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CHAPITRE VI

LES LEGENDES DU DELUGE AUTOURS DU MONDE

En lisant les critiques des sceptiques, on reste avec l’impression que les mythes
mésopotamiens sont les seuls qui existent concernant le Déluge. Rien n’est plus loin de la vérité.
De toutes les nations et de toutes les langues dans le monde, ils existent des mythes et des
légendes où le Déluge a une place prépondérante.
Selon Dr. Duane Gish dans son livre Dinosaurs by design, il doit y avoir plus de 270 mythes
et légendes dans le monde avec ce même thème et des héros très similaires. D’autres auteurs
citent plus de 300 et même plus de 400, dont une trentaine transmis par écrit. Et cela représente
l’une des meilleures preuves de la véracité du récit biblique du Déluge. La même histoire se
répète dans les endroits les plus éloignés du monde, bien que la géographie locale est différente
de celle du Proche Orient et que les aspects culturels diffèrent le plus possible.
Avec l’avènement de la géologie uniformiste et l’évolution darwinienne au 19 ème siècle, la
scène a été bien plantée pour une interprétation naturaliste de la vie. Très rapidement le
naturalisme a imprégné tous les aspects de la vie (culture, politique, science, sociologie,
théologie...). Les « hauts » critiques ont appliqué cette philosophie à la Bible dans leur recherche
de lui enlever tous les éléments surnaturels. Tous ce qui concerne la création de l’homme, le
péché originel, le Déluge global et la tour du Babel, a été inscrit en tant que mythologie. C’est
très « naturel » aujourd’hui de regarder le livre de la Genèse (et toute la Bible d’ailleurs) à travers
les lunettes du naturalisme pur et dur.
Mais malgré l’approbation presque générale de cette philosophie, l’anthropologie a apporté
des preuves incontestables en faveur des événements miraculeux inscrits dans la Genèse. Presque
la totalité de toutes les nations du monde ont des croyances cosmologiques très proches du récit
de la Genèse. Bien que des grandes exagérations se soient introduites dans leurs histoires pendant
les milliers d’années de transmission, il est clair que les points importants du récit biblique (les
premiers 11 chapitres) ont été préservés.

