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)j•

Marilyn Monroe et Richard Widmark


dans
c4lotte d'élection
et m LE MAGAZINE
DE
ibn L'ÉCRAN
PARAISSANT
minora DU CAIIQUOlt
LE l''' ET LE 15 DE CHAQUE MOIS
Société d Pesponsabilné Lunnée au Capa.,
de 3.000.1900 de francs.
19, RUE D.HAUTEV/LLE PARIS Le numéro : 20 francs
Compte Chèque Poipl Amor-Fan, PAPI • P•22-33 Abonnement annuel 400 francs

ettivitiet de t4déxique
Est-ce parce que nous sommes en période c'est ainsi que l'année dernière Paramount a
de vacances ? Mais le courrier s'amoncelle auditionné quatre cents enfants pour trouver
aujourd'hui sur ma table de travail, à côté de un partenaire à Ring Crosby, CM, pour le rôle
ma valise toute prête pour un week-end et ie de « Gigi », il fut entendu et vu trois cents can-
ne sais s'il me faut commencer par répondre didates et que, dernièrement encore Cayatte,
directement à mes correspondants ou me con- pour « Après le déluge », reçut lui-même plus
de cinq cents jeunes gens parmi lesquels il sélec-
tionna quatre débutants axés de 18 à 23 ans...
Le mieux pour une jeune fille ôtée de 15 ans
qui croit avoir la vocation et qui a, comme vous,
chenue année, un premier prix de diction, est
de passer par le Conservatoire d'abord avant
Josette ARNO de rêver à devenir actrice. N'oubliez pas que
Elle rêve de devenir une grande vedette et s'y la plupart des grandes vedettes ne l'ont été que
prépare activement. Originaire de Besançon, la majorité bien dépassée et qu'il vaut mieux
elle mène d Paris une rie studieuse. être patiente que tenter sa chance trop tôt et
briser ses illusions...
J. Shirrner à Falk-
' ras (Haut-Rhin) : Vou-
drait corrcepondre
avec une de nos lec-
trices. J'espère qu'il
RENÉ DURRET DANIELLE D...
trouvera bientôt à son
hab. Le Touret (Isère). de Sie/Sel-Abbés ne nous
courrier plusieurs
réve de devenir scénariste e pas envosE sa photo lettres. Vous me de-
ei a /Win dari/ de nombreux mais celle de son jeune mande.. ma photo ?
scénarios ou' voudrait frère (d gauche). C'est un Impossible... Celle que
voir réaliser Par un 0Tond l'on a publiée dans
met teur en scène. Peut-élre admirateur de Fernandel ces colonnes n'était
Istree-t1 aussi de devenur el de Marion°. Il ?essaie qu'à un exemplaire...
au théier,- Alors...
Germain D. à Rodez:
tenter de mes réponses bimensuelles... La raison J'ai reçu votre Ion-
en cet d'ailleurs assez simple t la plupart des I. SCHIRMER
habile le Haut-Min, gue lettre. le vous
vedettes que l'on me demande de contacter voudraitune mrreshom écris directement, j'ai
sont ordinairement en vacances et leur secré- passé vos suggestions
taire, si elles en ont une, me répond invaria-
blement d'être patiente et d'attendre septembre
à la rédaction...
pour recevoir des photos dédicacées. A toutes Robert à Paimpol l Je ne crois pas que,
celles et à tous ceux qui m'ont écrit ces temps cette année, vous verrez dans votre région
derniers pour avoir nuelauce photos d'artistes, quelques artistes de cinéma. en vacances. La
ire fais donc la même réponse socez patientes plupart préfèrent la Côte d'Azur ou encore
et patients, vous aurez satisfaction dans quelques certaines villes d'eaux. Ils ne le font pas par
semaines... snobisme mais uniquement pour les besoins
Pour Brunette (dont j'ignore l'adresse et à de leur profcesion.
laquelle j'aurais voulu répondre directement) t Jean Paul J... à Marseille Vous trouverez
il est exact qu'il n'y a pas de concours pour dans un de nos prcehains numéros un repor-
les adolescents de quatorze à dix-sept ans tage sur le nouveau film de Cayatte Après
qui veulent faire du cinéma ». La raison en est le déluge ». Gain. Andreu est à Rome (du moins
Peut-être que ce cinéma n'emploie que rare- au moment même ou j'écris ces lignes). Vous
ment des « artistes » de cet fige et uue lorsqu 'il pouvez m'envocer une lettre pour elle, le la
en a besoin. il le fait savoir par voie de presse ferai suivre.

cluita
andaloadee
Geneviève Page est actuel-
lement en ramone a) elle
fourne a Nuits Andalouses))
mus le direction de Maurice
Cloche. Elle ecomme
partenaires Loura Granados
(ci-dessus dgauche) et
;rand, Villard te droite).

Les perler. ..il


de eere. père
Jean Richard est le vedette
du nouveau film de 8e,
*amies/ « Le Portrait de
mn Pare e. Tel père. tel
fils semble dire le metteur
en scène...
EllORS, eue le rythme endiablé des appels La chambre 821 en était pleine. de cette voix.
publicitaires et des airs de Ma, la Mals la chanson d'amour ne produisait pas dam
symphonie nocturne de New-York cour, l'esprit de l'homme étendu sur le lit, ie mème effet
mençait. qu'elle provoquait sur lev clients du bar. Elle
Au mur de la ville. dans le bar- semblait, au contraire, le mettre dans un état de
restaurant d'un hôtel en vogue. les lumières ve- nervosité extrême. Etcela était d'ailleurs très
naient de se faire plus douces. Comme chaque soir. naturel puisque Jed, car c'était lui, lisait et relisait
Lyn Leslie apparut dans le faisceau du proke. la lettre de Len, lettre se terminant par cette
tem et fi n'exista Mus. pour tous ceux qui étaient phrase tout est fini entre nom.

