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La crise liée au Covid-19 a désinhibé les patrons » : putschs et coups fourrés, le capitalisme français sent la poudre

ÉCONOMIE • ENTREPRISES

« La crise liée au Covid-19 a désinhibé les patrons » :


putschs et coups fourrés, le capitalisme français sent la
poudre
Scor-Covéa, Unibail, Suez-Veolia, Lagardère… Les groupes français sont le théâtre d’âpres
batailles, où intimidations et guerres judiciaires prospèrent. L’Etat paraît impuissant à pacifier
les belligérants.

Par Isabelle Chaperon

Publié hier à 12h00, mis à jour à 03h48 • Lecture 11 min.

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AUREL

Le Covid-19 aurait-il un e et inattendu sur la testostérone des grands patrons ? Tout porte à le croire,
tant ça castagne dur dans les entreprises du CAC 40 et consorts. Putsch chez l’opérateur de centres
commerciaux Unibail, puis chez le sucrier Tereos. Les frères ennemis de l’eau, Suez et Veolia, qui
s’envoient à la gure invectives et huissiers, comme d’autres la vaisselle. Procès pénal qui s’ouvre en
juillet pour le PDG de Covéa (MAAF, MMA, GMF), à la suite d’une plainte diligentée par le réassureur

https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/01/22/la-crise-liee-au-covid-19-a-desinhibe-les-patrons-putschs-raids-et-coups-fourres-le-capitalisme-francais-sent-la-… 1/6
23/01/2021 « La crise liée au Covid-19 a désinhibé les patrons » : putschs et coups fourrés, le capitalisme français sent la poudre
Scor. Le capitalisme français – et même son cousin de province, le mutualisme –, « c’est du brutal »,
pour paraphraser Raoul Volfoni dans Les Tontons ingueurs.

Bien sûr, les anciens rappellent l’âpreté du combat entre Michel Pébereau (BNP) et Daniel Bouton
(Société générale) ou la guerre totale opposant François Pinault (Pinault Printemps Redoute, devenu
Kering) et Bernard Arnault (LVMH) pour s’emparer de Gucci. « Le capitalisme français n’est pas un long
euve tranquille qui, soudain, s’agiterait », balaye Alain Minc, dynamiteur de la place de Paris depuis
quarante ans.

D’autres, toutefois, airent une virulence, une agressivité exacerbées, avec des coups portés sous la
ceinture, comme si l’entre-soi avait tourné à la haine, à l’envie de faire mal. Au même titre que les
dogmes des nances publiques, les convenances et les « ça ne se fait pas » semblent avoir volé par-
dessus bord pendant la tempête sanitaire et économique.

Lire aussi | Le PDG de Danone sous pression d’un fonds activiste

« La crise a désinhibé les patrons », concède un pilier des milieux d’a aires parisiens. « “Tout est
permis” est devenu le pendant dans le monde des a aires du “quoi qu’il en coûte” d’Emmanuel
Macron », souligne Julien Vaulpré, directeur général du cabinet de conseil Taddeo, ancien conseiller
de Nicolas Sarkozy : « Certains dirigeants d’entreprise empruntent leurs codes aux hommes politiques,
avec une polarisation des positions qui engendre dénigrement, mensonges et mauvaise foi. »

« Des barrières morales sont tombées »


La dissonance est forte. Au moment où les leaders économiques promettent l’avènement d’un
capitalisme responsable, inclusif, les méthodes d’intimidation de l’ancien monde prospèrent. Lettre
de menace adressée à une analyste de Kepler Cheuvreux. Rapport anonyme qui accuse le poseur de
compteurs électriques Solutions 30 d’entretenir des liens avec la Ma a italienne. Trolls à gogo sur les
réseaux sociaux. Thierry Déau, le fondateur antillais du fonds Meridiam, choisi par Veolia pour
reprendre des activités de Suez en cas de réussite de son OPA, con e avoir été victime d’attaques
racistes sur la Toile. « Cela ne m’était jamais arrivé. »

Le contraire aurait été étonnant : costumes cravates et moquette épaisse n’immunisent en rien
contre l’hystérisation de la société tout entière. « Il y a des barrières morales qui sont tombées dans la
vie des a aires », déplore Nicolas Théry, président de la Confédération nationale du Crédit mutuel, qui
a été membre de cabinet de Dominique Strauss-Kahn à Bercy entre 1997 et 2000. En 2014, le banquier
s’est retrouvé sous le feu de huit chefs d’accusation au pénal diligentées par Jean-Pierre Denis, le
président du Crédit mutuel Arkéa et ancien secrétaire général adjoint de Jacques Chirac à l’Elysée
(1995-1997), en mode guerre de sécession.

