classification des signaux
Classification énergétique :La classification énergétique d’un signal
permet de différencier les signaux à énergie finie des signaux à
puissance moyenne finie.
Soit un signal x(t) défini sur ]- ∞, + ∞ [, et un intervalle de temps
Energie de x(t)

Puissance moyenne de x(t)


2. Le signal
Classification des signaux
Classification morphologique : On distingue les signaux à évolution
temporelle continue et des signaux à évolution temporelle discrète
ainsi que ceux dont l'amplitude est continue ou discrète.

On obtient donc 4 classes de signaux :


Le signal à amplitude et temps continus appelé couramment signal
analogique.
Le signal à amplitude discret et temps continu appelé signal quantifié.
Le signal à amplitude continue et temps discret appelé signal
échantillonné.
Le signal à amplitude discret et temps discret appelé signal numérique.
2. Le signal
Classification des signaux
Classification morphologique
3. Les signaux usuels
4. Systèmes

Un système est une interconnexion de divers éléments ou dispositifs qui, d’un certain
point de vue, se comportent comme un tout.
• Du point de vue de la communication, un système est une entité qui est excité par
un signal d’entrée et, à la suite de cette excitation, produit un signal de sortie.
• Par exemple, un circuit électrique avec une source de tension comme l’entrée et du
courant dans une certaine branche est un système.
• Le point le plus important de la définition d’un système est que sa sortie doit être
définie de manière unique pour toute entrée légitime. Cette définition peut être
écrite mathématiquement comme :

où x (t) est l’entrée, y (t) est la sortie, et T est l’opération effectuée par le système.
4. Systèmes
Classification des systèmes
• Systèmes à temps discret et à temps continu. Les systèmes sont définis par l’ opération que
les signaux d’entrée utilisent pour produire le signal de sortie correspondant. Systèmes
peuvent accepter des signaux à temps discret ou à temps continu comme entrées et
sorties. C’est la base de la classification des systèmes en systèmes à temps continu et à
temps discret.
• Un système à temps discret accepte les signaux à temps discret comme entrée et
produit des signaux à temps discret comme sortie.
• Pour un système à temps continu, les signaux d’entrée et de sortie sont signaux en
temps continu.
• Systèmes linéaires et non linéaires
• Les systèmes linéaires sont des systèmes pour lesquels la propriété de superposition est
satisfaite, c’est-à-dire la réponse du système à une combinaison linéaire des entrées est
la combinaison linéaire des réponses aux entrées correspondantes.
• Un système qui ne satisfait pas cette relation est appelé non linéaire
4. Systèmes
Classification des systèmes
• Systèmes invariants et variables dans le temps.
• Un système est appelé invariant dans le temps si sa relation entrée-sortie ne change pas
avec le temps. Cela signifie qu’un retard la version d’une entrée entraîne une version
retardée de la sortie.
• La classe des systèmes linéaires invariants dans le temps (LTI) est particulièrement
importante. La réponse de ces systèmes aux entrées peuvent être dérivées simplement en
trouvant la convolution de l’entrée et la réponse impulsionnelle du système.
• Systèmes causaux et non causaux. La causalité traite de la réalisabilité physique des systèmes.
Puisqu’aucun système physique ne peut prédire les valeurs que son signal d’entrée prendra à
l’avenir, nous pouvons supposer que dans un système physiquement réalisable, la sortie à tout
moment dépend uniquement des valeurs du signal d’entrée jusqu’à ce moment et ne dépend
pas de la valeurs futures de l’entrée.
• Un système est causal si sa sortie à tout moment dépend de l’entrée à des moments
antérieurs à t0.
4. Systèmes
Classification des systèmes

• Une condition nécessaire et suffisante pour qu’un système LTI soit causal est que son impulsion
réponse h(t) (c’est-à-dire, la sortie lorsque l’entrée est δ(t), doit être causale signal, c’est-à-dire
que pour t <0, nous devons avoir h(t) = 0.

• Pour les systèmes non causaux, la valeur de la sortie dépend également des valeurs de l’entrée
parfois après. Les systèmes non causaux sont rencontrés dans des situations où les signaux ne
sont pas traités en temps réel.
4. Systèmes
Analyse des systèmes Linéaires à temps invariant (SLTI)
La classe des systèmes LTI joue un rôle important à la fois dans la communication et la théorie
des systèmes. Pour cette classe de systèmes, la relation entrée-sortie est particulièrement simple
et peut être exprimé en termes d’intégrale de convolution. Pour développer cette relation, nous
introduisons d’abord le concept de réponse impulsionnelle d’un système.
• Réponse impulsionnelle (RI) d’un système : la réponse du système à une impulsion unitaire à
l’ entrée.
4. Systèmes
Analyse des systèmes Linéaires à temps invariant (SLTI)
• L’intégrale de convolution : La convolution est l’opération de traitement de signal la plus
fondamentale. La convolution décrit l’effet de l’entrée du système sur la sortie en
fonction de la réponse impulsionnelle du système .

• On a la relation suivante entre entrée et sortie pour les systèmes LTI :

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