Les critiques de la Bible déclarent souvent que l’épopée de Gilgamesh a été créée suite à une
inondation très sévère des deux fleuves, le Tigre et l’Euphrate, et embellie comme seuls les
créateurs des mythes et légendes peuvent le faire. Vu comme cela, sans aucune comparaison avec
les autres mythes similaires, on peut se prendre à leur jeu. Mais, malheureusement pour eux les
légendes du Déluge dans le monde sont légion. Et elles proviennent de tous les coins du monde,
avec les mêmes grandes caractéristiques.
Le Déluge catastrophique global, décrit longuement et avec certains détails dans la Genèse,
était un événement historique réel qui a touché des humains réels vivants à ce moment de
l’histoire humaine. Après la dispersion de Babel, leurs descendants ont emporté avec eux la
connaissance de cet événement historique et ont laissé cette connaissance à leur tour, à leurs
descendants. Et l’impression que cette catastrophe historique a laissé dans le mental des témoins
oculaires a été si grande que tous leurs descendants en ont été abreuvés pendant longtemps.
« ... sans leur langue et sa structure, les peuples n’ont pas de racines. En apprenant la langue
vous arrivez toujours à leurs histoires et leur folklore. S’ils sont perdus, une grande partie de
l’histoire de ce peuple disparait. Ces histoires ont souvent des racines communes qui parlent d’un
événement réel, pas seulement un mythe. Par exemple, chaque société amazonienne qu’on a
étudiée a une légende concernant un grand Déluge. »1
Ce qui est parfaitement logique si vraiment il y a eu ce Déluge global décrit dans la Genèse,
et si tous les peuples se soient formés par les survivants qui ont gardé le souvenir de ce
cataclysme.
La Bible déclare que le Déluge, qui a recouvert toute montagne sous le ciel aux jours de
Noé, est un fait historique. Mais les critiques « veulent ignorer que... le monde d’alors périt,
submergé par l’eau... » (2 Pierre 3 : 5-6). Pourtant ce Déluge a laissé des traces nombreuses sur
la géologie de notre terre. En effet, plus de 70% de toutes les roches sur la terre entière sont
formées par l’action de l’eau et contiennent des fossiles. Ce qui est encore plus étonnant c’est que
même sur les plus hauts sommets du monde, comme l’Everest, ont trouve des fossiles marines.
Il s’ajoute ici les légendes et les mythes avec le même thème.
De plus, si seulement huit personnes, la famille de Noé, ont survécu au Déluge, nous devons
nous attendre de trouver des preuves historiques d’un Déluge global. Et c’est ce que nous avons !
Des histoires du Déluge, bien que déformées, existent dans toutes les nations. Si le Déluge n’a
jamais eu lieu, pourquoi donc toutes ces histoires ? D’où viennent-elles ?
La raison de leur existance n’est pas difficile à comprendre. En nous tournant vers le livre
d’histoire du monde, la Bible, nous apprenons que les descendants de Noé restèrent ensemble
pour à peu près 100 ans, jusqu’à leur dispersion à Babel à cause de la confusion de leur langage.
En partant du Babel, leurs descendants formèrent des tribus et des nations basés d’abord sur la
langue qui désormais leur était commune. A travers ces langues l’histoire du Déluge a été
partagée jusqu’à ce qu’elle devienne partie intégrale de leur nouvelle culture.
Aujourd’hui on est considéré très scientifique si on rejette le récit biblique du Déluge global.
Certains tentent de faire un compromis en disant que le Déluge biblique était un événement local.
Le problème avec cette déclaration « scientifique » est qu’il y a beaucoup trop de témoins qui ne
sont pas d’accord avec eux.
Mais, nous pouvons tester cette déclaration « scientifique ». Si le récit biblique d’un Déluge
global est vrai, alors toute personne dans le monde en était témoin. Si l’histoire de Noé et sa
famille est vraie, alors tous leurs descendants devaient connaître cette histoire. Et elle serait
passée de génération en génération et éparpillée partout dans le monde.
Une grande majorité des mythes et légendes trouvés parmi les peuples de la terre existent
d’avant l’influence chrétienne. Comme on peut s’attendre après autant du temps
(approximativement 4500 ans) certains détails seront différents de culture en culture. Mais ce qui
est impressionnant, c’est que là où les détails sont en accord avec le texte biblique, la tendance
est que l’accord existe aussi entre les différents mythes et légendes.
Dans ce chapitre nous allons jeter un coup d’œil sur quelques mythes et légendes provenant
de tous les continents pour démontrer leur accord sur les points forts de tous les récits.

Continent Américain

AMERIQUE DU NORD

Delaware : La légende de la tribu Delaware (Wallam Olum) précède l’arrivée du


Christianisme sur le continent. Elle révèle un Créateur tout-puissant, qui a commencé avec la
création de la terre couverte d’eau et les cieux, y compris le soleil, la lune et les étoiles. Après

1
A. Barnett, For want of a word, New Scientist 181 (2432): p. 44-47, 31.01.2004.
avoir divisé les eaux de la terre sèche, il fit tous les êtres vivants, y compris la première mère. Ce
monde était pleine de joie et sans aucune tristesse jusqu’à ce que le serpent n’amène la
méchanceté. Elle finit par expliquer que cela c’est passé au-delà du grand océan.
L’histoire des Delaware concernant le Déluge commence avec le monde remplit avec le mal
à cause des activités du mauvais serpent. Quelques humains étaient sauvés du Déluge sur une île
nommée Nana, qui rappelle le nom de Noé.
Bien qu’Wallam Olum ne soit pas la Genèse, les similitudes avec le texte biblique sont
tellement proches qu’on ne peut les considérer comme accidentelles.