nto
là, que la voix d'une femme chantant l'amour. Jed finit par se lever. Il hésita devant le poste
Quelqu'un. pourtant, n'écoutait pas. C'était tournerait-il le boulon pour ne plus entendre
cette noix ? Non, il alla vers la fenêtre, relut sa
la grosse Madame Bellow. Dans le hall, flanquée
lettre une fois encore culs. haussant les épaules,
de son mari qui l'accompagnait, sans doute par
habitude, elle invectivait le portier au suies du la déchira es menus moraux ce au-dessus du vide.
Il prit enfin une décision et quitta sa chambre.
service. C'était son passe-temps, à elle qui avait
passé l'âge de l'amour, d'empécher les autres
de s'aimer en paix. Quand elle s'éloigna, la me-
nace aux lèvres, flairant, vers l'ascenseur un
champ d'activité favorable à ses instincts de chien
policier, le portier s'installa au comptoir et. le
menton dans les paumes, !Yen perdu dam le vague,
se laissa imprégner, comme une éponge par la
ce SO111....
chanson de Lyn. Scénario de Daniel TARADASH
L'envoûtement prit tin. Les lumières se ral- D'après le roman de
lumèrent et Len, redevenue semblable à n'Importe Charlotte ARMSTRONG.
quelle cliente, s'assit au bar.
lad Towers .... Richard Widmark
Nell Marilyn Monroe
Lyn Leslie Anne Bancroft
Bunny Donna Corcoran
Rochelle Jeanne Cagney
Mes Ruth Jones Lurene Tottle
Eddie. Etisha Cook Jr
Peter Jones Ji rn Ba ck u s
Metteur en scène Roy Baker
Production i_20 th Century Fox

I,e garçon était un copain. un confident. Lyn


avait justement besoin d'un confident. ce soir-là.
Le neveu en fut donc le premier averti Lyn ve-
nait de rompre avec Jed. Pourquoi ? C'était
difficile à dire, mais elle sentait Jed trop loin d'elle,
trop différent de ce qu'elle souhaitait. pas assez
sensible, incapable de s'émouvoir. Il valait mieux
que cela s'an-élit et, dans sa lettre, elle le lui
avait dit tout était fini entre eux.
Un garçon s'approcha de Len. lui remit un pa-
pier un client demandait une chanson d'amour.
Denouveau, dans les lumières tamisées, Lyn.
que le projecteur suivait entre les tables. plonstea
les couples dam une ambiance molle et langou-
reuse.
Les clients du bar n'avaient pas l'exclusivité
de ses chansons. Lyn était une vedette que l'on
venait écouter de très loin et. dans chaque chambre
de l'hôtel, il suffisait de tourner un bouton pour
que le poste de radio encastré dans le mur tram-
mette sa voix.

Cette nurse était vraiment bizarre. u Qui ères-vous ?» — « Le gars d'en


Pourquoi avait-elle revalu le déshabillé face »... Je m'appelle Billy.
de sa maitresse ?
Quandil arriva en bas, Lm chantait encore. — Retourne à Chicago, reprit Len, cherche
Il attendit qu'elle vint s'asseoir au bar pour mani- un autre bar et une autre femme. Quittons-nous
fester sa présence. Sentiment.
— J'aime ta façon de chanter, dit-il, ca vous Brusquement. Jed se leva, ajusta ses vêtements
va droit au coeur. Puis. après un silence. il ajouta : d'un geste rageur et s'éloigna dans le hall. sans
comme ta lettre ! un regard pour elle. Et ont seulement après ce
Elle le regarda bien, avec le secret espoir de départ que Les compritsoudain qu'elle n'était
découvrir sur son visage, la trace d'une émotion. peut-être pas tellement décidée à le quitter
quelque chose qui trahirait un sentiment du c'eut
Elle ne vit sue les traits durcis. ne surprit sue des
réactions nerveuses.
Il reprit :
— Je l'ai déchirée, ta lettre. Je ne prends pas Jed s'engouffra dans l'ascenseur. Le liftier.
les lettres au sérieux. Eddie, faisait depuis «atmrze ans partie du ner-
— En tout cas, fit-elle sur un ton d'avertis- sonnet de l'hôtel. C'était un petit homme bien
installé dans sa médiocrité, ennemi des histoires
sement catégorique. la mienne. il faut la prendre
et partisan des petits profils sans rimes. Il osait.
au sérieux.
de temps en temps, une plaisanterie, toujours la
Il hésita un instant sur ce qu'il fallait faire, sur même depuis quatorze ans.
ce stril devait dire pour essayer de retenir ce
— Dans mon métier, il y a des hauts et des bas.
bottineur qu'il sentait lui échapper sans comprendre.
Jed n'avait pas envie de rire. En tout cas pas
Il constata simplement :
Peu de temps après Billy frappait d arec un liftier. La tête encore pleine de ce conseil :
— C'était bien entre nous. avant ! g cherche une autre femme 9, il gagna sa chambre.
la porte...
— Oui, c'était bien. Il rejeta sur le lit un petit carnet d'adresses
— Alors, pourquoi rompre. pourquoi casser rapidement feuilleté, but un verre de whisky.
ce qui marche ? dénoua sa cravate, donna un coup de pied au jour-
— Ça ne pouvait pas durer comme m... nal sui Irai ait par terre et, les minés enfoncés
dam les poches, s'immobilisa devant la fenêtre.
Ils furent interrompus par le photographe Ses mâchoires serrées se détendirent. ses sourcils
de l'établissement soi voulait les faire profiter se relevèrent de l'autre côté de la cour. à travers
d'un 'nouveau procédé leur photographie sur les jalousies de la fenêtre d'en face. il venait
Pochette. d'apercevoir une femme sui dansait, seule dans
Jed ne put se forcer à devenir aimable ; il fut son appartement.
bru.., comme à son (habitude et eut one ré- C'était peut-être ce sull lui fallait. De l'autre
flexions sue Lm saisit au vol mur poursuivre la côté, la femme venait de le voir. Les jalousies
conversation commencée se rabaissèrent mais elles ne tardèrent pas à se
— Voilà la raison pour laquelle je ne pourrai relever. Simple curiosité ? Il allait bien voir. Il
jamais me marier avec toi. 'lu ne vois sue des consulta le plan de l'hôtel i la chambre en Question
faits, des faits tout secs. Tu ne cherches pas les était le 819. Il la fit appeler au téléphone.
raisons, le ennemi des choses. Tu traites les gens Quand la sonnerie retentit là-bas. il vit la femme
comme des statistiques... Tu es dur. Il te manque décrocher l'appareil .
un ca se compréhensif.
— Alto, dit-il, c'est le gars d'en face... ie suis
Jed cherchait à. deviner ce °aimantait justifier ce seul et je m'ennuie, m ne rom plairait pas de faire
jugement. Il fallait croire qu'une chante°se de à deux ce sue nom faisiez seule
charme, une femme dont c'était le métier de vivre
dans la sentimentalité, habituée à faire rimer. — Qui êtes-vous ? demanda la voix.
chaque jour de sa vie. amour et toujours, ivresse et — lw gars d'en face.
tendresse. ne pouvait pas s'entendre avec un avia- — Votre nom !
teur, avec un homme beaucoup plus habitué à
regarder la mort dans les yeux qu'à chanter des
romances.

