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Introduction
Un signal est un ensemble de donnees (data) ou d'informations qui evoluent en fonction d'un
attribut independant (couremment le temps). Il peut etre representee par une fonction analytique
( ) ou le plus souvent par un graphique ( ).
Signal telephonique;
Ventes mensueles d'une entreprise;
Cours d'echange d'une bourse;
etc.
Un systeme est une entite concrete/abstraite permettant de realiser des operations plus au moins
complexes (traitement) sur les signaux se presentant a leur entree et produire a la sortie d'autres
signaux :
Le traitement du signal est l'ensemble des concepts, méthodes et techniques qui permettent par le
biais des mathématiques, de l’informatique, et de l’éléctronique la réalisation de trois
fonctionnalités principales :
: represente le temps.
1. .
2.
Le changement d'echelle temporelle pour un signal peut se manifester sous deux formes:
Compression temporelle :
Dilatation temporelle :
L'inversion temporelle d'un signal prend la forme ci-dessous:
Impulsion de Dirac :
Proprietes
1. Aire unitaire :
3. Relation avec
Signal signe :
f₀ =
Signal de puissance :
Classification des signaux
1. Signaux analogiques
2. Signaux discrets
3. Signaux quantifiees
4. Signaux numeriques
Classification energetique
Ce critere permet de repertorier les signaux en deux grandes classes :
Il existe uen famille speciale de signaux a energie infinie. Ce sont les signaux periodiques:
Classification phenomenologique
Ce sont des signaux qui prennent toujours les memes valeurs quelque soit le nombre de fois qu'on
repete le processus de mesure sous condition d'effectuer ce dernier dans les memes conditions.
Il faut signaler que dans cette classe on peut distinguer deux sous-classes:
A l'opposee des signaux deterministes, les signaux stochastiques sont completement aleatoire et ne
peuvent etre apprehender que a travers les approches statistiques et probabilistes.
Il s'ensuit:
Un signal est decomposable en une somme de deux signaux l'un pair et l'autre impair.
Systemes
Les systemes ont pour role d'operer des modifications sur les signaux attaquant leurs entrees. Ils
peuvent etre concret, formes a partir de composantes physiques, ou completement abstrais,
algorithme informatiques implementes sur des calculateurs numeriques.
Le systeme peut etre completement defini si on connait sa dynamique interne en terme de
composantes, interconnexion et lois physiques decrivant l'action qu'il effectu sur ses entrees pour
produire ses sorties. Comme on peut le considerer comme une boite noir et a travers une multitude
de test et d'experience on peut identifier la relation existante entre l'entree et la sortie du systeme.
L'etude des systemes fait intervenir trois champs desciplinaire a savoir :
1. La modelisation mathematique
2. Analyse des systemes.
3. Design et implementation
Concept de linearite :
Homogeniete :
Ainsi l'action d'un systeme lineaire sur ses entrees est donnee par :
N.B: Tous systeme ne verifiant pas ces deux proprietes est dit non-lineaire
Reponse d'un systeme lineaire :
Pour des raisons de simplicite nous allons nous limiter au systeme de type SISO (single input - single
output) meme si la generalisation aux autre types de systemes (MISO, MIMO) est toujours possible.
La linearite du systeme permet de composer les deux reponses pour synthetiser la reponse globale
de
Un systeme est dit invariant temporellement (TI) si ses parametres ne dependes pas du temps. Il
s'en suit si on effectue un time-shifting sur le signal d'entree alors la sortie va au aussi subir le
meme time-shifting :
Un systeme est dit stable ou encore de type BIBO (Bounded-In Bounded-Out) si pour chaque entree
fini la sortie du systeme est aussi finie. Dans le cas contraire il est dit instable
En general, la reponse totale du systeme est la somme de la reponse generee par les conditions
initiales du systeme (ZIR) et le reponse de ce dernier a une excitation non nulle (ZSR).
Derivation de la ZIR d'un systeme quelconque :
Pour etablir l'expression de la ZIR on met a zero l'excitation et on note la sortie du systeme
:
Par un raisonnement euristique, nous pouvons montrer que la solution elementaire de cette
equation differentielle prend la forme suivante . En injectant cette solution dans l'E.D
precedente nous definissons le polynome caracteristique du systeme .