Hualapai : les Hualapai ont toujours vécu autour le Grand Canyon dans l’Arizona de nord-
ouest. Voici leur légende : La pluie a tombé pendant 45 jours et toute la terre a été inondée. Tous
les êtres humains ont été détruits, excepté un vieil homme sur la montagne de l’Esprit. Beaucoup
de jours après une colombe lui a apporté des instructions de la part du Créateur pour qu’il
enfonce une corne de bélier dans la terre. Le vieil homme a obéi est les eaux se retirèrent. Il
envoya la colombe et quand elle retourna avec de l’herbe fraiche dans son bec, il s’est réjouit car
la terre avait séchée...
Comme des centaines d’autres traditions, cette histoire a été transmise oralement de
génération à génération à travers les siècles. Mais ce qui est intéressant avec ce mythe est qu’il
correspond à des pétroglyphes sur cette même montagne (Spirit Mountain) : l’un de ces
pétroglyphes montre un bateau portant huit personnes à travers les eaux du Déluge. La Montagne
de l’Esprit se trouve près du barrage Davis, près de la rivière Colorado où on peut voir les
meilleures strates diluviennes dans les terres des Hualapai. Ici l’histoire, les chants, la terre, les
roches et les pétroglyphes s’accordent pour raconter l’histoire du Déluge global.

Maidou : les indiens Maidou habitent la Californie. Leur histoire raconte que tous les
peuples parlaient la même langue jusqu’à une cérémonie spéciale de sacrifice, quand tous se
mirent à parler dans différentes langues avec l’exception que chaque couple parlait la même
langue.
C’est une partie seulement correspondante au récit biblique de la dispersion de Babel.

Lillooet : Colombie Britannique. Un jour de la pluie torrentielle s’est abattue sur le monde.
Leur Noé, Ntci’nemkin, s’est réfugié avec sa famille dans un grand canoë. Les autres montèrent
sur les sommets des montagnes, mais le Déluge les a recouverts rapidement. Uniquement le
sommet de Split Mountain resta au-dessus des eaux. Quand les eaux se retirèrent, le canoë
accosta à Smimelc Mountain. Quand la terre était entièrement sèche, les gens descendirent et
repeuplèrent le monde.

AMERIQUE CENTRALE

Aztèques : Leur légende dit : L’humanité entière a été détruite par un Déluge, mais un
homme, Coxcoxtli et une femme, Xochiquetzal, se sauvèrent dans un bateau et arrivèrent à une
montagne, Colhuacan. Ils eurent beaucoup d’enfants, qui étaient tous muets jusqu’au moment où
une colombe du sommet d’un arbre leur a fait le don des langues. Mais les langues étaient si
déférentes que les enfants ne pouvaient pas se comprendre entre eux. Et elle ajoute que cette
histoire s’est passée 1716 ans après la création du monde. Ce qui est très près de la date
biblique : 1656 ans !
Quiches : les Quiches de Guatemala racontent d’un temps où les tribus se multiplièrent et
devraient quitter leur ancien pays pour venir s’installer à un endroit appelé Tulan. Ici leur langue
a changée et les gens partirent chercher où habiter dans les différentes parties du monde, car ils
ne pouvaient plus se comprendre entre eux.

AMERIQUE DU SUD

Tehuelche : Patagonie. Il y a très longtemps la terre était habitée par des peuples autres que
ceux créés par le dieu-soleil. Ils étaient très méchants et se querellaient constamment. Quand le
dieu-soleil a vu cela, il décida de détruire ces peuples et de créer une autre population à leur
place. Pour détruire ces méchants, il envoya de la pluie torrentielle continuelle, les sources
s’ouvrirent et l’océan a débordé. Dans le Déluge tous les humains et tous les animaux ont été
détruits... Le dieu-soleil envoya une colombe qui retourna avec des brins d’herbe dans son bec,
ainsi donnant la preuve qu’elle avait trouvée de terre sèche. Alors, le dieu-soleil décida de créer
un nouveau peuple. Il fit d’abord un homme, ensuite une femme et finalement un chien pour leur
tenir compagnie.

Continent Africain

Wa-Sania, Afrique de l’Est : Dans le passé éloigné toutes les tribus de la terre ne
connaissaient qu’une seule langue, mais pendant une famine très sévère les gens devinrent fous et
se dispersèrent en toutes directions, criant des mots bizarres, et c’est ainsi que les différentes
langues se sont créées.