«Je suis tombé sur le «gros lot», la


chance m'a servi »...

• Cannent rais appelée-sous / Ruth ?

Il fo vil s'approcher de lu, fremissanie...


— Bille, dit-il, après une seconde d'hésitation. — Oh, non, je m'appelle Nell.
— Jevais raccrocher. dit la voix sans grande Elle suivit son regard, comprit et expliqua :
conviction. — C'est la valise de ma W.
— Pourquoi ? Le téléphone n'est pas danse- 11 Y eut un silence. Jed s'était assis sur le lit.
reux ! La femme. debout, écoutait un bruit oui se préci-
— On frappe à ma porte, dit encore la voix, sait : un moteur d'avion. Elle s'approcha de la
il faut que le raccroche. fenêtre. Jed qui lui tournait le dos ne vit pas le
Il entendit un déclic significatif dans son appareil visage bouleversé de sa compagne quand l'avion
et vit que la femme s'approchait de sa fenêtre. passa au-dessus d'eux.
Les jalousies se rabaissèrent et il eut la sensation Elle s'approcha de lui pour reprendre leur
d'être abandonné une fois de Plus. Il reprit ta conversation.
marche de long en large, comme un fauve. Soudain. — J'irai après en Amérique du Sud. Je boirai
il entendit que, de l'autre côté de la cour. on ac- du café...
tionnait de nouveau les jalousies. Il sauta sur son
appareil en observant la femme. Il la vit tressaillir Jed était déjà distrait. Repris par le souvenir
quand la sonnerie qu'elle guettait se déclencha. de Lyn, il pensait qu'il ferait mieux de partir.
La vue d'une paire de chaussures d'homme dépas-
— Cu veut dire de venir ? demanda-t-il sant sous le lit ne fit que l'en convaincre davan-
— Oui, dit doucement la voix après une hési- tage.
tation. — Cela suffit, dit-il brusquement en se levant.
Sa bouteille de whisky à la main, il frappait, Et lui, comment s'apcelle-t-il ? 11 désignait les
deux minutes plus tard la porte du 819. Il enten- chaussures. Moi, je m'appelle Jed et non pas
Bille... Avec peine. il arracha l'enfant des bras
dit la femme aller et venir à l'intérieur. Quand de la jeune femme.
elle se décida, enfin, à ouvrir. il poussa un petit — C'est au mari de ma saur, expliqua-t'alla.
sifflement cynique et admiratif la femme était Brusquement Jed sentit qu'il y avait dans la
jolie, une odeur forte de parfum envahissait la conduite de cette femme quelque chose d'étrange
Diète. a Embrassez-nia/Là»
qu'il préférait ne pas avoir à approfondir. Il allait
— Je vous plais ? demanda la femme en partir quand elle lui demanda cc qu'il faisait
faisant valoir à la fois son corps et son déshabillé. comme mél/er.
— J'ai tiré le gros lot ! ne put-il s'empêcher Je trimballe un a gros chat »...
de répondre. Elle se mit à rire, croyant à une plaisanterie.
Il avanca dans la pièce et regarda tout, comme Il lui expliqua qu'on appelait « gros chat » un
pour juger la femme d'après ce qui traînait avion de plus de 60 places.
gauche et à droite. Tandis qu'elle le suivait, Il la vit soudain s'approcher de lui avec un air
heureuse, comme si elle vivait un rêve. Mainte- étrange, complètement transformée, tandis qu'elle
nant qu'il était dans la place, Jed pensait qu'il disait :
avait tout son temps peut-être même se conten-
terait-il d'un brin de conversation ? La femme — Tu es aviateur ? En 1946. l'accident, près de
était gaie et semblait s'amuser comme une enfant. Humai... •
Il lui fit un compliment sur sa toilette et elle dit — C'est ca. oui, c'était dam le lac Michigan,
l'avoir achetée à Paris. lanca-t-il en pensant qu'elle voulait plaisanter.
— Vous aimez les voyages ? demanda-fil. Mais. s'approchant toujours phis, elle conti-
intéressé. nuait :
— Oh, oui, dit hi femme, après. ie partirai — On te croyait mort, et tu es vivant ! lu es
en Amérique du Sud. vivant
Sur le lit il y avait une valise marquée inni
tiales R. J. Jed chercha quelques prénoms com- Mais d'où sortait ce/te enfant I
mençant par R. et les énuméra l'un après l'autre sur
un ton interrogatif en marquant un temps d'arrêt
entre chaque, pour voir s'il tombait juste. La femme C'est ainsi que l'on punit les enfants
ne semblait pas comprendre. curieux...
— Ruth. demanda-t-il, vous vous appelez
Ruth ?
Elle était maintenant contre lui, l'enlaçait, été à l'hôtel, ie ne connaissais pas New-York.
offrait s. lèvres. Je suis venue dans un camion, j'ai vu les vitrines...
Le bruit d'une Perte QU'On ouvre mit fin à leur Jed l'écoutait av. attention. Il la voyait expri-
baiser. Une fillette était dans la pièce et les regar- mer une telle émotion en parlant de choses aussi
dait avec un petit air plein de colère. banales nue des ru., des vitrines, un hôtel elle
— Voleurs ! vote êtes des voleurs ! se mit paraissait tellement heureuse is l'idée de pouvoir
à crier l'enfant. Puis, s'adressant à la femme : circuler librement dans New-York qu'il fut ému
C'est la robe de maman, maman t'a payée pour peut-être pour la première fois de sa vie. Il apprit
me garder ! :n'elle était la nièce d'Eddie, le liftier et que
c'était par son intermédiaire qu'elle avait trouvé
Jed calma la fillette. Il réussit à la coucher. cet emploi, le jour même, à l'hôtel.
Tout cela avait fait suffisamment de tapage — Je vous demande pardon, dit-il, d'avoir
pour que l'oreille exercée de madame Bellow ri de vous tout à l'heure.
en fut avertie. Elle abandonna sa lecture du rap-
port Kinsey 'el tenta d'arracher son mari de la — Vous. vous êtes gentil, dit-elle, vous n'ét.
contemplation de sa coll.tion de timbres. Pas comme les autres, vous avez un mur conflué.
hensif.
— Il faut faire quelque chose, c'est un scan-
Celte réflexion le laissa un instant interdit :
dale i il Y a un homme lit-haut, je suis sûre qu'il y
Len lui reor.hait le contraire.
a un homme lb-haut.
Il s'approcha de Nell, Celle-ci, leslèvres entr'ou-
Elle alla à la fenêtre et observa, trois étages
plus haut, la fenêtre du 819. Elle eut b.0 se vertes, attendait son baiser, quand l'enfant. dans
la pièce à côté se mit à pleurer.
« Que fais-tu dans cet accoutrement démancher le cou, elle ne vit rien. Mais elle
était alertée elle se tiendrait sur ses nard.. Jed alla la chercher et la fit venir av. eux.
Au 819, la petite avait fini par se rendormir. — Que veux-tu encore ? demanda Nell..
Jed était cette fois décidé à partir mais il prit Elle avait posé cette qu.tion avec impatience.
le temps de plaisanter sur la conduite de Nell. L'enfant était l'obstacle à son bonh.r, le seul
— Je comprends tout. l'aurais dû deviner obstacle. Comment distraire cette fillette ? Elle
les voyages. l'Amérique du Sud, I. bijoux, le tourna le bouton de la radio la voix de Lyn
parfum... Allons, il faut que ie parte avant l'ar- envahit la pièce.
rivée des jumeaux. — J'ai troc chaud. dit la fillette.
Mais elle lui barrait le passa.. se faisait La tête dam les mains, Jed se laissa tomber
humble : sur le bord du lit. Derrière lui. Nell avait fait
— C'est vrai, il n'y a lamais rien eu de tout monter l'enfant sur le bord de la fenêtre et sa
ça. Mes parents étaient .uvres. Si je fréquentais main montait doucement jusqu'à la hauteur de la
un garçon, ils me battaient... Je n'avais jamais tête.
Mais Madame Bellow se tenait sur ses gardes.
Terfifiée à l'idée nue la petite allait tomber. elle
poussa un cri strident. Ce cri arracha Jed à ses
Il n'eut que le temps de saisir le pauvre réflexions. D'un coup d'ail il vit le danger que
courait la fillette et bondit tandis one Nell, comme
si elle sortait d'un rêve. les regardait silencieuse
lui et l'enfant.
Nell était complètement affolée.
SUITE PAGE II -->
J:ai trouvé un reine& Juliette a te secouee
par la mode
n Son oduoin lut faut une emo.•

