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TYPE DE RESEAU, ET

COUPLAGE DE RESEAUX

I Type de réseau

1. Réseaux mono tube

1.1. mono tube série

Dans ces réseaux, les émetteurs sont montés en série. Le débit d’eau dans la boucle est
donc le même celui des émetteurs. Lorsqu’un émetteur est coupé, la circulation de l’eau
est impossible. On ne peut donc pas « thermostater » les robinets des corps de chauffe. Ce
type de réseau n’est utilisable que ci les émetteurs sont dans la même pièce (répartition
des points de chauffe) avec un seul corps de chauffe équipé d’un robinet thermostatique.
figure 1
R1 R2 R3
puissance P1 puissance P2 puissance P3

θe θ1 θ2 θs
qm

Calcul de qm :
(P1+P2+P3)
qm =
θe - θs)
cp * (θ

Calcul des températures : (à partir de la figure précédente)

P1 P1
θ1 = θ e − θ 2 = θ1 −
qm * cp qm * cp

1.2. mono tube dérivé


figure 2
α*qm R1 α*qm R2 α*qm R3
puissance P1 θS1 puissance P2 θS2 puissance P3 θS3
θe θ1 θ2 θs

qm (1-α)*qm qm (1-α)*qm qm (1-α)*qm

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Calcul de qm :
qm =
(P1 + P 2 + P 3 )
cp * (θe − θs )

Calcul des températures : (à partir de la figure précédente)

θ1 = α * θS1 + (1 − α ) * θe
P1
θS 1 = θ e −
α * qm * cp
θ2 = α * θS 2 + (1 − α ) * θ1
P2
θS 2 = θ1 −
α * qm * cp
θ3 = α * θS 3 + (1 − α ) * θ2
P3
θS 3 = θ 2 −
α * qm * cp
2. Réseaux bi tubes

Dans ces réseaux, les émetteurs sont montés en parallèle. Le débit d’eau dans la boucle est
donc la somme des débits dans chaque émetteur. Lorsqu’un émetteur est coupé, la
circulation de l’eau est possible. On peut donc « thermostater » les robinets des corps de
chauffe.

2.1. Bi tube classique


figure 3
R1 R2 R3
puissance P1 θS1 puissance P2 θS2 puissance P3 θS3

θe

θS

P1 P2 P3
θ S1 = θ e − θS2 = θe − θS3 = θe −
q m1*c p q m 2*c p q m 3*c p
qm = qm1 + qm2 + qm3
q * θ + q m2 * θS2 + q m3 * θS3
θ S = m 1 S1
qm

Remarque : dans le cas de radiateurs à eau chaude, l’ordre de grandeur de qm est de 100
kg/h. Il est déterminé à partir du débit du corps de chauffe.

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2.2. Boucles de Tickelmann

Dans certains cas, l’équilibrage peut être délicat à réaliser (réseaux de grande longueur ou
des réseaux très différents en terme de perte de charge). Les boucles de Tickelmann
répondent partiellement à ce problème. Ce sont des réseaux est un réseau bi-tube qui, dans
certains cas, est équilibré. Pour cela, il faut que tous les réseaux parallèles aient les mêmes
pertes de charge et les mêmes débits.

2.2.1. réseau en ligne


figure 4
R1 R2 R3
puissance P1 puissance P2 puissance P3

θe

θS

Ce type de réseau a l’inconvénient de coûter cher en tuyauterie et en perte de charge, à


cause de la tuyauterie retour. Ce réseau est à éviter en pavillonnaire.

2.2.2. réseau en boucle


Figure 5
R1
puissance P1

θe

R2
Puis-
sance
R3 P2
puissance P3

θS

Ce type de réseau n’est pas plus onéreux en tuyauterie qu’un bi-tube classique. C’est un
réseau à envisager dans le cas de la rénovation du chauffage dans le pavillonnaire.

2.2.3. Remarque

Le calcul des débits et des températures se font de la même manière que dans le cas
d’un bi-tube classique.

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II Couplage de réseaux
1) Courbe de réseau (rappel)

On admet qu l’expression de la courbe de réseau est de la forme :

∆p = A*Qv²
avec : ∆p en Pa
Qv en m3/s figure 6
A constante en Pa/( m3/s)² ∆P (Pa)

Qv (m3/h)

2) Couplage de deux réseaux en série


figure 7
∆P (Pa)

1+2
1
p1+p2 2
p1
p2 Qv (m3/s)

Pour construire la courbe résultante, il faut additionner les courbes élémentaires à qv


constant.

3) Couplage de deux réseaux en parallèle


figure 8
∆p (Pa)
1
2
1+2

Qv (m3/s)
qv1 qv2 qv1+qv2

Pour construire la courbe résultante, il faut additionner les courbes élémentaires à ∆p


constant.

4) Réseau complexe

Un réseau complexe est une association de réseaux montés en série et de réseaux


montés en parallèle.

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