Lire aussi | Suez et Veolia vont enfin commencer les négociations

« Une attaque au pénal, c’est personnel, cela porte au cœur de son intimité et de son estime de soi »,
témoigne M. Théry. Son avocat, Jean-Pierre Mignard, lui avait d’ailleurs conseillé pour sa santé
mentale de ne pas lire les centaines de pages des assignations. Le banquier dénonce le recours à une
citation directe (procédure permettant d’envoyer l’accusé au tribunal correctionnel sans qu’un
procureur de la République n’instruise la plainte) : « C’est une privatisation de la justice pour en faire
un outil de destruction de l’autre. »

« Comportement déloyal »
La méthode a fait des émules. L’establishment observe avec e arement le con it au long cours entre
Scor et Covéa. Pour nombre de ses pairs, Denis Kessler, le PDG de Scor, a franchi la ligne jaune en
déposant, n janvier 2019, une plainte pour « abus de con ance », également par voie de citation
directe, contre Thierry Derez, le PDG de Covéa, premier actionnaire et membre du « board » du
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23/01/2021 « La crise liée au Covid-19 a désinhibé les patrons » : putschs et coups fourrés, le capitalisme français sent la poudre
réassureur. « Il fallait bien qu’il se défende face au comportement déloyal d’un administrateur », s’agace
un proche de M. Kessler.

Les faits remontent à l’été 2018. Le 24 août, le PDG de Scor reçoit une lettre émanant de M. Derez lui
proposant « d’engager des discussions en vue d’un rapprochement ». M. Kessler suspecte une
embrouille, alors qu’un mois auparavant, le 25 juillet, il avait présenté aux membres du comité
stratégique – dont M. Derez – un projet de rapprochement avec le bermudien PartnerRe.

Le patron de Covéa aurait-il utilisé ces informations con dentielles pour bâtir en urgence un contre-
projet ? A n d’en avoir le cœur net, M. Kessler traîne Credit Suisse, banque conseil de Covéa, devant
une cour londonienne. Il obtient gain de cause : la justice britannique enjoint à la rme de livrer à
Scor courriels et autres échanges relatifs à ce dossier.

Lire aussi | Couche-Tard renonce à racheter Carrefour

Au vu de ces pièces, le tribunal de commerce de Paris a condamné M. Derez le 10 novembre 2020,


pour avoir violé ses engagements en tant qu’administrateur à titre personnel de Scor. Ce dernier a fait
appel, « contestant vivement avoir fait preuve de déloyauté et avoir été en con it d’intérêts ». Ce n’est
pas ni. M. Kessler poursuit désormais Barclays, autre conseil de Covéa, auprès de la Haute Cour de
Londres, a n d’obtenir d’autres documents, avec, en ligne de mire, le procès pénal de M. Derez qui
s’ouvre en juillet.

Il manquait à la Place de Paris son « combat du siècle »

L’ancien président du Siècle (un club où se croise l’élite du pouvoir), entre 2008 et 2010, a abandonné
l’idée poursuivre la troisième banque conseil de l’assureur, Rothschild & Co, fondée par David de
Rothschild, le banquier le mieux connecté de Paris, avant même qu’il héberge, de 2009 à 2014, avenue
de Messine, à Paris, un certain Emmanuel Macron. Y aurait-il eu trop de pression dans les cercles du
pouvoir ? « Rothschild n’assurant pas le nancement de l’opération, mais juste le conseil, c’était difficile
de les attaquer », justi e-t-on dans l’entourage de M. Kessler.

Lire aussi | 2020, un très bon millésime pour les fusions-acquisitions

Rendons à César ce qui lui appartient, toutefois : à Paris, personne ne maîtrise mieux le combat
rapproché que Bernard Arnault (LVMH) et Vincent Bolloré (Groupe Bolloré). Feu le Palais Brongniart,
qui hébergeait la Bourse de Paris, résonne encore des gémissements et plaintes qui ont rythmé leurs
conquêtes, parfois contrariées. L’empereur du luxe a guerroyé contre Alain Chevalier (1931-2018) et
Henry Racamier (1912-2003), les cofondateurs de LVMH, contre François Pinault ou contre les Hermès.

Vincent Bolloré s’est employé contre Martin Bouygues, Alain de Pouzilhac (Havas) ou les Guillemot
(Gamelo et Ubiso ). Mais jamais les deux poids lourds ne s’étaient frottés l’un à l’autre. Il manquait
à la place de Paris son « combat du siècle ». Ce match, vous en rêviez ? Arnaud Lagardère l’a permis.

« D’une violence inouïe »

A l’origine, l’héritier à la tête du Groupe Lagardère était engagé dans une épreuve de force avec le
fonds d’investissement Amber, entré à son capital en 2016 pour exiger une nouvelle stratégie.
Longtemps, le propriétaire d’Hachette et d’Europe 1 a fait front seul. Non sans pugnacité.