Utnitto ttufiette xÉsvut DES CHAPITRES PRÉCÉDENTS


Malgré M haine Hi sépare les nobles familles Capulet et Montai.. de Vérone. le
lion violente pour la remettr
Sort mariage c:wec,
e,Javancerai

beau Roméo appartenant d celte dernière fantlile dépend de Jullene. mu son père.
un Capulet a promise d un riche seigneur, Cet amour est si lori qu'Il ne peut ',mécher
de vouloir refendre Juliette parlottes heures ansé, l'avoir rencontrée pour M première
lois. aie cour, d'une lite arg.isée dam le pale. des Capulet. De JOIE fêté. le cour de
hilele s'est enflammé P0111 le bel inconna. Roméo saute le mur qui entoure M propriété.
et les deux Jeunes s'avouent leur amour réciproque. Malheureusement la haine tml
sépare Lure III(I obstacle à leur mariage. Roméo va demander avis auprès du
Père Lorenzo accepte de ks aider. Roméo court porter M bonne nouvelk à Juliette.
Le Père Lorenzo a donc marié secrètement Rent...lieue. Mais la cérémonie terminée.
Roméo a rencontré dans la rue. Tebaido. le cousin de Juliette. .1 k potorme en duel.
Mercusio. l'ami de Roméo. s'interpose et s'écroule grièvement blessé. Rondo venge la
nrort de son ami. Le cousin de Miette tonbe mortellement blessé. Modèle. Juliette
attend Roméo. Roméo se réfugie cher k Pére Loren.. C., Id vue vient le re-
fondre la nourrice Sur les conseils du Père Lorenzo, et après avoir
reliant Julie. >MI Une seuil. Roméo part au matin pour Mantoue où se relu..
nendant les nouvelles pue doit lui donner le Père. Mais les parents de Juliette
s'Inau.. de la santé de leur fille el dépéu leur en ln. et dont R, ne
comprennent pas le matif.

PariçIe est venu au,,jound'hui présenter


ses hommages el.fuliette ;Elle a refu- IL ne doit pas
Se de le voir.de ne voudnfets y renoncer!
pas que,Vexé il renonce à
notre fille/ y —"Y----

-Ir
1 '->i,,/ •. -Air
IL faut avancer
'Ith t 4' les noces . Febri-
cle est un riche
parti, nous ne
pouvons pas te
perdre...

1-v as raison. Pour une ,jeunefille.le mariage


est un evénement important!

#' • .11\
Jeudi sera l'anniversaire de
notre mariage .Nousferans
donc coup double et cVle9re-
rotas les noces de Juliette
le même jour..I,e vais aller
prevenir Perfide!
Pendant ce temps, j'inai avertir
Juliette ,et peut - dere le Sourire
Bien, relut est
arrangé!
Pauvre rose,le vent tsSté la vie,comme
• le destin a est la mienne
reviendra sur ses loures!

Pas trop bien, mère! On


Co mmen vas-tu
Juliette ?t dit que le temps gué/rit
tous les maux , mais pour
moi il les, accentue,'

La mort de Tebalclo tà beaucoup


Eruis
ne ra
etnà:
ttgeu 3eie
ne,,
es
etutr
dia
eurt,
ase
nt
éomeo est reste Impuni!...
Ty ne peux pas ?...Que Je...je veux dire,
Ton pere,gui tairne tant ,a tiolepouser Pari- signifient ces paroles? mère suis si
vu I angoisse qui se reflé- de.... mais je ne jeune et connais•
tait dons tes yeux et il a peux pas ,Mere! si peu Paricle...je
decide que Jeudi tu epou• ne desire pas lepou•
serais Paride.... ser!....

Je ne te comprends pas.
mais voilà ton père, ex-
bepuis ld mortde U- plique- toi avec lui , tu sais
baldo ,tu ne cesses de comme ila horreur d'être
pleurer et rester en- contrarie
fer mele tu continues Ai-je bien compris,
al agir de la sorte tune elle a la chance
trouveras personne d'épouser un hom-
qui veuill.e t'epouserl -.1\1 me riche st beau
Mais.quot!... tu pleures et refuse7il
encore?..Ta mere ta
cependant annonce
une bonne nouvelle!...

Je ne suis pas ingrate,et


vous remercie pore, Mals
je mirai pas contre mon
coeur ,

ir`
Tu te preparerasa épouser Pére.je vous en supplie, Tu épouseras Paride
Jeudi le noble Partde,dailleurs laissez, moi .ue.... ou je t'enfermerai ckne
un couvent!
même si je le voulas.je ne
pourrais plus revenir sur
parole..Jai fait
aviser Psride de la
date des noces!...