Continent Asiatique

Mikir, Inde de nord-est : la légende raconte l’histoire des descendants de Ram, qui étaient
des hommes très forts et qui n’étaient pas contents d’avoir que la terre. C’était la raison pour
laquelle ils voulaient conquérir le ciel. Ainsi, ils commencèrent à construire une tour.
« De plus en plus haut s’élevait la tour, jusqu’à ce que les dieux et les démons eurent peur
que ces géants allaient devenir les maitres du ciel, comme ils étaient déjà les maitres de la terre.
Alors, ils confondirent leur langue et les éparpillèrent vers les quatre coins du monde. Ainsi sont
venues les différentes langues de l’humanité. »

Polynésie

Polynésiens de l’île de Hao : Rata et ses trois fils avaient survécu au Déluge. Alors, « ils
tentèrent à construire un bâtiment qui devait toucher le ciel et voir le créateur dieu Vatea (Atea),
mais le dieu en colère les chassa, détruisis leur bâtiment et changea leur langue de façon à ce
qu’ils parlèrent différentes langues désormais. »

Hawaï : Une légende diluvienne d’Hawaï raconte que Nu-u et sa famille survécurent un
Déluge global en construisant un grand canoë avec une maison par-dessus et le remplissant avec
des animaux. Dans cette histoire les eaux couvrirent toute la terre et tuèrent tous les humains.
Nu-u et sa famille étaient les seuls survivants.

Australie
Inconnus pour la plupart des gens, les aborigènes d’Australie ont beaucoup de traditions très
similaires à différentes parties de la Genèse, tout spécialement celles qui concernent la Création
et le Déluge.
L’une de ces traditions dit que le Déluge était un jugement à cause de la méchanceté
humaine. Il a été envoyé pour détruire tous les humains. Le Déluge a couvert les montagnes.
Toutes la terre a été couverte. Quelques-uns seulement ont survécus et tous les autres ont péri.

Bundaba : Selon la légende Bundaba, le Déluge était envoyé pour juger la méchanceté.
Dieu envoya le Déluge pour noyer tous les humains. Cela a commencé avec la pluie et toute la
terre a été couverte de l’eau. Un homme avec sa femme et avec un animal se sont sauvé sur un
bateau. Un oiseau avec une feuille dans son bec était le signe de terre sèche. Ils ont accosté à une
montagne. Tous les autres gens ont été noyés. Il y a eu un sacrifice de sang à la fin du Déluge.

Kurangara, du désert de l’Ouest : Similitudes avec le récit biblique :


Un grand Déluge, les cieux se sont ouverts, certains ont été sauvés sur des bateaux avec leurs
animaux, le bateau à accosté à une montagne.

Wunambal, Australie occidentale : Similitudes :


Un homme, sa femme, leurs fils mariés avec leurs femmes.
Les autres gens étaient méchants.
L’Etre Suprême a instruit l’homme (Gajara) : « Si tu veux vivre, prend ta femme, tes fils et
les femmes de tes fils et construis-toi un double radeau, car j’ai l’intention de noyer tous les
humains. Je vais envoyer la pluie et la mer. Prends de la nourriture pour long temps et aussi des
animaux et des oiseaux. »
Gajara réuni sa famille et l’Etre Suprême lui donna aussi de sa propre nourriture. Alors il
envoya la pluie et le Déluge qui détruisit tous les hommes méchants. Le Déluge dura longtemps.
Enfin, les eaux commencèrent à se retirer et Gajara envoya le coucou qui trouva la terre sèche et
ne retourna point à Gajara. Ensuite, il envoya d’autres oiseaux qui retournèrent à lui.
Après avoir accosté sur la terre il sacrifia le kangourou à l’Etre Suprême. L’Etre Suprême
mit ensuite l’arc en ciel pour retenir les nuages.

Nouvelle Guinée

Biami : les Biami ont préservé la connaissance qu’ils étaient les descendants de ceux qui ont
quitté la tour du Babel il y a 4000 ans.
Leur histoire dit qu’une fois il y a eu un grand déluge qui a couverte toute la terre et détruit
tous les humains sauf les ancêtres du peuple Biami. Ces ancêtres ont monté dans un arbre Gobia.
Et ils ont pris avec eux leurs instruments, leurs animaux et toute chose nécessaire pour la vie. Les
eaux du Déluge montant, les gens montaient encore plus haut. Ils étaient bien à l’abri dans la
couronne de l’arbre, car l’arbre grandissait à chaque fois que les eaux montaient.
Quand les eaux se retirèrent de la face de la terre, les gens ont descendu de l’arbre et
repeuplèrent le monde.

