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− ∫ pdV =
En effet, le travail reçu par le fluide au cours d’un cycle est W = ∫ pdV − ∫ pdV < 0 .
cycle (B) (C )
- L’aire du cycle est le travail délivré au milieu extérieur au cours d’un cycle.
1.1.2. Diagramme T(S).
- Les transformations AB et CD sont adiabatiques réversibles, donc isentropiques : S = cst au
cours de ces transformations.
Donc : T ( S ) = cste .
dT T
- à volume constant, dS= nCV ⇒ S (T =
) nCV ln + S0 .
T T0
S − S0
⇒ T (S ) = T0 exp : Au cours des transformations
nC V
WDA = 0
nR .
=
Q ( T − T )
DA
γ −1 A D
QF Q T −T TD TA
1.2.3. On a : r =
1+ =
1 + AD =
1 − D A . or : = = x1−γ , donc :
QC QBC TC − TB TC TB
TD TA TD − TA
= = (γ − 1) xγ −2 > 0 : le rendement
= x1−γ . D’où : r = 1 − x1−γ . r '( x) =
TC TB TC − TB
augmente avec x.
1.3. Calcul du rendement
1.3.1. VB = 45cm3 et VA = VB + lS = 420cm3 ⇒ r ≈ 59% .
1.3.2. La durée d’un tour est 60 x 1/N (s), d’où : τ c =
60 × 2 / N ≈ 43ms .
1
dm
=
1.3.3. La consommation en carburant par unité de temps est de Dm ≈ 9.10−4 kg .s −1. . La
dt
puissance thermique délivrée par la combustion dans chacun des quatre cylindres est donc :
dQC dm 1 1 1
Q C
= = = qDm q ρ vc v . Ainsi, au cours d’un cycle, QC = q ρ vc vτ c : AN :
dm dt 4 4 4
QC = 465 J .
Remarque (complément) :
On peut vérifier qu’effectivement la quantité de matière de carburant (octane par exemple)
n
est négligeable devant celle de l’air ( air ≈ 170 ).
ncarb
TD TA TD − TA 1 nR p AVA
1.3.4. On a : = = = x1−γ et=
QC q ρ v=
c vτ c (T −=
T ) (T − T ) ⇒
TC TB TC − TB 4 (γ − 1) C B (γ − 1) TA C B
Qc.(γ − 1)
TA x1−γ (TC − T=
(γ − 1) q ρ vc vτ c ⇒
T=
m T=
C TA ( xγ −1 + ) et TD −= B) x1−γ TA
PA .VA 4 p AVA
TD TA 1 + x1−γ
=
(γ − 1) q ρ vc vτ c = γ −1 ( γ − 1) q ρ vc vτ c
et : Tm TA x + .
4 p AVA 4 p AVA
AN : Tm ≈ 2400 K =
2127°C : valeur trop élevée, il faudrait considérer la dépendance de Cv
en fonction de la température.
1.3.5. Le cycle de Carnot est constitué de deux isothermes Tm et TA et deux isentropiques. D’après
QCc QFc T
le 2ième principe + =⇒
0 rc = 1 − A . AN : rc ≈ 85% . r < rc conformément au
Tm TA Tm
théorème de Carnot.
Qc
1.3.6. La puissance mécanique délivrée par le moteur à quatre cylindres est pméca = 4r .AN :
τ
pméca ≈ 25kW .
2.2. .
2.2.1. .
- Pour , 0 ≤ t ≤ t1 , v(t ) =2,5t (m.s −1 ) et a (t ) = 2,5ms −2 .
- Pour , t1 ≤ t ≤ t2 , v(t ) =20 m.s −1 et a (t ) = 0 ms −2 .
2
t3 − t 20
- Pour , t2 ≤ t ≤ t3 , v(t ) =20 (m.s −1 ) et a (t ) = − ms −2 .
t3 − t 2 t3 − t 2
2.2.2. La puissance délivrée par le moteur en phase d’accélération est :
v
pm =pm1 + pm 3 =2Γω =2Γ .
r
dEC ( Σ / R ) 1
2.2.3. Le TPC appliqué à {Σ ∪ sol} ⇒ = Pint + Pext = 2 M '+ m av .
dt R 2
v
Or=: Pext M= ' g v 0 et Pint = Pcontact + pm = 0 + 2Γ (roulement sans glissement et contact
r
1
suivant une ligne). D’où= : Γ M '+ m ar .
2
Remarque (complément) : les ordres de grandeur sont pour le couple : 538 N.m, et pour la
puissance : 90 kW.
2.2.4. Dans cette phase de glissement, (1) et (2)
2 (T1 + T2 ) =
⇒ M 'a = −2 fM ' g ⇒ d (v 2 ) =
2vadt =
2adx ⇒ v 2 (t2 ) =
2 fgd f . Soit :
v 2 (t2 )
df = . AN : d f = 34m .