Ton père agit pour


ton bten.IL te pro-
cure le bonheur
et la fortune et
Personne n'a pee de moi, tu refuses
ek il n'y a personne pour
protéger....

te seul conseil que


je te donner pour te
sortir de cet in-lb r0c3I 1.0 ..

Juliette! Que fais- Nourrice „je suis déses-


tu a' terre? pérée.Pere veut_me
marier Jeudi a paride.
Si Je refuse ,i1 me fera
enfermer dans un cou-
uçnt ,et Je rie pournaie
plus Jamais revoir Ra-

. , • •
Encore tremblant il en na la fillette vers la De l'autre côté de la porte. madame Bellow
chambre voisine. la forea se coucher. De retour continuait son enquête.
auprès de Nell, il voulut prendre congé. Une fois — Qu'est-ce que c'était que ce bruit ?
de plus la jeune femme lui barra le passage. Nell jouait les innocent.. Elle n'était au cou-
— 11 ne faut pas partir. 'fun'as jamais senti rant de rien.
que laisser partir quelqu'un c'est la fin de quelque A l'intérieur. Jed cassa dans la chambre de
chose qu'un ne peut pl. recommencer l'enfant. Il recarda le lit où celle-ci devait être
— Mais, rai mes affaires personnelles à régler. mais il ne distingua rien. la pièce était dam l'om-
— Non, reste, puisque je suis à toi, puisque bre. Doucement il ouvrit la porte qui donnait
je t'appartiens. sm le couloir où Nell essayait de s'expliquer
avec madame Bellow. Celle-ci se retourna au
Elle s'accrochait lui, lui mendiait encore
moment même où il mrtait et naturellement le
un baiser. Il lui saisit les bras pour se dégager et découvrit.
amrcut soudain. sur les deux poignets, les traces
roses de deux cicatric.. Elle donna l'explication — Mon Dieu Je le sais v bien qu'il y avait un
que mn regard réclamait homme ici Qu'est-ce qu'il vous a fait ? Vous
le connaissez ?
— J'ai fait ca la veille du départ de Philippe.
en 1946. Nom devions nous marier le lendemain. — Non. dit Net/.
Il a disparu... — Alors. Il est entré de force ?
Quelqu'un frappa à la marie. — Oui. in n'osais rien dire tant qu'il était more
— C'est Eddie, c'est mon oncle, dit Nell. là.
Cache-toi lb. — Il faut Mut de suite téléphoner au détective
En même temps elle le poussait dam tes lavabos. de l'hôtel, s'écria Madame Bellow en forçant le
— J'ai fini mon service, dit Eddie en entrant. passage.
— ru ne crois pas que ça pourrait être embê- Nell r.tail dans le couloir et regardait triste-
tant si on te trouvait ici, risqua Nell mur éloigner ment s'éloigner celui à qui elle appartenait »
son oncle. Madame Bellow l'appela.
Mais l'autre ne l'entendait pas ainsi. 11 fit — Venez. il faut donner son signalement,
d'ailleurs bien vite tourner la conversation quand 11 était beau ?
il avisa la tenue de sa nièce — Oui, il était beau.
— Je t'ai dit tout à l'heure d'enlever tout na. Assise sur le lit, mus Veil inquiet de mn mari,
Il montrait le déshabillé, le bracelet, I. boucles la grosse femme s'époumonait dam l'amareil.
d'oreilles. La mort dans l'âme. Nell commença Dans le hall, Jed avait retrouvé Len et lui ra-
à retirer son bracelet. OUM' elle vit que mn contait son aventure avec l'étrange locataire du
oncle sortait deux verres et s'apprêtait à chercher 819.
de l'enu. elle le devança. Jed la vit arriver en
— Tu as l'air vraiment ému. remarqua Lyn,
trombe, ouvrir le robinet et disparaître avec sa
avec satisfaction. C'est la première fois que je te
carafe d'eau sans penser à le refermer.
vois t'intéresser à quelqu'un do cette façon.
Eddie considérait Nen avec étonnement.
— Quevux-tu. il arrive un moment où o trop »,
— Qu'est-ce que tu as, tu es bien nerveuse c'est trope». Et là, pour cette mitre fille. c'est
Dans les lavabos l'eau continuait de couler. vraiment trop.
— II faut aller fermer, dit Eddie. Tout en racontant cette histoire. Jed se remé-
— Non. non. le robinet est cassé, on va venir morait chaque détail. Il [mea soudain one. lorsqu'il
pour l'arranger. dit Nell en retenant son oncle était passé par la chambre de l'enfant, celle-ci
par le bras. ne se trouvait ms sur celui des deux lits qu'elle
— Mlez.retire. retire tout, insista Eddie en occupait ordinairement et qui était en dehors de
montrant les boucles d'oreille, sue sa nièce avait la zone d'ombre. Il partiten courant tandis que
gardées. Lyn le regardait avec l'imoremion de découvrir
un autre homme.
Alors. Nell ne put s'empêcher de se révolter.
Quand il arriva à l'appartement 819. Il trouva
— Non, vo. élus tous les rem.. Et toi, tu
Nell en train de se battre avec une autre femme
es comme mes parents. On ne mut ms voir un la mère de l'enfant que les réclamations de madame
homme. on ne peut pas lui parler sans que ce soit
Bellow avaient alertée. A terre. la fillette était
un scandale, sans être une fine perdue. ficelée et baillmnée Elle essaya de s'enfuir... trop lard.
— Alors. ca te reprend ? demanda Eddie.
Il sépara les deux femmes, envoya Nell rouler
Nell faisait signe à son oncle de se taire, mmme
à terre et délivra la petite de ses tiens.
si celui-ci était sur le mint de dévoiler un secret
que .lad ne devait pas connaître. Dans la pièce voisine Nell sanglotait mainte-
nant. Pour elle, c'était la fin de o quelque chose »
Le petit liftier considéra sanièce av . étonne-
qui m pourrait lamais plus se produire.
ment et finit par comprendre m'un homme devait
être caché dans les lavabos. Il se précipita sur la Personne ne la vit s'enfuir dans les couloirs.
porte, mais il n'alla pas plus loin car Nell venait Eddie venait de sortir de son évanouissement.
de lui asséner sur la tête un cour avec le premier C'est par lui que Jed apprit ce qu'il imorait
objet mi Li était tombé sous la main 1111 gros encore Nell avait été internée trois ans dans un
cendrier à MM. Le petit homme tomba dans les asile, Depuis la mort de celui «n'elle devait épou-
bras de Jed qui venait d'ouvrir la porte. ser, elle ne pensait qu'Ir lui.
Pour Jed. la chose prenait des proportions Le détective de l'hôtel oui était arrivé à son tour
qu'il appréciait de moins en moins. Un homme lama des ordres ear téléphone mur m'on gardât
asmmmé lui était tombé dans les bras et il ne toutes les Issues de l'hôtel.
Murait faire autrement que de le minaret C'était
d'autant plus son devoir me, Nell avait disparu. Jed, de son côté. était redescendu vers le hall.
Il placa la tête du liftier sur te bord de la baignoire -• C'est là que Nell traquée par le personnel de
et commença à lui tamponner le cuir chevelu. l'hôtel fut découverte. Mais personne n'osa Pm-
Cependant. Nell n'était pas loin. elle était prmber. Elle tenait une lame de rasoir et on
allée dans la chambre de l'enfant qu'elle rendait pouvait lire, dans son pauvre regard de démente,
responsable de cet incident. qu'Ole se donnerait la mort an moindre geste
mnacent.
Denouveau on frappala porte. Nell ouvrit,
juste assez pour voir qui était là. Elle se trouva Jed rimait pourtant. à force de douceur, a lui
devant madame Bellow au, naturellement son prendre la lame.
mari a...menait. Il tenta de lei expliquer qu'il n'était ms Philippe.
— Que voulez-vous demanda Nell. qu'il n'était pas celui qu'elle aimait.
— Expliquez-vous ou je me plains à la direction. Elle eut l'air de comprendre et se laissa doci-
hurle madame Bellow. sur un ton sans réplique. lement emmener par les policiers...
Nell ne les laissa pas entrer. Elle sortit dans Et Lm qui avait assisté à cette scène pensa,
le couloir POur essayer de calmer l'irascible elle aussi. que Jed avait un cœur compréhensif.
pensionnaire. Ceci permit à Jed de quitter les
lavabos pour essorer de sertir enfin de cet apparte-
ment. FIN