L’universalité de ces mythes et légendes qui reflètent de loin les textes bibliques de la
création, de la Chute, du Déluge et de la tour de Babel ne peut être expliquée que s’ils soient
basés sur des événements réels historiques. Et ceci explique le fait que la Bible est exacte dans la
description de ces événements, toutes les cultures se partageant l’histoire commune : Dieu a
envoyé le Déluge pour punir l’humanité pour ces voies méchantes et corrompus. Bien qu’il y ait
beaucoup de preuves géologiques confirmant le Déluge, nous n’avons pas besoin de ces preuves
pour y croire. En commençant avec la Bible et l’histoire qui y est contenue, les chrétiens ont un
outil d’interprétation des preuves que les évolutionnistes n’ont pas. Nous avons le rapport de ce
qui s’est réellement passé de la part de Celui qui était présent !
Les différences dans ces traditions du Déluge sont compréhensibles. La Bible nous parle
d’une seule race humaine à partir du temps du Déluge et jusqu’à la dispersion de Babel. Dieu
dispersa les gens sur toute la surface de la terre en leur donnant des langues différentes. Voilà
pourquoi nous devons nous attendre à ce que les histoires du Déluge vont comporter non
seulement des grandes similitudes, mais aussi des différences. Ces différences seront dues à la
fois à la confusion des langues, mais aussi à la relation différente que les différentes familles
avaient avec le Dieu Créateur.
Que devons-nous faire avec ces similitudes et ces différences ? Est-ce qu’elles prouvent
l’existance d’une source commune ? Y a-t-il une autre alternative raisonnable ?
Les naturalistes sont persuadés que ces histoires sont universelles car les différentes cultures
les ont appris par les missionnaires chrétiens, bien que ces histoires soient beaucoup plus
anciennes que le Christianisme lui-même. L’explication la plus raisonnable pour les similitudes
entre les histoires venant de tous les coins du monde avec le récit de la Genèse est que tous les
peuples descendent de la famille de Noé. Après le Déluge, les hommes se sont multipliés de
nouveau et ces histoires étaient toutes fraiches dans leurs mémoires.
Les naturalistes et leurs amis théologiens libéraux déclarent qu’ils rejettent le surnaturel pour
des raisons scientifiques exclusivement. La vérité est que le naturalisme ne peut rendre compte
des faits historiques connus. Ainsi, ce n’est pas pour des raisons scientifiques qu’ils rejettent
l’infaillibilité biblique, leur position est uniquement philosophique qui a exclus d’avance le
surnaturel. Une évaluation honnête de toutes les données, et tous spécialement des preuves
anthropologiques, va nous amener à la conclusion que le surnaturel biblique est la position qui
épouse le mieux les faits.
John D. Morris résume les traits communs de ces histoires de la façon suivante. Les
pourcentages indiquent la fréquence du détail concerné dans les récits.
1. Y avait-il une famille favorisée ? : 88% 
2. Etaient-ils avertis ? : 66% 
3. Le déluge est-il du à la méchanceté humaine ? : 66% 
4. La catastrophe était-elle limitée à un déluge ? : 95% 
5. Le déluge était-il universel ? : 95% 
6. La survie était-elle due à un bateau ? : 70% 
7. Des animaux furent-ils aussi sauvés ? : 67% 
8. Les animaux faisaient-ils partie du récit ? : 73% 
9. Les survivants ont-ils atterri sur une montagne ? : 57% 
10. La géographie était-elle locale ? : 82% 
11. Des oiseaux furent-ils lâchés ? : 35% 
12. L’arc en ciel était-il mentionné ? : 7% 
13. Les survivants offrirent-ils un sacrifice ? : 13% 
14. Les sauvés étaient-ils huit personnes ? : 9%

C’est un récapitulatif assez exacte du récit biblique du Déluge ! Les anthropologues disent
qu’un mythe est souvent la mémoire diminuée d’un réel événement. Des détails ont été ajoutés,
perdus ou obscurcis dans la transmission orale, mais le noyau de la vérité est resté. Quand deux
cultures différentes, séparés par les océans, ont le même « mythe » dans leur folklore, leurs
ancêtres ont soit expérimentés le même événement, soit ils sont descendus de la même source
commune ancestrale, qui, elle, a expérimenté l’événement en question.
La seule façon crédible pour comprendre l’universalité des légendes du Déluge est de
reconnaître que tous les peuples vivants aujourd’hui, bien que séparés géographiquement,
linguistiquement et culturellement, sont descendus de personnes réelles qui ont survécus un
Déluge global réel sur un bateau réel accosté sur une montagne réelle.