2 fg
3
v2
et − M ' cos α − g sin α .
T'=
R
v2
3.1.4.2. 0 ⇒ cr cos α =
La réaction est normale à la route si : T ' = g sin α ⇒
R
vcr = Rg tan α .
v2
3.1.4.3. v < vcr , T ' M ' g sin α − cos α . Il n’y aura pas de dérapage tant que :
Pour =
R
v2 v2
T ' < f ' N ' . Soit : g sin α − cos α < f ' sin α + g cos α ou
R R
v2 Rg ( tan α − f ')
g ( sin α − f 'cos α ) < ( f 'sin α + cos α ) . Ou encore : v > vmin = :
R ( f ' tan α + 1)
Avec f ' > tan α . Dans un virage incliné, la voiture risque de déraper (vers l’intérieur)
si la vitesse est assez faible sous l’effet de son poids.
v2
3.1.4.4. v > vcr , T ' M ' cos α − g sin α . Il n’y aura pas de dérapage tant que :
Pour=
R
v2 v2
cos α − g sin α < f ' sin α + g cos α ou :
R R
v2 Rg ( tan α + f ')
( cos α − f 'sin α ) < g ( sin α + f 'cos α ) . Ou encore : v < vmax = :
R (1 − f ' tan α )
1
f '< contrairement au virage plan, on peut aborder un virage incliné avec une
tan α
vitesse beaucoup supérieure à vlim sans risque de dérapage.
Remarque (compléments non demandés) : On s’intéresse à une plage des vitesses:
⇒ α 0 arc tan( f ') ≈ 38o . Une route construite avec cet angle permettrait une
0 vmin,0 < v < vmax ,0 =
=
=
vitesse maximale d’abordage : vmax 0 gR.tan(2α 0 ); AN : vmax 0 ≈ 106km.h −1.
Le graphe ci-dessous donne les intervalles des vitesses de non dérapage en fonction de l’angle
d’inclinaison de la route sur l’horizontale.
4
3.2. Etude d’un accident entre deux véhicules
3.2.1. Cas tr=0
3.2.1.1. D’après le TRC, M i ai =Ti + N i + M i g . En projection, N i = − M i g et
M i ai = Ti = − fN i u x .
⇒ a1 = a2 = − fgu x .
5 v02
x2 − x1 = D + d 2 − d1 = D − .
18 fg
AN : x2 − x1 =
5,5m . Pas d’accident.
1 5 v02
3.2.1.3. =
x1 ' = v0trm + d1 = x2 = D + d 2 ⇒ v0trm = D + d 2 − d1 ⇒ trm D− .
v0 18 fg
AN : trm = 0, 22 s .
Précautions : laisser une distance ‘’suffisante ‘’entre les véhicules qui se suivent,
diminuer la vitesse, être attentif et vigilant (somnolence, effets de médicaments et
autres…), freinage assisté, pneus en bon état,.
3.2.2. Cas tr=2trm
3.2.2.1. On suppose le camion immobile au moment du choc. Ainsi
v02 − va2 va2 va2
x1=
'' 2v0trm + = 2v0trm + d1 − = x=2 D + d 2 ⇒ = 2v0trm + d1 − d 2 − D
= D − d1 + d 2
2 fg 2 fg 2 fg
⇒ va= v0 2 − 2 fg ( 2d1 − D − d 2 )= 2 fg ( D + d 2 − d1 ) .
Remarque (non demandée) : on peut s’assurer que le camion était déjà immobile, son temps
d’arrêt est ta2 ~2.83s, alors que le choc survient après 3,32s.
3.2.2.2. La conservation de la quantité de mouvement du système (pseudo) isolé donne :
M' va
( M '+ M c ) va ' =M=
' va ⇒ va' = va .
M '+ M c 10
dv 0 − v ' v
3.2.2.3. D’après le TRC : a =
− fg = = a ⇒ T = a . AN : T ≈ 0,136 s .
dt T 10 fg
3.2.3. Effet d’un accident sur les usagers de véhicules
Juste après le choc et d’après le principe d’inertie, les passagers (le conducteur et les autres)
poursuivent leur mouvement à la vitesse va (t = 0-), supposée celle qu’ils avaient
respectivement avant l’impact avec la ceinture, le pare-brise ou le siège du conducteur.
3.2.3.1. D’après le principe d’inertie, le conducteur ‘’poursuit son mouvement à la vitesse va ,
mais grâce à la ceinture cette vitesse s’annule au bout d’une durée T :
mc ∆v mc va
= F1 = .
T T
3.2.3.2. AN : F1 ≈ 411daN .
F1 > 400daN : en utilisant sa ceinture, le risque que court un conducteur jeune n’est pas
critique, mais il l’est légèrement s’il est âgé.
mt ∆v mt va
3.2.3.3. =
On suppose le pare-brise immobile au moment de l’impact. p ≈ .