Mill11111111111111 Elle tomba... Et t'est une pauvre fille


sons connaissante qu'on emporta...
LES VOIX QUE L'ON ENTEND I Celles de Pierre Brasseur, Anouk Aimée et Serge Reggiani.

aerqète. et le Çamcrceuz
Il était une fois un tyran par son pêre, s'est une fois de plus fan prendre NEUR sont réunis dans le
affligé d'un affreux stra- au piège. Le RAMONEUR se précipite et libéra main du robot, à la dispo-
bisme, qui régnait sur le le petit oiseau, ce qui lui vaut une déclaration sition du ROI.
Royaume de Takicardie, d'éternelle reconnaissance de l'OISEAU-PÈRE. Le tyran menace de jeter
royaume composé seu- C'est cet attendrissant moment que choisit le RAMONEUR aux None si
lement d'un gigantesque le vola du haut-parleur pour hurler Allo, la BERGÈRE n'acceptait pas
chéteau, groupant dans son de l'épouser, celle-cl en-
architecture baroque les
Forte récompense...
l'
styles
e Allo, alie... une CHARMANTE BERGÈRE
et un PETIT RAMONEUR de rien du tout... de den egb.ve'Ëlgetôujowls
lele:omee dag:: du tout... sont recherchas par la police de Sa confiant, déclare qu'il arran-
teau, un oiseau »ait Mi Majesté... s gera tout cela.
son nid pour abriter ses Devant cette terrible menace, la BERGÈRE et Dès que la BERGÈRE a
quatre enfants. le RAMONEUR s'enfuient, guidés et conseillés rejoint les appartements du
Or, un jour L'OISEAU par l'OISEAU-PÈRE. Celui-cl ne sera mas de trop, ROI, celui-ci, ne tenant
» recueillait sur la tombe car toutes les forces du ROI on tmobilisées Pas sa promesse. donne
de sa femme tuée r le hélicoptères, parachutistes, policiers volant et l'ordre de jeter l'O ISEAU
ROI au cours d'une partie nageant... et le RAMONEUR dans la
de chasse, quand il entendit fosse aux lions. Les LIONS
Une poursuite échevelée commence dans les
le son du cor. Pressentant n'auraient pas tardé à dé-
décors extravagants qui composent le château
• malheur, l'oiseau partit la salle du trône, le mua» royal, la place de Venise.
vorer leurs victimes. s ils
é tire d'aile vers la terrasse le ROI lul-même a pris le tête de la chasse, juché
n'avaient été charmés par
du chàteau sur laquelle lamusique mélodieuse
sur son trône aquatique et accompagné de la
le tyran se livrait é une d'un orgue de Barbarie...
brigade fluviale, Il parcourt les canaux à la recherche
ie de chasse, et, natu- C'est l'AVEUGLE MUSI-
des fugitifs.
»liement... le chas é était un des enfants de l'ol- CIEN qui joue, juché sur un arbre planté au milieu
su.
ea Le BERGÈRE et le RAMONEUR affolés seront de l'arène sur lequel Il e été menet(' par le
Le ROI ajustait été le petit oiseau avec sa bientôt découverts par le gardien du musée et, ROBOT.
carabine, quand l'oiseau-père, par un superbe une fois de plus. accompagnée Par l'OISEAU-
L'OISEAU-PÈRE qui sait tout faire et, en par-
piqué, arrachait so enfant à la mort, et, caché PÈRE, s'enfuiront par l'escalier aux 100.000 marches ticulier parler a lion ri, commence alors un grand
derrière une statue, hurlait au roi toute sa halne. qui las amènera dans l'obscurité de la ville basse.
discours au cours duquel il expose que le ROI a
Le ROI, furieux. remontait sur son trône as- Séparés de l'OISEAU-PÈRE qui a disparu a enlevé la BERGÈRE alors que celle-cl gardait de
censeur, pour rentrer dans ses appartements cours de le poursuite, la BERGÈRE et le RA- bone gros moutons pour les donner à manger
secrets. Dês son entrée. Il se dirigeait vers le MONEUR, perdus dans ce monde sinistre, rem aux lions... que la BERGÈRE partie, les moutons
»rirait d'une JOLIE BERGÈRE à laquelle II souriait contrent heureusement un musicien aveugle nul, se sont enfuie aux quatre coins du monde et
amoureusement, avant de se renfrogner à la vue aidé d'autres habitants de la ville basse, essayent u'ainsi, par la faute du ROI, les lions vont mourir
du portrait voisin représentant un charmant petit de les sauver. e faim. L'Indignation des fauves est à son
RAMONEUR. Comme vous l'avez coris, la C'était compter sans l'acharnement de Charles V comble lis forcent les portes de l'arène et
BERGÈRE aimait le RAMONEUR alorsm p qu'elle et III font VIII et VIII font XVI qui, adoptant les envahiseent le palais au cris de Vivent nos
était aimée par le ROI qui, naturellement, comme grands moyens, est monté sur sonarme la plus bons gros moutons... Mort eu tyran I...»
elle ne l'aimait pas, était jaloux du RAMONEUR.
Le tyran, maigre le présence d'un portrait officiel
le représentant beau comme un dieu, se dirigeait,
efi
lrere: .etraReige irkee
eg
NEUR de leur cachette. L'OISEAU-PÈRE qui
Le RAMONEUR, l'OISEAU, l'AVEUGLE et tous
les lions arrivent dans l'église en plein mariage
du ROI et de la BERGÈRE.
inquiet, vers louchent alto , se voyait t aval mis en prison,
prison, la BERGÈRE et le RAMO- T oute l'assistance s'est enfuie, le RAMONEUR
c'est-à-dire riblement. Découragé. se préclpite vers le BERGÈRE ; p2urtant...
le Roi se couchait et s'endormait.
C'était la pleine nuit... Cheriee V et Ill font VIII
Une fois de plus le ROBOT sauve les méchants
et VIII font XVI dormait profondément, tendis en assurant la fuite du tyran qui, dans son affo-
Technicolor réalisé par l'équipe lement n'a pourtant pas oublié d'enlever la BER-
que les portraits de la BERGÈRE et du RAMONEUR
s'animaient. Le BERGÈRE et le RAMONEUR se LES GÉMEAUX S. A. GÈRE avec lut.
disent leur grand amour le plue simplement du Mais le RAMONEUR et l'OISEAU-PÈRE et sa
Sous la Direction Artistique de : famillese lancent à la poursuite de l'automate.
monde. Tout serait pour le mie» si le portrait du
roi ne s'animait pas am» pour déclarer se flamme Paul GRIMAULT l'OISEAU parviendra à s'emparer des leviers de
é la BERGÈRE et dire, très menaçant, que- a les commande du monstre d'acier et à actionner les
Scénario de manettes. Ainsi sera détruit le palais du ROI.
Rois épousent toujours les Bergères e. Heureu-
sement la BERGÈRE et le RAMONEUR pourront Jacques PRÉVERT et Paul GRIMAULT avant que de sa meIn de fer, le ROBOT ayant
échapper au ROI du portrait et, par la cheminée, Dialogues de Jacques PRÉVERT salai lemonarque épouvanté, l'ait porté devant
atteindre le tolt u palais, juste é côte du nid où sa bouche. Alors le ROBOT commencera à souffler
Musique de Joseph KOSMA t expédiera jusqu'au firmament Sa Majesté
dort la famille oidseau.
Avec les Voie de : C harles V.
Tendis que la BERGÈRE et le RAMONEUR
rêvent, assis tout en haut de la cheminée, le ROI
du portrait s'est débarrassé du vrai ROI et
Pierre BRASSEUR — l'Oiseau eT l'p
Serge REGGIANI — le Ramoneur
appelle ses POLICIERS auxquels il ordonne de braves gens.
ramener la jolie BERGÈRE à laquelle II porte un Anouk AIMÉE — la Bergère Le mariage de la JOLIE BERGÈRE et du GENTIL
tendre intérêt. Grand Prie à la disposition de Jury RAMONEUR fut un grand mariage, présidé par
Sur les telle, le jour s'est levé— La BERGÈRE l'OISEAU-PÈRE entoure de ses enfants, des lions
et la RAMONEUR entendent des piaillements... (XIII. Biennale de Venise) et autres fauves et de tous les personnages sym-
Ce sont ceux du petit oiseau qui, sauvé une fois pathiques de l'histoire.