*******

J’ai gardé une place très spéciale pour l’histoire d’un peuple qui habite en Chine
aujourd’hui : le peuple Miao, ou Miautso.2 Leurs traditions sont très précises, comparées aux
traditions des autres peuples, car elles sont passées non seulement en forme métrique mais aussi
en couplets dans lesquels la même signification similaire est exprimée avec des mots différents.
Ainsi, le deuxième couplet agit en tant que définition pour le premier, là où la pensée n’est pas
claire. Ce qui ressemble beaucoup de la poésie hébraïque, comme, par exemple, dans le Psaume
21 : 1-2.
Voici la traduction de leur histoire de la Création, de l’origine de l’homme, du Déluge et de
la tour de Babel. Régalez-vous !

La Création

Le jour où Dieu créa les cieux et la terre,


En ce jour, Il ouvrit la porte de la lumière.
Sur la terre Il fit des monceaux de terre et des pierres,
Dans le ciel Il fit des corps, le soleil et la lune.
Sur la terre Il créa le faucon et le milan,
Dans l’eau Il créa le homard et le poisson,
Dans les régions sauvages Il fit le tigre et l’ours.
Il fit la végétation pour couvrir les montagnes,
Il fit la forêt étendue avec les champs,
Il fit la cane verte légère,
Et Il fit le bambou luxuriant.

L’homme

Sur la terre Il créa l’homme de la poussière,


De l’homme ainsi créé, Il forma une femme.
Alors le patriarche Poussière3 fit une balance en pierres,
Et estima le poids de la terre jusqu’en bas.4
Il calcula la masse des corps célestes,
Et pesa les voies de la divinité, de Dieu.
Le patriarche Poussière engendra le patriarche Se-teh,
2
Truax, E. A. Genesis According to the Miao People, Acts & Facts, 20 (4), 1991.
3
Adam = poussière, boue.
4
Les Miao disent qu’au fond de la base de la terre se trouve la terre des nains.
Le patriarche Se-teh engendra le fils Lusu,
Et Lusu avait Gehlo et il engendra Lama.
Le patriarche Lama engendra l’homme Nuah,
Sa femme était la matriarche Gaw Bo-lu-en.
Leurs fils étaient Lo Han, Lo Shen et Jah-hu.5
Et la terre commença à se remplir de tribus et des familles,
La Création était partagée par les clans et les peuples.

Le monde méchant
Ceux-là, n’accomplirent pas la volonté de Dieu et ne répondirent pas à Son affection,
Mais ils se querellèrent entre eux et défièrent la divinité.
Leurs leaders menacèrent du poing le Tout-puissant,
Alors la terre a été bouleversée à la profondeur de trois strates,
Déchirant l’air jusqu’au plus haut du ciel.
La colère de Dieu se manifesta et Son Être changea,
Son courroux remplit Ses yeux et Sa face.
Jusqu’à ce qu’Il doit venir pour démolir l’humanité,
Venir et détruire le monde entier, plein de peuples.

Le Déluge

Alors la pluie tomba pendant 40 jours à torrents,


Ensuite 55 jours de brume et de bruine.
Les eaux couvrirent les montagnes et les champs,
Le déluge monta et sauta de vallée en dépression.
Une terre sans terre pour se refugier dessus !
Un monde sans place pour les pieds, où l’on peut survivre !
Les gens étaient déroutés, impotents et ruinés,
Dans le désespoir, horrifiés, diminuées et finis.
Mais le patriarche Nuah était juste,
La matriarche Gaw Bo-lu-en droite.
Ils bâtirent un très grand bateau,
Ils firent un navire très rapidement.
Toutes leur famille monta à bord et flotta,
La famille complète surmonta le Déluge en sécurité.
Les animaux avec lui étaient male et femelle.
Les oiseaux vinrent ensemble en couples.
Quand le temps a été accomplit, Dieu commanda aux eaux.
Le jour était arrivé et les eaux du Déluge s’éloignèrent.
Alors Nuah libéra la colombe de leur refuge,
Il envoya l’oiseau d’aller et d’apporter des nouvelles.
Le Déluge s’était retiré dans les lacs et dans l’océan,
La boue était confinée aux points d’eau et aux creux.
Il y avait de nouveau la terre où l’homme peut vivre,
Il y avait de la place sur la terre pour des habitations.

