Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Préambule
des élus (les délégués des salariés (B), – la comparaison entre la situation
juridique du représentant syndical et du délégué des salariés (C )C) et enfin, on
procèdera à l’examen du nouvel organe, institué par le Code du travail au sein
de l’entreprise (comité d’entreprise) (D).
3
12. 1) En ce qui concerne les secteurs régis par les dispositions relatives
aux syndicats professionnels, on relève que si le champ d’application du Dahir
du 16 juillet 1957 était étendu aux travailleurs dans les secteurs industriel,
commercial, agricole et les professions libérales ainsi qu’aux fonctionnaires, 1 le
législateur a décidé d’exclure cette dernière catégorie des dispositions du Code
du travail ; celui-ci stipulant expressément qu’ils continuent à relever du Dahir
du 16 juillet 1957 et du Décret de 1958 relatif à l’exercice du droit syndical par
les fonctionnaires.
13. On peut aussi s’interroger aussi sur les secteurs relevant de statuts
particuliers pour savoir s’ils sont soumis aux dispositions du Code du travail en
la matière ou bien ils demeurent assujettis au régime général des syndicats
professionnels (Dahir de 1957)..
1
Cf. les articles premier et deuxième du dit Dahir
2
Il s’agit ici d’une amende d’un montant de 10.000 et 20.000 Dirhams – v. article 427 du Code du travail.
3
Cf. .art 1 du Dahir du 16 juillet 1957.
5
18. C’est ainsi que les dispositions du Code du travail sont des plus
claires en ce qui concerne l’interdiction de toute discrimination entre les salariés
fondées sur des considérations diverses dont le sexe du salarié, avec tous les
effets y attachés , notamment le droit de la femme (mariée ou non) à conclure le
contrat de travail, à adhérer à un syndicat professionnel et à participer à sa
direction et à son administration ; et par conséquent, l’interdiction, sous peine de
sanctions pénales, de toute mesure ségrégationniste motivée par l’appartenance
syndicale ou par l’exercice de l’activité syndicale par les salariés.
4
Cf. art. 18 du Dahir en question.
5
Cf. art. 3 du même Dahir.
6
23. Il est vrai que cette disposition ne figurait pas dans le Dahir de 1957,
alors qu’elle était prévue par le Décret du 5 février 1958 relatif à l’exercice du
droit syndical par les fonctionnaires.
6
Cf. art. 9 et 12 du Code du travail.
7
Cf. art. 9, 12, 428 et 429 du Code du travail.
8
Cf. art. 9 et 12 du Code du travail.
9
Cf. art. 39 du Code du travail.
10
Cf. art. 397 et 428 du Code du travail.
7
11
Cf. art. 102, 564, 523 et 333 du Code du travail.
12
Cf. § 4, art. 16 du Code du travail.
13
Cf. art. 133 du Code du travail.
14
Cf. art. 139 du Code du travail.
15
Cf. art. 356 du Code du travail.
16
Le Code n’a pas adopté le critère du syndicat le plus représentatif pour tous les cas. Il est à noter qu’il a autorisé la
représentativité de toutes les organisations syndicales dans certains organes, comme c’est le cas du Conseil de la négociation
collective (art. 102 du Code du travail).
17
Cf. art. 425 du Code du travail.
8
34. Ainsi, le Code du travail a fixé comme suit les conditions de cette
désignation :18
18
Cf. art. 470 du Code du travail.
9
39. Dans le but de distinguer entre les fonctions de délégué des salariés et
celles du représentant syndical, le Code du travail a veillé à souligner la
dimension « collective » des revendications présentées par le représentant
syndical, lesquelles font l’objet des négociations entre lui et l’employeur surtout
11
40. Quand bien même l’art 471 du Code du travail accorde au représentant
syndical le droit d’engager la négociation sur les revendications collectives avec
l’employeur, les autres dispositions de celui-ci qui organisent par l’article 95 la
négociation collective au niveau de l’entreprise ne l’ont pas mentionné en
désignant comme parties à cette négociation l’employeur et les syndicats les
plus représentatifs dans l’entreprise .
21
Cf. art. 92 et suivants du code du travail.
22
Cf. art. 104 du code du travail.
23
Cf. art. 471 du code du travail.
24
Cf. art. 230 du code des obligations et contrats.