1.
--.101100

91Blieita

oce la lote lit


• •
LM...
11111111°
— Dany Robin et Jean Morale se sont
retrouvés. une Ile fois, sur les plateaux
de Boulogne ob l'an tournait u Juliette
Ce film que met en scène Marc Allégret.
tiré d'un roman de Louise de Vilmorin.
Le metteur en scène a fort d faire pour
expmer clairement las démith senti
x d'une jeune fille (Dany Robin)
dont e comportement romantique est.
û l'époque actuelle une véritable gageure.
En Re de compte. Danyépousera le
beau jeune homme qu'elle a rencontré
dans le train et qu'elle préféra ou vieux
Prince charmant...
Une certaine partie de ce film sa déroule
dans... »ne salle de bain. On y voit aussi
bien Dany Robin que Jeanne Moreau,
cette jeune actrice de thélltre qui, en huit
Muré devint au début de cette année la
coqueluche de Paris...

Cyd Clarine, vedette de la Metro•Goldwyn Denise Darne!, celte jeune vendeuse de Prix
préfère le parquet ciré d la piscine... unique de Paris continue sa carrière d
Hollywood. (Photo Metro-Goldwyn).
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.!..W 1 mur 44440 un .4-.1.14 .5. 1 - 44. 9 44' 44.144 .54.444-, 1. 44. II '5115.14
sud 9,99.1.1 9.91119,1.11 n. 4.0 4.4 .14 Iuannos doe nad un 111,9111.1.19, - 9,91990.11d
eue., af enlo .41 •speduee, . enel » sue, 9ue-,V 14
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ueerumee.0 .4444.1.a. 5. 51153 15119. LU. 4..441441.5 541.1 4... I! +MW
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MW... *1P.M. Si loop seporpo,p madnqa un 44 1.4441444a un 1.. 3113W4POVY