« Parce que nous avons eu l’audace de demander, en 2018, la nomination de deux membres
indépendants au conseil de surveillance sur quinze, Arnaud Lagardère nous a attaqués en justice pour
réclamer 84 millions d’euros, arguant que nous étions responsables de la sous-performance de son
groupe, relate Joseph Oughourlian, le fondateur d’Amber. C’est la mort de notre fonds qu’il visait,
sachant bien que les investisseurs détestent ce genre de risques. Je trouve cela d’une violence inouïe alors

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23/01/2021 « La crise liée au Covid-19 a désinhibé les patrons » : putschs et coups fourrés, le capitalisme français sent la poudre
que nous sommes actionnaires de son entreprise. » Et d’ajouter : « Dans mon expérience, plus une
entreprise est mal gérée, plus sa défense est agressive. »

« Dans mon expérience, plus une entreprise est mal gérée, plus sa
défense est agressive », selon Joseph Oughourlian, le fondateur
d’Amber

Mieux qu’un thriller. Au printemps 2020, Arnaud Lagardère a eu besoin de Vincent Bolloré pour
desserrer l’étreinte d’Amber et, ensuite, il a appelé à l’aide Bernard Arnault pour neutraliser le
redoutable Breton, qui, en conséquence, s’est associé au fonds britannique. Depuis, les amateurs de
« gore » boursier guettent le pugilat. En vain. Les deux prédateurs « se respectent trop, ils ne vont pas
s’agresser », pronostique un observateur. Ils négocient un compromis sous l’œil attentif des pouvoirs
publics, l’avenir de la radio Europe 1 et de l’éditeur Hachette ne laissant pas indi érent.

Lire aussi | Foire d’empoigne autour de l’entreprise d’événementiel Comexposium

La tutelle publique, on s’en doute, n’est jamais très loin dans toutes ces a aires. Le « parrain » paraît
bien impuissant, cependant, à paci er les belligérants. Pis, l’Etat a reçu une claque magistrale, en
jouant les « casques bleus » entre Suez et Veolia. Tant que les deux rivaux n’avaient pas signé
l’armistice, Bruno Le Maire, le ministre de l’économie et des nances, souhaitait qu’Engie (dont l’Etat
détient 23,6 %) garde sa participation de près de 30 % dans Suez et ne la cède pas à Veolia.

Camouflet pour la puissance publique

A sa demande, les administrateurs représentants de l’Etat au conseil de l’énergéticien n’ont donc pas
soutenu cette opération, lors d’un vote décisif le 5 septembre 2020, mais cela n’a pas empêché la
vente d’être approuvée par une majorité d’administrateurs. Ce camou et a plongé Bruno Le Maire
dans une colère noire. D’aucuns voient d’ailleurs dans la démonstration de force du ministre face au
groupe canadien Couche-Tard, pour bloquer le rachat de Carrefour, une forme de mise au point.
Histoire de montrer « qui c’est Raoul ».

Lire aussi | Pourquoi l’Etat s’oppose « a priori » à l’offre de rachat de Carrefour par le
canadien Couche-Tard

Il fut un temps où le drapeau blanc brandi par la puissance publique était respecté, où les querelles se
vidaient dans le bureau du ministre. En 1999, Jean-Claude Trichet, alors gouverneur de la Banque de
France, avait privé la BNP des actions Société générale apportées à son OPA, a n d’éviter une guerre de
tranchées destructrice pour le secteur bancaire.

En ancien grand serviteur de l’Etat, Michel Pébereau, le PDG de la BNP, avait choisi stoïquement de ne
pas contester cette décision. Vingt ans après, Jean-Laurent Bonnafé, le directeur général de BNP
Paribas, a encore en travers de la gorge le veto du superviseur bancaire.

Après l’a aire Kerviel, en 2008, BNP Paribas avait d’ailleurs caressé l’idée de retenter un assaut de la
Société générale, avant de renoncer, comme Bercy l’y poussait. Plus récemment, en 2017, l’Etat
actionnaire a joué un rôle décisif pour calmer les ardeurs de Thierry Breton, alors patron d’Atos, qui
souhaitait racheter Gemalto, spécialiste des cartes à puce également convoité par Thales.

« A la merci des investisseurs internationaux »

La nouvelle génération de patrons n’a pas la même déférence pour la parole de l’Etat. Les élites ne
proviennent plus seulement de l’administration. Surtout, les dirigeants doivent rendre des comptes
aux marchés nanciers, omniprésents.

