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L’industrie du raffinage met en œuvre des techniques de séparation et de
transformation permettant de produire, à partir du pétrole, des produits commerciaux allant du
gaz au carburant, lubrifiants, bitumes…Ceci est rendu possible dans différentes raffineries parmi
lesquelles celle d’Arzew. Cette gigantesque industrie est responsable de la fabrication d’une
vaste gamme de produits finis qui doivent satisfaire l’utilisateur en répondant à de nombreuses
spécifications. Par ailleurs, elle doit couvrir la demande quantitative exigée par le marché.
Les différentes opérations du raffinage exigent la nécessité de connaissance précise des
éléments suivants:
1. Gaz naturel :
Il est utilisé comme combustible fossile ou par la carbochimie. Avec 21,3 % de l'énergie
consommée en 2012, il est la troisième source d'énergie la plus utilisée au monde, après le pétrole
(31,4 %) et le charbon (29 %) ; sa part a fortement progressé : elle n'était que de 16 % en 1973.
L'Agence internationale de l'énergie évalue les émissions mondiales de CO2 dues au gaz naturel à
6 440 Mt (millions de tonnes) en 2012, en progression de 69 % depuis 1990 ; ces
émissions représentent 20 % des émissions dues à l'énergie en 2012, contre 44 % pour le charbon
et 35 % pour le pétrole. Le secteur gazier génère en outre des émissions de méthane (CH4), gaz
dont le potentiel de réchauffement global est 25 fois plus élevé que celui du CO2.
L'exploitation non-conventionnelle du gaz naturel étant récente, l’étendue de ses réserves est
encore assez mal connue. En 2014, selon BP, les réserves mondiales prouvées, en hausse de 20 %
par rapport à 2004 et de 57 % par rapport à 1994, correspondaient à 54 ans de consommation.
Elles étaient concentrées pour 42,7 % au Moyen-Orient. L’Iran, la Russie et le Qatar détenaient à
eux seuls 48,7 % des réserves mondiales.
L'usage du gaz naturel dans l'industrie, les usages domestiques puis la production d'électricité, se
développait rapidement depuis les années 1970 et était sur le point de devancer le charbon.
Cependant, avec le renchérissement observé depuis le début du XXIe siècle, les tassements dans la
consommation des pays développés, les besoins des pays émergents et les progrès réalisés dans le
traitement du charbon, ce dernier tend à retrouver un certain essor. Pour autant, la production
mondiale de gaz naturel a enregistré une croissance de 28 % entre 2004 et 2014.
Cette progression tient notamment à l’exploitation récente des gaz non conventionnels. En 2010,
les États-Unis sont ainsi devenus grâce à eux les premiers producteurs de gaz naturel, déclassant la
Russie. En 2014, les États-Unis ont produit 21,4 % du total mondial et la Russie 16,7 % ; cette
dernière reste néanmoins largement en tête en termes d’exportations, devant le Qatar.
Le composant principal du gaz naturel (GN) est le méthane (souvent plus de 80 %) ; viennent
ensuite les hydrocarbures saturés plus lourds (éthane, propane, etc.) dont les proportions
décroissent avec l’augmentation du nombre d’atomes de carbone (tableau 1). On peut aussi y
trouver de l’azote, de l’hélium, du dioxyde de carbone, parfois
du sulfure de dihydrogène qu’il faut éliminer et de la vapeur d’eau.
Tableau N°1 : Composition chimique du gaz naturel
N2 (Azote) 5,80
He ( Helium) 0,19
C1(Methane) 83,00
C2(Ethane) 7,10
C3(Propane) 2,25
Total 100,00
1.3.2 Densité : La densité se définit par le rapport de sa masse volumique dans les conditions
de références choisies (Ex : 1 atm et 15°C) à celle de l’air dans les mêmes conditions (1,225
Kg/m3). Elle peut aussi être obtenue à partir de sa masse moléculaire que l’on peut définir au
moyen de sa composition chimique en utilisant la relation suivante :
A titre de comparaison, le méthane (CH4), principal composant du gaz naturel, se liquéfie sous
haute pression (47 bar à - 82°C) ou à très basse température (1 bar à -161°C).
Pression de vapeur : nécessaire car les pressions d ’épreuve des bouteilles sont basées sur les
pressions de vapeurs autorisées.
Exemple :
3.1. Définition :
Les condensats de gaz naturel sont récupérés en sortie de puits et traités dans une unité de
traitement du gaz naturel et des condensats. Ces condensats peuvent ensuite être mélangés à
d'autres hydrocarbures, d'origine fossiles ou non (ex : éthanol), pour produire divers types de
carburants. Un condensat de gaz naturel est un mélange liquide d’« hydrocarbures légers »
obtenu par condensation de certains gaz naturels bruts (le gaz brut est dit raw gas en anglais).
Ce condensat est un mélange d'hydrocarbures de type C5 à C8 (c'est-à-dire à 5 à 8 atomes de
carbone par molécule).
y a une grande variété de champs gaziers produisant du « gaz humide » dans le monde.
Chacun d’entre eux a sa propre signature chimique (pour ce qui est de la composition de gaz),
et une densité et composition de condensat spécifique. La plupart du temps, un condensat de
gaz a une densité comprise entre 0,5 à 0,8 et contient au moins[20],[21],[22],[23];
3.3. Classement :
(« Gas-cap gaz », qui s'est accumulé dans le réservoir). Elle comprend aussi le gaz dissous dans
certains pétroles, qui dégaze spontanément lors de la décompression ou quand le : Un condensat
de gaz naturel peut aussi être inclus dans la catégorie des « lease condensates » (catégorie de
condensats incluant tous les pentanes et d'hydrocarbures plus lourds que ce dernier[3], mais qui
peut aussi désigner des condensats issus de gaz formés dans certains réservoirs de pétrole, dit
« gaz associé »[4])[5], qui donnent un hydrocarbure liquide condensé, généralement alors mélangé
au pétrole). [6][7] la littérature spécialisée utilise les dénominations suivantes :
4. gaz associé :
C’est un gaz qui se trouve dissous dans le pétrole dans le gisement à haute température et à
haute pression lors de forage avec la diminution de la température et de la pression le gaz se
sépare de l’huile.
4.1. Composition chimique :
La quantité de CH4 est moindre par rapport au gaz naturel elle est de 0,32% par contre il
renferme une plus grande quantité de C2 1,12% plus C3et C4, C3 15,46% C4 22 ,14% il ne
contient ni des hydrocarbures cycliques ni les hydrocarbures insaturés.