,i
clients fassent, derrière mon un psychiatre mur examiner
dos, gorge chaude de tee Dordamelle.
bien soin Malencont bévue le
que je ne urprenncpo. leurs lui. avait perdu la
raieon alors que Dardomelle
leur dZirce ou I eu;nrrin: possMait la sienne...
apitoyé t Et de ce pas. je Maie ou fait que d erenail
vais commencer par avertir »amant ? Quel
la bonne-. » Mon Dieu, cet amont est
Aussitôt dit, 011t3/101 fait un garçon bien falot el de
Lespleurs, les prière*, les triste moralité. Erndoyé de
menac. e de Francine n• banque, Il omit vu dans cette
aucun résultat. Toinette, la amnfirre un passe-temps. Il
bonne, dut écouter docile- commençait d avoir peur de
nt les cor...denrée de Dar- la tau eeeee de cana aventure,
damelie. Et au les ordres • Peur du mandala qui risquait
Toin ..... si me de lui faire perdre sa place...
demandera, vous direz, ei, par Et son effroi fut d son
hasard, je ne suie pas la le comble le jour où Ton appri?
c... va rentrer. Voue rn. que, profitant des fête. du
•dezi A la moindre défait- Carnaval, Dardamelle pren-
lance, je rom flanque d Io drait mrt ou défilé eu, un
porte... char « élevé d la gloire de
Dardomelle enregistra tram tous les maris trompés »
quillement Io promesse de Cette nouvelle n'était ni
Toi.. et s'en fut.- fausse ni tendoncieuse on le
Fiai. sa .... lie régie de con- vit bien. Cor Dardamelle figura dans
duite. Dardemelle le fut et le re.to... le défile du Carnaval, sur un Mar
En quelques heure* depuis son somptueux qu'il avait imaginé et
client Rmtaing. jusu'au moire. en coma*. lui-mémose. MIS* se
passant par ses ami. et .e• relations tenait Francine, sa femme, derriére
d'affaires• tout un chacun, en Aix, ses meilleurs omis lui faisaient un
apprit son infortune. Evidemrnent, cortège triomphant et la foule, enue
pareille information fut accueillie des faubourgs de ville et dee
assez différemment par les lm et les nNrom, put applaudir le char
a ceux, s' ient de semblable des «maris trompé. »...
a cynisme». ceux-Id manifestaient franchement C'en dai l trop cependant pour Dardarnelle.
leur doléance mois tom se demandaient avec une ce triomphe, cette joie, ces rires ui fuguaient sur
certaine anxiété,« où mie mènerait le monde si son 55
mage. Soudain il s'affaissa son connaissance.
tom les marie trompés de la ville et d'ailleurs On p
précipita vers lui, on le releva, on le tram-
ee mettaient d suivre fièremple de Dordamelle ». porto chez lui et l'on s'apitoya fur son sort.
Dardamell lui, s'en moquait éperdument-. Ce m'il ne voulait d'ailleurs pas. Car, aussitôt
Cette espèce de fronchise paradoxale eut I. Mn remis sur pied. il tint à prendre part ou bamuet
évidemment de mettre du raté de Dardamelle gui devait couronner les IMMUN du jour.
Ms mol de ms concitoyens le ridicule ne risquait Francine tenta de l'en empêcher. Il s'obstina...
dm de le tuer. Au contraire, en une ail Son arrivée dons la salle du banquet. fut occueillie
devint une merle de héros et à tel point que les avec enthousiasme. Il eourit puis d'un geste deman-
tés de ville, maire. commissaire et mea, da la parole-.
s'inquiétèrent des suites gue pourrait avoir un
Adaptation et Dialogues de
Et le mari trompé. le pauvre architecte se mit
leur ou Poutre, l'attitude de Dordarnelle ». La uns Marcel PAGNOL à parler. D'abord d' une voix gouailleuse... Il avait,
après les autres, on les vit se précipiter chez notre de l'Académie Française depuis quelques semaines entraîné la ville done
architecte et le supplier 0,//00/0/. ‘0//0 campagne une galéjade rn
en foreur de » Réalisation de — L'ancien élève des Beaux-Arts que
Derdarnelle tint bon au fond, cette question HENRI VERNEUIL a ms oublié Ce elt époque ob. étudiants, nouss
était purement une affaire personnelle gui neporleit imion. les forces. grossiieres ussent-elles
nullement a • Cr la tranquiflité publique. d'après I. pièce « DARDAMELLE » 3.1 voulu voir jusqu'où irait la crédulité publique.
Qu'on lui fichât donc la paix... d'ÉMILE MAZAUD Cette crédulité a dépusea la limite de mes espoirs...
Lapoix ? Ses parents et amis faillirent bien la Puis, Io mie de sanglots retenus il
comromettre.- avec continua • J. m'ex auprès de R/0 femme
Tou la famille de Francine vint en effet en FERNANDEL de l'avoir mêlée cet • force. le l'adore, voyez-
délégation, lui monder de ceseer le scandale- et j'espère qu'elle me pardonnera cette plai-
- Vous n'êtes qu'un tai esindividu et votre
JACQUELINE PAGNOL santerie Md elle a fanles frais ».
conduite est choquante. Elle imulte votre femme.., MIREILLE PERRET A ses 0814s, Francine comprit le véritable carac-
s'écria le choeur féminin. Et vous manquez tom SATURNIN FABRE tère de Dardamelle oirai, sous cette «père de
tee %doges établis qui exigent g. le mari trompé gaieté cynique qu'il avait arborée, se cachait une
se taise et e
nferme seul dom ta douleur...
PAULINE CARTON - RENÉ S. PASSEUR
sentimentalité aiguë Dardamelle errait souffert
— pi,.,. s'exclama Dardamelle. Mettez-vo. NINA MYRAL BERVAL - MANUEL de son infidélité. Et mufle. dias durement que
ma Qui, de nous deux, de Francine ou de V, GARY - ARNAUDY GEO DORLIS dit a vait extériorisé cette souffronm. Parce qu'il
oi. a manqué nos devoirs. Est-ce moi la victime était seul l d souffrir...
ou estme Francine 1
BLAVETTE - ARIUS, JOSSELIN, etc.
Brmquement elle se lem. se précipita rem lui,
— Mais il est fou • Production Sté Nue des Films et se blottit dans ses bras tandis que les convives
— Fou peut-être Mais alors tous Ies marie auxquels, peufiêtre, omit échappé cette leçon
romp. le sont ?
Marcel Pagnol. «Pplaudisurient d tout rompre...
Logique des situations similaires. Cette logique
N'end.nt écima, à le ruminé convagon FIN

al mue[ .
lm a déjà publié
N.t. Trésor de Femme
(François Périer-Marie Dauns).
N. 2- Europe Si (Ingad 8srennsN.
N• 3. Sacré Printemps
(Charles Boys, Ueda Christian, .0.
N• 1. L'Ivresse et l'Amour
(han Fontaine, Bay Milland).
OMNIUM DES TEXTILES DE L'EST N• 5. Le Péché d'une Mère
(Carla del . Poggio).
N' 6. Le Salaire de la peur
SOCIÉTÉ A RESPONSABILITÉ LIMITÉE AU CAPITAL DE 5.000.000 (r.: Montand, [Miles Vouet).
N• 7. La Maison du Silence
(Jean Marais, Daniel Gelin, Franck Villard).
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(François Périer, Marthe Mercadier).

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DOW Légal, 31trimestre 1953
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