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23/01/2021 « La crise liée au Covid-19 a désinhibé les patrons » : putschs et coups fourrés, le capitalisme français sent la poudre
« Le club bourgeois des banques et des assureurs qui tenaient le capital des grands groupes a disparu. Et
il n’y a pas de fonds de pension pour prendre le relais. Le capitalisme français s’est mis à nu. Il est à la
merci des investisseurs internationaux », explique Alain Minc, qui précise : « Les seules protections sont
les sociétés nancières contrôlées par des structures mutualistes et les familles, et, sur ce point, le CAC 40
est richement pourvu avec un nombre particulièrement élevé d’entreprises familiales. »

Le conseiller des princes est le premier à en jouer. Il avait mis le loup dans la bergerie en incitant le
fonds activiste Elliott, la terreur des patrons, à s’inviter, en décembre 2018, chez Pernod Ricard.
En 2020, il a eu l’idée d’associer Léon Bressler, ancien patron d’Unibail, et Xaviel Niel, le fondateur
d’Iliad (actionnaire à titre individuel du Monde), pour se lancer, à l’automne, à l’assaut du propriétaire
du Carrousel du Louvre et d’Euralille. Motif : le groupe, frappé de plein fouet par la crise liée au Covid,
préparait une augmentation de capital de 3,5 milliards d’euros avec une décote vertigineuse. En un
mois, les « rebelles » ont fait tomber Christophe Cuvillier, le président du directoire d’Unibail.

Lire aussi | Veolia-Suez : comment l’Etat a perdu la face

« C’était David contre Goliath. Ils détenaient 5 % du capital, aucune grande banque avec eux », relate
Guillaume Poitrinal, le prédécesseur de Christophe Cuvillier, qui a soutenu le tandem, sans toutefois
faire partie des frondeurs. Son militantisme sur Twitter – près de 150 Tweet sur le sujet – a laissé un
goût amer à l’équipe débarquée, cible de ses attaques parfois virulentes.

« On m’a dit que Christophe Cuvillier m’en voulait. Franchement, j’aurais préféré qu’il réussisse, c’est moi
qui l’avais choisi, convient M. Poitrinal. Deux patrons m’ont contacté pour essayer de me dissuader, ils
m’ont dit que je jouais un sale jeu avec mon successeur. Cela ne se faisait pas… Si je me suis engagé, c’est
d’abord pour protéger les salariés actionnaires qui allaient être ruinés par cette opération. Certains,
surendettés, m’ont appelé en larmes. La direction d’un grand groupe, ce n’est pas une charge d’Ancien
Régime. On doit rendre des comptes. Il n’y a pas de garantie de l’emploi. C’est dur, mais c’est la
contrepartie de beaucoup d’avantages. »

« Tous les maux de l’économie française »

Une bagarre boursière, c’est une vraie campagne électorale, avec des programmes, des meetings, des
leaders d’opinion… Et les urnes ont parlé : le 10 novembre 2020, l’assemblée générale d’Unibail n’a pas
accordé à la direction les deux tiers de oui dont elle avait besoin pour lancer l’augmentation de
capital controversée. Elus à plus de 60 %, les activistes ont récupéré trois sièges sur les douze du
conseil de surveillance. En théorie, pas de quoi prendre le pouvoir. Et pourtant.

Le lendemain de l’assemblée générale, Christophe Cuvillier, Léon Bressler et Xavier Niel se sont
rencontrés pour la première fois depuis le début des hostilités. Un moment difficile. « On se tutoie ? »,
a proposé le patron d’Iliad au perdant, qui l’a rembarré. « Tu » ou « vous », cela n’aurait rien changé.
Le sort du major à HEC – comme Christophe Cuvillier aime à se présenter – était scellé.

Lire aussi | Suez : les actionnaires minoritaires menacent les administrateurs

Le 13 novembre a lieu le premier putsch en « visio » de l’histoire du capitalisme tricolore, lors d’un
conseil de surveillance électrique. « Vous n’allez pas la jouer comme Trump », argumente Léon
Bressler, en référence au président américain qui refuse d’accepter sa défaite électorale. Au terme de
quatre heures d’un huis clos sartrien 2.0, le président consent à remettre son mandat. Quatre
administrateurs démissionnent. Victoire totale pour les activistes.

« Il y aura d’autres batailles. L’a aire Unibail a démontré que la démocratie actionnariale pouvait
fonctionner », pronostique Alain Minc. « On a choisi d’avoir une économie d’endettement, ce sont les
Anglo-Saxons qui ont les fonds, ajoute un patron. Le capital s’assèche en France, et cela va aiguiser les
tensions. Ce ne sont pas des histoires de bisbilles personnelles mais de taille critique des entreprises. On
retrouve dans cette crise tous les maux de l’économie française. » Les maux et les ego.
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Isabelle Chaperon

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