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CORRECTION DES EXERCICES DU CHAPITRE n° 2

I) Energie potentielle de pesanteur.


a) L'affirmation est fausse : en effet, l'énergie potentielle de pesanteur à proximité de la terre
où le champ de pesanteur peut être considéré comme constant est de la forme
EP = m.g.h + C où h est l'altitude par rapport à une côte près définie et où C est une
constante qui dépend de la configuration choisie pour définir l'origine des énergies
potentielle de pesanteur. L'expression de EP est indépendante du fait qu'il existe d'autre
forme d'énergie (frottement, chaleur, mécanique ...), on voit donc que lorsque la personne
monte 6 étages h augmente et EP augmente aussi indépendamment de toutes autres
considérations.

b) L'affirmation est vraie : l'expression de l'énergie potentielle donnée plus haut peut être
considérée soit comme l'énergie potentielle d'une personne de masse m placé à une altitude

h, dans un champ de pesanteur uniforme g , soit comme l'énergie potentielle du système
Terre-personne la distance de la personne étant repérée par une valeur h et h variant peu
(l'expression m.g.h n'étant qu'une approximation). Quand h augmente, EP augmente.

c) L'affirmation est fausse : l'énergie potentielle est définie à une configuration près. Si l'état
de référence est pris au rez-de-chaussée, EP = 0 quand la personne se trouve au rez-de-
chaussée, mais ce n'est pas une obligation. On peut très bien prendre comme état de
référence (configuration choisie pour définir l'origine des énergies potentielles) celle où la
personne se trouve au 6ème étage, dans ce cas EP(6ème étage) = 0 ce qui n'oblige pas, non
ème
plus, à prendre l'origine des altitudes au 6 étage ! Si h est défini à partir du rez-de-
ème
chaussée (hrez-de-chaussée = 0) et que EP(6 étage) = 0, l'expression générale EP = m.g.h + C
permet alors de déterminer C : en effet m.g.h6ème étage + C = 0 d'où C = − m.g.h6ème étage.

d) L'affirmation est en partie fausse : il est vrai que l'état de référence peut être pris au 6ème
étage (comme on vient de le voir), mais dans ce cas l'énergie potentielle EP = m.g.h + C est
simplement négative quand la personne est au rez-de-chaussée et EP augmente quand la
personne monte (h augmente) et EP prend la valeur 0 quand la personne est au 6ème étage.

e) L'affirmation est vraie : la variation d'énergie potentielle ne dépend que de la variation de h


(à condition que h reste petit devant le rayon de la terre), si la hauteur entre chaque étage
est constante la variation d'énergie potentielle est bien la même entre deux étages quels que
soient les deux étages considérés.

II) Saut à l'élastique.


→ →
a) Avant que l'élastique ne se tende, le sauteur n'est soumis qu'à son poids P = m. g .
Le théorème de l’énergie cinétique, appliqué entre l'instant de départ et l'instant où

l'élastique commence à se tendre, permet d'écrire : W(P ) = 1
2 .m.v02 − 0. Le travail du poids,

lorsque le sauteur tombe d'une hauteur h = l0 est moteur, et vaut W(P ) = m.g.l0.
Soit m.g.l0 = 1
2 .m.v02 et v0 = 2.g.l 0 = 14,1 m.s−1

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b) Le sauteur est alors soumis à deux forces :
→ →
- son poids P = m. g , vertical dirigé vers le bas,

- la tension T de l'élastique, verticale et dirigée vers le haut.
→ → →
Soit i le vecteur unitaire vertical dirigé vers le bas. On a alors : P = m.g. i et
→ → →
T = − T. i = − k.(l − l0). i

→ → →
c) i. Par définition, on a : δW( T ) = T .δ l
→ →
Si δl est un petit allongement de l'élastique on peut écrire : δ l = + δl. i d'où :
→ → → → → → →
δW( T ) = T .δ l = − T. i .δl. i = − k.(l − l0).δl. i . i = − k.(l − l0).δl

ii. Le travail algébrique W( T ) est égal à la somme des travaux élémentaires :
l0 → l1

W( T ) =
l0 → l1

∫l
l1
0

δW (T ) = ∫l
l1
0
l1
−k.(l − l 0 ).dl = − ∫ k.l .dl +
l0 ∫l
l1
0
[
k.l 0 .dl = − 21 .k.l 2 ] ll 1

0
+ [21 .k.l 0 .l ] ll 1


W( T ) = − 1
2
.k.l12 + 1
2
.k.l02 + 1
2
.k.l02 − 1
2
.k.l0.l1 = − 1
2
.k.(l − l0)2
l0 → l1
On peut retrouver ce résultat en procédant de façon graphique (voir cours).

d) Quand l'élastique commence à s'allonger, sa longueur est l0 et la vitesse du sauteur est


v0 = 2.g.l 0 . Quand l'élastique atteint sa longueur maximale lM, le sauteur à une vitesse
nulle (il va remonter l'instant d'après !). Deux forces travaillent entre ces deux instants, le
poids et la tension de l'élastique, et le sauteur parcourt la distance hM = lM − l0.
Le théorème de l'énergie cinétique, appliqué entre ces deux instants, donne :
0 − 21 .m.v02 = − 21 .k.(lM − l0)2 +m.g.hM
d'après la question 1) − 1
2 .m.v02 = − m.g.l0 = − 1
2 .k.(lM − l0)2 + m.g.(lM − l0)
lM est solution de l'équation du second degré : 1
2 .k.lM2 − (k.l0 + m.g).lM + 1
2 .k.l02 = 0.
k.l 0 +m.g ± (k.l 0 +m.g) 2 − k 2 .l 02 k.l 0 +m.g ± m.g.(m.g + 2.k.l 0 )
d'où lM = =
k k
1000 +750 ± 750.(750 + 2.1000 )
On obtient deux valeurs avec k = 100 N.m−1 : l M1 =
2
100
Soit l M1 = 32 m et l M2 = 3 m
Seul l M = 32 m 2

est à retenir puisque l M2 = 3 m < 10 m = l0

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