τS τS
5
AN : p ≈ 79.105 Pa .
mc ∆v 9mc va
3.2.3.4. =F3 = . AN : F3 ≈ 4000daN : tous les passagers doivent mettre les
2 τ 20τ
ceintures de sécurité. Le conducteur est ‘’écrasé’’ par l’avant et par l’arrière, d’où la
possibilité d’un effet critique sur le thorax.
3.3. Capteur de décélération
3.3.1. Dans le référentiel non galiléen R’ lié au véhicule en décélération, les forces qui s’exercent
sur (S) sont :
- le poids P = m.g = −mg .u y ,
- la tension du ressort T = −k .(l (t ) − l0 )u x ' ,
- la force de frottements visqueux F f = −h.x ' .u x ' ,
- la réaction R et la force d’inertie d’entrainement F ie = −ma . Celle de Coriolis est nulle car
R’ en translation dans R.
dP '
Le TRC appliqué à (S) dans R’ s’écrit: = ma ' = P + R ' + T + F f + F ie + F ic . F ic = 0 .
dt R'
3.3.2. Le TRC projeté sur l’axe OX’ permet d’obtenir l’équation différentielle du mouvement:
d 2x ' dx ' ω
m 2
=
−k ( x '− l0 ) − h x '+ 0 x '+ ω0 2 x ' =
− ma ,qui peut s’écrire sous la forme: ω0 2 xe' ,
dt dt Q
k mk a
: ω02
où= = ;Q et xe' =−l0 − 2 : position d’équilibre.
m h ω0
3.3.3. La solution générale de cette équation différentielle comprend trois cas selon le signe de
1 1 1 1
= ∆ ω0 2 ( 2 − 4) : Régime pseudopériodique: Q > ; critique : Q = ; ou apériodique : Q < .
Q 2 2 2
1 ωt 1
- Pour, Q > : x1' (t ) =x 'e + exp(− 0 ).( A cos ωt + B sin ωt ) , ω = ∆ .
2 2Q 2
1
- Pour : Q = : x2' (t ) =x 'e + ( Ct + D ) e −ω0t . A,B,C et D sont des constantes.
2
D’après les conditions initiales : x '(t =0) =−l0 =xe' + A =xe' + D ⇒ A =D =a / ω02 et
ω
x ' (t =
0) =
0=− 0 A + ωB =
C − ω0 D . On obtient alors les solutions :
2Q
1 ' a ω ωt ω0
Q> x 'e + 2 . cos ωt + 0 sin ωt exp − 0 , ω =
: x1 (t ) = 4Q 2 − 1
2 ω0 2ωQ 2Q Q
1 ' a
Q= x 'e + 2 .(ω0t + 1)e −ω0t .
: x2 (t ) =
2 ω0
3.3.4.
3.3.4.1. La solution x1' (t ) correspond aux faibles frottements, donc d’une vitesse plus grande.
a ω02 ω0t
3.3.4.2. La vitesse (relative) est : x1' (t ) = 2
. ω − sin ωt.exp − .
ω0 4Q ω
2
2Q
πQ m
3.3.4.3. Elle s’annule pour t=ta . x1' (t =ta ) =0 ⇒ ta = . Si Q = 1 , on a : ta = π .
ω0 4Q 2 − 1 3k
AN : ta # 26ms .
6
a π
3.3.4.4. x1' a (t ) =−l0 −1 + exp − .
ω02 2 4Q 2 − 1
Remarque (complément non demandé) :
Dans le graphe ci-dessous, on représente l’allure des trois cas envisagés en 3.3.3.
7
4.2.2. Entre les instant t et t+dt la masse de ce système (tranche) varie et le bilan de la conservation
de la masse est traduit par la relation locale :
dm(t + dt ) − dm(t ) = [ ρ (t + dt ) − ρ (t ) ] Sdx = j ( x, t ).S .u x − j ( x + dx, t ).S .u x ; avec j ( x, t ) le
vecteur densité de courant de masse j ( x, t ) = ρ v( x, t ) . On pourra aussi utiliser l’analogie
∂v 1 ∂ρ
avec la conservation de la charge . On en déduit la relation = − . : (2)
dx ρ0 ∂t
4.2.3. Au passage de la perturbation, la transformation est supposée adiabatique. Avec le volume
m 1 ∂V 1 ∂ρ
V = , on obtient : χ s = − = . : (3)
ρ V ∂P s ρ0 ∂p
4.2.4. En combinant ces trois relations et pour la surpression p(x,t), on obtient l’équation :
∂ 2 p ( x, t ) ∂ 2 p ( x, t ) 1
− ρ χ . =
0 .On pose c =
∂x 2 ∂ 2t ρ0 χ s
0 s