5
A noter les similitudes de ces noms avec ceux du récit biblique : Seth, Lamech, Noé, Ham, Cham et Japhet.
Le buffle a été amené comme oblation à Dieu,
Le bétail engraissé devint un sacrifice au Puissant.
Le Très Haut leur donna Sa bénédiction,
Leur Dieu leur accorda Sa grâce.

Babel

Lo-han engendra Cusah et Mesay,


Lo-shan engendra Elan et Nga-shur.6
Leurs descendants devinrent des tribus et des peuples,
Leurs descendants établirent des campements et des cités.
Leurs chansons étaient avec la même musique et les mêmes notes,
Leurs langues étaient avec les mêmes mots et le même language.
Alors ils dirent : construisons-nous une très grande cité,
Elevons-nous une très haute tour jusqu’au ciel.
C’était mal, mais ils prirent cette décision,
C’était mal, mais ils persistèrent sans réfléchir.
Dieu les frappa, Il changea leur langue et leur accent,
Descendu en colère, Il mit la confusion dans leur tonalité et leur voix.
La langue de l’un vers les autres n’avait pas de signification,
Il parle avec des mots, mais ils ne le comprennent pas.
Ainsi, la cité qu’ils construisaient n’a jamais été complétée,
La tour qu’ils forgeaient n’a jamais été finie.
En désespoir ils se séparent sous le ciel,
Ils se séparent l’un de l’autre pour entourer tout le globe.7
Ils arrivent aux six coins et parlent les six langues.

La Généalogie des Miao

Le Patriarche Jahphu pris le centre des nations.8


Le fils qu’il engendra était le patriarche Go-men.
Qui a pris pour femme la matriarche appelée Go-yong.
Leur fils et sa femme prirent tous les deux le nom Tutan.
Leurs descendants sont donnés en ordre comme suit :
Patriarche Gawndan Mew-wan,
Matriarche Cawdan Mew-jew,
Patriarche Jenku Dawvu, matriarche Jeneo Boje,
Patriarche Gangen Newang (pas de nom de sa femme),
Patriarche Seageweng, Matriarche Maw gueh.
Leurs onze enfants, étaient tous des chefs de famille.
Cinq branches devinrent la nation Miao,
6
Notez de nouveau la similitude avec les noms bibliques : Cusah et Cusch, Mesay et Mitsraïm ; Elan et Élam, Nga-
shur et Assur.
7
Les Miao n’avaient aucune idée que la terre était ronde. Ce passage semble indiquer la connaissance parfaite du
premier homme.
8
Ici nous voyons qu’ils tirent leur origine de Japhet et Gomer, ce qui est une claire indication qu’ils font partie des
peuples indo-européens.
Six branches se sont jointes aux Chinois...

Et l’histoire continue. Elle est racontée à chaque enterrement et à chaque mariage. Les Miao
récitent la liste de leurs ancêtres en arrière jusqu’à Adam. C’est certainement cette fréquente
utilisation qui a gardé dans la mémoire collective toute leur histoire avec une telle précision.
Bien que beaucoup de légendes et mythes de la Création et du Déluge ont été préservés, très
peu ont ajouté l’histoire de Babel et la conséquente dispersion mondiale. C’est l’une des deux
traditions le plus proches du texte de la Genèse et elle porte un témoignage indépendant puissant
de la vérité du récit biblique. Les différences d’avec le texte de la Genèse montrent clairement
que leur source n’était pas la Bible, ni les missionnaires chrétiens, mais ses similitudes sont
tellement frappantes qu’ils impliquent une chose très importante : notamment, que la source de
ce texte sont les événements réels eux-mêmes.

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