Les racines du polynome caracteristique definissent les valeurs propres ou encore les
frequences naturelles de notre systeme. A chacune de ces frequences naturelles on
associe un mode propre du systeme .
Les frequences naturelles du systeme puevent etre du genre simple ou multiple comme elles
peuvent etre reeles ou complexes.
La ZIR du systeme n'est autre que la combinaison lineaire des modes propres du systeme :
La ZSR du systeme est la reponse du systeme a une excitation non nulle a partir d'un etat
nulle. Pour pouvoir la determiner on commencera par examiner la reponse du systeme a une
excitation speciale : l'impulsion de dirac
A , le systeme n'est soumis a aucune excitation. Ceci nous permet de conclure que sa
sorie va dependre principalement des conditions initiales ( ) et de l'energie apporte par
l'impulsion de Dirac:
La ZSR du systeme est calculee par le biais du produit de convolution entre l'excitation et la
reponse impulsionnel du systeme
Il est claire que est une valeur propre du SLTI associee au mode propre . C'est une fonction
complexe qui permet si on la connait de definir completement le comportement du systeme. C'est
pour cette raison qu'on la denome fonction de transfert du SLTI.
Remarquez que les frequences naturelle du systeme (racine de Q) sont maintenant les poles
de la fonction de transfert.
La fonction de transfert du systeme est reliee a la reponse impulsionnel par le biais de la
relation ci dessous :
Il s'agit de la transformee de Laplace sujet qu'on va aborder en detail dans le chapitre suivant.
Activating project at `d:\ENSAF\GSEII1\cours`
Transformee de Laplace
Soit un signal analogique, on définit sa transfomée de Laplace bilatérale par la formule
intégrale ci-dessous :
La transformation de Laplace est bidirectionnelle ce qui nous permet de definir son inverse aussi:
Une condition suffisante pour que ceci se réalise est la convergence absolue :
Exemple :
Time shifting :
La modulation temporelle d'un signal a pour effet de générer un decalage fréquentielle dans
le domaine de Laplace.
Inversion temporelle :
L'inversion temporelle d'un signal a pour effet de produire dans le domaine de Laplace l'effet
ci-dessous :
Time scaling :
Derivation temporelle :
Intégration temporelle :
Avec les conditions initiales sur . Appliquons la transformée de Laplace sur cette équations :
On voit bien que la réponse globale du système est composée de deux éléments. Le premier est
celui lié aux conditions initailes du système et le deuxièmes est celui généré par l'excitation .
Interessons nous au premier terme de l'égalité précédente :
le numérateur est un polynôme de degré n-1 ce qui nous permet d'effectuer une décomposition de
en fraction simple sur la base des pôles du système . Pour des raisons de simplicité on ne
considère ici que le cqs des pôles simples.
La zero state response dépend essentiellement de l'excitation ce qui nous permet de déduire son
expression à partir de ce qui a précedé :
Ceci revient à contraindre la partie réel des fréquences naturelles du système (racine du polynôme
caractéristique) en lui imposant d'être strictement négatif.
En d'autre terme pour décider de la stabilité d'un système donné il suffit d'analyser la localisation
des pôles dans le plan complexe. s'ils sont tous logés dans la partie gauche du plan complexe alors
le système est stable.
Exemple 01:
la fonction de transfert
Les pôles sont tous situés dans le demi-plan complexe de gauche ce qui nous laisse conclure que
notre système est asymptotiquement stable.
Exemple 02 :
L'implémentation des systèmes analogiques utilisent des opérations élémentaires tel que lq
dérivqtion d'ordre 1, l'intégration, la sommation et la multiplication par des costantes en plus de la
fonction de retard.
Il existe plusieurs manière pour implémenter un système donné :
1. Implémentation séquentielle :
2. Implémentation parallèle :
Frome directe de type I :
Réecrivant sous la forme qui fait apparaître les blocs élémentaires introduits précédemment :