12
49. - Fixation par l’employeur des dates des départs en congé annuel, en
tenant compte de la situation de famille des salariés et de leur ancienneté dans
l'entreprise.30
53. a) toutes les facilités accordées au délégué des salariés dans le cadre
de l’ancienne législation et confirmées par le Code du travail, telles que la
fixation d’un quota de temps pour l’entretien avec l’employeur, les permissions
d’absence pour assurer ses fonctions, la détermination des moyens de
communication et d’information vis-à-vis des salariés.34
représentation syndical dans les nouvelles instances qui ont été instaurées dans
l’entreprise : le Comité d’entreprise et la Commission de sécurité et d’hygiène.
37
Cf. art. 68 du code du travail.
38
Cf. art. 68 du code du travail.
39
Cf. art. 557 du code du travail.
40
Cf. art. 525 du code du travail.
41
Cf. art. 430 du code du travail.
15
68. 5) Comme les résultats des élections des délégués des salariés
constituent un critère servant à déterminer les syndicats les plus représentatifs,
aussi bien à l’échelle nationale que de l’entreprise, 44 il faut s’attendre à ce que
les organisations syndicales parient fortement sur l’encadrement des salariés qui
se portent candidats à ces élections, ce qui aura pour effet d’ériger
majoritairement ces délégués en représentants des syndicats également, d’autant
plus que les délégués actuels sont faiblement syndiqués, comme on le sait..
69. Alors que l’ancienne législation avait fixé le mandat du délégué à six
(06) ans, le Code du travail renvoie à un texte réglementaire qui doit fixer cette
durée selon le contexte au moment du déroulement de ces élections.45
42
Cf. art. 438 et 439 du code du travail.
43
Cf. §3, art. 437 du code du travail.
44
Cf. art. 425 du code du travail.
45
Cf. art. 434 du code du travail.
16
70. De même, dans le but de protéger les salariés contre les dérives
éventuelles du délégué, le Code du travail a prévu, la possibilité de lui retirer la
confiance au cours de son mandat, par décision écrite portant les signatures
légalisées des deux tiers des salariés électeurs, prise après l'écoulement de la
moitié du mandat46 au moins.
73. En général, on peut avancer que le délégué des salariés, non seulement
conserve ses anciennes attributions, mais accède à leur extension par le Code du
travail qui a décidé de le faire participer dans certaines procédures et dans
certains organes nouveaux. Ces fonctions sont désormais partagées avec le
représentant syndical, lorsqu’il en existe dans l’entreprise ou l’établissement,
mais chacun d’eux obtient, sous certaines limites, des prérogatives et des
domaines particuliers d’action.
75. Aucun élément nouveau n’est à signaler au sujet de ces mesures, qui
étaient prévues par l’ancienne législation (Dahir du 29 octobre 1962), si ce n’est
leur extension au représentant syndical, tant en ce qui concerne les prérogatives
afférentes aux relations avec les salariés ou l’employeur que les mesures
disciplinaires à prendre contre le délégué ou encore le doublement du montant
de l’indemnité de licenciement à leur profit.
I. Dispositions communes
79. 3) La durée de leur mandat n’est pas fixée d’avance par la loi.
87. Bien que le législateur ait comblé le vide juridique en matière d’action
syndicale dans l’entreprise, en traitant dans l’égalité le représentant syndical et
le délégué des salariés dans de nombreux domaines, il n’en demeure pas moins
que plusieurs différences subsistent, compte tenu des particularités et des
finalités derrière la considération de chacun de ces régimes. Les principales
d’entre elles sont :
D – Le comité d’entreprise
jour à des organes nouveaux dont les attributions sont de nature à accompagner
ces changement. Il s’agit essentiellement du comité d’entreprise et de celui de
sécurité et d’hygiène.
55
Pour d’autres détails sur ces problématiques, v. « Pr. Belaid Kerroumi « Le Comité d’l’entreprise d’après les dispositions
du Code du travail » - intervention dans le cadre du colloque organisé par la Faculté de droit de Casablanca, sur « les
nouveautés du Code du travail », 23-24 avril 2004.
56
Cf. art. 466 du code du travail.
23
3- Au niveau social
112. Et s’il est clair que le législateur a accordé au comité d’entreprise des
fonctions considérables, il n’est pas allé plus loin, pour lui octroyer la
personnalité juridique, et lui octroyer les avantages inhérents à cette qualité, à
savoir la capacité civile, l’autonomie financière et le droit d’ester en justice.
57
Cf. art. 66 du code du travail.
24