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b) L'affirmation est vraie : l'expression de l'énergie potentielle donnée plus haut peut être
considérée soit comme l'énergie potentielle d'une personne de masse m placé à une altitude
→
h, dans un champ de pesanteur uniforme g , soit comme l'énergie potentielle du système
Terre-personne la distance de la personne étant repérée par une valeur h et h variant peu
(l'expression m.g.h n'étant qu'une approximation). Quand h augmente, EP augmente.
c) L'affirmation est fausse : l'énergie potentielle est définie à une configuration près. Si l'état
de référence est pris au rez-de-chaussée, EP = 0 quand la personne se trouve au rez-de-
chaussée, mais ce n'est pas une obligation. On peut très bien prendre comme état de
référence (configuration choisie pour définir l'origine des énergies potentielles) celle où la
personne se trouve au 6ème étage, dans ce cas EP(6ème étage) = 0 ce qui n'oblige pas, non
ème
plus, à prendre l'origine des altitudes au 6 étage ! Si h est défini à partir du rez-de-
ème
chaussée (hrez-de-chaussée = 0) et que EP(6 étage) = 0, l'expression générale EP = m.g.h + C
permet alors de déterminer C : en effet m.g.h6ème étage + C = 0 d'où C = − m.g.h6ème étage.
d) L'affirmation est en partie fausse : il est vrai que l'état de référence peut être pris au 6ème
étage (comme on vient de le voir), mais dans ce cas l'énergie potentielle EP = m.g.h + C est
simplement négative quand la personne est au rez-de-chaussée et EP augmente quand la
personne monte (h augmente) et EP prend la valeur 0 quand la personne est au 6ème étage.
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b) Le sauteur est alors soumis à deux forces :
→ →
- son poids P = m. g , vertical dirigé vers le bas,
→
- la tension T de l'élastique, verticale et dirigée vers le haut.
→ → →
Soit i le vecteur unitaire vertical dirigé vers le bas. On a alors : P = m.g. i et
→ → →
T = − T. i = − k.(l − l0). i
→ → →
c) i. Par définition, on a : δW( T ) = T .δ l
→ →
Si δl est un petit allongement de l'élastique on peut écrire : δ l = + δl. i d'où :
→ → → → → → →
δW( T ) = T .δ l = − T. i .δl. i = − k.(l − l0).δl. i . i = − k.(l − l0).δl
→
ii. Le travail algébrique W( T ) est égal à la somme des travaux élémentaires :
l0 → l1
W( T ) =
l0 → l1
→
∫l
l1
0
→
δW (T ) = ∫l
l1
0
l1
−k.(l − l 0 ).dl = − ∫ k.l .dl +
l0 ∫l
l1
0
[
k.l 0 .dl = − 21 .k.l 2 ] ll 1
0
+ [21 .k.l 0 .l ] ll 1
→
W( T ) = − 1
2
.k.l12 + 1
2
.k.l02 + 1
2
.k.l02 − 1
2
.k.l0.l1 = − 1
2
.k.(l − l0)2
l0 → l1
On peut retrouver ce résultat en procédant de façon graphique (voir cours).
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